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Les Vraies Voix avec Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance Police nationale.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-05##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
00:06Oui, je crois qu'il y a un petit souci. C'est pas grave ? Non ? On y va, on y va, on y va.
00:13Quentin, il cherche un truc ou pas ? Où on y va, Quentin ? Ah, ça y est, on l'a trouvé.
00:17Ce rodéo urbain qui a mal tourné hier soir.
00:20Alors les filles, on porte toujours la moustache !
00:22Vous l'évoquiez, une enquête ouverte après l'agression d'un élu ce week-end alors qu'il tentait d'interrompre un rodéo urbain.
00:28Les forces de l'ordre redoutent surtout que les quartiers s'embrasent.
00:32Comme à Villiers-le-Bel, le 25 novembre 2007, deux adolescents, meurent percutés par un véhicule de police, s'en suivent 15 jours d'émoute.
00:44Un conseiller municipal de Goriaguet en Gironde a été donc roué de coups samedi pour avoir demandé à ses agresseurs de stopper leur rodéo urbain.
00:52Il a failli être renversé un peu plus tôt. Cet élu a fini donc aux urgences avec 10 jours d'ITT.
00:57Alors parlons vrai. Faut-il des sanctions beaucoup plus lourdes pour les auteurs de rodéo urbain ?
01:02Et à cette question, faut-il donner plus de pouvoir à la police contre les auteurs de rodéo urbain ?
01:07Vous dites oui à 96%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:12Eric Henry est avec nous, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale.
01:15Bonsoir, merci d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
01:17Philippe Bilger.
01:18Il est extrêmement difficile d'être original dans des propos, puisque très légitimement, Sud Radio a déjà, il y a quelques semaines, questionné sur le problème des radéos.
01:32Et qu'en réalité, que peut-on dire d'autre que souhaiter qu'on mette en œuvre le plus d'efficacité possible contre les agressions, contre les maires et les conseillers municipaux,
01:46contre les policiers et contre ceux qui courageusement s'opposent aux rodéo urbain ?
01:53Et bien sûr, cela implique que la justice, lorsqu'on l'interpelle, soit à la hauteur de l'infraction qui est commise.
02:01Je crains que par ailleurs, les policiers, dans leur ensemble, ne soient pas forcément favorables à ce que vous appeliez tout à l'heure,
02:10Philippe, aller au contact comme c'est clair en Angleterre.
02:15Et je serais curieux de savoir si le point de vue a changé.
02:18Mais en ce qui me concerne, je suis évidemment favorable à tout ce qui sera marqué du sceau de l'efficacité,
02:27de la protection de tous les gens qui participent, d'élus, maires, de notre vie publique.
02:35En tout cas, j'en profite pour annoncer que Jean-Antony Roland a été quand même très courageux.
02:41Oui, c'est ça. Et puis, ce qui m'intéresse le plus, c'est votre question que vous avez posée à notre invité.
02:48Cécile, c'est votre question. C'est est-ce qu'on peut rentrer en contact sans provoquer une émeute ?
02:52Moi, j'ai encore les images du film Bac-Nord, effectivement, qui m'avait vraiment frappé.
02:56Et je me dis, voilà un piège absolument terrible pour les policiers, également pour les élus.
03:02Et je ne sais pas trop comment on en sort, à part dire les banalités que je ne vais pas répéter moi-même.
03:07Moi, je suis assez choquée de manière générale de ce qui se passe.
03:11Et je pense que les images qu'on a vues, même à Drancy, où en fait, les délinquants aujourd'hui n'hésitent même plus à attaquer la police
03:17pour aller récupérer l'engin qui vient d'être saisi.
03:19Et récupérer l'arme d'un policier.
03:21C'est ça. Et donc, je pense qu'on a dépassé toutes les limites.
03:23Et effectivement, je serais curieuse de savoir quelles solutions apporter aux policiers pour les aider à lutter efficacement.
03:29Alors, les syndicats de police réfléchissent forcément à des solutions.
03:33Avec nous, pour en parler, Éric Henry, les solutions, c'est quoi, finalement ?
03:39Parce qu'on parlait d'aller au contact. Est-ce que ça, ça peut fonctionner ?
03:43Ou est-ce qu'on passe à autre chose ?
03:46Ah bon ? C'est le même fléau chaque année, au moment de l'arrivée des beaux jours, de la saison printanière.
03:51Je dirais, les beaux jours reviennent. Les rodéos bourgeonnent avec leur lot de problèmes.
03:56Vous venez d'en citer. Quelques petits chiffres avant de répondre concrètement à votre question, si vous le permettez.
04:01Les rodéos, c'est un phénomène qui est vraiment apparu à partir de 2010, environ.
04:05Avec 10 000, justement, rodéos par an, on est à 25 000.
04:08Soit toutes les 20 minutes en France, à peu près comme le refus d'obtempérer.
04:12Avec des peines encourues de 1 an à 5 ans d'emprisonnement en fonction des circonstances aggravantes.
04:17Et de 15 000 à 75 000 euros d'amende.
04:20On a un taux de réponse pénale de 14% avec un quantum de 6 mois.
04:24Donc il y a quand même aussi une amélioration à avoir en ce qui concerne la réponse pénale.
04:29Alors, ce qu'il faut faire aussi, c'est évidemment la confiscation obligatoire.
04:32Et la destruction de l'engin ayant servi à la commission d'effet, quand c'est possible.
04:36Quand il ne s'agit pas d'un bien volé, évidemment.
04:39L'annulation du permis.
04:41Et vous évoquez le toucher tactique, comme ça se fait en Angleterre.
04:46Mais là, c'était pour lutter au départ contre les vols à l'arraché.
04:48Nous, Alliance Police Nationale, on est favorable depuis très longtemps.
04:51Mais on s'est trouvé isolé sur ce terrain-là.
04:55Beaucoup de responsables, politiques, institutionnels, même d'autres syndicats policiers,
05:01n'ayant pas peur de le dire, n'étaient pas favorables à cela.
05:04Mais nous, quand on préconise cela, c'est évidemment dans le cadre d'une sécurisation réglementaire et juridique des collègues,
05:11avec une formation habilitante, un cadre juridique bien normé,
05:15avec évidemment quel type de véhicule pourrions-nous toucher le cas échéant.
05:20Voilà, ça n'est pas faire tout et n'importe quoi, évidemment.
05:24Encadrer, vous voulez dire, encadrer.
05:26Voilà, soit bien normé.
05:28Je peux avoir vraiment l'explication, je suis aussi anorméterre,
05:31dire, aller au contact, qu'est-ce que ça veut dire, en fait ?
05:34Dans les phénomènes...
05:35C'est Éric Henry.
05:37Bien sûr, alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
05:39C'est concrètement, quand il y a un refil obtempéré ou un rodeo,
05:42en fonction, évidemment, du véhicule,
05:45lorsqu'il s'agit d'un deux-roues, c'est plus compliqué,
05:47parce que l'auteur est vulnérable,
05:49donc là, on va éviter, évidemment,
05:51mais un véhicule à quatre roues pourrait être, nous,
05:54l'objectif, c'est d'aller au contact,
05:55pour essayer de le mettre en porte-à-faux,
05:58je dirais, de l'arrêter via un contact qui serait déterminé,
06:01dans le cas, justement, d'une formation habitante,
06:05pour arrêter l'individu et pouvoir le neutraliser,
06:07l'interpeller, comme ça se passe en Angleterre, par exemple.
06:11Mais évidemment, ça demande, je le répète,
06:15à vraiment, à mettre, à bien normer tout ça,
06:18dans un cadre juridique, une formation,
06:20enfin, j'insiste là-dessus,
06:21parce que ça n'est, évidemment, pas faire tout et n'importe quoi.
06:25D'accord.
06:26Mais, encore une fois, alors moi, je vais aller loin,
06:28pardon, Philippe, Eric Henry,
06:31pourquoi pas le contact de la moto ?
06:34Il y a peut-être qu'à un moment donné,
06:35si vous êtes habilité à pouvoir le faire,
06:37peut-être que ça freinerait certaines personnes
06:40de se dire, de toute façon, je vais me dérober,
06:44je n'ai pas de casque, il ne peut rien m'arriver,
06:45puisque, de toute façon, ils n'ont pas le droit de me toucher.
06:47Est-ce que, si on habilitait les policiers à le faire,
06:51dans une mesure, bien entendu, c'est toujours très compliqué,
06:54est-ce que ça n'inciterait pas certains à reculer à un moment donné ?
06:57Vous dites pour suivre à moto, par exemple ?
06:59Non, je le toucherais au contact.
07:01Le bloquer, tout simplement.
07:03Mais au contact.
07:05Même à moto, de dire, voilà,
07:07quand ils ont terrorisé tout le monde.
07:09Pardon, Philippe, on finit.
07:10Non, non, mais...
07:10Allez-y.
07:12Il n'a pas répondu.
07:13Non, non, il fait la parole.
07:14C'est vraiment intéressant, ça.
07:16Eric Henry.
07:18Oui, tout à fait, mais nous y sommes favorables.
07:21Il faut amener les gens aussi à réfléchir de cette manière,
07:23à changer les mentalités.
07:26Mais vous avez vu qu'une alliance police nationale
07:27qui proposait ça il y a quelques temps,
07:30notre organisation,
07:31on avait mis de côté un petit peu cette proposition
07:33devant le tollé que ça avait fait.
07:36Mais maintenant, on voit des responsables,
07:38je le répète, politiques, institutionnels,
07:40commencer à revenir sur cette idée,
07:42parce qu'effectivement, vous avez raison,
07:43Madame Dominibus, il faut à un moment donné
07:45prendre le taureau par les cornes
07:46et prendre de réelles décisions.
07:48Parce que quand vous avez 25 000 rodéos
07:50avec son lot de drame derrière,
07:53vis-à-vis, je pense,
07:54vous avez rappelé quelques exemples,
07:56des citoyens lambda qui peuvent être blessés,
07:59voire tués,
07:59c'est fou furieux.
08:0195% d'hommes quand même,
08:02toujours moins de 30 ans,
08:03et essentiellement en zone urbaine.
08:04– Et on l'a même vu dans des centres commerciaux aussi.
08:07– Même dans des centres commerciaux,
08:09certains font ça, oui.
08:09– Allez, Philippe.
08:10– Moi, j'ai Éric Henry,
08:13au regard du climat qui dure depuis plusieurs années,
08:17et notamment, je fais une comparaison
08:20avec les refus d'obtempérer
08:22qui sont suivis parfois de tentatives d'homicide
08:25ou même d'homicide.
08:27J'imagine à quel point,
08:29si on permettait à la police d'aller au contact,
08:33et pourtant, ce serait peut-être une bonne méthode,
08:36les risques de polémique constante que vous auriez,
08:40parce que je constère que la police,
08:42aujourd'hui,
08:43et c'est un scandale de mon point de vue,
08:45est présumé coupable dans la plupart des situations.
08:49Et donc, je crains que ça aboutisse encore davantage
08:53à des mises en cause scandaleuses de la police.
08:56C'est une question que je pose.
08:58Éric Henry.
08:59– Vous avez raison, M. Bilger, c'est exactement ça.
09:02C'est le risque déjà, c'est le risque d'émote.
09:06Effectivement, c'est déjà le risque numéro un,
09:08et je pense que c'est à ça dont ont peur les responsables politiques.
09:12Et évidemment, après, c'est aussi le risque pénal
09:16occasionné au préjudice de mes collègues,
09:21malheureusement, si l'auteur venait à être blessé gravement
09:23ou à décéder.
09:24C'est effectivement le nœud du problème.
09:28– De toute façon, ça me paraît tout à fait évident, d'ailleurs.
09:31Il est tout à fait normal d'encadrer ça.
09:33Si quelqu'un est vulnérable sans casque,
09:35même s'il met le souk,
09:38si vous voulez, bien sûr qu'il est normal
09:40qu'il y ait une responsabilité de maîtrise
09:42de la part du policier, même qui va au contact.
09:44Moi, j'ai vraiment une question sur l'anticipation,
09:47parce que ça me paraît être absolument indénouable,
09:50cette histoire, notamment, encore une fois,
09:53ce que disait le plus intéressant,
09:54ce que disait Cécile sur les risques des meutes,
09:56quand on intervient.
09:57Moi, c'est ça qui me frappe, en fait, le plus.
09:59C'est-à-dire que vous vous retrouvez à deux
10:00contre 150, comment est-ce que vous faites ?
10:03En gardant la maîtrise, sans sortir votre arme.
10:05Ce que font tous les policiers, d'ailleurs.
10:07Ils gardent la maîtrise la plupart du temps.
10:08Est-ce qu'on ne peut pas anticiper ces rodéos ?
10:12Est-ce qu'on n'a pas la capacité,
10:13en termes de services de renseignement,
10:15je sais bien que les RG existent plus officiellement,
10:18est-ce qu'il n'y a pas ce travail-là d'anticipation
10:20qui, au fond, serait le plus intéressant à mener ?
10:23Je vais répondre en deux temps, si vous permettez.
10:25Et là, je vais prendre l'exemple de l'affaire Naël
10:27et les émeutes, qui s'en sont suivis.
10:29Il y a eu un rapport de l'inspection générale
10:31de l'administration, qui a établi
10:33que parmi tous les mises en cause entendues,
10:36seuls 8%, tu dis bien seuls 8%,
10:38connaissaient le prénom de Naël
10:39et pourquoi ils commettaient ces émeutes.
10:45Lui, seulement 8% connaissaient le prénom de Naël
10:47et, en fait, venaient pour plier, casser, détruire
10:51et non pas pour endommager.
10:53Non, mais je ne veux pas repartir sur Naël,
10:55on ne va pas s'engueuler sur Naël,
10:56je n'ai pas envie de ça.
10:58Non, non, non, c'est quand même important
11:00de savoir que les émeutes, n'importe quel prétexte
11:03permet des émeutes.
11:04Et l'exemple de Naël, même si, évidemment,
11:07on ne souhaite la mort de personne, surtout pas de personne.
11:08Voilà, on ne va pas repartir sur Naël parce qu'on ne va pas...
11:11Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quand même 8% seulement
11:14des émeutes qui, en fait, connaissaient le prénom de Naël.
11:17Donc, ça veut quand même dire...
11:17Non, je ne veux pas dire vraiment de l'anticipation, s'il vous plaît.
11:21Oui, pour anticiper, il y a plusieurs...
11:23Évidemment, nous disposons de plusieurs moyens,
11:26mais qui sont insuffisants dans les services.
11:29C'est-à-dire qu'ils ne sont pas en nombre conséquent,
11:31comme les stop-stick, évidemment.
11:33Qu'est-ce que c'est, ça ?
11:34Oui, d'accord.
11:35Qui sont encadrés, comme aussi la vidéoprotection,
11:38mais qui intervient à posteriori dans le cadre
11:40d'une enquête judiciaire.
11:41Par contre, en ce qui concerne les renseignements territoriaux
11:45qui sont déjà submergés par différentes ailes,
11:48notamment le terrorisme,
11:49évidemment que ceux-ci donnent des renseignements,
11:52y compris aux politiques,
11:55y compris aux responsables de l'administration.
11:57Mes collègues connaissent très bien le terrain
11:58et les personnes qui commettent ce genre de délit,
12:02voire de crime, lorsqu'ils s'en suivent malheureusement un décès.
12:08Mais vous doutez bien qu'on ne peut pas anticiper tout,
12:11puisque nous ne disposons pas déjà suffisamment de moyens
12:14et puisque nous sommes aussi appelés sur différentes missions
12:17en simultané.
12:20Et forcément, on ne peut pas se dédoubler,
12:21ni se détripler, ni se dépoisdrupler.
12:23Moni, M. Varian, très court, s'il vous plaît.
12:25Moi, j'ai juste une question,
12:27c'est que je parle avec beaucoup de vos collègues
12:29et ce qui revient quand même assez souvent,
12:30c'est le même jeune, on l'arrête deux fois, trois fois,
12:33cinq fois, dix fois.
12:34Et nous, en fait, on fait notre part du boulot,
12:36mais derrière, ils sont systématiquement relâchés,
12:38les peines ne sont pas appliquées,
12:40on manque de place,
12:41donc du coup, on ne peut pas les enfermer.
12:43Donc, est-ce que vous n'avez pas un coup de gueule
12:45à passer là-dessus ?
12:46Et surtout, est-ce qu'on ne devrait pas vous mettre
12:48les moyens à disposition
12:49pour que quand vous arrêtiez quelqu'un,
12:50ça ne recommence pas le lendemain
12:52parce que vous avez dû le relâcher ?
12:54Écoutez, j'ai déjà répondu un petit peu
12:56à cette question en préambule de mon intervention.
13:00Le taux de réponse pénale,
13:01il est de 14% avec un quantum de peine de six mois
13:03en ce qui concerne les rodeos.
13:04Quand on sait que les peines en courant
13:06vont de un an à cinq ans d'emprisonnement
13:08en fonction des circonstances aggravantes,
13:10alors oui, c'est sûr que mes collègues,
13:11on en a marre de voir les mêmes ressortis librement
13:15peu de temps après l'interpellation
13:17parce que ça démotive,
13:18mais enfin, bon, on fait ce qu'on peut
13:21et on continue quand même notre action
13:23parce que c'est le sens de notre engagement.
13:25mais également, si l'objet, le bien ayant servi
13:30à la commission de la fraction
13:31était systématiquement confisqué et détruit,
13:35ça aussi permettrait à certains de réfléchir
13:38et de regarder.

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