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00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur Seigneur jusqu'à 10h30.
00:07Extra omnes, dehors, tous, l'église de Rome parle une langue ancienne qu'on dit morte,
00:15mais qui traverse les siècles au point qu'elle vit toujours quand l'Esprit Saint descend du ciel.
00:20Abémus Papam dira le cardinal protodiacre jeudi, vendredi, samedi.
00:26« Seul Dieu le sait » après qu'une fumée blanche aura exalté les fidèles de la place Saint-Pierre.
00:31Les portes de la chapelle Sixtine se fermeront dans quelques heures.
00:35L'église cherche son pape, 133 cardinaux seront assis face à Michel-Ange.
00:41Et le tableau du jugement dernier, ils désigneront le 266e successeur de Saint-Pierre.
00:48Loin de la rumeur du monde, coupé des écrans et du babyle des uns et des autres,
00:52il n'y a pas de candidat, il n'y a pas de favori, il n'y a pas de sondage, il n'y a pas de tendance, il n'y a pas d'écurie.
00:59Il y a le ciel, les hommes et le Saint-Esprit.
01:02Le monde observe sidérer et conquis cette permanence qu'une modernité effleure à peine au risque de l'abîmer.
01:11Il faut que tout change pour que rien ne change.
01:14L'église de Rome est là, immortelle, sinon éternelle.
01:17D'ici là, abémousse l'heure des pros, avec Shana Lusto.
01:29Bonjour Pascal, bonjour à tous.
01:40Les catholiques du monde entier retiennent leur souffle.
01:43Vous l'avez dit Pascal, ça y est, le conclave débute aujourd'hui à 16h30 au Vatican.
01:47Les 133 cardinaux se réuniront dans la chapelle Sixtine pour élire le nouveau pape à huis clos.
01:53Dans le plus grand secret, un premier vote aura lieu dans la soirée.
01:56On devrait connaître le résultat aux alentours de 19h.
01:59Le chef de la diplomatie française appelle l'Inde et le Pakistan à la retenue.
02:04La tension est montée d'un cran entre les deux puissances nucléaires ces dernières heures.
02:08L'armée pakistanaise dit avoir abattu cinq avions indiens ce matin, dont trois rafales français.
02:14Cette nuit, les deux pays se sont mutuellement bombardés, faisant au moins 29 morts, tous des civils.
02:19L'Inde et le Pakistan rivaux depuis des décennies se disputent, entre autres, la région du Cachemire.
02:25Et puis qui rejoindra l'Inter Milan en finale de la Ligue des champions ?
02:29Le PSG affronte Arsenal ce soir en demi-finale, match à domicile au Parc des Princes.
02:35Les Parisiens partent avec un but d'avance après leur victoire au match allé.
02:38On croise les doigts, coup d'envoi à 21h et c'est à suivre sur les antennes de Canal+.
02:43Merci Shana Lousteau, Sabrina Medjeber est avec nous, Georges Fenech, Joachim Leflocima, Thomas Bonnet, on attend d'une seconde à l'autre, Eric Nolo.
02:53Mais vous voyez, le latin donnait un mystère à l'Église de Rome.
02:58Et c'était une erreur, Vatican II, de ce point de vue-là, d'enlever la messe en latin.
03:03Parce qu'il y avait quelque chose qui était d'impalpable, d'incompréhensible, mais qui ajoutait précisément la beauté.
03:14Parce que le latin est une belle langue.
03:16On faisait tous du latin.
03:17On faisait initiation latin en cinquième, et puis après on faisait quatrième, troisième, et puis après il n'y a plus de latin.
03:25Depuis Edgar Ford, ça s'est un peu brisé quand même.
03:27C'est le premier qui a pris des mesures.
03:30Edgar Ford, c'est quelle année ?
03:31C'est l'année 70.
03:34Non, non, mais moi on faisait tous les enfants, tous les collégiens de France faisaient initiation latin en cinquième.
03:42Initiation.
03:43Et après tu continuais ou pas le latin en quatrième et en troisième.
03:46Et puis après tu pouvais arrêter.
03:47Ce qui te donnait, c'était passionnant d'abord, l'histoire latine était formidable.
03:52On préférait les versions au thème.
03:53Les déclinaisons étaient un peu moins passionnantes.
03:55Mais bon, comment ?
03:56Les déclinaisons, c'était un peu moins passionnant.
03:58Mais c'est formidable le latin.
04:00On devrait parler quand c'est une...
04:03Et puis on comprenait la France, l'étymologie, tout ça.
04:07Comclav, conclav, voilà, on savait.
04:09Bon, monsieur Fenech, bon jeu.
04:11Bonjour, bon jeu.
04:11On va écouter tout de suite Laurent Wauquiez.
04:15Laurent Wauquiez était avec Sonia Mabrouk tout à l'heure et je lui disais, la droite s'est réveillée.
04:19C'est sidérant d'ailleurs.
04:20Je l'ai dit il n'y a pas longtemps.
04:21Oui, vous l'avez dit tellement de choses, Georges, que bon, la droite s'est réveillée.
04:25Alors, je trouve ça sidérant en fait.
04:28Elle a juste mis 40 ans parfois à se réveiller.
04:31Pas toujours, bien sûr.
04:32Mais elle s'est réveillée.
04:34Et elle assume d'être de droite sur le plan économique, sur le plan sociétal, etc.
04:38Et il a fallu que Bruno Retailleau, d'une certaine manière, aiguillonne Laurent Wauquiez.
04:44Et vous avez deux candidats qui sont de très grande qualité, tous les deux intellectuellement,
04:48qui ont le corpus idéologique pour maintenir ces idées-là et qui manquaient dans le paysage,
04:54puisque c'était une honte d'être de droite.
04:56Bon, il est peut-être trop tard, parce que Mme Le Pen a beaucoup d'avance.
05:00D'imaginer un candidat républicain au deuxième tour, les bookmakers, à mon avis, ne doivent pas prendre eux.
05:10Je ne sais pas si vous le savez, mais M. Wauquiez est un marathonien.
05:14Oui.
05:14Il a fait le marathon de Paris, vous le savez.
05:16Oui, mais ceux qui courent pour l'instant, c'est les sphincters.
05:18Les longues distances, il les connaît.
05:20Oui, j'entends bien.
05:21Mais tout est possible, comme toujours.
05:22Alors, il a fait ce matin un appel du pied à Sarah Knachow.
05:25Quand même, ce n'est pas neutre.
05:27Ce n'est pas neutre.
05:28En fait, je trouve ça très intéressant, parce que vous avez d'un côté un ticket.
05:32Alors, Bruno Retailleau s'en défend, mais il y a un ticket qui se dessine entre Bruno Retailleau et potentiellement Édouard Philippe.
05:37Et de l'autre côté, Laurent Wauquiez, qui ce matin, je crois pour la première fois à ma connaissance,
05:42fait un appel du pied à Reconquête, aux électeurs de Reconquête, d'ailleurs plus qu'aux partis Reconquête.
05:46Non, mais attendez-moi, je veux bien...
05:48Retailleau, Édouard Philippe, ce n'est pas la même ligne.
05:50Édouard Philippe, il préfère voter pour le Parti Communiste.
05:52On est bien d'accord.
05:53C'est pas exactement...
05:54Édouard Philippe, c'est le macronisme.
05:58Il ne se passera rien, vous pouvez continuer.
05:59Alors ça, c'est la même chose.
06:00Les gens ont le droit, d'ailleurs.
06:01Ils peuvent préférer Emmanuel Macron.
06:03Huit ans, c'est là, les droits.
06:05Ils ne veulent pas interdire le voile dans le sport, alors que Retailleau est vendu.
06:07Ils ont raison.
06:08Mais Édouard Philippe, c'est la synthèse de ce qui n'a pas marché pendant 40 ans.
06:12Ça pourra peut-être marcher le prochain coup.
06:13C'est où dans les intentions de vote ?
06:14Ça pourra peut-être marcher le prochain coup.
06:17Vraiment.
06:17Mais jusqu'à présent, c'est Alain Juppé, c'est cette filiation-là.
06:21C'est effectivement des gens...
06:23T'es sûr qu'il ne se passe rien ?
06:25Et la rupture, effectivement, c'est autre chose.
06:28Et c'est pour ça que vous m'étonnez que M. Retailleau se...
06:31Il s'en défend, mais c'est un ticket qu'on entend,
06:33qu'il a dû se rencontrer au Havre.
06:35Écoutez, c'est un drôle de ticket.
06:38Mais en revanche, je voudrais qu'on écoute Laurent Wauquiez,
06:40qui s'est exprimé ce matin,
06:42et c'était très frappant, son positionnement idéologique.
06:46Écoutons.
06:46Moi, j'ai le soutien de ceux qui veulent
06:50qu'il y ait une droite forte, libre et indépendante.
06:52C'est ça, ce que je porte.
06:54Souvenez-vous, on est sur le jour anniversaire de Jacques Chirac,
06:57de son élection.
06:59Jacques Chirac contre Édouard Balladur.
07:0195.
07:01Tous les chapeaux à plumes étaient du côté d'Édouard Balladur.
07:03Vous êtes qui dans ce duel ?
07:05Et moi, je fais une campagne à la Chirac,
07:07et je voudrais lui rendre hommage sur un point
07:08qui est trop souvent oublié.
07:09Vous connaissez bien sa citation.
07:11Ça va l'en escadrille.
07:12Oui, je sais.
07:13Mais il y a quelque chose d'autre que j'aimais chez Jacques Chirac
07:15et qu'on a oublié dans son bilan.
07:17C'est celui qui a fait voter une loi pour interdire le voile
07:19au collège et au lycée.
07:21C'était le début de mon engagement politique.
07:23J'ai été à ses côtés dans la commission qu'il a recommandé.
07:26Et c'est pour ça que je souhaite aussi
07:27que la parole libre des Républicains
07:29impose à un François Bayrou qui ne le veut pas
07:31une loi d'interdiction du voile dans l'espace.
07:32J'entends.
07:33On rappelle qu'Édouard Philippe a été quand même le premier ministre
07:35d'Emmanuel Macron.
07:36Il est quand même associé à...
07:38Ah mais bien sûr.
07:39Je ne sais pas si c'est un échec,
07:40mais ce n'est pas une réussite.
07:42Disons-le.
07:42Bonjour M. Éric Nolot.
07:43Qu'est-ce qui se passe ?
07:44Pour j'essayer d'entrer discrètement,
07:45la ligne 10 s'est fermée.
07:47J'ai pris le taxi.
07:48Je suis victime des transports en commun.
07:50La ligne 10 s'est fermée.
07:52Oui, c'est la seule qui mène ici.
07:53D'accord.
07:54On n'a pas un chauffeur personnel, évidemment.
07:56Bien sûr.
07:57Moi, j'ai une calèche.
07:58Bien évidemment.
08:01Je pensais que tous les chemins menaient jusqu'à notre studio
08:05mais il n'y a que la ligne 10, magnifique.
08:06Non, il n'y a que la ligne 10.
08:07Bon, vous avez manqué notre début d'émission.
08:11Nous parlons de la droite qui s'est réveillée.
08:12Figurez-vous avec Laurent Wauquiez.
08:14Oui, elle s'est réveillée.
08:15Elle s'est réveillée.
08:16Édouard Chappé.
08:17Alors, est-ce que...
08:18Votre phrase est en deux parties.
08:20Le droit s'est réveillé, c'est une bonne nouvelle.
08:21Avec Laurent Wauquiez, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.
08:23Pourquoi vous dites ça ?
08:24Je ne crois pas que les espoirs de la droite reposent sur Laurent Wauquiez.
08:27Pourquoi ?
08:28Je ne le sens pas.
08:30Je ne le sens pas.
08:31Ce n'est pas très argumenté.
08:32Je reprends mon souffle.
08:34J'ai interviewé, comme vous, beaucoup d'hommes politiques.
08:37Il y a très peu de gens qui m'ont donné une telle impression d'insincérité.
08:40Ah, ça y est, c'est reparti.
08:41Oui.
08:41Non, mais je vous le dis, j'ai quand même interviewé des centaines d'hommes politiques.
08:45C'est celui qui m'a donné le plus ce sentiment d'insincérité,
08:48de ne pas penser ce qu'il dit,
08:50de faire des coups, de faire des embardés.
08:54Saint-Pierre-et-Miquelon était d'ailleurs un peu dans ce registre.
08:57Donc, à mon avis...
08:58Saint-Pierre-et-Miquelon, ce n'est pas de l'insincérité.
09:01Saint-Pierre-et-Miquelon, c'est...
09:03C'est que ce n'est pas réalisable, mais il se dit, ça va toujours faire un peu de buzz.
09:06Ah, ben, ce n'est pas la même chose, que ce n'est pas réalisable.
09:08C'est complémentaire.
09:09Oui, je maintiens que ce n'est pas très argumenté, si vous me permettez.
09:13Mais en revanche, ce...
09:15Comment dire ?
09:16On lui reprochait précisément ce que vous dites longtemps.
09:21J'ai l'impression qu'aujourd'hui, c'est un poil différent.
09:26Il s'en a expliqué d'ailleurs ce matin, parce que Sonia lui a posé la question.
09:28Il a dit, écoutez, j'essaie de faire un travail.
09:31Je constate qu'on fait ce reproche.
09:33Il a, pour lui, la constance des idées, c'est ce qu'il a dit.
09:35Est-ce qu'on a un deuxième passage de Laurent Wauquiez,
09:38quand il fait un appel du pied à Sarah Knafou ?
09:41C'est quand même le plus intéressant, parce que Sarah Knafou,
09:43sur l'échiquier politique,
09:45c'est a priori ce qu'il y a de plus à droite,
09:48sur le plan libéral,
09:50vraiment une économie très libérale,
09:52et sur le plan sociétal.
09:54Écoutons.
09:54Ce pourquoi, moi, je plaide,
09:57si c'est précisément pas pour se diluer dans la Macronie,
10:00c'est pour avoir un candidat de droite
10:01qui rassemble tous les Français.
10:03Il pourrait parler jusqu'à Reconquête, pour vous ?
10:05Mais évidemment, qui partage toutes les valeurs de la droite.
10:07Alors, pourquoi pas l'alliance, la fameuse alliance des droites ?
10:09Moi, ma conviction, c'est que ça ne passe pas par des accords de partis.
10:12Ma conviction, c'est que ça passe par le fait de rassembler les électeurs.
10:15Par exemple, j'ai beaucoup d'estime pour quelqu'un comme Sarah Knafou.
10:18Sarah Knafou est quelqu'un de talentueux,
10:20sur les sujets économiques,
10:21sur les sujets de sécurité, d'immigration,
10:23avec des caractères...
10:24Vous lui dites, elle, de venir vers vous,
10:25plutôt que vous vers une alliance des droites ?
10:28Non, ce à quoi je crois,
10:29c'est le rassemblement de tous les Français
10:31qui partagent les valeurs de droite,
10:33quel qu'ait été leur vote par le passé.
10:35Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens
10:37qui sont partis à Reconquête.
10:38Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens
10:40qui sont partis au RN.
10:41Mon objectif est de pouvoir faire revenir des gens
10:43qui sont partis dans la Macronie à droite.
10:45à mon avis, il a mis la zizanie dans le couple.
10:49Il n'a pas dit Éric Zemmour,
10:50il a dit Sarah Knafou.
10:53Manifestement, Éric Zemmour,
10:54il peut être considéré comme « toxique »,
10:56entre guillemets, pour Laurent Wauquiez
10:58et pour une partie de l'espace médiatique.
11:01Sarah Knafou échappe à cela
11:03parce qu'il y a une dimension personnelle chez elle
11:06qui séduit effectivement ses interlocuteurs.
11:09On l'a vu dans une émission, par exemple, dimanche,
11:11où elle a mis par terre trois journalistes
11:13qui l'interrogeaient.
11:14Éric Zemmour a eu des mots parfois très durs
11:16contre Laurent Wauquiez.
11:17Il peut expliquer aussi cette forme de prudence.
11:20On peut entendre qu'il se tourne davantage
11:22vers Sarah Knafou que vers Éric Zemmour.
11:24Sabrina Medjobber.
11:25Un tout petit mot.
11:26Je pense qu'Éric Zemmour est considéré
11:27comme trop clivant.
11:28Sarah Knafou qui a de plus en plus
11:30de surface médiatique,
11:32séduit par son talent
11:33parce qu'elle est réellement déjà engagée,
11:35patriote et implacable sur le réel
11:38et les chiffres qu'elle donne.
11:39C'est quelqu'un de très analytique.
11:40Et je trouve intéressant que pour une fois
11:43on puisse, parce que la frontière en réalité
11:45est très tenue parmi les barons de la droite,
11:49et je trouve intéressant qu'aujourd'hui
11:50Laurent Wauquiez puisse penser
11:52d'ouvrir les LR à des talents,
11:56rassembler des talents
11:56pour un projet commun de droite.
11:58C'est-à-dire reconstruire finalement
12:00un projet idéologique réellement à droite.
12:02C'est ça que je trouve intéressant.
12:03Mais ça passe toujours par des hommes et des femmes.
12:05C'est l'incarnation.
12:07Bien sûr.
12:08Sarah Knafou à chaque fois
12:09qu'elle vient quelque part.
12:11D'ailleurs, elle est très peu attaquée.
12:15Oui, c'est l'église.
12:15Je vois, parce qu'ils ne savent pas
12:16comment l'attaquer.
12:17Le niveau est très faible en face aussi.
12:19Elle est plus intelligente
12:20que ceux qui l'interrogeront.
12:21C'est l'église des sujets.
12:22C'est l'église des sujets.
12:23Elle a réussi.
12:24Et comme avec beaucoup de calme
12:27et de sang-froid,
12:29elle est plie, si j'ose dire,
12:30du verbe plier,
12:31D'accord, mais faisons un tour de table
12:33et dites-moi ce qui sépare idéologiquement
12:35Éric Zemmour de Sarah Knafou.
12:36C'est la même ligne.
12:38Je vois bien qu'il y a une dimension psychologique.
12:40Je suis très admiratif du talent de Sarah Knafou.
12:42Et tout de suite que c'est une amie.
12:43Donc, je ne suis pas tout à fait objectif.
12:45Je suis tout à fait admiratif de son talent.
12:47En effet, sa démonstration
12:48face à ces journalistes
12:50qui se comportaient plutôt en inquisitrices
12:52qu'en journalisme.
12:52Enfin, ça, c'est un autre débat.
12:54Enfin, M. Wauquiez veut s'allier
12:56avec quelqu'un qui est très proche
12:57idéologiquement d'Éric Zemmour.
12:59Donc, ça va être cette ligne-là.
13:00Après, l'union des droites
13:02en commençant par écarté Zemmour,
13:03c'est un peu une contradiction dans les termes.
13:05C'est très intéressant, en théorie,
13:09l'idée de Laurent Wauquiez
13:10qu'il faille briser le cordon sanitaire
13:11qui sépare l'air d'un certain nombre
13:13de partis de droite.
13:14Maintenant, je pense que ce parti
13:15a trois écueils.
13:16Son bilan lorsqu'il était au pouvoir,
13:18c'est la technostructure.
13:19Je ne suis pas sûr que Xavier Bertrand
13:20et Mme Pécresse soient exactement
13:21sur la ligne de Laurent Wauquiez.
13:23Et le dernier écueil,
13:24c'est qu'il n'y a plus d'électeurs.
13:25Ils se sont repliés depuis des années
13:26sur une sociologie électorale
13:28extrêmement restreinte.
13:29Et je ne suis pas sûr
13:30que toutes les classes populaires,
13:32l'électorat des actifs, disons,
13:33qui soient partis chez le RN,
13:35puissent revenir demain chez l'air.
13:37Je pense que vous avez raison.
13:38C'est un vote d'adhésion maintenant.
13:39Joachim, vous avez sans doute raison.
13:41Il est peut-être un peu tard,
13:43ce changement de...
13:45On en parlera.
13:46Oui, évidemment qu'on en parlera.
13:48Vous êtes trop défaitiste, je crois.
13:50Je ne suis pas défaitiste.
13:52Défaitiste pourquoi ?
13:53Je ne suis pas militant dans cette affaire.
13:57J'observe et je pense
13:59que ça va être compliqué, forcément.
14:00Moi, je pense que des gens
14:01comme Laurent Wauquiez et d'autres
14:03vont tracer leur chemin
14:04de rassemblement.
14:07Il ne s'agit pas de faire
14:08des unions de partis.
14:09Bien sûr.
14:10Il s'agit d'avoir un programme
14:11et de l'incarner.
14:12Là, je suis entièrement d'accord avec vous.
14:14Voilà.
14:14C'est un problème d'incarnation.
14:15Je suis bien d'accord avec vous.
14:16Et de programme aussi.
14:17Et puis, alors, le troisième passage,
14:19c'est Édouard Philippe.
14:20Alors, Édouard Philippe,
14:21c'est la droite, me semble-t-il,
14:23que les électeurs de droite
14:24ne veulent plus.
14:25Précisément, puisqu'il n'est pas
14:26vraiment de droite.
14:27La droite du centre.
14:28Oui.
14:28La droite du centre.
14:29C'est une bonne raison, d'ailleurs.
14:30Finalement, qu'un éditeur de droite
14:32ne veut pas d'Édouard Philippe
14:33puisqu'il n'est pas vraiment de droite.
14:35Donc, ils ont ce sentiment
14:37que, bon, on sait ce que c'est.
14:40Voilà.
14:40Ils ont déjà donné, si j'ose dire.
14:42Écoutez ce qu'elle a dit
14:43sur Édouard Philippe.
14:44Si jamais le chef
14:47de notre famille politique
14:48est resté dans le gouvernement
14:49de Bayrou et de Macron,
14:51à l'arrivée au moment
14:51de l'élection présidentielle,
14:53qu'est-ce qui va se passer ?
14:54Eh bien, on nous dira
14:54tout naturellement
14:55qu'il faut aller soutenir
14:56le candidat de la Macronie.
14:58Édouard Philippe,
14:59c'est-à-dire un candidat
15:00dont le projet politique
15:01est d'aller de Anne Hidalgo
15:02jusqu'à la droite.
15:04Moi, président des Républicains,
15:05je ne me laisserai pas imposer
15:07un candidat de la Macronie.
15:09Mon projet,
15:10c'est un duo avec Bruno Retailleau.
15:12Pas un duo avec Édouard.
15:13Pardonnez-moi.
15:13Ça, c'est intéressant quand même,
15:15un duo avec Bruno Retailleau
15:17et de rassembler
15:17ceux qui sont plutôt d'accord,
15:19ce qui est plutôt logique,
15:20sur la même ligne.
15:22Mon argument,
15:22c'est de dire
15:23que la parole de Bruno Retailleau
15:24se dilue un peu
15:25dans le macronisme
15:26à mesure qu'il reste
15:27dans le gouvernement.
15:28Et là où je pense
15:29qu'il marque un point,
15:29c'est qu'à la fin,
15:30quand viendra l'élection présidentielle,
15:32si vous avez été le ministre
15:32de M. Macron,
15:33vous arrivez...
15:34Édouard Philippe,
15:34il voulait fermer
15:35le Puy du Fou
15:35pendant le Covid.
15:38Il voulait fermer
15:38le Puy du Fou.
15:39Non, mais un avance.
15:40C'était un...
15:43Voilà.
15:44Je l'ai vu
15:44pendant le Covid.
15:46Nous l'avons vu
15:47pendant le Covid
15:47et on voit...
15:48C'est un pur techno.
15:50Vous êtes injuste
15:51avec Édouard Philippe.
15:51Ah non, je ne sais pas...
15:53Il y a un grand avantage.
15:54Édouard Philippe,
15:56c'est comme avec
15:56un épisode de Derrick,
15:57on est sûr
15:58qu'il ne va rien se passer.
15:59Je trouve qu'il y a
15:59une forme de certitude
16:00très apaisante.
16:01J'avais écrit un passé
16:04dans Figaro
16:04il y a quelques semaines
16:05à force de parler
16:06comme Alain Juppé,
16:07Édouard Philippe
16:07risque de finir comme lui.
16:08Je reste sur cette ligne
16:09aujourd'hui.
16:10Je pense que c'est
16:11ce qui fait sa force,
16:12cette sorte d'inaction,
16:14d'immobilisme,
16:14c'est aussi rassurant.
16:16C'est souvent
16:16le fondagier.
16:18Je pense qu'il y a des gens
16:20qui vont se réfugier
16:21dans le vote
16:22pour Édouard Philippe
16:22pour qu'il y ait
16:23quelque chose contre lui,
16:25il aura l'espace médiatique
16:26avec lui.
16:28Parce que les gens,
16:29l'espace médiatique
16:30n'aiment rien tant
16:30que des gens de droite
16:31qui ne sont pas de droite.
16:32Alors ça,
16:33ils l'adoreront.
16:35Vraiment,
16:35et c'est pour ça
16:35qu'il va à la fête
16:36de l'humanité d'ailleurs.
16:37Ils adorent ça.
16:37Et ils diront,
16:39vous êtes vraiment
16:40un homme formidable de droite
16:41parce que vous êtes
16:42vraiment respectable,
16:43vous n'êtes pas
16:43comme ces fascistes
16:45qui sont plus à droite.
16:46Donc ça,
16:47il aura l'espace médiatique.
16:49Bon,
16:50un mot sur le Pakistan
16:51parce que
16:52c'est une actualité dramatique.
16:53des échanges de tir
16:54entre l'Inde et le Pakistan
16:55fait au moins 34 morts
16:57tous ce matin
16:58le long de la frontière
16:59contestée du Cachemire.
17:01Alors,
17:01je sais que c'est
17:02les uns et les autres
17:03qui nous écoutent
17:04ne connaissent sans doute
17:06pas précisément.
17:07Notre ami en plus,
17:09Vincent Hervouet,
17:10n'est pas là ce matin.
17:11Il sera là la semaine prochaine.
17:12Et j'aime quand il est là
17:13parce qu'il nous décrypte
17:15avec précision
17:16les enjeux,
17:17les conséquences
17:18de ce qui se passe
17:20entre Jammu et Cachemire,
17:23entre le Pakistan
17:24et l'Inde.
17:25Mais je vous propose
17:25d'écouter ce que disait
17:26ce matin Claude Moniquet
17:28qui était sur notre antenne.
17:30Deux puissances nucléaires.
17:32Il peut dégénérer.
17:33Il faut quand même
17:34se rappeler
17:34qu'il y a eu
17:35trois guerres majeures
17:36entre le Pakistan
17:37et l'Inde
17:37en 1947,
17:391965
17:39et 1971
17:41plus des conflits
17:43plus locaux,
17:45ce qu'on appelait
17:45la guerre des glaciers
17:46à Cargill
17:47en 1999,
17:50des conflits
17:51à trois reprises,
17:51des petits conflits frontaliers.
17:52Jamais,
17:54à aucun moment,
17:55ça n'a dégénéré
17:56vers un conflit nucléaire.
17:59Apparemment,
17:59les deux puissances
18:01à ce niveau-là
18:02ont beaucoup de mal
18:03à contenir
18:04leurs nationalistes
18:05et pour le Pakistan
18:06beaucoup de mal
18:06à contenir l'action
18:07de ses propres services
18:08de renseignement.
18:09L'ISI
18:09qui sont souvent
18:11derrière
18:11le Lashkar et Taïba,
18:13le groupe terroriste
18:14qui a commis
18:15le terrible attentat
18:16de Palgham,
18:17l'attentat le plus grave
18:18en Inde
18:19depuis 1998,
18:20depuis 2008,
18:23depuis Bombay.
18:25Mais,
18:25pour ce qui est
18:26du contrôle
18:27des larmes nucléaires,
18:28là,
18:29jusqu'à présent,
18:29il n'y a pas eu
18:30d'inquiétudes.
18:31Enfin,
18:31si,
18:32il y a eu des inquiétudes
18:32mais qui ne se sont pas réalisées.
18:34Donc,
18:34on peut penser
18:35que ça ne dégénérera pas
18:36à ce point-là.
18:37En revanche,
18:37effectivement,
18:38on est sur une confrontation
18:39qui, quand même,
18:40s'annonce comme pouvant être majeure
18:42avec des bombardements
18:43de l'aviation,
18:45cinq avions indiens
18:46qui ont été abattus
18:46dans la nuit
18:47d'après les Pakistanais.
18:51Au moins,
18:52huit Pakistanais
18:52et huit Indiens
18:53des civils,
18:53chaque fois,
18:54qui ont été tués.
18:55L'Inde qui menace
18:56de couper l'eau
18:57puisque beaucoup de fleuves
18:58qui arrosent le Pakistan
18:59passent par l'Inde.
19:00L'Inde qui a menacé hier
19:02de couper l'eau au Pakistan.
19:04Donc,
19:04on a vraiment
19:04tous les éléments
19:05qui sont réunis
19:06pour que cette petite région
19:07du Cachemire,
19:08qu'on voit sur la carte,
19:09que les deux pays
19:10se disputent
19:11depuis 1947,
19:13soit le foyer
19:14d'un nouveau conflit majeur
19:16entre les deux pays.
19:17Claude Moniquet,
19:18je le remercie
19:19pour la qualité
19:20de ses explications.
19:21Jean-Noël Barraud
19:21a pris la parole
19:22également
19:22au ministre
19:22des Affaires étrangères.
19:25J'étais même
19:26à New York
19:26la semaine dernière
19:27pour faciliter
19:28l'adoption
19:28par le Conseil
19:29de sécurité
19:29des Nations Unies
19:30d'une déclaration
19:31condamnant
19:32à cet attentat terroriste.
19:33Nous espérions
19:34que le Pakistan
19:35puisse lui aussi
19:36dénoncer
19:37avec beaucoup de force
19:38cet attentat.
19:40Nous comprenons
19:40l'aspiration
19:41de l'Inde
19:42à se protéger
19:43contre le fléau
19:43du terrorisme
19:44et nous appelons
19:44évidemment
19:45l'Inde comme le Pakistan
19:46à la retenue
19:48pour éviter
19:48l'escalade
19:49et évidemment
19:50à la préservation
19:51des civils.
19:51Et Georges Fenech
19:52le disait
19:52il y a un instant
19:53ce sont deux pays
19:54qui ont l'arme nucléaire.
19:55bien sûr.
19:58Deux puissances
19:58supplémentaires
19:59qui se manifestent
20:00après la Russie
20:02la Corée
20:03enfin vous voyez
20:04c'est quand même
20:04on est dans un monde
20:05qui est de plus en plus
20:06dangereux.
20:06Et là on est
20:07de tête de rafale.
20:08Mais oui
20:08ça vous fait sourire
20:09mais ça vous fait sourire
20:11ça vous fait sourire
20:11non ça ne me fait pas sourire
20:12mais ce qui me fait
20:14toujours sourire
20:15c'est lorsqu'on enfonce
20:16des portes ouvertes.
20:16Ah vous croyez ?
20:18Donc le monde
20:18c'est des portes ouvertes
20:19elles n'étaient pas ouvertes
20:20ces deux portes-là
20:21elles sont ouvertes
20:22à cette nuit.
20:22Mais il est de plus en plus dangereux
20:24bien sûr qu'il est
20:25de plus en plus dangereux
20:26le monde
20:26et les sociétés le sont
20:28mais c'est aussi
20:29l'histoire du
20:30on va dire que des banalités
20:32c'est l'histoire du monde
20:33de ce que vous voulez
20:34que je vous dise.
20:36Voilà
20:36le monde
20:37il a toujours été dangereux
20:38en fait
20:38et les gens se sont toujours
20:40pardonnez-moi
20:40c'est une banalité
20:41qui retente
20:42de manière un peu particulière
20:43guerre nucléaire
20:44guerre de l'eau
20:45l'eau c'est un enjeu
20:46c'est un peu sourire
20:47pardon d'avoir dit
20:50une banalité
20:51mais non mais ça ne fait pas sourire
20:52de constater
20:54de faire ce constat
20:55alors je retire
20:56de puissance nucléaire
20:57à nouveau
20:57excusez-moi
20:58l'agriculture
20:59c'est un quart du PIB pakistanais
21:00excusez-moi
21:01vous avez raison
21:01le conclave
21:03extra
21:03alors le conclave
21:05extra-omne
21:06est-ce que vous êtes sensible
21:07à cette liturgie
21:08bien sûr
21:09non mais l'église
21:10en plus
21:11il ne croyait
21:12ni au ciel
21:13ni à rien
21:15mais je suis entre les deux
21:16moi
21:16non mais moi
21:17j'admire les gens
21:18qui peuvent vous dire
21:19je crois en Dieu
21:19ou je ne crois pas en Dieu
21:20comme j'aime la nana
21:21ou je n'aime pas la nana
21:22moi par exemple
21:23je n'aime pas la nana
21:23c'est un truc que je n'arrive pas à manger
21:24je peux être très très affirmatif
21:26sur Dieu
21:26ça mérite quand même
21:27quelques précautions
21:28il me semble
21:29ce n'est pas la même chose
21:30je peux vous dire
21:30je suis supporter d'Arsenal
21:31je peux être très
21:32vraiment
21:32vous êtes supporter d'Arsenal ?
21:34je le suis depuis des années
21:38je le saurais
21:38mais ce n'est pas contre
21:39le Paris Saint-Germain
21:40évidemment que si
21:40je suis très intelligent
21:42je suis très intelligent
21:43vous partez dans la ligne 10
21:45je ne peux plus vous voir
21:46sur votre question
21:51je trouve que l'église
21:52a compris deux choses
21:54et c'est pour ça
21:54qu'elle dure depuis 2000 ans
21:55l'importance de la forme
21:56du cérémonial
21:57et du mystère
21:58et là c'est combiné
21:59de manière extraordinaire
22:01cela dit
22:02une part du mystère
22:02a été levée
22:03par le film conclave
22:04maintenant on sait quand même
22:05un peu comment
22:05oui mais elle a surtout compris
22:07qu'il ne faut rien changer
22:08mais non
22:08voilà
22:09ça n'a pas bougé
22:10les sociétés parfois
22:11qui s'ouvrent
22:12elles meurent
22:14et celles qui restent
22:15sur leur ADN
22:16elles perdurent
22:18simplement
22:18il faut quand même
22:19s'échanger sans changer
22:20c'est ça la difficulté
22:21mais ce que je dis là
22:22c'est vrai
22:23vous parlez de foot
22:24c'est vrai pour Barcelone
22:25ce que je dis là
22:26c'est ça qui est étonnant
22:27quel match
22:28oui mais
22:29c'est à dire que
22:30vous avez un ADN
22:31il doit quand même évoluer
22:33mais cet ADN
22:34il ne doit pas changer
22:35et toute la difficulté
22:37c'est vrai pour une entreprise
22:39c'est vrai pour une institution
22:40c'est vrai pour tellement de choses
22:42il faut garder son ADN
22:44si tu touffes
22:45tu meurs
22:46et sans faire le
22:48et ça vaut pour l'heure des pros
22:50je dirais
22:50oui
22:51dans Triste Tropique
22:54Claude Lévi-Strauss
22:55il explique ça très bien
22:56il avait étudié
22:57des dizaines
22:58de petites peuplades
22:59d'ethnies
23:00et il avait dit
23:00celles qui se sont ouvertes
23:01elles sont mortes
23:02et puis la notion
23:03de feuille de tolérance
23:03il ne faut pas s'ouvrir
23:04mais il ne faut pas s'ouvrir
23:06mais il faut quand même s'ouvrir
23:06vous voyez tout ça est complexe
23:08c'est l'histoire de la droite
23:09d'ailleurs
23:09dans ce cas là
23:11ça s'est ouvert
23:11la composition
23:13du collège des cardinaux
23:14a quand même beaucoup évolué
23:15donc il bouge un peu
23:16mais sur les formes
23:17le cérémonial
23:18la liturgie
23:18ne bouge pas
23:19pas de portable
23:20on n'entra pas de moyens
23:21de communication
23:22non mais
23:22ils auraient pu dire
23:24la modernité
23:25non
23:25pas de modernité
23:26la fumée blanche
23:26la fumée blanche
23:27ou probablement noire ce soir
23:29ce serait étonnant
23:30mais surprise
23:31on ne sait pas
23:32et deux tiers
23:33aujourd'hui ce serait étonnant
23:34mais enfin bon
23:34annuncio
23:35vobis gaudium magnum
23:37abemus papam
23:38quand t'as dit ça dans ta vie
23:39tu peux
23:39voilà
23:40ça qui est formidable
23:42en latin
23:42on peut mourir tranquille
23:44comme disait
23:45Thierry Hollande
23:46je voudrais qu'on voit
23:47le sujet
23:47d'Anaïs Bauché
23:49les dernières infos
23:50quand je dis
23:51les dernières infos
23:52non
23:52il n'y a pas de candidat
23:54il n'y a pas de sondage
23:55on n'a voilà
23:56pas de dernières infos
23:57dans l'éternité
23:58ça n'a pas de sens
23:59l'église est immortelle
24:02elle n'est pas éternelle
24:03Dieu est éternelle
24:04si vous me permettez
24:06l'église de Dieu
24:07donc elle est éternelle aussi
24:08non parce que
24:08l'immortalité
24:10à un début
24:10n'a pas de fin
24:11l'éternité n'a pas de début
24:12et n'a pas de fin
24:14Abemus Tomahil
24:24et oui mes frères
24:26et monsieur bonsoir
24:27Tomahil est avec nous
24:29vous n'avez pas connu
24:30vous les onze étrones
24:31si bien sûr
24:32bien sûr
24:33je ne vous entends pas
24:35Guy
24:35je ne vous entends pas
24:37j'ai cassé mes lunettes
24:38rassurez mes proches
24:41je voudrais remercier
24:42exactement
24:43bon vous allez bien ?
24:45oui très bien
24:46très très bien
24:47qu'est-ce que vous allez
24:48proposer ce matin
24:49aux millions d'auditeurs
24:50d'Europe 1
24:51qui vous écoutent ?
24:51on va recevoir
24:52deux grandes chanteuses
24:53deux grandes voix
24:53Hélène Ségarat
24:55et Nicoletta
24:55vous les connaissez
24:56toutes les deux
24:56ah bah oui
24:58deux grandes voix
24:58bien évidemment
24:59bien sûr
25:00et bah merci
25:01à tout à l'heure Pascal

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