Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Il est quasiment midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous accueillir avec Félicité Kindoki en ce samedi.
00:06Bonjour Félicité, comment allez-vous ?
00:07Bonjour Thierry, très bien, merci et vous ?
00:09Prête pour cette heure d'information ?
00:10Mais oui !
00:11Le rendez-vous de la mi-journée sur CNews.
00:13Je vous présente notre équipe dans quelques instants, mais la tradition veut qu'on commence avec un tour d'horizon de l'information.
00:19Et juste après, l'équipe du samedi. Présentation d'abord, tour d'horizon.
00:23Gabriel Attal appelle à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968.
00:29Face au régime d'Alger, la France doit poser des limites et assumer le rapport de force, a dit l'ex-premier ministre dans une tribune publiée dans le Figaro.
00:36Selon ces mots, cet accord serait aujourd'hui devenu une filière d'immigration à part entière permettant le regroupement familial et l'installation de personnes
00:44sans même qu'elles aient à connaître notre langue ou montrer leur intégration.
00:48Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russe.
00:53L'objectif ? Affaiblir la plus grande source de financement du Kremlin.
00:57Joe Biden précise que ces mesures pourraient entraîner une augmentation des prix de l'essence,
01:01mais qu'elles auront un impact clair sur la capacité de la Russie à agir dans sa conduite de la guerre en Ukraine.
01:08Et puis, situation catastrophique en Californie.
01:11Au moins 11 personnes ont trouvé la mort dans les feux violents qui font rage à Los Angeles pour le quatrième jour d'affilée.
01:16Les flammes ont déjà ravagé plus de 14 000 hectares et les dégâts sont pour le moment évalués à 150 milliards de dollars.
01:23Le pape François, attristé par les pertes en vie humaine et par les dégâts causés, a exprimé sa proximité spirituelle aux personnes affectées par cette tragédie.
01:31Merci beaucoup et on vous retrouve à ?
01:33À 12h30.
01:3512h30, ça n'a pas changé évidemment, merci beaucoup.
01:37Félicité avec moi et avec nous, Alexa Germont, bonjour.
01:41Bonjour.
01:42Avocate Caroline Pilastre, éditorialiste.
01:45Bonjour.
01:46Soyez les bienvenus.
01:47Jules Torres, soyez les bienvenus.
01:48Bonjour Thierry.
01:49C'est un plaisir également de vous avoir.
01:50Karema Wick, fidèle de cette émission.
01:51Bonjour.
01:52Bonjour Karema.
01:53On va commencer, si vous le voulez bien, en prenant la direction du Morbihan.
01:56Plus principalement, on va aller à la Trinité-sur-Mer où vont se dérouler aux alentours de 14h30 les obsèques de Jean-Marie Le Pen.
02:03On va retrouver notre équipe sur place, Mathieu Devese et Jean-Michel Decaze.
02:06Bonjour Mathieu Devese.
02:08Mathieu Devese, les obsèques, je le disais, vont se dérouler à 14h30.
02:11Quel est le climat, l'ambiance sur place puisque vous êtes à la Trinité depuis hier soir ?
02:17Recontez-nous.
02:20Ambiance calme et de plus en plus de monde, cher Thierry.
02:23Car oui, c'est toute une commune qui s'apprête à vivre au rythme des obsèques de Jean-Marie Le Pen.
02:28Cette commune, c'est la Trinité-sur-Mer.
02:30Alors que vous entendez peut-être les cloches de midi qui sonnent à l'instant.
02:33La Trinité-sur-Mer, commune de 1900 habitants, commune du Morbihan,
02:37mais surtout, surtout, commune natale de Jean-Marie Le Pen.
02:41D'ailleurs, nous sommes à seulement une centaine de mètres de la propriété familiale des Le Pen.
02:45Et regardez, de plus en plus de monde.
02:47Vous avez les journalistes, de plus en plus de journalistes français
02:50qui sont mobilisés ici pour suivre ces obsèques.
02:52Et ça y est, les premiers riverains, les badauds qui sont en train d'arriver.
02:56Je peux vous dire qu'il y a ce qu'on appelle les trinitains,
02:58donc les habitants de la Trinité-sur-Mer,
03:00mais également des fidèles, fidèles de Jean-Marie Le Pen.
03:04J'ai discuté avec un monsieur qui venait de région parisienne,
03:06un groupe de Nantais également ce matin, et aussi des rennais.
03:10Ce que je peux vous dire, c'est que c'est ici que ça va se passer, Thierry.
03:13C'est l'église Saint-Joseph.
03:14C'est là donc où la cérémonie religieuse va débuter aux alentours de 14h30.
03:19Vous l'avez dit, regardez d'ailleurs cet impressionnant dispositif de sécurité.
03:22Depuis hier soir avec Jean-Michel, on a constaté qu'il y a ces grilles métalliques
03:26qui ont été positionnées tout autour finalement de l'église.
03:29On est également allé au cimetière, et toutes les portes d'entrée du cimetière
03:33ont été cadenassées, car c'est l'un des risques, le risque sécuritaire,
03:37donc des éléments radicaux.
03:39Des militants de gauche viennent perturber ce moment de recueillement,
03:42alors que Jean-Marie Le Pen sera ensuite intérée dans la plus stricte intimité familiale
03:46dans le cimetière qui se situe un peu plus bas, à environ 300 m d'ici.
03:50Merci beaucoup Mathieu Devez avec Jean-Michel Decaze.
03:53Depuis là, la Trinité-sur-Mer, on vous retrouvera juste avant la fin de notre émission.
03:58Jules Torres, Mathieu évoquait les mesures de sécurité.
04:03On sait que cette cérémonie religieuse sera organisée dans la plus stricte intimité.
04:07Ce qu'on espère, c'est qu'il n'y ait pas la moindre perturbation.
04:10Quand on a vu les scènes un peu partout en France, et notamment Place de la République,
04:14après l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen.
04:16Oui, c'était évidemment le risque.
04:18On sait que Jean-Marie Le Pen a fait cette demande d'être inhumée
04:21dans la stricte intimité familiale.
04:23C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils ont choisi cette petite église,
04:26l'église Saint-Joseph.
04:27Il y a à peine 200 places dans cette église.
04:29Il y aura les fidèles de Jean-Marie Le Pen, ses plus proches, ses filles évidemment.
04:33Marie-Caroline Le Pen, Marine Le Pen, Yann Le Pen.
04:36Il y aura évidemment tous ses lieutenants.
04:38On pense à tous ses compagnons de route qui l'ont accompagné.
04:41Il y en a beaucoup qui sont encore évidemment vivants.
04:44Il y aura des parlementaires du Rassemblement national,
04:46des députés, sans doute des députés européens.
04:49Mais en effet, il y a cette question de la sécurité.
04:51Il y a un gros dispositif qui a été déployé par la préfecture de police.
04:55Plus de 300 gendarmes et policiers seront déployés pour assurer
05:00la sécurité de l'événement, de cette célébration qu'on célèbre à mort.
05:05Il faut quand même le rappeler.
05:07Mais le vrai danger finalement, c'est ce qu'il se passera après.
05:11Il y a évidemment beaucoup d'interrogations sur le caveau familial de Jean-Marie Le Pen,
05:16de la famille Le Pen, où il sera inhumé, sera-t-il vandalisé ?
05:20Il y a des grosses craintes du côté de la famille Le Pen
05:22et de l'entourage de Marine Le Pen sur cette question-là.
05:24Est-ce que les autorités peuvent, oui ou non,
05:27assurer la sécurité d'un cimetière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ?
05:31C'est évidemment une question qu'il faudra poser.
05:33Après, là, le dispositif, aujourd'hui, il est assez conséquent.
05:36Il n'y aura pas d'heure, d'autant plus qu'on est à la Trinité.
05:39Ce n'est pas non plus un repère d'anti-Ile-le-Penis.
05:42Ce n'est pas une ville-le-Penis, mais ce n'est pas un repère.
05:44On sait que la mouvance antifa, notamment celle de Rennes et de Nantes,
05:48qui sont des bastions antifa, avaient prévu des choses.
05:52Peut-être que par rapport au déploiement des effectifs policiers,
05:55ils ne le feront pas.
05:56En tout cas, on espère, quoi qu'il arrive, que cette journée se passe bien.
06:00Déjà, pour que l'état de notre stabilité, qu'il n'y ait pas de troubles à l'ordre public,
06:05parce qu'on ne les souhaite jamais.
06:06Et ensuite, parce que, contrairement à ces images horribles qu'on a vues mardi dernier,
06:10il faut que Jean-Marie Le Pen, quoi qu'on pense de son parcours politique,
06:15quoi qu'on pense des polémiques, soit honoré.
06:17Parce que c'est l'honneur de la France d'honorer ses morts.
06:19Et deuxième cérémonie la semaine prochaine.
06:20Et deuxième cérémonie jeudi au Val-de-Grâce.
06:22Et là, pour le coup, dans une église un petit peu plus grande,
06:25dans une cérémonie religieuse ouverte au public,
06:30où il y aura beaucoup, beaucoup de journalistes,
06:33beaucoup, beaucoup de fidèles de Jean-Marie Le Pen.
06:36Et là aussi, le sujet sécuritaire, le sujet de troubles à l'ordre public sera prioritaire.
06:41On va évoquer ce qui fait la une de la presse ce samedi.
06:45Vous vous en doutez, c'est le conflit entre l'Algérie et la France
06:49après l'affront, l'affront, vous le connaissez,
06:51l'affront dû au renvoi de cet influenceur algérien d'Oualem.
06:55D'ailleurs, ça me gêne toujours d'utiliser ce terme influenceur.
06:58Je trouve que ça ne lui correspond pas.
07:00Il est vraiment dans une guerre d'influence, pour le coup.
07:02Exactement, mais je trouve que c'est autre chose, me semble-t-il.
07:04Mais c'est mon avis personnel.
07:06Regardez, c'est une du parisien.
07:08Le torchon brûle entre Paris et Alger, celle du Figaro.
07:13Paris cherche la riposte au camouflet d'Alger.
07:18On voit les réactions politiques avec Célia Gruyère
07:21et on ouvre le débat ensemble, si vous le voulez bien.
07:24C'est une situation qui a suscité la colère au sein de la classe politique.
07:29D'Oualem Naman, influenceur de 59 ans, s'est vu interdire l'accès
07:33à son propre pays en arrivant à Alger.
07:35Une décision que fustige le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
07:39Il avait un passeport biométrique à jour.
07:43Il a donc été reconduit.
07:46J'ai pris un arrêté d'expulsion et les autorités algériennes
07:52n'ont pas voulu le laisser débarquer sur le sol algérien.
07:56On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
08:00Cette situation pourrait donner suite à des représailles de la part de la France.
08:04Si les Algériens poursuivent cette escalade, cette posture d'hostilité,
08:08alors effectivement nous n'aurons d'autres possibilités que de répliquer.
08:11Des représailles qui pourraient aller jusqu'à la révision des accords de 1968.
08:15C'est en tout cas ce que demandent certains politiques,
08:18comme l'ancien Premier ministre Gabriel Attal dans une tribune au Figaro.
08:22Alexandre Germont, je commence avec vous.
08:24C'est la une, c'est l'humiliation suprême.
08:27Alors on a vu les propos très forts du ministre de l'Intérieur hier depuis Nantes,
08:32mais il faut que ça soit suivi des faits.
08:35Sans quoi ça ne va pas s'arrêter du tout.
08:38Tout à fait, mais avec une précision rapide.
08:41Vous voyez bien que Jean-Noël Barraud, qui lui est dans un langage diplomatique,
08:45parle d'une hostilité de l'Algérie et qu'il faut évidemment essayer de stopper.
08:52Sinon nous n'aurons pas d'autre choix, nous la France, que de répliquer.
08:56Et vous avez la position plus dure et plus ferme de Bruno Retailleau,
09:01qui lui parle d'humiliation.
09:04Alors aujourd'hui on se penche sur la une, effectivement, avec Gabriel Attal
09:09qui met en avant les accords de 68.
09:12Je rappelle qu'il n'est pas le premier à l'avoir fait, bien entendu.
09:16Loin de là, parce que je me souviens...
09:18Ça a juste à prendre maire les accords de 68.
09:20On en parlera avec Harold Eman.
09:22Je me souviens même qu'à l'époque ça avait fait grand bruit,
09:25mais quand Edouard Philippe avait lancé dans un article du Point assez long...
09:29Dans l'Express.
09:30C'était l'Express, vous avez raison.
09:32Dans l'Express, il y a de nombreux mois, le fait qu'il fallait revenir sur ces accords de 68,
09:37ça avait déjà créé beaucoup d'émoi,
09:40parce que c'était une prise de position qui était courageuse.
09:45Donc aujourd'hui, une chose me paraît à l'ordre du jour, de façon urgente,
09:51c'est la remise à plat.
09:53La remise à plat, ça veut dire quoi ?
09:54Ça veut dire aussi la prise de conscience en France
09:57de ce que contenaient ces accords de 68.
10:00Il n'y a pas que la question de l'immigration, comme ils le disent.
10:06Il y a également la question, par exemple, de l'accueil de soins hospitaliers qui est réservé.
10:13Mais on va y revenir si vous voulez bien.
10:15Il faut voir ça dans son intégralité et faire une synthèse
10:19et se dire quels sont les sujets sur lesquels aujourd'hui ça n'est plus d'actualité
10:23et sur lesquels nous devons montrer que nous avons une autre histoire à écrire.
10:27Et on va se poser justement sur ces accords de 68
10:31avec Harold Eman qui va nous dire en quoi ils consistent très précisément.
10:34Je termine mon tour de table, Caroline Pilas.
10:36Cela fait un moment que nous sommes dans un rapport de force avec l'Algérie.
10:40Ça n'a pas été dit hier.
10:41Non, malheureusement, dans notre jargon, on parlerait de marronnier.
10:43Et moi, j'ai l'habitude de le dire sur les plateaux.
10:45J'entends parler de ces histoires depuis très longtemps
10:48parce qu'une partie de ma famille est originaire d'Afrique du Nord et d'Algérie.
10:52Ce sont des pieds noirs.
10:53Donc le dimanche, autour du Rosebif, j'entendais parler de toutes ces histoires.
10:56Donc ça peut prêter à sourire, mais c'est toujours très triste,
11:00humainement, historiquement parlant.
11:02Tant qu'on ne fera pas preuve réellement de fermeté,
11:04politiquement, diplomatiquement, géopolitiquement, on ne s'en sortira jamais.
11:08On connaît les leviers qu'il faut pour que l'Algérie accepte de récupérer des ressortissants
11:14et ne joue plus la carte de l'humiliation
11:16et qu'on ne soit plus des bénis ou des paillassons vis-à-vis d'eux.
11:19Parce qu'un État fort, c'est un État qui se fait respecter.
11:22Et la France, malheureusement, dans le monde, diplomatiquement, n'est plus vraiment respectée
11:26parce qu'on a la sensation qu'elle n'a pas de moyens d'action.
11:29On va aller voir les moyens d'action.
11:31C'est pour ça que je n'étaille pas, parce que je veux être concise, évidemment, Thierry.
11:34Mais tant que la fermeté politique ne sera pas présente
11:37et qu'on ne se positionnera pas de manière claire et concise vis-à-vis de l'Algérie,
11:41ils continueront à nous traiter ainsi.
11:43Carrément, je t'invite au tour de table, et ensuite, on avance.
11:46Oui, c'est terrible parce qu'on connaît évidemment les relations complexes,
11:50les relations historiques entre la France et l'Algérie,
11:52mais on voit que la France n'est pas en guerre contre l'Algérie.
11:56Écoutez, si on regarde juste la question des accords de 68, les visas,
12:02si on regarde la communauté franco-algérienne qui est présente sur le sol français,
12:08il y a eu cette politique même de la main tendue.
12:11Et on fait le distinguo, je pense, entre le peuple algérien et le régime actuel
12:18qui va d'ultime provocation aux provocations.
12:22Et on voit aussi que la stratégie peut-être du « en même temps » revient un peu à la face.
12:26Oui, ça revient vite.
12:27On a, le matin, Ouinon-Rotailleau qui tape du poing sur la table.
12:30Et rétro-pédalage, si je puis me permettre.
12:33Oui, tout à fait.
12:34Et on a vu aussi, initialement, quand Emmanuel Macron, il y a quelques années,
12:38est arrivé et a dit que c'était un crime contre l'humanité.
12:41Et ensuite, maintenant, de l'autre côté, la France qui s'est rangée du côté du Maroc
12:47sur la question du Sahara occidental.
12:50Et peut-être juste dire une chose aussi sur ce qui se passe.
12:53C'est-à-dire qu'on parle de ce rapport de force, de la fermeté maintenant.
12:56Parce qu'effectivement, cette espèce de langage diplomatique,
12:59on voit que ça ne mène pas à grand-chose en ce moment.
13:02Le symbole de Boalem-Sensal.
13:04Et je pense aussi qu'il faut dire qu'en ce moment, même pour les personnes
13:09qui sont par exemple franco-algériennes, qui ont la double nationalité,
13:13on a évidemment M. Boalem-Sensal qui est un symbole.
13:16Mais quand on est dans un régime comme ça, qui est arbitraire,
13:19où on sent qu'on peut finalement, on n'accepte même plus ses propres ressortissants.
13:23C'est le cas de cet influenceur franco-algérien.
13:26On se dit, bien, quelle est la prochaine étape aussi?
13:29Il y a des citoyens maintenant qui se disent, des franco-algériens qui se disent,
13:32bien, maintenant, si je retourne en Algérie, est-ce que je peux me faire arrêter aussi arbitrairement?
13:36D'où donc, je pense, cette urgence de passer effectivement à la prochaine étape
13:40et de regarder toutes les possibilités, un peu comme l'a dit M. Retailleau,
13:44tous les différents dispositifs qui sont à sa portée.
13:48Alors, j'en profite pour saluer notre ami Harold Iman,
13:51qui va revenir dans quelques instants sur ses accords de 68, très précisément.
13:55Mais d'abord, quelles sont les moyens de pression de la France?
13:57Quels sont-ils très précisément? On voit ça.
13:59Je vous donne la parole juste après, M. Torres.
14:01Mais on voit et on écoute Régine Delfour.
14:04Une situation inacceptable.
14:07Ce sont les mots de Bruno Retailleau, qualifiant ainsi le refus de l'Algérie
14:12d'accueillir l'influenceur algérien sur son territoire.
14:16Le ministre de l'Intérieur a annoncé que tous les moyens seront étudiés pour faire pression.
14:21On leur donne des visas et eux ne nous donnent pas suffisamment de laisser passer consulaire,
14:26vous savez, pour réadmettre les ressortissants qu'on veut éloigner du sol national.
14:32Il y a un autre levier qui est un levier commercial, dans le cadre européen,
14:36qui est en train de discuter. Il y a des tarifs douaniers.
14:39Les aides financières font également partie des pistes du gouvernement.
14:43Il y a aussi un autre levier qui est le levier de l'aide au développement.
14:47Là encore, on a besoin de réciprocité. Pourquoi?
14:51Est-ce qu'il y a des pays, on leur donne un certain nombre de moyens financiers,
14:57comme aide au développement, et derrière, ils ne coopèrent pas à cette politique migratoire.
15:04D'autres personnalités politiques vont plus loin.
15:06La France ne peut pas accepter de se faire humilier ainsi par l'Algérie.
15:10La seule réponse, c'est la révocation immédiate des accords de 1968
15:14et de ne plus accueillir un seul Algérien en France.
15:17Le président de Lyon des droites pour la République, Éric Ciotti, dénonce ces accords
15:22qui confèrent un statut particulier aux Algériens en France.
15:26Jean-Philippe Tanguy, député RN, propose quant à lui la suspension des flux financiers
15:33de la communauté algérienne en France vers l'Algérie.
15:36Je vous donne la parole dans quelques instants.
15:38Puisqu'on évoque ces accords de 1968, je veux absolument qu'on soit très précis
15:41pour les téléspectateurs qui nous regardent.
15:43On fasse un petit cours d'histoire, très précisément,
15:46que nous disent et que contiennent ces accords de 68, ces fameux accords de 68 à Roliman.
15:51Je vais vous étonner, je vais vous parler de 62.
15:53Pendant un court moment, ces accords déviants qui ont institué plus ou moins la libre circulation.
15:57Et en 1968, on a commencé à rétropédaler avec l'accord sur l'emploi et le séjour des Algériens, 68.
16:05Et là, on a institué 35 000 travailleurs algériens par an.
16:10C'était un contingentement. On acceptait d'office 35 000.
16:15Maintenant, au fil des ans, on a rogné ce chiffre.
16:20Si bien qu'en 1985, le chiffre officiellement a disparu.
16:24Dans le même accord de 1968, tout l'article 1er était abrogé, le vide.
16:31Et au fil des ans, on l'a abrogé plusieurs fois, on l'a remanié.
16:36Ce texte accord sur l'emploi et le séjour des Algériens de 1968,
16:40c'est bien qu'il n'y a plus du tout de chiffre.
16:42Et les conditions pour les Algériens ne sont que marginalement plus favorables
16:47que pour les ressortissants d'autres pays.
16:51Maintenant, quand les gens se réfèrent aux accords de 68,
16:55je vois plutôt à l'esprit des accords de 68 qui prenaient pour acquis
17:01que des Algériens allaient venir en France travailler de manière continue et permanente.
17:07Alors question, Jules Torres, jusqu'à quand la France va-t-elle accepter
17:12de se faire humilier de la sorte si on ne répond pas très concrètement ?
17:16C'est une bonne question.
17:17Et malheureusement, la solution n'est pas seulement dans les mains de Bruno Rotailleau.
17:20Et d'ailleurs, il l'a très bien précisé hier à Nantes.
17:22Il a dit que c'est aussi entre la main du gouvernement et du président de la République.
17:25C'est très simple, les accords de 68, c'est le président de la République
17:28qui doit dénoncer cet accord devant les instances européennes,
17:32notamment devant les instances internationales.
17:34Donc ça, le ministre de l'Intérieur, il ne peut pas le faire tout seul.
17:36Lui, ce qu'il peut faire, c'est sur cette question des visas.
17:39L'année dernière, on a délivré 209 000 visas.
17:43Combien le laissait passer consulaire en échange pour permettre
17:46d'expulser les ressortissants algériens ? 470.
17:49Donc on voit très bien qu'il y a un décalage hallucinant
17:52entre ce qu'on donne et ce qu'on reçoit.
17:54Bruno Rotailleau, il peut faire autre chose.
17:56Les passeports diplomatiques, vous savez qu'il y a un certain nombre
17:59de hiérarques algériens, de l'élite algérienne,
18:01qui naviguent entre Paris et Alger toutes les semaines
18:04pour aller dans leur maison, leur maison à Neuilly-sur-Seine,
18:07à Levallois-Perret, dans le 16e arrondissement de Paris,
18:10sur la Côte d'Azur.
18:11Ça, pareil, les passeports diplomatiques à vie, on peut les couper.
18:15Bruno Rotailleau, il a également évoqué l'aide au développement.
18:18On donne entre 110 et 130 millions d'euros par an à l'Algérie
18:22pour se développer.
18:23Ça aussi, on pourrait arrêter.
18:25Il y a un certain nombre de sujets qui sont sur la table
18:28et on pourrait activer ces leviers-là.
18:30Sauf qu'il faut du courage politique, de la volonté,
18:33et je ne suis pas sûr, malheureusement, qu'aujourd'hui,
18:35ni le Premier ministre, qui est dans la situation à Mayotte,
18:38dans la situation budgétaire, n'ait le temps de s'atteler
18:42à cette question-là, ni le Quai d'Orsay,
18:44au vu des réponses, là on a eu une réponse hier
18:46sur la Riposte.
18:47Mais souvenez-vous de la conférence de lundi,
18:49la conférence des ambassadeurs.
18:50Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères,
18:52nous disait qu'il avait des doutes sur les intentions
18:55de l'Algérie, alors qu'on voit très bien aujourd'hui
18:58quelles sont les revendications.
19:00C'est assez limpide.
19:01Oui, c'était assez limpide.
19:02Le président de la République, de la même manière,
19:04il a fait un « en même temps » depuis sept ans
19:06sur la situation algérienne et les conséquences,
19:08on les paye maintenant.
19:10L'Algérie, il y a un mois, a accusé la DGSE française
19:13d'opérations agressives sur le sol algérien.
19:17Il n'y a aucune preuve de tout cela.
19:19Ils enferment de manière éhontée, sans aucune raison,
19:23l'un de nos plus grands écrivains, Boalem Sansal,
19:25qui a simplement écrit des livres
19:27où il a dénoncé la dictature militaire
19:29et islamiste de l'Algérie.
19:30Bon, est-ce que ça c'est interdit ?
19:32Non.
19:33Il y a beaucoup de choses qu'on peut mettre en action
19:36face à aujourd'hui une situation
19:38qui n'est plus tenable.
19:39L'Algérie ne nous respecte plus.
19:41Multiplie les provocations.
19:42Cherche à nous humilier en permanence.
19:44Donc maintenant, il faut que l'État français
19:46tape du poing sur la table
19:47et réponde fermement à cette Algérie
19:49qui nous manque de respect.
19:50Et qu'il n'y ait pas de rétro-pédalage.
19:51Vous avez raison Thierry.
19:52David Lissnard, qui s'exprime également
19:54chez nos confrères du Parisien.
19:55Que dit David Lissnard ce matin ?
19:57Regardez, son message est très clair
20:00pour le président du parti Nouvelle Énergie.
20:02Il ne faut pas accepter aucun chantage.
20:04Mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut plus
20:07laisser imposer sur nos territoires
20:09des ressentissants d'autres États
20:10qui ont des comportements irrespectueux,
20:12a fortiori délictuels, criminels, menaçants.
20:14La France n'a pas vocation à être la poubelle
20:17la poubelle du reste du monde,
20:19dit David Lissnard.
20:20Et d'ailleurs, c'est pire que ça dans cette histoire.
20:22Parce que ce n'est pas seulement un camouflet
20:23pour la France.
20:24C'est un camouflet pour cet influenceur algérien.
20:26C'est-à-dire qu'il a défendu corps et âme
20:28en disant n'importe quoi,
20:30en appelant à la violence sur les réseaux sociaux
20:32pour déstabiliser la France
20:34au nom de l'Algérie.
20:35Et l'Algérie, en retour, refuse
20:38d'accepter son ressentissant.
20:40Parce qu'il refuse la binationalité.
20:42Donc on voit très bien là aussi l'intérêt,
20:44l'ombre qui plane de l'Algérie
20:46derrière ces influenceurs.
20:48C'est parce que ce n'est pas le seul.
20:49Là, c'est le troisième qui avait été signalé.
20:51Il y en a un autre qui sera en comparution
20:53qui sera jugé le 24 février,
20:56les Azou Youssef.
20:57Il y a l'autre, Imad Tintin,
20:59qui va aussi être jugé.
21:01Donc on voit très bien que ce n'est pas le seul.
21:03Et derrière cela, il y a tout un écosystème
21:05qu'on voit sur les réseaux sociaux,
21:07sur TikTok, sur Instagram, sur Snapchat,
21:10qui cultive cette haine de la France.
21:12Et malheureusement, ils sont très nombreux.
21:14Donc on doit aussi là faire des actes de fermeté.
21:17Ces comptes-là ont été supprimés.
21:19Combien il en reste-t-il ?
21:20Ils étaient suivis par 400 000 personnes, ces gens.
21:22Donc ça veut dire qu'il y a 400 000 personnes
21:24sur notre territoire
21:25qui sont en accord avec ces propos.
21:26Des propos qui appellent
21:27à violer nos mères et nos sœurs.
21:29Des propos qui appellent
21:30à commettre des attentats en France,
21:31qui appellent à commettre des intifadas.
21:32Et ça, on va tolérer ça en France ?
21:34Non, il faut tout changer.
21:35Il faut renverser la table.
21:36Car cette situation n'est plus tenable.
21:38Qui avait dit « je vais renverser la table » ?
21:40De nombreuses personnes, malheureusement.
21:42Je veux juste le permettre aussi
21:44sur la question des accords de 68.
21:46Vous l'avez mentionné, Harold,
21:48qu'il y a eu déjà des changements
21:50au fil des années.
21:51Mais quand même, au-delà de ces accords,
21:53on se dit, avec la question de l'espace Schengen,
21:56par exemple, c'est qu'on voit qu'au-delà de ça,
21:58oui, il y a des choses qu'on peut mettre,
22:00même de façon, oui, concrète, ferme,
22:03envoyer un message qui est très fort.
22:05Mais je pense qu'on voit que le chantier,
22:07il est immense.
22:08Parce qu'on sait qu'aujourd'hui,
22:10avec les accords de Schengen,
22:11vous pouvez entrer par d'autres pays,
22:13par l'Espagne, par l'Italie,
22:15et vous retrouver en France, ici.
22:17Et ensuite, le deuxième problème,
22:19on voit que l'Algérie ne reprend
22:21même pas son propre ressortissant.
22:23Donc, il y a complètement une espèce
22:25d'absurdité totale.
22:26On est dans cet arbitrage.
22:28Et on est aussi, paradoxalement,
22:30dans une espèce d'exercice de souveraineté
22:32que l'Algérie montre à la France aussi.
22:34C'est terrible de dire ça.
22:36Imaginez, la France dit non.
22:38L'Algérie dit, je ne veux pas de ce ressortissant.
22:41Et c'est son propre ressortissant.
22:43Et nous, on est obligés de regarder...
22:45Mais c'est ça.
22:46Et nous, on est obligés, ici, en France,
22:48de se dire, quelle est notre possibilité
22:50de restaurer cette souveraineté nationale
22:53et, à tout le moins,
22:54déjà d'envoyer un message de fermeté
22:56pour nos propres lois sur place
22:58quand on voit des gens qui décident,
23:00effectivement, d'appeler au meurtre,
23:02d'appeler à la haine.
23:03Il y a quand même des conséquences
23:05qu'on peut avoir directement au pays.
23:07Un dernier mot, Alexia.
23:08Oui, deux réflexions très concises.
23:10Premièrement, une façon de réagir juridiquement,
23:13l'outil qu'on peut avoir pour réagir rapidement,
23:16c'est d'abord la suspension.
23:17Quand on dit qu'il faut remettre à plat,
23:19c'est par le biais de la suspension
23:21de tout ce que vous avez évoqué, bien évidemment.
23:24Ça, c'est une façon immédiate de réagir.
23:27Et puis, également, faire une précision quand même.
23:30Tout ce à quoi on assiste aujourd'hui,
23:32c'est une réaction du régime algérien
23:35actuellement en place.
23:37Et quand on parle de l'Algérie,
23:39je crois que c'est bien de préciser aussi
23:41qu'il y a eu une évolution.
23:43Pour mémoire, il y a eu une évolution
23:45entre le dernier président et aujourd'hui.
23:47Et c'est pour ça qu'il y a aussi une accélération
23:49hormis le fait que nous avons reconnu,
23:51nous avons eu une prise de position
23:53par rapport au Maroc.
23:54Et ce qui serait intéressant de voir,
23:56c'est que se passerait-il à l'issue de la période
23:58où cet influenceur devrait sortir du crâne ?
24:01Oui.
24:02Et combien de temps il va y rester ?
24:04C'est ça, c'est la suite.
24:06Mais il faudrait arrêter d'être dans une repentance
24:08et l'autoflagellation à tout prix avec l'Algérie
24:10sur le plan moral.
24:11Parce qu'on entend souvent dans les médias,
24:13une fois de plus, par l'intelligentsia,
24:15par une partie, je précise,
24:17de l'intelligentsia médiatico-politique,
24:19toujours la même chose depuis plein d'années.
24:22Et donc, cette soumission vient aussi de là.
24:25Et quand M. Macron, qui est notre président,
24:27entre autres, s'est rendu il y a des années en Algérie
24:29en disant qu'il n'y avait pas de culture française,
24:31eh bien tout ça, ça n'aide pas en fait
24:33à avoir un rapport qui soit équilibré
24:35et qui soit d'égal à égal, surtout.
24:37On marque une pause dans ce Mini-News Week-end,
24:40entre-tout dans quelques instants.
24:41Je vais vous amener, tiens donc,
24:43dans le 19e arrondissement.
24:44Et vous savez quoi ?
24:45Ah bah merci !
24:46Oui, je suis désolé.
24:47C'est le retour des Crackers.
24:49On les voyait moins
24:50durant la parenthèse enchantée des Jeux Olympiques.
24:52Tiens donc, comme par hasard,
24:54ils sont de retour.
24:55Un reportage un peu exclusif de Fabrice Elser,
24:57de Mathieu Devesse.
24:58Vous allez voir, le climat et les riverains,
25:00ils n'en peuvent plus.
25:01Scène totalement sur Alice.
25:02Ça se passe à Paris, dans le 19e.
25:06Et en 2025.
25:08À tout de suite.
25:1312h30, merci de nous accueillir.
25:15Bon appétit, si vous êtes à table.
25:16Je vous représente l'équipe qui nous entoure
25:18avec Félicité Kindoki en ce samedi.
25:20Karima Aboué est toujours présente.
25:21Alexa Germont, toujours présente.
25:22Caroline Pillas, toujours présente.
25:24Et Sultores, toujours présente.
25:27Le genre est à fond.
25:30C'est vrai qu'on a la chance
25:31d'être entourés de femmes aujourd'hui.
25:32Exactement.
25:33Et le week-end dernier, c'était pareil.
25:34Et c'est très bien.
25:35C'est une spéciale.
25:36Voilà, exactement.
25:37Je suis venu vous sauver.
25:39C'est toujours un plaisir.
25:41Toujours un plaisir.
25:42On commence par faire un tour de l'actualité.
25:45Avec vous, Félicité Kindoki.
25:47Merci Thierry.
25:48Rebonjour à tous.
25:49Ce samedi ont lieu les obsèques de Jean-Marie Le Pen.
25:52Elles se déroulent à la Trinité-sur-Mer,
25:54dans le Morbihan.
25:56La petite église Saint-Joseph
25:57accueillera à 14h30 l'entourage familial proche
26:00dans la plus stricte intimité.
26:02Seules quelques 200 personnes y assisteront.
26:04Pour assurer la sécurité de la cérémonie,
26:06des renforts de police ont été mobilisés.
26:09L'île de Mayotte, de nouveau placée
26:10en alerte cyclonique orange.
26:12Moins d'un mois après le passage dévastateur de Chido,
26:15c'est à présent le cyclone Dikeledi
26:17qui menace le sud du territoire français
26:19de l'océan Indien.
26:20Il devrait passer à moins de 110 km des côtes.
26:23Cette vigilance s'accompagne désormais
26:24d'une vigilance jaune forte pluie,
26:26indiquée Météo France.
26:28Et puis aux Etats-Unis,
26:29quelques jours avant son entrée à la Maison Blanche,
26:31Donald Trump se voit officiellement condamné
26:33dans l'affaire Stormy Daniels
26:35pour paiement caché à la star de film X,
26:37mais sans aucune peine ni amende.
26:39La sentence est symbolique,
26:41mais également historique,
26:42car c'est la toute première fois
26:43qu'un président américain élu est condamné au pénal.
26:46Après avoir usé de tous les recours
26:47pour échapper à cette audience,
26:49Donald Trump dénonce une honte
26:50pour le système judiciaire.
26:52Merci beaucoup, félicité.
26:54Chose promis, chose due.
26:55Je vous amène dans le 19e arrondissement de Paris
26:58à la demande de Jules Torres.
26:59On va aller avec les crackers,
27:01plus que jamais présents, hélas.
27:03Ils avaient un peu disparu
27:04durant, je le disais, les Jeux Olympiques,
27:07mais ils sont de retour.
27:08Les riverains assistent à des scènes
27:10totalement lunaires, surréalistes.
27:12On voit tout cela avec un reportage
27:13exclusif de Fabrice Elsner et de Mathieu Devese.
27:17À quelques mètres de cette garderie
27:19du 19e arrondissement de Paris,
27:21un homme qui consomme du crack.
27:23Les riverains dénoncent des nuisances quotidiennes.
27:26Tous les jours.
27:27Franchement, il n'y a pas d'arrêt.
27:29C'est tous les jours de la semaine.
27:31Vous retrouvez des seringues,
27:32vous retrouvez tout le temps aussi
27:35quelqu'un qui se drogue.
27:37Vous entendez aussi beaucoup de cris de personnes.
27:40On ne sait pas si quelqu'un se fait agresser ou pas,
27:42mais c'est généralement entre eux
27:43parce qu'ils s'engueulent pour,
27:45je ne sais pas, ce qu'ils achètent
27:47et ce qu'ils se consomment.
27:48Des hommes qui n'hésitent pas à consommer
27:50leurs drogues en pleine journée
27:51et devant des enfants.
27:53Excédés, des parents demandent désormais
27:55directement aux consommateurs de quitter les lieux.
27:58Je suis obligé, si je ne le fais pas,
27:59ils restent là, ils croient.
28:01C'est la routine.
28:02Dès qu'ils arrivent, dès qu'on arrive,
28:03ils disent papa, il y a un monsieur bizarre.
28:06Ils ont même agressé la gardienne.
28:09Pour garantir leur sécurité,
28:11certaines familles souhaitent aujourd'hui déménager.
28:13Nous, on a peur pour nos enfants.
28:14Ah oui, oui, oui, bien sûr.
28:15Pour nos enfants et même pour nous.
28:16Moi, il m'est déjà arrivé à 6h du matin,
28:18en descente, de voir un toxiqueur en bas.
28:19Donc paniqué, j'ai appelé mon mari
28:21qui a dû descendre, laisser les enfants à la maison.
28:23Il descend pour le faire partir.
28:25Malgré quelques patrouilles des forces de l'ordre,
28:27les habitants disent ne pas être assez soutenus
28:29par les autorités et notamment la mairie.
28:32Combien de sujets on aurait pu faire
28:35sur ce phénomène des craqueurs ?
28:37C'est vrai qu'on les voyait moins durant les JO,
28:39mais on fait quoi, Jules Torres ?
28:41On peut le faire à chaque fois
28:43À chaque fois qu'il est déplacé,
28:45parce que vous savez que c'est la grande spécialité
28:47de la mairie de Paris et d'Anne Hidalgo notamment,
28:49c'est de déplacer un point de deal
28:51ou un point de craque,
28:52de le déplacer de 150 mètres,
28:54et puis on le déplace de 150 mètres, de 150 mètres,
28:56et puis à la fin, sur une année,
28:57il y a eu 30 ou 40 positions.
28:59On sait qu'avec les JO,
29:02on nous a dit, c'est magnifique,
29:03la parenthèse enchantée,
29:05il n'y a plus de point de deal,
29:06il n'y a plus de vendeur à la sauvette,
29:08il n'y a plus d'insécurité.
29:09Bon, évidemment, on a mis 50 000 policiers et gendarmes dans Paris.
29:11Mais alors, dès qu'ils disparaissent,
29:13c'est bien logique, tout réapparaît.
29:15Les vendeurs à la sauvette devant la tour Eiffel,
29:17les trafics de craques
29:19qui font la terreur devant des crèches,
29:21et il faut quand même le dire,
29:23c'est toujours les mêmes qui sont les victimes.
29:25C'est-à-dire que là, le trafic de craques,
29:27le trafic de drogue,
29:28il ne se fait pas dans les jolis quartiers,
29:30il ne se fait pas dans les quartiers favorisés
29:31à Saint-Germain-des-Prés.
29:32Il se fait là où il y a des personnes
29:35sans doute défavorisées,
29:36sans doute les personnes les plus démunies
29:38de ce que peut connaître la capitale,
29:40dans le 19e arrondissement,
29:42devant une crèche,
29:43une crèche qui d'ailleurs doit coûter
29:45beaucoup d'argent, sans nul doute,
29:47à ces personnes-là.
29:48Donc on voit très bien que le problème,
29:49la mairie de Paris veut s'en défausser,
29:51l'État général, l'État central
29:53veut aussi s'en défausser
29:54en accusant la mairie de Paris,
29:56et au final, à fin,
29:57c'est toujours les rivains qui trinquent.
29:58Exactement.
29:59Alexia ?
30:00Oui, ça m'inspire quand même aussi.
30:04Vous savez que l'année prochaine,
30:05on aura des municipales à Paris,
30:08en mars 2026.
30:10Il y aura aussi un moment
30:11où il faudra que les Parisiennes
30:13et les Parisiens tirent les conséquences
30:15d'un bilan qui aura été
30:18sur bien des points catastrophiques.
30:21Il me semble qu'avant,
30:22les dernières municipales,
30:23on avait déjà dit ça,
30:24et ça n'a pas empêché les Parisiens.
30:25Oui, mais avec une spéciale,
30:27alors attendez, je vais être concise,
30:31mais juste avec un point
30:32qui me tient à cœur,
30:33c'est que vous l'avez mentionné,
30:35l'a dit, une des difficultés
30:36que l'on a aussi dans ce sujet-là,
30:38c'est en matière de gouvernance
30:40et de gestion, en fait,
30:42entre des entités qui sont différentes,
30:45qui doivent traiter un problème
30:46qui est commun,
30:47et éviter que les gens
30:48ne se renvoient la balle.
30:49Or, le mode de gouvernance
30:51qu'a eu la majorité municipale
30:53actuelle à Paris,
30:54et notamment Mme Hidalgo aujourd'hui,
30:57fait que les rapports
30:59ont été très tendus,
31:00c'est le moins que l'on puisse dire,
31:02et avec l'État, et avec la région.
31:04Et ça fait partie aussi, je crois,
31:06de ce à quoi les Parisiens
31:08doivent aspirer
31:10pour les prochaines élections,
31:11c'est-à-dire un mode de gouvernance
31:13qui soit plus commun, plus collectif,
31:15pour être en capacité
31:17d'avoir une efficacité
31:20démultipliée sur ces sujets
31:22extrêmement complexes.
31:24Et de la fermeté, surtout.
31:25C'est ce qu'attendent les riverains.
31:27On en revient toujours aux liens.
31:28Bien sûr, les strates, les données.
31:30Caroline, un dernier mot,
31:32parce qu'ensuite je vous emmène
31:33du côté de Strasbourg,
31:34avec ce préfet qui tape du poing
31:35sur la table aussi.
31:36Je vous fais voyager.
31:37Je vous fais beaucoup voyager
31:38avec un préfet...
31:39Sur le thème de la fermeté.
31:40Sur le thème de la fermeté, justement.
31:41Caroline, un dernier mot,
31:42parce qu'ensuite on aura un invité
31:43qui s'appelle Sylvain André,
31:44qui est secrétaire départemental
31:45de l'Alliance Police Nationale du Bas.
31:47Pour faire court, reprenez votre souffle,
31:48cher Thierry.
31:49C'est un jour sans fin.
31:51N'avrez de rabâcher.
31:52Effectivement, les JO,
31:53ça a été Emeline Paris.
31:54C'était formidable.
31:55Mais on ne peut pas avoir
31:5650 000 policiers,
31:58déjà qu'ils sont sous-payés
31:59et en sous-effectif,
32:00derrière chaque riverain.
32:01Mais ce qui est terrible,
32:02c'est qu'effectivement,
32:03tout le monde est conscient
32:04de ce qui se passe.
32:05C'est une résignation.
32:06On est tous blasés
32:07en fonction des quartiers
32:08dans lesquels nous vivons.
32:09Ça peut toucher tout le monde.
32:10Et vous avez certaines
32:11de ces familles
32:12qui disent à leurs pré-ados
32:13ou à leurs ados,
32:14pas les filles,
32:15parce qu'en général,
32:16on va les chercher pour prendre
32:17le moindre risque possible,
32:18faites un détour,
32:19quitte à rallonger le trajet
32:20pour rentrer à la maison.
32:21Même des pères de famille le font.
32:23Donc on se dit,
32:24jusqu'à quand est-ce qu'ils vont
32:27c'est-à-dire municipalité,
32:28préfecture, Etat ?
32:29C'est une question régalienne,
32:31primordiale et étatique.
32:33Donc si on n'arrive pas
32:34à gérer ça,
32:35ça n'est pas en fonction
32:36des différentes sensibilités,
32:38des bords politiques
32:39qui se succéderont
32:40que ça évoluera.
32:41Il faut vraiment
32:42qu'il n'y ait pas d'idéologie
32:43et qu'on arrive également
32:44à soigner les gens,
32:45parce que c'est un problème sanitaire.
32:48Direction Strasbourg,
32:49chose promise, chose due.
32:50On va évoquer cette décision
32:53du préfet Dubarin.
32:56Avant toute chose,
32:57on vous a posé une question.
32:58Faut-il remettre en cause
32:59le droit de séjour
33:00des parents de congés
33:01et du mineur délinquant ?
33:02C'est un sondage,
33:03c'est ça pour Cnews.
33:05Réponse ?
33:06Là aussi, nous y sommes.
33:0874% oui, 25% non.
33:10Pourquoi on vous a posé
33:11cette question ?
33:12Parce que c'est une proposition
33:13de ce fameux préfet Dubarin
33:15après les violences urbaines
33:16survenues à Strasbourg
33:17pendant le Nouvel An.
33:18Augustin Denadieux
33:19nous raconte tout ça
33:20et on sera avec Sylvain André
33:22qui nous dira ce qu'il pense
33:23de ces mesures.
33:24Est-ce que ça va dans le bon sens ?
33:25Oui ou non ?
33:26Je pense que tu m'aurais deviné
33:28sa réponse.
33:29Quelque chose me dit
33:30qu'il est plutôt favorable.
33:31Mais on voit tout ça
33:32avec Augustin Denadieux.
33:34Expulser les parents
33:35de mineurs étrangers délinquants,
33:37la majorité des Français
33:38y est favorable,
33:39le préfet Dubarin aussi.
33:41Ce dernier a convoqué
33:42plusieurs dizaines de ses parents
33:44après les violences urbaines
33:45à Strasbourg
33:46lors de la Saint-Sylvestre.
33:47Il les menace
33:48de les renvoyer dans leur pays
33:49en s'appuyant sur la loi
33:51immigration promulguée
33:52l'année dernière.
33:53Aujourd'hui, le préfet peut refuser
33:57de ne pas prolonger
33:58le titre de séjour
33:59en cas de manquement
34:00au contrat d'engagement républicain.
34:02Ça, c'est quelque chose de nouveau
34:04dans le cadre de cette loi.
34:06Il porte sur toutes les valeurs
34:07telles que la laïcité.
34:08Là, ça nous concerne,
34:10c'est que le préfet
34:11peut aussi faire d'eux-mêmes,
34:13retirer le titre,
34:15si les parents ont une carence grave
34:18dans l'éducation de leurs enfants,
34:20qu'il les rendrait responsables
34:23d'un délit.
34:24Si les parents refusent
34:25de se présenter à la préfecture,
34:26le haut fonctionnaire n'hésitera pas
34:28à réexaminer leur droit de séjour
34:30sur le territoire national.
34:31Son stylo ne tremblera pas
34:33s'il s'agit de mineurs délinquants,
34:35récit les vistes.
34:36Je pense que c'est une décision
34:37qui n'est pas du tout
34:39un coup de communication,
34:41mais qui rappelle à ces personnes
34:44qui sont en France,
34:46qui ont choisi de vivre en France,
34:48que leur titre leur donne des droits,
34:50mais aussi, encore une fois,
34:52des obligations.
34:53Quant aux parents d'enfants délinquants français,
34:55ils sont invités à rencontrer
34:57les services sociaux
34:58pour obtenir un accompagnement.
34:59S'ils ne coopèrent pas,
35:01des sanctions administratives
35:02pourraient être envisagées.
35:04Et nous sommes avec Sylvain André,
35:06donc je le disais,
35:07secrétaire départemental
35:08Alliance Police Nationale du Barin.
35:10Bonjour Sylvain André,
35:11merci d'avoir accepté notre invitation.
35:13Un préfet qui tape du poing sur la table,
35:15ça va dans le bon sens pour vous,
35:16je suppose.
35:17J'ai anticipé votre réponse.
35:19Oui, bonjour Thierry-Pierre Capcamane.
35:21Oui, effectivement,
35:22ça rentre dans le bon sens.
35:23Notre syndicat,
35:24Alliance Police Nationale,
35:25réclame depuis des mois
35:26un choc d'autorité,
35:27et ce dernier a lieu.
35:29Donc, ce serait de mentir,
35:30de dire qu'on n'est pas du tout favorable
35:32avec les mesures envisagées par le préfet.
35:35Nous soutenons ces mesures,
35:36elles vont dans le bon sens,
35:38dans le sens où, à l'heure d'aujourd'hui,
35:40il faut que la peur change de camp.
35:42Ce n'est pas chez les forces de l'ordre,
35:43chez les sapeurs-pompiers
35:44ou chez nos concitoyens
35:45que la peur doit traîner,
35:47c'est chez d'autres personnes
35:48qui commettent, justement,
35:49tous ces délits.
35:50Parce que, nouvel an,
35:51effectivement, c'est toujours la même chose.
35:53Des mineurs dans la rue,
35:54malgré des arrêtés,
35:55malgré des mesures qui sont prises en amont,
35:58et ça continue,
35:59tous les dents.
36:00Alors, la question qu'on se pose,
36:01est-ce que ce préfet aura les moyens
36:03d'appliquer ce qu'il souhaite mettre en place ?
36:07À mon sens,
36:09il a la loi avec lui,
36:10puisque la loi de janvier 2024,
36:12je le rappelle, le prévoit.
36:13Votre dernier interlocuteur
36:15l'a bien précisé.
36:17Le préfet est tout en mesure
36:19de pouvoir le faire
36:20et il aura tous les outils
36:21à sa disposition pour le faire.
36:23– Jules, Jules Torres, réaction ?
36:25– Oui, bien sûr,
36:26il parle de la loi immigration
36:27dont tous les décrets d'application
36:29n'ont pas encore été déposés,
36:30mais dont il y en a un certain nombre
36:32qui permettent notamment, en effet,
36:34de retirer le droit de séjour
36:36à une famille de jeunes délinquants.
36:39Mais la vraie question autour de ça,
36:41c'est, sur deux mots,
36:42la fermeté, on l'a dit,
36:43et l'attractivité.
36:44C'est toujours l'attractivité, le sujet.
36:46C'est-à-dire que si aujourd'hui,
36:48on a des délinquants
36:50qui sont condamnés
36:51avec une réponse pénale
36:53qui est à la hauteur
36:54de la gravité de leur geste,
36:55si on a des familles
36:57de multi-délinquants
36:58qui sont là illégalement
37:00sur le sol français,
37:01eh bien, ils doivent être expulsés.
37:02Et à ce moment-là,
37:03on retrouvera, et la fermeté,
37:05et s'arrêtera l'attractivité.
37:07Et vu qu'il y a, on le dit ici,
37:09un lien aujourd'hui
37:11entre la délinquance
37:12et une partie de l'immigration,
37:13eh bien, quand on aura rétabli
37:15ces deux mots,
37:16et quand ces deux mots
37:17seront bien compris
37:18de tous les citoyens français,
37:19qu'ils soient légaux ou illégaux,
37:21eh bien, on aura avancé
37:22dans beaucoup, beaucoup de sujets.
37:24Karim Abouyik, un préfet
37:26qui prend de telles décisions,
37:28ça fait plutôt plaisir
37:30à voir et à entendre.
37:32On espère que ça soit suivi également
37:34d'actes, très concrètement,
37:36comme à chaque fois, d'ailleurs.
37:37Et que d'autres préfets,
37:38on boite le pas aussi.
37:39Oui, parce qu'en ce moment,
37:41je pense qu'il faut renverser
37:42la table complètement.
37:43Il faut passer à la vitesse supérieure,
37:44c'est-à-dire, on dit
37:45oui, ça fait plaisir,
37:46mais ce qui ne fait pas plaisir,
37:47c'est de se dire
37:48qu'on ferme les yeux
37:49depuis tant d'années,
37:50on envoie ce message-là aussi.
37:51Vous avez parlé
37:52de cette attractivité,
37:53Jules Therese.
37:54Tout à fait.
37:55Si vous envoyez le message
37:56à l'international
37:57que finalement,
37:58on peut faire n'importe quoi
37:59dans un pays,
38:00vous allez récolter
38:01les conséquences de tout ça.
38:02Et c'est ce qu'on voit
38:03au fil des années, en fait,
38:04tous les problèmes
38:05qui se sont accumulés.
38:06Il y a la question du droit,
38:07mais il y a la question
38:08de la responsabilité.
38:09On voit quand même
38:10qu'il y a des leviers possibles.
38:11Il y a des personnes
38:12qui arrivent ici
38:13qui sont sur le territoire
38:14qui se comportent bien,
38:15qui veulent s'intégrer
38:16à la société.
38:17Et tant mieux,
38:18je pense qu'il faut favoriser ça.
38:19Et ceux qui ne respectent pas
38:20les règles,
38:21il y a des conséquences.
38:22Et tant mieux
38:23si on passe
38:24à cette vitesse supérieure.
38:25Oui.
38:26C'est l'écosystème
38:27dans sa globalité
38:28qui doit réapprendre
38:29à aimer le mot autorité.
38:30Ça va des symboles
38:31en matière d'éducation,
38:32des symboles d'éducation
38:33en matière d'éducation
38:34en matière d'éducation
38:35en matière d'éducation
38:36en matière d'éducation
38:37en matière d'éducation
38:38des symboles
38:39de l'État de droit.
38:40Et en cela,
38:41la réaction du préfet
38:42qui représente l'État
38:43est à saluer évidemment.
38:44C'est la façon
38:45dont les policiers
38:46peuvent être maintenant
38:47accompagnés,
38:48on l'espère,
38:49dans une réponse pénale
38:50qui soit à la mesure
38:51du travail
38:52qui est effectué
38:53par les policiers.
38:54Et dans l'ensemble
38:55de cet écosystème,
38:56on va réapprendre
38:57des limites
38:58pour justement
38:59mieux accéder
39:00à l'éducation
39:01en matière d'éducation
39:02en matière d'éducation
39:03en matière d'éducation
39:04en matière d'éducation
39:05en matière d'éducation
39:06pour justement
39:07mieux intégrer
39:08ceux qui ont envie
39:09de s'intégrer.
39:10Dernier mot,
39:11Sylvain André,
39:12sur le sujet,
39:13il est urgent d'agir.
39:14On ne cesse de le répéter.
39:15Oui, tout à fait.
39:16Je veux dire,
39:17on ne peut pas attendre.
39:18On ne peut pas avoir
39:19des réponses
39:20qui se feront
39:21dans les six mois à venir.
39:22La réponse,
39:23elle doit être immédiate.
39:24Donc nous,
39:25on soutient pleinement
39:26les mesures envisagées
39:27par le préfet
39:28à le rendre dans le bon sens
39:29comme disent l'ensemble
39:30de vos interlocuteurs.
39:31Ça nous permettra
39:32effectivement aussi
39:33de faire le ménage
39:34dans certains quartiers
39:35parce que je vous dis,
39:36la délinquance,
39:37elle est présente au quotidien.
39:38Mes collègues la vivent
39:39au quotidien.
39:40Ils sont en première ligne
39:41et je pense que,
39:42comme je vous ai dit
39:43juste auparavant,
39:44la peur doit changer de camp.
39:45Merci,
39:46Sylvain André,
39:47d'avoir accepté
39:48notre invitation
39:49au Dominique 12 Week-end.
39:50Je rappelle que vous êtes
39:51secrétaire départementale
39:52Alliance Police Nationale
39:53du Barin.
39:54Nous sommes à deux minutes
39:55de la fin de cette émission.
39:56On va reprendre
39:57la direction
39:58de la Trinité-sur-Mer
39:59puisque,
40:00je vous le disais,
40:01les obsèques de Jean-Marie Le Pen
40:02auront lieu à 14h30.
40:03On va retrouver
40:04Mathieu Devese
40:05et Jean-Michel Decaze.
40:06Système,
40:07organisation
40:08et sécurité maximale
40:09autour de ces obsèques
40:10et on espère
40:11que tout se déroulera
40:12dans le calme
40:13puisque ces obsèques
40:14se dérouleront
40:15dans la stricte intimité
40:16selon la volonté
40:17de la famille
40:18de Jean-Marie Le Pen.
40:19Mathieu Devese.
40:20Effectivement,
40:21cher Thierry,
40:22les forces de l'ordre
40:23sur le qui-vive
40:24alors que vous pouvez le voir
40:25à ma gauche,
40:26regardez,
40:27ça y est,
40:28les premiers badauds
40:29qui commencent à arriver
40:30alors que les obsèques
40:31vont se dérouler
40:32dans un peu moins
40:33de deux heures.
40:34Et c'est d'ailleurs
40:35toute une commune,
40:36la commune de la Finitré-sur-Mer,
40:37la commune du Morbihan,
40:381900 habitants
40:39qui va donc vivre
40:40au rythme
40:41de ces obsèques.
40:42Elles vont commencer
40:43ici, regardez,
40:44devant cette église,
40:45l'église Saint-Joseph
40:46donc aux alentours
40:47de 14h30,
40:48une cérémonie
40:49réligieuse
40:50qui va débuter ici
40:51et voyez,
40:52cet important dispositif
40:53de sécurité,
40:54vous avez toujours
40:55ces barrières métalliques
40:56qui ont été installées
40:57des IR,
40:58stationnement interdit,
40:59la circulation également
41:00a été modifiée.
41:01Ce que je peux vous dire
41:02c'est qu'il y a
41:03de nombreuses rues
41:04qui, ça y est,
41:05sont bloquées
41:06pour éviter
41:07que trop de monde arrive
41:08car la cérémonie
41:09va se dérouler
41:10dans la stricte
41:11intimité familiale.
41:12Devant le cimetière également,
41:13nous nous y sommes rendus.
41:14Toutes les portes d'entrée
41:15de ce cimetière
41:16sont désormais
41:17cadenassées.
41:18Ce que je peux vous dire également
41:19c'est qu'il y a eu
41:20énormément de patrouilles
41:21de police,
41:22de la gendarmerie.
41:23Nous avons également croisé
41:24le service de sécurité
41:25du Rassemblement National,
41:26des gendarmes
41:27qui vont pouvoir utiliser
41:28des drones
41:29si la situation
41:30le nécessite.
41:31Ce que je peux vous dire également
41:32c'est que la préfecture
41:33a interdit
41:34toute manifestation
41:35aujourd'hui.
41:36Elle précise,
41:37je cite,
41:38que compte tenu
41:39de la personnalité
41:40sulfureuse de Jean-Marie Le Pen
41:41mais également
41:42de ses rassemblements.
41:43Souvenez-vous,
41:44mardi soir,
41:45tous ces rassemblements,
41:46ces scènes de liesse
41:47après le décès
41:48de Jean-Marie Le Pen,
41:49la préfecture a décidé
41:50d'un dispositif
41:51de sécurité
41:52plus lourd
41:53pour ces obsèques
41:54qui vont bientôt débuter
41:55dans un peu moins de deux heures.
41:56Merci beaucoup
41:57Mathieu Devez,
41:58avec Jean-Michel Decaze
41:59depuis la Trinité-sur-Mer.
42:00Vous avez 14 heures
42:01pour nous faire vivre
42:02ces obsèques
42:03depuis la Trinité.
42:04On sera ensemble
42:05dans 180 minutes.
42:06Info ainsi se termine
42:07ce rendez-vous
42:08de la mi-journée.
42:09Merci de nous avoir
42:10accompagnés
42:11et félicité.
42:12Merci pour votre grande fidélité
42:13à ce rendez-vous.
42:14Merci à l'équipe
42:15qui nous a entourés.
42:16Félicité pour préparer
42:17cette émission.
42:18David Bouinet,
42:19Samuel Vasselin,
42:20Elisabeth Tellet,
42:21Mathis Jansma.
42:22Merci à la programmation
42:23Stéphane Fatoreto.
42:24Vous pouvez revivre
42:25cette émission
42:26sur notre site
42:27cnews.fr.
42:28Tout de suite,
42:29c'est Michel Enfray,
42:30Laurence Ferrari.
42:31Et on se retrouve
42:32à partir de 14 heures
42:33pour 180 minutes Info.
42:34Karima,
42:35vous serez avec nous aussi.
42:36Avec plaisir.
42:37Merci à vous trois aussi.
42:38Merci Thierry.
42:39Bye bye.
42:40À tout à l'heure.