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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour ce
00:00:05mini-news week-end et ce dimanche je suis accompagné par Michael Dorian, ravi de vous
00:00:10accueillir. Bonjour Thierry, bonjour à tous. Ça me fait plaisir, ça me fait plaisir, vraiment.
00:00:13Je vous présente notre équipe du dimanche dans quelques instants, mais tout de suite,
00:00:16évidemment, vous connaissez la règle, le sommaire de cette première heure. À la une, on sera dans
00:00:23quelques instants dans la Vienne, on est toujours sans nouvelle d'Agathe, cette joggeuse portée
00:00:26disparue. L'important dispositif déployé pour la retrouver a été levé hier soir. On va retrouver
00:00:32notre équipe Chloé Tarka et Alexandra Bishop sur le terrain. Dans Bini News, on ira à Mantes-la-Jolie
00:00:38en banlieue parisienne. Pourquoi à Mantes-la-Jolie ? Parce que le maire mène une vraie lutte contre
00:00:43les incivilités. Avec un plan, une caméra, une école, une caméra, une école, 31 caméras doivent être
00:00:50installées près des établissements scolaires. Et oui, on est là en 2025 chez nous en France. C'est
00:00:55évidemment un sujet de débat pour Mini News Weekend et pour nos invités. Enfin, autre gros sujet
00:01:00du jour, c'est la une de nos confrères du journal du dimanche. Euthanasie, tout ce qu'on ne vous a pas
00:01:06dit, ou tout ce qu'on ne vous dit pas, la question de la fin de vie. On va parler et on va beaucoup en
00:01:10parler aujourd'hui sur l'antenne de CNews, notamment avec la diffusion d'un long format à partir de 16 heures
00:01:16et un débat qui sera animé par notre ami Olivier de Caire-en-Fleck. Voilà pour notre menu. Tout de
00:01:21suite, chose première chose du Michael Dorian et dans les Saint-In-Blocs, on fait un premier tour de
00:01:25l'information, Michael.
00:01:27Une nouvelle agression antisémite à Villeurbanne, près de Lyon. Il s'agit de la troisième en un mois.
00:01:32Un homme portant un collier avec une étoile de David a été pris à partie par deux autres hommes.
00:01:37L'un l'a frappé au visage en le traitant de sale juif. Pendant que le second filmait la scène,
00:01:41une enquête a été ouverte. En pleine guerre commerciale avec la Chine, Washington lâche du
00:01:47lest sur les produits high-tech. Selon une note du service des douanes publiée la nuit dernière,
00:01:51les Etats-Unis vont exempter les smartphones, les ordinateurs et autres produits électroniques
00:01:56des récentes surtaxes douanières imposées à la Chine. Des surtaxes massives de 145% mis en place
00:02:02depuis mercredi par le président Donald Trump. Et puis en 2h05min et 25 secondes, le jeune
00:02:09Kenyan, Bernard Bivotte remporte la 48e édition du Marathon de Paris. En octobre dernier,
00:02:14le coureur de 23 ans s'était imposé déjà lors de celui de Francfort. Les premiers Français
00:02:19ont commencé à franchir la ligne d'arrivée aux alentours de 10h20. Tout à l'heure,
00:02:23pour cette édition, quelques 55 000 coureurs traversent la capitale depuis 8h ce matin.
00:02:29J'ai cru que vous apercevoir au milieu de la foule.
00:02:31Vous avez vu ? C'est une erreur ?
00:02:33Oui, c'est une erreur.
00:02:34C'est une erreur, d'accord.
00:02:35Quand vous me regardez, ça se voit.
00:02:36Merci Mickaël. Allez, l'équipe du dimanche avec nous.
00:02:40Là et même Fadel. Fidèle.
00:02:42Bonjour Thierry.
00:02:42Très heureux de vous retrouver en ce dimanche.
00:02:43Merci beaucoup.
00:02:44Kévin Bossuet pour les Soir d'Histoire.
00:02:45Bonjour Thierry.
00:02:46Ravie de vous retrouver également.
00:02:47Madi Saïdi.
00:02:48Bonjour Thierry.
00:02:48Bonne année-vous.
00:02:49Très bien, merci.
00:02:50Fidèle de chez Fidèle, Karima Brick.
00:02:52Ravie de vous retrouver, comme tous les dimanches, ma chère Karima.
00:02:56Allez, pour commencer, avant de développer nos principaux thèmes de débat,
00:03:00on va prendre la direction de Ligis Saint-Sulpice à Paris,
00:03:03parce que ce dimanche est important pour tous les catholiques, évidemment.
00:03:06C'est la messe des Rameaux, une messe qui marque le début de la semaine sainte avant Pâques.
00:03:11Et on va trouver notre équipe, Clara Bouvier-Denot et Laurent Sédarier,
00:03:15devant la très belle église de Saint-Sulpice à Paris.
00:03:19Racontez-nous, ma chère Clara.
00:03:24Oui, Thierry, on se trouve devant l'église Saint-Sulpice, dans le 7e arrondissement de Paris.
00:03:28Alors on peut voir que beaucoup de fidèles sont présents pour cette messe des Rameaux,
00:03:31qui commence au moment où je vous parle par une bénédiction du buis,
00:03:34du buis qui était proposé d'ailleurs aux fidèles devant l'église.
00:03:38On s'est servi pour l'occasion pour vous montrer.
00:03:41Cette bénédiction sera suivie d'une procession pour rentrer dans l'église.
00:03:44C'est une grande cérémonie, rappelons-le, c'est un des événements les plus importants du calendrier chrétien.
00:03:50Ça marque l'entrée dans la semaine sainte, une semaine qui s'achèvera par le dimanche de Pâques, dimanche prochain.
00:03:56Alors à l'autre bout du parvis, on a pu voir quand même une sécurité discrète, une voiture de police.
00:04:01Rappelez-vous, il y a une dizaine de jours, Bruno Retailleau avait appelé à une vigilance accrue à l'approche des fêtes de Pâques.
00:04:06Mais ces questions de sécurité, comme vous pouvez le voir Thierry, n'ont pas découragé les fidèles qui sont nombreux sur ce parvis.
00:04:13Merci beaucoup ma chère Clara et on vous retrouvera tout à l'heure, aux alentours de 12 heures évidemment.
00:04:18Et vous êtes accompagné par Laurent Célary.
00:04:21Et oui, c'est un moment important, Kevin Bossuet.
00:04:23Et puis il faut ce que je voulais aussi, on en parlait, je crois que c'était vendredi,
00:04:26dans BN News ou dans Punchline.
00:04:28C'est le développement incroyable des baptêmes et des adultes et des adolescents.
00:04:34Vous voyez ça, ce sont les racines chrétiennes de notre pays.
00:04:38C'est notre pays, c'est notre identité.
00:04:40Et en un an, l'Église catholique a enregistré une forte hausse des baptêmes, comme vous l'avez dit,
00:04:45plus 45% chez les adultes et plus 33% chez les adolescents.
00:04:51Et pour la première fois, la courbe des 18-25 ans est supérieure à celle des 26-40 ans.
00:04:59Et on voit une augmentation de ces baptêmes, notamment dans les milieux ruraux, chez les milieux populaires.
00:05:05Et ce qui est extraordinaire, c'est que pour certaines personnes, ce qui était encore impossible,
00:05:10il y a quelques mois, est devenu une évidence.
00:05:13Il suffit d'une rencontre, il suffit de rentrer dans une Église finalement pour avoir la foi.
00:05:17Et moi, j'ai des amis qui sont catholiques, qui sont profondément croyants et je les envie.
00:05:22Parce que moi, je n'ai jamais eu cette chance.
00:05:24Moi, je me considère comme agnostique.
00:05:26Et le fait de voir autour de moi des gens qui sont voués corps et âme aux valeurs chrétiennes,
00:05:31qui croient profondément, qui, pour eux, le Pâques, ça veut dire quelque chose.
00:05:36Moi, voilà, ça m'émeut.
00:05:37C'est nos racines, c'est nos croyances, c'est notre identité.
00:05:40Et voilà, et vive la France et vive le christianisme.
00:05:43Petite réaction, Naïma M. Fadel.
00:05:45Et puis, c'est vrai que peut-être aussi, je l'évoquais,
00:05:47c'était vendredi midi, je l'évoquais.
00:05:49Et c'est peut-être aussi le contexte mondial, le climat un petit peu anxiogène qui règne dans notre pays.
00:05:56On a besoin de se raccrocher à certaines choses, à certaines valeurs.
00:05:58Oui, peut-être, vous avez certainement raison.
00:06:00Il y a un besoin de spiritualité, un peu de retourner à la foi.
00:06:05Et c'est vrai que pour rejoindre ce que vient de dire Kévin,
00:06:08j'ai autour de moi aussi des amis qui, avant, étaient même contents de se dire non-croyantes
00:06:13et qui, aujourd'hui, retournent à cette spiritualité.
00:06:16Donc, certainement qu'il y a un besoin, parce que la foi, elle aide aussi.
00:06:21Au quotidien, moi, je suis croyante et c'est vrai que ça aide énormément.
00:06:24En revanche, ce que je regrette...
00:06:26Et regardez le monde, au moment où nous sommes en direct,
00:06:27sur cette magnifique église de Saint-Sulpice.
00:06:31Moment important aussi.
00:06:32Pardonnez-moi de vous avoir interrompu.
00:06:34Je regrette vraiment que ces moments aussi de spiritualité
00:06:40qui sont importants pour nos compatriotes catholiques,
00:06:43notamment les processions, soient face aujourd'hui l'objet de protection.
00:06:47C'est vraiment très triste.
00:06:49Et on se rappelle que je crois que c'était l'année dernière
00:06:51où, notamment à Nanterre, il y avait des personnes,
00:06:56des croyants en procession qui ont été agressés.
00:07:00Vous savez, la meilleure réponse, c'est la présence et la foule que l'on voit.
00:07:02Voilà, c'est l'église catholique, la fille aînée...
00:07:07La France, c'est la fille aînée, pardon, de l'église.
00:07:12Elle est chez elle et c'est triste de voir qu'elle peut...
00:07:16Il faut qu'aujourd'hui, ces croyants soient protégés
00:07:19pour vivre leur foi tranquillement, paisiblement, etc.
00:07:23En tout cas, moi, ça me plaît de voir...
00:07:26C'est ça la meilleure réponse, c'est ça.
00:07:28Madi et Karima, peut-être deux mots rapidement.
00:07:30Oui, moi, je suis toujours très heureuse.
00:07:32Moi, je suis croyante et j'ai grandi dans un milieu
00:07:34où les catholiques étaient vraiment plutôt cathos.
00:07:38Donc, je suis toujours très heureuse de voir ce genre d'image.
00:07:40J'ai eu la chance, en 2009, de me retrouver,
00:07:42hasard du calendrier, au Vatican, pendant la fête des Rameaux.
00:07:46Et je garde ce souvenir, ce très beau souvenir
00:07:50d'une belle procession.
00:07:52les gens vivent carrément leur culte et je trouve que c'est important.
00:07:56Pendant quelques années, en France, on a eu quelque part un recul du culte,
00:07:59je ne sais pas pourquoi.
00:08:00Et là, les gens reviennent à des valeurs simples, finalement,
00:08:02de pouvoir croire, de pouvoir avoir une foi
00:08:05et surtout de pouvoir la vivre publiquement.
00:08:08C'est ça, le problème, aujourd'hui.
00:08:10Et d'oser, d'oser la vivre.
00:08:11C'est ça aussi.
00:08:12Parce que quand on voit des processions
00:08:14qui sont protégées par des policiers,
00:08:16moi, ça me fait peur.
00:08:17Carrément.
00:08:18Ça me fait peur.
00:08:18Vous savez, dans les années 80, souvent, on disait,
00:08:21c'était la génération, nos futures.
00:08:24Il y avait un contexte économique.
00:08:26Il y avait aussi une volonté de faire table rase avec le passé.
00:08:30Donc, tout mettre, finalement, un peu à la poubelle.
00:08:33Dire, bon, bien, la religion, cette identité, notre passé,
00:08:38le patrimoine, comme si on devait faire table rase de tout ça.
00:08:42Et moi aussi, je me réjouis que, chez une partie de la jeunesse,
00:08:46il y a une volonté aussi de se reconnecter, de retrouver aussi du sens,
00:08:51mais de retrouver aussi ces valeurs de transmission.
00:08:54Donc, ça, je trouve ça très beau.
00:08:55Et on le voit notamment avec ce qui se passe avec les pèlerinages à Lourdes.
00:08:59On voit qu'il y a un appétit, quand même.
00:09:02Et ça, c'est un rôle aussi, j'allais dire, des parents,
00:09:04d'avoir aussi cette transmission-là de cette histoire, de ce passé.
00:09:09Ça fait partie aussi de cette éducation.
00:09:12On retournera, et je vous donnerai la parole tout à l'heure, mon cher Kevin,
00:09:14parce qu'il faut qu'on avance.
00:09:15Et on retournera du côté de l'église Saint-Sulpice,
00:09:18qui est magnifique, qui est l'une des plus belles églises de Paris.
00:09:21Et voilà.
00:09:23Et je remercie Laurence Ellarié, qui nous capte ces images.
00:09:27Et c'est également un cadeau pour nos fidèles téléspectateurs.
00:09:31L'autre actualité du jour, vous la connaissez, hélas.
00:09:33On va pour la direction de la Vienne,
00:09:35puisqu'on est toujours sans nouvelles d'Agathe,
00:09:38cette joggeuse de 28 ans, portée disparue depuis jeudi maintenant.
00:09:42L'important dispositif déployé pour la retrouver a été levé hier,
00:09:46pour laisser place à une enquête judiciaire.
00:09:48Et on retrouve donc Chloé Tarka, Alexandra Bischoff.
00:09:51C'est ce que je disais.
00:09:52Le dispositif a été levé.
00:09:54Place à des recherches un petit peu plus ciblées, Chloé.
00:09:56Racontez-nous.
00:09:59Oui, c'est exactement ça.
00:10:02Une des recherches plus ciblées.
00:10:04Un différent dispositif, en fait,
00:10:06puisque cette phase opérationnelle laisse place,
00:10:09cette fois-ci, au volet judiciaire de l'enquête
00:10:12et à une réduction des effectifs sur place.
00:10:15La gendarmerie nous parlait d'une quarantaine de gendarmes mobilisés aujourd'hui.
00:10:20Alors, pour vous donner une idée,
00:10:21ils étaient 110 hier à être mobilisés sur plusieurs opérations de ratissage,
00:10:27notamment sur le parcours de jogging d'Agathe.
00:10:30Un ratissage donc très large, d'une centaine de kilomètres carrés.
00:10:34Nous avons interrogé certains habitants de la commune de Vivonne.
00:10:38Tous tentent coûte que coûte de garder espoir malgré les circonstances.
00:10:43Écoutez-les.
00:10:43Très inquiète et ça me touche beaucoup
00:10:49parce que mes enfants la connaissaient, enfin, un peu.
00:10:53Et je vois qui c'est parce que je l'ai déjà vue dans la salle de sport.
00:10:56Je me mets à la place des parents.
00:10:57C'est horrible.
00:10:59C'est horrible.
00:10:59Je suis vraiment émue.
00:11:01Je comptais la mettre justement prépropriée pour cette famille.
00:11:04Moi, je garde espoir.
00:11:05Et moi, je trouve que c'est Jogus qui...
00:11:06Elle court toute seule.
00:11:08C'est pas bien.
00:11:09Il ne faut pas courir toute seule.
00:11:10On a toujours espoir de la retrouver en espérant qu'elle soit toujours vivante, surtout.
00:11:16Et on se pose tous des questions dans la région pour savoir qu'est-ce qui s'est passé exactement.
00:11:21Donc, c'est triste pour la famille, surtout.
00:11:23Cette nouvelle phase de recherche devrait avoir un objectif.
00:11:27Continuer les enquêtes de voisinage tout en concentrant, cette fois-ci,
00:11:31les efforts sur des pistes plus ciblées, plus précises.
00:11:36Merci beaucoup, Chloé Tarka, avec Alexandra Bischoff.
00:11:39Et on vous retrouvera en deuxième heure de ce Me News Week-end, évidemment.
00:11:44L'autre sujet sur lequel j'aimerais vous faire réagir,
00:11:46on va prendre la direction de Mantes-la-Jolie.
00:11:49Je suis sûr que ça fait réagir notre enseignant Kevin Bossuet.
00:11:53Ça tombe bien que vous soyez notre invité,
00:11:55puisque le maire de Mantes-la-Jolie, en bon lieu parisienne,
00:11:59veut lutter contre les incivilités.
00:12:01Avec un plan, une caméra, une école, une école, une caméra.
00:12:0431 caméras doivent être installées aux abords des établissements scolaires.
00:12:07On voit tout ça avec Camille Guédon.
00:12:09Et puis, on va en débattre.
00:12:10Est-ce que c'est réellement la solution ?
00:12:11Et on est en 2025.
00:12:13Réponse de Kevin Bossuet, juste après, et de nos autres invités.
00:12:16Une école, une caméra.
00:12:20À Mantes-la-Jolie, la mairie a décidé de renforcer la sécurité
00:12:24en installant une caméra de vidéosurveillance devant chaque établissement scolaire.
00:12:29Les écoles sont un lieu où il y a des enfants,
00:12:31donc potentiellement, il peut se passer des choses assez graves.
00:12:33On n'a pas d'incident particulier à Mantes-la-Jolie dans nos écoles,
00:12:36mais l'idée, c'était de travailler dans deux directions.
00:12:38Un, réguler les problèmes de circulation autour des écoles le matin.
00:12:41Et puis deux, c'est pouvoir détecter tout au long de la journée,
00:12:43en lien avec notre police municipale, les comportements anormaux autour des écoles.
00:12:47Donc on a décidé que sur chaque école de la ville,
00:12:50il y aurait une caméra qui filmerait en façon continue
00:12:53les entrées et les sorties et les abords, l'espace public,
00:12:56pour pouvoir intervenir en cas de problème.
00:12:58D'ici cet été, 32 caméras de vidéosurveillance seront opérationnelles contre 10 actuellement.
00:13:04Une mesure qui rassure les habitants de la ville.
00:13:07Ça nous permet d'être un peu plus en sécurité et d'éviter les incivilités.
00:13:10Les parents ne sont pas souvent là, en tout cas pour les récupérer, à 17h ou à 16h.
00:13:14Donc je trouve ça très bien qu'il y ait une sécurité, qu'il y ait un accompagnement.
00:13:16Il n'y a pas qu'à la sortie des écoles, d'ailleurs, sur certains squares de la ville.
00:13:20Bon, ça serait bien aussi qu'on en aide peut-être, parce que les trafics, ils sont là.
00:13:26Sans compter les caméras positionnées devant les écoles,
00:13:29plus d'une quarantaine sont déjà en service dans toute la ville.
00:13:31La mairie a également augmenté les effectifs de la police municipale,
00:13:36passant de 12 policiers municipaux en 2024 à 37 cette année.
00:13:42On en est là, Kevin Bossuet, vous êtes enseignant, vous êtes professeur d'histoire géo.
00:13:46Oui, nous en sommes là.
00:13:47L'école n'est plus un sanctuaire.
00:13:49L'école est devenue le lieu de tous les dangers.
00:13:51Donc là, ça permet de sécuriser les alentours, notamment des écoles,
00:13:55parce qu'on ne sait pas forcément à Manc-la-Jolie,
00:13:57mais on sait que dans plein de villes, autour des écoles, il y a du trafic de drogue,
00:14:01il y a beaucoup d'insécurité, il y a de la délinquance,
00:14:04et ça permet aussi de repérer éventuellement des intrus qui entreraient à l'école.
00:14:11Mais vous verrez, Thierry, on y viendra aussi,
00:14:15la mise en place de caméras au sein des établissements scolaires,
00:14:18notamment dans les cours de récréation, notamment dans les couloirs,
00:14:21parce que vous savez qu'aujourd'hui, dans une cour de récréation,
00:14:24on ne voit pas tout ce qui se passe, il y a des problèmes d'harcèlement,
00:14:27il y a des gamins qui se bagarrent,
00:14:28il y a des choses où des gamins, parfois, dans des courses,
00:14:31sont dans une insécurité extrêmement importante,
00:14:34et les adultes ont du mal à savoir ce qui s'est véritablement passé,
00:14:38même dans les couloirs des établissements scolaires.
00:14:40Alors, vous allez vous buter à une chose, cher Thierry,
00:14:42vous allez vous buter à l'idéologie d'un bon nombre d'enseignants
00:14:46qui vont nous raconter, encore une fois,
00:14:48qu'on remet en cause nos libertés individuelles en nous fliquant, etc.
00:14:53Mais la première des libertés, c'est la sécurité.
00:14:56C'est la sécurité pour les enfants, mais c'est aussi la sécurité pour les parents.
00:15:00Vous savez qu'il y a beaucoup de parents qui laissent leurs enfants le matin à l'école
00:15:05et qui se demandent le soir si, finalement, ils vont les récupérer
00:15:09dans un état émotionnel ou même dans un état physique.
00:15:14Ils ne sont pas très sereins, vous voyez ce que je veux dire.
00:15:16Donc, à un moment, je crois qu'il faut aller vers plus de sécurité.
00:15:18Et on nous a vendu pendant des années l'école ouverte,
00:15:22il faut s'ouvrir et tout, vers les quartiers, etc.
00:15:24Sauf qu'à force de nous vanter ce laxisme intégral,
00:15:27il y a un retour de bâton et on va vers des établissements
00:15:29de plus en plus sécurisés.
00:15:31On pense même à mettre des portiques, à mettre des barrières,
00:15:34des choses comme ça.
00:15:35Voilà ce qu'est 30 ans de laxisme, voilà ce que ça a produit.
00:15:37C'est malheureux, mais c'est ainsi.
00:15:39Oui, vous l'avez très bien dit, cher Kévin,
00:15:42on est rattrapé aussi par, effectivement, cette insécurité,
00:15:47ces différents trafics.
00:15:48Mais aussi sur l'ensauvagement de la société,
00:15:50sur, effectivement, il faut le nommer, la décivilisation.
00:15:53Donc, aujourd'hui, ce maire, il prend une initiative
00:15:55qu'on peut se féliciter de cette initiative
00:15:58parce qu'elle est extrêmement importante,
00:15:59parce qu'il a le souci, effectivement,
00:16:01de remplir aussi les missions de l'État,
00:16:03qui sont la sécurité et la protection des citoyens,
00:16:07notamment au niveau de l'école,
00:16:09qui aujourd'hui n'est pas épargnée par les incivilités,
00:16:13les violences multiples, les agressions, etc.
00:16:15Hier, j'évoquais sur ce plateau cette enseignante
00:16:18qui a été victime d'agression quatre fois et de menace.
00:16:22Mais vous voyez, ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:16:24on doit repenser aussi tout ce système de sécurité et de protection,
00:16:29puisque avant, vous aviez les prérogatives de l'État
00:16:32et puis celle du local.
00:16:35Aujourd'hui, à mon avis, même le local doit revenir à l'État.
00:16:38Je m'explique, par exemple, vous avez la police nationale,
00:16:41vous avez la police municipale.
00:16:42Je pense que la police municipale doit devenir complémentaire
00:16:46de la police nationale et que ce soit une prérogative,
00:16:49une mission régalienne pour mettre en place,
00:16:52comme vous l'avez dit, une stratégie de maillage,
00:16:56une stratégie complémentaire.
00:16:58Et à mon avis, ceux qui doivent être au-dessus de cela,
00:17:01pour vraiment l'égalité de traitement du citoyen,
00:17:03je reviens pour éviter aussi que certains élus,
00:17:06notamment de gauche ou d'extrême de gauche,
00:17:08qui ne veulent pas de la vie de protection,
00:17:12qui ne veulent pas de la police municipale,
00:17:14et encore moins qu'elle soit armée,
00:17:16eh bien, tout ce maillage revienne aux préfets,
00:17:20qui peuvent être vraiment dans le souci
00:17:23de porter la sécurité et la protection,
00:17:26qui est une des premières missions de l'État,
00:17:28qui l'apporte vraiment en termes d'égalité de traitement du citoyen.
00:17:31Et hier, j'avais, vous le connaissez,
00:17:32Maxime Rompère, vice-président du SNAL,
00:17:33qui a un entretien assez long, justement,
00:17:35on évoquait avec lui cette agression,
00:17:36et Karima était à mes côtés,
00:17:38et je pense qu'on aurait bu ces paroles,
00:17:41parce que que disait Maxime Rompère,
00:17:42et je parle sur votre gouverne,
00:17:44ma chère Karima,
00:17:45c'est qu'il disait,
00:17:45mais c'est pas l'éducation d'éduquer les enfants.
00:17:48C'est aux parents,
00:17:50mais ça...
00:17:50C'est aux parents,
00:17:50tu touches pas un instituteur,
00:17:52tu touches pas un professeur,
00:17:53tu touches pas un professeur d'université.
00:17:55Vous voyez à qui je fais référence, évidemment,
00:17:57avec ce qui se passe dans certaines grandes écoles,
00:18:00où certains enseignants sont obligés
00:18:02de quitter sous les huées leur amphithéâtre.
00:18:05De l'extrême-gauche.
00:18:07Toujours la même.
00:18:08Le cancer de ce pays.
00:18:10Et c'est ce qu'il disait Maxime Rompère,
00:18:11et c'est qu'on a manqué quelque chose,
00:18:13mais est-ce qu'il n'est pas déjà trop tard ?
00:18:15C'est la question,
00:18:16j'aimerais me tromper,
00:18:16j'aimerais me tromper, Karima.
00:18:17Oui, et moi, je vous dirais ensuite,
00:18:20le cœur, l'enjeu, le cœur du problème,
00:18:23c'est aussi ce qui vient après.
00:18:25Parce qu'on peut mettre des caméras,
00:18:26moi, je trouve ça très bien,
00:18:27parce qu'en même temps,
00:18:29c'est malheureux,
00:18:30parce que ça montre qu'il y a eu du laxisme
00:18:32pendant des années,
00:18:33donc on est rendu à cette étape
00:18:34parce que le reste n'a pas fonctionné.
00:18:36Sauf que le cœur du problème,
00:18:38c'est ce qui vient après.
00:18:39Imaginons que, justement,
00:18:40avec ces caméras de surveillance,
00:18:42on filme des jeunes qui se violentent,
00:18:47donc qui se battent dans la cour,
00:18:49je ne sais trop,
00:18:50une agression de professeur
00:18:51ou quoi que ce soit.
00:18:52Le problème, c'est la suite.
00:18:54Quelles sont les conséquences
00:18:55si la sanction ne vient pas par la suite ?
00:18:57Vous avez beau avoir des caméras,
00:18:59mais ça ne servira à rien.
00:19:01Et en ce moment,
00:19:02on a vu, par exemple,
00:19:02avec ce professeur
00:19:03qui s'est fait menacer quatre fois,
00:19:05menace de mort,
00:19:06menace de viol,
00:19:07dès la première fois,
00:19:09il y aurait dû avoir
00:19:09des sanctions immédiates.
00:19:11Donc, une fois qu'on le filme,
00:19:12on veut avoir la suite.
00:19:14Et souvent, c'est des mineurs
00:19:15qui commencent,
00:19:16on le voit aujourd'hui,
00:19:17dès l'âge de 11 ans.
00:19:19Moi, vous savez,
00:19:19j'en reviens souvent,
00:19:20souvent,
00:19:21à juin 2023.
00:19:23Je vous avoue,
00:19:24ça m'a traumatisée,
00:19:25mais je vous le dis sincèrement.
00:19:26Ce qui s'est passé
00:19:27avec cette guérilla urbaine,
00:19:29c'est-à-dire que c'était
00:19:29puissance 1000
00:19:30par rapport à 2005.
00:19:31Ça n'avait absolument rien à voir.
00:19:33Et c'était surtout des mineurs.
00:19:35Et on a vu,
00:19:36dans certaines villes,
00:19:36des gamins de 11 ans.
00:19:38Et quand on parle
00:19:39de la responsabilité
00:19:40des parents,
00:19:41vous avez vu
00:19:41les cris d'en frais.
00:19:42Donc, on n'en peut plus,
00:19:43en fait, on tourne en rond.
00:19:44Je vais donner la parole à Maddie
00:19:45parce qu'elle ne s'est pas exprimée.
00:19:47Et puis, ensuite,
00:19:48on continue.
00:19:49Oui, ce que je voudrais dire,
00:19:51c'est que ça,
00:19:52c'est un marqueur
00:19:53de notre société.
00:19:54C'est la preuve
00:19:54que notre société change.
00:19:55On a un vrai problème
00:19:56de sécurité dans notre société.
00:19:58Déjà, certains ferment les yeux.
00:19:59Qui aurait imaginé,
00:20:00il y a 20 ans et il y a 30 ans
00:20:01qu'on mettrait des caméras
00:20:02devant des maternelles.
00:20:04Mais aujourd'hui,
00:20:04il y a un vrai problème
00:20:05de sécurité,
00:20:05non seulement pour les enfants,
00:20:07mais aussi pour le personnel.
00:20:08Il y a des parents
00:20:09qui se permettent
00:20:09de venir à l'école
00:20:10et de gifler un professeur
00:20:12parce que leur enfant
00:20:13leur a raconté
00:20:13quoi que ce soit.
00:20:14Ou une mauvaise note.
00:20:15Ou une mauvaise note.
00:20:16Et il y a aussi des gens
00:20:17qui n'ont rien à voir
00:20:18avec l'école
00:20:18qui rentrent dans l'école
00:20:19avec des marteaux
00:20:20pour régler leur compte.
00:20:22Voilà.
00:20:22Donc, effectivement,
00:20:23c'est malheureux.
00:20:24Mais je crois que c'est obligé.
00:20:24C'est un passage obligé
00:20:25aujourd'hui en France.
00:20:26On ne veut pas accepter
00:20:28l'ensauvagement de la société
00:20:29mais elle est réelle.
00:20:31Dans une société
00:20:31qui est de plus en plus
00:20:32pas sécure.
00:20:34Et surtout,
00:20:34on a un vrai ensauvagement
00:20:35de la part de nos gamins.
00:20:37Comment des gamins de 8 ans ?
00:20:38Moi, je me rappelle
00:20:38de cette affaire
00:20:39d'un gamin de 8 ans
00:20:40qui était venu à l'école
00:20:40avec un couteau.
00:20:41Avec un couteau.
00:20:43Et cette maman
00:20:43qui va à l'école
00:20:44pour frapper un camarade
00:20:46avec lequel son enfant
00:20:47a eu un démêlé.
00:20:48Donc, il y a un vrai problème
00:20:49de société autour de la sécurité
00:20:50mais aussi un problème
00:20:51d'éducation.
00:20:52C'est l'éducation des parents.
00:20:54C'est l'éditmotiv
00:20:54parce qu'on ne peut pas
00:20:55éduquer des parents
00:20:56qui ont l'éducation
00:20:57ne peuvent pas éduquer
00:20:58leurs enfants.
00:20:58Ce n'est certainement pas
00:20:59à l'école d'éduquer
00:21:00des enfants.
00:21:00Mais c'est ce que disait
00:21:01Maxime Ropper hier.
00:21:02J'aimerais rebondir
00:21:04sur ce qu'a dit Karima.
00:21:05En effet,
00:21:06qu'est-ce qui se passe après ?
00:21:07C'est la grande question.
00:21:09Et on rejoint votre propos
00:21:10sur ce qui se passe
00:21:11à l'université.
00:21:12Le problème,
00:21:13c'est l'idéologie.
00:21:14Et vous avez dans
00:21:15l'éducation nationale
00:21:15beaucoup de professeurs
00:21:18d'extrême-gauche,
00:21:22la sanction qui nous raconte
00:21:24que sanctionner un élève
00:21:26pour une insulte,
00:21:27ouh là là,
00:21:28mais les pauvres,
00:21:29imaginez,
00:21:30avec un misérabilisme
00:21:31complètement déplacé,
00:21:33regardez d'où ils viennent,
00:21:34regardez la profession
00:21:35des papas,
00:21:36regardez même la religion
00:21:37ou la couleur de peau.
00:21:38Ces gens essentialisent
00:21:40en permanence.
00:21:41Et après,
00:21:42ils viennent chouiner
00:21:42en nous disant
00:21:43« Ah, c'est bizarre,
00:21:45je me fais bordéliser,
00:21:46je n'arrive pas à faire court.
00:21:48Oh, on m'a insulté ! »
00:21:50Mais c'est normal en fait.
00:21:51Ça fait des années
00:21:52où on est dans
00:21:52un narcissisme intégral,
00:21:54on insulte un professeur,
00:21:55il n'y a même pas
00:21:55de conseil de discipline,
00:21:56on insulte un professeur,
00:21:58on nous raconte
00:21:58que c'est de la faute
00:21:59du professeur
00:21:59qui a mal agi,
00:22:00qui s'est mal positionné
00:22:01par rapport aux élèves.
00:22:03La vérité,
00:22:03c'est que dans ce pays,
00:22:04le cancer,
00:22:05c'est l'idéologie
00:22:06d'extrême-gauche
00:22:07et vous l'avez très bien dit,
00:22:09Thierry,
00:22:09avec cet enseignant
00:22:10à l'université
00:22:11qui s'est fait virer
00:22:12de son cours
00:22:13à cause notamment
00:22:14de petits militants politiques
00:22:15qui relèvent
00:22:16de l'extrême-gauche.
00:22:17Et c'est ça.
00:22:22L'extrême-gauche déteste
00:22:22la méritocratie,
00:22:23c'est la médiocratie
00:22:25de l'extrême-gauche.
00:22:26Tout ce qui excelle,
00:22:27tout ce qui est au-dessus du lot,
00:22:28c'est quelque chose
00:22:29qui ne fait pas beau,
00:22:30c'est sale, etc.
00:22:31Et c'est quand même ça
00:22:32qui est incroyable,
00:22:33c'est la haine de la réussite,
00:22:35la haine de tout ce qui est beau,
00:22:36de tout ce qui est grand
00:22:36et c'est pour ça
00:22:37que ces gens détestent
00:22:38autant d'un premier
00:22:39parce que notre pays est grand grand.
00:22:40Et aujourd'hui,
00:22:41on met des caméras
00:22:41devant les écoles.
00:22:42Mais pourquoi ?
00:22:42Parce qu'on laisse faire,
00:22:44Chémini.
00:22:45On a toujours laissé faire.
00:22:45Si à un moment,
00:22:46on disait
00:22:47ceux qui se permettent
00:22:48de se conduire ainsi,
00:22:49notamment les étudiants,
00:22:51on les vire de l'université.
00:22:53Vous pouvez être certain
00:22:54que ça va dissuader
00:22:55ceux qui voudront
00:22:56faire la même chose.
00:22:58Le problème,
00:22:58c'est le laxisme.
00:23:00C'est le laisser faire
00:23:00depuis des décennies.
00:23:02Aujourd'hui,
00:23:02il y a une situation
00:23:03qui nous dépasse
00:23:04et on a des gouvernants
00:23:05qui ne sont pas
00:23:06à la hauteur des enjeux
00:23:07que connaît le pays.
00:23:08Allez,
00:23:09on marque une pause.
00:23:09Les débats sont animés,
00:23:11mais je m'y attendais.
00:23:12On se retrouve
00:23:12dans quelques instants,
00:23:14évidemment,
00:23:14avec l'autre gros sujet
00:23:15du jour.
00:23:16Je vous invite
00:23:16à lire avec attention
00:23:18le journal du dimanche.
00:23:19Aujourd'hui,
00:23:20je vous montre la une.
00:23:22Euthanasie,
00:23:23tout ce qu'on ne vous dit pas.
00:23:25Piège,
00:23:26liberté,
00:23:26égalité,
00:23:26dignité,
00:23:27des mots
00:23:27qui biaisent le débat.
00:23:29Détresse des soins palliatifs
00:23:30dérive des modèles étrangers,
00:23:32les risques d'une fuite en avant.
00:23:33On va tout vous raconter,
00:23:34évidemment,
00:23:35avec la diffusion
00:23:36d'un long format
00:23:36qui sera suivi
00:23:38d'un débat animé
00:23:39par notre ami
00:23:39Olivier de Carfleck.
00:23:42Diffusion du long débat
00:23:43à 16h.
00:23:44et débat ensuite
00:23:46avec Olivier de Carfleck.
00:23:47Allez,
00:23:47à tout de suite
00:23:48sur CNews.
00:23:48Il est 11h30,
00:23:53merci de nous accueillir.
00:23:54On est ravis
00:23:55de vous accueillir
00:23:55avec Mickaël Dorian
00:23:56qui m'accompagne ce dimanche.
00:23:57Je vous présente
00:23:58notre équipe du dimanche
00:23:58dans quelques instants,
00:23:59mais tout de suite
00:23:59un nouveau tour
00:24:00d'horizon de la formation
00:24:01avec vous, Mickaël.
00:24:02Oui,
00:24:02toujours aucune nouvelle
00:24:04d'Agathe.
00:24:04Cette joggeuse
00:24:05de 28 ans
00:24:06portée disparue
00:24:06depuis jeudi
00:24:07après plus de 48 heures
00:24:09de recherche.
00:24:09L'important dispositif
00:24:10déployé pour retrouver
00:24:11la jeune femme
00:24:12a été levé.
00:24:13L'enquête judiciaire
00:24:14est désormais
00:24:14entre les mains
00:24:15de la brigade de recherche
00:24:16de Poitiers.
00:24:17Nouvelle tension
00:24:18entre la France
00:24:18et l'Algérie.
00:24:19Le ministère algérien
00:24:20des Affaires étrangères
00:24:21s'insurge
00:24:22contre la détention
00:24:23en France
00:24:23d'un agent consulaire.
00:24:24Il est suspecté
00:24:25d'être impliqué
00:24:26dans l'enlèvement
00:24:26sur le sol français
00:24:27d'un influenceur algérien
00:24:29opposé au régime d'Alger.
00:24:31Le chef de la diplomatie
00:24:32algérienne promet
00:24:33de ne pas laisser
00:24:34cette situation
00:24:34sans conséquence.
00:24:36Et puis la société du futur,
00:24:38c'est le thème
00:24:38de l'exposition universelle
00:24:40qui ouvre ses portes
00:24:41aujourd'hui à Osaka
00:24:42au Japon.
00:24:43Parmi les sujets
00:24:44abordés,
00:24:44l'intelligence artificielle
00:24:46et l'environnement.
00:24:46L'exposition se tient
00:24:47jusqu'au 13 octobre.
00:24:49Quelques 160 pays
00:24:50et régions sont représentés
00:24:51cette année.
00:24:52Le pavillon français
00:24:53a été inauguré
00:24:54par Sophie Marceau
00:24:55et Teddy Riner.
00:24:56Très bien.
00:24:57C'est important.
00:24:57Je me souviens
00:24:57d'être allé
00:24:58à une exposition universelle
00:24:59à Séville.
00:25:00Mais c'était hier,
00:25:01il y a très longtemps.
00:25:02Oui.
00:25:02Voilà.
00:25:03Merci Mickaël.
00:25:04Tout à l'heure.
00:25:05L'équipe du dimanche
00:25:06d'Aimem Fadel,
00:25:07Karim Abrek,
00:25:08Kevin Bossuet,
00:25:09Madi, Saidi
00:25:09sont à nos côtés.
00:25:11L'autre gros sujet
00:25:12du jour,
00:25:13je vous le disais,
00:25:16du journal du dimanche.
00:25:18Un sujet sensible
00:25:19au combien ?
00:25:20Euthanasie.
00:25:21Tout ce qu'on ne vous dit pas.
00:25:23Les 10 idées reçues
00:25:24qui faussent le débat.
00:25:26L'Assemblée nationale,
00:25:26vous le savez,
00:25:27examine cette semaine
00:25:28en commission parlementaire
00:25:29le projet de loi
00:25:30sur la fin de vie.
00:25:31Un projet que François Béroux,
00:25:32et je vous rappelle aussi,
00:25:33a choisi de scinder
00:25:34en deux propositions.
00:25:36Rappel de l'historique
00:25:37avec Clara Bouvier-Denot.
00:25:41Depuis mercredi,
00:25:43l'Assemblée nationale
00:25:43examine en commission parlementaire
00:25:45le projet de loi
00:25:46sur la fin de vie.
00:25:47Un projet de loi
00:25:48que le Premier ministre
00:25:48François Béroux
00:25:49a choisi de scinder
00:25:50en deux propositions,
00:25:52l'une sur les soins palliatifs
00:25:53et l'autre sur l'aide à mourir.
00:25:55Une décision stratégique.
00:25:56Cela permet
00:25:57de ne pas prendre en otage
00:25:58ceux qui souhaitent développer
00:25:59les soins palliatifs,
00:26:00mais s'opposent à l'aide active à mourir.
00:26:02Si le texte
00:26:02sur l'accompagnement
00:26:03et les soins palliatifs
00:26:04a été adopté
00:26:05à l'unanimité
00:26:05en commission
00:26:06ce vendredi 11 avril,
00:26:08c'est une autre paire de manches
00:26:09pour celui sur l'aide à mourir
00:26:10qui suscite
00:26:11de vivre des bases éthiques.
00:26:15Et détaillent notamment
00:26:16les conditions d'accès
00:26:17à l'aide à mourir.
00:26:18Parmi elles,
00:26:19être âgé d'au moins 18 ans,
00:26:20être français
00:26:21ou résident en France,
00:26:22être atteint
00:26:23d'une affection grave
00:26:23et incurable
00:26:24qui engage le pronostic vital
00:26:25en phase avancée
00:26:27ou terminale,
00:26:28cette dernière provoquant
00:26:29une souffrance physique
00:26:30ou psychologique
00:26:30réfractaire au traitement
00:26:31ou insupportable
00:26:33et être apte à manifester
00:26:34sa volonté
00:26:35de façon libre
00:26:35et éclairée.
00:26:37Point majeur,
00:26:37la procédure prévoit
00:26:38que le patient
00:26:39puisse choisir
00:26:40entre s'administrer
00:26:40lui-même une substance létale
00:26:42ou demander
00:26:43à un professionnel
00:26:43de santé de le faire
00:26:44alors que le texte initial
00:26:46ne le prévoyait
00:26:46qu'en cas de patient
00:26:47incapable physiquement
00:26:48d'y procéder.
00:26:50Les travaux en commission
00:26:50reprendront ce 28 avril
00:26:52tandis que l'examen
00:26:53en séance publique
00:26:54du projet de loi
00:26:54débutera le lundi 12 mai.
00:26:58Alors en fait,
00:26:59moi c'est un sujet
00:26:59qui est passionnant
00:27:01mais sensible
00:27:02donc je vous demanderais
00:27:02évidemment d'être
00:27:03très prudent
00:27:05parce que ça touche
00:27:05tout le monde,
00:27:06chacun à son regard
00:27:08surtout quand on a été
00:27:09confronté à des cas
00:27:12et des situations
00:27:12et ce n'est pas toujours
00:27:14facile de prendre position
00:27:15évidemment.
00:27:17Écoutez,
00:27:17regardez cette réaction
00:27:18de Patrick Heizel
00:27:20qui est député
00:27:21LR du Barin
00:27:22qui pose aussi le débat.
00:27:23On est dans un
00:27:24inconnement juridique
00:27:26qui n'est plus
00:27:26de même nature
00:27:27avec un texte
00:27:28de suicide assisté
00:27:29et d'euthanasie
00:27:30et non plus
00:27:31de suicide assisté
00:27:32et d'exception
00:27:33euthanasique
00:27:35dans un certain
00:27:35nombre de cas limités.
00:27:37C'est ce que déclare
00:27:38Patrick Heizel
00:27:39et on parlera également
00:27:41je vous dirai
00:27:42quelle est la réaction
00:27:43et l'article
00:27:44que je vous conseille
00:27:45de lire sur Philippe Juvin
00:27:46que vous connaissez
00:27:47par cœur
00:27:47qui a également
00:27:48une position.
00:27:49Kevin Bossuet,
00:27:50je le dis,
00:27:51il faut être prudent,
00:27:52c'est un sujet sensible
00:27:53évidemment.
00:27:54C'est un sujet
00:27:55extrêmement sensible
00:27:56et qui dépasse
00:27:57les clivages politiques.
00:27:59Et moi ce que je regrette
00:28:00d'abord
00:28:00c'est que ce soit
00:28:01un débat
00:28:02de gens bien portants
00:28:04et un débat
00:28:05philosophique
00:28:06et idéologique.
00:28:07Moi je pense
00:28:07que pour comprendre
00:28:08cette question
00:28:08il faut interroger
00:28:09des médecins
00:28:10qui tous les jours
00:28:11ont affaire
00:28:12à des patients
00:28:13qui vont mourir.
00:28:14Et ils vous disent quoi ?
00:28:15Qu'il y a très peu
00:28:16de gens qui demandent
00:28:16à mourir.
00:28:17Les gens disent
00:28:18seulement une chose
00:28:19on ne veut plus vivre
00:28:20dans ces conditions
00:28:21parce que c'est quelque chose
00:28:22d'extrêmement douloureux.
00:28:24Il y a eu la loi
00:28:25Leonetti-Claisse
00:28:26qui a permis
00:28:27de développer
00:28:27les soins palliatifs.
00:28:29Sauf que c'est
00:28:29inégalement réparti
00:28:31puisqu'il y a
00:28:3220 départements
00:28:32sur 101 en France
00:28:34qui ne sont pas dotés
00:28:35d'une unité spécialisée
00:28:36de soins palliatifs
00:28:37et il y a environ
00:28:3830 à 50% des gens
00:28:40qui relèvent
00:28:40des soins palliatifs
00:28:41et qui n'y ont pas accès.
00:28:43Donc ça c'est
00:28:44une inégalité territoriale
00:28:46qui est évidemment
00:28:47inacceptable.
00:28:49Ensuite
00:28:49j'écoute également
00:28:50les médecins.
00:28:51J'ai interrogé
00:28:51un ami étudiant
00:28:53en médecine
00:28:53qui me disait
00:28:53qu'au cours
00:28:54de sa formation
00:28:55il a eu 7 heures
00:28:56au cours de son concius
00:28:57consacrées notamment
00:28:58à cette question
00:28:59ou même consacrées
00:29:00à la douleur.
00:29:01Donc ce qui fait
00:29:01que cette loi
00:29:02est même méconnue
00:29:04notamment du personnel
00:29:05soignant.
00:29:06Après il y a
00:29:07toute la question
00:29:07de savoir
00:29:08s'il faut un suicide
00:29:09assisté
00:29:09ou s'il faut une euthanasie.
00:29:11Le suicide assisté
00:29:12qu'est-ce que c'est ?
00:29:13C'est quand on va
00:29:14aider la personne
00:29:16à se suicider
00:29:17elle-même
00:29:17alors que l'euthanasie
00:29:18c'est le médecin
00:29:21qui va
00:29:21euthanaser la personne.
00:29:23Et là
00:29:23on n'est pas
00:29:24dans une démarche médicale
00:29:25où elle offre
00:29:26de soins.
00:29:27Et enfin
00:29:27juste une chose
00:29:27quand même
00:29:28attention aux dérives
00:29:30parce que quand on regarde
00:29:31un petit peu
00:29:31tout ce qui se passe
00:29:32en Europe
00:29:33au début
00:29:33on met en place
00:29:34des gardes-fous
00:29:35et on sent bien
00:29:36que les gardes-fous
00:29:36sautent progressivement.
00:29:38Je vais juste donner
00:29:38un chiffre.
00:29:40Aujourd'hui au Canada
00:29:415% des morts
00:29:42c'est lié
00:29:43aux euthanasies.
00:29:45Regardez ce qui se passe
00:29:45en Belgique
00:29:46aujourd'hui
00:29:46il y a l'euthanasie
00:29:47pour les mineurs.
00:29:48Regardez ce qui se passe
00:29:49notamment aux Pays-Bas
00:29:50il y a l'euthanasie
00:29:52pour les couples
00:29:52donc les deux personnes
00:29:53qui composent le couple
00:29:54doivent être
00:29:55pas bien portants
00:29:57mais en fait
00:29:57c'est sur simple déclaration
00:29:59et je doute beaucoup
00:30:01qu'il y ait une vérification
00:30:02très importante
00:30:03en amont
00:30:04et surtout
00:30:05on commence
00:30:06à parler
00:30:07d'euthanasie
00:30:08notamment
00:30:08pour les malades psychiatriques.
00:30:10Vous voyez bien
00:30:11qu'il y a une dérive
00:30:11qui est extrêmement importante
00:30:13et moi
00:30:14en tant que professeur d'histoire
00:30:15je m'interroge quand même
00:30:16pendant des siècles
00:30:18les humains
00:30:19se sont battus
00:30:20pour la vie
00:30:20à travers les vaccins
00:30:22la vaccination
00:30:23la médecine
00:30:24et là
00:30:24vous avez des gens
00:30:25qui par idéologie
00:30:27sont en train
00:30:28finalement
00:30:29de militer
00:30:29pour la mort
00:30:30alors après
00:30:31il faut être humain
00:30:32moi si j'avais
00:30:33la maladie de Charcot
00:30:34ou si j'avais
00:30:34une pathologie
00:30:35qui me rendait handicapé
00:30:37j'appelle le témoignage
00:30:37très fort
00:30:38d'un traîné
00:30:38Charles Bietry
00:30:39qui est marqué
00:30:40des français
00:30:41peut-être en effet
00:30:41que j'aurais une autre
00:30:41conception des choses
00:30:42moi ce que je veux dire
00:30:43chacun a sa conception
00:30:44mais attention
00:30:45à ce qu'on fait
00:30:46attention garde-chou
00:30:47que l'on met en avant
00:30:48parce que dans la loi
00:30:49vous avez des termes
00:30:50comme incurable
00:30:51ça veut dire quoi
00:30:53incurable par exemple
00:30:54ça veut dire quoi
00:30:54est-ce que ça veut dire
00:30:55qu'en effet
00:30:56notre maladie est incurable
00:30:57et qu'on ne peut pas vivre
00:30:58jusqu'au bout
00:30:58enfin ça n'a pas de sens
00:31:00donc attention à ce qu'on fait
00:31:01et surtout ne sombrons pas
00:31:02dans l'idéologie
00:31:03parce qu'il y a des petits
00:31:04militants politiques
00:31:05qui sont prêts à sacrifier
00:31:07la valeur suprême
00:31:08qu'est la vie
00:31:09au nom d'une idéologie
00:31:10qui n'est pas
00:31:11ce que veulent
00:31:12les français
00:31:13allez je voyais
00:31:14je vois qu'on soit
00:31:14qu'on prenne un peu de temps
00:31:16à Naïm M. Fadel
00:31:17quel est votre regard
00:31:19parce que
00:31:20évidemment
00:31:20parfois on est confronté
00:31:22à cela
00:31:22et c'est difficile
00:31:24je peux vous en parler
00:31:25évidemment
00:31:26vous avez dit
00:31:26il faut prendre le temps
00:31:27et je pense que
00:31:28ce sujet extrêmement sensible
00:31:31c'est aussi la question
00:31:33du rapport à la mort
00:31:35du rapport à la vie
00:31:36c'est extrêmement intime
00:31:38et ça suppose
00:31:39qu'on prenne le temps
00:31:40c'est vraiment un sujet
00:31:41de société
00:31:42ça veut dire que ça peut
00:31:43on bascule
00:31:44dans une autre société
00:31:46et j'aimerais que
00:31:47dans ce cas là
00:31:48on puisse
00:31:49le fameux référendum
00:31:50interroger
00:31:51les citoyens
00:31:52que nous sommes
00:31:53et je voudrais juste rajouter
00:31:54ce que dit
00:31:55le docteur Claire Fourcade
00:31:57qui est extraordinaire
00:32:00dans sa manière de parler
00:32:01qui avait été l'invité
00:32:01de Sonia Mabrouk
00:32:02exactement
00:32:03un moment de télé
00:32:03très très fort
00:32:04son témoignage
00:32:05profondément marqué
00:32:06exactement
00:32:07et qui est médecin
00:32:08en soins palliatifs
00:32:08donc elle sait
00:32:09de quoi elle parle
00:32:10et elle dit
00:32:10pourquoi on parle
00:32:11de l'aide à mourir
00:32:12alors qu'il faut parler
00:32:14de l'aide à vivre
00:32:15c'est-à-dire que
00:32:16commençons déjà
00:32:17par mailler
00:32:18notre pays
00:32:19en termes de centres
00:32:21de soins palliatifs
00:32:22vous savez
00:32:23Thierry
00:32:24que si on veut
00:32:25mailler vraiment
00:32:25partout
00:32:26parce qu'aujourd'hui
00:32:27vous avez 26 départements
00:32:28qui n'ont pas de centres
00:32:29de soins palliatifs
00:32:30et que 25%
00:32:31seulement de ceux
00:32:32qui souffrent
00:32:33atrocement
00:32:34peuvent accéder
00:32:35à un centre de soins palliatifs
00:32:36il faudrait juste
00:32:37un milliard
00:32:38un milliard
00:32:39un peu plus d'un milliard
00:32:40pour mailler
00:32:41notre pays
00:32:42en centres de soins palliatifs
00:32:44il faudrait juste
00:32:45entre 500 000
00:32:46à 700 000
00:32:47le budget
00:32:49500 000
00:32:50à 700 000
00:32:51Lyon
00:32:52pour le fonctionnement
00:32:54donc vous imaginez
00:32:55plus d'un milliard
00:32:56pour créer
00:32:57ces centres
00:32:57de soins palliatifs
00:32:58et à côté
00:32:59pour les faire fonctionner
00:33:01par an
00:33:01entre 500
00:33:02à 700 millions
00:33:04seulement
00:33:04vous vous rendez compte
00:33:05alors que le budget
00:33:06aujourd'hui
00:33:07alloué à la santé
00:33:08il est de
00:33:09250 milliards par an
00:33:11donc voilà
00:33:12je voulais juste
00:33:14qu'on voit un extrait
00:33:15de Philippe Juvin
00:33:17qui s'exprime
00:33:18chez nos confrères
00:33:19du journal du dimanche
00:33:22on va
00:33:22que dit
00:33:23Philippe Juvin
00:33:24le flou des critères
00:33:26le vertige des cas
00:33:27le terme
00:33:27incurable
00:33:28je ne vais pas tout vous lire
00:33:28évidemment
00:33:29le terme incurable
00:33:30ne dire rien
00:33:31du pronostic vital
00:33:32ni du niveau
00:33:33de souffrance
00:33:34ni de l'espérance
00:33:34de vie
00:33:35il ne dit pas non plus
00:33:36si des traitements
00:33:37efficaces existent
00:33:38ni si la qualité
00:33:39de vie peut être maintenue
00:33:40il désigne seulement
00:33:41une maladie
00:33:41que l'on ne peut
00:33:42pas faire disparaître
00:33:43ce flou sémantique
00:33:44transforme ce qui devrait
00:33:45être un critère
00:33:47d'exception
00:33:47en un filet
00:33:48à très large maille
00:33:51c'est important
00:33:51ce que dit
00:33:52Philippe Juvin
00:33:52ajoutons à cela
00:33:53l'absence de définition
00:33:55de la phase avancée
00:33:57qui ne correspond
00:33:58à aucune classification
00:33:59clinique précise
00:34:00et l'invocation
00:34:01d'une souffrance
00:34:02insupportable
00:34:03laissée
00:34:04à la seule appréciation
00:34:05du patient
00:34:05puisque le simple
00:34:06refus de traitement
00:34:07suffit à déclencher
00:34:09l'éligibilité
00:34:11déclare
00:34:12le docteur
00:34:12Juvin
00:34:13Mehdi
00:34:15oui incontestablement
00:34:16c'est un sujet
00:34:17difficile
00:34:17très important
00:34:19et qui dépend
00:34:21de chacun
00:34:21en fonction
00:34:22de ses convictions
00:34:22religieuses
00:34:23sociales ou autres
00:34:24moi je serais
00:34:25plutôt une militante
00:34:26de la vie
00:34:26mais je ne peux
00:34:27être que d'accord
00:34:28avec ce qu'a dit
00:34:29Philippe Juvin
00:34:29qui lui est docteur
00:34:30en l'occurrence
00:34:31il est docteur
00:34:31donc en plus
00:34:32il a des pieds de dents
00:34:33il a des mains
00:34:33dans le cambouis
00:34:34au quotidien
00:34:34il le sait
00:34:35et moi je trouvais
00:34:36que déjà
00:34:37la loi Leonetti
00:34:38avait déjà créé
00:34:39des avancements
00:34:40mais là on est dans
00:34:41une espèce de flou
00:34:41même juridique
00:34:42ne serait-ce que
00:34:43du point de vue
00:34:43sémantique
00:34:44qu'est-ce qu'est-ce
00:34:45qu'est-ce qu'est
00:34:46une maladie
00:34:46incurable
00:34:48quels sont
00:34:48les critères
00:34:49pour pouvoir
00:34:49y bénéficier
00:34:50et moi
00:34:51ce que je crains
00:34:52c'est que malheureusement
00:34:53les gardes-fous
00:34:54sautent à un moment
00:34:55et qu'on aille
00:34:56trop loin
00:34:57et qu'on passe
00:34:58d'une société
00:34:59qui finalement
00:35:02on est dans
00:35:02l'euthanasie
00:35:03carrément
00:35:04et ça
00:35:05on ne sait pas
00:35:06comment on peut
00:35:07l'arrêter
00:35:07effectivement
00:35:08il y a des maladies
00:35:08qui sont horribles
00:35:10qui sont très dures
00:35:11mais je pense
00:35:12qu'on devrait aussi
00:35:12penser à comment
00:35:13traiter la douleur
00:35:14mais c'est vrai
00:35:15que lorsque vous êtes
00:35:15confronté à cela
00:35:16moi j'ai eu
00:35:17de nombreux débats
00:35:20avec des amis
00:35:21dans l'âge
00:35:23évidemment
00:35:24on peut
00:35:24être confronté
00:35:25à ce genre de situation
00:35:26avec un membre
00:35:27de sa famille
00:35:28etc
00:35:28et c'est vrai
00:35:29que parfois
00:35:30on peut avoir
00:35:30des regards différents
00:35:32en fonction de la situation
00:35:34et de ce que vous vivez
00:35:36ce qu'on vit
00:35:36à titre personnel
00:35:37et parfois
00:35:38vous ne pensez pas ça
00:35:39mais à un certain moment
00:35:41vous dites
00:35:41mais peut-être
00:35:42que c'est aussi
00:35:43la solution
00:35:43quand vous voyez
00:35:44quelqu'un souffrir
00:35:45et ce n'est pas facile
00:35:46c'est pas facile
00:35:47parce qu'il faut gérer
00:35:48ces cas
00:35:48très intimes
00:35:49et c'est pour ça
00:35:49que c'est un sujet
00:35:50qui me touche
00:35:50pour moi personnellement
00:35:51pour y avoir été confronté
00:35:52et je comprends
00:35:53qu'il y a une divergence
00:35:53de vue
00:35:54évidemment
00:35:54et d'approche
00:35:55par rapport à cela
00:35:56et que parfois
00:35:56on veut le meilleur
00:35:57pour les gens
00:35:58dont on est proche
00:35:59et quelle décision
00:36:01est-ce que c'est la bonne décision
00:36:03est-ce que c'est la bonne décision
00:36:03et c'est difficile
00:36:04parce que vous êtes attaché
00:36:05à cette personne
00:36:05absolument
00:36:06et puis parfois
00:36:07vous dites que peut-être
00:36:07que c'est aussi
00:36:08une forme de libération
00:36:09mais que cette personne
00:36:10n'est pas dans la capacité
00:36:12et vous êtes face
00:36:14à cette réalité-là
00:36:15vous voyez Thierry
00:36:15parfois c'est l'effet inverse
00:36:16vous avez des personnes malades
00:36:17qui se disent
00:36:18peut-être que je suis un poids
00:36:19pour ma famille
00:36:19peut-être que ma famille
00:36:20en a marre
00:36:21et c'est ça aussi
00:36:22qui pose question
00:36:23derrière cette loi
00:36:24et on peut avoir
00:36:25des avis divergents
00:36:26et surtout des avis
00:36:27qui peuvent évoluer
00:36:28absolument
00:36:29à un moment donné
00:36:30et ça c'est important
00:36:31vous avez raison Thierry
00:36:32mais commençons déjà
00:36:33à soulager
00:36:35ceux qui souffrent
00:36:37c'est pour ça
00:36:37que j'en reviens
00:36:38toujours à ces soins palliatifs
00:36:39parce que quand vous voyez
00:36:40qu'aujourd'hui
00:36:41on dépense 250 milliards
00:36:43dans la santé
00:36:44et qu'il suffit
00:36:45d'un milliard et demi
00:36:46par an
00:36:47pour pouvoir mailler
00:36:48l'ensemble du territoire
00:36:49en soins palliatifs
00:36:51un mot rapide
00:36:51KMA
00:36:52je peux vous parler
00:36:54de la situation au Canada
00:36:55parce que ça fait près
00:36:56de 10 ans
00:36:57que ça existe maintenant
00:36:59ça reste quand même
00:37:00il y a toute cette question
00:37:01entourant
00:37:02oui les soins palliatifs
00:37:03parce que
00:37:04si vous savez
00:37:05que vous allez être
00:37:05dans un contexte
00:37:07où la souffrance
00:37:08va être à tout le moins
00:37:09un peu plus contrôlée
00:37:10ça peut aider
00:37:12mais ce qu'on a observé
00:37:14et un petit peu partout
00:37:14aussi dans d'autres pays
00:37:15et c'est le cas pour le Canada
00:37:16les critères d'admissibilité
00:37:18ça s'étend toujours
00:37:19ça s'étend toujours
00:37:20ça part toujours
00:37:21de quelque chose
00:37:22de plus limité
00:37:23et au bout de 10 ans
00:37:24nous on l'a vu
00:37:25ça s'est étendu
00:37:26on parle maintenant
00:37:27même dans les demandes
00:37:29anticipées
00:37:30par exemple
00:37:31si vous êtes atteint
00:37:32de la maladie d'Alzheimer
00:37:34et bien là
00:37:34vous planifiez
00:37:35vous dites
00:37:35bon à un moment donné
00:37:36je ne serais plus capable
00:37:37de donner mon consentement
00:37:39de cette façon
00:37:39donc on en arrive
00:37:40à ces demandes anticipées
00:37:41et même maintenant
00:37:42ça va se poser
00:37:44la question
00:37:45des personnes
00:37:46qui n'ont
00:37:46que
00:37:47en fait
00:37:48c'est la question
00:37:49des troubles mentaux
00:37:50uniquement
00:37:51comme enjeu
00:37:52de santé
00:37:52ça a été repoussé
00:37:54mais
00:37:55c'est prévu
00:37:56Canada
00:37:56dit
00:37:57bon
00:37:57on n'est pas prêt
00:37:58en ce moment
00:37:58mais 2027
00:38:00ça pourrait arriver
00:38:00cela dit
00:38:01effectivement
00:38:02je pense que
00:38:03pour plusieurs personnes
00:38:04l'idée
00:38:05d'avoir cette possibilité
00:38:06ça ne veut pas dire
00:38:07qu'ils vont recourir
00:38:08à cette possibilité
00:38:08mais l'idée
00:38:09que ce soit inscrit
00:38:10dans la loi
00:38:11a comme quelque chose
00:38:13de rassurant
00:38:14vous voyez
00:38:14si vraiment
00:38:15je suis dans une situation
00:38:16où je suis emmurée
00:38:16dans mon corps
00:38:17j'ai des souffrances
00:38:18intolérables
00:38:18ça peut rassurer
00:38:21mais
00:38:21comme
00:38:22c'est ça
00:38:23je pense qu'il faut
00:38:24entendre les personnes
00:38:24qui sont malades
00:38:25il faut entendre les médecins
00:38:26il faut se poser la question
00:38:28et ça ne doit pas être
00:38:29par exemple
00:38:29l'incertitude économique
00:38:31les pressions familiales
00:38:33se sentir
00:38:33qu'on est un fardeau
00:38:35parce qu'il y a quand même
00:38:36cet enjeu-là
00:38:37vous savez
00:38:37et ça
00:38:38ça peut être problématique
00:38:39si c'est pour
00:38:40des souffrances
00:38:41je vous renvoie
00:38:42vers la lecture
00:38:42de cet article
00:38:44du journal de dimanche
00:38:45il y aura un long format
00:38:47à partir de 16h
00:38:48je vous propose
00:38:51de voir un extrait
00:38:51et il y aura un débat
00:38:52qui sera animé
00:38:53par Olivier de Caronfleck
00:38:54juste après
00:38:54votre émotion nous touche
00:38:56Thierry
00:38:56ça aussi
00:39:00j'ai beaucoup appris
00:39:01sur la complexité
00:39:01des choses
00:39:02sur l'ambivalence
00:39:03de nous tous
00:39:06on est très ambivalents
00:39:07par rapport à plein de choses
00:39:08et là
00:39:09ce sont des choses essentielles
00:39:10je veux vivre
00:39:12je veux mourir
00:39:13mais en même temps
00:39:14je veux bien
00:39:15aller boire un café
00:39:16et puis si demain
00:39:17je peux aller au marché
00:39:18je veux bien
00:39:19je veux mourir
00:39:19mais peut-être pas tout de suite
00:39:21là maintenant
00:39:21je suis en colère
00:39:24puis après
00:39:25si j'ai une visite
00:39:26où il se passe quelque chose
00:39:27et bien je m'apaise
00:39:28et puis
00:39:28sauf que eux
00:39:30ils le vivent
00:39:31dans un moment
00:39:32très concentré
00:39:33toute cette ambivalence
00:39:35il y a des choses
00:39:35qu'on laisse derrière soi
00:39:36on laisse tout
00:39:38de toute façon
00:39:38on laisse tout
00:39:40et alors on se demande
00:39:41ce qu'on fait là
00:39:41c'est tout
00:39:43le seul truc
00:39:44c'est que j'ai pas envie
00:39:45de quitter mes enfants
00:39:46c'est le plus dur
00:39:48Diffusion à 16h et débat
00:39:51avec Olivier de Caronfleck
00:39:52on va retrouver maintenant
00:39:53notre spécialiste
00:39:55Claude Moniquet
00:39:56merci Claude
00:39:56d'être avec nous
00:39:58je voulais absolument
00:39:59vous avoir
00:39:59parce qu'on a appris
00:40:00qu'une ressortissante
00:40:01iranienne
00:40:02de terrain
00:40:04avait été
00:40:05arrêtée en France
00:40:07poursuivie pour
00:40:07apologie de terrorisme
00:40:09racontez-nous
00:40:09mon cher Claude
00:40:10ce qui s'est produit
00:40:11racontez-nous
00:40:12cette histoire
00:40:12oui mon cher Thierry
00:40:15en fait
00:40:17excusez-moi
00:40:19j'ai été un peu
00:40:20un peu troublé
00:40:20comme tout le bateau
00:40:22par l'image
00:40:23que nous voulons voir
00:40:24en fait
00:40:26ce qui s'est passé
00:40:27on est beaucoup
00:40:28plus habitués
00:40:29en France
00:40:31quand on interpelle
00:40:34on arrête
00:40:34ou on enquête
00:40:35des gens
00:40:35par apologie du terrorisme
00:40:36nous sommes habitués
00:40:37à avoir
00:40:38des islamistes
00:40:39radicaux
00:40:40sunnites
00:40:40des salafistes
00:40:42détenant
00:40:43des idéologies
00:40:44d'al-qaïda
00:40:44ou de l'état islamique
00:40:46des proches
00:40:48des frères musulmans
00:40:49ce que nous avons
00:40:50ici
00:40:50c'est beaucoup plus rare
00:40:52c'est quasiment
00:40:53inexistant même
00:40:54c'est une iranienne
00:40:55donc une perse
00:40:57et une chiite
00:40:59qui a été accusée
00:41:01d'avoir tenu
00:41:02des propos
00:41:02d'apologie
00:41:03du Hamas
00:41:05après
00:41:06le programme
00:41:08du 7 octobre
00:41:08et qui a été
00:41:10également
00:41:11des propos
00:41:11de haine
00:41:12contre la communauté juive
00:41:13elle a fait
00:41:14l'objet
00:41:14d'une enquête
00:41:15qui a mis un an
00:41:16à peu près
00:41:17mais qui a démarré
00:41:18en novembre dernier
00:41:19en quête
00:41:19du pôle national
00:41:20de lutte
00:41:21contre la haine en ligne
00:41:23le PNHL
00:41:26et elle a été incarcérée
00:41:27et il y a deux choses
00:41:29très importantes
00:41:29dans cette affaire
00:41:30outre sa rareté
00:41:32la première
00:41:33c'est que
00:41:34les iraniens
00:41:35sont montés
00:41:35directement au créneau
00:41:36le ministère
00:41:37d'un vrai étrangère
00:41:38en exigeant
00:41:39des comptes
00:41:40en s'inquiétant
00:41:42de sa disparition
00:41:43à la mi-février
00:41:44alors qu'elle était détenue
00:41:45et en réclamant
00:41:47l'accès consulaire
00:41:48ce qui est par ailleurs
00:41:49tout à fait légitime
00:41:50l'accès consulaire
00:41:51ça c'est la première chose
00:41:54et c'est très inquiétant
00:41:55pour les français
00:41:56parce que ça veut dire
00:41:57que cette affaire
00:41:58est importante
00:41:59pour Téhéran
00:42:00et nous savons
00:42:01que Téhéran pratique
00:42:01la diplomatie
00:42:02des otages
00:42:03et donc des français
00:42:04qui se trouvent en Iran
00:42:05ou qui viendraient
00:42:06à s'y rendre
00:42:06pourraient être arrêtés
00:42:07sur n'importe quel prétexte
00:42:09pour servir de monnaie
00:42:10d'échange
00:42:10d'ailleurs le ministère
00:42:11le Cadorcet
00:42:12vendredi dernier
00:42:13a diffusé un avis
00:42:15très clair
00:42:16très ferme
00:42:17recommandant aux français
00:42:19de ne pas se rendre
00:42:20de ne se rendre
00:42:20sous aucun prétexte
00:42:21en Iran
00:42:21et de quitter l'Iran
00:42:22le plus vite possible
00:42:23s'ils s'y trouvaient
00:42:24ça c'est le danger
00:42:26que couvre cette affaire
00:42:27mais il y a un aspect positif
00:42:28nous avons en Iran
00:42:30malheureusement
00:42:31depuis mai
00:42:32le 7 mai 2022
00:42:33deux prisonniers français
00:42:35Cécile Collère
00:42:36et Jacques Paris
00:42:37qui ont été arrêtés
00:42:38sur de faux prétextes
00:42:38d'espionnage
00:42:39qui sont détenus
00:42:40dans des conditions
00:42:41extrêmement difficiles
00:42:43à la prison des villes
00:42:44et qui ne sont pas
00:42:46qui ne sont pas
00:42:46en bonne santé
00:42:47et là on a peut-être
00:42:48avec cette femme
00:42:50avec Madhier
00:42:51on a peut-être
00:42:53une monnaie d'échange
00:42:54on a peut-être
00:42:55une possibilité
00:42:56de négocier
00:42:57un échange
00:42:58voilà
00:42:59donc c'est une situation
00:43:00qui est à la fois rare
00:43:01qui est porteuse
00:43:02de beaucoup de dangers
00:43:03pour la France
00:43:04et pour le ressortissant français
00:43:06mais qui pourrait être
00:43:07porteuse d'espoir
00:43:08pour deux prisonniers français
00:43:10en Iran
00:43:10Cécile Collère
00:43:12et Jacques Paris
00:43:13Merci beaucoup
00:43:15Claude Moniquet
00:43:16pour ces précisions
00:43:17une petite réaction
00:43:17peut-être sur ce plateau
00:43:18Naïma
00:43:19Kevin
00:43:20Maddy ou Karimard
00:43:21très rapidement
00:43:22Excusez-moi
00:43:25j'ai écouté
00:43:26mais je suis encore
00:43:27merci
00:43:28on va quand même
00:43:30prever l'accès
00:43:31j'étais encore
00:43:34un peu
00:43:34tous sur
00:43:35l'aide médicale
00:43:37à mourir
00:43:37ça nous a tous
00:43:38rentrés dedans
00:43:39et puis donc
00:43:40je dois vous la mettre
00:43:43c'est ça qui s'est passé
00:43:44Naïma
00:43:45effectivement
00:43:46M. Moniquet
00:43:47dit qu'il n'y a jamais eu
00:43:49d'attentat en France
00:43:51ou de projet d'attentat
00:43:52fait par des Iraniens
00:43:53mais je voudrais quand même
00:43:54citer que
00:43:55notamment en Amérique
00:43:57il y a eu l'attentat
00:43:58de Buna Zer
00:43:59en 94
00:43:59qui a fait quand même
00:44:0185 morts
00:44:02et c'était attribué
00:44:02au Hezbollah
00:44:03qui était aidé par l'Iran
00:44:04ensuite contre
00:44:05l'ambassade d'Israël
00:44:06à Buna Zer
00:44:07toujours en 92
00:44:08et là c'était 29 morts
00:44:10toujours de Hezbollah
00:44:11avec l'Ida
00:44:12Alors attendez Claude
00:44:13Claude veut intervenir
00:44:14juste avant de marquer
00:44:15une pause dans ce mini-news
00:44:16Claude
00:44:17une précision
00:44:18C'est absolument pas
00:44:19ce que j'ai dit
00:44:20Non j'ai pas dit ça
00:44:22Je n'ai pas dit
00:44:23qu'il n'y avait pas eu
00:44:23d'attentat iranien en France
00:44:25il y a eu
00:44:26des attentats
00:44:26des années 80
00:44:28entre autres
00:44:29l'attentat Tati
00:44:2913 morts
00:44:30dans une affaire
00:44:32que je connais très bien
00:44:32parce que je travaillais dessus
00:44:33et comme on a mis
00:44:34le boulot
00:44:34sous l'instruction
00:44:35qui a fini par mourir
00:44:37il s'est suicidé
00:44:37à cause de cette affaire
00:44:38a été le juge d'instruction
00:44:41qui a instruit
00:44:43le dossier de ces gens
00:44:43il y a eu l'affaire
00:44:44des montages français
00:44:45au Liban
00:44:46bien entendu
00:44:46il y a eu l'attentat
00:44:47au Liban
00:44:48contre nos soldats
00:44:5052 morts
00:44:51en octobre 1983
00:44:54donc des attentats iraniens
00:44:55malheureusement
00:44:56il y en a eu beaucoup
00:44:56et on pourrait en avoir encore
00:44:58c'est le but
00:44:59dans les cas d'apologie
00:45:00du terrorisme
00:45:01Oui
00:45:01Ah effectivement
00:45:02Merci
00:45:03Merci
00:45:04Merci beaucoup
00:45:05pour ces précisions
00:45:05elles sont importantes
00:45:06Claude
00:45:07Merci beaucoup
00:45:07On se retrouve dans quelques instants
00:45:09Madi vous nous quittez
00:45:10Absolument
00:45:11A très bientôt
00:45:11C'est Pris Socol
00:45:13qui va prendre votre place
00:45:14notre politologue
00:45:15A tout de suite
00:45:16sur ces news
00:45:16première chaîne d'information
00:45:18c'est important de le rappeler
00:45:19A tout de suite
00:45:20Il est 12h
00:45:23Rebonjour
00:45:24Merci de nous accueillir
00:45:25C'est votre
00:45:25MeNews Weekend
00:45:27jusqu'à 13h
00:45:28le dimanche
00:45:29et ce dimanche
00:45:30nous sommes accompagnés
00:45:31par Mickaël Dorian
00:45:32C'est un plaisir
00:45:32de vous avoir à mes côtés
00:45:34mon cher Mickaël
00:45:34Tout de suite le sommaire
00:45:35de cette deuxième partie
00:45:36A la une
00:45:37on est toujours
00:45:38sans nouvelles d'Agathe
00:45:39cette joggeuse de 28 ans
00:45:40portée disparue
00:45:40dans la Vienne
00:45:41L'important dispositif
00:45:42de recherche déployée
00:45:43a été levé hier soir
00:45:44On retrouvera
00:45:45nos envoyés spéciales
00:45:46sur le terrain
00:45:47Chloé Tarka
00:45:47Alexandra Bischoff
00:45:48A la une toujours
00:45:50cette nouvelle agression
00:45:51antisémite
00:45:52à Villeurbanne
00:45:53près de Lyon
00:45:53Un homme portant
00:45:54une étoile de David
00:45:55a été frappé
00:45:55et traité de sale juif
00:45:56par un individu
00:45:57Alice Sommerer
00:45:58nous racontera tout
00:45:59Enfin on ira à Marseille
00:46:01avec un sujet
00:46:02très intéressant
00:46:02de notre correspondante
00:46:04Stéphanie Rouquier
00:46:04sujet sur l'angoisse
00:46:06des riverains
00:46:07de la prison
00:46:07des Beaumettes
00:46:08Une extension du bâtiment
00:46:10Les inquiète
00:46:11cela pose le débat
00:46:11des prisons
00:46:12Les prisons oui
00:46:13il en faut
00:46:13mais où les installer
00:46:15On en parlera
00:46:16avec nos invités
00:46:17Tout de suite
00:46:17Nouveau tour de l'information
00:46:18avec vous
00:46:18Michael Dorian
00:46:19Washington salue
00:46:21un pas en avant
00:46:22et des discussions
00:46:23très positives
00:46:24et constructives
00:46:25sur le nucléaire iranien
00:46:26des pourparlers
00:46:27menés hier
00:46:27par l'émissaire
00:46:28de Donald Trump
00:46:29Steve Witkoff
00:46:30après que le président
00:46:31américain
00:46:32ait menacé de recourir
00:46:33en l'absence
00:46:33d'un compromis
00:46:34à une opération militaire
00:46:35Le ministre iranien
00:46:36des affaires étrangères
00:46:37a précisé que le dialogue
00:46:38reprendrait samedi prochain
00:46:40Six ans
00:46:41jour pour jour
00:46:41après le terrible incendie
00:46:43de Notre-Dame de Paris
00:46:44Emmanuel Macron
00:46:44va décorer mardi
00:46:45une centaine d'artisans
00:46:46qui ont participé
00:46:47à la reconstruction
00:46:48de la cathédrale
00:46:49charpentier, sculpteur,
00:46:50tailleur de pierre
00:46:51la cérémonie aura lieu
00:46:52à 10h à l'Elysée
00:46:54et puis on termine
00:46:55avec ces images
00:46:56du pape François
00:46:57qui vient de faire
00:46:58une apparition
00:46:59place Saint-Pierre
00:47:00en ce dimanche
00:47:01des rameaux
00:47:02vous voyez le souverain
00:47:03pontife remonter
00:47:04l'allée sur son fauteuil roulant
00:47:06ce dimanche
00:47:07marque pour les chrétiens
00:47:08du monde entier
00:47:09le début de la semaine sainte
00:47:11qui s'ouvre donc aujourd'hui
00:47:12et se clôture à Pâques
00:47:13Exactement, belle image
00:47:15et on sera dans quelques instants
00:47:16l'église Saint-Sulpice
00:47:17Merci mon cher Michael
00:47:19l'équipe du dimanche
00:47:20qui m'accompagne
00:47:21Naïman Fadel
00:47:22toujours là
00:47:22Kévin Bossuet
00:47:23toujours là
00:47:24Karim Avouik
00:47:24toujours là
00:47:25et Brice Sokol
00:47:26a pris la place
00:47:27de Madi Saidi
00:47:27politologue
00:47:28ravi de vous accueillir
00:47:29le dimanche
00:47:30c'est vrai qu'on parle
00:47:31un peu beaucoup politique
00:47:32souvent
00:47:32merci d'être avec nous
00:47:34et vous le disiez évidemment
00:47:35mon cher Michael
00:47:37on va prendre la direction
00:47:38de l'église Saint-Sulpice
00:47:40pourquoi ?
00:47:40parce que ce dimanche
00:47:41est important pour tous les catholiques
00:47:43c'est la messe des rameaux
00:47:45une messe qui marque
00:47:47le début de la semaine sainte
00:47:48à Pâques
00:47:49et on va retrouver
00:47:50Clara Bouvier-Dénaud
00:47:52et Laurent Scellarié
00:47:53devant l'église Saint-Sulpice
00:47:55ou à l'intérieur
00:47:56de l'église Saint-Sulpice
00:47:57vous avez changé de place
00:47:58ma chère Clara
00:47:59racontez-nous tout
00:48:00oui exactement Thierry
00:48:04on est désormais
00:48:04aux portes de l'église Saint-Sulpice
00:48:06dans le 6ème arrondissement
00:48:07de Paris
00:48:08derrière moi
00:48:09la messe bat son plein
00:48:10avant qu'elle ne commence
00:48:11il y avait beaucoup de fidèles
00:48:12qui étaient présents
00:48:13sur le parvis de l'église
00:48:15pour la bénédiction des rameaux
00:48:16un événement majeur
00:48:18du calendrier chrétien
00:48:19puis nous avons pu assister
00:48:20à une magnifique procession
00:48:22durant laquelle
00:48:22les fidèles ont pu
00:48:23chanter et prier en chœur
00:48:25avant de rejoindre
00:48:25l'intérieur de l'église
00:48:27pour la messe
00:48:28des fidèles
00:48:29qui sont
00:48:29vous pouvez le voir
00:48:30tous derrière moi
00:48:31ils sont au nombre de 1000
00:48:32à assister
00:48:33à cette messe des rameaux
00:48:35une messe célébrée
00:48:36par le père Henri de la Hougue
00:48:37le curé sulpicien
00:48:38donc comme je vous le dis
00:48:39vous pouvez le voir
00:48:40la messe bat son plein
00:48:41et elle devrait se terminer
00:48:43d'ici une trentaine de minutes
00:48:44merci beaucoup
00:48:45ma chère Clara
00:48:47vous venez des noms
00:48:48et les images
00:48:49sont assurées
00:48:49par Laurent Sédarier
00:48:51une réflexion sur ce
00:48:54une réflexion évidemment
00:48:55il y a foule
00:48:57et on l'évoquait
00:48:57avec Kevin Bossier
00:48:58en première heure
00:48:59il y a de plus en plus
00:49:01de personnes
00:49:02qui sont baptisées
00:49:03et c'est plutôt
00:49:04je vais faire une réflexion
00:49:05entre l'homme et le politologue
00:49:05si ça vous convient
00:49:07vous savez qu'ici
00:49:08vous pouvez
00:49:08la parole est libre
00:49:10oui
00:49:10vous le savez
00:49:11c'est pour ça que je suis là
00:49:12également
00:49:13moi je trouve
00:49:15que cette cérémonie
00:49:16est toujours intéressante
00:49:17elle a du sens
00:49:18parce que c'est
00:49:20l'entrée dans une semaine
00:49:21de réflexion
00:49:22et cette semaine
00:49:23de réflexion
00:49:24c'est l'entrée
00:49:24dans une semaine
00:49:25aussi de confiance
00:49:26et de rapport
00:49:28entre
00:49:29certaines religions
00:49:31cette année
00:49:32c'est une semaine
00:49:32nous avons
00:49:34les rameaux
00:49:34une semaine après
00:49:35nous avons Pessar
00:49:36donc je trouve que
00:49:37réfléchir sur cette notion
00:49:39de dialogue
00:49:39sur cette notion
00:49:40de confiance
00:49:41à un moment
00:49:43où le contexte international
00:49:45et le contexte national
00:49:46est tendu
00:49:47me paraît important
00:49:49donc je trouve que
00:49:49symboliquement
00:49:50ce jour des rameaux
00:49:52est important
00:49:53à la fois
00:49:54pour ceux qui croient
00:49:55pour ceux qui doutent
00:49:57et ceux qui ne croient pas
00:49:58Kevin
00:49:59je suis parfaitement
00:50:01d'accord avec ça
00:50:01et je le dis tout à l'heure
00:50:02je suis agnostique
00:50:03mais pour moi
00:50:04ça signifie
00:50:04cette semaine sainte
00:50:05signifie quelque chose
00:50:06et j'aimerais avoir
00:50:07une pensée
00:50:07pour les chrétiens d'Orient
00:50:08pour ces gens
00:50:10qui meurent
00:50:11parce que
00:50:12ils croient
00:50:13parce que
00:50:14ils suivent le chemin
00:50:16de Jésus Christ
00:50:17et il faut toujours
00:50:18avoir une pensée
00:50:19pour les chrétiens
00:50:19persécutés dans le monde
00:50:20et moi j'aimerais bien
00:50:21envoyer un message
00:50:22aux catholiques
00:50:23également
00:50:23n'ayez pas peur
00:50:25n'ayez pas honte
00:50:26de ce que vous êtes
00:50:27vous êtes catholiques
00:50:29et c'est une fierté
00:50:30le catholicisme
00:50:31c'est ce qui a façonné
00:50:32la France
00:50:32c'est ce qui a façonné
00:50:34nos villages
00:50:35aller dans n'importe quel village
00:50:36vous ne voyez pas
00:50:37un temple bouddhiste
00:50:38vous ne voyez pas
00:50:39une mosquée
00:50:39vous voyez une église
00:50:40et il y en a une
00:50:41dans chaque village
00:50:42et je trouve qu'aujourd'hui
00:50:43les catholiques
00:50:44n'osent pas intervenir
00:50:45dans la sphère publique
00:50:46parce qu'ils ont honte
00:50:48parce qu'il y a des ennemis
00:50:49qui sont là
00:50:50pour toujours dire
00:50:51que le catholicisme
00:50:52c'est pas bien
00:50:53mais non
00:50:53le catholicisme c'est beau
00:50:55c'est un magnifique message
00:50:57et tous ceux
00:50:57qui utilisent
00:50:58la laïcité
00:50:59pour mieux cacher
00:51:00leur christianophobie
00:51:01là aussi
00:51:02il faut les combattre
00:51:03il faut accompagner
00:51:03les catholiques
00:51:04dans la défense des crèches
00:51:05dans la défense
00:51:06notamment
00:51:07de notre patrimoine religieux
00:51:09dans la défense
00:51:10de notre identité chrétienne
00:51:11et ça c'est extrêmement important
00:51:13et croyez-moi
00:51:13en dehors du tumulte
00:51:15médiatique
00:51:16les français sont encore
00:51:17très attachés
00:51:18à la religion catholique
00:51:20c'est notre pays
00:51:20c'est notre identité
00:51:22c'est notre civilisation
00:51:23et je l'ai dit
00:51:24et je n'ai pas honte
00:51:25de le dire
00:51:25vive le christianisme
00:51:26et vive la France
00:51:27Naïma M. Fadel
00:51:28oui et puis je pense
00:51:30je pense que même
00:51:30si on peut
00:51:31on peut ne pas être
00:51:33croyant
00:51:33mais en tout cas
00:51:34être attaché
00:51:35effectivement
00:51:36à l'identité
00:51:37et aux racines
00:51:38chrétiennes
00:51:39de la France
00:51:40et vouloir
00:51:41qu'elle ne soit pas
00:51:42effacée
00:51:42parce que c'est toute
00:51:43cette histoire de France
00:51:45qui a été façonnée
00:51:46par
00:51:46les paysages
00:51:47d'ailleurs français
00:51:48qui ont été façonnés
00:51:49par 1500 ans
00:51:50de christianisme
00:51:51donc c'est
00:51:52extrêmement important
00:51:53et malheureusement
00:51:54ce qui se passe
00:51:55à ce que vous avez dit
00:51:56par rapport à cette volonté
00:51:57d'effacement
00:51:58c'est surtout les politiques
00:51:59qui aujourd'hui
00:52:00sous prétexte
00:52:01de laïcité
00:52:01alors que laïcité
00:52:02n'a jamais été
00:52:03l'effacement
00:52:03de la chrétienté
00:52:06du catholicisme
00:52:07en France
00:52:08de ses racines
00:52:09notamment judéo-chrétiennes
00:52:11Kaema
00:52:12je suis d'accord
00:52:13souvent on va se cacher
00:52:14derrière la laïcité
00:52:15moi je défends
00:52:15bien sûr la laïcité
00:52:17mais elle n'est pas
00:52:17incompatible
00:52:18avec cette idée
00:52:19d'histoire
00:52:20qui a façonné la France
00:52:21ce patrimoine religieux
00:52:23cette quête de sens
00:52:24aussi
00:52:25ce respect
00:52:26j'allais dire
00:52:27des catholiques
00:52:28de France
00:52:28des chrétiens
00:52:29de France
00:52:29et oui j'ai une pensée
00:52:31pour les chrétiens
00:52:32d'Orient
00:52:33particulièrement
00:52:34en cette période
00:52:35extrêmement difficile
00:52:36donc il y a ça aussi
00:52:38je pense qu'il ne faut pas
00:52:39les oublier
00:52:40et aussi j'en veux
00:52:41peut-être je mettrai
00:52:42la petite pointe aussi
00:52:43c'est que
00:52:43vous savez souvent
00:52:45c'est de bon ton
00:52:46même encore une fois
00:52:48dans une certaine
00:52:49gauche radicale
00:52:50on va entendre
00:52:51parfois ce discours
00:52:52on en veut
00:52:52à l'homme blanc
00:52:54hétérosexuel
00:52:55souvent
00:52:55qui est la source
00:52:55de tous les mots
00:52:56mais on en veut aussi
00:52:57au catho
00:52:58comme si
00:52:59des fois il y a cette idée
00:53:01cette image
00:53:02et ces mots
00:53:02comme si on allait
00:53:04vers quelque chose
00:53:04de rétrograde
00:53:05et ça je trouve ça
00:53:06absolument condamnable
00:53:08on va prendre la direction
00:53:09si vous le voulez bien
00:53:10de la Vienne
00:53:12puisqu'on est toujours
00:53:13vous le savez
00:53:13sans nouvelles
00:53:14d'Agathe
00:53:14cette jogueuse
00:53:15de 28 ans
00:53:15qui est portée
00:53:17disparue
00:53:17depuis jeudi
00:53:18maintenant
00:53:19l'important dispositif
00:53:21déployé
00:53:21donc pour retrouver
00:53:22cette jeune femme
00:53:23a été levée hier
00:53:24pour laisser place
00:53:25à une enquête
00:53:26judiciaire
00:53:28précise
00:53:28et on va retrouver
00:53:29Chloé Tarka
00:53:30et Alexandra Bischoff
00:53:31qui sont sur place
00:53:32racontez-nous
00:53:33Chloé Tarka
00:53:33et bien vous l'avez dit
00:53:37Thierry
00:53:37les derniers jours
00:53:38de recherche intensive
00:53:39n'ont pas permis
00:53:40de retrouver
00:53:41Agathe
00:53:42la phase opérationnelle
00:53:44laisse donc maintenant
00:53:44place au volet
00:53:45judiciaire
00:53:47avec une réduction
00:53:49des effectifs
00:53:49sur place
00:53:50la gendarmerie
00:53:51nous parlait
00:53:52d'une quarantaine
00:53:53de gendarmes
00:53:53qui seront mobilisés
00:53:55aujourd'hui sur place
00:53:56pour vous donner
00:53:57une idée
00:53:57ils étaient 110 hier
00:53:59à être mobilisés
00:53:59sur plusieurs opérations
00:54:01de ratissage
00:54:02notamment
00:54:02le long
00:54:03des parcours
00:54:04de jogging
00:54:04d'Agathe
00:54:05une journée
00:54:06qui a permis
00:54:06de ratisser large
00:54:08sur un périmètre
00:54:09d'une centaine
00:54:10de kilomètres carrés
00:54:11mais sans succès
00:54:12malheureusement
00:54:12alors nous sommes
00:54:13allés interroger
00:54:14certains habitants
00:54:15de la commune
00:54:15de Vivonne
00:54:16tous tentent
00:54:18coûte que coûte
00:54:18de garder espoir
00:54:19malgré les circonstances
00:54:21écoutez-les
00:54:21très inquiète
00:54:23et ça me touche
00:54:25beaucoup
00:54:26parce que
00:54:27mes enfants
00:54:28la connaissaient
00:54:29enfin un peu
00:54:30et je vois qui c'est
00:54:31parce que je l'ai déjà
00:54:32vu la salle de sport
00:54:33je me mets à la place
00:54:34des parents
00:54:35c'est horrible
00:54:36c'est horrible
00:54:37je suis vraiment émue
00:54:38je compte
00:54:39elle m'est justement
00:54:40prépropriée
00:54:40pour cette famille
00:54:41moi je garde espoir
00:54:42et moi je trouve
00:54:43c'est Jogus
00:54:44qu'elle court toute seule
00:54:45c'est pas bien
00:54:47il ne faut pas courir
00:54:48tout seul
00:54:48on a toujours espoir
00:54:50on a toujours espoir
00:54:50de la retrouver
00:54:50en espérant qu'elle soit
00:54:51toujours vivante
00:54:52surtout
00:54:52et on se pose tous
00:54:54des questions
00:54:55dans la région
00:54:56pour savoir
00:54:56qu'est-ce qui s'est passé
00:54:57exactement
00:54:58donc c'est triste
00:55:00pour la famille
00:55:00surtout
00:55:01alors désormais
00:55:02cette nouvelle phase
00:55:03de recherche
00:55:04devrait avoir
00:55:04un objectif
00:55:06continuer les enquêtes
00:55:07de voisinage
00:55:08tout en concentrant
00:55:10les efforts
00:55:11cette fois-ci
00:55:11sur des zones
00:55:12plus précises
00:55:13Merci beaucoup
00:55:14Chloé Tarka
00:55:15avec Alexandra Bischoff
00:55:17depuis la Vienne
00:55:18Hier
00:55:19je vous posais une question
00:55:21où va s'arrêter
00:55:22l'antisémitisme
00:55:23chez nous
00:55:23en France
00:55:24avec cette décision
00:55:26je le rappelle
00:55:26de Carole Delga
00:55:27qui a annoncé
00:55:28porter plainte
00:55:29après la découverte
00:55:30de tags antisémites
00:55:31c'était dans un bus
00:55:32scolaire du Gard
00:55:33et là c'est une mère
00:55:34de famille
00:55:35qui avait osé
00:55:36alerter la présidente
00:55:38je dis bien osé
00:55:38parce que parfois
00:55:39ça ne se produit pas
00:55:40qui avait osé
00:55:41alerter la présidente
00:55:42de la région
00:55:42Occitanie
00:55:43et aujourd'hui
00:55:44rebelote
00:55:44quand je vous posais
00:55:46la question hier
00:55:46rebelote
00:55:47puisqu'on a appris
00:55:48qu'une nouvelle agression
00:55:48antisémite
00:55:49avait eu lieu
00:55:50à Villeurbanne
00:55:51cette fois
00:55:51Alice Sommerer
00:55:52nous raconte
00:55:53cette nouvelle histoire
00:55:54et on en parle
00:55:55ensemble
00:55:56juste après
00:55:56Cet homme promenait
00:55:59son chien
00:55:59rien de plus banal
00:56:00lorsque deux hommes
00:56:00se sont interposés
00:56:02on sait qu'ils portent
00:56:02autour du cou
00:56:03une étoile de David
00:56:04ce qui a manifestement
00:56:05attiré ses agresseurs
00:56:06des insultes antisémites
00:56:07fusent
00:56:08puis ce sont des menaces
00:56:09et ensuite des coups
00:56:10la victime est frappée
00:56:11au visage
00:56:11pendant que l'autre homme
00:56:12filme la scène
00:56:13alors par chance
00:56:14l'homme s'en sort
00:56:15avec seulement quelques blessures
00:56:16il est alors allé porter plainte
00:56:18et une enquête a été ouverte
00:56:19pour menace réitérée
00:56:20en raison de la religion
00:56:22alors selon nos confrères
00:56:23de Valeurs Actuelles
00:56:24les auteurs auraient revendiqué
00:56:25appartenir à une mouvance
00:56:26d'ultra gauche
00:56:27et ils sont activement
00:56:28recherchés par les forces
00:56:29de l'ordre
00:56:30cette agression
00:56:31en caractère antisémite
00:56:31a été vivement condamnée
00:56:33par le maire de Villeurbanne
00:56:34c'est la troisième
00:56:35depuis le début
00:56:36du mois de mars
00:56:36le 8 mars
00:56:37un autre homme
00:56:38a été roué de coups
00:56:39après avoir été insulté
00:56:40je cite
00:56:41de sale juif
00:56:4210 jours plus tard
00:56:43c'est une femme
00:56:43qui est insultée
00:56:44frappée
00:56:45et menacée de mort
00:56:46parce qu'elle est juive
00:56:46face à ces violences
00:56:48la préfète de la région
00:56:49Auvergne-Rhône-Alpes
00:56:50a assuré
00:56:50que tout serait mis en place
00:56:51pour punir les auteurs
00:56:53des agressions
00:56:54qui s'inscrivent
00:56:55dans un contexte
00:56:56de tension générale
00:56:57en France
00:56:57les actes antisémites
00:56:58ont explosé
00:56:59en 2024
00:57:00le CRIF recensait
00:57:011570 actes antisémites
00:57:03en France
00:57:03contre 436
00:57:04en 2022
00:57:05Et Laurent Nunez
00:57:06le préfet de Paris
00:57:08était l'invité
00:57:09du grand rendez-vous
00:57:09européen
00:57:10CNews
00:57:11les échos
00:57:12il a réagi
00:57:12sur cette affaire
00:57:14et on ouvre le débat
00:57:15juste après
00:57:15On était sur une centaine
00:57:19100-150 faits
00:57:21chaque année
00:57:21habituellement
00:57:22et maintenant
00:57:22on a dépassé
00:57:23les 600
00:57:24ce qui est énorme
00:57:25ce ne sont pas toujours
00:57:26évidemment des actes
00:57:27de violence
00:57:27fort heureusement
00:57:28mais on a quand même
00:57:295% d'agressions violentes
00:57:31dont celle
00:57:32je suppose que
00:57:33du type de
00:57:34celle que vous citez
00:57:35pour Villeurbanne
00:57:37je suppose
00:57:37mais voilà
00:57:38c'est énorme
00:57:3988% des actes
00:57:41anti-religieux
00:57:41sont des actes
00:57:43antisémites
00:57:4488%
00:57:45le reste
00:57:46concernant
00:57:46les autres cultes
00:57:47donc concrètement
00:57:48ça veut dire quoi ?
00:57:49ça veut dire qu'on a
00:57:49évidemment
00:57:50un dispositif
00:57:51de sécurisation
00:57:52qui est très renforcé
00:57:53notamment des lieux de culte
00:57:54des lieux de rassemblement
00:57:56communautaire
00:57:57et puis des contacts
00:57:58très réguliers
00:57:59avec la communauté juive
00:58:00pour bâtir
00:58:01des dispositifs
00:58:02de protection
00:58:02carrément
00:58:03je commence par vous
00:58:04vous étiez à mes côtés
00:58:05hier
00:58:05quand je posais cette question
00:58:07ben voilà
00:58:08chaque jour
00:58:08il se passe quelque chose
00:58:09chaque jour
00:58:10non mais c'est
00:58:11à chaque fois
00:58:12on tombe des nues
00:58:12on se dit
00:58:13bon la situation
00:58:14ça va s'améliorer
00:58:16et non
00:58:16on a l'impression
00:58:16que ça empire
00:58:17il y a eu
00:58:18ces explosions
00:58:19de ces actes
00:58:21antisémites
00:58:21donc depuis
00:58:22le 7 octobre
00:58:24et on a l'impression
00:58:25encore une fois
00:58:26c'est toujours
00:58:26qu'est-ce qui suit
00:58:27et comment se fait-il
00:58:28qu'il y a cette espèce
00:58:29de haine
00:58:29qui revient
00:58:30sans cesse
00:58:31comme si on n'apprenait pas
00:58:32de l'histoire
00:58:33et au contraire
00:58:33dans le discours public
00:58:35notamment avec
00:58:36quand on regarde
00:58:38l'extrême gauche
00:58:39les discours
00:58:39de l'extrême gauche
00:58:40qui vont attiser
00:58:41cet antisémitisme
00:58:44on le voit aujourd'hui
00:58:46ça a des répercussions
00:58:46même chez les jeunes
00:58:47et donc dans cet autobus
00:58:49qu'on a vu
00:58:50avec des tags
00:58:52c'était absolument
00:58:54absolument affreux
00:58:55donc on voit même
00:58:56que cette transmission
00:58:57de cette haine
00:58:58se fait
00:58:59chez la jeunesse
00:59:01donc on se dit
00:59:01qu'à la maison
00:59:02qu'est-ce que ces personnes
00:59:04entendent
00:59:04il y a les discours
00:59:05politiques
00:59:06mais il y a les discours
00:59:07des parents
00:59:08on verra pour l'enquête
00:59:09mais ça reste quand même
00:59:11que c'était dans un autobus
00:59:12scolaire
00:59:13donc les personnes
00:59:15enfin on verra
00:59:16pour la semaine
00:59:16tout le monde a pu voir
00:59:17il y a quand même
00:59:17cette transmission-là
00:59:18donc on se dit
00:59:19il y a des parents
00:59:20qui cautionnent
00:59:21qui transmettent
00:59:22cette haine-là
00:59:23et sans compter
00:59:24effectivement
00:59:24toutes ces apologies
00:59:25de terrorisme
00:59:26qu'on retrouve
00:59:27sur les réseaux sociaux
00:59:28on sait que les forces
00:59:30de l'ordre sont actives
00:59:31ils essaient
00:59:32on a vu un peu plus tôt
00:59:33tout à l'heure
00:59:34il y avait cette question
00:59:34de cette iranienne
00:59:35qui avait été arrêtée
00:59:36notamment en lien
00:59:36avec l'apologie
00:59:38de terrorisme
00:59:39donc on voit
00:59:40qu'il y a des forces
00:59:41actives
00:59:42il peut y avoir
00:59:42de l'ingérence
00:59:43aussi étrangère
00:59:44qui veulent attiser
00:59:45cette haine
00:59:46qui veulent cibler
00:59:47la communauté juive
00:59:50de France
00:59:50en faire vraiment
00:59:51mettre non pas juste
00:59:52des cibles dans le dos
00:59:53mais des cibles
00:59:53littéralement
00:59:54et d'attiser
00:59:55cette haine
00:59:56des juifs
00:59:57je suis évidemment
00:59:59d'accord
01:00:00avec tout ce qui a été dit
01:00:01et vous avez cité
01:00:02l'extrême gauche
01:00:03moi j'en veux
01:00:04personnellement
01:00:05beaucoup
01:00:06à Emmanuel Macron
01:00:07et je sais
01:00:08qu'il y a beaucoup
01:00:09de nos compatriotes juives
01:00:10qui en veulent
01:00:11à Emmanuel Macron
01:00:12qui se sentent abandonnés
01:00:13qui se sentent isolés
01:00:15et sur cette question
01:00:16Emmanuel Macron
01:00:17n'est pas à la hauteur
01:00:18je rappelle
01:00:19qu'il n'a même pas
01:00:20dénié
01:00:21participer à la grande marche
01:00:23contre l'antisémitisme
01:00:24qu'il a
01:00:25aussi
01:00:27appelé
01:00:27à un cessez-le-feu
01:00:28au moment
01:00:29où Israël
01:00:30était encore
01:00:31extrêmement menacé
01:00:32et Israël l'est encore
01:00:33et récemment
01:00:35monsieur Macron
01:00:36a dit
01:00:36qu'il allait
01:00:37potentiellement
01:00:38au nom de la France
01:00:39reconnaître
01:00:40l'existence
01:00:42d'un état
01:00:42palestinien
01:00:43mais c'est une gifle
01:00:45sur le visage
01:00:47de chaque juif
01:00:47de notre pays
01:00:48et de tous
01:00:49les Israéliens
01:00:50c'est pour moi
01:00:51finalement
01:00:52donner raison
01:00:53aux terroristes
01:00:55du Hamas
01:00:56à ceux
01:00:57qui ont conçu
01:00:58le 7 octobre
01:00:59c'est leur faire
01:01:00un merveilleux cadeau
01:01:02et je crois
01:01:02que le Hamas
01:01:03d'ailleurs
01:01:03a réagi
01:01:04de manière
01:01:05tout à fait
01:01:07joyeuse
01:01:07et tout à fait
01:01:08contente
01:01:09et puis après
01:01:10Emmanuel Macron
01:01:10s'est un petit peu repris
01:01:11ah non
01:01:12on va reconnaître
01:01:13un état palestinien
01:01:14mais sans
01:01:15le Hamas
01:01:16alors c'est très bien
01:01:17on va le reconnaître
01:01:17oui il est revenu
01:01:18sur ses positions
01:01:19c'est important
01:01:20je vois qu'on reste
01:01:21sur le thème quand même
01:01:21le djihad islamique
01:01:23le FPLP
01:01:24l'autorité palestinienne
01:01:26qui n'a pas condamné
01:01:27le 7 octobre
01:01:29mais on est dans le thème
01:01:30Thierry
01:01:30parce que quand vous avez
01:01:31le premier d'entre nous
01:01:32qui finalement
01:01:33ne prend pas cette question
01:01:35comme il devrait la prendre
01:01:37et abandonne Israël
01:01:38moi je trouve que
01:01:40c'est une faute
01:01:41historique et morale
01:01:42extrêmement grande
01:01:43la France devrait être
01:01:44aux côtés d'Israël
01:01:45de manière
01:01:46enfin normalement
01:01:47c'est naturel
01:01:48puisqu'Israël
01:01:49défend nos valeurs
01:01:50et je pense que
01:01:51s'il y a beaucoup
01:01:51d'antisémitisme
01:01:52dans notre pays
01:01:53c'est parce qu'aussi
01:01:54à la tête de l'état
01:01:55sur ce genre de questions
01:01:56ça vacille
01:01:57mais après il est important
01:01:58de rappeler qu'il a
01:01:58il a nuancé ses propos
01:01:59Emmanuel Macron
01:02:00il sent le Hamas
01:02:02mais il s'est dit
01:02:02avec qui ?
01:02:03Parfois de monde
01:02:04mais je crois que
01:02:04c'est même pas clair
01:02:05pour lui non plus
01:02:05Naïman Padel
01:02:06après l'idée qu'il veuille
01:02:08prendre aussi son bâton
01:02:09de pèlerin
01:02:09pour vraiment travailler
01:02:11avec l'ensemble
01:02:11des belligérants
01:02:13de cette région
01:02:14pour la paix
01:02:15dans un autre temps
01:02:16c'est aussi important
01:02:18pour moi ça n'a pas de sens
01:02:19au niveau historique
01:02:20et vous avez raison
01:02:20que la temporalité
01:02:22voilà
01:02:23ça rejoindrait aussi
01:02:24les accords d'Oslo
01:02:25et notamment aussi
01:02:26les accords d'Abraham
01:02:26puisqu'ils nous étaient signés
01:02:27que dans la condition
01:02:28qu'il y ait un état
01:02:31pour les palestiniens
01:02:32et que c'est Israël
01:02:34et la Palestine
01:02:34vivent en paix
01:02:35les uns à côté des autres
01:02:37et moi je voudrais revenir
01:02:38sur ce qu'a dit
01:02:38le préfet Nunes
01:02:39et c'est important
01:02:40vous imaginez
01:02:41qu'il a dit
01:02:41que 88%
01:02:42des actes anti-religieux
01:02:44concernent nos compatriotes
01:02:45de confession juive
01:02:46alors qu'ils ne représentent
01:02:47qu'entre 400 et 600 000
01:02:50seulement
01:02:50citoyens français
01:02:52aujourd'hui
01:02:52ça doit extrêmement
01:02:54nous inquiéter
01:02:55et cette banalisation
01:02:56et vous l'avez
01:02:57souligné Karima
01:02:58qui a été
01:02:58l'importation du conflit
01:03:00Hamas-Israël
01:03:01et je dis
01:03:02à dessein
01:03:03Hamas-Israël
01:03:04puisque c'était
01:03:05suite à l'attaque
01:03:06du 7 octobre
01:03:07à ce pogrom
01:03:08qui a été perpétré
01:03:09contre des civils
01:03:10israéliens
01:03:12cette importation
01:03:14a conduit
01:03:15aujourd'hui
01:03:15où il y a
01:03:16un antisémitisme
01:03:17qui a explosé
01:03:18dans notre pays
01:03:19où nos compatriotes
01:03:20de confession juive
01:03:21sont obligés
01:03:22de cacher
01:03:22leur judaïté
01:03:23c'est extrêmement
01:03:24insupportable
01:03:26alors vous avez référence
01:03:27Kevin au contexte
01:03:28du moment
01:03:29Laurent Dunez
01:03:30y a fait référence
01:03:31évidemment ce matin
01:03:32en cours de ce grand rendez-vous
01:03:33je vous donne la parole
01:03:34Brice et Karima
01:03:35sur le sujet
01:03:35vous avez un contexte
01:03:38qui crée l'antisémitisme
01:03:40et la police n'y peut rien
01:03:41la police n'y peut rien
01:03:43il y a effectivement
01:03:44un contexte
01:03:44des débats
01:03:45des partis politiques
01:03:46qui épousent
01:03:47la cause pro-palestinienne
01:03:48et qui répandent
01:03:51un discours
01:03:52qui est un discours
01:03:53anti-israélien
01:03:55anti-sioniste
01:03:56qui bascule parfois
01:03:57dans l'antisémitisme
01:03:58ne demandez pas
01:03:59au préfet de police
01:03:59de régler ce problème
01:04:00je pense que
01:04:01l'atmosphère
01:04:02effectivement
01:04:03l'atmosphère
01:04:04permet de
01:04:05en tout cas
01:04:06laisse libre cours
01:04:08à certains individus
01:04:09qui sont influencés
01:04:09par des discours
01:04:10qui laissent à penser
01:04:11que nos concitoyens
01:04:13français
01:04:14de confession juive
01:04:15sont finalement
01:04:16des militants
01:04:17pro-israéliens
01:04:18qu'ils cautionnent
01:04:19ce qui se passe à Gaza
01:04:20et donc voilà
01:04:21il y a un discours
01:04:22qui laisse à penser cela
01:04:23il a raison Laurent Dunez
01:04:25l'atmosphère
01:04:26il y a un contexte
01:04:27il y a un contexte
01:04:28international
01:04:28on ne cesse de commenter
01:04:30sur ce plateau
01:04:30il y a un contexte international
01:04:31qui est utilisé
01:04:32par des partis politiques
01:04:35nationaux
01:04:35on l'a vu depuis
01:04:36le 7 octobre
01:04:37on l'a vu
01:04:38lors de la campagne
01:04:39des européennes
01:04:40on le voit jusqu'à présent
01:04:41pour revenir
01:04:43à l'extrême gauche
01:04:44l'extrême gauche
01:04:45ne cesse
01:04:46depuis deux ans
01:04:48on le voit
01:04:49dans ce que
01:04:50dans ce que
01:04:51monsieur Mélenchon
01:04:52a qualifié
01:04:53de nouvelle France
01:04:54cette nouvelle France
01:04:55elle est construite
01:04:57sur du mortifère
01:04:58elle est construite
01:04:59sur la haine de l'autre
01:05:00elle est construite
01:05:01sur ce sentiment
01:05:04qu'en fait
01:05:05il faut exploiter
01:05:06tous les conflits internationaux
01:05:07qu'il faut
01:05:08montrer du doigt
01:05:10certaines communautés
01:05:11plus que d'autres
01:05:12ou aux dépens des autres
01:05:14et
01:05:14quand
01:05:16Laurent Dunez
01:05:17parle de contexte
01:05:18il est là le contexte
01:05:18c'est qu'on ne peut pas
01:05:20bâtir
01:05:20une politique de main
01:05:21pour la France
01:05:22en montrant du doigt
01:05:23des gens
01:05:24en excluant des gens
01:05:25voilà
01:05:26quand on parle
01:05:27de juifs
01:05:28ce sont des citoyens
01:05:29d'abord français
01:05:30comme le rappelle Laurent Dunez
01:05:31et en tant que citoyens français
01:05:32ils ont les mêmes droits
01:05:34les mêmes devoirs
01:05:35que tout le monde
01:05:35ça c'est très important
01:05:36de le rappeler
01:05:37carrément
01:05:38oui
01:05:39vous avez une dernière phrase
01:05:40ça va
01:05:41je pense que vous n'avez pas terminé
01:05:42mais
01:05:42en fait je pense
01:05:44qu'on ne sort pas
01:05:45indemne
01:05:46d'années
01:05:46et d'années
01:05:47entre guillemets
01:05:48de propagande
01:05:49sur une sorte
01:05:50d'essentialisation
01:05:51de la société
01:05:51de compartimentalisation
01:05:53de la société
01:05:54et donc
01:05:56et de messages
01:05:57très négatifs
01:05:58et je trouve ça terrible
01:05:59parce que
01:06:00dans ce cas-ci
01:06:00ce qu'on essaye de dire
01:06:02c'est que finalement
01:06:02on confond
01:06:04il y a l'aspect
01:06:05de l'antisionisme
01:06:06effectivement
01:06:07qui peut
01:06:08qui peut très très vite
01:06:10basculer
01:06:10parfois
01:06:10on se cache derrière
01:06:12ce mot-là
01:06:12et on est vraiment
01:06:13plus du côté
01:06:14de l'antisémitisme
01:06:15il y a une essentialisation
01:06:17vous êtes juif
01:06:20ben c'est ça
01:06:20finalement
01:06:21vous portez
01:06:22tous les travers
01:06:24du monde
01:06:25vous cautionnez
01:06:27toutes les politiques
01:06:29de monsieur Netanyahou
01:06:31et on peut critiquer
01:06:32ou non
01:06:33mais je veux dire
01:06:33là on arrive
01:06:34véritablement
01:06:35à cibler
01:06:35les juifs
01:06:37je trouve ça
01:06:38effrayant
01:06:39effrayant
01:06:39deux mots rapides
01:06:40on ne peut pas
01:06:41construire une politique
01:06:42demain pour la France
01:06:44en excluant
01:06:45telle ou telle communauté
01:06:46ou en montant
01:06:46une communauté
01:06:47contre une autre
01:06:48ce n'est pas possible
01:06:49la république
01:06:50c'est rassemblé
01:06:51on rassemble
01:06:52ce qui est différent
01:06:53on fait du mal
01:06:56à la cohésion nationale
01:06:57parce qu'on monte
01:06:58les français
01:06:59les uns contre les autres
01:07:00et on laisse entendre
01:07:01par exemple
01:07:01les socialisations
01:07:03dont vous avez parlé
01:07:03que l'ensemble
01:07:04de la communauté musulmane
01:07:05est contre les juifs
01:07:06et vice versa
01:07:07et c'est ça
01:07:08qui est extrêmement grave
01:07:09et les filles
01:07:10font extrêmement du mal
01:07:12à l'unité de la nation
01:07:13deux mots de conclusion
01:07:14Kévin promettez moi
01:07:15parce que ce qui a été dit
01:07:16est très juste
01:07:16sur les conséquences
01:07:17notamment sur les conséquences
01:07:18dans nos universités
01:07:19et dans nos écoles
01:07:20avec une augmentation
01:07:21de l'antisémitisme
01:07:22avec notamment
01:07:23chez les gamins
01:07:24de 6ème par contre
01:07:25et même à l'université
01:07:27que ce soit à Sciences Po
01:07:27que ce soit à l'Inalco
01:07:28il y a quelque chose
01:07:29d'inédit
01:07:30c'est que vous avez
01:07:30des étudiants juifs
01:07:31aujourd'hui en France
01:07:32qui quand ils font
01:07:33leur vœu pour Parcours Sud
01:07:34sélectionnent aussi
01:07:36les établissements
01:07:36en fonction du degré
01:07:38d'antisémitisme
01:07:38qu'il y a dans cet établissement
01:07:39et dernière chose Thierry
01:07:40moi je dis
01:07:41j'aime beaucoup
01:07:42Donald Trump
01:07:43et vous avez vu
01:07:43ce qui s'est passé
01:07:44aux Etats-Unis
01:07:45vous avez un activiste
01:07:46pro-palestinien
01:07:47qui répandait
01:07:48l'antisémitisme
01:07:49le résultat c'est
01:07:50dehors
01:07:51en effet
01:07:51quand tu es antisémite
01:07:53quand tu saccages
01:07:55les universités
01:07:56tu dégages
01:07:57c'est pas compliqué
01:07:57Kevin Bossuet
01:07:59très en forme
01:07:59très en forme
01:08:01on va qu'une pause
01:08:02les amis
01:08:03on se retrouve
01:08:04dans quelques instants
01:08:05on va retrouver
01:08:06Nathalie Sosnaofir
01:08:07pourquoi
01:08:08je voulais absolument
01:08:09avoir Nathalie Sosnaofir
01:08:10avec nous
01:08:10parce que le Hamas
01:08:11a diffusé
01:08:12hier une nouvelle vidéo
01:08:13d'un otage
01:08:14israélo-américain
01:08:15tiens donc
01:08:16et pourquoi
01:08:16pourquoi en ce moment
01:08:18la réponse
01:08:19dans quelques instants
01:08:20évidemment
01:08:20vous l'avez deviné
01:08:21à tout de suite
01:08:2212h30
01:08:26je vous souhaite
01:08:27quand même
01:08:27un bon appétit
01:08:28mais ça ne se dit pas
01:08:29Thierry
01:08:29moi j'aime bien le dire
01:08:30c'est Sarah Salman
01:08:31excellente chroniqueuse
01:08:32sur cette chaîne
01:08:33qui m'a dit
01:08:33on ne dit pas
01:08:33bon appétit
01:08:33bah oui
01:08:34mais moi je ne sais pas
01:08:35on est dimanche
01:08:36on est dimanche
01:08:37peut-être
01:08:38il y a un grand nombre
01:08:39de téléspectateurs
01:08:39qui nous regardent
01:08:40qui sont en train
01:08:41de savourer
01:08:42le repas traditionnel
01:08:44moi je vais prendre
01:08:44Dominical
01:08:45bah oui
01:08:46Dominical
01:08:47en famille
01:08:47dimanche
01:08:47entre autres
01:08:49ou le gigot
01:08:50ou l'agneau
01:08:51évidemment
01:08:51parce que c'est
01:08:52c'est la tradition
01:08:53ou le quinoa
01:08:53pour ceux qui ne savent pas
01:08:55vous voulez qu'on fasse un débat
01:08:57ou pas là
01:08:57oui oui
01:08:58bon on fera le débat
01:08:59juste après
01:09:00allez
01:09:00Michael Dorion
01:09:02Michael Dorion
01:09:03est avec nous
01:09:03on fait un tour de l'information
01:09:04et ça c'est sûr
01:09:06et dans l'actualité
01:09:07toujours aucune nouvelle
01:09:08d'Agathe
01:09:09la joggeuse de 28 ans
01:09:10portée disparue
01:09:11depuis jeudi
01:09:12après plus de 48 heures
01:09:13de recherche
01:09:14l'important dispositif
01:09:15déployé pour retrouver
01:09:17la jeune femme
01:09:18a été levée
01:09:18l'enquête judiciaire
01:09:19est désormais entre les mains
01:09:20de la brigade de recherche
01:09:21de Poitiers
01:09:22aux Etats-Unis
01:09:23plusieurs dizaines
01:09:24de milliers de personnes
01:09:25étaient réunies hier
01:09:26à Los Angeles
01:09:27autour de Bernie Sanders
01:09:28à 83 ans
01:09:29cette figure de la gauche américaine
01:09:31était en train de s'imposer
01:09:32comme l'un des principaux
01:09:33opposants
01:09:34au retour de Donald Trump
01:09:35depuis deux mois
01:09:36le sénateur du Vermont
01:09:37jamais encarté
01:09:38au parti démocrate
01:09:39draine les foules
01:09:40avec sa tournée
01:09:41combattre l'oligarchie
01:09:43et puis en deux heures
01:09:44cinq minutes
01:09:45et vingt-cinq secondes
01:09:46le jeune Kenyan
01:09:46Bernard Bivotte
01:09:48remporte la 48ème édition
01:09:50du Marathon de Paris
01:09:51en octobre dernier
01:09:52le coureur de 23 ans
01:09:53s'était imposé
01:09:54déjà lors de celui
01:09:55de Francfort
01:09:55les premiers français
01:09:57ont commencé
01:09:57à franchir la ligne
01:09:58d'arrivée
01:09:59aux alentours
01:09:59de 10h20
01:10:00et pour cette édition
01:10:02quelques 55 000 coureurs
01:10:03ont traversé
01:10:04la capitale
01:10:05dès 8h ce matin
01:10:06quel courage
01:10:08moi ça m'impressionne toujours
01:10:09moi aussi
01:10:10on peut le faire
01:10:11mon intérêt à s'entraîner
01:10:12nous Michael
01:10:13merci Michael
01:10:15à l'équipe du dimanche
01:10:15pour cette dernière
01:10:16demi-heure
01:10:17Naïma Mfadel
01:10:18Karima Abri
01:10:19Kevin Bossuet
01:10:20les brises se collent
01:10:21on va prendre la direction
01:10:22d'Israël
01:10:22si vous le voulez bien
01:10:23on va trouver
01:10:24Nathalie Sosnaofir
01:10:25qui est notre correspondante
01:10:26permanente en Israël
01:10:28bonjour
01:10:28chère Nathalie
01:10:30je voulais absolument
01:10:30vous avoir
01:10:31parce que
01:10:32le Hamas
01:10:33le Hamas a diffusé hier
01:10:35une nouvelle vidéo
01:10:35d'un otage
01:10:36israélo-américain
01:10:37on peut
01:10:38vous allez nous le dire
01:10:39mais c'est une forme
01:10:40de pression psychologique
01:10:42en pleine fête
01:10:43de Pessah
01:10:43la PAC juive
01:10:45évidemment
01:10:46ma chère
01:10:46ma chère
01:10:47Nathalie
01:10:48qui est l'otage
01:10:49dont il est question
01:10:50et qu'est-ce qu'on entend
01:10:52surtout sur cette vidéo
01:10:53qu'on va
01:10:54évidemment pas diffuser
01:10:55vous le comprenez
01:10:55aisément
01:10:56d'ailleurs
01:10:57elle n'est pas non plus
01:10:58diffusée
01:10:59sur les médias israéliens
01:11:00alors
01:11:01Idan Alexander
01:11:02c'est un soldat
01:11:02israélo-américain
01:11:04il a été enlevé
01:11:04le 7 octobre 2023
01:11:06par les terroristes
01:11:07du Hamas
01:11:08alors qu'il se trouvait
01:11:09sur sa base militaire
01:11:11à la frontière de Gaza
01:11:12il était venu seul
01:11:13pour s'engager
01:11:14dans les rangs de Tzal
01:11:15sans sa famille
01:11:16rester aux Etats-Unis
01:11:17alors dans cette vidéo
01:11:19de trois minutes
01:11:19on le voit assis
01:11:21dans un local
01:11:21très exigu
01:11:22il s'adresse à la caméra
01:11:24et sans aucun doute
01:11:25sous la contrainte
01:11:26critique les autorités israéliennes
01:11:28et leur reproche
01:11:29de ne pas avoir encore
01:11:31obtenu sa libération
01:11:32il dit vouloir rentrer
01:11:34chez lui
01:11:34pour célébrer Pessah
01:11:35la Pâque juive
01:11:37qui a débuté hier soir
01:11:38justement
01:11:39au moment
01:11:39où cette vidéo
01:11:40a été publiée
01:11:41alors il y a
01:11:42ce que l'on entend
01:11:43Thierry
01:11:43mais surtout
01:11:44ce que l'on voit
01:11:45sur le visage
01:11:46d'Idan
01:11:46détresse
01:11:47fatigue
01:11:48un état de santé
01:11:49physique
01:11:50et psychique dégradé
01:11:51il a perdu
01:11:52beaucoup
01:11:52beaucoup de poids
01:11:53et d'ailleurs
01:11:54on sait d'après
01:11:55d'anciens otages
01:11:55que depuis son enlèvement
01:11:57il est détenu
01:11:58en continu
01:11:59dans un tunnel
01:12:00sans lumière
01:12:01ni air
01:12:02dans des conditions
01:12:03de malnutrition
01:12:04extrêmes
01:12:04et qu'il est traité
01:12:05beaucoup plus durement
01:12:06que d'autres otages
01:12:08parce que justement
01:12:08il est soldat
01:12:09et non civil
01:12:10et Idan
01:12:11il est au coeur
01:12:12des efforts
01:12:13de l'administration Trump
01:12:15en vue de sa libération
01:12:16dans le cadre
01:12:17d'un accord partiel
01:12:18car il est le seul
01:12:19ressort qu'ils sont américains
01:12:20en vie
01:12:21toujours détenus
01:12:22à Gaza
01:12:23les quatre autres
01:12:24sont morts
01:12:24assassinés en captivité
01:12:26ou le 7 octobre
01:12:28et ramenés
01:12:28dans la bande de Gaza
01:12:29Nathalie
01:12:30une question
01:12:31y a-t-il des négociations
01:12:32en cours
01:12:33en vue de la libération
01:12:34des otages
01:12:35qui sont toujours
01:12:36retenus à Gaza
01:12:37Nathalie
01:12:38les négociations
01:12:39sont dans la pastillerie
01:12:40d'ailleurs
01:12:40ça elle a repris
01:12:41ses opérations
01:12:42dans la bande de Gaza
01:12:43et la publication
01:12:44de cette vidéo
01:12:45de propagande
01:12:46et d'ailleurs
01:12:46la réponse
01:12:47a un communiqué
01:12:48adressé quelques heures
01:12:50plus tôt hier
01:12:50à la population
01:12:51Gazaoui
01:12:52par le ministre
01:12:53israélien de la défense
01:12:54Israël Kass
01:12:55dans lequel
01:12:56il annonçait
01:12:57qu'Israël
01:12:58s'apprêtait
01:12:58à étendre
01:12:59son offensive
01:13:00et qu'il leur faudrait
01:13:01évacuer
01:13:02les zones de combat
01:13:03le premier ministre
01:13:04le premier ministre
01:13:04Netanyahou
01:13:04estime en effet
01:13:05que seule la pression
01:13:06militaire
01:13:07pourrait mener
01:13:08à libération
01:13:08d'autres otages
01:13:09alors que pour l'instant
01:13:11on le sait
01:13:11le Hamas refuse
01:13:12tous les accords
01:13:14et parvient même
01:13:14encore à tirer
01:13:15quelques requêtes
01:13:16en direction
01:13:17du territoire israélien
01:13:18cependant
01:13:19on sait qu'il y a
01:13:20des discussions
01:13:20qui se sont tenues
01:13:21au Caire
01:13:22entre le Hamas
01:13:23et les médiateurs
01:13:24égyptiens
01:13:24pour évoquer
01:13:25une récente proposition
01:13:26de l'Egypte
01:13:28et rappelons
01:13:29que 59 otages
01:13:31sont toujours
01:13:32retenus à Gaza
01:13:33depuis 556 jours
01:13:3524 seraient encore en vie
01:13:37et pour les Israéliens
01:13:38qui célèbrent
01:13:39en ce moment
01:13:39la fête de Pessah
01:13:41la délivrance
01:13:42du peuple juge
01:13:42de l'esclavage
01:13:43il n'y a tout simplement
01:13:44pas de résilience possible
01:13:46sans le retour
01:13:47des otages
01:13:48vivants ou morts
01:13:49et vous avez raison
01:13:50de rappeler
01:13:51le nombre d'otages
01:13:52de ma chère
01:13:53Nathalie Sosnaufir
01:13:54notre correspondante
01:13:54permanente en Israël
01:13:56merci pour ces précisions
01:13:58et on voit bien
01:13:58l'objectif du Hamas
01:14:00dans le contexte
01:14:01du moment
01:14:02dernier sujet
01:14:03sur lequel j'aimerais
01:14:04vous faire réagir
01:14:05et je suis certain
01:14:06que ça va faire débat
01:14:07évidemment
01:14:08on va prendre
01:14:08la direction de Marseille
01:14:10avec cette angoisse
01:14:12des riverains
01:14:13de la fameuse
01:14:14et célèbre prison
01:14:15des baumettes
01:14:16à Marseille
01:14:17puisqu'une extension
01:14:17du bâtiment
01:14:18ouvre en décembre prochain
01:14:21et les habitants
01:14:22craignent évidemment
01:14:23comme d'habitude
01:14:24des nuisances sonores
01:14:25ils se barricadent déjà
01:14:27vous allez voir
01:14:27ce reportage éloquent
01:14:29de Stéphanie Rouquet
01:14:29et on ouvrira le débat
01:14:31on aura un invité
01:14:32on aura Alexandre Cabi
01:14:34qui est secrétaire
01:14:35général adjoint
01:14:36UFA
01:14:36PUNSA
01:14:37justice
01:14:37parce que des prisons
01:14:38on en manque en France
01:14:39mais quand il s'agit
01:14:40d'en construire
01:14:41ou de faire des extensions
01:14:43c'est toujours mieux
01:14:43à côté
01:14:44et c'est l'éternel débat
01:14:46d'abord le sujet
01:14:47de Stéphanie Rouquet
01:14:47cela fait qu'à en tant
01:14:51que Philippe habite
01:14:52cette maison
01:14:53mais depuis quelques semaines
01:14:55le panorama
01:14:55a radicalement changé
01:14:57alors ça fait qu'on ne peut plus
01:14:58ouvrir la fenêtre
01:14:58parce qu'on a trop
01:15:00de vis-à-vis
01:15:01dès qu'on ouvre la fenêtre
01:15:03voilà
01:15:03maintenant on voit même
01:15:04les cellules
01:15:05et là il n'y avait rien avant
01:15:06il y avait une carrière
01:15:07ces nouveaux bâtiments
01:15:08à quelques mètres
01:15:09de son domicile
01:15:10ce sont les baumettes 3
01:15:12une extension
01:15:12de la prison de Marseille
01:15:14qui doit être livrée
01:15:15d'ici la fin de l'année
01:15:16elle comprendra
01:15:17des salles d'enseignement
01:15:18un théâtre de formation
01:15:20et un quartier d'hébergement
01:15:21pour 740 détenus supplémentaires
01:15:24alors le voisinage
01:15:25se prépare
01:15:26et se barricade
01:15:27des barrières
01:15:28ou des canisses
01:15:29pour couper la vue
01:15:29et sur les murets
01:15:31du fil barbelé
01:15:32ou des tessons de verre
01:15:33pour empêcher
01:15:34des individus
01:15:35de grimper
01:15:36et de pratiquer
01:15:37ce que les voisins appellent
01:15:38des parloirs sauvages
01:15:39c'est des cris
01:15:40vous avez entendu
01:15:44ils viennent parler
01:15:45aux prisonnières
01:15:46d'en face
01:15:46et puis s'ils n'y arrivent pas
01:15:48ils n'hésitent pas
01:15:49à monter sur le toit
01:15:49des voitures garées
01:15:50pour qu'elles entendent
01:15:51il faut crier un peu fort
01:15:52quand même
01:15:52non c'est pas amusant
01:15:53à la quotidienne
01:15:54l'administration pénitentiaire
01:15:56assure aux riverains
01:15:57que tout a été pensé
01:15:59pour limiter
01:15:59les nuisances sonores
01:16:01et visuelles
01:16:02les bâtiments
01:16:02sont orientés
01:16:03perpendiculairement
01:16:04à la rue
01:16:05des parois
01:16:05surplombent chaque fenêtre
01:16:07les premiers détenus
01:16:08devraient emménager
01:16:09dans ces nouvelles cellules
01:16:11avant le mois de décembre
01:16:12et pour ouvrir le débat
01:16:14nous sommes avec
01:16:16Alexandre Cabi
01:16:17secrétaire général adjoint
01:16:18UFA Punsa Justice
01:16:19merci d'avoir accepté
01:16:21notre invitation
01:16:22Alexandre
01:16:22je voulais absolument
01:16:23vous avoir
01:16:24parce que
01:16:24évidemment
01:16:25on n'arrête pas de dire
01:16:26sur nos plateaux
01:16:28et vous même
01:16:29on manque de prison
01:16:30mais ce reportage
01:16:31de Stéphanie Rouquet
01:16:32notre correspondante
01:16:33à Marseille
01:16:33veut tout dire
01:16:34on voit bien
01:16:35l'angoisse
01:16:35des riverains
01:16:37de cette extension
01:16:38qui va ouvrir
01:16:39en décembre
01:16:40la célèbre prison
01:16:42des Baumettes
01:16:42et c'est ça
01:16:43il faut des prisons
01:16:45mais c'est toujours mieux
01:16:45ailleurs
01:16:45et quand on construit
01:16:47quand on fait des extensions
01:16:48ça pose problème
01:16:49et c'est assez révélateur
01:16:50ce reportage d'Alexandre
01:16:51oui bonjour
01:16:53oui c'est exactement ça
01:16:54c'est que chaque français
01:16:55chaque concitoyen
01:16:56veut aujourd'hui
01:16:57un peu plus d'ordre
01:16:58un peu plus de sécurité
01:16:59et estime
01:17:01d'ailleurs souvent à tort
01:17:02qu'on incarcère
01:17:03peut-être pas assez
01:17:03dans notre pays
01:17:04et quand il s'agit
01:17:05de construire une prison
01:17:06au bout de l'ordre russe
01:17:07c'est compliqué
01:17:08mais à ceci près
01:17:09quand même que la prison
01:17:10des Baumettes
01:17:11historiquement
01:17:11est quand même
01:17:12quasiment vieille
01:17:14de 100 ans
01:17:14qu'elle est de 1930
01:17:16et il s'agissait
01:17:17d'une démolition
01:17:18reconstruction
01:17:19donc à l'époque
01:17:21il n'y avait pas
01:17:21de riverains autour
01:17:24et c'est les riverains
01:17:24qui sont venus
01:17:25s'installer autour
01:17:26de l'établissement
01:17:26pénitentiaire
01:17:27quand vous voyez
01:17:28cette réaction
01:17:29justement
01:17:29de ces riverains
01:17:30quelle est votre réaction
01:17:32et vous avez raison
01:17:33de la rappeler
01:17:33la prison des Baumettes
01:17:35est célèbre
01:17:36et c'est vrai
01:17:36qu'elle fait partie
01:17:37des noms
01:17:38qui quand on pense
01:17:39Baumette
01:17:39on pense Marseille
01:17:40évidemment
01:17:40c'est une des prisons
01:17:42les plus connues
01:17:43en France
01:17:43la prison des Baumettes
01:17:44ah oui oui exactement
01:17:47c'est de part
01:17:48historiquement
01:17:49comme vous le dites
01:17:50de par son nom
01:17:51et de par son ampleur
01:17:52ce sera le troisième
01:17:53établissement
01:17:54pénitentiaire
01:17:55de part la taille
01:17:56c'est à dire que
01:17:57à terme
01:17:57on aura 1350
01:17:59détenus
01:18:00sur le papier
01:18:01et la capacité
01:18:03pratique
01:18:04va rapidement
01:18:05monter
01:18:05aux alentours
01:18:06des 2000 détenus
01:18:07au vu de la surpopulation
01:18:09pénale
01:18:09ce type d'établissement
01:18:10en effet
01:18:11il est très connu
01:18:12pour ses problèmes
01:18:13de voisinage
01:18:14mais pas que
01:18:14aussi pour ses problèmes
01:18:15de surpopulation pénale
01:18:16une délinquance
01:18:18aussi très particulière
01:18:19en lien avec
01:18:20la criminalité organisée
01:18:21qui est très implantée
01:18:22en région
01:18:23Provence
01:18:23à le Pocot d'Azur
01:18:24et également
01:18:26son manque
01:18:26de personnel criant
01:18:27donc ce sera
01:18:28un des premiers
01:18:29établissements
01:18:29depuis la santé
01:18:30qu'on ouvre
01:18:31avec une carence
01:18:32en effectif
01:18:33ce qui est quand même
01:18:33assez rare
01:18:34dans l'administration
01:18:35potentielle
01:18:35quand il s'agit
01:18:36d'ouvrir un nouveau site
01:18:37là on ouvrira
01:18:37avec 90 agents en moins
01:18:39alors que d'habitude
01:18:40quand on ouvre
01:18:40on est quand même à plein
01:18:41même si ça ne reste
01:18:42pas très longtemps
01:18:42il faut bien le reconnaître
01:18:44et c'est bien malheureux
01:18:44mais là on ouvrira
01:18:45avec beaucoup de carence
01:18:47Vous comprenez
01:18:48Alexandre
01:18:48l'inquiétude
01:18:49de ces riverains
01:18:50et ces précautions
01:18:51que Stéphanie Rouquet
01:18:53nous a montrées ?
01:18:55Oui, oui, j'entends
01:18:56que pour le bruit
01:18:59il y a eu des aménagements
01:19:00physiques qui ont été faits
01:19:02qui permettent
01:19:03de diminuer au maximum
01:19:04après j'entends
01:19:05que ce n'est pas normal
01:19:05que nos concitoyens
01:19:06aient des gens
01:19:07qui viennent escalader
01:19:08leurs murs
01:19:08dans leur terrain
01:19:09pour faire des parleurs sauvages
01:19:11ou au niveau
01:19:12de la voie publique
01:19:14la réalité
01:19:15c'est qu'on n'est pas
01:19:15sur un domaine pénitentiaire
01:19:16et c'est que les forces
01:19:17de police
01:19:18font ce qu'elles peuvent
01:19:19elles devraient multiplier
01:19:20les rondes
01:19:21et la sécurité
01:19:22qui n'est plus périmétrique
01:19:24vu qu'on n'est plus en proximité
01:19:25immédiate de l'établissement
01:19:26on le voit
01:19:26on est à plusieurs centaines
01:19:27de mètres
01:19:27ça ne devrait être assuré
01:19:29par les FSI
01:19:29et les FSI malheureusement
01:19:30aujourd'hui n'ont pas
01:19:31les moyens non plus
01:19:32d'effectuer des rondes quotidiennes
01:19:34pour soulager
01:19:35et assurer la tranquillité publique
01:19:37des riverains
01:19:38des beaux mètres
01:19:39Merci Alexandre
01:19:39restez avec nous
01:19:40si vous voulez
01:19:40si vous avez le temps
01:19:41on va ouvrir le débat
01:19:42avec nos invités
01:19:43Will Sokol
01:19:44c'est un sujet
01:19:44qui vous tient à coeur
01:19:45les prisons
01:19:46c'est bien
01:19:46mais c'est mieux chez le voisin
01:19:47ça me fait penser
01:19:48à une citation
01:19:50du général de Gaulle
01:19:50les français sont à la fois
01:19:53conservateurs
01:19:55et contestataires
01:19:56et je trouve que cette phrase
01:19:57elle s'adapte bien
01:19:58à la prison
01:19:59parce que
01:20:00on veut des politiques pénales
01:20:01fortes
01:20:02répressives
01:20:03les prisons
01:20:04sont surchargées
01:20:05aujourd'hui
01:20:05je crois qu'il y a à peu près
01:20:0660 000 places
01:20:09il y a 72 000 détenus
01:20:11à peu près
01:20:11donc il y a un vrai besoin
01:20:13il y a un plan prison
01:20:1415 000 places de prison
01:20:15il y a un vrai besoin
01:20:16de construire les prisons
01:20:17je ne sais pas si vous vous souvenez
01:20:18aux Etats-Unis
01:20:19en Angleterre
01:20:20ce mouvement NIMBY
01:20:20pas dans mon jardin
01:20:23c'est un vrai sujet
01:20:23c'est-à-dire qu'en fait
01:20:25lorsqu'on parle de prison
01:20:26il faut aussi
01:20:27que les politiques nationaux
01:20:29puissent adopter
01:20:31une nouvelle méthode
01:20:31construire une prison
01:20:32c'est aussi
01:20:33de l'aménagement
01:20:34du territoire
01:20:35moi j'ai rencontré
01:20:36un certain nombre d'élus
01:20:37qui m'ont dit
01:20:37pour certains
01:20:38moi j'ai besoin
01:20:39d'une prison
01:20:40sur mon territoire
01:20:41et j'en veux une
01:20:43pour des raisons économiques
01:20:44parce que
01:20:45il y a des services
01:20:46il y a des taxes
01:20:46il y a des emplois
01:20:47il y a des taxes
01:20:48etc
01:20:49et puis vous avez
01:20:50le cas contraire
01:20:51et là on est dans un cas
01:20:52très particulier
01:20:52au Bommet
01:20:53puisque la prison
01:20:53est enclavée
01:20:54au milieu d'autres
01:20:56mais l'élection
01:20:57l'a bien dit
01:20:58la prison était seule
01:20:58au départ
01:20:59il y a 100 ans
01:21:00et puis on fait finalement
01:21:00l'habitat autour
01:21:01donc ce que je veux dire
01:21:02c'est qu'il y a une vision
01:21:03pénale
01:21:04de la prison
01:21:05mais il y a aussi
01:21:07une vision en termes
01:21:08d'aménagement
01:21:08du territoire
01:21:09et donc ça demande
01:21:10aussi de la concertation
01:21:11je pense qu'avant
01:21:13de prendre des initiatives
01:21:14nationales
01:21:15la concertation
01:21:16locale
01:21:17me paraît nécessaire
01:21:18tant pour les maires
01:21:20que pour les riverains
01:21:21pourtant
01:21:22excusez-moi
01:21:23mais l'état
01:21:24on n'a rien à faire
01:21:25des élus
01:21:25et des maires
01:21:26quand il s'agit
01:21:27d'installer
01:21:28des centres
01:21:28de rétention
01:21:29administratives
01:21:30puisque
01:21:31voilà
01:21:32d'autorité
01:21:32il les installe
01:21:33donc il pourrait
01:21:34parfaitement
01:21:35si vraiment
01:21:36il avait la volonté
01:21:37de construire
01:21:38des prisons
01:21:40il pourrait tout simplement
01:21:41voir avec
01:21:42les élus locaux
01:21:43pour que ça soit
01:21:44sur des zones
01:21:45non habitables
01:21:47et assez éloignées
01:21:47des habitations
01:21:48pour permettre aussi
01:21:49la sécurité
01:21:51la protection
01:21:51et la tranquillité
01:21:53des habitants
01:21:53et moi je voudrais
01:21:55rajouter ce qu'a dit
01:21:56ce syndicaliste
01:21:56c'est intéressant
01:21:57parce qu'il dit
01:21:58en fait
01:21:58c'est les habitants
01:21:59qui sont venus
01:22:00à proximité
01:22:01notamment
01:22:01au Beaumet
01:22:03de cette prison
01:22:04des Beaumet
01:22:05qui a été construite
01:22:06effectivement
01:22:06en 1933
01:22:07il y a eu une extension
01:22:09en 2017
01:22:10et là il y a
01:22:11une troisième extension
01:22:12donc du coup
01:22:13il se rapproche
01:22:13de plus en plus
01:22:14des habitations
01:22:15et ça pose
01:22:16effectivement
01:22:16des problèmes
01:22:17de proximité
01:22:18et de promiscuité
01:22:20et de promiscuité aussi
01:22:21et on le voit
01:22:21dans le reportage
01:22:22d'ailleurs
01:22:23la scène est forte
01:22:24au moment où Stéphanie
01:22:25interroge
01:22:25cette clivraine
01:22:27et puis on entend
01:22:28les échanges
01:22:29Karima
01:22:30oui bien en fait
01:22:31quand on regarde
01:22:31la densité aussi
01:22:33de population
01:22:34dans certaines régions
01:22:35dans certaines villes
01:22:36inévitablement
01:22:37si on construit
01:22:38des places de prison
01:22:39c'est ce qui va arriver
01:22:39et il n'y a personne
01:22:41en fait
01:22:41d'ailleurs ça avait fait réagir
01:22:43c'est pas une prison
01:22:44mais quand M. Wauquiez
01:22:45a parlé
01:22:45d'envoyer
01:22:47soudainement
01:22:49on aime moins ça
01:22:50aussi
01:22:51ça n'a pas fait plaisir
01:22:52aux habitants
01:22:53de Stéphanie
01:22:53non exactement
01:22:54donc on voit
01:22:54c'est toujours
01:22:55le syndrome
01:22:55pas dans ma cour
01:22:56et ça se comprend
01:22:57très bien
01:22:57d'où le fait
01:22:58que je pense
01:22:59c'est encore une fois
01:23:00en amont
01:23:01c'est très long
01:23:02c'est un vaste chantier
01:23:03mais en amont
01:23:05comment peut-on réduire
01:23:06le taux de criminalité
01:23:08quand on parle
01:23:09par exemple
01:23:09de s'attaquer
01:23:10au problème
01:23:10sur la délinquance
01:23:12juvénile
01:23:13sur les jeunes
01:23:14qui commencent
01:23:15très très tôt
01:23:15dans le crime organisé
01:23:17les sanctions
01:23:18rapides
01:23:19courtes
01:23:20pour avoir
01:23:20un effet dissuasif
01:23:22donc c'est une longue
01:23:24chaîne
01:23:25comme on dit
01:23:25mais il faut
01:23:26s'atteler à travailler
01:23:27quand même là-dessus
01:23:28moi je pense que déjà
01:23:29si on essaie
01:23:30de mettre des efforts
01:23:31sur les fameuses
01:23:32peines courtes
01:23:33rapides
01:23:34pour les premiers
01:23:36les primo délinquants
01:23:37peut-être que
01:23:38on aura
01:23:39une incidence
01:23:40sur le taux
01:23:41de criminalité
01:23:42Kevin
01:23:42je vous ai pas entendu
01:23:43sur le sujet
01:23:43je suis parfaitement
01:23:45d'accord
01:23:45avec Sadi Karima
01:23:46il suffit de regarder
01:23:48ce qui se passe
01:23:48dans les pays du nord
01:23:49et notamment
01:23:50ce qui se passe
01:23:50aux Pays-Bas
01:23:51où quand vous mettez
01:23:52des peines courtes
01:23:53vous voyez
01:23:54qu'il y a une baisse
01:23:55du nombre de personnes
01:23:56en prison
01:23:57parce qu'en effet
01:23:58les gens ne récidivent pas
01:23:59on pourrait aussi
01:24:00mettre en avant
01:24:00l'immigration
01:24:02mal maîtrisée
01:24:03parce qu'on sait très bien
01:24:04que dans nos prisons
01:24:05évidemment
01:24:05il y a beaucoup
01:24:06de personnes
01:24:07qui sont étrangères
01:24:09donc évidemment
01:24:09ça ça contribue
01:24:10à la surpopulation
01:24:11carcérale
01:24:13après
01:24:13moi je me mets
01:24:14à la place
01:24:14de ces habitants-là
01:24:15moi aussi
01:24:16je n'aimerais pas
01:24:17habiter à côté
01:24:18d'une prison
01:24:19évidemment
01:24:20je suis passé
01:24:22dans le 13ème arrondissement
01:24:24c'était avant-hier
01:24:25près de la prison
01:24:26de la santé
01:24:27c'est vrai
01:24:27qu'il y a une atmosphère
01:24:28qui se dégage
01:24:29qui n'est pas propice
01:24:31non plus
01:24:31à une forme
01:24:32de sérénité
01:24:33donc on peut dire
01:24:34que c'est une forme
01:24:35d'hypocrisie etc
01:24:35mais moi je comprends
01:24:36évidemment ces habitants
01:24:37mais malheureusement
01:24:38si on veut de la sécurité
01:24:39il faut des prisons
01:24:40et je pense que cette extension
01:24:41est évidemment nécessaire
01:24:42et soutient quand même
01:24:43à tous ces gardiens de prison
01:24:44ces agents pénitentiaires
01:24:46qui font un travail admirable
01:24:48et ayons une pensée également
01:24:50pour ces deux agents
01:24:51qui ont été assassinés
01:24:52notamment dans le cadre
01:24:54de la cavale
01:24:54de Mohamed Amra
01:24:56parce qu'il faut quand même
01:24:57mettre en avant
01:24:58ces gens qui font un travail
01:24:59admirable au service
01:24:59de la République
01:25:00le mot de la fin
01:25:01je vous le laisse
01:25:01Alexandre Gabi
01:25:03je vous remercie
01:25:05déjà pour ces mots
01:25:06comme touchant
01:25:07à l'égard du personnel
01:25:08pénitentiaire
01:25:08parce que c'est vrai
01:25:09que c'est un métier
01:25:09qui est souvent méconnu
01:25:10et mal connu
01:25:11non concitoyen
01:25:12et qui est pour autant
01:25:12très difficile
01:25:13et utile
01:25:14dans le champ social
01:25:15parce que comme le rappelait
01:25:16madame
01:25:17la criminalité doit se gérer
01:25:19bien en amont
01:25:19et bien après
01:25:20et nous malheureusement
01:25:21on récupère
01:25:22on est au bout
01:25:23de la chaîne sociale
01:25:24et on doit prendre en charge
01:25:25des gens
01:25:25que plus personne
01:25:26ne veut prendre en charge
01:25:27aujourd'hui
01:25:27alors je rappellerai juste
01:25:29que c'est pas 72 000 détenus
01:25:30mais 82 000
01:25:31encore bien plus
01:25:32c'est 20 000 détenus de trop
01:25:34et j'entends aussi
01:25:35cet aménagement du territoire
01:25:37qui peut exister
01:25:38qui doit être pris en compte
01:25:39c'est vrai
01:25:40mais attention
01:25:41parce qu'on a aujourd'hui
01:25:42des maires
01:25:42qui seraient en effet
01:25:43favorables
01:25:43à avoir des établissements
01:25:45pénitentiaires
01:25:45mais il faut aussi réfléchir
01:25:47à l'intérêt géographique
01:25:49de l'établissement pénitentiaire
01:25:50il y a des lieux
01:25:51il ne faut pas que ce soit
01:25:52non plus
01:25:53plus ou moins éloigné
01:25:54de certains centres-villes
01:25:56parce que ça
01:25:57malheureusement
01:25:57aujourd'hui
01:25:58ça génère encore
01:25:59beaucoup d'extractions judiciaires
01:26:00beaucoup de mouvements
01:26:01de population pénale
01:26:03et derrière
01:26:03il faut le personnel
01:26:04pour pouvoir le gérer
01:26:04et vous doutez bien
01:26:06que si
01:26:06on a beaucoup de collègues
01:26:08qui sont originaires
01:26:09de la Creuse
01:26:09mais on en a quand même
01:26:10beaucoup moins
01:26:11que nos camarades
01:26:12des Outre-mer
01:26:13ou des Hauts-de-France
01:26:14et donc automatiquement
01:26:15il faut aussi pouvoir
01:26:16y affecter du personnel
01:26:17et ça fonctionne
01:26:18mais vous avez raison
01:26:19la politique pénitentiaire
01:26:21aujourd'hui
01:26:21et l'annonce
01:26:22d'un plan pénitentiaire
01:26:22comme le plan 15 000
01:26:23doit être réfléchie
01:26:25de manière macro
01:26:25c'est-à-dire
01:26:26aménagement du territoire
01:26:27on lève tous les leviers
01:26:29administratifs
01:26:30aujourd'hui
01:26:30qui s'imposent à nous
01:26:31je rappelle que
01:26:31pour construire un établissement
01:26:32c'est entre 18 et 24 mois
01:26:34en termes de maçonnerie
01:26:35mais c'est 7 ans en tout
01:26:36parce qu'on a 50 procédures
01:26:38administratives
01:26:38et des établissements
01:26:40plus à taille humaine
01:26:41qui nous permettront
01:26:41d'y faire régner l'ordre
01:26:42de manière plus adaptée
01:26:44et donc réduire les nuisances
01:26:45envers nos concitoyens
01:26:46Merci Alexandre Cabi
01:26:49d'avoir accepté
01:26:49notre invitation
01:26:50pour débattre
01:26:51je rappelle que vous êtes
01:26:52secrétaire général
01:26:53adjoint
01:26:53UFA, UNSA, Justice
01:26:55Merci
01:26:55mille fois ainsi se termine
01:26:57ce BD News Weekend
01:26:58merci les amis
01:26:59de m'avoir accompagné
01:27:00durant ces deux heures
01:27:01merci à l'équipe
01:27:02qui nous a aidé
01:27:03à préparer cette émission
01:27:04David Brunet
01:27:05la fidèle Aurélie Loucano
01:27:06Vivian Hervier
01:27:07Pierrick Bastide
01:27:09Mickaël Dorian
01:27:09pour l'info
01:27:10Sébastien Fattoreto
01:27:12pour la programmation
01:27:13dans quelques instants
01:27:14c'est Emeric Courbet
01:27:15pour Enquête d'Esprit
01:27:16n'oubliez pas
01:27:17encore une fois
01:27:18ce long format
01:27:19sur la fin de vie
01:27:19à 16h
01:27:20suivi d'un débat
01:27:21animé par Olivier de Caronfèque
01:27:23et nous on aura le plaisir
01:27:24vous serez à mes côtés
01:27:24évidemment
01:27:25de vous retrouver
01:27:26dans une heure
01:27:26pour votre 180 minutes
01:27:29info
01:27:29un peu réduit
01:27:30puisqu'on sera là
01:27:31de 14h à 16h
01:27:32puisqu'il y a ce long format
01:27:32à partir de 16h
01:27:33allez à tout à l'heure
01:27:34bye bye dans une heure

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