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Le président syrien Ahmad al-Chareh, au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre, sera reçu ce mercredi 7 mai à Paris pour sa première visite en Europe.

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Transcription
00:00L'extrême droite est catégorique. Pour elle, Ahmad Al-Chari reste avant tout un chef de groupe islamiste qu'Emmanuel Macron ne devrait pas recevoir.
00:08Le président de la République, en faisant cela, commet effectivement une provocation.
00:13Je considère que c'est une faute, une faute lourde et un véritable scandale.
00:17Pour la gauche, au contraire, il est important que la France dialogue avec les nouvelles autorités syriennes.
00:22Aujourd'hui, la Syrie est un régime en transition. Il faut accompagner cette transition pour faire en sorte qu'elle s'accompagne aussi d'une reconnaissance des droits fondamentaux, d'une transition démocratique et de la stabilité à la fin.
00:36La diplomatie, c'est l'art, si je puis dire, en tout cas l'obligation de parler avec tout le monde. Le sujet, c'est qu'est-ce qu'on dit et donc nous, nous jugerons sur pièce.
00:43L'Elysée affirme que cette rencontre sera l'occasion de demander la protection de tous les civils, dans un contexte de regain des violences contre certaines minorités ethniques et religieuses en Syrie.
00:54Des massacres d'Alawite, mais aussi d'autres témoignages de violences commises contre la population, relayées par des ONG.
01:02Donc beaucoup d'interrogations sur la capacité du régime actuel et sa volonté d'assurer la sécurité de tous les Syriens.
01:09Cette visite est la première du président syrien dans un pays occidental depuis sa prise du pouvoir en décembre.

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