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00:00des informations en direct avec vous.
00:02On va revenir sur le PS, ça vous passionnait
00:03effectivement, et Jérôme Guedj.
00:06Non mais Jérôme Guedj est quand même incroyable.
00:08Incroyable ce qui s'est passé, je voudrais qu'on écoute
00:09Jérôme Guedj, si possible, Esteva,
00:12sur BFM TV, hier soir, le député
00:14socialiste a dénoncé une complaisance
00:15à gauche, il s'est fait sortir
00:18Manu Militari d'une manifestation
00:20au relant antisémite, c'était pas la
00:22première fois que ça arrivait.
00:23Écoutez ce que Jérôme Guedj disait hier.
00:26Quand ça pue l'antisémitisme,
00:28on le sent. Et ça me
00:29brise le cœur de vous dire ça.
00:31Ça me fend le cœur de vous dire ça.
00:33Que des gens à gauche aujourd'hui puissent
00:35banaliser, être complaisants,
00:38être
00:38regardés ailleurs quand on a
00:42ce sujet qui n'est pas un sujet
00:44périphérique. Quand j'entends que
00:46d'autres disent qu'il y a d'autres questions qui sont
00:47centrales et qui doivent être abordées.
00:50On ne peut pas avoir de cadre normal de
00:52débats et de discussions dans ce pays
00:53si on est complaisant avec le racisme,
00:55si on est complaisant avec l'antisémitisme,
00:58si on est complaisant avec la
00:59sténophobie.
01:01Voilà les mots de
01:02Jérôme Guedj et je voudrais qu'on écoute
01:03Marine Tondelier qui s'en est
01:06excusé. Je le précise
01:07avant qu'on réécoute ces mots.
01:09Mais quand même, ça dit quelque chose.
01:11La secrétaire nationale des écologistes
01:12qui a présenté ses excuses ce matin
01:14après avoir dit sur
01:16RTL
01:17que Jérôme Guedj avait eu
01:20un comportement un peu provocateur en venant
01:22aux manifestations.
01:23Vous vous rendez compte ? Écoutez.
01:24Je suis embêtée.
01:26Je suis embêtée parce que personne ne doit
01:27être évincé des manifestations, mais je vois
01:29aussi comment Jérôme Guedj donne rendez-vous,
01:31vient avec 20 journalistes.
01:33Je pense qu'en fait, il faut faire attention.
01:37Heureusement qu'elle s'en est excusée parce que
01:39c'était franchement plus que lamentable,
01:41la réaction de Marine Tondelier.
01:44La gauche est en crise profonde.
01:45Il ne faut pas autour du pot.
01:47Elle est en crise idéologique profonde
01:49avec des divisions idéologiques assez importantes.
01:52Elle est en crise de leadership parce qu'elle n'a pas
01:54de leaders qui puissent réunir
01:56l'ensemble des électeurs de gauche.
01:58Et donc, elle prépare les prochaines échéances
02:00qu'elles soient la dissolution dont on parlait
02:02tout à l'heure, que ce soit les municipales
02:04qui vont avoir une certaine importance
02:05ou la présidentielle dans un très mauvais état.
02:09La responsabilité en incombe
02:10d'abord quand même à LFI
02:11qui a joué la radicalisation
02:13et la tension permanente.
02:16Mais il reste pour le restant de la gauche,
02:18pour l'autre gauche,
02:19celle qui incarnait le PS,
02:21à vraiment se dépêcher
02:23de reconstruire quelque chose.
02:25Parce que j'entends Jérôme Gage
02:27à juste titre
02:29dire que ça lui fait mal
02:32de se faire insulter dans des manifs.
02:34Et vraiment, je le comprends.
02:36Mais depuis le 7 octobre,
02:37il ne peut pas être complètement...
02:39Il le sait très bien.
02:39Il le sait tellement bien
02:40que lui-même a refusé l'étiquette NPF
02:43du Nouveau Front Populaire
02:44au moment des législatives de 2024.
02:47Donc, on ne le découvre pas.
02:48Et donc, maintenant,
02:49il faut que cette autre gauche
02:50avance si elle veut exister
02:53et si elle veut se débarrasser
02:55de LFI.
02:56Se débarrasser au moins dans les...
02:57Pierre Jouvé nous a dit
02:58qu'il n'y avait aucun lien
02:59avec LFI.
03:00Rien.
03:01Je pense que les liens sont...
03:02Non, je pense sincèrement
03:03qu'il est sincère.
03:04C'est-à-dire que les liens
03:05sont profondément coupés.
03:07C'en est une manifestation,
03:08ce qui s'est passé hier.
03:11Voilà.
03:11Simplement,
03:12quelle est la stratégie alternative ?
03:14C'est ça sur lequel il faut avancer.
03:19En fait, Jérôme Guel,
03:20c'est le seul qui a une légitimité
03:21pour vraiment parler
03:22parce que c'est le seul
03:23qui n'a pas fait l'alliance
03:24avec LFI.
03:25Tous les autres,
03:26ils se sont soumis
03:27et croyez-moi,
03:28ils se resoumettront à nouveau.
03:30Là, vous dites
03:30les liens sont coupés.
03:31Non, le 7 octobre,
03:32ils avaient déjà
03:32toutes les informations
03:33et ils recommenceront
03:35s'ils ont besoin d'un siège.
03:36Donc, vous arrêtez de se leurrer.
03:38Pour l'instant,
03:39les liens sont coupés
03:39parce qu'ils n'ont pas besoin
03:40de LFI.
03:41Dès qu'ils auront besoin,
03:42ils vont aller à la soupe
03:43et ils le feront.
03:45Jérôme Guel,
03:45et c'est ce que disait
03:46Pascal Praud,
03:47Geoffroy Lejeune,
03:48c'est drôle
03:48parce qu'il est mieux accueilli
03:49sur CNews finalement
03:50que dans une manif de gauche.
03:52C'est ça qui est complètement lunaire.
03:54Mais il semble le découvrir.
03:55Rien de nouveau sous le soleil.
03:57Enfin, je veux dire,
03:57LFI,
03:58oui,
03:58il y a des propos antisémites.
04:00Je ne vois pas en quoi
04:01Jérôme Guel découvre cela.
04:03C'est quelque chose
04:03de constant.
04:04Là, il en a été la victime
04:05quand même,
04:05Jérôme Guel.
04:06Ce n'est pas la première fois.
04:06Il y avait une manifestation,
04:08je ne sais plus,
04:08c'était il y a peut-être deux mois.
04:09Même pas.
04:10Il y a une semaine,
04:11il avait été exfiltré.
04:14L'autre manifestation,
04:15dimanche soir,
04:17souvenez-vous,
04:17pour ce fidèle musulman
04:19qui a été assassiné
04:20de 57 coups de couteau.
04:21Jérôme Guel est juif,
04:22donc c'est sûr
04:23qu'il n'a pas le tapis rouge
04:25chez LFI.
04:26Ça, c'est sûr.
04:27Non, mais traité
04:27de sale juiste.
04:29Ça veut dire de sale juif.
04:30Le PS partitionniste.
04:33Oui, partitionniste.
04:34Mais vous vous rendez compte ?
04:35Jusqu'où ça va ?
04:37Oui, mais jusqu'où ça va ?
04:38Il faudrait aussi
04:39qu'Olivier Faure
04:39ait une ligne directrice claire
04:41qu'il condamne tous
04:42quand il y a des choses comme ça.
04:43Alors là, ils ont condamné
04:44encore Marine Tondelier
04:45à le rétropédale
04:46uniquement parce qu'elle voit
04:47que sa réaction suscite un tollé,
04:48sinon elle n'aurait pas
04:49de rétropédaler.
04:50Donc déjà, il faudrait
04:51qu'il condamne tous à l'unisson
04:52quand quelqu'un est victime
04:53d'antisémitisme.
04:54Enfin, je veux dire,
04:55il y a un moment,
04:55il faut le faire.
04:55Et les filles n'ont pas condamné
04:57de façon claire et nette
04:59ce qu'a subi Jérôme Gage,
05:00ce qu'a subi le stand-up.
05:01Mais absolument pas !
05:02Pourquoi il le condamnerait
05:03alors qu'il le cautionne ?
05:04Oui, enfin,
05:05c'est quand même des black-lobs
05:06qu'on a d'accord.
05:07Ne pas le condamner,
05:08c'est le cautionner.
05:08Ne pas le condamner,
05:10c'est d'une certaine manière
05:11l'encourager.
05:12J'irais même plus loin que vous.
05:13Voilà, vous avez raison.
05:14Et donc, c'est complètement
05:14le récupérer
05:15et considérer que ça fait partie
05:17de la vie politique,
05:18que la violence physique
05:19peut faire partie de la vie politique.
05:20Oui, mais ce que dit
05:21Marine Tondelier
05:22comme quoi c'est une forme
05:23de provocation,
05:23ça veut dire que son premier réflexe,
05:25c'est de penser
05:25que c'est de la faute
05:26de Jérôme Gage.
05:27Et ça, dans l'antisémitisme,
05:29c'est souvent cette inversion accusatoire
05:31qui est assez présente,
05:31c'est la victime
05:32qui devient le coupable.
05:33Oui, vous avez raison,
05:34mais son premier réflexe,
05:35c'est surtout d'essayer
05:36de ne pas rompre
05:37entre elle et fille
05:37parce que Marine Tondelier,
05:39c'est pour ça qu'elle a été centrale
05:40dans le Nouveau Front Populaire.
05:42Centrale et anecdotique.
05:43Non, non, pas centrale.
05:45C'est elle qui a forcé
05:45au Nouveau Front Populaire
05:46parce que sinon,
05:47il n'aurait pas eu lieu.
05:48C'est François Ruffin
05:49qui a forcé au Nouveau Front Populaire.
05:50Oui, mais vraiment,
05:51Tondelier est celle
05:52qui a mis le pied dans la porte.
05:54Non, franchement,
05:55dans les récits
05:56de la façon dont ça s'est passé,
05:58vous verrez que non.
05:59Ça a été raconté
06:00dans la presse, Sarah.
06:01Ça dépend de quelle presse
06:02vous lisez.
06:02Non, plusieurs journaux
06:04du Figaro au monde.
06:06Et donc, Tondelier
06:07est exactement entre les deux
06:09parce qu'elle a une partie
06:09de son électorat
06:10et des mairies écologistes
06:11qui sont dépendantes
06:12de les filles
06:13et d'autres
06:13qui sont dépendantes du PS.
06:15Voilà, c'est ça la réalité.
06:17Le problème du PS aujourd'hui,
06:19c'est d'être capable
06:20d'attirer non seulement le PC
06:22mais aussi les écologistes
06:23pour constituer
06:25ce qu'ils auraient dû faire
06:26en 2024,
06:27c'est-à-dire une alliance
06:29entre les autres gauches
06:30que l'EFI.
06:31S'ils n'arrivent pas
06:32à faire ça,
06:33ils perdront tous
06:34d'une manière ou d'une autre.
06:35Je ne crois pas
06:36qu'ils iront se coucher.
06:36Si ils se retrouvent avec un candidat
06:37LFI dans des triangulaires,
06:38ils ne vont pas y arriver.
06:39Ils le savent très bien.
06:40Non, parce que ça dépend
06:41des circonscriptions
06:41et l'EFI est très très fort
06:43dans toute une série
06:44de circonscriptions.
06:45Là où ils n'ont pas
06:45d'ancrage locale
06:46et risquent de le perdre.
06:47Notamment les banlieues,
06:48certains quartiers urbains.
06:50Mais il y a beaucoup
06:51de circonscriptions gauche
06:52où l'EPS peut être
06:54largement devant
06:54et sans avoir besoin
06:55d'EFI.
06:56Non, mais ça en revanche,
06:57pardon,
06:58mais on scrutera de près
07:00ce qu'a dit
07:01le secrétaire général
07:03du PS,
07:04Pierre Jouvet,
07:04sur l'antenne
07:05tout à l'heure,
07:06dans cette émission.
07:07Pas d'alliance avec LFI.
07:09Jamais une alliance.
07:10Franchement,
07:11vous y croyez,
07:11Philippe Guibert ?
07:12Je crois vraiment que...
07:14Non, je vais vous le dire
07:15autrement.
07:16Je pense que le PS
07:17exploserait
07:17s'il y avait à nouveau
07:19une volonté d'alliance
07:21avec le LFI
07:22lors, par exemple,
07:23d'une dissolution
07:24qui aurait lieu,
07:25par exemple,
07:25à l'automne prochain
07:26sur le budget.
07:28Ce qui n'est pas du tout
07:28impossible parce que
07:29je ne vois pas
07:30comment un budget
07:31aussi difficile à faire
07:32que celui de 2026
07:33peut passer avec
07:34l'Assemblée actuelle.
07:34Non, parce qu'ils vont dire
07:35tout sauf le RN
07:36et que de la Macronie
07:37jusqu'à LFI,
07:38ils feront une alliance.
07:39Je crois que ça ne marchera
07:40pas une deuxième fois.
07:41Et je pense que ça marchera
07:42une deuxième fois.
07:42Je pense que ce qui a réussi
07:43dans des conditions
07:45très particulières
07:46une fois ne marchera
07:46pas une seconde fois
07:47et qu'il y a des parties
07:48qui exploseront
07:49et que les relations
07:50se sont profondément dégradées,
07:53encore plus dégradées
07:54depuis un an.
07:55Et donc, je crois
07:55que ça ne se refera pas
07:56comme ça s'est fait
07:57en 2024.
07:58Moi, je pense que ça se refera.
07:59Maintenant, pour le PS,
08:00tout l'enjeu
08:00est de construire
08:02une alternative
08:03qui puisse avoir
08:04un sens pour eux.
08:05Sinon, ils vont perdre
08:05sur tous les tableaux.
08:07Mais je ne suis pas
08:08obsquiste.
08:08Oui, oui, vous avez raison
08:09de ne pas l'être
08:10parce que pour l'instant,
08:11il ramène plus.
08:12Et Olivier Faure
08:12qui n'appelle pas Jérôme Guelge.
08:14Alors bon,
08:14Pierre Jouvet expliquait
08:15s'il l'a appelé
08:16avec 48 ans de retard
08:17mais il l'a appelé quand même.
08:18Non, je ne sais pas.
08:19Il n'avait plus de réseau.
08:20Il n'avait plus de réseau.
08:22Non, mais franchement...
08:23Les relations ne sont pas terribles
08:24dans les périodes de congrès
08:25au Parti Socialiste.
08:26Le congrès a lieu
08:27dans deux mois.
08:28Ah, vous croyez
08:28que c'est une histoire
08:29du congrès ?
08:29Et la direction du PS
08:30se joue.
08:31Ne croyez pas
08:32qu'Olivier Faure
08:32va être conduit
08:33comme dans un fauteuil.
08:34Je ne crois pas du tout ça.
08:35Il n'y a même pas
08:35si souhaitable.
08:36Mais la difficulté,
08:39encore une fois,
08:40c'est dans une gauche
08:41qui ne pèse plus que 30%,
08:43parce qu'on oublie ça
08:43dans la discussion.
08:44La gauche qui...
08:45Quand François Hollande
08:46est élu,
08:47la gauche est à plus de 40%.
08:48La gauche a perdu
08:49une grosse douzaine de pourcents
08:50en dix ans.
08:51Quand vous dites la gauche,
08:53vous dites quoi ?
08:54Le PS ?
08:54La gauche,
08:54toute tendance comprise,
08:57toute taxe comprise,
08:58si j'ose dire.
08:59Et donc,
09:00la gauche,
09:01c'est 12% en moins
09:02qu'il y a une bonne dizaine d'années.
09:04Donc,
09:05elle est répartie davantage
09:06chez LFI qu'au PS.
09:07Donc,
09:07ce n'est plus du tout
09:08la même répartition.
09:09Elle est partagée.
09:10Elle fait une trentaine de pourcents.
09:12C'est moitié-moitié
09:12entre PS et PC
09:13et puis LFI et écologistes.
09:16Voilà.
09:16Donc,
09:16ce n'est plus du tout
09:17la même répartition.
09:18Sous François Hollande,
09:18le PS avait beaucoup plus.
09:20Ah bah oui,
09:20le PS était à 25%.
09:21Donc,
09:22c'est bien entendu,
09:24ce n'est pas du tout
09:24la même répartition.
09:26La gauche est en crise profonde.
09:28Elle a beaucoup de problèmes
09:30à régler.
09:31Et déjà,
09:31de retrouver une assise sociologique
09:33beaucoup plus large.
09:34Elle n'a pas de leader
09:35pour faire ça.
09:36Elle a des problèmes idéologiques
09:37sur tous les sujets.
09:39Et donc,
09:39le travail est loin
09:40d'avoir été mené.
09:41Pas de leader.
09:41Le leader,
09:42c'est Jean-Luc Mélenchon.
09:43Il n'a pas de mandat,
09:44mais c'est quand même
09:44leur leader.
09:44Quand vous regardez,
09:45quand vous observez les sondages,
09:46Mélenchon est devenu...
09:47Le leader idéologique,
09:48vous avez raison.
09:49Leader idéologique,
09:50si vous voulez,
09:50mais en électoral,
09:51non.
09:52Il ne le sera pas cette fois-ci.
09:53Bon,
09:54dans un instant,
09:54sur Europe 1,
09:55si vous voulez bien,
09:56il est 20h43.
09:57Nous allons revenir
09:57sur les mots
09:58de la procureure de Nîmes.
10:00N'est-on pas allé un peu vite
10:02en disant qu'effectivement,
10:03c'était un...
10:04c'était un...
10:05un assassinat
10:06pour des raisons religieuses.
10:09L'islamophobie,
10:10ce n'est pas le cas ce soir
10:10parce que la procureure de Nîmes
10:12explique que le meurtrier
10:14agit dans un contexte isolé,
10:17guidé par des ressorts
10:18très personnels,
10:19à savoir une envie obsessionnelle
10:20de tuer une personne,
10:21c'est-à-dire qu'il a tué au hasard.
10:23Et c'est tombé,
10:24et c'est épouvantable
10:25sur Aboubakar Sissé
10:26qui était en train de prier
10:27dans une mosquée,
10:27dans le Gard.
10:28On en parle tout de suite,
10:29on écoutera les mots de la procureure.
10:30Et c'est comme ça.
10:31On écouté les mots de la procureure.
10:32On écouté les mots de la procureure.
10:33On écouté les mots de la procureure.

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