L'ancien ambassadeur de France en Algérie explique que Paris doit adopter un rapport de force avec Alger pour faire valoir ses intérêts. «Il n'y a qu'un mot que les Algériens comprennent, c'est la réciprocité».
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00:00Aujourd'hui je crois que nous sommes dans un blocage total et nous payons aujourd'hui notre politique de toutes ces dernières années
00:09parce qu'il n'y a qu'un mot que les Algériens comprennent, c'est la réciprocité.
00:15Et pendant 20 ans, en fait depuis 1962 quasiment, nous n'avons jamais été forts avec l'Algérie
00:22et donc aujourd'hui le gouvernement algérien, le président Tebboune se dit on peut continuer
00:28parce que la France de toute façon ne fera rien, ne bougera pas.
00:32Nous avons des moyens de pression.
00:33C'est ce qui se passe.
00:34C'est ce qui se passe.
00:35Nous avons des moyens de pression.
00:37Il y a le président du Sénat algérien qui a un appartement près d'ici.
00:40Le chef d'état-major de l'armée a ses enfants à Paris.
00:44Le ministre des Transports algérien a ses enfants à Paris également.
00:48Donc on enverrait sans faire de publicité autour de tout ça,
00:53on enverra un petit signal en renvoyant ces gens dans leur pays
00:56sans le clamer haut et fort pour ne pas vexer les Algériens.
01:02Mais ce serait un signal qu'ils comprendraient parfaitement.
01:05Est-ce que là, Wolem Sassal paie en fait cet impasse, ce blocage ?
01:09Oui, et je crains que le gouvernement algérien aille jusqu'au bout.