Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
Retrouvez le replay de l'après course de la 4e étape du Tour des Alpes du 24/04/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Timon Arendtman qui a fait un énorme numéro aujourd'hui le Néerlandais qui aura 26 ans à la fin de l'année,
00:16qui est venu en solitaire, vraiment qui a renversé pour l'instant ce Tour des Alpes à un jour de la fin.
00:21Elle est belle celle-ci pour un coureur qui n'avait pas gagné depuis 2022, depuis une victoire d'étape sur la Vuelta.
00:25C'est un vainqueur de Grand Tour qui s'est imposé aujourd'hui sur le Tour des Alpes.
00:28Et derrière vous avez Derek G qui a tout tenté pour tenter de limiter les dégâts en tout cas.
00:34Et puis surtout ce troisième coureur qui perd son maillot de leader.
00:37Grosse déception pour Michael Storer à l'arrivée.
00:40On fera le point bien sûr sur ce duel qui était à distance, qui nous a tenu en haleine tout au long de cette étape.
00:46Ça va Christophe, ça va Pierre ?
00:47Super, très bien.
00:48Je vous sens hyper concentré, j'ai l'impression que cette sortie d'un duel épique quasiment, qu'il est difficile de se remettre.
00:54On a une course magnifique, maintenant il faut être à la hauteur pour le débrief.
00:56On a peur, on a peur de vos questions.
00:59Plutôt de mes attaques, non c'est plutôt ça.
01:01Patrick Chassé, vous êtes avec nous toujours.
01:02Est-ce qu'on fait les classements ?
01:04Justement, classement étape, classement général peut-être si vous l'avez.
01:06Oui, effectivement, on va enchaîner les classements.
01:08Classement de l'étape, on vous rappelle que Timon Arendt-Sman a fait un incroyable numéro
01:13en s'échappant à 85 km de l'arrivée et en franchissant en solitaire la ligne devant son ancien compagnon d'échappée, Derek G.
01:23repoussé à 1'18.
01:24Le leader de la course avait attaqué dans le final à 30 km, un peu plus de 30 km de l'arrivée et doit se contenter de la troisième place.
01:33Vu l'écart qu'il perd, il malheureusement perd le maillot de leader.
01:39Je ne sais pas si on peut voir le classement général.
01:41Voici Derek G qui passe en deuxième position sur la ligne.
01:44Le classement général, donc, Storer rétrograde à la deuxième place.
01:48Timon Arendt-Sman était 12e ce matin, il est leader ce soir.
01:52Et Derek G, il était encore plus loin, il était 15e.
01:55Il monte sur le podium sur la troisième marche.
01:57Giulio Ciccone, lui, plonge de la deuxième à la quatrième place.
02:01Et Félix Gall, de l'équipe d'Hécathlon à G2R la mondiale, reste finalement à la cinquième place,
02:07mais bien sûr avec des écarts beaucoup plus conséquents.
02:09Voilà ce que l'on pouvait dire du classement.
02:11On aperçoit Timon Arendt-Sman pour ce podium, d'abord le podium de l'étape Christophe.
02:16J'ai l'impression que c'est des numéros, pas comme on n'en voit plus, mais pour relancer comme ça.
02:20Souvent, on se dit, tiens, c'est presque joué, le classement général, il n'y a pas beaucoup d'équipes qui prennent des risques.
02:24Là, c'est Arendt-Sman lui-même qui est allé prendre ce risque comme ça.
02:27Oui, on a eu un gros début de course et puis Arendt-Sman, il s'est retrouvé devant, il a saisi sa chance.
02:31C'est vrai qu'on le dit souvent, mais sur ces courses intermédiaires, on va dire, on prend un peu plus de risques.
02:37Les scénarios sont bien moins établis, on a moins de leaders qui dominent avec de grosses équipes autour d'eux.
02:45Donc, du coup, on se retrouve avec des scénarios de course qui sont complètement imprévisibles.
02:50Jamais ce matin, on n'aurait pu dire ça, même si on savait que c'était l'étape Rennes, que ça allait être difficile.
02:54Jusqu'à maintenant, on était un peu à mano à mano.
02:56Il y avait un storeur qui était au-dessus, mais les autres derrière, tout le monde était très proche les uns des autres.
03:02Et puis aujourd'hui, on en a eu de partout.
03:04Nous, quand on a pris l'antenne, il n'y avait déjà plus d'équipiers.
03:07Que des leaders entre eux.
03:08Il y en avait déjà partout.
03:09Rennesman était déjà devant.
03:10Storeur n'avait pas attaqué encore.
03:13Non, c'est magnifique ce scénario-là.
03:15Mais on le vit un peu tous les ans sur le tour des Alpes.
03:17On a tout le temps des scénarios comme ça, improbables.
03:19C'est le terrain aussi qui permet ça.
03:20Et il reste encore inétable en plus.
03:21C'est le terrain aussi qui permet ça.
03:22Le terrain, il permet ça, bien entendu.
03:24Il s'appelle, on est bien sûr tout le temps en montagne ou en montée.
03:28Pierre, il y a 11 secondes d'écart entre cet homme qui a donc maintenant le maillot de leader sur les épaules et qui est sur le podium.
03:33Et Michael Storeur, 2-15 maintenant avec le troisième d'Eregi.
03:37Si on fait vite les calculs, ça va être compliqué de faire un numéro à l'Arensman demain à nouveau.
03:41Est-ce que Arendsman a pris l'ascendant psychologique définitif ?
03:46Alors, ça ne va pas être simple pour lui.
03:48Ça ne va vraiment pas être simple pour lui parce que Storeur, il a déjà terminé deuxième du classement général par le passé de ce tour des Alpes.
03:55Il est venu pour gagner.
03:56Je pense qu'il va ravaler un petit peu.
03:58Il va digérer un petit peu dans la soirée.
04:00Mais demain, Storeur, il va repartir à l'attaque.
04:03Il y a une étape qui est très difficile, très courte.
04:06Un condensé de difficultés en 80 km.
04:09Donc une étape très explosive.
04:10Je pense qu'il n'a pas course gagnée.
04:12Mais j'aimerais juste rebondir quand même sur cette équipe Ineos.
04:15Pour moi, c'est la juste récompense pour Ineos.
04:19Enfin récompenser une équipe Ineos avec un nouveau visage.
04:23Moi, cette équipe, elle m'a ennuyé durant toute ma carrière.
04:25Elle a ennuyé les téléspectateurs avec Chris Froome, avec Bradley Viggins, Garen Thomas.
04:31Et là, cette équipe, elle a retrouvé un visage, une identité par l'attaque.
04:36Ils ont été présents tous les jours dans les échappés.
04:39Ils avaient un plan.
04:41L'équipe Ineos, anciennement Sky, c'était le rouleau compresseur.
04:45On roule, on attaque, on écrase les comptes-la-montre.
04:48Ils se sont réinventés.
04:50Et là, aujourd'hui, ils ont enfin la récompense de leurs efforts.
04:54On les a vus aussi hier à la Flèche Wallonne.
04:56Deux coureurs Ineos dans l'échappée.
04:58Ce n'est pas du tout leur façon de faire.
05:00Et moi, j'aime bien cette version 2.0 de l'équipe Ineos.
05:042025 en tout cas.
05:05Peut-être 2023-2024.
05:07On sent que ça monte au fur et à mesure.
05:09On commence avec un Bernal qui ne peut plus gagner à la pédale.
05:12Voilà.
05:13Un Axel Laurence aussi qui fait du bien, qui est dans le moule, dans l'attitude qu'ils adoptent actuellement.
05:20Ce sont aussi ces coureurs qui font qu'on est obligé à un moment de changer peut-être de façon de courir également.
05:25Je voudrais qu'on revienne aussi sur ce vainqueur du jour qu'on va revoir certainement à la fois sur le podium
05:30mais aussi avec le maillot de leader désormais, Timan Arendsman.
05:34Donc, si vous suivez le cyclisme tout au long de la saison et depuis plusieurs années, vous le connaissez forcément.
05:38Donc, on l'a dit, néerlandais de 25 ans qui est passé par l'équipe Sunweb qui était avec Romain Bardet d'ailleurs sur quelques saisons.
05:44Il y a eu plusieurs échanges entre eux.
05:46Et puis, Timan Arendsman, c'est quand même quelqu'un qui, en 2018, a fait deuxième du Tour de l'Avenir, troisième de Paris-Roubaix Espoir.
05:51Donc, c'est normalement parmi les coureurs qu'on atteint au top du niveau mondial.
05:55Derrière, il y a eu sept victoires d'étape sur le Tour d'Espagne en 2022.
05:59Et puis, finalement, ça a été compliqué d'aller chercher des victoires mais aussi de super place au classement général d'un grand tour.
06:05Pour l'instant, sa meilleure place, c'est cinquième, ce qui reste quand même énorme sur la Vuelta.
06:08Sixième sur le Giro, deux fois, 2023-2024.
06:12Qu'est-ce qui s'est passé du côté de Timan Arendsman ?
06:15Est-ce qu'on comprend, justement, dans ces cas-là, quand on plafonne ?
06:18Est-ce qu'il est enfermé aussi dans un rôle équipier, leader ?
06:22Moi, je ne crois pas.
06:23Je crois tout simplement que c'est un coureur à maturation lente.
06:25On n'en a plus l'habitude aujourd'hui.
06:26On est pressé, on est pressé, pressé, pressé.
06:28On se dit à 22 ans, pourquoi il n'a pas gagné déjà toutes les courses ?
06:31Non, non, c'est un coureur de talent.
06:33Moi, je me souviens que Romain en avait dit le plus grand bien quand il était à ses côtés.
06:38Donc, moi, je pense tout simplement qu'il faut juste lui donner le temps.
06:43Là, il est maintenant dans l'équipe INEOS.
06:45Il a signé jusqu'en 2027.
06:46Donc, on lui laisse aussi du temps.
06:48Je crois qu'il va arriver, tout simplement.
06:51On a un coureur qui n'a que 25 ans.
06:53Donc, il ne faut pas non plus le voir arriver trop, trop vite.
06:57Et Claire, c'est quand même très difficile d'exister et de faire le classement général
07:02avec la génération de coureurs qu'il y a, tout simplement.
07:06Ah bon, laquelle ?
07:06Non, mais quand on termine 4, 5e d'une course à étape d'une semaine ou d'un grand tour,
07:14mais on est au top niveau.
07:16Mais c'est juste que faire mieux, c'est très compliqué parce que souvent,
07:20il y a tout simplement des coureurs plus forts.
07:22Et il faut aussi l'accepter quand on termine 5e.
07:25C'est qu'il y a 4 coureurs plus forts.
07:27Qu'est-ce qu'on peut y faire ?
07:28Pas grand-chose.
07:29Prendre son mal en patience.
07:30Espérer choisir un programme de course où ils ne sont pas là.
07:33C'est ce qu'ils font là.
07:34Non, mais ce n'est pas évident d'exister au jour d'aujourd'hui dans les courses à étape
07:39avec des Vingegaard, des Pogacar, des Renko Evenepoel, Ayuso.
07:42Enfin voilà, il y a Del Toro qui arrive.
07:44Il y a une génération de dingue.
07:46Et quand on fait 4, 5e d'une course à étape, on est déjà au top, top.
07:48On va l'écouter Timan Arantzman et puis juste après, on reviendra aussi sur une petite polémique
07:52qu'il y avait eu sur le Giro l'année dernière.
07:54Est-ce que vous vous rappelez de ça, messieurs ?
07:55Ah ah, allez, teasing.
07:56Patrick Chassé à la traduction.
07:58Timan Arantzman, what a move, what a stage, what a day for you here at the Toro D'Als.
08:02C'est incroyable ce qu'on a vécu aujourd'hui.
08:06Oui, c'est incroyable.
08:07C'était vraiment des cols difficiles.
08:13Il faisait vraiment très froid aussi.
08:18Bon, je sais que je peux être bien dans le froid.
08:23Et là, c'était quand même froid.
08:24C'était froid pour tout le monde, pour mes adversaires aussi.
08:32Et en fait, dans la descente, oui, on a eu très froid.
08:36Et je me suis retrouvé devant.
08:39Et je me suis dit, bon, qu'est-ce que je fais ?
08:41Bah, j'y vais.
08:46Je me sentais assez bien.
08:48Je ne ressentais pas trop les effets du froid.
08:53Je me suis alimenté.
08:55Et ça allait bien, j'ai pu aller jusqu'au bout comme ça.
09:00Alors, la dernière fois, vous aviez terminé 3e à Leeds, sur ce Tour des Alpes.
09:06Oui, c'est vrai qu'à l'époque, on était avec Romain Bardet, opposé à Michael Storer.
09:16Moi, j'avais fait 3, Romain 1er et Storer avait fait 2e.
09:21Là, maintenant, j'ai le maillot de leader.
09:23On va voir demain.
09:24Ça pourrait être difficile demain, mais je pense que tout le monde est fatigué après l'étape d'aujourd'hui.
09:30Merci, Patrick.
09:32D'ailleurs, Patrick, vous restez avec nous du côté de la cabine parce que, Christophe, il y a encore une inconnue.
09:37C'est les délais, les coureurs qui vont rentrer dans les délais aujourd'hui.
09:40L'inconnue, c'est ça.
09:41Combien ils vont être en course demain ?
09:42Le 4e de l'étape a fini à 4 minutes, je crois.
09:44Donc, on peut bien imaginer que derrière, on ne les a jamais vus d'ailleurs, à l'antenne sur les 70 derniers kilomètres,
09:48il y a 25 minutes de délai.
09:50Aujourd'hui, ça fait court.
09:51Je crois qu'il reste 5 minutes encore, en fait, pour rentrer dans les délais.
09:53Je pense qu'il va manquer du monde.
09:55Après, les commissaires, en plus, aujourd'hui, on a eu des mauvaises conditions climatiques.
09:58On peut toujours élargir les délais.
10:01On verra, mais ce qui est sûr, c'est que si on respecte le règlement, on devra avoir du monde qui ne repart pas demain.
10:07Allez, je vous la donne, cette petite info du côté de Thierry.
10:10De quoi ?
10:10Allez-y.
10:12Je pensais de la voir.
10:13Il y avait eu du rififi le premier jour au niveau d'Amenstein.
10:16Vous avez checké, c'est ça.
10:17Vous avez été chercher.
10:17Non, non, non.
10:18C'est ça.
10:19Pierre Roland, c'est toujours ça.
10:20Vous lui donnez un truc.
10:21D'ailleurs, il se dit, non, mais en fait, je suis au courant.
10:23Ne vous inquiétez pas.
10:24Ça va.
10:24Eh oui, vous avez raté qu'il y a mémoire.
10:26Allez-y, Claire.
10:27Moi, je n'ai pas triché, Claire.
10:28Je ne sais pas du tout de quoi vous avez parlé.
10:29Vous avez toujours été mon préféré.
10:32Pour Thierry Mann, c'était au début du Giro l'année dernière.
10:35Et ça montre bien aussi, peut-être, le statut qu'on lui donne depuis qu'il est aussi dans les rangs professionnels.
10:41C'est son père, notamment, Marraine, il me semble, pour le prénom, qui s'était exprimé sur les réseaux sociaux en disant,
10:48en fait, le Néerlandais avait perdu plus d'une minute, deux minutes dix-sept sur la première étape de ce Giro,
10:53qu'il a quand même terminé, donc à la sixième place, je le rappelle.
10:56Et en fait, son père s'était plaint sur les réseaux des entraîneurs de Ineos sur la façon de les préparer,
11:02d'amener Thierry Mann à Rensmann.
11:04Et il a retiré ensuite, bien sûr, son petit blabla sur les réseaux, comme on fait souvent.
11:08Mais du coup, qu'est-ce que vous en pensez, Pierre ?
11:09Qu'est-ce que ça veut dire ?
11:10Non, mais souvent, ce qui peut se passer, c'est qu'avant les grands tours, on peut adopter un entraînement un peu particulier
11:18ou une diététique un peu particulière.
11:20Je sais que du côté de la Ineos, à une époque, je ne sais pas si c'était toujours le cas,
11:24mais on faisait des régimes l'orésidus juste avant.
11:28Ça ne convient pas à tout le monde, c'est des choses qu'on peut changer.
11:30Et visiblement, Rensmann, il a changé quelque chose au dernier moment.
11:33Ce n'est pas passé, il a perdu deux minutes le premier jour.
11:35Et forcément, deux minutes, quand on veut faire le classement général d'une course à étape
11:39et qu'on perd ça pour une erreur stratégique, soit d'alimentation, soit d'entraînement,
11:44ça a du mal à passer.
11:46Et ça montre bien ce qu'on attendait de lui, en tout cas, sur ces moments.
11:48On pousse à l'extrême, on pousse à l'extrême.
11:50Et des fois, on en voit aussi les failles, mais on attend forcément beaucoup.
11:53Après, ce jour-là, du côté d'Ineos, c'était particulier parce que son coéquipier gagne l'étape,
11:59prend le maillot rose, lui, il perd du temps.
12:01Guérin Thomas, ça se passait plutôt bien.
12:02Il y avait un peu trop d'égo et d'ambition dans la même équipe pour la première journée du Giro NRA.
12:09Ce n'est jamais bon l'égo Narvaez qui avait gagné l'étape, en tout cas.
12:13Patrick, on fait un point sur le classement avec vous à nouveau.
12:16Toujours un oeil sur la ligne si on aperçoit à nouveau des images.
12:19Classement général.
12:19Oui, le classement général, donc avec Timon Arendsman, nouveau leader.
12:22Mais attention, 11 secondes seulement entre lui et l'ancien leader,
12:26le coureur australien Michael Storer de l'équipe Tudor.
12:30Derek G est troisième à 2 minutes 15.
12:33Le meilleur français, c'est Romain Bardet.
12:35Mais Romain Bardet a perdu une place.
12:36Il était sixième, il est septième désormais.
12:39A noter que son équipe, la formation pique-nique post-NL,
12:42est la seule équipe à avoir deux coureurs dans le top 10, le top 8 même,
12:45puisqu'il est suivi par Max Poul.
12:47Et regardez, ils ont exactement le même retard sur Timon Arendsman.
12:50Vous ne voyez plus dans ce classement, Paul Sexas, le jeune espoir français,
12:55il n'est plus dans le top 10.
12:56Il ne doit même plus être, je pense, dans le top 12 au soir de cette étape,
13:00puisque Ricci Tello et Piganzoli doivent être à peu près dans ces eaux-là.
13:03Voilà donc ce que l'on peut dire de ce classement.
13:06On n'oublie pas l'équipe de choc, bien sûr, qui sera à suivre avec France Piron.
13:09Ici, vous, Christophe également, on parlera de Liège,
13:12qui aura lieu dimanche Liège-Bastogne-Liège.
13:14Christophe, un point sur les délais, sur le tour des Alpes.
13:16Je regardais là, je ne sais pas trop où on en est.
13:18On ne doit pas être loin des 25 minutes.
13:19Mais là, on a un premier classement qui vient de sortir.
13:21Nicolas Prodom, qui est 25e de l'étape, il est déjà à 21 minutes 16 secondes.
13:27Ça veut dire quoi ? Vous avez peur de...
13:28Ça veut dire qu'on risque d'avoir...
13:29Pour l'instant, on va avoir, je pense, une trentaine de coureurs.
13:32On en a parlé pendant le live avec Pierre.
13:34Obligatoirement, on va être obligé d'adapter la règle avec les commissaires.
13:37Je ne vois pas comment on peut repartir avec seulement 30 coureurs demain.
13:39Ce serait sympa, en vrai.
13:40Mais ça montre bien la difficulté et l'intensité qu'il y a eu sur cette étape.
13:46Il y aurait de la course à 30, plus d'équipiers, un par un, le classement général resserré.
13:50Non, mais un feu d'artifice.
13:51Patrick en cabine, il est déjà en train de faire des bons.
13:54En vrai, Pierre, il n'est plus courant.
13:57Ça peut s'arranger avec les conditions médias ?
14:01Oui, de toute façon, on adapte la règle.
14:03Les commissaires discutent avec les ordinateurs.
14:04Et bien sûr, c'est les commissaires qui ont le dernier mot.
14:07Mais là, je pense que l'ordinateur va aller voir les commissaires pour leur demander.
14:11Il faut absolument qu'on élargisse un petit peu les délais.
14:13Est-ce que ce sera à 15% ?
14:15Oh là là là, Christophe, regardez ça.
14:16Je ne sais pas.
14:17Mais voilà, là, on a un gros groupe qui arrive.
14:20Alors, on est à combien ?
14:21La question est là.
14:22Ce qu'ils vont faire les commissaires, c'est qu'ils vont dire qu'on augmente de tant de pourcents.
14:27Ils ne vont pas dire qu'on sauve tout le monde, parce qu'après, ils ne sont plus crédibles.
14:30Mais ils vont dire qu'au lieu de 10, on va passer à 15.
14:32Et ils vont mettre, en raison des conditions météorologiques, on augmente de tant de pourcents.
14:37Ils vont faire en sorte, peut-être, d'en éliminer un ou deux s'il y a des coureurs esselés qui sont trop loin.
14:41Mais ils vont prendre le dernier groupe et ils vont faire des petits calculs comme ça.
14:44Donc, il n'y en aura pas que 30 demain au départ, Pierre.
14:47Impossible, impossible.
14:48D'ailleurs, à la Velta, en 2016, il me semble, on était 60 coureurs classés dans les délais.
14:56Et ils avaient repêché une centaine de coureurs.
14:59Toi, tu étais dans le camion de roulet.
15:00Moi, j'étais dans ceux qui étaient éliminés à l'arrière.
15:01Et après, moi, j'ai trouvé ça dégoûtant parce que j'ai fait cinquantième de l'étape pour être dans les délais.
15:06Et les cinq derniers jours, tous ceux qui ont gagné les étapes, c'est que des coureurs qui ont été repêchés.
15:11Je peux me dire, je l'avais en travers.
15:12Ça ne fait pas si longtemps que ça qu'il est arrivé à vélo et qu'il est déjà aigri.
15:16C'est l'ambiance autour de ce plateau, parfois.
15:18On va écouter Félix Gall au micro de Charentan, Nora, qui est du côté de la ligne d'arrivée.
15:22Bien courageux en lui également.
15:23Félix Gall qui est cinquième au classement général.
15:26Je vous redonne quand même le temps à 3.21 maintenant de Timan Arendt.
15:30Félix, c'était vraiment une étape très difficile aujourd'hui.
15:38Non, je ne suis pas si déçu que ça.
15:39J'ai donné le meilleur.
15:42C'était très difficile et c'était super froid.
15:45C'était épique en fait aujourd'hui, cette étape.
15:56J'ai essayé deux fois de faire la différence.
16:01J'ai quand même été actif et je suis assez heureux de tout ça.
16:07Oui, c'est dur.
16:07Bien sûr, pour Félix Gall, en plus des conditions météo, c'est fini pour aller chercher le classement du Tour des Alpes.
16:12Regardez ces coureurs qui sont frigorifiés et qui sont en train de se préparer après la ligne également pour descendre.
16:19J'imagine en plus à ce moment-là, plus les coureurs qui passent la ligne au fur et à mesure.
16:23On a toujours un oeil sur les délais, bien sûr, avec vous, Christophe et avec Patrick également.
16:26On se sépare quelques instants.
16:27On retourne sur le plateau de Ça va frotter.
16:29On attend Léo Bizio, notamment, qui sera avec nous.
16:32On rappelle l'une des pépites, bien sûr, du peloton français en deux ans.
16:35L'énorme numéro de Timon Naretsman aujourd'hui sur ce Tour des Alpes, quatrième étape sur cinq.
16:59Et en plus de ça de juger la victoire d'étape, il est parti chercher le maillot de leader.
17:03Il a dépouillé Michael Storer. C'était un sacré duel aujourd'hui à distance, sacré étape également.
17:08Soyez avec nous demain à 13h35 pour vivre ce final qui, forcément, va tenir toutes ses promesses.
17:15Messieurs, on l'a dit, on n'arrête pas depuis le début de la semaine et même depuis le début de l'année
17:18de parler de cette formidable génération française qui nous attend.
17:21Paul Sexas étant sur le Tour des Alpes, on voulait aussi contacter celui qui sera sur le Tour de Romandie la semaine prochaine.
17:27Léo Bizio qui est avec nous.
17:29Salut Léo ! J'imagine que tu nous entends.
17:32Bonjour Claire, bonjour à tous.
17:35Salut, salut. Alors nous, on se connaît, on se connaît par le cyclocross, bien sûr, au fur et à mesure.
17:40Tu as été champion du monde chez les juniors, bien sûr. On a été ravis de commenter ça avec Arnaud.
17:44On va te présenter en même temps sur la route. En même temps, c'était un petit peu l'idée.
17:49Déjà, dis-nous où tu es là en ce moment puisque tu prendras le départ du Tour de Romandie.
17:52Ce sera mardi prochain.
17:53Oui, c'est ça. Là, je suis à la maison autour de Clermont-Ferrand. Je pense que j'avais les mêmes conditions aujourd'hui qu'au Tour des Alpes.
18:03Donc, c'est bien. J'espère que nous, au Tour de Romandie, on aura un peu meilleur parce que je pense qu'aujourd'hui, ça devait être très sympa pour les coureurs.
18:10Déjà, vu comment ça a roulé et en plus, avec les conditions climatiques, ça devait être facile.
18:15C'était pas simple. T'es comment, toi, sous ce type de conditions-là, justement ? T'aimes bien ? Cyclocross, quoi ?
18:22Oui, cyclocross. Après, je pense que pour les points légers, c'est peut-être un peu moins bien.
18:28C'est vrai que je peux avoir vite froid. Ce ne sont pas les conditions que je préfère.
18:31Je préfère quand tu fais 35 degrés ou là, c'est vraiment compliqué pour tout le monde.
18:36Mais quand tu fais froid, ce n'est pas trop ma tasse de thé non plus.
18:39Alors, Léo, juste pour vous situer, tu as passé toutes les étapes, en fait, dans cette équipe Décathlon AG2R.
18:45Tu as passé vraiment tous les passages obligatoires avant de t'ouvrir les portes du World Tour.
18:50Je vais laisser Pierre, Patrick et Christophe te poser des questions.
18:53Je crois savoir que c'est quelque chose que tu voulais absolument faire.
18:56Tu voulais passer par ces étapes. Toi, c'était important dans ta construction sur route.
19:02Oui, c'est sûr que moi, c'était important de faire une année en comptie comme j'ai fait l'année dernière.
19:09C'est vrai que c'est la première année que Décathlon AG2R faisait une comptie.
19:15Donc, moi, c'était important de pouvoir passer par des courses intermédiaires, des courses en classe 2 ou des courses aussi en U23.
19:24Parce que forcément, ça rend moins vite qu'en voir le tour et ça permet de faire un peu une transition avant le World Tour.
19:30Donc, pour moi, c'était la bonne stratégie.
19:33Après, voilà, d'autres coureurs font d'autres choix et ça marche très bien.
19:36Donc, chacun ses choix.
19:38Pierre.
19:40Salut Léo.
19:40La petite question.
19:42Alors, j'en ai plein, mais il va falloir que je sélectionne et que j'en laisse un petit peu à mes camarades.
19:46Mais moi, c'est l'objectif.
19:48Quel objectif pour toi au Tour de Romandie ?
19:51On a vu à ton programme Tour de Romandie, Tour de Suisse, Tour d'Espagne.
19:55Et également, est-ce qu'il va y avoir des courses U23 ou des courses peut-être d'un niveau en dessous au milieu de toutes ces grosses courses World Tour ?
20:05Bonjour, Pierre.
20:08Au Tour de Romandie, c'est vrai qu'on pense que ça va se jouer vraiment sur une montée d'une heure et sur le chrono du dimanche.
20:16Donc, voilà, nous, avec l'équipe, on aura Andrea qui sera là pour les premières étapes avec des arrivées un peu punchy avant le final,
20:24mais qui vont sûrement arriver quand même au sprint massif ou en tout cas un très grand groupe.
20:31Donc, l'idée, ce sera d'essayer de ne pas trop faire d'efforts et d'essayer d'aller chercher les résultats avec Andrea.
20:36Et après, voilà, sur la dernière étape de montagne, il y aura Aurélien qui est aligné à Liège, qui sera au Romandie.
20:43Il y aura Johannes qui sera là. Il y aura Kaloum aussi qui sera là.
20:47Après, voilà, je pense que toute l'équipe est vraiment motivée. Stéphane est sur ses terres.
20:51Donc, essayer de faire le mieux possible.
20:53Ça va être un peu mon premier test sur une montée d'une heure en voir le Tour.
20:58Voilà, ça n'a rien à voir avec ce qu'on fait chez l'U23.
21:01J'ai pu déjà courir au Pays Basque il y a deux semaines et ça roule beaucoup plus vite qu'en U23.
21:11Donc, cette année, l'autre question, c'était si j'avais des courses U23.
21:14Il n'y aura pas de courses U23 puisque moi, j'ai fait le choix de passer en World Tour.
21:20Et pour moi, je ne trouve pas ça vraiment top de courir en U23 quand on est en World Tour
21:26parce qu'on a un soutien qui est différent.
21:28On n'a pas les mêmes moyens et donc, du coup, je ne trouve pas ça forcément légitime
21:32de venir courir chez l'U23.
21:35Et donc, il n'y en aura pas.
21:37Eh bien, merci pour ta franchise sur ce sujet.
21:39Patrick Chassé.
21:40Oui.
21:42Une question, c'est ça ?
21:43Ah bon, parce que j'ai autre chose à faire, c'est pour ça.
21:44Ah, sinon, on est-ce qu'il avait plein de questions.
21:46J'aimerais avoir le regard.
21:48Bonjour, Léo.
21:48J'aimerais avoir votre regard sur ce que l'on voit actuellement.
21:52Alors, je ne sais pas si vous avez le temps de le regarder,
21:54mais c'est quand même assez remarquable ce que fait votre équipier Paul Sexas,
22:00même si aujourd'hui, il s'est mis vraiment au service de son leader.
22:05Déjà, tout à l'heure, j'ai écouté ce que disait Pierre
22:07et il disait par rapport aux temps de course que l'on passe quand on est junior.
22:11On passe trois, quatre heures, entre trois et quatre heures sur le vélo.
22:14Là, on a passé évidemment nettement plus de temps sur le vélo.
22:18Est-ce que ça, c'est quelque chose que vous intégrez,
22:20qu'il est facile finalement d'intégrer quand on est à peine sorti justement des rangs juniors ?
22:26Clairement, Paul, il était vraiment costaud sur les deux premières étapes.
22:31Après, aujourd'hui, je n'ai pas pu regarder toute la course,
22:34mais c'est vrai que Paul, déjà, il aime un peu moins quand il fait vraiment froid.
22:38Donc, peut-être qu'il était un peu transit froid.
22:41Et puis, s'il a roulé pour Félix, forcément, voilà.
22:43Après, d'ailleurs, il ne peut pas aller chercher un résultat individuel.
22:45Mais clairement, il marchait super fort.
22:49Il fait deux et trois sur le Tour des Alpes.
22:51Ce n'est pas la course du coin.
22:53Donc, non, c'est clair que c'est assez impressionnant.
22:57Après, pour revenir au temps de course, chez les juniors, c'est trois heures de course.
23:01Déjà, ça fait une belle course junior.
23:04Donc, c'est déjà assez bien.
23:09Et après, quand on passe au revoir le Tour et que ça fait des courses de 4h, 4h30,
23:12après, c'est vraiment différent aussi parce qu'en junior, il n'y a pas de pause.
23:17On va dire, ça roule pendant trois heures quasiment à fond.
23:19Alors qu'en voir le Tour, ça roule pendant une heure à fond, le temps de prendre l'échappée.
23:23Après, ça peut se poser un petit peu.
23:25Puis, c'est vraiment la dernière heure où c'est vraiment à fond.
23:28Après, moi, ce qui m'a vraiment marqué, c'est...
23:30Je pense que la dernière bosse qui se monte chez le U23, ça monte peut-être forcément un poil moins vite, mais guère.
23:40Mais par contre, les bosses d'avant, ça monte beaucoup plus vite qu'en U23.
23:43En fait, c'est vraiment une machine à laver toute la journée.
23:46Je crois que, Pierre Roland, une toute dernière question pour toi.
23:49Et puis, on te libère.
23:50Léon, on sera ravi de te retrouver dès mardi, bien sûr, sur la chaîne d'équipe.
23:52Est-ce que tu peux nous confirmer ton programme ?
23:56C'est-à-dire que des courses World Tour, que des courses à étapes ?
23:59Ou est-ce qu'il y a des choses qui vont venir entre la Romandie, la Suisse et le Tour d'Espagne ?
24:05Et la Voilta, surtout, bien sûr.
24:09Non, du coup, mon programme, ça, ce sera le Romandie.
24:13Ensuite, il y aura le Tour de Suisse.
24:14Je ferai quand même le championnat de France.
24:16Normalement, le championnat de France de chrono aussi.
24:18Donc, ça va être plutôt sympa.
24:21Et avant la Voilta, normalement, je devrais faire le Tour de l'Ain.
24:25Après, on est aussi en train de voir un peu ce qui est mieux entre le Tour de l'Ain ou Burgos.
24:31Mais ce sera une des deux courses.
24:33Voilà.
24:34Faire quoi ?
24:35Il check son programme, là, avec nous.
24:37Et du coup, entre les courses, tu vas faire quoi ?
24:40Tu vas partir en stage ?
24:41En fait, l'interrogation, c'est que ce n'est pas un programme, entre guillemets, de néo-pro.
24:45On a plus l'impression que c'est un programme comme peut avoir un Vingegaard
24:49ou vraiment des purs spécialistes des courses à étapes avec beaucoup d'expérience.
24:54Et justement, est-ce que c'est volontaire ?
24:56Et qu'est-ce que tu vas faire entre les courses ?
24:59Oui, c'est vrai que déjà, moi, je préfère plus m'entraîner que courir, on va dire.
25:06J'adore vraiment m'entraîner.
25:08Donc, moi, ça me va bien de faire un programme comme ça.
25:10Et oui, il y aura du coup, là, je vais faire un stage en altitude après le Tour de Romandier,
25:15avant le Tour de Suisse.
25:16Et après, du coup, de l'altitude aussi au mois de juillet pour préparer la Vuelta.
25:22Après, voilà, forcément, vu que je reprends plus tard aussi avec le cyclocross,
25:24ça m'enlève quelques jours de course.
25:28Après, voilà, je pense que cette année, ça fera déjà un bon programme
25:31avec des tops courses à découvrir.
25:34Et chaque course, ils me feront passer un cap.
25:37Donc, j'ai hâte de toutes les découvrir.
25:39Merci beaucoup, Léo.
25:40J'ai donné ton palmarès en cyclocross.
25:43Enfin, que quelques lignes, parce que je ne me suis pas attardée.
25:45Je rappelle aussi que tu avais terminé deuxième de la classique des Alpes junior,
25:47médaillée de bronze du championnat d'Europe sur route junior aussi.
25:50Voilà, ça faisait partie des choses que je n'avais pas données
25:51et qui étaient importantes de compléter également.
25:53Merci beaucoup.
25:54À la semaine prochaine, Léo.
25:55Merci d'avoir été avec nous.
25:58Merci beaucoup.
25:59Et puis, bon courage pour l'étape de demain.
26:02C'est plus pour le peloton qu'il faut dire ça.
26:04Merci beaucoup, Léo.
26:07On continue sur cette génération.
26:09Justement, vous savez que Charmantoine Nora est sur place sur le Tour des Alpes
26:11et qu'il est à la rencontre de ses courants.
26:13Il sera également peut-être à la rencontre de Léo la semaine prochaine.
26:16En attendant, c'est Paul Sexas qui l'a rencontré.
26:18Si vous ne connaissiez pas Paul Sexas juste avant 18 ans,
26:21cette pépite qu'on a vraiment découverte,
26:23vous saurez toute sa personnalité, ses courses préférées.
26:25Tout est condensé par Carlito.
26:27Paul Sexas, 1m85, 64 kg, 18 ans et première année en professionnel.
26:37Quel genre de coureur t'es ?
26:38Moi, je suis plus un grimpeur de base.
26:42Après, je ne me suis pas forcément spécialisé grimpeur.
26:46J'ai préféré essayer d'être plutôt un coureur complet
26:49pour pouvoir jouer les classements généraux plus tard.
26:51et puis aussi me faire plaisir sur peu importe la course à laquelle je m'aligne.
26:56Je sais que je peux courir devant.
26:58Coureur préféré ?
27:00Mon coureur préféré, c'est compliqué.
27:02J'aime beaucoup de coureurs.
27:04Mais maintenant que je cours avec eux, c'est un peu devenu différent.
27:07Mais après, je dirais quand même que Pogacar,
27:09c'est mon coureur préféré dans son attitude,
27:11dans sa manière de courir sans complexe.
27:13Course préféré ?
27:14Le Tour de France, bien sûr.
27:16Je pense que pour tout français,
27:17c'est sans doute la plus grosse course.
27:20Voilà, donc je pense que oui,
27:23le Tour de France, c'est vraiment la plus grosse course.
27:25C'est la course qui fait rêver.
27:27Mais après, il y en a beaucoup d'autres qui sont aussi très belles.
27:30Et voilà, je pense qu'il y a beaucoup de courses.
27:33Donc plutôt course par étapes ?
27:35C'est sous ta fiction ?
27:36Plutôt course par étapes, voilà.
27:37Quand même, ça restera course par étapes.
27:39Et après, j'aime bien aussi les classiques d'un jour.
27:41J'aime le Tour, en fait.
27:42Et s'il y avait une classique à épingler à ton potentiel futur palmarès,
27:47tu aimerais performer sur laquelle ?
27:50Alors, je dirais, le championnat du monde, c'est quand même à part.
27:54Parce que c'est, voilà, c'est le championnat du monde.
27:56C'est un événement.
27:57Après, sur une classique d'un jour, je ne saurais pas.
28:01Mais j'aime beaucoup le type Stradibianqué.
28:06Et après, tous les monuments sont tous durs.
28:09Donc franchement, je dirais que j'aimerais bien participer à chacun d'entre eux.
28:14Et voilà, me tester.
28:15Il paraît que tu aimes les chiffres, je me trompe.
28:17Si, j'aime bien les chiffres.
28:18Oui, j'aime bien compter.
28:19Mais après, voilà.
28:20Et ça t'aide dans le vélo ?
28:21Oui, bien sûr, ça m'aide.
28:22Parce que j'aime bien, du coup, analyser les données et tout.
28:25Et comprendre, voilà, ce que je fais.
28:27Et ça me permet aussi de me situer un peu par rapport aux autres coureurs.
28:31Et voilà, à savoir ce qu'il me reste à travailler.
28:34Grimpeur, mais il paraît que le chrono, c'est un exercice qui t'a plu sur le tard.
28:38Et que tu as des couleurs, c'est vrai ?
28:39Oui, c'est vrai.
28:41Pourquoi ça te plaît ?
28:42Parce que j'aime bien, on va dire, c'est du perfectionnement.
28:47Que ce soit le travail de la position qui n'est pas forcément super simple.
28:50Et puis, il y a les études derrière, les études posturales nombreuses qu'on a pu faire.
28:55Ça fait maintenant un an que j'ai fait plusieurs analyses.
28:59C'était sympa, franchement.
29:01Et après, bien sûr, il y a tout qui est réuni.
29:05Il faut mettre une puissance bien linéaire.
29:08L'effort est quand même sympa.
29:10Et un peu typé, un peu dans mon profil.
29:13Et puis après, voilà la position, tous les petits détails.
29:16C'est sympa.
29:17Est-ce que quand tu arrives sur une course, tu arrives en tant que spectateur ?
29:23Ou tu as déjà, j'imagine que tu as bien sûr la gagnante toi, mais comment tu es là ?
29:27Donne-moi ce sentiment que tu as, par exemple, le fait courir avec les grands.
29:31C'est sûr que d'abord, tu es spectateur.
29:34Parce que tu observes, tu observes comment les autres cours, comment les coureurs qui ont ce statut-là de leader de leur équipe se démarquent un peu.
29:46Et après, j'essaye d'apprendre de ça.
29:50Et aussi, surtout de mes coéquipiers et de mon leader.
29:54Et voilà, je pense qu'il y a beaucoup de choses à apprendre.
29:57Et c'est ça qui est intéressant.
29:58Et après, bien sûr, il faut le faire étape par étape.
30:01Et pour l'instant, je suis plus dans la phase d'observation, on va dire.
30:05Même si des fois, ça me titille un peu d'aller attaquer.
30:09Il faut le laisser grandir, Paul Sexas, qui est déjà bien mature.
30:12En tout cas, merci encore à lui.
30:13Et merci aussi à Charlottet-Anne Nora pour ce magnifique entretien.
30:16Patrick, vous vouliez nous compléter un petit peu ce portrait, ces portraits de Léo et de lui par des stats.
30:21Oui, quelques chiffres, effectivement.
30:23Quelques stats sur un coureur qu'on a beaucoup vu, Paul Sexas, sur cette épreuve.
30:29Et qu'on va continuer à voir, je l'espère, des demandes.
30:31On l'a moins vu aujourd'hui.
30:32Paul Sexas, il a 18 ans.
30:34Il sort des rangs juniors.
30:37Ça veut dire quoi ?
30:37Si on isole, on va vous montrer les chiffres, si on isole justement les points marqués par un coureur qui sort des rangs juniors,
30:46c'est-à-dire né en 2006 pour être précis,
30:48eh bien vous voyez qu'il est le coureur qui a marqué le plus grand nombre de points UCI
30:53devant des coureurs que vous ne connaissez peut-être pas encore.
30:56Et c'est bien, normal, mais c'est pour vous dire déjà que Paul Sexas est premier et qu'il fait partie des trois seuls coureurs de sa génération
31:02à avoir marqué plus de 100 points au classement UCI.
31:06Maintenant, si on regarde le détail de ses points, eh bien vous regardez qu'il a 149 points.
31:11Ses 149 points s'étalent sur plusieurs performances et toutes ont été réalisées à un certain niveau.
31:18Il n'y a pas de points sur des classes 2 comme on les appelle ces courses semi-pro.
31:21Il n'y a pas de points dans des courses espoir.
31:24Non, elles ont toutes été obtenues avec l'équipe première de Decathlon AG2R, la mondiale,
31:29dont le coureur fait aujourd'hui partie intégrante.
31:31Donc là, c'est quand même assez remarquable.
31:33Vous voyez notamment sa cinquième place au Grand Prix de la Marseillaise
31:35ou sa deuxième place sur Paris-Camembert.
31:39Alors, on vous l'a dit, il sort des rangs juniors.
31:40Je vous rappelle quand même que quand on est dans les U23, c'est son cas maintenant,
31:44les moins de 23 ans, il y a d'abord deux années chez les juniors
31:47et ensuite, il y a les trois années passées dans les rangs espoirs.
31:51Eh bien, en ce qui concerne justement les rangs juniors, il y a junior 1 et junior 2.
31:55Ce qu'il faut savoir, c'est que Paul Sexas avait été le meilleur coureur du monde
32:01en junior 1ère année et le deuxième mondial, bien sûr, en junior 2ème année.
32:07Donc ça, c'est quand même assez incroyable.
32:10Il avait fini 2ème mondial, seulement devancé par l'espagnol Hector Alvarez.
32:15Retenez ce nom-là.
32:18Et puis, si vous regardez justement les meilleurs juniors 1 du monde au cours des dernières années,
32:24eh bien, vous comprendrez pourquoi ce classement existe.
32:28Parce qu'au sein des meilleures équipes du monde, oui, et ce n'est pas tout à fait d'hier,
32:31on tente de découvrir des pépites dans le meilleur des mondes dès les rangs cadets,
32:37donc c'est-à-dire avant les juniors et lors de la première année junior.
32:41Aujourd'hui, c'est devenu vraiment quelque chose de capital.
32:43Ça fait quel âge, Patrick, ces rangs cadets et ces rangs juniors ?
32:4617 ans, junior 1.
32:48Junior 1ère année, 17 ans.
32:49Alors, tiens, pour conclure, j'ai une question quand même.
32:52J'ai une question. Allez, Christophe, c'est pour toi.
32:55Parmi les ténors actuels, on a vu hier Pogacar gagner, etc.
32:58Quel est, selon toi, quel était celui qui, dans les rangs juniors,
33:03était numéro 1 mondial chez les juniors 1ère année ?
33:07Remco Evenpool ?
33:09C'est vrai qu'on pourrait penser à Remco Evenpool.
33:11Eh bien non, figure-toi.
33:12La réponse, on va la voir.
33:13C'est Mats Pedersen qui, le dernier, a été le meilleur au monde junior 1ère année
33:19devant un Mathieu Van Der Poel.
33:22C'était en 2012.
33:23Voilà, quand même, ça situe un petit peu la précocité de certains coureurs.
33:28Mais c'est vrai aussi qu'à contrario, et là, on ne citera pas de nom, Claire,
33:30il y a des junior 1 qui sont excellents, mais qu'on ne voit pas forcément au meilleur niveau par la suite.
33:35Merci Patrick.
33:37Un tout petit mot, peut-être, Pierre, pour réagir sur ça.
33:39Du coup, on comprend mieux tout ce qu'on fait autour de Paul Sexas.
33:44Oui, bien sûr.
33:44Non, mais ce n'est pas anodin, les performances qui sortent là.
33:50Et puis, petit à petit, il apprend de jour en jour.
33:52Et aujourd'hui, il a appris le métier d'équipier.
33:55Et il a appris à se manger une grosse étape de montagne sous la pluie.
33:59Et ça, ça a endurci.
34:01Paul Sexas qui a terminé 15e, je crois que c'est ça aujourd'hui.
34:04Je n'ai plus le casement sous les yeux, mais voilà.
34:0515e à 10 minutes 16.
34:07Il y a eu trois étapes absolument incroyables aussi.
34:09Avant, on ne va pas l'oublier.
34:11Vous savez qu'il est chez Decathlon AG2R.
34:14Et notre envoyé spécial, justement, Charles-Antoine Nora, est parti dans les cuisines de cette formation.
34:19Maintenant, un camion cuisine qui les suit sur absolument toutes les courses.
34:23Ça fait partie des choses qu'on a mises en place du côté de cette équipe également.
34:26On découvre à l'intérieur comment ça se passe.
34:29Toujours très intéressant sur le sujet de la nutrition.
34:31Claire, il est 19h.
34:33Ça fait bientôt 5h que les coureurs sont arrivés.
34:35On est à l'hôtel de Decathlon AG2R à la Mondiale.
34:38Le camion des mécaniciens est là.
34:40Le bus de l'équipe est juste là.
34:43Vous avez les voitures de ce côté.
34:45Et puis, petite nouveauté, ça devient la norme.
34:47Le camion cuisine.
34:48Un food truck, littéralement, avec Boris Pirelli,
34:51le cuisinier de Decathlon AG2R à la Mondiale
34:54qui est en train de préparer le repas du soir.
34:57Qu'est-ce qu'il y a au menu, Boris ?
34:58Au menu, il y a un velouté de courgettes.
35:00Ensuite, il y a du thon.
35:02Du riz, des pâtes.
35:04Ça, c'est pour les glucides.
35:06Très important, Boris ?
35:07Exactement, pour la recherche glucidique.
35:09Les protéines ?
35:10Les protéines.
35:11Un peu de légumes, mais pas trop de fibres.
35:14Donc, pas de légumes crus, que des légumes cuits.
35:16On travaille en commun avec un nutritionniste,
35:19Julien Louis.
35:20Lui, il fait les menus à l'avance.
35:22Et du coup, les coureurs, ils suivent.
35:23Et moi aussi, je suis le protocole qu'il veut mettre en place.
35:27Tout est grammé.
35:28Tout est pesé.
35:29Et après, eux, ils vont juste peser le riz et les pâtes.
35:32Allez, on est parti.
35:35Merci.
35:37Merci.
35:38Il y a la balance.
35:39Et puis, on pèse nos glucides en fonction de ce qu'on a dépensé
35:42et ce qu'on va faire demain.
35:43Par exemple, tu vas mettre combien, là ?
35:45De 180 à 300 grammes.
35:47Ça, c'est le repas obligatoire pour repartir le lendemain.
35:50Exactement, refaire le plein de glucides déjà de ce qu'on a dépensé dans la journée
35:56et puis refaire le plein pour demain.
35:57Ça, Boris, c'est la touche sucrée maintenant ?
35:59Fraise, yaourt, panine et puis on a fait un petit pas perdu.
36:02Donc, on a le droit de se faire plaisir parce qu'un coureur cycliste,
36:05ça perd quand même quelques calories sur une journée de vélo.
36:07Oui, ça perd quelques calories entre 4 000 et 5 000.
36:10En fait, ça dépend des coureurs, des étapes.
36:14Mais c'est énormément de calories, ils passent 4 heures, 5 heures sur le vélo.
36:19Donc, ils peuvent quand même manger le soir.
36:2419h30, Boris, les coureurs ont bientôt fini de manger, ça va vite et c'est la fin du service.
36:29Exactement, on plie bagage.
36:31Et on recommence demain ?
36:32On recommence demain aux alentours de 7 heures.
36:35Mais pour moi, ça sera 5h30, 6h.
36:405h30, 6h, c'est pas mal.
36:42C'est intéressant ce sujet, rapidement ?
36:45Rapidement, non.
36:45On a entendu, pas de fibres, donc pas de crudités, pas de légumes,
36:49des légumes cuits, mais une attention particulière,
36:52c'est l'énergie, c'est l'énergie des coureurs cyclistes.
36:55L'alimentation, c'est ultra, ultra important.
36:57Même si en Italie, on mange très bien, on ramène quand même le chef.
37:00Le chef cuisseau, en effet.
37:02Il y a un autre sujet extrêmement important dont la chaîne L'Équipe aime se préoccuper,
37:07c'est un sujet qu'on ne pourra évidemment jamais éluder.
37:10Il parle de sécurité routière avec cette pastille de la route,
37:13ce partage à nouveau, orchestré par Thomas Veuclair.
37:17Le thème du jour, c'est rouler en peloton.
37:18Juste, on a des choses à faire gagner, restez avec nous, ce sera juste après.
37:22D'ailleurs, je vais envoyer le sac à Pierre Roland si je ne mets pas ma bague dedans.
37:24Christophe, il faut que le bosser un peu.
37:26Ah bon, ok.
37:26Et du coup, il faudra détailler tout ce qu'il y a.
37:28Ah d'accord, ok, c'est parti.
37:29Bonjour, c'est Thomas Veuclair.
37:33Amis cyclistes, sportifs, lorsque vous circulez en peloton,
37:37n'hésitez pas à scinder le groupe au-delà de 10 personnes
37:39afin d'éviter de gêner les conducteurs et de vous mettre en danger.
37:43Et rabattez-vous en file indienne lorsque les conditions l'imposent.
37:46Vaut mieux plusieurs groupes de 10 séparés qu'un gros groupe de 40-50.
37:49Ça permet à tout le monde de mieux circuler en sécurité.
37:53Et n'oublions pas, la route se partage.
37:57Voilà, ça c'est important ce que vient de dire Thomas Veuclair.
37:59C'est vrai qu'on a le droit de rouler de front.
38:01C'est tout à fait autorisé quand il y a une bonne visibilité.
38:03Mais en revanche, si vous vous mettez de front et que vous vous mettez à 10, 20, 30,
38:07là ça devient vraiment gênant.
38:08Donc scinder, ça c'est important.
38:10Et je le dis aussi la nuit.
38:11La nuit, parce que maintenant avec les torches, beaucoup roule la nuit.
38:14C'est encore pire.
38:15On ne peut pas avoir des gros pelotons à doubler la nuit.
38:17Même équiper de torches, c'est beaucoup trop dangereux.
38:19Voilà, c'était bien d'ajouter ce complément également.
38:22Pour pouvoir gagner le lot que va vous présenter Christophe Riblon,
38:25il faut se rendre sur le compte X de la chaîne L'Équipe.
38:28Il faut retweeter et suivre ce compte également.
38:30Attention, 30 secondes de présentation par Christophe Riblon.
38:33Qu'est-ce qu'on a alors ?
38:34On a un chasuble, déjà.
38:35Un chasuble qui est dans ce pactage.
38:38Taille S, celui-là.
38:38C'est pas ta taille.
38:39Non, j'ai travaillé avant taille S.
38:41Taille S, très bien.
38:42On a un deuxième chasuble, mais celui-là il est plus large.
38:43Taille L.
38:44Je ne dirais pas.
38:46Vous avez vu mon regard.
38:47Et donc on a un petit tour de cou.
38:49On a un petit tour de cou.
38:50Et puis pour faire plaisir à Patrick qui nous a parlé de la nuit,
38:53qu'il faut faire attention et sans tout être bien identifié,
38:55on a un petit...
38:56C'est un truc pour rentrer en soirée.
38:58Il est comme ça.
38:59Hop là.
38:59Ouais, bah tu peux, tiens, ma pierre.
39:01Je te l'offre du coup.
39:01Allez, c'est parti.
39:03C'est parti.
39:03Non, tu ne lui offres pas.
39:04Il faut qu'il soit gagné demain.
39:05Non, mais ça c'est pour être vu la nuit, ça.
39:07C'est très important que vous en avez parlé.
39:08Vous avez compris, bien sûr, sur le compte Twitter de la chaîne L'Équipe.
39:11On revoit cette arrivée d'aujourd'hui sur le Tour des Alpes,
39:14puisque ce n'est pas terminé.
39:15Il restera encore une étape demain.
39:17Pourtant, il y a quelqu'un qui a renversé cette compétition
39:20sur ce quatrième jour.
39:21C'est le néerlandais Timan Arendsman.
39:24Timan Arendsman, 25 ans.
39:25Finir en solitaire, donc, cette étape,
39:37après être sorti à plus de 80 kilomètres de l'arrivée
39:40d'un groupe d'échappés, c'est tout à fait remarquable.
39:44Ce qu'il a fait, enfin, il est d'abord sorti à plus de 80 kilomètres,
39:46pardon, avec un groupe.
39:48Ils étaient quatre, je crois, ensemble,
39:49avec notamment Nicolas Prodom.
39:51Et ensuite, il s'est isolé tout seul sur l'ascension,
39:56donc, du Monte Croce Comerico.
39:59Et ensuite, il a fait toute la fin de course tout seul,
40:01et notamment les trois derniers sommets,
40:03pour s'imposer seul, sans avoir été inquiété.
40:06Et derrière, on sait que Storbrer est sorti
40:07alors qu'il avait quatre minutes d'avance sur le peloton des favoris
40:10pour finalement s'imposer.
40:12Lui qui n'avait plus gagné depuis une étape du Tour d'Espagne.
40:15C'était en 2022, 2022, où on l'avait vu d'ailleurs terminer
40:21troisième de cette même course,
40:24troisième du Tour des Alpes derrière son leader,
40:26à l'époque, Romain Bardet.
40:27Oui, oui, exactement, Romain Bardet.
40:28Alors, le classement de, c'est quoi ça ?
40:31C'est le général ou c'est l'étape ?
40:33C'est l'étape.
40:34C'est le général, pardon, oui, c'est le général.
40:36Avec Storbrer qui perd son maillot de leader
40:38et qui est donc désormais repoussé à 11 secondes.
40:41Ça risque sûrement de se jouer.
40:42Paul Sexas, qui portait le maillot blanc,
40:44Eh bien, le père, malheureusement, ce maillot blanc,
40:46au détriment de Max Poul,
40:48il a terminé finalement assez loin derrière
40:51et il est 14e au classement général.
40:55Paul Sexas, après avoir pris la 15e place de l'étape,
40:58il a perdu environ une dizaine de minutes,
40:59mais on rappelle qu'il avait fait l'équipier pour Félix Gall.
41:02Comme le disait tout à l'heure Christophe,
41:03il apprend son boulot d'équipier
41:04et c'est pas plus mal à 18 ans.
41:06Alors, pour l'instant, on n'a pas toutes les informations
41:08sur les délais.
41:0980 coureurs, 81 coureurs classés pour le moment.
41:12C'est Emmanuel Zangerley, le dernier pour l'instant
41:14classé dans ce qu'on a, nous, à 26 minutes 59.
41:17On les a tous.
41:18Il n'y avait pas plus de coureurs,
41:20à noter l'abandon de Geoffrey Bouchard.
41:21Ok.
41:22Pour un coup d'équipier de Paul Sexas et de Félix Gall.
41:25Eh bien, très bien.
41:25Merci pour ce complément d'information, Patrick.
41:27On s'intéresse rapidement, avant de faire rentrer,
41:29France Piron, qui va nous parler de cyclisme,
41:31également, France,
41:32à ce qui va se passer demain, Pierre.
41:34Eh bien, demain, une étape très courte,
41:36112 kilomètres,
41:38un condensé de montagne à 80 kilomètres
41:40avec 2500 mètres de dénivelé.
41:42Vous pouvez, voilà, vous pouvez vous en apercevoir.
41:45Et surtout, cette dernière difficulté
41:47qui va offrir des pourcentages très, très, très raides.
41:51Et ça, une rampe de lancement pour Michael Storer.
41:53Parfaite s'il veut récupérer sa tunique de leader.
41:56Sommet à 10 kilomètres de l'arrivée seulement.
41:58Et je rappelle, 11 secondes d'écart
41:59entre Aaronsman et Storer.
42:02Vous avez fait le teasing parfait.
42:04Il faudra être là demain, France,
42:05pour suivre cette dernière étape.
42:06Je suis là tous les jours.
42:07Mais oui, j'essaie.
42:08Patrick Chassé m'a réveillé ma sieste sur l'arrivée, là.
42:10Il a eu l'entrée dans la cabine.
42:11J'ai la vidéo, France.
42:13Je pourrais être la passée.
42:14Incroyable.
42:14Il était debout.
42:15C'est son mot, incroyable, en plus, en général,
42:17quand il s'emballe.
42:18J'ai cru qu'il se passait un truc.
42:20Il s'est passé un truc, visiblement.
42:21On va parler vélo.
42:22On va regarder Christophe Rivelon, aujourd'hui.
42:28Est-ce que c'est déjà plié ?
42:29Tant Pogacar a ébloui hier
42:31et tant son concurrent Remco
42:32n'était pas trop en forme hier.
42:34Il va nous expliquer pourquoi.
42:35Il va nous redonner un petit peu d'enjeux.
42:36Et puis, un peu de foot.
42:37Qu'est-ce que j'ai sous la main ?
42:38J'ai la Ligue des Champions.
42:38Vous savez qu'elle change de formule.
42:40Elle a changé de formule.
42:40On réfléchit déjà à la faire évoluer
42:42et peut-être à supprimer les prolongations.
42:44Est-ce que c'est scandaleux ?
42:45Est-ce que c'est absurde ?
42:46On en parle avec nos copains.
42:47Et en dernier, du tennis.
42:49Plein de tennis.
42:49Pourquoi ?
42:50Parce qu'il y a des Français qui pètent les plombs.
42:52Corentin Moutet, il s'en est pris à l'arbitre public.
42:53Il y a tout le monde.
42:54Et puis, tiens, un sujet qui va vous plaire.
42:55Est-ce que les Français aiment vraiment leurs champions ?
42:57C'est Harold Maillot qui a dit
42:58« Oui, les Français, ils aiment bien critiquer.
43:00De toute façon, ils ne font que râler. »
43:01C'est vrai, on a des valeurs.
43:02On ne fait que râler.
43:03Est-ce qu'on aime vraiment nos champions, nous, les Français ?
43:05En cas, Patrick aime bien même les champions
43:06qui ne sont pas français
43:07puisque c'est Timène Ramesman qui s'est imposé aujourd'hui.
43:09Il vous a réveillé de votre sieste
43:10pour cette raison, le Néerlandais.
43:1213h35 pour suivre la dernière étape du Tour des Alpes demain.
43:15En attendant, je vous laisse toujours
43:15avec la super bonne humeur et la super énergie.
43:18Allez, laisse-moi la place.
43:19Non !
43:21Ma gourde !
43:40Sous-titrage Société Radio-Canada
43:40Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations