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Avec Nicolas Samsoen, maire UDI de Massy et auteur de "D’excellents Français, comment faire de l’immigration une chance" (éditions Grasset)

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-05-08##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Glaze.
00:07Sud Radio, il est 8h35, mon invité politique ce matin est maire d'une ville de banlieue.
00:11C'est un élu qui pense à contre-courant alors que l'immigration est presque présentée partout aujourd'hui comme une menace.
00:16Lui est convaincu qu'elle peut être et doit être une chance.
00:19Il s'en explique dans un livre qui vient tout juste de paraître aux éditions Grasset.
00:23Il est intitulé « D'excellent français », le sous-titre « Comment faire de l'immigration, une chance ».
00:29Nicolas Samson, bonjour.
00:30Bonjour.
00:31Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, maire UDI de Massy, commune d'un peu plus de 50 000 habitants,
00:37située en région parisienne dans le département de l'Essonne, une ville dans laquelle, vous le dites dans votre livre,
00:42cohabitent près de 80 origines différentes.
00:46Dire aujourd'hui que l'immigration c'est une chance, est-ce que vous n'avez pas l'impression de prêcher un petit peu dans le désert ?
00:52Non, je ne crois pas. Je crois au contraire que c'est même le point de vue d'une très grande majorité de gens.
00:57Il y a des gens qui ont peur, il y a des gens qui au contraire disent « il n'y a pas de sujet ».
01:04Moi je dis qu'il y a un sujet, l'immigration c'est un défi, ce n'est pas facile de faire vivre ensemble des gens si différents.
01:10Mais je pense en fait qu'il y a une immense majorité plutôt silencieuse qui pense que c'est possible, qu'on peut y arriver,
01:16et que c'est, en tout cas ça peut être, une chance pour la France.
01:20Vous pensez qu'il y a une forme d'instrumentalisation politique à ce sujet, sur l'immigration ?
01:24Oui, forcément. Alors il y a des réalités, il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a pas de problème,
01:29il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a pas des gens qui ont peur,
01:30mais évidemment il y a des gens qui cherchent à opposer les uns aux autres,
01:34et je crois que ce n'est pas utile pour le pays.
01:35Dans votre livre, vous constatez, dans votre quotidien, ce que c'est que la vie de quartier,
01:42ce que c'est que l'immigration, ce que c'est que l'islam, notamment, on va y revenir.
01:46Vous parlez notamment à un moment, alors c'est assez succinct, mais du référendum sur l'immigration.
01:52Bruno Retailleau le souhaite, le ministre de l'Intérieur, vous n'y êtes pas favorable. Pourquoi ?
01:57Alors je n'y suis pas favorable pour deux raisons fondamentales.
01:59D'abord parce que les réalités françaises, elles sont extrêmement différentes.
02:03Pour des raisons personnelles, j'évoque évidemment Massie, j'évoque aussi la ville d'Asbrook,
02:06dans le nord de la France, parce que mes racines familiales y sont.
02:09À Asbrook, il y a 2%, d'immigrés à Massie, il y a 1%.
02:12Se dire que les réalités de l'intégration et de la vie ensemble sont les mêmes à Asbrook et à Massie, c'est absurde.
02:18En fait, la réalité de l'intégration, elle se passe au local.
02:22Donc le débat national là-dessus, c'est quelque chose qui est complètement hors sol.
02:25Puis la deuxième chose, c'est que le référendum, ça sert simplement à opposer deux camps.
02:30Il y a les vainqueurs et les vaincus, ça crispe les opinions, alors qu'au contraire,
02:34je pense que sur ces sujets, la question c'est de se rassembler, de trouver des compromis.
02:38C'est sûrement pas de tenir un discours en disant que tout va bien, c'est pas du tout mon propos,
02:43mais c'est d'essayer de trouver ensemble des solutions.
02:46Donc je ne crois pas que c'est ce que c'est de la solution.
02:46Ceux qui critiquent la banlieue devraient s'y rendre plus souvent.
02:49Je vois surtout des quartiers heureux.
02:51Certains pourraient vous taxer d'angélisme ou de naïveté là-dessus.
02:55On a fait un sondage il n'y a pas longtemps, il y a 88% des Massicois qui sont heureux d'y vivre.
02:59C'est pas mal.
03:00Et je ne crois pas que ça soit une réalité spécifiquement massicoise.
03:04Une fois encore, il n'y a pas de problème.
03:07Je ne suis pas angélique.
03:08Si vous avez lu, vous regardez, il y a aussi, je parle très clairement, des questions d'insécurité,
03:12des questions de difficulté d'intégration, des questions de perte de mixité sociale.
03:15Tout ça, ça existe.
03:16C'est des réalités.
03:18Mais malgré tout, on y vit heureux, on y vit bien et il y a plein de choses très joyeuses.
03:22Bon, en tout cas, vous faites effectivement des propositions assez fortes dans ce livre, Nicolas Samson.
03:27Vous parlez notamment de la possibilité d'amender le droit du sol quand on parle d'immigration.
03:32Ça, ça ne doit pas être un tabou aujourd'hui, selon vous ?
03:35Non, je pense que les tabous, ça ne sert à rien.
03:37Le droit du sol, il est pensé à une époque où se déplacer, c'est très long, très compliqué.
03:43Je pense que sur ces sujets-là, il faut éviter les tabous.
03:48Donc, qu'on regarde concrètement des situations où la simple présence d'un nouveau-né va rendre en fait des gens qui ne devraient pas être là, inexpulsables.
03:58Je pense que ce n'est pas raisonnable.
04:00Et à l'inverse, il me paraît une évidence qu'un enfant qui a grandi en France, qui a été éduqué en France, il doit pouvoir rester.
04:06Et ça, on ne doit pas toucher à ça.
04:07Moi, comme maire, très concrètement, je considère qu'un enfant, quelle que soit la situation des parents, il doit pouvoir aller à l'école.
04:14J'ai même été, il se trouve qu'il y avait le maire d'une ville voisine, je ne le citerai pas, qui refusait les enfants, c'est assez irrégulier.
04:19J'ai accueilli les enfants de la ville voisine parce que ça, ce n'est pas possible.
04:24Autre idée assez forte, la création, j'en avais jamais entendu parler, en tout cas de cette manière-là, la création d'un service d'accueil des étrangers.
04:31Qu'est-ce que vous attendez par là ?
04:32En fait, le point de départ, c'est que le peuple français, il a le droit de dire à des gens, oui, je veux bien que vous restiez sur le territoire français ou non.
04:41Ça, c'est normal.
04:42Mais à ceux à qui on a dit oui, on doit, je crois, essayer de bien les accueillir.
04:47Le pire, la plus mauvaise solution, et je pense que même ceux qui sont très réticents sur l'immigration se rendent d'accord avec moi,
04:52la plus mauvaise solution, c'est de dire oui à contre-cœur.
04:55C'est-à-dire, on dit à quelqu'un oui, donc vous pouvez rester, mais on lui dit, mais enfin franchement, on préférait que tu ne sois pas là.
04:59Ça, on est sûr que ça ne marche pas. Donc, je pense que dès lors qu'on a dit oui à quelqu'un, c'est important de l'accompagner.
05:05Concrètement, ça ressemblerait à quoi un service d'accueil des étrangers ?
05:07Concrètement, ça ressemblerait à quoi ?
05:11C'est des cours de langue.
05:13C'est du travail pour essayer d'aider les gens justement à se former.
05:19C'est aussi expliquer aux gens l'école.
05:21Je vais vous prendre un exemple très concret.
05:23Il y a un truc qui existe, ça s'appelle l'école des parents.
05:25C'est quoi l'idée ?
05:26On a des gens qui arrivent de l'étranger, qui sont un peu paumés, ils ne parlent pas français.
05:31Ils ont leurs enfants à l'école.
05:33Eh bien, en même temps, on propose aux parents d'aller, y compris dans des locaux de l'école,
05:37et qu'on leur apprenne le français, les valeurs de la République, etc.
05:41C'est un dispositif qui est financé par l'Éducation nationale et le ministère des Affaires étrangères.
05:46Et c'est merveilleux, parce que ça permet à ces gens d'être des parents plus accompagnants pour leurs enfants.
05:52Eux, ça les rend fiers, et je suis sûr que pour les enfants, c'est essentiel.
05:57Ce dispositif-là, il existe, et je pense que ça devrait être généralisé.
06:00C'est des choses très concrètes comme ça.
06:02Vous demandez d'ailleurs au gouvernement à l'expérimenter, ce dispositif de service d'accueil des étrangers.
06:07En fait, l'expérimentation, ce serait d'en confier davantage de responsabilités aux mairies.
06:11Je vous ai dit, la réalité d'Asbro qui est la réalité de Massy, ça n'a rien à voir.
06:15Eh bien, moi je dis à Massy, je connais les associations avec des associations qui sont ancrées, y compris en lien avec les pays d'origine.
06:22Et c'est normal, c'est important les cultures d'origine.
06:25Eh bien, je pense qu'avec des associations massycoises, j'ai plein d'idées en tête d'associations massycoises,
06:30on pourrait aider à mieux accueillir les gens.
06:33Durcissement en parallèle, en contrepartie de la naturalisation ou pas ?
06:38C'est ce qu'a demandé notamment au préfet Bruno Retailleau récemment, dans une circulaire.
06:43Je n'en sais rien.
06:46Rejet des demandes des étrangers qui ont déjà été en situation irrégulière par le passé,
06:50meilleure connaissance de l'histoire de France,
06:51que les demandeurs disposent de ressources suffisantes pour ne pas dépendre des aides sociales.
06:56Vous suscrivez ces trois points ?
06:57Sur le principe, qu'on soit exigeant pour donner la nationalité française,
07:01parce que la nationalité française, ça ne se brasse pas sur le principe, je ne peux qu'être d'accord.
07:04Maintenant, il faut être concret.
07:05Moi, il n'y a pas longtemps, j'ai fait une cérémonie d'accueil, justement, des nouveaux naturalisés.
07:10J'avais des gens qui étaient heureux d'être là, qui avaient envie, qui avaient envie d'être français.
07:16Je pense que, je reprends ma formule tout à l'heure, il n'y a rien de pire que de dire oui à contre-coeur.
07:22Donc, pourquoi pas être exigeant sur certains points ?
07:25Après, typiquement, dire quelqu'un qui a été en situation irrégulière, je ne comprends pas la logique.
07:29Dès lors qu'il est en situation de demander à être naturalisé, c'est qu'il est en situation irrégulière.
07:33Donc, on l'a régularisé.
07:35Le peuple français a dit, on considère que vous avez le droit d'être là.
07:40Et donc, maintenant, on dira, oui, mais il y a eu un moment où vous n'aviez pas le droit d'être là,
07:42et donc, de ce point de vue-là, vous ne pouvez pas devenir français.
07:45Ça ne me paraît pas très logique.
07:46Vous parlez de puissante vague migratoire en France, ça veut dire qu'il faut faire quelque chose, en tout cas, là-dessus.
07:51Ce qui est incontestable, et il faut dire la vérité.
07:53C'est le même constat que Marine Le Pen, que Jordan Bardella ou qu'Éric Zemmour ?
07:57Non, mais attendez, les faits, je ne suis pas sûr qu'ils fassent toujours des constats.
08:00Je pense qu'ils déforment souvent la réalité, mais par contre, l'augmentation de l'immigration depuis 15 ans...
08:06Pour quelle raison ils déforment ?
08:07En tout cas, c'est un fait.
08:10Pourquoi est-ce qu'elle a augmenté ?
08:11Pour quelle raison ils déforment ?
08:12Parce que souvent, ils exagèrent les choses, ils mettent des chiffres dans tous les sens, etc.
08:15Par contre, reprenons des chiffres, on prend les chiffres de l'INSEE, c'est incontestable.
08:20L'immigration a augmenté en France.
08:22Si on dit le contraire, aujourd'hui, plus personne ne nous écoute.
08:24Donc, ça, c'est une réalité.
08:26Et moi, je suis d'accord pour dire que, voilà, notre pays n'est pas toujours en capacité d'accueil
08:32et qu'on peut être plus restrictif.
08:33Le truc qui est amusant de constater, c'est que l'augmentation de l'immigration,
08:37elle résulte principalement des initiatives de Nicolas Sarkozy.
08:41En fait, qu'est-ce qui s'est passé ?
08:42En 2010, Nicolas Sarkozy, il a eu deux idées, qui peuvent se défendre.
08:47Je ne suis pas forcément en train de le critiquer.
08:48Il a dit qu'il faut augmenter l'immigration de travail et des étudiantes
08:52et qu'il faut faire diminuer l'immigration familiale et d'asile.
08:55Et en fait, il a réussi à faire le premier et il a échoué sur le deuxième.
08:58Résultat, quantitativement, l'immigration a augmenté.
09:00On peut rediscuter ça.
09:02Le peuple français a parfaitement le droit de dire qui il veut accueillir ou non.
09:06Donc, on peut débattre de ça.
09:08Mais on peut en débattre calmement.
09:09Et puis, il ne faut pas se raconter d'histoire.
09:11Si on compte les immigrés et les enfants d'immigrés,
09:14le compte habituel fait par l'INSEE,
09:16c'est 14 millions de personnes en France.
09:18Les entrées, les titres de séjour délivrés,
09:21on est passé de 200 à 300 000.
09:24Peut-être qu'il faut redescendre à 250 000 ou à 200 000.
09:27Ça ne va pas changer une réalité.
09:29C'est que la France est aujourd'hui un pays divers,
09:32un pays qui a changé et que c'est ça qu'il faut faire vivre.
09:34Et moi, mon boulot de maire,
09:35ce n'est pas tellement de réguler les flux migratoires,
09:37c'est de savoir comment je fais vivre ensemble des gens différents.
09:39Justement, j'aimerais à ce sujet qu'on parle de l'islam.
09:42Vous en parlez dans votre ouvrage.
09:44J'aimerais dire que vous êtes un maire assez atypique à ce niveau-là.
09:47Vous acceptez notamment les prières de rue, sous condition ?
09:51Non, les prières de rue, alors...
09:52Non, non, les prières de rue, non.
09:54Ça, ce n'est pas possible.
09:55Non, ce que j'ai accepté...
09:57À l'extérieur de la mosquée, à l'occasion de l'Aïd.
09:59Voilà, c'est très différent.
10:01Mais voilà, ce n'est pas une prière de rue,
10:03c'est dans un espace clos, organisé,
10:05à proximité, mais il y a de la mosquée.
10:07Après, j'ai fait une exception en période Covid,
10:09parce qu'il se trouve que chacun peut le comprendre,
10:11on n'allait pas rassembler tout le monde,
10:12et c'était l'intérêt de tout le monde dans les mosquées.
10:14Dans un stade, du coup, oui.
10:14Donc, j'ai permis des prières de l'Aïd
10:17sur un stade clos, organisé, pendant le Covid.
10:21Je pense que tout le monde est d'accord avec ça.
10:23Je ne crois pas que les gens aient une détestation générale de l'islam.
10:27Ils voient bien qu'il n'y a pas de sujet sur beaucoup de choses.
10:29Donc, évidemment, j'ai organisé ça,
10:31et ça me paraît raisonnable.
10:33Après, non, je ne permets pas des prières de rue,
10:35je ne permets pas le désordre, ce n'est pas possible.
10:36Par contre, que devant la mosquée,
10:40à un moment organisé,
10:41le jour où il y a un très grand rassemblement,
10:42on puisse l'organiser, pourquoi pas,
10:44dès lors que c'est calé ?
10:45Avec la possibilité, pour vous,
10:47vous ne vous interdisez pas de prendre la parole
10:49dans une mosquée, vous l'avez déjà fait.
10:52Tout à fait.
10:53C'est une question pas simple.
10:55C'est une question pas simple.
10:56Je pense que tous les maires n'ont pas la même vision que vous,
10:58si je puis me permettre de lire.
11:00Et d'ailleurs, je ne suis pas catégorique sur le sujet,
11:02je me demande parfois,
11:03est-ce que j'ai raison, est-ce que j'ai tort, je ne sais pas.
11:05Après, je pars du principe que quand quelqu'un m'invite,
11:08il se trouve qu'il y a aussi une synagogue à Massie,
11:11et qu'il y a une très vieille tradition
11:13de la communauté juive d'inviter le maire,
11:16et je voyais mal pourquoi,
11:18invité à la synagogue, j'accepterais de parler,
11:20et qu'invité à la mosquée, j'accepterais pas de parler.
11:22Ça me semblerait bizarre.
11:24En revanche, je fais très attention,
11:25mon discours, il est toujours extrêmement court,
11:26je salue l'Assemblée, pour être très concret.
11:29Je dis salam alaikum,
11:30et si ça choque quelqu'un, tant pis.
11:33Mais c'est un message de paix,
11:34c'est ça que ça veut dire,
11:36et je dis simplement que
11:38je reconnais à la communauté musulmane
11:41le droit d'être reconnu comme communauté
11:43et d'exister.
11:44Après, ce que je ne fais jamais,
11:45et ce que font certains et que je critique,
11:47c'est le discours flatteur, démagogue,
11:50qui consiste à regarder les musulmans
11:52comme des victimes.
11:53Moi, je ne regarde les musulmans
11:54ni comme des victimes, ni comme des coupables,
11:56mais comme des gens normaux.
11:58Il y a un débat, en ce moment, très important,
12:00sur la question de l'islamophobie.
12:01Vous le dites dans votre livre,
12:03ça existe, l'islamophobie.
12:05Oui.
12:05Alors, il y a une question sur le mot.
12:07En fait, je pense qu'il y a deux choses
12:08sur lesquelles on peut tous et toutes être d'accord.
12:11La première chose, c'est que,
12:12oui, le rejet spécifiquement dirigé
12:15contre les musulmans,
12:16en tant que musulmans,
12:17et pas uniquement en tant que personnes
12:19arabes ou noires qu'ils sont pour la plupart,
12:21c'est-à-dire pas uniquement racistes,
12:22ça existe.
12:23Ça existe de la discrimination
12:25jusqu'au meurtre épouvantable
12:27qui a eu lieu dans une mosquée
12:28il y a quelques jours.
12:30La deuxième chose qu'on peut dire,
12:31c'est qu'on a le droit de critiquer l'islam.
12:34Et quelqu'un qui critique l'islam,
12:36qui critique le voile,
12:38moi je suis à l'aise avec le voile,
12:39mais je reconnais parfaitement
12:41à des gens le droit de critiquer
12:43le voile islamique.
12:44Ces gens-là ne sont pas les mêmes.
12:46Après, la question difficile,
12:47c'est quels mots on emploie.
12:49Il y a un certain nombre de gens qui disent
12:50qu'on ne peut pas employer le même mot
12:51pour celui qui critique le voile
12:53ou qui critique l'islam
12:54et pour celui qui est musulmanophobe,
12:57on va dire.
12:58C'est un bon débat.
12:59Moi, j'utilise le mot
13:00parce que je pense que c'est un mot reconnu.
13:03En tout cas, je suis d'accord pour dire
13:04que ça n'est pas la même chose
13:06de critiquer l'islam,
13:07ce qui est un droit,
13:09et d'être discriminatoire
13:11envers les musulmans,
13:12ce qui est un délit.
13:13Nicolas Samson,
13:14je rappelle que vous êtes le maire de Massie,
13:16maire UDI de Massie.
13:17Est-ce qu'il faut interdire,
13:18justement, vous en parliez,
13:19le port du voile
13:19dans toutes les compétitions sportives ?
13:21On a une proposition de loi
13:22qui est passée au Sénat.
13:23Alors, on parle plus largement
13:25de l'interdiction généralisée
13:27du port de tous signes religieux
13:28dans les compétitions.
13:29Le gouvernement y est favorable.
13:31On attend le vote de l'Assemblée.
13:31Et vous ?
13:32Moi pas, très clairement.
13:34Je pense que c'est des débats
13:35qu'il faut arrêter de rouvrir.
13:36Écoutez, je vais citer le Premier ministre.
13:38Il y a eu le débat sur,
13:39vous savez,
13:40les maires de famille
13:41qui accompagnent les sorties scolaires.
13:43Il avait eu cette phrase
13:44que je trouve absolument parfaite,
13:46qui était de dire
13:46devant une maire de famille voilée,
13:49certains voient d'abord le voile,
13:50moi je vois d'abord la maire de famille.
13:52Concrètement, moi je peux vous dire
13:54sur le terrain, à Massy,
13:55je n'ai pas de sujet majeur
13:57de présence du voile
13:59dans les compétitions sportives.
14:02On fantasme sur le sujet.
14:04Alors, je ne dis pas qu'il n'y a pas...
14:04Vous avez l'impression que certains utilisent
14:05d'une certaine manière
14:07la laïcité ici pour stigmatiser ?
14:10Je pense que ce n'est pas de la...
14:11Je vais même être plus direct.
14:12Je pense que ce n'est pas de la laïcité.
14:15On a...
14:15Reprenons l'histoire
14:16et reprenons nos textes.
14:18On a deux grands textes.
14:19On a la loi 1905
14:20qui dit qu'un agent public,
14:22c'est-à-dire quelqu'un
14:23qui représente la nation,
14:26celui-là ne doit pas
14:27manifester son choix religieux.
14:31Très bien.
14:31On a la loi de 2004
14:33qui a d'ailleurs été portée
14:34par Bernard Stasi
14:35qui est pour moi un inspirateur.
14:38C'est un modèle pour vous.
14:39Voilà.
14:39Qui dit qu'à l'école,
14:41c'est-à-dire dans le moment de l'éducation
14:43où on n'est pas encore formé,
14:45il y a un lieu où
14:45on protège les enfants
14:47des influences religieuses.
14:48Je pense que c'est de l'osso-monde
14:49et je pense que globalement
14:51elles sont très bien acceptées.
14:52Bien sûr, il y a toujours des gens
14:53qui les contestent à la marge.
14:54Mais c'est un équilibre résolable.
14:56Pourquoi est-ce qu'on a besoin
14:57de rouvrir en permanence des débats
14:59qui ne servent qu'à crisper
15:00pour des problèmes
15:01qui se posent
15:02de manière très théorique ?
15:03C'est des points comme ça.
15:05Ça existe l'entriche.
15:05On pourrait avoir des cours à l'école
15:06sur les religions ?
15:07On devrait en avoir.
15:09D'abord, on en a.
15:10Il y en a un.
15:11Mais on pourrait sans doute
15:13davantage parler
15:13de religion à l'école.
15:15Il y a des très bonnes formules
15:16de Patrick Veil
15:17qui a écrit des choses remarquables
15:19sur la laïcité
15:19que je pense qu'on pourrait dire
15:21à tous les enfants.
15:22Je ne les ai pas par cœur
15:23et je vous renvoie
15:24au livre de Patrick Veil.
15:24Mais qui disent,
15:26pour faire simple,
15:28ce que vous avez hérité
15:29de vos parents vous appartient.
15:31Maintenant,
15:32vous devez faire vos choix.
15:33Et si quelqu'un fait pression
15:35contre vous
15:35ou si vous vous faites pression
15:37sur quelqu'un
15:38sur des questions religieuses,
15:39vous pouvez être condamné.
15:40Je pense que cette chose simple,
15:42on pourrait la redire
15:42à tous les enfants
15:43et qu'on y gagnerait.
15:44J'aimerais qu'on parle aussi
15:44de la sécurité.
15:46Nicolas Samsoun,
15:46maire, je le rappelle,
15:48de Massy,
15:49dans l'Essonne.
15:50Vous dites,
15:50dans cet ouvrage,
15:51l'excellent français,
15:52comment faire de l'immigration
15:53une chance ?
15:54J'affirme que globalement,
15:55à Massy et dans la plupart
15:56des quartiers populaires,
15:57la sécurité est assurée.
15:59C'est sincère
15:59ou c'est de la provoque ?
16:00Non, c'est sincère.
16:03Mais vous avez lu
16:04la phrase complète
16:04parce que vous êtes honnête,
16:05il y a bien le mot globalement.
16:06Tout à fait.
16:07Et si vous dites
16:08les phrases suivantes,
16:09et vous le savez,
16:10je dis,
16:10ce globalement ne me suffit pas
16:12parce que d'abord...
16:12Donc l'insécurité,
16:13les trafics,
16:14c'est subsidiaire ?
16:14Non, pas du tout.
16:16Ce n'est pas du tout ce que je dis.
16:17Ça existe,
16:17c'est une réalité,
16:19mais simplement,
16:19il faut la mettre
16:20à sa juste mesure.
16:21Il ne s'agit pas du tout
16:22de la nier.
16:23Et vous le savez,
16:23vous avez lu le livre.
16:25Je ne la nie pas,
16:25je la quantifie même.
16:26Quand je dis,
16:27sur les 50 000 habitants de Massy,
16:28je dis voilà,
16:29il y en a tant
16:30pour lesquels il y a
16:30des situations inacceptables.
16:32J'ai 4 ou 5 caches
16:34d'escalier à Massy
16:34où les gens tous les jours
16:35entrent chez eux,
16:36entre les dealers.
16:37C'est inacceptable.
16:38C'est inacceptable
16:39et j'ai honte,
16:39d'une certaine manière,
16:40collectivement,
16:41ce n'est pas ma seule
16:41responsabilité de maire,
16:43mais j'ai honte
16:43qu'on n'y arrive pas.
16:44Mais partir de cette réalité-là
16:46et en faire une réalité générale,
16:49c'est faux,
16:50c'est loin du terrain
16:50et c'est mensonger.
16:52Et c'est ça,
16:52la chose que je dis.
16:53Et une fois encore,
16:54la phrase suivante
16:55du livre,
16:56c'est
16:57« Mais ce globalement
16:59ne me suffit pas ».
17:00Voilà.
17:00Donc,
17:01oui,
17:01globalement,
17:02il y a des sujets de sécurité.
17:04Les caricatures
17:04sont le fait de gens
17:06qui ne viennent pas
17:07et qui ne connaissent pas
17:07la réalité,
17:09mais je n'ai pas
17:10les difficultés.
17:10J'ai une comparaison.
17:11Une comparaison
17:13que j'aime bien faire,
17:13c'est qu'on parle
17:15de la question de la route.
17:17Si je vous parle de la route,
17:17vous voyez quoi ?
17:18Vous voyez des gens
17:18qui partent en vacances,
17:19vous voyez des problèmes,
17:21des embouteillages,
17:21etc.
17:22Si je ne vous parlais
17:23de la route
17:24que sous l'angle
17:25des accidents,
17:26on ne prendrait plus
17:26sa voiture.
17:27Vous savez combien
17:28il y a de morts
17:28tous les jours sur la route ?
17:30À peu près 19 plutôt.
17:32Tous les jours,
17:32tous les jours,
17:33il y a 9 personnes
17:34qui perdent la vie
17:35sur la route.
17:36Si tous les jours,
17:37au journal de Sud Radio,
17:38on commençait en racontant
17:39à Péronne hier,
17:41il y a un équilibre
17:42à trouver entre
17:43ne pas en parler
17:44et en parler.
17:45Tout à fait.
17:45Donc, il ne s'agit pas
17:46de cacher les choses
17:47et moi, je ne les cache pas.
17:49Ceux qui lisent mon bouquin
17:50le savent.
17:50Je ne cache pas
17:51les réalités
17:51et les difficultés.
17:53Elles existent.
17:54Mais, il ne faut pas
17:55considérer que
17:57réduire la banlieue à ça.
17:58Il y a un très bon
17:59un très bon proverbe
18:00qui est cité
18:01par Abdelmalik
18:01par ailleurs
18:02qui est
18:03un arbre qui tombe
18:04fait plus de bruit
18:04qu'une forêt qui pousse.
18:06Eh bien, moi,
18:06ce que je vois,
18:07c'est la forêt qui pousse.
18:08Rapidement,
18:08j'aimerais avoir votre avis.
18:09La reconnaissance faciale,
18:10Gérald Darmanin la souhaite.
18:12Vous êtes favorable
18:12à cela ou pas ?
18:14Alors, il faut toujours
18:15faire attention
18:15avec les outils
18:16mais sur le principe
18:17qu'on ait des outils...
18:18Pas de désaccord sur le principe.
18:19Pas de désaccord sur le principe.
18:20Sur la dépénisation
18:21du cannabis.
18:21Alors, vous,
18:22vous parlez
18:22d'étatisation
18:23du marché du cannabis.
18:24Vous, vous y êtes favorable.
18:26Je suis prudent.
18:28Je pense que ça se regarde.
18:29Je suis prudent
18:30sur le sujet.
18:32Je ne suis pas catégorique.
18:34Faut-il donner au maire
18:34le pouvoir d'expulser
18:36des HLM,
18:36des familles
18:37notamment connues
18:38pour pratiquer des trafics ?
18:40C'est ce que propose
18:41David Lissnard,
18:41maire de Cannes,
18:42président des maires de France.
18:43Vous soutenez sa proposition ?
18:45Non, mais il y a une partie
18:47avec laquelle je suis d'accord.
18:48Aujourd'hui,
18:49c'est trop compliqué.
18:50Je ne crois pas
18:50que ce soit un pouvoir du maire.
18:51Le maire,
18:51ce n'est pas un shérif.
18:52Donc, je ne pense pas.
18:53Par contre,
18:54qu'on puisse beaucoup plus vite
18:55qu'aujourd'hui,
18:57et aujourd'hui,
18:57ce n'est pas assez rapide,
18:58expulser des familles
19:00qui, effectivement,
19:03pollue le quartier.
19:04C'est un petit nombre de familles
19:05qu'on puisse le faire.
19:06On peut le faire aujourd'hui,
19:06mais ça prend un an et demi,
19:08deux ans,
19:08c'était horriblement compliqué.
19:09Qu'on puisse simplifier la procédure,
19:11oui,
19:11mais sous le contrôle du juge
19:12et pas uniquement le maire.
19:13Donc, pas le pouvoir du maire,
19:14vous ne demanderez pas là-dessus ?
19:16Non.
19:16Pas directement.
19:18Il y a eu un certain revirement,
19:20quand même,
19:20j'ai l'impression,
19:21du côté de Massy.
19:22Vous en parlez d'ailleurs.
19:23Vous étiez contre l'armement
19:24de la police municipale.
19:26Finalement,
19:26vous l'avez armée.
19:27Vous n'étiez pas convaincu
19:28par la vidéoprotection.
19:30Finalement,
19:30vous avez installé
19:31des caméras à Massy.
19:33Comment vous expliquez
19:34ce revirement ?
19:35D'abord,
19:36parce que,
19:37quand on est maire,
19:38on est sur des réalités de terrain
19:39et qu'on évolue,
19:41on essaye d'être pratique,
19:42que les choses marchent.
19:44Sur l'armement de la police,
19:46je ne reste pas complètement convaincu.
19:47Par contre,
19:48moi,
19:48je comprends
19:49les forces de l'ordre.
19:50Les forces de l'ordre,
19:51elles ont peur.
19:52Et on peut comprendre.
19:53On se souvient
19:54de Clarisse-Agent-Philippe.
19:56Moi,
19:56mes policiers municipaux,
19:58ils partiraient.
19:59Ils se sentiraient pas.
20:01Je ne suis pas sûr
20:02que ça soit utile.
20:03Je ne suis même pas sûr
20:03que ça les protège vraiment.
20:04Mais je respecte les gens.
20:07Et je travaille
20:08avec mes policiers municipaux.
20:10S'ils n'ont pas ça,
20:10ils se sentent trop en danger.
20:12Donc,
20:12c'est une question
20:13tout à fait pratique de maire.
20:14C'est que moi,
20:15je veux recruter des gens.
20:16Si je ne leur garantis pas ça,
20:17ils ne viendront pas.
20:19Nicolas Samson,
20:20vous avez vu le match
20:21ou pas hier soir ?
20:21Oui, bien sûr.
20:23PSG Arsenal,
20:24qualification du Paris-Saint-Germain
20:25pour la finale
20:26de la Ligue des Champions.
20:27Super.
20:28Massy,
20:29c'est pourquoi un match
20:30du PSG à Massy ?
20:31Écoutez,
20:31on verra.
20:32On verra,
20:33je n'en sais rien.
20:35Mettons de côté la prudence.
20:36Mettons de côté la prudence.
20:37Parlons vrai.
20:38Eh bien,
20:38on parle vrai.
20:39Parce que,
20:40je précise pour nos auditeurs,
20:42Massy fait partie
20:43des candidats très sérieux.
20:44Il y en a deux,
20:44Massy et Poissy,
20:45pour aller rapidement,
20:47pour accueillir
20:48le futur stade
20:49du Paris-Saint-Germain.
20:50Alors,
20:50parlons vrai et simple.
20:52Là-dessus,
20:52il y a deux attitudes
20:53que je rejette.
20:54Il y a l'attitude
20:54des gens qui ont peur.
20:55C'est,
20:55mon Dieu,
20:56quelle horreur !
20:57Et je pense que
20:58c'est désespérant
20:59pour un pays
21:00de se dire
21:00qu'on ne pourrait pas
21:02faire un grand stade
21:03quelque part.
21:04Et il y a une autre attitude
21:05tout aussi infantile,
21:06c'est sauter sur sa chaise
21:08en disant le PSG,
21:08le PSG.
21:09En fait,
21:09c'est un sujet sérieux
21:10pour une ville.
21:11Un stade de cet emploi...
21:12Vous souhaitez accueillir
21:13le Paris-Saint-Germain ?
21:14Je n'ai pas...
21:15Je souhaite étudier
21:16l'opportunité.
21:17Je pense que ça se regarde,
21:22vous voyez qu'il faut le faire
21:23avec les gens.
21:23C'est de la langue de bois,
21:24là, un petit peu.
21:25Non, pas du tout.
21:25Et quel est votre avis ?
21:26Vous avez forcément
21:26un avis là-dessus ?
21:27Non, je n'ai pas...
21:28À titre personnel,
21:28en tant que maire de Massy.
21:30Comme maire de Massy,
21:31j'ai un avis,
21:31c'est que c'est une opportunité
21:33qui s'étudie sérieusement,
21:34que c'est intéressant,
21:35mais ce n'est pas,
21:36oui,
21:36à n'importe quelle condition,
21:37c'est qu'on fait un vrai projet,
21:39on regarde les impacts
21:39de circulation.
21:39Quelles conditions concrètes ?
21:41Circulation,
21:42sécurité,
21:43on a vu,
21:43il y a eu d'incidents,
21:52ça, c'est important.
21:53Vous êtes en lien
21:54avec le club du Paris Saint-Germain ?
21:56Oui, bien sûr,
21:56on discute avec eux.
21:57Bien sûr,
21:58on discute avec eux,
21:58je ne l'ai pas caché,
21:59je l'ai dit,
21:59je l'ai écrit,
22:00oui, on discute avec eux
22:01et on va voir.
22:02Mais je pense que c'est
22:03une opportunité intéressante,
22:06le fait d'être...
22:07Aujourd'hui,
22:08favorable,
22:09on va dire.
22:09Je suis favorable
22:10au fait de l'étudier.
22:11Oui.
22:12Voilà.
22:12Le fait d'être aujourd'hui
22:13pour ou contre,
22:14je pense que c'est une attitude
22:15qui n'est pas travaillée
22:16et pas sérieuse
22:17et pas adulte.
22:18Moi, je suis un maire,
22:22étudie les dossiers
22:23avant de décider.
22:24Je ne prends pas
22:24des décisions
22:25sur la base d'une idée.
22:27Non, je travaille.
22:28Ça sera quoi,
22:29le nom du futur stade ?
22:30On verra
22:33quand on en sera
22:34à se poser cette question-là.
22:35Bon, en tout cas,
22:36vous êtes favorable
22:36à l'étude,
22:37ça veut dire que vous êtes
22:37plutôt favorable
22:38à l'idée d'en parler
22:39et pourquoi pas,
22:41on va dire,
22:41a priori,
22:42vous y êtes favorable.
22:43Je l'essaie de décriper.
22:44Vous ne reformulez pas
22:45de manière...
22:46Non, mais ce n'est pas
22:47tout à fait ce que j'ai dit.
22:48Je suis favorable
22:48à l'idée d'étudier
22:49et d'ailleurs,
22:49j'invite les Massicois
22:51à en parler
22:52bientôt dans une réunion publique.
22:54On va discuter du sujet,
22:55on va voir ce que chacun en pense
22:56et on va faire exactement
22:57le contraire
22:58de ceux qui opposent.
23:00On va essayer ensemble
23:01de délibérer,
23:02de comprendre
23:02ce qu'ils pourraient faire
23:03qu'on soit pour,
23:04ce qu'ils pourraient inquiéter
23:05et rassembler les gens
23:06pour se dire,
23:08pourquoi pas,
23:08mais à telles conditions ?
23:09Dans une ville
23:10qui a un club de rugby
23:11formateur central.
23:14Vous avez vu
23:14Médine Massy ?
23:15Oui, bien sûr.
23:16Alors,
23:17s'il y a des gens,
23:18il y en a,
23:19qui doutent encore
23:21de la capacité
23:21d'intégration
23:22par le sport.
23:23Moi,
23:23je leur dis,
23:23regardez Médine Massy,
23:25ça raconte ce qui est fait
23:26par le rugby club de Massy
23:27et comment on arrive
23:29à rassembler
23:29des gamins différents
23:30et c'est génial.
23:31Merci beaucoup,
23:32Nicolas Samson,
23:33maire UDI
23:33de la ville de Massy
23:35dans l'Essonne.
23:36Merci d'avoir été avec nous.
23:37Je rappelle
23:37le titre de votre livre
23:39qui vient de sortir
23:39aux éditions
23:41Grâce à l'excellent français
23:42sous-titré
23:43Comment faire de l'immigration
23:44une chance.
23:44Merci,
23:45je vous souhaite
23:45une très belle journée.
23:46Merci d'être passé
23:47par Sud Radio ce matin.
23:48dans un instant.
23:49Les infos de 9h
23:50et puis vous nous appelez
23:510826 300 300
23:52Manu vous attend
23:53au standard
23:54pour réagir,
23:54pour parler de l'actualité.
23:55Toute l'actualité,
23:56je vous accueille
23:56juste après ça.

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