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À trois semaines de l'élection du président des Républicains, écoutez l'interview de Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationale, député de la Haute-Loire, et candidat à la présidence LR.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 30 avril 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin
00:02Et tout de suite l'invité de RTL Matin.
00:05Thomas, vous recevez aujourd'hui Laurent Wauquiez,
00:07le patron des députés républicains à l'Assemblée
00:09et candidat à la présidence de son parti.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Laurent Wauquiez.
00:13Bonjour.
00:14Il a fallu tout un débat pour savoir s'il fallait ou non
00:16observer une minute de silence hier en mémoire
00:18d'Abou Bakar Sissé, ce jeune homme malien
00:19de 22 ans qui venait de décrocher son
00:22CAP de menuisier et qui a été assassiné
00:24parce que musulman dans une mosquée du Gard.
00:26Pourquoi l'Assemblée a tellement tergiversé ?
00:28Il n'y avait aucune raison.
00:30Et enfin, je ne comprends pas
00:32les polémiques qu'il y a pu y avoir là-dessus.
00:35Une minute de silence hier était légitime,
00:37c'était même indispensable.
00:39On voit bien l'explosion
00:40de l'ensauvagement dans notre société.
00:42On voit bien aussi l'explosion des actes racistes.
00:45Et des actes anti-musulmans, 79 entre
00:46janvier et mars. Oui, des actes musulmans.
00:49Aussi des actes antisémites,
00:50n'oublions pas que ce sont les premiers actes racistes en France.
00:53Le racisme anti-blanc,
00:54les actes contre les chrétiens.
00:57Globalement, une société
00:58qui bascule dans une ultra-violence.
01:02Et faisons attention,
01:03aujourd'hui, dans les statistiques,
01:05notre pays est le pays le plus violent d'Europe.
01:08Celui où il y a le plus d'agressions violentes.
01:10Mais dans cette affaire,
01:11certains du côté de LFI notamment
01:13ont reproché au gouvernement
01:14et aux ministres de l'Intérieur
01:15d'avoir mis deux jours à réagir à ce drame.
01:17Que dites-vous ce matin aux musulmans
01:19qui se demandent
01:20s'ils ne sont pas en train de devenir
01:21des citoyens de seconde zone en France ?
01:24Non, je pense que précisément
01:25la réaction a été forte.
01:27Elle a été immédiate.
01:28Dans le bon tempo ?
01:29Oui, c'est ce que je considère.
01:31Mais je vais dire aussi ce que je pense
01:32de la réaction de la France insoumise.
01:35J'ai été écoeuré
01:36par leur instrumentalisation indigne
01:38de ce qui s'est passé.
01:40Parce qu'en réalité,
01:41et j'ai eu cet affrontement
01:43avec Rima Hassan il y a quelques jours,
01:45la réalité,
01:46c'est que la France insoumise
01:47a juste cherché à nourrir
01:49un discours sur l'islamophobie
01:50qui est le carburant de l'islamisme.
01:53Et qu'on voit très bien avec ça
01:54toute la stratégie de Jean-Luc Mélenchon
01:56qui consiste à faire exploser la République
01:59en nourrissant un communautarisme
02:01et avec une indignation,
02:03permettez-moi de le dire quand même,
02:05très sélective.
02:06Parce que je n'ai pas entendu
02:07de la même manière la France insoumise
02:09quand il y avait des actes antisémites.
02:11Je ne l'ai pas entendu
02:12de la même manière
02:13quand il y a eu d'autres attentats
02:14et d'autres meurtres.
02:16Moi, à votre micro,
02:17exactement de la même façon,
02:18je dénonce les actes
02:19qui sont contre les musulmans
02:20et avec la même énergie
02:22pour les combattre
02:23que ceux qui touchent
02:23les autres communautés dans notre pays.
02:25Mais la République,
02:27ce n'est pas cette instrumentalisation
02:28de la France insoumise.
02:29Ça, ça m'écœure.
02:30Je vais citer du Laurent Wauquiez maintenant.
02:31Alors, sur l'insécurité,
02:32on constate tous les jours
02:33un constat d'insécurité
02:34qui se dégrade.
02:36Sur le projet de mettre
02:37la proportionnelle
02:37pour les prochaines législatives,
02:38vous dénoncez
02:39des petits accords
02:40d'arrière-boutique.
02:41Vous êtes radicalement contre
02:43la suppression envisagée
02:44de l'abattement fiscal
02:45de 10% pour certains retraités.
02:47Sur nos rapports avec l'Algérie,
02:48vous accusez le gouvernement
02:49de soumission.
02:50Ce sont là encore vos mots.
02:52Laurent Wauquiez,
02:52moi j'ai une question très simple.
02:53Qu'est-ce que vous faites encore
02:54au gouvernement,
02:55vous les Républicains,
02:55vous n'êtes d'accord sur rien ?
02:57En tout cas,
02:58je fais le dire simplement,
03:00je suis préoccupé en ce moment.
03:02Parce que je vois
03:03beaucoup de paroles,
03:04peu d'actes.
03:05Mon premier sujet de préoccupation,
03:07aujourd'hui,
03:07c'est la question du budget
03:08et la volonté d'augmenter
03:10les impôts sur les Français.
03:12François Bayrou a dit,
03:14et comme le ministre de l'économie,
03:15pas d'augmentation d'impôts prévue.
03:17Oui,
03:17et vous avez entendu,
03:18comme moi,
03:18la ministre de l'économie
03:19expliquer qu'ils envisageaient
03:21de faire supprimer
03:23l'abattement fiscal
03:23de 10% sur les retraités,
03:25ce qui s'appelle
03:26une augmentation d'impôts.
03:27Donc vous ne croyez pas
03:29le gouvernement
03:29quand il dit
03:29qu'il n'y aura pas
03:30d'augmentation d'impôts ?
03:31Hier,
03:31ça me faisait sourire,
03:32François Langlais parlait de réunion.
03:33J'étais en réunion
03:34avec le premier ministre.
03:35Et donc j'ai eu un propos
03:36qui était extrêmement clair avec lui
03:38parce que malheureusement
03:39avec François Bayrou,
03:39c'est souvent nécessaire.
03:41Je ne voterai aucun budget
03:42avec des augmentations d'impôts.
03:44Vous censurez le gouvernement
03:45s'il y en a ?
03:46Si le gouvernement persiste
03:47et si François Bayrou persiste
03:48à mettre des augmentations d'impôts,
03:50nous aurons un débat
03:50avec les députés
03:51de la droite républicaine
03:52sur la question
03:53de continuer à soutenir
03:54le gouvernement.
03:55Mais pourquoi attendre
03:56que, encore une fois,
03:56et vous n'avez pas répondu à ma question,
03:57vous n'êtes d'accord sur rien ?
03:59Vous avez un côté en même temps.
04:00D'un côté, vous dites
04:01je ne suis pas d'accord
04:02et de l'autre, vous dites
04:03on est au gouvernement quand même.
04:04C'est dur à suivre.
04:05Non, pardonnez-moi.
04:07Notre ligne,
04:07elle est très claire.
04:09Je suis libre
04:09et donc moi,
04:10je ne dois rien.
04:11François Bayrou,
04:12je mets la pression
04:12quand je ne suis pas d'accord
04:13avec lui.
04:14Oui, il y a des sujets de désaccord.
04:16Oui, ces temps-ci,
04:17il y en a de plus en plus.
04:18Le premier pour moi,
04:19c'est ce combat
04:19pour faire reculer le gouvernement
04:21sur son idée
04:22d'augmenter les impôts.
04:23C'est le premier,
04:23c'est le plus fondamental pour moi.
04:25Et après...
04:26Et l'abattement fiscal de 10%
04:27si on revient dessus
04:28pour les retraités,
04:28ça aussi,
04:29c'est un casus belli ?
04:30Ah mais c'est le casus belli
04:31dont je vous parle.
04:32Aucune augmentation d'impôts
04:33ni sur la France qui travaille
04:35ni sur les retraités.
04:37C'est...
04:37On regardait les chiffres
04:38de la consommation aujourd'hui.
04:40Effondrement comme jamais.
04:41Elle a baissé
04:42au niveau de novembre 2014
04:45au mois de mars.
04:46Exactement.
04:46Et pourquoi
04:47notre pays
04:48n'en peut plus
04:49des impôts
04:49et des charges
04:50qui sont en train
04:50de tuer notre économie
04:51et d'asphyxier les Français ?
04:53Et donc,
04:53notre ligne,
04:54elle est très simple
04:55et c'est ce que j'ai redit
04:56hier à François Bayrou
04:57aucune augmentation d'impôts.
04:59Ni sur ceux qui travaillent
05:00ni sur les retraités.
05:02Et on a fait l'effort
05:03avec la droite républicaine
05:04de mettre sur la table
05:05des propositions d'économie.
05:07Et donc,
05:08ne vous étonnez pas,
05:09oui c'est vrai,
05:10je mets la pression
05:11sur François Bayrou
05:11parce que ce qui se passe
05:12en ce moment
05:13ne me plaît pas.
05:14Mais c'est quoi
05:14votre calendrier de pression ?
05:16Parce que là,
05:16on a l'impression
05:16que vous êtes un peu complice
05:17de ce que vous dénoncez.
05:18C'est quoi le calendrier ?
05:19Le budget c'est à l'automne
05:20donc vous êtes tranquille,
05:21c'est loin.
05:21Non, pas du tout.
05:22Déjà,
05:22on va avoir une présentation
05:23qui sera le 14 juillet.
05:24En ce moment,
05:25le gouvernement
05:25est en train de travailler.
05:27Ils n'ont rien fait
05:27sur la lutte contre la bureaucratie.
05:29On a dénoncé
05:30les 1000 agences administratives
05:31qui coûtent 80 milliards.
05:33Si je mets la pression maintenant,
05:34c'est parce que je veux
05:35que ça bouge.
05:36On a la question
05:37de la différence,
05:38vous savez à quel point
05:38ça me tient à cœur,
05:39entre le travail
05:40et la cistana.
05:41Je considère qu'en France,
05:42on doit garder le social,
05:44arrêter la cistana,
05:45revaloriser le travail.
05:47Sur ce sujet,
05:47François Bayrou
05:48n'a rien fait.
05:49Et donc,
05:50ne soyez pas surpris,
05:51je ne vais pas être complice
05:52précisément
05:53de ceux dont je considère
05:54qu'ils ne font pas
05:55avancer les choses.
05:56Ils ne font rien de bien
05:56le gouvernement ?
05:58Non,
05:58il y a des éléments
05:58où ils essayent d'avancer.
06:00Le travail qui a été fait
06:01sur l'agriculture,
06:02c'est un travail positif.
06:02Sur le narcotrafic,
06:03c'est bien la loi sur le narcotrafic ?
06:04Oui,
06:05par exemple,
06:05Gérald Darmanin
06:06sur le sujet pénitentier,
06:07je trouve qu'il avance.
06:08C'est-à-dire faire payer
06:09les détenus ?
06:10Ça,
06:10c'est une bonne chose ?
06:11J'y suis favorable,
06:12moi,
06:12tout ce qui va dans un sens
06:13de plus grande fermeté,
06:14j'y suis favorable.
06:15Mais,
06:15aujourd'hui,
06:16je le répète,
06:17mon très gros combat,
06:19c'est que nous amenions
06:20le gouvernement à reculer
06:21et ma force,
06:22vous le savez,
06:23c'est que je suis libre.
06:24Vous êtes libre
06:24quand même le chef
06:25des députés LR
06:26et il y a des ministres LR
06:27au gouvernement
06:28dont un certain Bruno Retailleau,
06:29ce qui ne vous aura pas échappé.
06:31Oui,
06:31bien sûr,
06:32et c'est précisément
06:32ma préoccupation.
06:34Parce que le danger,
06:34c'est que si on a des ministres
06:36au gouvernement
06:37et qu'on est complice
06:37d'un gouvernement
06:38qui ne fait rien,
06:39c'est la perte totale
06:40de la crédibilité de la droite.
06:42Bien sûr que ça me soucie,
06:43bien sûr que ça me préoccupe.
06:44Et c'est pour ça
06:45que je veux exercer...
06:45Est-ce qu'aujourd'hui,
06:46vous préféreriez
06:47ne pas être au gouvernement ?
06:48Je dis vous,
06:49les LR.
06:50Non,
06:50parce que je n'oublie pas
06:51deux choses.
06:52La première,
06:53c'est qu'on a fait ça
06:53pour éviter le chaos au pays.
06:55Et je ne l'oublie jamais, ça.
06:56Et la deuxième,
06:57c'est qu'on l'a fait
06:57pour éviter
06:58que le gouvernement
06:59dérive trop à gauche
07:00et qu'on ait un gouvernement
07:01PS sous le contrôle
07:02de la France insolite.
07:02Donc c'est un moindre mal ?
07:04Pour l'instant, oui,
07:05mais ça se jauge chaque jour.
07:07Et si jamais
07:07je n'arrive pas
07:08à faire les avancées,
07:09je considère
07:10que la participation
07:11au gouvernement,
07:12elle devrait être mise en question.
07:13Sur la proportionnelle,
07:13vous allez voir François...
07:15Je crois que vous ne savez pas encore
07:15quand vous avez rendez-vous avec lui.
07:16Marine Le Pen,
07:17Jean-Denard Mardella,
07:17c'est aujourd'hui.
07:18Vous, c'est quand ?
07:18On n'a pas encore fixé la date,
07:20mais j'ai demandé
07:20à ce qu'elle vienne vite
07:21parce que c'est un gros sujet.
07:22C'est une ligne rouge, ça aussi.
07:23Vous n'en voulez pas, vous,
07:23de la proportionnelle
07:24pour les législatives ?
07:25D'abord, vous me permettrez
07:26quand même d'être un peu surpris.
07:28Il est étonnant,
07:28ce Premier ministre,
07:29dans sa hiérarchie de priorité.
07:31Je suis incapable de vous dire
07:32quelle est sa hiérarchie de priorité
07:33sur la dépense fiscale.
07:35Je suis incapable de vous dire
07:36quelle est sa hiérarchie de priorité
07:38sur la sécurité
07:38ou l'immigration.
07:40Par contre,
07:40j'ai bien compris
07:41qu'il était obsédé
07:42par la proportionnelle.
07:44La première préoccupation
07:45des Français,
07:45c'est qu'on tripatouille
07:46les règles électorales.
07:48La proportionnelle,
07:49on l'a oubliée,
07:50mais c'est ce qui a tué
07:51la 4ème République en France.
07:52Le général de Gaulle
07:53nous en a sortis.
07:54Donc, revenir à la proportionnelle,
07:56c'est assurer que le chaos
07:57dans lequel on est aujourd'hui
07:58deviendra la règle en France.
08:00Donc, je suis contre.
08:02Et pour nous,
08:03c'est très important
08:04qu'on fasse changer les choses.
08:05Vous êtes contre,
08:05mais là encore,
08:06est-ce que c'est un motif de sortie ou pas ?
08:07Un motif de censure ou pas ?
08:09Ouais.
08:09J'ai pas envie à chaque fois
08:10d'agiter ça.
08:11Et donc, pour l'instant,
08:12qu'est-ce que j'attends ?
08:14Le ministre qui est chargé
08:15de mettre en oeuvre la loi électorale,
08:16c'est le ministre de l'Intérieur.
08:17Ça tombe bien,
08:18il est de notre famille politique.
08:19Bruno Retailleau.
08:20Oui.
08:21Et donc, il me semble impensable
08:22qu'un ministre de notre famille politique
08:24accepte ça à l'intérieur du gouvernement.
08:26Donc, ce qu'il faut,
08:27c'est qu'il impose à François Bayrou
08:28l'abandon de ce projet.
08:29Et vous lui mettez la pression,
08:30sinon il doit sortir.
08:33Ma crainte,
08:34c'est qu'on se retrouve nous
08:35dans une situation de conflit d'intérêts.
08:37C'est-à-dire, ma crainte,
08:37c'est que si jamais la parole
08:39des Républicains,
08:40elle est portée par le ministre
08:41de l'Intérieur,
08:41quand on va se retrouver
08:42autour de la table,
08:44si c'est sa casquette
08:45de ministre de l'Intérieur
08:45auquel le Premier ministre
08:46donne des instructions
08:47qui l'emportent,
08:48on n'aura pas la capacité
08:49de se faire entendre
08:50de la même manière.
08:50Laurent Wauquiez,
08:51vous intéressez à la campagne
08:53d'Amérique de Paris.
08:53Vous soutenez officiellement
08:54Rachida Dati.
08:55Moi, j'ai juste une petite question.
08:56Est-ce qu'elle,
08:56elle vous soutient
08:57pour la présidence à LR ?
08:58C'est à elle qu'il faut
08:59poser la question.
09:01Quoi ?
09:01Elle ne vous l'a pas dit ?
09:02Si, vous savez,
09:03on est très proches.
09:03Donc, elle vous soutient ?
09:04Elle a laissé l'affaire
09:05avec son tempo
09:06et son timing.
09:07Mais, pardon,
09:08je ne soutiens
09:09pas Rachida Dati
09:09pour qu'elle me soutienne.
09:10Vous savez pourquoi
09:11je la soutiens ?
09:11Parce que je veux
09:12qu'on libère Paris
09:13de la folie de la gestion
09:14d'Anne Hidalgo.
09:15Paris est sale,
09:16Paris n'a pas de sécurité
09:16et à l'arrivée,
09:17les Parisiens
09:18ne peuvent même pas choisir
09:19directement leur mère.
09:20C'est une anomalie totale
09:21en démocratie.
09:22Là, on peut changer
09:22le mode de scrutin,
09:23on peut tripatouiller
09:23pour le coup,
09:24pour l'année prochaine.
09:25Non, mais là, pardon,
09:26les élections municipales,
09:27elles sont dans un an.
09:28Vous considérez ça normal, vous ?
09:29Vous pensez que ce n'est pas
09:30une anomalie démocratique ?
09:31Le tripatouillage, pardon,
09:33c'est ce qui est aujourd'hui.
09:34Enfin, on doit être indigné de ça.
09:37Vous avez un système électoral
09:38qui, à Paris,
09:39fait qu'on ne peut pas voter directement.
09:41Ça, c'est le tripatouillage.
09:42Bon, on va parler
09:43un tout petit peu de vous.
09:44Ça, c'est gentil.
09:45Vous êtes souvent attaqué
09:46sur votre image d'insincérité.
09:48Est-ce que ça vous touche déjà ?
09:49Rapidement ?
09:51Bah oui, forcément.
09:52Enfin, voilà,
09:53on n'a pas une armure.
09:55C'est des attaques
09:55qui me touchent.
09:56J'essaye d'y réfléchir.
09:57J'essaye de me dire
09:58pourquoi ?
09:59Qu'est-ce que j'ai pu faire
10:01qui a prêté le flanc à ça ?
10:02Est-ce que c'est pour casser cette image
10:03que vous nous offrez
10:04un roman photo
10:04dans Paris Match cette semaine ?
10:06On vous voit à table
10:06servir la salade
10:07avec votre femme,
10:08avec votre chien.
10:09La politique est toujours là
10:10parce que vous citez
10:11votre femme Charlotte
10:12pour rappeler qu'elle est fâchée
10:13contre Bruno Retailleau.
10:14Elle a mal vécu
10:15le retournement de Bruno Retailleau
10:16alors que chez nous,
10:17en août,
10:17il lui disait
10:18je soutiendrai l'orange
10:19qu'en 2027.
10:20Quoi qu'il arrive,
10:20je vous le promets ?
10:22Thomas Soto,
10:22je vais vous envoyer ma femme.
10:23Vous allez voir
10:24qu'elle va vous accuser
10:24d'insincérité
10:25si vous continuez.
10:26Vous m'avez même interrogé
10:27avant qu'on commence
10:28sur la question de savoir
10:29quel était ce bon fromage
10:30qui était autour de la table.
10:31C'est vrai,
10:31je me demandais
10:31si c'était un fromage
10:33du Puy-en-Velay.
10:34Fromage aux Artizou
10:35100% Puy-en-Velay.
10:36Ça vous va comme réponse ?
10:37Ça me va.
10:38Si vous gagnez le 18 mai
10:39et que vous devenez
10:39président de LR,
10:40on sait ce que vous ferez.
10:41Et si vous perdez,
10:42est-ce que vous renoncerez
10:43à vos ambitions présidentielles ?
10:44Mais je ne vais pas perdre.
10:45Non mais si vous perdez.
10:46Mais je ne vais pas perdre.
10:47J'ai dit si vous gagnez
10:48ou si vous perdez.
10:49Non mais Thomas Soto,
10:50quand vous êtes engagé
10:51dans une compétition,
10:52vous me demandez
10:52est-ce que vous allez perdre ?
10:53Vous vous engagez
10:53dans une compétition
10:54en vous demandant
10:55si vous allez perdre ?
10:55Vous commencez votre émission
10:56sur RTL en vous disant
10:58est-ce que je vais être
10:58le dernier des chaînes de radio ?
10:59Non, je donne tout.
11:01Je donne tout,
11:01je le fais pour porter
11:02une parole de droite républicaine
11:04avec ma liberté.
11:05Ma force,
11:06c'est que moi,
11:06je ne suis pas dans le gouvernement
11:07de François Bayrou,
11:08je ne dépends pas de lui.
11:09Ce qui me permet par exemple
11:10de défendre sur le budget
11:12avec sincérité
11:13et avec force,
11:14Monsieur Soto,
11:15les intérêts
11:16qui me semblent importants
11:17protéger les Français
11:18contre les augmentations d'impôts.
11:19Merci Laurent Wauquiez
11:20d'être venu ce matin.
11:21Merci.

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