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Un septième influenceur algérien a été interpellé ce mercredi matin dans le XIII arrondissement de Paris, accusé, selon Bruno Retailleau, d'appeler "à commettre des actes violents" sur le territoire français. Une communication du ministre de l'Intérieur qualifiée de "fuite prématurée" par le parquet de Paris, qui indique que "rien n'est retenu" à ce stade contre l'influenceur connu sous le pseudo de "Dj Rafik"

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Transcription
00:00Ce n'est pas pour le ministre de l'Intérieur que c'est humiliant, c'est pour la France.
00:03Parce que très clairement, le régime dictatorial algérien, aujourd'hui, il se marre.
00:08Il se marre de l'impuissance française, il se marre des lâchetés,
00:11il se marre aussi d'une forme de passivité face à l'hostilité croissante
00:16d'un État qui, visiblement, enchaîne les provocations à l'égard de notre pays.
00:19– Passivité non, puisque sept influenceurs algériens
00:21ont déjà été interpellés depuis le début de l'année quand même.
00:22– Non mais très clairement, au-delà du blabla, parce que M. Retailleau
00:26a oublié qu'il n'était pas le ministre de la Parole, il est le ministre de l'Intérieur.
00:29Il y a des actes forts à mettre en œuvre, je pense qu'il faut moins parler et plus agir
00:35pour engager enfin ce rapport de force avec l'Algérie.
00:37Les actes forts, c'est très clair, c'est déjà couper l'aide au développement,
00:40l'aide publique au développement.
00:41Les 140 millions d'euros qui sont consacrés à l'État algérien
00:45et qui sont payés par le contribuable français, il faut les couper.
00:48Il faut une politique zéro visa et dénoncer, notamment l'accord de 1968
00:53qui octroie aux Algériens une référence à l'immigration.
00:57– L'immigration comme ça c'est à long terme mais on a un cas
00:59et son avocat sera avec nous dans un instant, c'est Doualem,
01:03c'est le nom de cet influenceur qui a été renvoyé en Algérie
01:07puisqu'on l'accuse d'avoir publié des vidéos d'appels au meurtre
01:10contre les opposants au régime algérien.
01:12Et puis finalement les Algériens ont dit non on n'en veut pas
01:15et donc il est de retour chez nous dans un centre de rétention.
01:17Qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
01:18– Mais je vous dis concrètement, il y a des moyens de tordre le bras
01:22au régime algérien, ces moyens de pression qui sont toujours évoqués
01:26mais jamais actionnés, zéro centime, zéro visa,
01:29taxation des transferts d'argent notamment.
01:32Et puis il y a une mesure qui pouvait être immédiatement mise en œuvre
01:35par exemple par M. Retailleau, on a appris dernièrement
01:38par la bouche de notre ancien ambassadeur Xavier de Riancourt à Alger
01:42que l'État algérien plaçait sous surveillance les diplomates français
01:46en Algérie qui doivent demander un laissé-passer pour le moindre déplacement.
01:50Donc très clairement pourquoi en France ce n'est pas la même chose,
01:54pourquoi il n'y a pas la réciprocité, c'est un levier que pourrait actionner M. Retailleau
01:58s'il en avait la volonté.

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