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Avec Jean-François Achilli et Maxime Lledo

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-07##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Elisabeth Borne, nous sommes avec vous, Benjamin Glaze.
00:09Elisabeth Borne prône la discrimination positive.
00:13Je rappelle qu'elle est ministre de l'éducation nationale.
00:16Elle vote que le nombre de filles augmente dans les études scientifiques.
00:22Notamment au lycée, dès le lycée.
00:24Oui, dès le lycée, effectivement.
00:26Elle dit vouloir forcer le dessin.
00:28Alors, il ne faut pas lui parler de quotas.
00:29Elle parle bien, en l'occurrence ici, de discrimination positive.
00:33Elles sont des quotas déguisés, quoi.
00:35Oui, oui.
00:35En gros, évidemment.
00:37Elle souhaite que les filières scientifiques soient moins genrées qu'aujourd'hui.
00:41Actuellement, en première, on a 42% de filles en spécialité mathématique.
00:44L'objectif, c'est d'atteindre la parité en 2030.
00:4650% de garçons, 50% de filles.
00:49Et ensuite, pour les classes préparatoires scientifiques,
00:52Elisabeth Borne vise pour 2030 30% de filles dans chaque classe prépa.
00:5820% dès l'année prochaine.
00:59Alors, comment faire ?
01:00Elle dit réfléchir notamment à une loi sur le modèle de ce qui existe déjà pour les critères sociaux.
01:05Autre volet, proposer chaque année aux jeunes filles de rencontrer des femmes
01:09qui suivent ou qui occupent des fonctions d'ingénieurs ou de chercheurs.
01:13Première expérimentation, d'ailleurs, prévue à ce sujet,
01:15durant l'année prochaine, avant une généralisation.
01:18C'est ce qu'elles souhaitent pour l'année 2026-2027.
01:21Oui, prépa dans les prépas, prépa aux grandes écoles,
01:26moins de filles que de garçons.
01:29Comment faire pour équilibrer ?
01:31Pourquoi ? C'est culturel ?
01:34C'est... Jean-François, pourquoi ?
01:36Alors, le pourquoi, c'est toujours...
01:38Moins de filles qui se tournent vers les filières scientifiques.
01:41Alors, c'est tout le débat autour de la masculinité de certaines filières.
01:45Et je vous rappelle qu'en 2003, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy,
01:53qui déjà pensait à la présidentielle, avait théorisé une affirmative action,
01:58une discrimination positive à la française.
02:01Oui, je me souviens, oui.
02:02Et puis, il avait travaillé avec le patron de Sciences Po de l'époque
02:06pour justement ouvrir Sciences Po à la diversité.
02:10Et une fois élu, vu le tollé que ça avait pu provoquer ça et là,
02:14il avait, ensuite, il s'était contenté de mesures, on va dire,
02:18sur l'égalité des chances, qui étaient déjà prônées par, alors, Jacques Chirac, président.
02:23Il y avait, comment s'appelait-il, Yazid Sabeg,
02:26qui était le commissaire à la diversité.
02:28C'était un débat très fort, il y a déjà une quinzaine,
02:32une vingtaine d'années dans ce pays.
02:34La difficulté de la discrimination positive, c'est,
02:38faut-il l'établir dans le temps,
02:40la faire perdurer au risque de créer une forme d'inégalité,
02:44puisqu'au fond, des jeunes gens issus de la diversité
02:49passeraient devant d'autres qui seraient peut-être mieux méritants
02:52du fait de leurs résultats scolaires.
02:55C'est toute la question qui est posée.
02:56La vraie solution, c'était à la mode du temps de Barack Obama aux Etats-Unis,
03:00je vous rappelle.
03:01La vraie solution, c'était, ça avait été dit et redit à l'époque,
03:05de créer une forme de discrimination positive dans une durée restreinte
03:10de manière à enclencher un mouvement qui a libéré les consciences.
03:13Quand on voit ce qui se passe notamment aux Etats-Unis,
03:15c'est assez intéressant, notamment quand on regarde, on va dire,
03:18la réussite, combien vous gagnez par an.
03:21En réalité, on voit que la discrimination positive
03:24n'a pas tellement réussi à enclencher le mouvement dont vous parlez,
03:27Jean-François Aquili.
03:29Autant je suis totalement contre la discrimination positive,
03:31en revanche, je comprends totalement le projet d'Elisabeth Borne.
03:33Je pense en effet que, par réflexe, parfois, par stéréotype,
03:38on est persuadé que la femme ne peut pas être mathématicienne,
03:42ne peut pas être ingénieure.
03:44Et en réalité, vous avez un mouvement de fond, indirect, finalement,
03:47qui s'appuie sur des traditions qui durent depuis des années.
03:50Et donc, peut-être, peut-être, sur le coup,
03:52je n'ai pas de réponse affirmative ou de réponse très engagée,
03:55peut-être qu'il faut passer sur quelques années de discrimination positive,
03:58uniquement pour montrer, si vous voulez,
04:01qu'en effet, il faut des femmes dans les maths.
04:03Surtout qu'en réalité, ce qui est très important,
04:04c'est qu'en même temps que l'annonce d'Elisabeth Borne,
04:06vous avez un rapport sur, finalement, l'absence des femmes
04:10avec des profils féminins.
04:11Et on explique quand même que c'est un coût sur la croissance
04:13de plus de 10 milliards par an.
04:14Ça coûte 10 milliards par an.
04:16Donc, c'est ça le vrai sujet.
04:18Je ne suis pas sûr, si vous voulez, que l'idéologie,
04:20l'idée comme je peux, fonctionner parfois.
04:22Donc, je fais mon mea culpa sur le refus de la discriminisation positive
04:25pour ce genre de sujet, ne doit pas être installé
04:28pour essayer de faire bouger les choses.
04:29Et je pense qu'il faut assumer le mot quota.
04:30Ah, ce sont des quotas.
04:31Ah, ben oui, ce sont des quotas.
04:32Et je pense qu'il faut l'assumer.
04:33C'est moins choquant que discrimination positive,
04:35en réalité, des quotas.
04:35Oui, c'est un quota.
04:36C'est un quota.
04:37Oui, c'est un quota.
04:38Oui, c'est un quota.
04:39Oui, c'est assumé.
04:40Oui, exactement.
04:41Nous allons parler de l'Église
04:43et de l'élection du pape,
04:44de ce conclave dans un instant
04:46avec Mgr Rouget,
04:47qui est évêque de Nanterre.
04:49Le rappel des titres de l'actualité.
04:51Merci, messieurs.
04:52Il est 8h28,
04:54Laurie Leclerc.
04:54Oui, c'est un quota.
04:56Sous-titrage Société Radio-Canada

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