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Retrouvez le replay de l'après course de la 3e étape du Tour de Romandie du 02/05/2025.

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Sport
Transcription
00:00Encore un vainqueur de grands tours qui s'impose sur cette étape du Tour de Romandie.
00:13Aujourd'hui, c'est Djeva, une double vainqueur d'étape sur la Volta il y a trois ans maintenant.
00:17Et aujourd'hui, il a joué un mauvais tour à quasiment tout le monde, aux Français,
00:21surtout Leni Martinez qui vient prendre la deuxième place derrière.
00:24Regardez le sprint de Leni, on va le réanalyser là quand même parce qu'il y avait des choses à faire derrière.
00:28Louis Barret, le Français, termine quatrième de l'étape également.
00:32C'est Joao Almeida qui arrive à s'insérer entre les deux Français.
00:36Il sera passé des choses dans le final de cette étape.
00:38On a cru aussi pourquoi pas une victoire de Stephen King, aujourd'hui parti seul en échapper.
00:43Bref, beaucoup de choses à analyser tous ensemble.
00:45Le leader est toujours Français, toujours Alex Baudin depuis hier.
00:51Ça s'appelle faire un coup à la Djeva.
00:52On va pouvoir monter une expression tous ensemble maintenant.
00:55Il était parfait ce départ.
00:57Faire le coup du kilomètre, ça s'appelle.
00:59Ça, on le savait déjà.
01:00Faire le coup du kilomètre en facteur.
01:01Parti avant, on est parti avant.
01:02C'est ça en fait, la patte de Djeva, c'est faire le coup du kilomètre en facteur.
01:06Il faut expliquer aux gens qui n'auraient pas l'habitude.
01:08Allez Patrick, allez-y, expliquez-nous ce que ça veut dire partir en facteur.
01:13Partir en facteur, c'est donner l'impression qu'on n'est pas explosif.
01:16C'est partir effectivement sans porter un démarrage foudroyant.
01:19L'exact opposé, ce serait, rappelez-vous, Brennan, quand il s'était imposé il y a deux jours
01:25et qu'il avait mis tout de suite 20 mètres à tout le monde.
01:27En plus, l'arrivée était juste derrière.
01:28Là, lui, il part à un kilomètre.
01:30Et c'est vrai qu'il ne donne pas toute sa puissance sur le démarrage, mais après, un tout petit peu après.
01:34Ce qui fait qu'au début, il ne prend quoi ? Pas grand-chose.
01:36On se regarde, on se dit, oui, on ne va pas d'un seul coup, donc on se regarde.
01:41On n'a pas une réaction réflexe de la part des coureurs qui sont en tête du peloton.
01:46Et finalement, quand on réagit, il est déjà un peu trop tard parce que là, il met sa pleine mesure
01:50et l'écart se fait à ce moment-là.
01:53Lely Martinez, derrière, on le voit à l'arrière-plan.
01:55Il s'arrache.
01:56Oui, il s'arrache.
01:57Mais je pense qu'à ce moment-là, évidemment, il songe davantage aux bonifications qu'à la victoire
02:01qui sait déjà qu'elle est, pour Jay Vine, brillant vainqueur aujourd'hui.
02:06Allez, des groupes qui arrivent encore, qui passent la ligne au fur et à mesure.
02:09Il y a eu vraiment des dégâts dans cette étape avec ce rythme assez soutenu.
02:15Et vous l'avez vu, une étape qui s'est terminée.
02:16On va voir Rémi Cavagna, notamment.
02:17Une étape qui s'est terminée un petit peu plus tôt aujourd'hui, notamment.
02:20Ils avaient de l'avance, les coureurs.
02:22Ils ont roulé à 45 km heure de moyenne.
02:24Donc, on est au-delà de l'itinéraire, de la vitesse moyenne la plus rapide.
02:30Mais c'est à l'image de cette course.
02:32Troisième étape seulement et des dégâts.
02:34Des dégâts dans le peloton.
02:36Il y a déjà eu énormément d'abandon pour une course où la météo est bonne, où il fait beau.
02:43Voilà, ça donne une idée de l'exigence du parcours et aussi de la période.
02:50Les coureurs commencent un petit peu à être fatigués de leur début de saison.
02:52Là, on revoit ce qui s'est passé tout au long de l'étape.
02:54Je parlais de Stephen King qui a résisté au fur et à mesure dans cet échappé jusqu'à être seul finalement.
03:02Et on y a cru à un moment parce que l'écart était quand même de deux minutes.
03:05On s'est dit, c'est pourquoi pas.
03:06Stephen King reste quand même un des meilleurs rouleurs du monde.
03:08Il a été vice-champion du monde, vice-champion olympique.
03:11C'est bien ça.
03:12Donc bien sûr, on y a cru à un moment.
03:14Et puis finalement, ça n'a pas été suffisant, Christophe.
03:16Non, ça n'a pas été suffisant.
03:18Mais on y a cru parce que le profil lui correspondait bien.
03:20On avait quasiment 30 km sur une grande partie descendante.
03:24Donc on sait, on connaît les qualités de rouleurs de Stephen King.
03:26On a à un moment donné eu l'espoir pour lui qu'il arrivait à maintenir assez de vitesse pour pouvoir résister au peloton.
03:32Mais derrière, on était trop bien organisé.
03:33Il y avait au minimum à chaque fois quatre équipes qui roulaient.
03:36Il y avait beaucoup trop de force en présence à l'arrière pour qu'il puisse aller au bout.
03:39Ça aurait été sympa, bien sûr, de voir le Suisse s'imposer en Romandie.
03:43Mais la victoire de Javine est tout aussi belle également.
03:47On fait le point avec vous, Patrick Chassé, sur le classement de l'étape.
03:50Justement, on l'a dit, encore des Français dans le top 10.
03:52Il y en a encore quatre, puisqu'il y a même Mathis Rondel qui s'est mis dans ce top 10.
03:56À chaque fois, les Français sont vraiment présents aux arrivées de ce tour de Romandie.
03:59Oui, et ça, ça fait plaisir de voir cette régularité des Français dans une épreuve qui leur correspond assez bien.
04:07Léni Martinez, bien sûr.
04:08Mais Louis Barret également, qui a fait une excellente saison de classique, classique Ardennaise.
04:14Pour lui, l'ancien porteur du maillot CIC Unant Atlantique.
04:18Rappelez-vous, ce n'était pas si vieux que ça.
04:20Et puis, dans ce classement, on notera également la huitième place d'Aurélien Paré-Peintre
04:26et la dixième place de Mathis Rondel.
04:28Quatre Français dans le top 10.
04:31C'est quand même assez remarquable.
04:32Bon, ça n'a pas de grosse incidence au classement général qu'on verra un petit peu plus tard.
04:35En ce qui concerne une victoire australienne, il faut remonter à 2022 pour retrouver un précédent sur ce tour de Romandie.
04:42C'était Patrick Bevin qui avait remporté une étape.
04:45C'était sous le maillot de l'équipe Israël.
04:48Première tech.
04:48On se souvient aussi que Rohan Dennis, quelques années auparavant, avait gagné une étape.
04:53Lui aussi, le dernier vainqueur.
04:54Alors là, je n'ai pas vérifié, mais de mémoire, je crois que c'est Richie Porte, le dernier vainqueur du tour de Romandie australien.
05:02Victoire de Jay Vine, donc, aujourd'hui, on entendra Leni Martinez dans quelques secondes à peine.
05:07On peut rappeler peut-être un peu l'histoire particulière quand même de Jay Vine, qui n'a pas été recruté comme tout le monde.
05:12J'ai joué à la console aussi.
05:14Oui, c'est vrai, comme David Guenu, mais pas à PCS pour le coup.
05:18J'y vais.
05:19Non, mais Jay Vine, il est sorti un petit peu de nulle part au moment du Covid.
05:25Au moment du Covid, les plateformes d'entraînement en ligne se sont développées énormément.
05:29Il y a eu une grosse émulation autour de ça.
05:30De toute façon, on n'avait que ça à faire, nous les cyclistes, un peu partout dans le monde.
05:35Et du coup, ces plateformes, c'est principalement les watts et les watts par kilo.
05:40Et à ce petit jeu-là, Jay Vine a été de loin le coureur qui a éclaboussé toute la plateforme d'entraînement en ligne,
05:49de son talent, de ses watts surtout, de son talent, on ne le savait pas encore.
05:53Mais il a gagné toutes les compétitions de cette plateforme pendant le Covid.
05:58Et il a été recruté par son équipe, Alpecine, qui est un partenariat avec cette plateforme.
06:04Il a été recruté par cette équipe.
06:08Et on a tout de suite vu que oui, il avait des watts à revendre à Touva, qu'il était ultra fort.
06:13Par contre, il avait quelques lacunes.
06:16Techniquement, il n'est pas très à l'aise.
06:17D'ailleurs, on voit sur la ligne d'arrivée, il lève une main, timidement, pas trop loin du guidon,
06:22parce qu'il n'est pas très à l'aise.
06:23On a déjà vu, J-Vine, des images cocasses, comme aller à la voiture et rester accroché à la voiture,
06:31prendre un bidon, rester accroché, avoir du mal à mettre un gilet.
06:36Mais il est ultra fort.
06:38Et la raison pour laquelle aussi, on a expliqué qu'on n'a pas l'impression qu'il attaque très fort,
06:42c'est que sur ces vélos d'entraînement statique, on est gainé.
06:48En fait, on est tout droit.
06:49Donc, on n'a pas le mouvement de balancier traditionnel qu'on a sur le vélo de route.
06:53Donc, c'est la raison pour laquelle, on le voit vraiment, son vélo ne bouge pas.
06:57Il n'y a pas ce balancier, parce que tout simplement, il n'est pas habitué.
07:01Et sa manière de pédaler, il est ultra gainé.
07:03Je rectifie juste un truc.
07:04J'ai dit, le dernier vainqueur australien, Patrick Bévin.
07:06Non, Patrick Bévin, il est né au Zélandais.
07:09Alors, ce n'est pas loin.
07:09Le maillot se ressemble.
07:11Le dernier vainqueur australien, c'est bien Rohan Dennis.
07:14Et c'était l'année précédente, en 2021.
07:16Important de le rappeler, de le préciser.
07:18Pour J-Vine, il faut aussi préciser qu'il était dans la grosse chute du Pays Basque.
07:23L'année dernière, on s'en souvient, que ça a été très compliqué aussi.
07:26Fracture d'une cervicale, de fractures du corps cervical, de la colonne thoracique.
07:30Il avait eu peur aussi de ne pas pouvoir se remettre.
07:32Il s'était même dit, j'ai une citation, je n'arrive pas à croire qu'un jour,
07:35je pourrais encore marcher et jouer avec mes enfants.
07:37Donc, voilà aussi ce traumatisme qui était passé à ce moment-là.
07:40Cette chute hyper traumatisante, on s'en souvient très bien.
07:43On a tendance un peu à oublier que lui aussi faisait partie de ses coureurs qui étaient dedans.
07:47Il y a un an maintenant, un petit peu plus désormais.
07:51On va passer à notre barramètre des Français, puisque le leader est toujours français.
07:55Alex Baudin, on vous l'a dit, beaucoup de Français sont dans le top 10 également de cette étape.
07:59Et surtout, on va écouter celui qui a terminé.
08:00Deuxième qui s'est arraché, vous l'avez vu derrière J-Vine.
08:03C'est Lény Martinez au micro de Charlton Noir.
08:05Lény, parlez-nous de ce final très dur.
08:10On voit l'effort qui vous marque sur le visage, un effort de puncher.
08:14Et vous finissez à la deuxième place, malheureusement.
08:17Oui, finalement, deuxième place.
08:19C'est pas mal, mais bon, la victoire aurait été mieux.
08:23Mais J-Vine qui gagne, je crois, a été très fort.
08:26Honnêtement, je pensais que ça allait rentrer, qu'un homme tout seul ne pouvait pas trop faire la différence,
08:29vu que c'était plat après pour les 500 animètres presque.
08:33Mais je suis content quand même, parce que vu comme c'était plat,
08:38le sprint, souvent, moi, ça va bien en bosse, mais sur le plat, pas trop.
08:40Et j'avais un peu encore de l'énergie pour lancer aux 200 mètres et pour faire deux.
08:45Mais voilà, c'est bien, mais on peut mieux faire.
08:49Qu'est-ce qui se passe quand J-Vine part ?
08:52Qu'est-ce que vous vous dites, vous, quand vous voyez un nuable partir ?
08:55J'ai pu partir et j'ai dit, j'avais déjà pris un petit peu de gap.
08:59Même si je ne vais pas y aller maintenant.
09:01On compte toujours sur les autres aussi.
09:04Et par exemple, je suis sur le quick-step avec Remco.
09:06Et au final, je pensais, elle n'a pas trop fait.
09:09Et après, au final, il y a un Astana qui y est allé.
09:11Je pensais que ça allait rentrer, mais je pense qu'il était aussi très fort.
09:13Donc, ce n'est pas rentré.
09:15L'effort lactique, le punch, comme ça, c'est un effort que vous avez beaucoup travaillé.
09:18On imagine qu'il y a beaucoup de satisfaction avant les tap-rennes de demain qui se projettent.
09:22Oui, bien sûr.
09:23Je vois que c'est incroyable parce que je pense que l'an passé, je ne pouvais pas faire ces choses-là.
09:27Sur ces tap-punchies, j'avais vraiment du mal.
09:30Et après, j'étais décroché du groupe.
09:32Et j'ai vraiment brossé ça tout l'hiver à fond.
09:34Et je pense que c'est une qualité qui était un peu cachée ces dernières années.
09:37Elle était là, mais on disait que j'étais aussi un peu plus un grimpeur.
09:41Mais au final, je me rends de plus en plus compte que je suis aussi fort dans les efforts lactiques.
09:44Donc voilà, on va voir.
09:46C'est Lénine.
09:47Il y a plusieurs choses intéressantes en voie de Gevane sur le podium.
09:51Déjà, c'est la façon dont il voit partir Gevane.
09:53Il dit que pour lui, c'était quasiment impossible de résister comme ça.
09:58Il dit que quand il s'en a aperçu, il y avait déjà un petit écart.
10:00Et que si lui, il ne voulait pas faire l'effort, il sentait que s'il faisait l'effort-là, il allait travailler pour les autres.
10:05C'est comme ça qu'on le comprend, qu'on l'interprète.
10:08Non, c'est dommage parce qu'ils ont roulé quand même toute la journée, l'équipe à Heine.
10:12Mais le fait d'avoir eu Stephen King devant, ça a une implication sur le final.
10:16Parce qu'il n'avait plus d'équipiers pour aller chercher King.
10:20On a mis toutes les forces et du coup, il n'y avait plus personne pour emmener Lénine dans la dernière montée.
10:23Et on va voir le podium.
10:24J'imagine que c'est Alex Baudin, le leader, qui va monter également.
10:27Moi, ce qui m'intéresse sur la dernière partie de l'interview Pierre de Lénine,
10:30c'est ce qu'il raconte en fait.
10:32Qu'il se sent de mieux en mieux dans les efforts lactiques,
10:34de plus en plus de punch dans la vitesse, etc.
10:36Est-ce que vous aussi, ça vous a étonné par exemple de le voir là comme ça ?
10:40Ou sur Paris-Nice par exemple ?
10:41Non, non, non.
10:42Sur Paris-Nice, c'était une arrivée taillée pour lui presque.
10:45Mais là, on était quand même sur un profil puncher, sprinter.
10:51Et Lénine Martinez, il est là.
10:53Il est passé.
10:54Il y a J. Vine qui démarre au bon moment.
10:57Il fait la course parfaite.
10:58Derrière, on a Lénine qui passe à côté de sa deuxième victoire d'étape de la saison.
11:05Donc ça montre quand même un gap.
11:06Moi, ce que j'ai beaucoup aimé aujourd'hui,
11:08c'est que Lénine a réussi à suivre ses équipiers toute la journée.
11:11On sait que c'est son problème.
11:12C'était son défaut dans son équipe précédente.
11:14En début de saison, son équipe lui a beaucoup reproché ça.
11:17Là, pas de problème.
11:18On s'est mis autour de lui.
11:19On l'a accompagné.
11:20On l'a propulsé devant.
11:22Derrière, il conclut le travail en terminant deuxième.
11:25Pas de victoire, mais il est là.
11:27Ça va donner énormément de confiance à ses équipiers.
11:29Et ça, c'est très important.
11:30Patrick, le classement général ?
11:32Oui, le classement général avec, finalement, un changement notable.
11:35C'est qu'on a trois coureurs, dont Lénine Martinez, qui étaient derrière Remco Evenpool et qui passent ce soir devant.
11:45Alors, c'est pour une histoire de secondes.
11:47Pas tout à fait, puisque vous l'avez peut-être vu.
11:49J. Vine, en gagnant cette étape, il est désormais 11 secondes, quand même, devant Remco Evenpool.
11:55Pourquoi on se situe par rapport à Remco Evenpool ?
11:58Parce que depuis le début, on en a fait un, c'est la tête d'affiche.
12:00Deux, c'était le mieux placé à l'issue du prologue.
12:02Hier, il a reculé par rapport à des échappés qui sont passés devant tous les favoris.
12:06Aujourd'hui, il recule par rapport à ses adversaires directs.
12:08J. Vine, mais aussi Joao Almeida et Lénine Martinez.
12:11Lénine Martinez, il avait deux secondes de retard sur Remco Evenpool.
12:14Il a maintenant deux secondes d'avance.
12:15Des comptes d'apothicaires.
12:19Des comptes d'apothicaires.
12:20Demain, ça va se compter en minutes, Patrick.
12:23Ça ne va pas se compter en secondes.
12:26Ça fait quand même trois jours que Pierre nous dit que Remco Evenpool va écraser la course.
12:30Donc, j'ai hâte quand même d'être à demain.
12:32J'ai hâte de voir.
12:33Oui, je suis en train de regarder.
12:35J'ai peur que Pierre ait une grosse déception demain.
12:38Non, je ne sais pas.
12:38C'est une déception.
12:39Ça voudra dire, en tout cas, si on a un retournement comme ça,
12:42nous, on ne sera pas déçus du spectacle, en tout cas.
12:44Vous savez ce qu'on va faire, messieurs ?
12:46On va faire une toute petite coupure et on va reparler de Remco Evenpool
12:49parce que je sais que le sujet est toujours important dans ces cas-là.
12:52Je crois que Pierre a un peu bossé.
12:53En plus, il a débit à vous donner, Christophe.
12:56Il y aura un petit duel sympa.
12:58Et on parlera également, on continuera notre baromètre des Français.
13:01On parlera d'Alex Baudin qui a quand même parfaitement couru aujourd'hui.
13:03On ne l'a pas du tout vu, quasiment.
13:05Donc, ça, c'est plutôt bon signe.
13:06Et puis, on aura Louis Barret également, quatrième de l'étape,
13:09après sa belle classique, sa campagne de classique,
13:11qui sera avec nous en direct sur ce plateau, en direct du bus.
13:14Allez, victoire de J-Dine.
13:32Aujourd'hui, sur cette course World Tour,
13:35l'ancien double vainqueur d'étape sur la Vuelta.
13:37Une belle victoire aujourd'hui.
13:39Avec, regardez juste derrière, Leni Martinez,
13:41qui est parti faire la chasse aux bonifications.
13:43Il y aura encore deux étapes très importantes sur ce tour de Romandie.
13:4716h45 demain pour suivre l'étape REM.
13:49Et dimanche pour suivre le contre-la-montre.
13:51Tout reste à faire.
13:52Encore le leader est français.
13:54Il s'appelle Alex Baudin, qui a gardé son maillot aujourd'hui.
13:58Donc, on va parler des Français, évidemment.
14:00On va reparler d'Alex Baudin.
14:01On parlera aussi de Louis Barret qui sera avec nous dans quelques instants.
14:04Mais d'abord, on peut revenir un petit peu sur la course de Remco Evenpool.
14:07Aujourd'hui, on l'a vu d'ailleurs être un petit peu devant,
14:09dans les derniers kilomètres, bien protégé, notamment pour ne pas subir quoi que ce soit.
14:14On l'a vu venir se replacer, notamment à l'amorce de la dernière arbre.
14:17Sinon, on ne l'a pas vu de la journée, même son équipe.
14:18Aujourd'hui, contrairement à ce qu'ils ont fait hier, ils n'ont pas du tout pris la course en main.
14:22Ils ont laissé faire les autres.
14:24On comprend un petit peu pourquoi.
14:25Il est même descendu.
14:26C'est quand même assez rare de voir cette image-là.
14:28Il est très bien de la mettre là maintenant, mais c'est quand même assez rare.
14:30Il est même descendu à la voiture.
14:31Lui-même.
14:32Alors, on n'était pas dans un moment de course.
14:33Ça roulait très vite.
14:33Mais c'est lui qui vient chercher sa poche de glace.
14:36C'est lui qui va chercher son bidon.
14:37Aujourd'hui, c'est un petit peu désintéressé de la course.
14:39Il a juste fait le minimum sur le final pour venir rester placé et ne pas perdre de temps.
14:45On va revoir un peu ce qui s'est passé hier.
14:46Ah, vous aviez un truc à ajouter, Pierre ?
14:47Non, non, mais il a fait des intensités hier.
14:49Là, aujourd'hui, tranquille.
14:50Récule.
14:51Demain, on fait du seuil dans le thon de miel.
14:54On va revoir un peu ce qui s'est passé hier, justement.
14:56Et c'est vrai qu'on avait soulevé un peu la stratégie,
14:58savoir si ça avait été plutôt bon ou pas,
15:00de le voir autant attaquer, notamment.
15:03Comment vous vous pensiez, Christophe, hier, qu'il avait été un peu à contre-courant ?
15:06Non, mais hier, il a fait n'importe quoi.
15:07Lui, personnellement, son équipe a très bien couru.
15:09On l'a placé idéalement.
15:10Mais lui, il a fait n'importe quoi.
15:14Hier, il était nerveux.
15:15Il était fébrile.
15:16Là, on voit son attaque au sommet de la bosse.
15:18Son équipe a tout fait pour rouler vite, pour faire exploser le groupe.
15:21Il ne restait plus que 15-20 coureurs.
15:23Remco Evenpool, si c'est du grand Remco Evenpool,
15:25il n'attaque pas à 200 mètres du sommet.
15:26Il attaque à 1,5 km pour vraiment tout faire exploser.
15:29Là, on a vraiment le sentiment sur cette attaque d'hier
15:31que c'est une attaque un peu par dépit
15:35parce qu'il sent peut-être qu'il n'est pas encore au top.
15:38Et il attaque parce que son équipe a roulé.
15:40Il faut bien rendre un petit peu à son équipe
15:41le fait qu'ils aient roulé, qu'ils se sont épuisés toute la journée.
15:46Franchement, moi, je trouve que c'est un peu une attaque désespérée.
15:48Attaquer dans la descente,
15:49quand on a le potentiel de Remco Evenpool,
15:52pour moi, c'est un aveu de faiblesse.
15:54Êtes-vous prêt à vivre le face-à-face le plus mythique
15:56de la saison 2025 du plateau de Sava Frotté
15:59entre Christophe Riblon et Pierre Roland ?
16:02Parce que Pierre, il s'est un petit peu creusé la tête.
16:07Il a fait fonctionner ses moments.
16:08Il essaie de trouver des arguments pour.
16:10Toute la nuit, pour essayer de vous contredire, Christophe Riblon.
16:13Et il est arrivé à quelque chose qui, moi, personnellement, m'a convaincu.
16:15On va voir s'il arrive à vous convaincre.
16:17Et c'est sa façon de courir à Remco Evenpool.
16:19Il a forgé tous ses succès, tous ses plus grands succès,
16:22de cette manière, en essoufflant le peloton, en attaquant tôt.
16:27Il a gagné la classique à Saint-Sébastien,
16:29deux fois en attaquant à 50 kilomètres.
16:31Liège-Bastogne-Liège, 30 kilomètres, 40 kilomètres.
16:33Les championnats du monde, c'est pareil.
16:36Les Jeux olympiques, exactement.
16:37La Figuera classique, la saison passée,
16:40une course pas si difficile que ça.
16:42Enfin, le circuit difficile, mais il y a deux bosses
16:44sur un circuit de 25 kilomètres.
16:46Il est parti à 55 kilomètres de l'arrivée.
16:48C'est sa manière de fonctionner.
16:51C'est sa façon de courir pour pouvoir l'emporter.
16:54S'il ne fait pas ça, Remco Evenpool,
16:56tout simplement, il ne peut pas gagner de course.
16:58Il ne va pas attendre de sprinter avec Brennan.
17:01Donc, il est obligé de procéder à cette manière,
17:04à cette façon de courir,
17:05qui nous, nous régale,
17:06parce qu'il y a eu plein de monde à regarder la course hier.
17:08Et nous, on s'est régalé.
17:10S'il ne fait pas ça avec son équipe hier,
17:11on a un sprint et c'est victoire de Brennan.
17:14Vous l'avez remercié, d'ailleurs, publiquement,
17:16dans la France entière.
17:17Après, moi, je ne suis pas courant.
17:18Je ne suis plus courant.
17:19J'ai une question, pourquoi il ne l'a pas fait aujourd'hui ?
17:22Parce qu'on est la veille de Sion ?
17:25Non, c'est un peu court comme argument.
17:27Parce qu'il n'en a pas, il n'a pas l'argument.
17:29Non, mais aujourd'hui,
17:30ce n'était pas assez dur.
17:32Il aurait, dans la montée de 14 kilomètres,
17:35ils auraient lâché, quoi.
17:35Ils auraient lâché les morts, les fatigués.
17:37Brennan, il n'aurait pas sauté.
17:38Si on ne fait pas sauter Brennan, Martinez...
17:41Enfin, voilà, hier, il l'a tenté.
17:43Il y avait un terrain qui était bien pour tenter ça.
17:48Mais j'ai envie de dire, c'est comme un sprinter.
17:49Un sprinter, il fait rouler son équipe.
17:51Après, il fait un sprint.
17:52Parfois, ça marche.
17:53Parfois, ça ne marche pas.
17:54Et la course d'après, il va retenter la même chose.
17:56Benko Evenepoel, c'est sa façon de courir pour gagner.
17:59C'est plus beau, c'est plus belle victoire.
18:02C'est comme ça qu'il les a forgés.
18:03Non, mais on est d'accord avec Pierre.
18:04En fait, on dit la même chose,
18:05sauf qu'on le dit différemment.
18:06Moi, je ne remets pas du tout en cause la stratégie qu'ils ont fait hier.
18:09Le fait qu'il attaque de très loin.
18:11Ce n'est pas ça que je remets en cause.
18:13C'est le moment de ses attaques.
18:14Attaquer à seulement 200 mètres de la bascule,
18:17ça ne sert à rien du tout.
18:18C'est juste pour l'image.
18:19Et voilà, attaquer là.
18:20Regarder les images.
18:21En plus, si on reprend les commentaires d'hier,
18:23je pense que c'est le moment où je dis,
18:24non, mais là, il ne va pas larguer tout le monde dans la roue.
18:26À un moment donné, on le sait qu'il va attaquer.
18:28Il a fait rouler son équipe toute la journée.
18:30Il faut attaquer quand c'est dur et quand ça va durer longtemps.
18:36C'est terminé le Remco Evenpool de l'été dernier
18:40où il était capable de larguer tout le monde dans la roue.
18:43Il n'a pas ce niveau-là.
18:44Il faut qu'il s'adapte.
18:45Et pour l'instant, il ne s'est pas du tout adapté à son niveau d'aujourd'hui.
18:48Il est moins fort.
18:49Il faut qu'il attaque dans des endroits différents.
18:50Et s'il continue à courir comme ça,
18:52il ne larguera pas les autres.
18:53C'est une certitude.
18:54On va retrouver Louis Barré qui est connecté avec nous du côté du baromètre.
18:57Et encore un tout petit mot pour aller sur la journée d'aujourd'hui.
19:01Si aujourd'hui, il ne roule pas,
19:02c'est qu'hier, il a fatigué ses équipiers toute la journée.
19:06Et pour le final, s'il fait huitième à l'arrivée,
19:09ce n'est pas parce qu'il n'a pas envie.
19:11C'est parce qu'aujourd'hui, sa place,
19:13quand on arrive à 50 au pied d'une bosse de 2,5 km,
19:16c'est huitième.
19:17Et voilà, il ne peut pas faire mieux.
19:19Et ce n'est pas très grave.
19:21Mais Remco Evenpool, il est moins fort.
19:23Il faut juste qu'il l'accepte et qu'il court un petit peu différemment.
19:25Vous attendez quel Remco demain, du coup ?
19:28Je suis de l'avis de Christophe.
19:31Mais demain, du coup, on attend quel Remco ?
19:33Je pense qu'il va s'accrocher.
19:35C'est limité.
19:36Demain, c'est eu à eux la carte.
19:38Pour moi, c'est eux qui vont l'attaquer.
19:39Et moi, je pense que demain, il va être mis en défaut.
19:41Il ne va pas perdre 4 minutes.
19:42Mais moi, je pense que demain...
19:44En fait, lui, maintenant, il a compris.
19:45Il sait qu'il est moins fort.
19:46Demain, c'est de perdre le minimum de temps.
19:48Et on verra au contre-la-monde dimanche.
19:50Il est sur la défensive, là.
19:52Le but, c'est de perdre le moins de temps possible pour Remco.
19:54Et puis après, d'essayer de reprendre du temps sur le contre-la-monde finale.
19:58Demain, tu as 2 000, 20 km, 1 500 m de dénivelé.
20:03Lely Marcinez, il faut qu'il l'attaque.
20:05Il faut qu'il lui prenne le maximum de temps demain.
20:08Là, il n'est pas au top.
20:10On peut lui prendre du temps demain.
20:11Il faut absolument, demain, il faut l'harceler.
20:13Attention, demain, ce n'est pas une simple course de côte.
20:15Ce n'est pas seulement arriver au pied après.
20:17Alors certes, c'est très court.
20:18Ça fait 127 km avec Thion 2000 à la fin.
20:20On pourrait penser que ça se résumait une course de côte.
20:22Mais avant, il y a 2 cols de première catégorie.
20:24Il y a même un enchaînement à chaque fois.
20:26Entre une côte de troisième et une côte de première.
20:28Et seulement 128 km demain ?
20:30En fait, demain, il n'y a quasiment pas de portion de plat.
20:33Hormis, je dirais, après, entre le 50e et le 60e kilomètre à peu près.
20:39Mais voilà, c'est quand même, demain, si les coureurs le décident,
20:43ça peut être un énorme chantier.
20:45Ça ne s'est pas souvent vu, d'ailleurs, lors des arrivées précédentes à Thion 2000.
20:47Ça sera seulement la troisième arrivée là-haut au cours de la décennie écoulée.
20:52On continuera, bien sûr, à parler de cette étape juste après.
20:56On parlera aussi de ce que vous attendez de Léni Martinez.
20:58On continuera sur les Français.
20:59Mais d'abord, vous le voyez, il est derrière moi.
21:01On est ravis d'accueillir Louis Barré avec nous sur ce plateau.
21:05Salut, Louis.
21:05Merci beaucoup d'être avec nous après cette magnifique étape.
21:09Bravo, déjà, pour la quatrième place aujourd'hui.
21:12Alors, petite question.
21:13D'abord, laisse-moi juste rappeler tes places d'honneur, quand même, sur cette saison.
21:16Parce qu'elles sont nombreuses et elles sont extrêmement intéressantes.
21:18Sixième de la Classique Vars, dixième du Tour des Alpes-Maritimes,
21:23huitième du Trophée Leguélia,
21:25troisième de Paris-Camembert, j'en saute.
21:27Sixième de l'Amstel-Gondreis, bien sûr.
21:29Et donc, quatrième, à nouveau, de cette étape du Tour de Romandie.
21:32Déjà, j'ai envie de te dire, comment ça va ?
21:34Comment tu vis ces résultats qui s'enchaînent ?
21:38Tout d'abord, salut à tout le monde.
21:41Et merci pour les félicitations.
21:43Je suis content de cette place.
21:45Encore une place d'honneur.
21:46Et vraiment, sur une étape que j'avais misée cette semaine.
21:49Donc, je suis assez content de ça aussi.
21:52On rappelle que tu es nouveau venu dans cette équipe inter-marché Wanti,
21:55transférée de Arkea BNB Hôtel à cette équipe belge aujourd'hui.
22:00Qu'est-ce qui explique pour toi, justement, ce palier passé, presque,
22:05j'ai l'impression, quand même, cette année ?
22:08Oui, c'est vrai que j'ai progressé.
22:10J'étais moins constant avant.
22:13Après, je savais mes qualités.
22:16Je suis beaucoup plus sérieux cette année.
22:18J'ai un calendrier qui me plaît vraiment beaucoup.
22:20Donc, ça joue énormément sur les performances.
22:23Tu ne peux pas me dire que tu es plus sérieux sans que je te relance dessus.
22:25Ça veut dire quoi, être plus sérieux ?
22:28Arrêter les crêpes et les galettes.
22:29Ah oui, c'est sûr.
22:31Sur la nourriture et tout.
22:32Pierre Roland, il connaît ça.
22:34On va lui laisser répondre.
22:36Il venait justement te dire, oui, les crêpes et les galettes, on est passé.
22:38La Bretagne, le beurre, on a fait quoi ?
22:42C'est quoi ?
22:42Non, mais honnêtement, Claire, elle a été gentille dans sa question.
22:46Mais il y a eu vraiment, il y a un vrai gap entre ton année 2023-2024
22:51et là, ton début de saison qui est tout simplement impressionnant.
22:56Oui, il y a un gap.
22:56Après, je savais mes qualités, comme je l'ai dit avant.
22:59Sur certaines périodes avant, Arkea, j'avais bien marché.
23:02Mais ça ne durait que pendant un mois.
23:04Donc là, c'est vraiment la constance qui fait la différence.
23:07Et aussi, mentalement, c'est plus facile.
23:08Quand tu as des bons résultats qui s'enchaînent,
23:10tu es plus en confiance.
23:12Et la confiance, c'est vrai que ça joue énormément dans le sport.
23:17Est-ce que le regard des autres coureurs,
23:21je pense notamment aux Français, a changé ?
23:24Alors, c'est difficile peut-être pour vous de répondre à cette question.
23:27Mais c'est vrai que quand on vous a vu suivre le choc des meilleurs sur l'Amstel,
23:34je ne sais pas s'il y a eu, avant, il y a eu effectivement les places qu'a rappelé Claire Bricogne.
23:39Mais on était plus sur des courses d'un niveau quand même inférieur.
23:43Est-ce que vous, premièrement, est-ce que vous vous y attendiez réellement ?
23:47Et deuxièmement, est-ce que le regard de vos équipiers ou de vos adversaires,
23:50j'en sais rien, a un petit peu changé sur vous ?
23:52Est-ce que je m'y attendais ?
23:56J'étais parti un peu sur un 3 top 20 sur les Ardennaises,
24:00donc sur les 3 courses.
24:01Donc, la 6e place à Amstel, c'était...
24:05Je m'étais dit top 10 bonus, mais pas comme ça, quoi.
24:09J'ai vraiment des jambes de feu et j'arrivais à suivre tous les coups,
24:11donc c'était top.
24:12Et je savais que les courses longues comme ça, elles me plaisaient bien.
24:18Donc, je savais que je pouvais faire quelque chose.
24:20C'est pour ça que j'étais parti sur les top 20,
24:21mais vraiment, c'était quand même bien réussi.
24:23À Amalie, j'étais vraiment bien.
24:25Je ne fais pas une belle place au spin, mais j'étais vraiment bien.
24:29Donc, c'est vraiment cool, ouais.
24:30Mais en termes de...
24:31Sinon, sur le regard des coureurs, au sein de l'équipe, ça n'a pas changé.
24:39J'ai fait un bon début de saison, du coup, ils me supportent toujours autant.
24:43Et puis, les autres coureurs que je côtoie dans le peloton,
24:46c'est vrai que plus de monde vient me parler quand même,
24:48mais ça n'a pas forcément changé beaucoup, beaucoup.
24:52Parce que finalement, si on regarde dans votre équipe,
24:54les résultats marquants cette saison,
24:56il y a Georg Zimmermann qu'on a vu gagner le Tour des Abruz.
24:58Il y a Jonas Rutsch qui a fait comme vous, sixième,
25:01mais c'était à Paris-Roubaix.
25:03Et puis, j'ai envie de dire, derrière, il y a vous, finalement,
25:05en termes de résultats sur le printemps.
25:06Donc, est-ce que ça va vous donner de nouvelles responsabilités ?
25:09Est-ce que vous êtes préparé à ça ?
25:12Oui, c'est clair que le début de saison de l'équipe,
25:16surtout sur les classiques belges,
25:18avec beaucoup de soucis de malades et de chutes,
25:22n'a pas répondu aux attentes, clairement,
25:26au niveau des points et des places.
25:27Hormis Paris-Roubaix, où il y a quatre coureurs de l'équipe dans le top 20.
25:31Donc, ça, c'était top.
25:33Et sinon, oui, les attentes ont un peu changé.
25:36L'équipe m'attend sur les grosses forces.
25:40Donc, c'est vraiment cool et motivant pour moi.
25:42Louis, justement, je vais laisser Pierre poser une question.
25:44Mais moi, je ne vois plus de course à ton programme derrière.
25:47Ça veut dire coupure, après le Romandie,
25:49avant d'entamer un nouveau bloc ?
25:51Oui, c'est ça, coupure.
25:55Je vais couper quatre, cinq jours.
25:56Donc, ça va faire vraiment du bien.
25:59Après le gros début de saison, l'enchaînement des courses.
26:01Donc, voilà.
26:03Et ensuite, je vais partir en altitude au mois de mai,
26:05à partir du mi-mai jusqu'à...
26:08jusqu'à début juin, pour l'enchaînement directement après.
26:13Donc, voilà.
26:14L'objectif, faire le Tour de France, si on comprend bien.
26:17C'est l'objectif, oui.
26:19Il y a la présélection.
26:20Et pour l'instant, on met...
26:22Moi, je ne suis pas sûr de le faire encore.
26:23Mais j'espère vraiment y aller.
26:25Évidemment.
26:26Je vais laisser Pierre te poser la dernière question.
26:27Mais alors, méfie-toi, parce qu'il a tendance à demander aux gens
26:30ce qu'ils aiment manger ou quels jeux vidéo ils préfèrent.
26:32On a compris qu'il avait arrêté les crêpes beurre et confiture et autres.
26:38Mais non, déjà, qu'est-ce que ça fait de faire un sprint ?
26:40On a parlé de l'Amstel, mais un sprint côte à côte
26:43avec Wout van Aert, Mathieu,
26:45tu as même battu Pitcock dans cette arrivée.
26:47Ça doit être quelque chose.
26:49Et également, qu'est-ce qui te manque pour aller chercher une belle victoire ?
26:53Parce qu'on voit que tu es tout proche, vraiment, très souvent.
26:57C'est quoi qui te manque exactement ?
27:02Ah !
27:03Il ne réfléchit pas.
27:05Il n'avait pas envie de répondre.
27:07La question n'était pas assez drôle, Pierre.
27:10Il faut toujours finir par une question rigolante.
27:12Je suis habitué à beaucoup mieux, Pierre, quand même.
27:13Non, mais je fais une question de journaliste.
27:16Ce n'est pas ton rôle, ça, Pierre.
27:19Ah, je crois qu'il est de retour.
27:21Est-ce que...
27:22On ne parle plus de nourriture.
27:26Ah mince.
27:27Ça ne m'intéresse pas, alors.
27:30Tu as entendu la question ou je la repose ?
27:33J'ai entendu le début, mais pas la fin.
27:35Le sprint avec Mathieu, Wout von Aert, Pitcock à l'Amstel.
27:39Et qu'est-ce que ça te fait de sprinter avec des noms, des légendes du cyclisme ?
27:44Et également, qu'est-ce qui te manque au final pour remporter une belle victoire,
27:48toi qui tourne autour depuis le début de saison ?
27:50Oui, sur l'Amstel, par rapport au sprint, je n'ai pas trop réfléchi sur le coup,
27:58même si j'étais dans l'euphorie du moment.
28:00J'ai fait mon sprint et je savais que j'avais un bon sprint à la fin d'une longue course comme ça.
28:05Donc, j'ai fait le sprint et c'était plutôt une bonne surprise de jouer avec.
28:13Et ensuite, qu'est-ce qui me manque ?
28:14Pas grand-chose, je pense.
28:16Aujourd'hui, je me voyais faire un gros résultat dans la dernière gauche, j'étais vraiment bien.
28:23Donc, je pense que je ne suis pas loin et j'espère que ça arrivera bientôt.
28:27Merci Louis, on te le souhaite évidemment.
28:29Il va falloir que tu reviennes pour avoir une question rigolote de Pierre.
28:32Il faudra que tu reviennes avec nous en VMIX quand tu voudras, si c'est spécial.
28:37Merci beaucoup Louis et à bientôt, bien sûr.
28:38On continue à te suivre et tes résultats.
28:41Merci beaucoup.
28:42Allez, on fait le classement général avec vous Patrick.
28:45qui demande d'écouter le leader français, Alex Baudin.
28:48Oui, Louis Barret, il n'est pas dans les premiers du classement général.
28:51Il jouait placé sur les étapes, on en a parlé.
28:54Alex Baudin, en revanche, reste leader de ce classement général devant les échappés d'hier.
28:59Et c'est à noter, les cinq coureurs qui étaient échappés hier sont toujours au commandement de ce classement aujourd'hui.
29:08Lorenzo Fortunato qui avait gagné l'étape hier est quatrième.
29:11Et donc, ce quintet devance toujours les favoris, non plus d'une cinquantaine de secondes, mais on va dire d'une quarantaine de secondes,
29:19puisque Gévin, le mieux placé désormais d'entre eux, a pris les dix secondes de Bonif.
29:23Donc, il réduit un petit peu la marge.
29:24Mais je ne vais pas recommencer ce que j'ai dit tout à l'heure.
29:26J'ai bien entendu ce qu'a dit Pierre Roland.
29:29Demain, ça sera de la roupie de Sansonnet.
29:31Enfin, ça, ce n'est pas son expression parce qu'il n'était pas né quand on utilisait ça.
29:34Vous l'expliquez, Patrick, là.
29:35Non, mais ça veut dire qu'effectivement, demain, les écarts seront probablement plus importants que tous ceux que l'on a enregistrés jusqu'à présent.
29:41Moi, j'ai quand même en mémoire le classement l'année dernière.
29:45Ça ne s'était pas joué pour grand-chose quand même, le classement final avec Rodriguez.
29:50Donc, attention quand même.
29:52Parfois, ça se joue à moins de dix secondes, la victoire dans la rue.
29:55Les trois premiers étaient en dix secondes.
29:57Le podium était en dix secondes l'année dernière.
29:59En neuf secondes, exactement.
30:00Voilà, soyons précis.
30:02C'est pas mal.
30:02C'est pas mal.
30:03On va s'interroger aussi sur ce que peut faire Alex Baudin demain.
30:06En tout cas, on ira l'écouter au micro de Charles-Antoine Nora, le leader du Tour de Romandie, juste après une toute petite coupure.
30:12On continuera à parler des Français de l'étape de demain également, l'étape Rennes.
30:15Je vous le rappelle, ce sera à 16h45.
30:17Mais en attendant, vous restez avec nous.
30:18Victoire de J-Vine, aujourd'hui, qui a fait le coup du kilomètre 200, qui est parti tout seul, qui n'a jamais pu être repris.
30:40Et derrière, Léni Martinez, qui vient prendre la deuxième place, Louis Barré, quatrième également d'autres Français dans le top dix, dont Mathis Rondel.
30:47D'ailleurs, encore dixième, encore une énorme course, vraiment, de Mathis Rondel, qui nous avait fait le plaisir de nous rejoindre sur le Tour des Abrus, qu'on avait appris à connaître de cette manière.
30:56Mais le leader est toujours français, toujours Alex Baudin, justement, qu'on va écouter au micro de Charles-Antoine Nora.
31:01Et puis, on parlera justement de demain.
31:03Est-ce qu'on peut attendre Alex Baudin parmi les premiers ? Demain, vous répondrez à cette question juste après.
31:07Alex, comment on a vécu cette journée avec une arrivée très explosive et une journée très rapide aussi sur le peloton ?
31:17Vous n'avez pas eu le temps de profiter de votre maillot jaune ?
31:19Si, j'ai profité quand même. C'était une bonne journée, même si ça a été très vite toute la journée.
31:26L'équipe a fait un boulot de fou.
31:29Ils ont dû rouler très très fort pour essayer de rattraper l'échappée qui était très solide.
31:34Et ça a rendu la journée très compliquée.
31:36Racontez-nous ce final. Vous êtes à la limite, c'est ça ?
31:39Vous m'avez dit tout à l'heure que c'était très très très dur de tenir les roues dans cette boss finale.
31:44Oui, c'était vraiment explosif.
31:46J'étais un petit peu trop loin. Je me suis fait serrer au virage en bas.
31:49J'ai dû me mettre dans le rouge pour remonter.
31:52Et après, j'étais à la limite jusqu'en haut.
31:54Je me suis battu, mais je me sentais quand même pas trop mal toute la journée.
31:59Donc, on verra demain.
32:00Demain, c'est un gros morceau. Ça ne va pas être pareil.
32:03Comment vous...
32:04Comment... Qu'est-ce que vous pensez de cette arrivée...
32:06Alors, ce n'est pas une course de côte, mais de sur 2000.
32:08Est-ce que ça vous correspond ?
32:09Ça va être un effort de quasiment une heure sur le papier.
32:11Sur le papier, ça ne me correspond pas vraiment.
32:15J'ai déjà bien grimpé par le passé sur le Giro l'année dernière.
32:19Mais voilà, je ne sais pas trop où je me situe sur des montées d'une heure.
32:23Je n'en ai jamais vraiment fait à fond.
32:25Mais je vais me battre jusqu'au bout.
32:27Je pense que le maillot va me donner des forces.
32:30Surtout que votre équipe IF Education joue sur vous.
32:34Vous êtes la carte pour le classement général, c'est ça ?
32:36Quelle serait la place idéale ?
32:39La meilleure possible.
32:41Voilà, l'équipe s'est pliée pour moi aujourd'hui.
32:44Je voudrais les remercier parce que c'était incroyable
32:47d'avoir des mecs comme Hugh Carty ou Asgreen qui roulent pour moi.
32:53C'est quand même fou.
32:55Je n'en demandais pas tant.
32:56Des fois, je me sens même un petit peu gêné.
32:58Parce que c'est quand même fou.
33:01Mais voilà, encore grand merci à l'équipe.
33:04Merci.
33:05Un peu gêné, Alex Bélin.
33:07Il s'affirme.
33:07Mais bien leader, bien sûr.
33:08Il est leader, mais c'est normal, ça va venir.
33:11Non, mais oui, mais il ne faut pas perdre de temps.
33:12Il y a une opportunité de faire un gros résultat.
33:14Et croyez-moi, je le sais, dans ma carrière, il faut saisir les opportunités quand elles
33:17se présentent.
33:18Donc non, non.
33:19Aujourd'hui, il nous dit qu'il s'est fait enfermer au pied de la dernière bosse.
33:21Non, on a le maillot jaune.
33:22Il n'y a aucune raison qu'on ne lui laisse pas sa place.
33:24Il faut qu'il se batte.
33:25Il a même dit qu'il s'était mis dans le rouge, justement, mais que la forme était bonne.
33:29Le principal, finalement, c'est de l'avoir sauvé, ce maillot.
33:31Si il a fait un gros effort au pied de la bosse et qu'il arrive, je ne sais pas, il doit
33:33faire 18 ou 20 de l'étape, il ne perd pas tant.
33:35C'est très bien.
33:36C'est que la condition est bonne.
33:37Maintenant, on va voir demain.
33:38Demain, c'est un autre parcours.
33:39C'est différent.
33:39Même lui, il n'a pas trop de repères.
33:41Mais je regardais l'année dernière, il a fait un tour d'Italie.
33:43Il fait au moins 5 ou 6 fois dans les 10 ou 12 premiers sans être échappé à la
33:47pédale.
33:48Non, demain, il faut qu'il ait confiance en lui.
33:50De toute façon, il n'y a rien à perdre demain.
33:52Les autres n'ont pas l'air non plus en super forme.
33:55On va voir.
33:56Il n'y a aucune raison que demain, ça se passe mal.
33:58Et puis, il a de l'avance.
33:59Donc, voilà, il peut aussi jouer avec ça.
34:00Vous le voyez là en conférence de presse sur les images de Charles-Antoine Nora.
34:04Comment on fait, Pierre, quand on n'a pas de référence sur ses courses, ses montées
34:09dans la position dans laquelle va être Alex Baudin demain ?
34:13C'est-à-dire que la stratégie, ça va être quoi ?
34:15De tout calquer sur un Léni Martinez, de tout calquer sur un Remco Evenpool, de s'écouter,
34:20de tenter...
34:21C'est quoi le truc ?
34:23Comment il va faire demain ?
34:24Il n'a rien à perdre.
34:26Déjà, il n'a rien à perdre.
34:28Il a tout à gagner.
34:28Certes, il est leader.
34:29Donc, s'il perd son maillot, il aura perdu quelque chose.
34:32Mais on lui aurait dit, le matin de l'état prenne, tu seras leader de la course.
34:38Il aurait signé des deux mains.
34:40Maintenant, il va être dans une position où il a une équipe qui a de l'expérience.
34:43Donc, il faut qu'il s'appuie sur ses équipiers.
34:46Et puis, après, il va avoir une équipe UAE qui va prendre le contrôle de la course.
34:50Et il va falloir, tout simplement, qu'il s'accroche le plus possible.
34:54Après, dire qu'il n'a pas de référence, c'est un peu faux.
34:56Parce que quand on regarde le Tour d'Italie la saison passée, deuxième étape, arriver à Europa, il termine 14e à une minute de Tadej Pogacar.
35:06Donc, c'est largement correct.
35:09À 30 secondes de Fortunato, Fortunato qui a gagné hier.
35:12Donc, il peut être demain, peut-être pas leader, mais il peut être 3e, 4e, 5e.
35:18Mais j'ai envie de dire, peu importe, son tour de Romandie, il est réussi.
35:20Il faut qu'il y aille sans complexe et qu'il se fasse plaisir.
35:24Demain, il faut juste courir juste, intelligemment, avec son équipe, à l'avant, être le mieux placé possible.
35:28Et après, dans la dernière montée, je pense qu'il ne faut pas se tromper.
35:30À mon avis, il ne faut pas suivre Leni Martinez, il ne faut pas suivre Almeida, ni Evenpool.
35:34Normalement, ils sont supérieurs à lui.
35:36Ce qu'il faut suivre, c'est des coureurs comme Fortunato, Van Edveld, qui c'est que j'ai vu d'autre ?
35:40Terrada, Rémi Rocha aussi, qui paraît en très grande forme.
35:43Voilà, ça, c'est des coureurs à sa portée qui peuvent lui permettre de limiter la casse demain.
35:47On écoute un peu, parce qu'Alex Baudin, là, il est en présence de fans, etc.
35:51Charles-Antoine, d'ailleurs, c'est un peu nouveau pour Alex Baudin.
35:53Vous êtes à côté de lui, vous suivez ça avec plaisir, j'imagine.
35:57Ah ben, c'est complètement nouveau pour Alex Baudin.
36:00Vous remplissez un nouveau rôle, vous n'étiez pas forcément habitué, Alex,
36:02de signer des autographes, de faire les plateaux de la télé suisse et ça devient une habitude.
36:08Ça ne devient pas une habitude, mais c'est cool.
36:10Je profite, ce n'est pas souvent que je fais ça.
36:12Vous avez des gourdes ou pas ?
36:13Je n'ai pas de gourdes, je suis désolé.
36:15Les gourdes, c'est le grand cadeau.
36:17Tout le monde demande des gourdes.
36:19Est-ce qu'il y a un peu de fatigue quand même ?
36:20Parce qu'on sait que la récup est très importante.
36:22Oui, c'est sûr que c'est de la fatigue qui s'accumule.
36:25Après, on n'est pas tout de suite dans le bus avec le repas, tout ça.
36:29Ça me fait dire que je n'aimerais pas être Pogacar pendant trois semaines sur le tour,
36:33qu'il doit vivre ça tous les jours.
36:34Ça ne doit pas être facile, franchement.
36:37C'est bon ?
36:38On vous laisse, Alex.
36:39Qu'est-ce qu'il reste à faire ? Le contrôle antidopage, c'est ça ?
36:42Oui, le contrôle antidopage.
36:43Et puis après, je pense que je vais pouvoir rentrer à l'hôtel.
36:46Et dormir un petit peu avant la grande étape de demain.
36:48C'est ça, c'est ça.
36:50Allez, merci.
36:51Voir même bien dormir, bien sûr.
36:53Merci beaucoup, Charles-Antoine Nora, pour cette super séquence.
36:56C'est bien d'être dans les insides aussi et de comprendre ce qui se passe après la course,
36:59parce qu'on ne le voit pas souvent non plus.
37:00C'est vrai que ça fait aussi partie des protocoles et de la fatigue qu'on accumule.
37:03Il faut rappeler quand même l'enjeu.
37:05L'enjeu, il est quand même très important.
37:06Et c'est normal qu'on s'attarde évidemment sur Alex Baudin,
37:09un Français vainqueur d'une grande course par étape.
37:11Ça n'est plus arrivé depuis très longtemps.
37:12Christophe Moreau sur le Dauphiné 2007.
37:16Le Tour de Romandie, il n'y a jamais eu de vainqueur français au XXIe siècle.
37:21Le dernier, il faut remonter finalement à Laurent Jalaber.
37:25Laurent Jalaber, c'était 1999.
37:27Charlie Mottet, c'était 1990.
37:29Bernard Hinault, c'était 1980.
37:31Bernard Thévenet, c'était les années 70.
37:34Bon, il y en a eu dans les années 50, effectivement.
37:36Deux fois Jean Forestier, deux fois Louis Rostolant dans les années 60.
37:39Mais vous voyez quand même que c'est rarissime.
37:40Il serait le neuvième à s'imposer seulement,
37:43le neuvième Français à s'imposer dans le Tour de Romandie.
37:46Et en Suisse, le Tour de Suisse, c'est pareil.
37:48Il faut remonter à Christophe Agnolouto en 1997.
37:51Donc c'est rarissime.
37:53Il faut en profiter.
37:54Il faut qu'il en profite.
37:55Il est tout jeune.
37:55Et surtout justement, sa jeunesse et tout ce que je viens de raconter,
37:58j'imagine qu'il n'a pas du tout en tête.
38:01Nous, les journalistes, les consultants, les fans,
38:04vont évidemment s'emparer de tout ça.
38:07Lui, il a 23 ans.
38:09Il s'en fiche.
38:09Ce qu'il veut, c'est être le mieux possible
38:11et le plus haut possible dans le classement, comme il l'a dit.
38:12Alors, Alex Baudin passera, passera pas.
38:15Demain, rapidement, il le fait ou il ne le fait pas, Christophe ?
38:17Il garde son maillot demain soir ou pas ?
38:19Non, ce sera dur.
38:21Pierre ?
38:22On espère.
38:23Ah non !
38:24Vous n'allez répondre ça, mais on ne peut pas répondre ça.
38:26Non, mais attendez, on ne va pas lui...
38:28Qu'il le garde son maillot demain, ils annoncent de la neige,
38:30pas d'étape de montagne.
38:33Soyez là à 16h45 quand même pour cette étape.
38:37Donc, Alex Baudin à suivre et Léni Martinez, bien sûr, parmi les Français.
38:41Est-ce qu'il y en a un autre Aurélien Paré-Peintre ?
38:43Peut-être qu'on peut suivre aussi demain ?
38:44J'ai peur que ce soit...
38:46Léni Martinez, c'est une certitude.
38:48Aurélien, j'ai peur que ce soit un petit peu dur.
38:49Hier, il n'a pas réussi à accrocher le premier groupe des favoris.
38:52Je pense que demain, il sera un petit peu juste.
38:54Rémi Rochat, on en a peu parlé.
38:57Rémi Rochat, il marche très, très bien.
39:00Et David Gaudu, peut-être qu'il va se faire plaisir aussi sur l'étape.
39:04Mais Rémi Rochat nous a fait très, très belle impression hier.
39:06Oui, mais Rémi, il est à une minute seulement au classement général.
39:11Donc, ce qui n'est pas énorme, surtout si on compare par rapport justement, on va dire, à Jévane,
39:17qui est désormais le favori, le mieux placé.
39:19Il n'est même pas 20 secondes derrière.
39:21C'est vrai que c'est intéressant.
39:22Pour gagner, mais pour être placé.
39:24Alors que Lémi Martinez, c'est vrai, demain, il joue tout simplement la victoire au même titre
39:28et peut-être même à un niveau supérieur d'Alex Baudin.
39:32Donc, il y a vraiment quand même plusieurs cartes à jouer côté français,
39:35même s'ils ne sont pas tous évidemment dans la même équipe.
39:37Alors, juste rapidement, avant de vraiment revoir cette étape,
39:40mais je ne sais pas, je me mets à la place de Lémi Martinez demain.
39:45On attaque ?
39:46Lémi, c'est un sniper.
39:48Il court très, très juste.
39:49Il me fait penser de plus en plus à Primoz Roglic.
39:53C'est-à-dire qu'il compte un petit peu ses coups de pédale
39:56et souvent, il attend le dernier moment pour déclencher.
40:00Là, il a un petit peu de retard au classement général.
40:03Donc, il va être obligé peut-être d'attaquer un petit peu plus tôt
40:07que ce qu'il a l'habitude de faire, mais à voir.
40:12C'est aussi les jambes qui décident.
40:14Oui, mais il a du retard par rapport à des coureurs qui sont moins forts que lui.
40:16Oui, il est en avance. Il est passé aujourd'hui devant Remco Evenpool, notamment.
40:21Il est à peu près au même niveau qu'Almeida.
40:23Donc, on suit Almeida, on suit Evenpool.
40:25Non, mais de toute façon, oui, demain, il doit absolument être avec eux.
40:29Demain, il y aura une grosse sélection, c'est sûr et certain.
40:31À 5-6 kilomètres de l'arrivée, je pense qu'on ne sera plus que 7 ou 8 coureurs.
40:34On y verra beaucoup plus clair.
40:36Mais Lémi, demain, oui, il faut qu'il tente, enfin, il faut qu'il attaque.
40:39Au vu de ce qu'on a vu aujourd'hui, le sprint qu'il est capable de faire,
40:42pour l'instant, on ne l'a jamais vu en difficulté.
40:44Il nous a fait un très beau prologue.
40:47Et après, Lémi Martínez, il faut aussi qu'il garde en tête que,
40:49même s'il fait des bons contre la montre,
40:51il faut quand même qu'il prenne un petit peu de champ par rapport à Evenpool et Almeida.
40:54Donc, demain, il n'a pas le choix, il faut qu'il attaque.
40:56Il faudra qu'il arrive avec une vingtaine de secondes, je pense,
40:59entre 20 et 30 secondes, pour qu'au contre la montre, ça puisse jouer pour lui.
41:04Je ne pense pas qu'on demandera à son équipe, en plus, de supporter quoi que ce soit,
41:08le poids de la course.
41:08Oui, mais ils l'ont fait aujourd'hui, quand même.
41:10Je pense qu'aujourd'hui, on a roulé pour Lémi Martínez et pour essayer de jouer la victoire.
41:13Donc, demain, il faut rester dans cet état d'esprit.
41:15Ce n'est quand même pas l'équipe Barreille qui a la meilleure équipe.
41:17Oui, il faut aller de l'avant.
41:18Il faut aller de l'avant, il faut le mettre en confiance, il faut le positionner au mieux.
41:23Et puis, il faut s'affirmer auprès des autres.
41:25Lémi Martínez, il est dans cette classe de courant,
41:27où on l'attend parmi les premiers du classement général.
41:29Donc, il faut courir comme un grand leader.
41:31Alors, moi, j'ai une question, c'est que vous avez dit que pour l'instant,
41:33il avait de l'avance, Lémi Martínez, sur des courants de Camerounco et Evenpoul.
41:37Il y a quand même un contre-la-montre, derrière, le dimanche.
41:39C'est pour ça que demain, il n'a pas non plus le choix.
41:41Il doit attaquer, il doit prendre du temps.
41:42Demain, il faut qu'il arrive, je te dis, dans l'idéal,
41:45il faudrait qu'il arrive à prendre une trentaine de secondes,
41:47je pense à Almeida et Evenpoul.
41:49Est-ce qu'il pourra le faire ? Je ne sais pas.
41:50Mais oui, il faut absolument qu'il prenne un petit peu de temps.
41:52Et Jévin ?
41:53Et Jévin, il va vite au chrono.
42:01Il va être sur l'arrivée.
42:03Il a de la force.
42:04Et les UAE, ils n'ont pas peur d'avoir deux lièvres.
42:07Ils vont courir avec les deux.
42:09Almeida, dans un rôle peut-être de finisher.
42:12Et peut-être Jévin, dans un rôle d'attaquant un petit peu plus tôt.
42:15En tout cas, ça va être une course énorme demain,
42:18avec une ascension finale,
42:20comme on a peu l'habitude de faire dans la saison pour les coureurs.
42:23Une ascension sèche, c'est-à-dire une montée sans interruption de plus d'une heure,
42:28c'est très très rare.
42:30Par chance, il fait très beau demain.
42:31Donc, on va monter jusqu'en haut.
42:33On arrive à 2.100 mètres demain.
42:342.200 mètres, oui.
42:362.200, je crois que c'est 2.100.
42:38C'est énorme.
42:381.500 mètres de dénivelé en une fois, c'est énorme.
42:41On a déjà un 16h45 demain pour suivre cette étape sur la chaîne L'Équipe.
42:46Vous le savez, la sécurité routière est un sujet qui nous touche tous
42:49et qui est extrêmement important, bien sûr.
42:52Aujourd'hui, Thomas Vauclair vous parle des angles morts.
42:57Bonjour, c'est Thomas Vauclair.
42:59Automobiliste au volant,
43:00regardez toujours vos rétroviseurs et tournez la tête avant de changer de voie
43:04pour vérifier que personne ne se trouve dans l'angle mort.
43:07Et à vélo, cycliste, ne vous engagez pas dans ces zones dangereuses.
43:11N'oublions pas, la route se partage.
43:12Et n'oubliez pas également ces messages importants.
43:18N'oubliez pas que vous pouvez aller gagner des lots sur le compte X de la chaîne L'Équipe.
43:22Et il ne me regarde pas parce qu'il se dit, si je la regarde, elle va me balancer le truc, ça va être horrible.
43:25Ah ben voilà, on va commenter un balle basket, Claire.
43:32Donc il y a un maillot, des chasubes, des bracelets pour rentrer.
43:38Ah non, il y en a un petit peu moins aujourd'hui.
43:41Claire, elle s'est servie, elle a fait ses courses.
43:43Elle a pris ce qui lui plaisait, je l'ai vu tout à l'heure.
43:46Il y a des boucles d'oreilles pour Claire, les boucles d'oreilles de Claire,
43:51les bracelets pour rentrer en soirée avec Christophe.
43:57Un chasub, très beau chasub.
43:59Ça c'est pour aller rouler avec Patrick.
44:01C'est très joli.
44:01Puis un petit cache-coup, on peut me faire un bœuf aussi.
44:05Allez, on va revivre le final ensemble.
44:07Merci Pierre pour cette magnifique présentation.
44:10Le final de cette étape remportée par...
44:12Ah, vous le saurez si vous regardez les images.
44:14Donc là, on retrouve les favoris du général dans les toutes premières positions.
44:21Avec également Castillo, Pablo Castillo pour l'équipe Movistar.
44:25Oula, lui il ne va pas gagner.
44:28Il en avait déjà marre.
44:29Mais son équipier qui passe devant, peut-être...
44:33C'est Romo.
44:34Oui, c'est effectivement...
44:37On a vu Alex Baudin aussi quand même bien placé autour de la 8, 10e position encore.
44:42Ce n'est pas Romo, c'est Roméo.
44:43Roméo, pardon.
44:44Et Roméo, ce jeune couloir espagnol dont on dit le plus grand bien.
44:49Et il va rouler pour Romo.
44:50Romo qui est 291 en 4e position, vous avez raison.
44:54C'est compliqué aussi.
44:55Ah oui, Roméo, Romo.
44:58Ça monte à bloc.
44:59Ça monte à bloc.
45:00Il va y avoir des cassures.
45:01Il va y avoir des cassures.
45:02On n'a fait que 500 mètres sur cette ascension.
45:04On va essayer de regarder.
45:05Et où est Mathieu Brennan ?
45:07Almeida qui remonte derrière pour la UAE.
45:10Mathieu Brennan, il est là en bas.
45:11Regardez là, le maillot orange, là.
45:13Il est en train de se battre en 10e, 12e position.
45:16Il est dans la route du coureur de la loto sudage.
45:20Et Mathis Rondel qui n'est pas très loin derrière lui.
45:25Mathis Rondel, attention aux jeunes français.
45:28Allez, on parlait de Romo.
45:30Eh bien cette fois, c'est lui qui accélère maintenant en tête de ce peloton.
45:36Avec Romain Combo juste derrière.
45:40Non, non.
45:41C'est pas Romain, non.
45:41C'est pas Romain Combo.
45:42C'est Onelé.
45:43C'est Oscar Ronny, ouais.
45:44Qui est là.
45:44Avec Gévin pour la UAE qui va continuer à imprimer un gros rythme.
45:48Il y en a qui ont la bouge.
45:49Il est même sorti.
45:50Il a attaqué Gévin, il est parti.
45:53Attaque de Gévin.
45:54Dans le final de cette étape.
45:56On anticipe à la flamme rouge.
45:58Il reste 900 mètres pour Gévin.
46:01Ça va être long.
46:03Ça va être long mais ça va peut-être temporiser dans le peloton.
46:06Et ça va peut-être faire les affaires de Brennan.
46:08Qui semblait quand même un petit peu en difficulté.
46:10Il avait reculé quand même d'une place ou deux.
46:13Gévin qui a fait un bel écart maintenant.
46:18Attention quand même.
46:21Gévin peut faire une très bonne opération.
46:23C'est Décathlon qui commence à lancer le spring derrière.
46:26Gévin, il était septième du classement à une seconde seulement de Renko Evenepoel.
46:34Et bien sûr on rappelle qu'il y a des bonifications à l'arrivée.
46:3710 secondes au vainqueur, 6 secondes au deuxième et 4 secondes au troisième de l'État.
46:42Et Lény qui est en troisième position dans le peloton.
46:45Ça coince derrière.
46:47On n'arrive pas à s'organiser.
46:48Le panneau de 150 mètres c'est par rapport au sommet de la côte.
46:51Et bien sûr pas par rapport à l'arrivée.
46:53L'arrivée elle intervient un peu plus tard.
46:56C'est ça hein ?
46:57Ne prêtez pas attention aux grimpeurs.
47:01C'est pas la même ligne.
47:04Et en tout cas pour Gévin ça se passe bien pour l'instant.
47:06Il parvient à résister.
47:10Faudrait nous montrer derrière.
47:11Voir ce qui se passe.
47:12Enfin surtout voir si l'on aperçoit ses adversaires.
47:15Ils se présentent déjà sur la ligne.
47:17Et Gévin il est regardé derrière.
47:18Lény Martinez.
47:20On a Almeida aussi qui est là.
47:21Avec Betiol qui n'est pas loin non plus.
47:23Et on a peut-être bien Louis Barret aussi pour l'équipe intermarché.
47:26Oh là là Lény Martinez est très fort.
47:27Mais il ne va pas pouvoir empêcher Gévin.
47:30Et bien de remporter cette victoire.
47:32Sa quatrième au World Tour.
47:34Deuxième de l'étape.
47:35Lény Martinez à la troisième place.
47:37Joao Almeida.
47:39Oh Alex Baudin qui s'est sauvé d'une cassure.
47:41Alors il était dans les tout derniers.
47:44Oui mais il doit préserver quand même l'essentiel.
47:46Et là il y a Renan qui vient de passer la ligne en dernière position de ce groupe.
47:50Baudin qui conservera son maillot de leader à l'issue de cette troisième étape.
47:54Alex Baudin deuxième hier.
47:56Encore dans le top 10 je pense aujourd'hui.
47:59Non non non il est un petit peu plus loin.
48:00Mais en tout cas il n'a pas pris de cassure.
48:02On doit avoir un groupe de 20 à 25 cours dans le premier groupe.
48:06Et regardez Gévin.
48:07Gévin qui est satisfait.
48:09Qui apporte un nouveau succès à l'équipe UAE Team Emirates.
48:14Lui qui a obtenu déjà de très belles victoires dans des courses du World Tour.
48:19Notamment ses deux victoires d'étape sur les routes de la Vuelta.
48:22Sa victoire dans le Tour d'un under il y a deux ans.
48:26Cette grande épreuve australienne qui débute la saison.
48:30Gévin qui va gagner certainement quelques places au général.
48:41Enfin il ne va peut-être pas en gagner beaucoup.
48:43Il était monstrueux là quand même sur l'arrivée.
48:44Mais il va passer devant Renko Evenpoul.
48:46Et Alex Baudin toujours leader.
48:49Donc leader français avant l'état prenne demain de ce tour de Romandie.
48:53Alors nous on vous a présenté le final.
48:54Mais il y a un homme qui a été très en vue également aujourd'hui.
48:57Il est Suisse de la groupe AMA FDJ.
48:59Il s'appelle Stéphane Kung.
49:00Et il est au micro de Charles-Antoine Noir.
49:04Stéphane.
49:04Bravo pour votre journée à l'avant.
49:06On imagine que ce n'est pas du tout une fin en soi.
49:08Qu'est-ce que vous vous dites aujourd'hui ?
49:10Vous avez gagné des étapes en échappée.
49:12Est-ce qu'aujourd'hui c'est plus compliqué de gagner une victoire en solo en échappée ?
49:16Ça dépend vraiment beaucoup de l'attitude du peloton.
49:22Et combien d'équipes croient qu'ils peuvent gagner à la fin.
49:25Parce qu'aujourd'hui je pense qu'il aurait été mieux si c'était un sprint plat à la fin.
49:31Là il n'y aurait pas eu grand monde à rouler derrière.
49:33Sauf l'abyssement.
49:35Mais bon, si, si, si.
49:36Il y a beaucoup d'équipes qui croyaient.
49:39Parce que des fois j'ai demandé au DS qui roule derrière.
49:41Et il m'a cité 4-5 équipes.
49:44Et là oui, ça devient compliqué.
49:46Mais ça on ne maîtrise pas.
49:48Je tente aujourd'hui.
49:50C'est une bonne étape pour moi.
49:53Et puis à la fin c'est un peu dommage.
49:56Mes collaborateurs dans l'échappée ont commencé à garder un peu.
50:02C'est ce que je pensais.
50:03Il me disait non, on est à bloc et tout.
50:05Mais bon, on connaît le jeu.
50:07Donc pour le moment je me suis dit je vais tenter le tout.
50:10Pour le tout dans le moulin de rue aussi pour essayer de creuser encore un peu.
50:15Et puis à la fin, c'était quasi impossible.
50:19Il faut pas descendre tout le temps quand t'es tout seul devant.
50:22Là contre tout un peu le temps.
50:24Oui, c'est compliqué.
50:25Quand vous êtes dans le moulin de rue, vous accélérez, vous y croyez ?
50:29Vraiment ?
50:30Oui, oui, à ce moment-là, je me suis dit une fois, oui, j'ai lâché Hubert.
50:37Il n'y a plus d'intérêt pour le général derrière.
50:39Donc il y a déjà ça en moins.
50:41Et après, tu ne sais jamais comment les équipes vont gérer derrière.
50:46Mais oui, je savais que ça allait être dur et difficile.
50:49Et malheureusement, j'ai aussi commencé à cramper.
50:54Et oui, ça, ça n'est pas parce que si tout va vraiment parfaitement bien, là, peut-être.
51:00Mais oui, c'est un grand peut-être.
51:02Mais bon, au bout du moment, t'es devant, tu ne peux plus faire marche arrière.
51:08Et tu donnes tout jusqu'à la fin.
51:11Patrick, on a vu le pansement sur le nez de Stéphane Kung.
51:14On précise juste que ça date d'il y a trois semaines maintenant, deux semaines ?
51:18Oui, c'était au moment de Paris-Roubaix, effectivement.
51:20Et sa dernière victoire en ligne, sa dernière victoire comme ça en ligne,
51:23ce n'est pas sa dernière victoire sur le Tour de Romandie en 2019.
51:26C'était quelques jours plus tôt.
51:29Eh bien, c'était plus tard, pardon, c'était le Tour du Doubs qu'il avait gagné en solitaire.
51:33Greg, Greg Hachère, l'EDG, l'équipe de Greg.
51:36Eh, comment ça va, les cyclistes ?
51:37Alors, il paraît qu'on vous laisse très peu de temps, désolé.
51:39De toute façon, je suis habitué avec vous, vous maltraitez.
51:41Comment ça va, les trois et Claire ?
51:43Ça va ?
51:43T'es en forme, Claire ? Faites voir ce qu'on regarde aujourd'hui.
51:45C'est une petite série normale.
51:48C'est bien mieux, en tout cas, c'est autorisé, il n'y a pas de goût en bas.
51:51Ce soir, on va revenir sur Deuxerville.
51:53Pourquoi n'est-il pas reconnu, peut-être, à sa juste valeur ?
51:55Il n'est pas dans les trophées NFP, on va voir, peut-être son management.
51:57On va essayer d'expliquer, ce sera le pourquoi du soir.
51:59On verra sur la conf de presse de Luis Enrique.
52:01Dembele, ça devrait normalement aller pour le match retour.
52:04Et c'est quand même très important, parce qu'il joue le ballon d'or.
52:06Pourquoi Barcola est important ?
52:08On jouera deux fois, Tom Sia Ravino.
52:10Ça va être bien, mais ça va être bien comme vous ce week-end.
52:12Et comme, voilà, exactement, 16h45 pour l'été après-midi demain.
52:15Vous êtes parfait, en fait, je peux m'effacer.
52:17La prochaine fois que vous venez sur le plateau, moi, je pars, je me dis,
52:19allez, c'est bon, c'est le moment de Greg Aja.
52:21Vous avez vu sur mon t-shirt ?
52:22N'oubliez pas, également, non, mais arrêtez-le, non, c'est sur des trucs !
52:2520h05, c'est à toute allure, également, n'oubliez pas ce rendez-vous.
52:30Allez, salut, à toute allure, ça va être génial avec Anne-Sophie Bernadie.
52:33Il y a l'ODG avant, quand même.
52:34Et l'ODG entre, mais vous savez, il est là, donc allez, salut.
52:38Allez, salut.

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