Retrouvez le replay de l'après course de la 1ère étape du Tour des Alpes du 21/04/2025.
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00:00C'est cette première étape du Tour des Alpes Chikonné qui a 30 ans à peine et qui vient couronner encore une belle saison, en tout cas une belle carrière autour de lui.
00:15On a eu du mal à suivre cette étape, mais on va faire bien sûr le point sur toutes les images et tout ce qu'on a déjà vu.
00:21Déjà ce qui est intéressant et ce qui finalement est à noter, ce qu'on va retenir, c'est que les Français sont en forme,
00:26notamment les deux Français qu'on a envie de suivre, dont Romain Bardet qui est derrière vous, Christophe ?
00:31Oui, il est où ?
00:32De l'autre côté.
00:34Ils font 3 et 4, donc oui, bien entendu, ils font 3 et 4.
00:38Romain ne l'a pas vu à l'offensive, mais on l'a vu toujours très bien placé.
00:40Paul Sextas, il a attaqué quand même dans le col à 20 km de l'arrivée.
00:43Donc non, on est rassuré.
00:46Romain n'a jamais trop de doutes.
00:47Romain, quand il vient au départ d'une course, surtout autour des Alpes, c'est une course qu'il aime, il est en préparation pour le Giro.
00:52Je n'avais pas de doutes sur Romain qui soit là.
00:54Je ne dis pas que j'avais des doutes sur Paul Sextas, mais on en a parlé, c'est sa première saison pro.
00:58Il n'a encore que 18 ans.
01:00Il nous confirme aujourd'hui que ce sera un futur coureur très prometteur.
01:04Pierre, on va rebondir bien sûr sur les Français.
01:06On basculera vers ce thème dans quelques instants.
01:09Mais est-ce qu'il y a un coureur qui vous a particulièrement marqué aujourd'hui ?
01:13On peut-être revenir au vainqueur du jour.
01:14D'ailleurs, est-ce que Chikone, il a gagné à la Chikone ?
01:16Exactement. Il a gagné avec son sang-froid, avec aussi son punch.
01:22Et c'est un coureur qui est redoutable dans des arrivées au sprint.
01:27Également, surtout un coureur qui est redoutable sur ses terres.
01:30Il a gagné au Dauphiné, il a gagné sur plein de courses.
01:35Il était aussi meilleur grimpeur du Tour de France quand même.
01:37Il a un palmarès.
01:38Un palmarès de dingue qui s'étoffe d'année en année.
01:42C'est un coureur qui a son rythme.
01:43Mais c'est surtout un coureur, chez lui, en Italie, il est souvent redoutable.
01:48Et puis sa signature, quand il gagne, de jeter les lunettes, c'est Chikone.
01:52Mais c'est intéressant ce que vous dites parce qu'il a 30 ans aujourd'hui.
01:55Et quand il arrive chez les professionnels en 2016, il gagne directement sur son tour.
01:59C'est quand même le Tour d'Italie.
02:00Tour de 3 semaines, grand tour.
02:013 étapes, il en a remporté 3 en tout dans sa carrière.
02:04Il a été meilleur grimpeur du Tour de France.
02:06Mais moi, j'ai l'impression qu'on attendait plus, presque, de Chikone.
02:09Qu'est-ce qui fait que, par exemple, ce n'est pas forcément votre avis ?
02:12Après, c'est peut-être le fait d'être allé en Italie.
02:14Moi, j'avais vraiment l'impression qu'il y avait une ferveur énorme qu'on attendait de ce coureur
02:17d'être peut-être encore plus présent sur le Tour.
02:19Il allait peut-être gagner une étape également sur le Tour de France.
02:22Non, mais gagner une étape sur le Tour de France, il en a largement les capacités.
02:24C'est juste que ça ne s'est pas présenté.
02:26Il y a des circonstances de course qui ont fait qu'il n'a pas pu gagner.
02:29Non, non, après, c'est un peu comme nous avec les coureurs français.
02:32Je pense qu'on l'a mis un petit peu trop haut.
02:34On l'a annoncé peut-être comme un futur vainqueur du Tour d'Italie,
02:36peut-être d'un grand tour et tout ça.
02:39Pour moi, personnellement...
02:39Mais juste aussi, on rappelle, il a porté le maillot jaune sur le Tour de France en 2019.
02:43Rappelez de la ferveur aussi qu'il y avait eu à ce moment-là autour de lui.
02:46Non, mais c'est ça.
02:46Non, mais je pense qu'on l'a...
02:47Enfin, pour moi, on l'a porté un petit peu trop haut sportivement.
02:50Il n'a pas... Enfin, pour moi, il n'a pas toutes les caractéristiques
02:52pour aller remporter un grand tour.
02:54Une course d'une semaine, peut-être.
02:56Mais alors, il faut vraiment qu'il y ait des circonstances de course
02:59parce qu'il tombera toujours sur un os.
03:00Et cette semaine, je pense qu'il y a quand même des chances pour moi qu'il se fasse battre.
03:04Et après, si en plus, on rajoute un contrôle à monte,
03:06comme il peut l'avoir sur un Tour de Suisse ou autre,
03:09je pense que là, c'est encore plus compliqué.
03:11Donc, pour moi, il n'a pas toutes les qualités d'un vrai coureur de classement général.
03:16Là où il est bon, c'est sur ce qu'il a fait aujourd'hui.
03:20Aller gagner un sprint à 10, 15, 20 sur une arrivée en montée.
03:23Aller prendre des bonnes échappées.
03:24Aller gagner un maillot à poids sur le Tour de France.
03:27Voilà, ça, c'est vraiment là où il est bon.
03:28Tout est coché, déjà.
03:29Alors, c'est quoi la prochaine étape ?
03:30Qu'il continue à faire ce qu'il fait.
03:32Je ne sais pas, lui, ce qu'il en pense.
03:33Mais en tout cas, moi, c'est déjà vraiment pas mal ce qu'il est en train de faire.
03:38Non, non, voilà.
03:39Pour moi, là, il est là où il doit être.
03:41C'est là où on l'attend.
03:41Aujourd'hui, s'il ne gagne pas, là, c'est un échec.
03:44Après, de ne pas le voir gagner un classement général, pour moi,
03:47ce n'est pas du tout là où moi, je l'attends, en tout cas.
03:50Il est dans son registre.
03:53Il joue avec ses qualités.
03:54Je pense qu'à 30 ans, on a conscience de ce qu'on est capable de faire ou de ne pas faire.
04:00Il a été meilleur grimpeur du Tour d'Italie.
04:02Il a été meilleur grimpeur du Tour.
04:04Déjà ça, dans un palmarès, dans une carrière, c'est quelque chose d'énorme.
04:08Je pense qu'il...
04:09Voilà, la victoire sur le Tour de France,
04:13il l'avait dans les jambes l'année où il a eu le maillot à poids.
04:16Mais voilà, il est parti sur un autre projet.
04:19Remporter un maillot de meilleur grimpeur sur les routes du Tour,
04:22c'est presque plus important qu'une étape, j'ai envie de dire.
04:25Pourquoi ?
04:26Parce que ça reste.
04:28C'est le maillot, après le maillot jaune, c'est le maillot le plus recherché.
04:32Et puis quand on est grimpeur, c'est un romantique un peu de chicone.
04:35C'est un romantique, c'est un coureur un petit peu à l'ancienne.
04:39Pourquoi je dis ça ?
04:40Parce qu'on voit qu'il est attaché à ses symboles.
04:44Le maillot de meilleur grimpeur du Tour d'Italie, très honnêtement,
04:47à part sa famille, je pense que nous on le sait
04:50parce qu'on travaille un petit peu nos fiches,
04:52mais ce n'est pas un maillot qui a un impact énorme
04:56comme le meilleur grimpeur du Tour d'Espagne.
04:59Le Tour de France, ça, ça parle.
05:01Et je pense que c'est ce qu'il voulait aller chercher.
05:03Est-ce que j'ai l'impression que vous vous identifiez un peu
05:05au type de coureur qui est chiconé, non ?
05:08Ah non, parce que je n'ai pas du tout les qualités de punch d'un chiconé.
05:11Non, mais dans l'âme.
05:13Mais oui, et puis c'est surtout, il a su se créer un personnage.
05:17J'ai parlé de sa signature quand il gagne, de jeter ses lunettes.
05:20Il l'a fait tout de suite dès le début de sa carrière.
05:22Il ne l'a piqué à personne, il s'est créé son identité.
05:25Et ça, c'est important, je trouve.
05:27Et c'est aussi le signe d'un caractère bien trempé
05:31pour l'avoir côtoyé dans les pelotons.
05:32C'est un coureur qui ne se laisse pas faire,
05:36qui ne se laisse pas marcher dessus.
05:37Il n'a pas peur d'un Pogacar chiconé.
05:39Alors, Pogacar, il va lui mettre la raclée 9 fois sur 10,
05:41même 90 fois sur 10, comme à tout le monde.
05:44Mais c'est un coureur qui va défier un champion
05:48sans aucune gêne, parce que c'est son tempérament
05:52et c'est ce qu'on aime chez lui.
05:54Patrick, on va faire le classement général avec vous,
05:57justement, parce qu'il n'a pas fait que gagner l'étape,
05:59évidemment, Julio Chiconé.
06:00Oui, effectivement, il fait, bien sûr, coup double
06:04en gagnant à la fois l'étape
06:06et en prenant la tête du classement général.
06:08Par le jeu des bonifications,
06:10eh bien, on vous le disait,
06:11l'équipe des 4 longs à G2R La Mondiale
06:14fait quand même une bonne opération,
06:16puisque eux aussi se détachent du lot des coureurs
06:19placés juste derrière eux.
06:21Félix Gall, deuxième à 4 secondes.
06:23Paul Sexas, troisième à 6 secondes.
06:26Romain Bardet ne prend pas de bonif,
06:28il est donc à 10 secondes en 4ème position,
06:30dans le même temps que les coureurs
06:33qui ont franchi la ligne en sa compagnie.
06:34Vous avez vu que les cassures ont été prises en compte,
06:37évidemment, derrière les, je crois,
06:397 coureurs de tête.
06:41Merci Patrick.
06:42Alors, on va juste terminer pour Chiconé.
06:44On passera ensuite aux belles performances
06:45de Romain Bardet de Paul Sexas
06:47et on parlera aussi de Tadej Pogacar, évidemment.
06:50Mais je regardais un peu, justement,
06:51alors qu'on est sur les podiums de Chiconé,
06:55les maillots qui l'endossent,
06:56l'équipe Lidl Trek,
06:57elle est quand même pas mal sur cette compétition.
06:59Il y a Lopez, il y a Gaggenhardt qui est présent,
07:02Lennart Kemna.
07:03Oui, Lennart Kemna, Sam Omen,
07:05Gébrez Gabier qui passe aussi bien à la montagne.
07:07Omen, c'est vrai.
07:08Oui, donc, non, non, non,
07:10mais collectivement, sur le papier,
07:12c'est l'équipe qui en impose le plus,
07:13ça c'est sûr.
07:14Ils ont le vainqueur sortant,
07:15ils ont Chiconé qui, a priori, est le leader
07:18puisqu'on a vu Juan Lopez rouler aujourd'hui.
07:21Non, oui, c'est l'équipe qui affiche le plus bas.
07:23Et d'ailleurs, aujourd'hui, elle a pris sa part.
07:25C'est elle qui a roulé derrière l'échappé,
07:27en compagnie de l'équipe Red Bull-Borens, gros aussi,
07:29mais elle a roulé derrière l'échappé,
07:30elle a emmené sur le final,
07:31elle gagne aujourd'hui.
07:33Voilà, ils sont aussi dans une très belle dynamique.
07:36Ils ont gagné hier avec Scalmose sur l'Amstel.
07:38Voilà, on sent que cette équipe-là,
07:40elle arrive un peu à son apogée.
07:43On a Mats Pedersen qui a fait un énorme début de saison.
07:45Tout ça, ça participe aussi.
07:47Ils ne sont pas ici, c'est des eaux de course,
07:49mais ça participe quand même à l'émulation positive
07:52qu'il y a dans cette équipe.
07:54Et c'est une équipe sur laquelle il va falloir compter
07:56là, dans le mois à venir, c'est sûr.
07:58C'est important parce qu'on la cherche un peu,
07:59cette troisième équipe, toujours, qui vient,
08:01peut-être même, pourquoi pas, carrément concurrencer
08:03la Visma, l'Isobike, à la fin de l'année
08:05en termes de victoire.
08:06Pas la UAE, pas encore.
08:07On en parlera.
08:07UAE, ça va être compliqué quand même.
08:09Très rapidement, Pierre.
08:10Très rapidement, cette équipe Lidltrek,
08:12sur ce Tour des Alpes,
08:13c'est l'équipe qui va aller au Giro.
08:14Donc, on prend ses marques,
08:15on est en équipe,
08:16on a été également en stage ensemble.
08:19Donc, voilà, c'est une équipe
08:20qui a pris l'habitude de vivre ensemble
08:22et d'un point de vue global
08:23sur l'équipe Lidltrek,
08:25moi, je pense qu'ils ont clairement bougé
08:27Visma.
08:28Si on enlève Jonas Vingegaard,
08:30qui tient la route sur les courses à étapes,
08:33cette équipe Lidltrek...
08:34qui se place quand même.
08:35Non, mais cette équipe Lidltrek,
08:36elle est au-dessus désormais.
08:3815e victoire depuis les années.
08:40Avec le recrutement qui a été fait
08:41la saison passée,
08:43ils ont franchi plusieurs marges d'un coup.
08:46Pierre, vous vouliez là voir cette image.
08:47Je sais, je sais que vous vouliez revoir
08:49cette signature.
08:49Celle où il jette.
08:50Signature.
08:51Allez, on essaie de l'imiter après
08:52en sorte cette image.
08:53Attention.
08:54Et voilà.
08:56Ça, il le fait.
08:57Il le fait à toutes les courses
08:59qui gagnent.
09:00Personnellement, sur un sprint,
09:02je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse.
09:04Et c'est vraiment qu'il a ça
09:04dans un point de sa tête.
09:05Si je les atomise,
09:07il faut au moins que je leur mette deux vélos,
09:08que j'ai le temps de jeter mes lunettes.
09:09Et ça fait plaisir à un spectateur.
09:12Il est donc leader du classement par points.
09:16Également, Giulio Chico.
09:17Mais parlons des Français
09:18parce qu'ils nous ont régalé.
09:19Ils sont dans le top 4,
09:21tout simplement, de cette étape
09:22et de ce classement général.
09:23Je parle bien sûr de Romain Bardet
09:25et de Paul Sexas.
09:25On est vraiment sur deux profils différents.
09:27Vous l'avez compris,
09:28l'un débute et l'autre
09:29va s'arrêter en juin.
09:30Romain Bardet qui, en plus, revenait
09:32après un début de saison hyper contrarié.
09:35Une méforme totale
09:36qui l'a empêchée
09:37d'aller disputer beaucoup de courses.
09:39Notamment, on ne l'a pas vu
09:39depuis les boucles de Romain Bardet.
09:40Je le rappelle juste.
09:42Est-ce que...
09:43Juste pour...
09:44Ce n'est pas une méforme.
09:45C'est une chute.
09:48Après, il a été faire
09:49les courses en Ardèche.
09:50J'étais présent.
09:51Et il a fait les courses en Ardèche
09:54parce qu'elles lui tenaient à cœur.
09:55C'était important pour lui.
09:56Le premier jour, c'est passé.
09:58Et le deuxième jour,
09:59j'ai vu en zone protocolaire,
10:00il est venu nous voir quand même.
10:02Il se tenait l'épaule.
10:03Il faisait des mouvements.
10:04Et le lendemain,
10:05il a été l'ombre de lui-même.
10:06Il a été distancé très tôt.
10:08Et là, il a eu besoin
10:08de reposer les bases.
10:10Il est reparti en stage.
10:11Mais rien à voir avec sa forme.
10:12C'est vraiment cette chute en Algave
10:14qui l'a pénalisée.
10:15C'est pour ça que je parlais de mes formes
10:16parce qu'il s'était testé
10:17sur ses boucles.
10:18Sinon, il l'aurait fait Paris-Nice derrière.
10:20En tout cas, c'était l'idée.
10:21Et finalement,
10:21il avait pris la décision
10:22de ne pas le faire.
10:23Il est à la hauteur
10:24de ce que vous attendiez de lui,
10:25Romain Bardet ?
10:26Oui, mais Romain,
10:27il est rarement décevant.
10:29Non, mais Romain est rarement décevant.
10:30Quand il est prêt, il est prêt.
10:31Romain, quand il est prêt,
10:32il est prêt.
10:33Non, non, là, il est là.
10:34Il est présent.
10:34Là, on va avoir une magnifique semaine
10:35avec Romain.
10:36Et ça, c'est chouette
10:37de le revoir à ce niveau-là.
10:38En plus, il faut en profiter.
10:39C'est les derniers moments
10:40où on va voir Romain.
10:41On rappelle qu'au mois de juin,
10:42normalement,
10:43il arrête sa sa saison sur l'eau.
10:44Ah, normalement ?
10:45Normalement.
10:46Parce que là,
10:47le début de saison vous fait vous dire
10:49mais je pense qu'on sait tous.
10:50Je sais, mais parce qu'en fait ça.
10:51On sait absolument tous
10:52poser la question juste.
10:53Attendez, j'éclaire juste
10:54les téléspectateurs sans jeu de mots.
10:55Mais c'est vrai que pour le coup,
10:57on s'est tous dit
10:57ah non, mais il ne peut pas
10:58nous quitter comme ça, Romain.
10:59Ce n'est pas possible.
11:00On ne peut pas gâcher
11:01un début de saison comme ça
11:02quand c'est sa dernière.
11:03C'est pareil de Thibaut Pinot.
11:04On avait envie de le revoir aussi.
11:05Non, non, je...
11:07Non, non, voilà.
11:07Normalement, il arrête
11:08à la fin du Dauphiné.
11:09Il arrête au Dauphiné.
11:10C'est-à-dire, mi-juin,
11:11normalement, il pose
11:11le vélo de route.
11:13J'ai compté, il lui reste
11:1435 jours de course.
11:16Ah, c'est horrible.
11:16Voilà.
11:17C'est horrible.
11:18Sa vie ne s'arrête pas
11:19dans 35 jours.
11:20Mais Romain, si tu m'écoutes,
11:22pousse, fais,
11:23va faire le Tour de France.
11:25Il y a une étape magnifique
11:26chez toi, dans le Sensi,
11:28l'arrivée au Sensi,
11:29au puits du Sensi.
11:30C'est chez toi,
11:31c'est tes routes d'entraînement.
11:31Tu as toujours roulé
11:32sur ces routes.
11:33Romain, ne vous abandonne pas.
11:35Pousse jusqu'à fin juillet
11:36du Gravel,
11:36t'en feras toute ta vie.
11:37Si Romain Bardet
11:38veut vous répondre,
11:39bien sûr, Pierre,
11:39il est le bienvenu.
11:40Il sait très bien
11:40qu'il peut répondre
11:42à tout ça.
11:42C'est toujours bien
11:43ces petits appels.
11:44On l'écoute, Romain Bardet.
11:45Alors, il ne vous a pas
11:45entendu là directement,
11:47mais Charles-Antoine
11:47lui passera certainement
11:48le nom un petit peu plus tard.
11:51Romain, au final,
11:53ça s'est résumé,
11:53cette première étape,
11:54à une belle course de côte.
11:56Oui, oui, oui.
11:57C'était,
11:57c'était,
12:00finalement,
12:02avec pas mal
12:03de bons défavorables
12:04dans la dernière
12:05ascension
12:07et celle d'avant.
12:07Donc,
12:08ça s'est assez neutralisé
12:10et très motivé
12:11pour gagner.
12:12Mais, voilà,
12:13une bonne entrée en matière,
12:14ça a pas été passé aujourd'hui quand même.
12:15Jours de reprendre
12:16par une étape comme celle-ci.
12:17Vous étiez éloigné
12:18des compétitions
12:18pendant deux mois
12:19en altitude
12:20il y a encore quelques jours.
12:21Oui,
12:21j'étais plutôt pas mal,
12:22mais c'est vrai
12:23que je manquais de punch.
12:26Et, voilà,
12:26c'est vrai que ces efforts
12:27à fond,
12:29il m'en manque encore.
12:30Ce n'est pas les choses
12:30faciles à travailler
12:32à l'entraînement.
12:33Donc, voilà,
12:34ça me fait du bien de reprendre.
12:35Merci Romain.
12:38Et on va l'attendre,
12:39bien sûr, Romain.
12:39Regardez cette belle image,
12:41bien sûr,
12:41pour l'arrivée.
12:42On l'avait vu,
12:43d'ailleurs,
12:43attendre un petit peu
12:43à côté de l'interview.
12:45Notamment,
12:46très sympa,
12:46ces Français aussi.
12:47Encore une fois,
12:48ce passage de génération
12:49également.
12:50Patrick Chassé
12:52qui nous rejoint
12:52en plateau.
12:54Ça va, Patrick ?
12:55Oui,
12:55très bien.
12:56On attend une victoire française,
12:57forcément,
12:58avant vendredi.
12:59Je pense que c'est bien parti,
13:00en tout cas,
13:01victoire française
13:02ou de l'équipe d'Hécathlon
13:03parce que Félix Gall
13:04va l'annexer.
13:06On est bien capables
13:06d'annexer
13:07Mathieu Van der Poel.
13:09Pourquoi pas Félix Gall
13:10sur le Tour des Alpes ?
13:11Moi, je suis d'accord.
13:12Regardez justement,
13:13en tout cas,
13:13vous parliez de Félix Gall,
13:14mais regardez qui est en blanc.
13:15Du coup,
13:15qui porte le maillot blanc
13:16aujourd'hui ?
13:17Eh bien,
13:17c'est lui la pépite
13:18Paul Sexas
13:19qu'on attendra
13:20tout au long de la semaine
13:21qui fait la une
13:23de Vélomagazine
13:23également en ce moment
13:25et qui est vraiment
13:25l'un des coureurs français
13:27sur lesquels on compte.
13:29Pierre,
13:29je sais que vous êtes
13:29très bon dans ce rôle.
13:30Est-ce que vous pouvez
13:30nous résumer un petit peu
13:31ses qualités
13:32à Paul Sexas
13:33pour l'instant
13:33même si,
13:34encore une fois,
13:34on ne sait pas
13:35jusqu'où ça va aller ?
13:35C'est son premier maillot
13:36distinctif
13:36de sa carrière pro.
13:38Incroyable.
13:38Déjà,
13:3918 ans.
13:39Il faut recontextualiser.
13:4218 ans,
13:42c'est très jeune.
13:43Paul Sexas,
13:44c'est 1m85
13:46pour 61 kg.
13:48Autant vous dire
13:48qu'il est très longiligne.
13:50On l'a vu attaquer.
13:52On le voit là à l'image.
13:54Très grand,
13:55très fin.
13:55Forcément,
13:57ce qu'on a envie,
13:58ce qu'on imagine,
13:59c'est que c'est un bon grimpeur
14:00avec des fibres longues,
14:02donc un grimpeur résistant.
14:04Et ça tombe bien
14:04parce que ce Tour des Alpes,
14:05il va avoir
14:0616 000 mètres de dénivelé,
14:073 200 mètres de dénivelé
14:09en moyenne par jour.
14:11Donc,
14:11il va avoir l'occasion
14:12de s'exprimer
14:13et on a déjà vu
14:14un petit aperçu,
14:17donc un coureur
14:17qui n'hésite pas
14:18à mouiller le maillot,
14:19qui n'hésite pas à attaquer.
14:20Et au sprint,
14:21il se débrouille
14:22plutôt bien.
14:23Donc,
14:24moi,
14:24je misais un top 5
14:25aujourd'hui.
14:26Donc,
14:26troisième,
14:26on est plutôt bien parti.
14:28Et je pense qu'il sera
14:28dans les cinq premiers
14:29du classement général final,
14:30même en travaillant
14:31pour son leader,
14:34Félix Gall.
14:34On rappelle
14:35qu'il a terminé deuxième
14:36aussi de Paris-Camembert,
14:37battu seulement
14:38dans un petit groupe
14:39au sprint.
14:40Et on l'attend beaucoup,
14:41Patrick,
14:41notamment parce que
14:42l'année dernière,
14:43il a fait une saison
14:43absolument incroyable
14:45avant de passer
14:45chez les professionnels.
14:46Pas que,
14:47mais l'année dernière,
14:47il y a vraiment
14:47beaucoup de résultats
14:48notables.
14:49Oui,
14:50c'est vrai qu'on l'avait vu
14:50l'année dernière
14:51quand même.
14:52Bon,
14:53c'était,
14:54on rappelle que
14:54l'année dernière,
14:55Paul Sexas,
14:56il était dans
14:57l'équipe préserve,
14:59la Dévo,
15:00ça y est,
15:00je cherchais le nom.
15:01Et c'est vrai
15:01qu'il a fait une très belle saison,
15:03une saison pleine,
15:05une saison où
15:05on l'a vu courir
15:06et gagner
15:06dès le début de l'année,
15:08dès le mois d'avril
15:10parce qu'on sait
15:10que les espoirs
15:11démarrent un petit peu plus tôt.
15:12Il avait gagné
15:13le Grand Prix Fernand Durel
15:14qui est une épreuve nationale
15:15mais on l'a vu dernier,
15:16il avait également
15:17eu l'occasion,
15:18je l'ai dit tout à l'heure
15:18pendant le direct
15:19de devenir champion de France
15:21de cyclocross.
15:22Je m'en serais voulu
15:23de ne pas vous le redire
15:25également.
15:26On l'a vu gagner
15:27les championnats de France
15:28puisqu'on parle
15:28de la championnats de France
15:29en chrono également.
15:30Bref,
15:31il a eu l'occasion
15:32en relais mixte aussi,
15:34il a eu l'occasion
15:34de cumuler les titres,
15:35gagner Liège-Bastogne-Liège
15:36chez les espoirs,
15:37c'était il y a un an
15:38pratiquement.
15:39Juniors, chez les juniors.
15:39Jour pour jour,
15:40chez les juniors.
15:41Oui, pas chez les espoirs,
15:42chez les juniors,
15:43j'ai du mal à Michel.
15:44C'est improbable,
15:45on t'excuse Patrick
15:46parce qu'on l'explique.
15:47C'est Evan Poole
15:48qui a fait ça.
15:49Normalement,
15:49on fait cadet,
15:50junior, espoir
15:51et après on passe
15:51chez la World Tour
15:53et lui,
15:53il a sauté une case.
15:54C'est un surdoué,
15:55on saute une classe.
15:56Et en fin de saison,
15:57on l'a vu conquérir
15:58le titre de champion du monde
16:00en contre-la-montre.
16:01Donc, vous voyez
16:02que c'était ça,
16:04c'était au mois de septembre.
16:05Donc, encore une fois,
16:07dans cette catégorie-là,
16:08chez les juniors,
16:09être capable de faire
16:10une saison pleine
16:10et de gagner du mois d'avril
16:11jusqu'à fin septembre,
16:15on rappelle que normalement,
16:17en junior,
16:18on va encore à l'école.
16:20On a d'autres choses à faire
16:21que de simplement faire du vélo.
16:22On passe le bac.
16:23On passe le bac accessoirement.
16:24Même aujourd'hui,
16:25il faudrait le passer.
16:26Je rappelle qu'il a encore
16:2618 ans seulement.
16:27en ce moment,
16:28on se parle actuellement.
16:29Il est au micro
16:30de Charles-Antoine Nora.
16:32Paul, 18 ans,
16:33est déjà devant
16:34avec les grands.
16:34On vous a vu attaquer
16:35une première fois
16:36et puis vous allez encore
16:37pour le sprint final.
16:38Oui, c'est sympa.
16:39Je me sentais vraiment
16:40super, super bien.
16:41Ça montre un peu
16:42que le travail a payé.
16:43Récemment,
16:44j'ai vraiment travaillé dur
16:45et je n'ai fait pas
16:46beaucoup de courses.
16:47Donc, voilà,
16:47c'est super bien d'être devant
16:49et c'est super agréable
16:50sur une course de ce calibre-là.
16:52Vous êtes deux avec Félix.
16:53Vous faites deux et trois
16:54de l'étape.
16:55C'est rassurant aussi
16:56pour la suite,
16:57sachant que Félix,
16:57on sait qu'il a
16:58de grandes ambitions ici.
16:59Déjà, c'est un peu dommage
17:00de passer à côté de la victoire.
17:01Deux et trois, c'est bien.
17:02On aurait aimé plutôt gagner
17:03et avoir qu'un seul à gagner.
17:05Mais c'est déjà pas mal.
17:06On va s'en contenter
17:07pour aujourd'hui.
17:07Ça donne de belles perspectives
17:09pour le reste de la semaine.
17:11On sent votre appétit.
17:12Vous avez encore envie
17:13et vous n'êtes pas fatigué ce soir ?
17:15Si, forcément,
17:16je suis fatigué.
17:17Mais voilà,
17:18ça redonne un coup de boost
17:20de se retrouver devant
17:20et forcément,
17:22toujours un peu content
17:23d'être là
17:24et profiter.
17:26Vous allez tendre
17:26à prendre du recul
17:27mais on imagine
17:27que ça donne énormément
17:29de confiance
17:29de jouer parmi
17:31les plus grands grimpeurs
17:32du peloton.
17:33On pense à Julio Cicone,
17:35Romain Bardet.
17:36Vous en avez laissé
17:37quelques-uns derrière
17:38quand même aujourd'hui.
17:39Oui, c'est sûr.
17:39C'est impressionnant.
17:41C'est impressionnant
17:42de battre ces gars-là
17:44aujourd'hui.
17:44Après,
17:45il ne s'agit pas
17:46de les battre
17:46une seule journée
17:47donc ça va être
17:48une dure semaine.
17:50Et voilà,
17:50je pense qu'avec Félix,
17:51on s'est bien placé
17:52et maintenant,
17:52on va essayer
17:52d'aller chercher mieux encore.
17:54Merci Paul.
17:54Bonne célébration,
17:55bon bon job.
17:56Merci, merci.
17:58Professionnel jusqu'au bout
17:59des ongles.
18:01Quelques sollicitations
18:02médiatiques
18:02et puis il a demandé
18:03son home trainer
18:04parce qu'il a vite envie
18:05de faire sa récup.
18:06Les buts sont un petit peu loin
18:07donc il patiente
18:09quelques instants,
18:10Claire.
18:10Vous avez bien raison.
18:11Merci Charles-Antonora
18:12pour cette précision
18:14notamment.
18:15Il est professionnel
18:16jusqu'au bout des ongles.
18:16Il a même pris le temps
18:17de tourner la canette
18:18pour ne pas qu'on voit
18:18la marque de la voisson.
18:20Pierre !
18:20Il est tranquille,
18:21il se fait ses petits pépiteaux
18:22avec ses petits gâteaux
18:24et sa petite canette.
18:25Alors lui,
18:26il cache la marque,
18:26l'autre,
18:27il nous en suit.
18:28Pardon.
18:29Mais en tout cas,
18:31Romain Bardet,
18:32quand il doit voir
18:32des pôles sexas
18:33à côté de lui
18:34se faire devancer
18:35au sprint,
18:37ça doit lui mettre
18:37un coup de vieux.
18:38Pourtant,
18:38il n'est pas vu,
18:38Romain Bardet.
18:39Il a 34 ans
18:40et il a 18 ans.
18:41Non mais c'est un truc de fou.
18:42Il a 16 ans d'écart.
18:43C'est un truc de dingue.
18:45Mais également,
18:46moi,
18:46la question que j'aurais bien aimé
18:47lui poser,
18:49c'est est-ce que
18:50inconsciemment,
18:52il n'a pas voulu doubler
18:52son leader dans le sprint ?
18:54Ah !
18:54Je suis sûre que Charles-Antonora
18:55vous entend.
18:56Il y a la hiérarchie du leader.
18:59Il est jeune,
18:59il a 18 ans.
19:01Félix Gall,
19:02il a remporté
19:03des étapes du tour.
19:04Il a un palmarès
19:04quand même
19:05qui s'étoffe
19:05d'année en année.
19:06Et est-ce que lui,
19:08hésitez à jeter le vélo ?
19:09On se sent très sûr de lui
19:10dans l'interview.
19:11Je ne parle pas
19:12d'arrogance
19:13ou d'égo,
19:14mais on sent quand même
19:14qu'il est confiant,
19:16Paul.
19:17Il peut jouer
19:18avec les meilleurs.
19:18Oui, c'est pour ça.
19:21C'est son équipier.
19:21Attention,
19:22il faut savoir
19:23ménager son équipier,
19:24surtout quand on est
19:24un jeune coureur
19:25pour ne pas paraître
19:27comme le...
19:28Il y a une règle.
19:29Attendez,
19:29on regarde cette image.
19:30Félix Gall,
19:31plein centre
19:31et Paul,
19:32il est à son côté.
19:33Moi,
19:33j'ai l'impression
19:33quand même
19:34qu'il a fait son script.
19:34Il se décale quand même
19:39très tard.
19:40C'est vrai
19:40qu'on peut
19:40se poser la question.
19:42Est-ce qu'il ne s'est pas
19:44un tout petit peu retenu
19:44ou pensant peut-être
19:45que Félix Gall
19:47allait...
19:47Le prendre.
19:48Mais non,
19:49pas du tout.
19:50Allez,
19:50Grumpy.
19:53Écoutez,
19:53moi,
19:53je m'en réfère
19:54à Sébastien Joly
19:54qui nous a dit
19:55en interview
19:55qu'ils avaient
19:56un rôle de co-leader
19:57et pas du tout.
19:57Il a les rôles
19:58co-leader,
19:59ça ne veut pas dire...
19:59Leader,
20:00co-leader,
20:00donc il y a quand même
20:01une hiérarchie.
20:01Non,
20:01ils avaient tous les deux
20:02un rôle de co-leader.
20:03Il a dit leader
20:04et le co-leader...
20:05Je ne sais pas,
20:06vous êtes journaliste,
20:07Patrick,
20:07co-leader,
20:07qu'est-ce que ça veut dire ?
20:08Ça veut dire pareil ?
20:09Ça veut dire
20:10qu'on roule pour l'autre ?
20:11Non,
20:11ça veut dire
20:11qu'on est à un petit égalité.
20:13Bon,
20:13ben voilà,
20:13donc ça a été dit.
20:14Non,
20:14mais franchement,
20:16je ne crois pas.
20:18Je pense qu'il avait
20:18moyen de le sauter.
20:21Moi,
20:21je crois que Pierre,
20:22il veut mettre la zizanie.
20:22Non,
20:23mais on verra ça
20:23dans les prochaines étapes.
20:25Et en même temps,
20:26si c'était le cas,
20:27Pierre,
20:27ça s'entendrait.
20:28Qu'il ne le passe pas ?
20:29Oui.
20:30Ah,
20:30mais complètement,
20:31il a 100% raison.
20:32Il ne faut pas se fâcher
20:33avec son leader.
20:34Parce que,
20:34non,
20:34mais c'est vrai,
20:35en plus,
20:36on ne le connaît pas plus que ça.
20:37Nous,
20:37Félix Gall,
20:38il paraît gentil,
20:38mais ça se trouve...
20:40Il est très méchant
20:41dans le bus,
20:42apparemment.
20:42Il est horrible.
20:43Dans le bus,
20:43il va lui mettre une savonnette.
20:44Non,
20:45mais je peux vous donner...
20:48Je ne vous donnerai pas
20:49parce que je ne veux pas
20:49me poser des problèmes
20:50de temps en temps.
20:51Ça nous arrive
20:51d'aller faire des interviews
20:53aux coureurs,
20:54donc je ne citerai pas de nom,
20:55mais je sais qu'il y a des coureurs
20:56qui ont été leaders d'équipe,
20:58qui ont vu des jeunes arriver
20:59avec les dents longues
21:00et avec du talent,
21:01qui leur ont cassé les jambes.
21:02Donc,
21:03intelligemment,
21:04s'ils pouvaient le passer
21:05et qu'ils terminent
21:05deuxième ou troisième,
21:06c'est très bien comme ça.
21:07Au sens figuré,
21:07bien sûr,
21:08pas au sens propre.
21:09Non,
21:09mais c'est facile
21:10de descendre un jeune
21:12qui a 18 ans,
21:13qui n'est pas formé mentalement.
21:15Même quand il a plein de talent.
21:16Voilà.
21:17Vous avez raison
21:18de le rappeler.
21:19Et juste,
21:20pour une petite indiscrétion,
21:21parce que Charles-Antoine Nora
21:24également,
21:24quand il attendait
21:25avec l'interview
21:26entre Romain Bardet
21:27et Paul Sexas notamment,
21:29enfin,
21:29qui était séparé,
21:30mais Romain a dit
21:31à Charles-Antoine
21:31c'est le futur en fait,
21:33tout simplement,
21:33Paul Sexas.
21:34Donc,
21:34il y a déjà beaucoup de respect
21:35en tout cas pour ce qu'il voit
21:37et bien sûr,
21:37on le sait.
21:38Il a dit le turfu.
21:39On me dit que c'est important
21:40de le dire comme Romain Bardet l'a dit.
21:42Donc,
21:42je le répète,
21:43je n'ai pas osé,
21:44mais voilà,
21:44ce sont les mots
21:45de Romain Bardet.
21:47Le turfu,
21:48le futur.
21:49C'est l'habitude,
21:50il a un vocabulaire
21:51de plus évoluer,
21:53il a un vocabulaire.
21:54C'est pour ça.
21:54C'est pour ça.
21:55Il prend des mots compliqués
21:57pour dire des choses simples
21:58et il nous a fait
21:58un verlan,
22:00Patrick.
22:01Un mot compliqué.
22:02Allez,
22:02on va rester chez Decathlon
22:03AG2R
22:04puisque c'est officiel
22:05depuis aujourd'hui.
22:06Benoît Cosnefroy
22:07va faire son retour.
22:08Ce sera sur le tour
22:09de Romain Bardet.
22:10Un chiffre déjà
22:11pour commencer,
22:12plutôt un nombre
22:13puisque Benoît Cosnefroy,
22:14on ne l'a pas du tout
22:15vu cette année
22:17et on verra ça
22:19dans quelques instants.
22:19Ça fait un nombre de jours
22:20incalculable
22:21qui ne n'est pas là.
22:22D'ailleurs,
22:22vous aurez un bel article
22:24notamment dans l'équipe
22:25à ce propos
22:26sur Benoît Cosnefroy.
22:28C'est vrai que ça fait beaucoup.
22:30C'est toujours un peu bizarre
22:30de commencer comme ça
22:31sa saison.
22:32Alors,
22:328 mois,
22:33ça vous spoil un petit peu
22:34le nombre de jours
22:35mais on va regarder ça.
22:35Ce sera sur le tour de Romain Bardet
22:36à partir de mardi prochain
22:38à suivre sur notre antenne
22:39sur la chaîne
22:39l'équipe
22:40240 jours sans course.
22:43C'est plus
22:43Kevin Poul,
22:44ce qu'on avait vu
22:44mercredi dernier
22:45où on avait parlé
22:46notamment sur cette coupure.
22:48Christophe,
22:48ça vous évoque quoi
22:49ce 240 ?
22:50Ça fait long.
22:52Ça fait long.
22:53Non,
22:53mais en plus,
22:54il a été ennuyé dans l'hiver
22:55je crois par des problèmes
22:55de genoux.
22:56Encore une fois,
22:56il a été réopéré il me semble.
22:58Il est passé par plusieurs phases
22:59donc ça,
23:00c'est jamais simple.
23:00En fait,
23:02il y a la durée
23:03d'indisponibilité
23:03mais ce qui est ennuyant
23:04c'est quand on commence
23:05donc il y a l'indisponibilité
23:07pour un fait,
23:08une chute ou autre.
23:09Après,
23:09il a commencé à se réentraîner.
23:11On s'est aperçu
23:11qu'il y avait encore autre chose
23:12donc il a été à nouveau arrêté.
23:14C'est surtout ce temps-là
23:16en fait
23:16qui est dommageable
23:18et où les coureurs
23:20c'est des professionnels
23:20ils sont impatients.
23:22Donc voilà,
23:22on a...
23:22Surtout sur une période
23:23qui lui aurait complètement plu.
23:25Bien entendu,
23:25il doit ronger son frein.
23:26Là,
23:26il est dans le canapé,
23:27il a regardé
23:28toutes les classiques.
23:29Là,
23:29on va arriver sur la semaine
23:30où normalement
23:31il est très performant.
23:34Des courses françaises
23:35où il est capable
23:35de gagner aussi
23:36à chaque fois.
23:37Lui,
23:38il les regarde
23:38dans son canapé
23:39et on se doute bien
23:39de toute la frustration
23:40qu'il peut y avoir.
23:42Mais voilà,
23:43il va y avoir un...
23:44C'est la première fois
23:45qu'il a arrêté aussi longtemps.
23:46On sait que quand un coureur
23:47est arrêté longtemps
23:48et c'est d'ailleurs le cas
23:48pour beaucoup de sportifs,
23:50il y a un peu un renouveau.
23:52Donc on va découvrir
23:53peut-être un nouveau Benoît
23:53à Cosse-Neufrois.
23:55Pas avec des nouvelles qualités.
23:56Il ne va pas les gagner
23:57au sommet d'une montagne
23:58ou ce genre de choses.
24:00Mais en tout cas,
24:00on va avoir un Benoît à Cosse-Neufrois
24:01dans une autre approche
24:03de sa saison.
24:04Commencer au Romandie,
24:05ce n'est déjà pas commun
24:06de le voir là.
24:07Et puis on verra
24:08dans la suite de la saison.
24:09Mais ça peut en tout cas
24:10laisser présager des belles choses.
24:11À chaque fois,
24:12un coureur qui a arrêté
24:13aussi longtemps,
24:13quand il reprend,
24:14il se passe toujours
24:15des belles choses.
24:16Parce qu'il est dans une autre phase.
24:18Dans la tête,
24:19il y a aussi les coureurs
24:20qui ont déjà fait
24:21toute la première partie
24:21du début de saison
24:22qui commence déjà
24:23à être émoussé.
24:23Lui, il arrive.
24:24Il est frais.
24:25Il a plein d'envie.
24:26Donc voilà, à suivre.
24:27À suivre.
24:27Mais en tout cas,
24:28ça va être génial
24:28de le voir la semaine prochaine.
24:29Il y a une problématique aussi
24:30avec Benoît Cosse-Neufrois
24:31qui avait gagné
24:32d'ailleurs la Flash Bramson
24:33l'année dernière,
24:34on se rappelle.
24:34Deuxième de l'Amstel
24:35en 2022.
24:36C'est pour ça qu'on sait
24:36que cette période
24:37normalement lui convient
24:38très très bien.
24:38Il y a une problématique aussi,
24:39c'est qu'il gagne énormément
24:40en France.
24:41Et Benoît,
24:41il avait envie de passer
24:42le cap du World Tour.
24:44C'est aussi ça qui est difficile
24:45avec une si grosse coupure.
24:47C'est qu'il a vraiment envie
24:48d'aller chercher
24:49beaucoup de grands résultats
24:50en World Tour.
24:51Des résultats qui s'accumulent
24:53notamment.
24:54Et cette coupure,
24:55forcément,
24:55n'est jamais très bonne à vivre.
24:57Moi, je rejoins quand même
24:59Christophe que c'est un mal
25:01pour un bien.
25:02Dans une carrière
25:03de sportif aussi longue
25:06qu'elle peut être,
25:08c'est bien d'avoir
25:08un petit reset au milieu.
25:10Alors, je sais,
25:10j'imagine que pour lui,
25:12ça a été très dur,
25:13ça a été très long.
25:14Une opération au genou,
25:16il y a une période
25:17de réadaptation
25:18qu'il ne faut pas négliger.
25:20Si on néglige
25:21cette période de réadaptation,
25:22tout simplement,
25:23on se reblesse derrière
25:24et ça traîne et ça traîne.
25:26Et je pense qu'on a joué
25:27un petit peu la sécurité.
25:28C'est pour ça que
25:29que ça dure
25:30et que ça fait un bon moment
25:32qu'on n'a pas vu
25:32Benoît Cosnefrois.
25:33Mais moi, je suis convaincu,
25:34je rejoins Christophe
25:35à 100%.
25:36C'est un mal pour un bien.
25:37On va découvrir
25:38un nouveau Benoît Cosnefrois
25:40avec une nouvelle approche,
25:41avec aussi de la fraîcheur
25:42parce que son corps,
25:44il s'est régénéré.
25:46Il s'est régénéré
25:46pendant ces quelques semaines,
25:47ces quelques mois.
25:48Et je suis convaincu
25:49qu'on va le retrouver
25:49peut-être avec le punch
25:51qu'il avait perdu
25:52la dernière année et demie.
25:54Oui, Benoît Cosnefrois
25:55qu'on a hâte de voir.
25:56En tout cas,
25:56à partir de 15h30,
25:57ce sera donc mardi
25:58sur la chaîne L'Équipe.
25:59On va passer
26:00à ce qui s'est passé ce week-end
26:01et plutôt à notre feuilleton
26:02maintenant depuis un moment déjà,
26:05depuis le Tour des Flandres,
26:06quasiment avec Tadej Pogacar,
26:08Tadej Pogacar
26:09qui a été battu
26:11sur l'Anstel Goldreil.
26:12C'est un peu comme ça
26:12qu'il faut l'annoncer maintenant
26:14parce que finalement,
26:15on attendait tellement
26:15beaucoup de cette période.
26:17Alors évidemment,
26:18ses résultats sont loin
26:19d'être mauvais.
26:20Ils sont même très bons
26:20à Tadej Pogacar,
26:21toujours sur le podium
26:22de ses courses
26:24et de ses monuments.
26:26Mais il se retrouve donc battu hier.
26:28Déjà une première impression
26:28là-dessus, messieurs,
26:29avant de vraiment débriefer,
26:30savoir s'il a fait une erreur
26:32quelque part également.
26:33Et puis on regardera
26:33un petit peu
26:34ce que les concurrents ont dit.
26:36Mais qu'est-ce que vous avez pensé
26:37hier finalement ?
26:38On ne va pas revenir
26:39sur le scénario pour l'instant,
26:40mais qu'est-ce que vous avez pensé
26:41hier du fait
26:42que Tadej Pogacar soit battu ?
26:44Il a présumé de ses forces.
26:46Il a présumé de ses forces
26:47tout simplement.
26:50Peut-être un excès
26:50de confiance,
26:52de motivation,
26:52peut-être une revanche
26:53de Paris-Roubaix
26:54où il s'était déjà fait battre
26:55la semaine d'avant.
26:56Je pense qu'il l'a quand même
26:57un petit peu en travers.
26:58C'est un coureur
26:59qui a de l'ego.
27:00Et à un moment donné,
27:00je pense qu'il s'est laissé griser
27:01par l'enjeu
27:02sur l'attaque de Julien Laphilippe.
27:04Il ne doit jamais y aller.
27:04On sait très bien
27:05que Julien Laphilippe,
27:05aujourd'hui,
27:05il n'a plus les capacités
27:06pour faire 48 kilomètres devant.
27:08Il ne doit pas y aller
27:09à ce moment-là.
27:09Pour moi,
27:09l'erreur,
27:10elle est là.
27:12Il s'est laissé griser
27:13par le scénario.
27:15Il avait quand même oublié
27:16que derrière,
27:16il y avait Evenpool avec lui.
27:18Evenpool, pareil,
27:18qui revient aussi
27:19à la compétition,
27:21qui est tout frais
27:21et qui lui aussi
27:23a une grosse envie.
27:24Pour moi,
27:24il s'est complètement laissé
27:26emporter par l'enjeu.
27:29Avant de laisser la parole
27:30à Pierre et Patrick
27:31à ce sujet,
27:32justement,
27:32on va regarder un petit peu
27:33ce qu'il a déclaré
27:34sur cette attaque
27:35de Julien Laphilippe
27:36parce que c'est là aussi
27:37que ça devient intéressant.
27:39Taday Pogacar
27:40qui a suivi Julien
27:41comme le Julien,
27:42finalement,
27:43qui a été double champion
27:44du monde,
27:45notamment.
27:46Mais c'est un peu ça
27:46qui s'est passé finalement.
27:49Et en même temps,
27:50est-ce qu'on peut vraiment,
27:51on va attendre la déclaration,
27:52je pense qu'elle arrive,
27:53est-ce qu'on peut vraiment
27:54lui en vouloir
27:55à Taday Pogacar
27:56d'avoir fait ça
27:57peut-être aussi
27:57par un réflexe ?
27:59Ça dépend où on se situe.
28:00Si on est le téléspectateur,
28:02on ne peut pas lui en vouloir
28:02parce que du coup,
28:03il nous a créé de la course.
28:04J'ai suivi Laphilippe
28:05parce que je ne l'ai jamais sous-estimé.
28:07C'est comme ça
28:07qu'on a pu creuser l'écart.
28:09Je me suis dit
28:09que ça pouvait être
28:10une bonne stratégie
28:11mais Laphilippe a lâché
28:12et tout à coup,
28:12ce n'était plus du tout
28:13la même stratégie.
28:14Oui, donc si on est
28:15téléspectateur,
28:15on est content
28:16parce que du coup,
28:17il déclenche la courche
28:18encore une fois très tôt.
28:19Derrière,
28:19ça a explosé un petit peu
28:20de partout.
28:20On est obligé de rouler.
28:21On voit Evenpool
28:22qui essaie d'attaquer.
28:23Ça panique un peu.
28:24C'est quel mot de king qui va ?
28:25Mais si moi,
28:26je me place en tant que consultant
28:27ou en tant que son manager
28:28ou son directeur sportif
28:29mais pas du tout.
28:31C'est une très très grosse erreur.
28:33On ne doit pas suivre
28:34Julien Laphilippe aujourd'hui.
28:35Aujourd'hui,
28:36ses adversaires
28:37et son adversaire,
28:38c'est Remco Evenpool.
28:39Il faut se focaliser
28:40sur les bonnes cartes.
28:41Il ne faut pas se tromper.
28:42Et hier,
28:43il s'est complètement trompé.
28:44Et d'ailleurs,
28:46moi,
28:46je me suis fait la rediff
28:47hier soir.
28:47Hier après-midi,
28:48je ne pouvais pas la regarder
28:49mais quand j'ai regardé hier soir,
28:51en fait,
28:51moi,
28:51ce qui m'a marqué,
28:53c'est qu'à partir du moment
28:54où il n'est plus avec Julien,
28:55il roule devant
28:56mais en fait,
28:57on a l'impression
28:58que tout le temps,
28:59il se demande
28:59pourquoi je roule,
29:01pourquoi je suis devant,
29:02qu'est-ce que je fais,
29:03j'attends,
29:03je n'attends pas,
29:04je continue de rouler,
29:05je prends assez d'avance
29:05mais finalement,
29:06j'en repère un petit peu
29:07sur les parties planes.
29:08En fait,
29:09on a l'impression
29:10qu'il est un petit peu perdu,
29:11qu'il roule
29:11mais il ne sait pas trop
29:12pourquoi il roule.
29:13Pour moi,
29:14Pogacar,
29:14il n'a pas fait d'erreur
29:15au début.
29:16Dans la partie,
29:17il suit Julien,
29:19il y va,
29:20il prend 30,
29:2140 secondes,
29:22j'ai envie de dire
29:22comme d'habitude
29:23mais après,
29:25là où l'erreur
29:26pour moi,
29:27elle intervient
29:27de Tadej Pogacar,
29:29c'est quand à 20,
29:3025 kilomètres,
29:3115 kilomètres,
29:32il a 10,
29:3315 secondes d'avance,
29:35ils sont deux derrière
29:36et qu'il insiste,
29:38qu'il insiste
29:38et de la part de Renko
29:40et de ce qu'est le Moseu,
29:41c'est très bien joué
29:42parce qu'on l'a maintenu
29:43à 10,
29:4415 secondes
29:44et on l'a laissé
29:45s'épuiser
29:46et je ne comprends pas
29:48à quoi ça sert
29:49une oreillette
29:49sachant qu'il y avait
29:50vent de face,
29:51sachant que derrière
29:51ils étaient deux,
29:52dire relève-toi,
29:54fais le mort,
29:55essaye de récupérer
29:57un petit peu
29:57et au final,
29:58il a attendu,
29:59attendu,
29:59attendu
29:59et là,
30:00il s'est épuisé
30:01et là,
30:01ça a été une erreur
30:02sinon avant,
30:03c'est ce qu'ils font
30:03tout le temps
30:04mais lui,
30:05avec UAE
30:06mais UAE aussi
30:07quand ils sont avec
30:08Ayuso,
30:09quand ils sont avec
30:10tous les leaders d'UAE,
30:12ils fonctionnent
30:12de la même manière,
30:13ils roulent comme des fous,
30:14ils écrasent
30:14et ils démarrent.
30:15Patrick ?
30:16Non mais,
30:16attendez là,
30:17je crois quand même
30:18que là,
30:18on a juste oublié un truc.
30:20Est-ce que vous connaissez,
30:22vous,
30:22un coureur
30:22qui est capable
30:23de briller
30:23sur les Flandriennes
30:25et qui s'en remet
30:26et qui est capable
30:26ensuite de gagner ?
30:27C'est quand même
30:28ce qu'il est en train de faire.
30:29Il a gagné les Flandriennes.
30:30Il fait deux hier.
30:31De gagner.
30:33Capable de gagner
30:34sur les Flandriennes.
30:34On retourne la question,
30:35Patrick,
30:35est-ce que lui,
30:36finalement,
30:37a aussi...
30:38Parce que c'est lui
30:38qui a envisagé ça.
30:39D'accord,
30:40donc c'est pour ça
30:40que j'ai envie de dire
30:41péché d'orgueil.
30:43Gros péché d'orgueil.
30:43On a tellement l'habitude
30:44d'en faire une montagne.
30:46Alors oui,
30:46c'est vrai.
30:47En son temps,
30:48Eddy Merckx
30:49était capable
30:49de le faire.
30:50Il était capable
30:51de le faire
30:51en 69.
30:53Moi,
30:53je vous dis que là,
30:54il n'est pas du tout mort.
30:55Il va le faire à la flèche.
30:56Il va le faire à l'IES.
30:57C'est sûr et certain.
30:57On parle même
30:58pour le coup
30:59des pavés
31:00et des ardennaises.
31:01C'est-à-dire que
31:02si tu veux,
31:03après avoir fait
31:04Roubaix,
31:06il faut juste
31:07un peu plus de temps
31:08pour récupérer.
31:09On ne se remet pas
31:10d'une course
31:11comme Roubaix
31:11en une semaine.
31:12Et donc,
31:13effectivement,
31:13je suis d'accord avec toi.
31:14Il est capable,
31:15effectivement,
31:16probablement de le faire.
31:17Dans le temps,
31:17on avait vu
31:18des coureurs
31:18capables de le faire.
31:20Même Merckx,
31:21encore une fois,
31:21oui,
31:22était capable
31:22à la fois de gagner
31:23sur le front
31:24des Flandriennes
31:25et ensuite des Ardennaises.
31:26Il n'y en a pas beaucoup.
31:27Van Leuil a été capable
31:28de le faire en 61.
31:29Et Kelly a été capable
31:30de le faire.
31:31Sean Kelly a été capable
31:32de le faire en 84.
31:33C'est-à-dire de gagner
31:33Paris-Roubaix
31:33et de gagner la Douayenne
31:35derrière.
31:36Mais c'est rarissime.
31:38Mais il peut le faire,
31:38Christophe, ça ?
31:39Attendez,
31:40je rappelle parce que
31:41si c'est une question
31:41de jour de course,
31:42je rappelle quand même
31:43qu'il a fait l'Estrade,
31:44Milan-San Remo,
31:44le Tour des Flandres,
31:45Paris-Roubaix,
31:45c'est-à-dire chacun
31:46avec des objectifs
31:47et que juste avant,
31:49il n'a fait que l'UAL Tour
31:50certainement pour le sponsor
31:51également.
31:52On ne peut pas trop
31:53améliorer finalement
31:53ce programme de course
31:55pour qu'on est.
31:55Même si hier,
31:56on l'a senti peut-être
31:571 ou 2% moins fort
31:58que ce qu'il a pu être
31:59il y a une semaine
31:59ou 15 jours,
32:00hier, pour moi,
32:01il perd,
32:02c'est entièrement de sa faute.
32:03C'est entièrement de sa faute.
32:04Il n'a pas conscience
32:04de ses capacités,
32:06il court sur les mauvaises personnes,
32:07il attaque trop tôt.
32:08Enfin, hier,
32:09et puis comme l'a dit Pierre,
32:10il aurait pu se relever bien avant.
32:12S'il se relève à 15 ou 20 kilomètres
32:14qu'il roule à 3,
32:15au sprint,
32:16pour moi,
32:17il a largement les capacités
32:18de pouvoir aller gagner.
32:20Donc, non, non.
32:21Enfin, voilà,
32:22c'est juste qu'il faut
32:23qu'il prenne.
32:23Mais ce qui s'est passé hier,
32:24ça va lui servir pour mercredi
32:25à la Féchelonne,
32:26ça va lui servir pour Liège.
32:27On a compris,
32:28doublé Pogueta.
32:28Il ne refera pas
32:28les mêmes erreurs.
32:31Ce qui se passe aussi,
32:33c'est qu'il ne s'épargne pas
32:33sur les courses.
32:34À chaque fois,
32:35il démarre à des...
32:36Enfin, voilà,
32:37Straday,
32:37il part à 70 bandes
32:38de l'arrivée.
32:40Justement,
32:40je ne suis pas sûr
32:41qu'on puisse dire facilement
32:42doublé Flèche et Liège.
32:45Parce que il en fait beaucoup trop.
32:48Il y a un moment,
32:48il va être fatigué.
32:52de cette course
32:52en courant intelligemment.
32:54Oui, peut-être qu'il aurait pu
32:55ensuite espérer...
32:57On est quand même
32:57très très exigeants avec lui.
32:58Et heureusement,
32:59il est fatigué.
33:00Oui, mais voilà,
33:00on est quand même très très...
33:02On va chercher vraiment
33:03la petite bête.
33:04Parce que deuxième à Roubaix,
33:06bon, il tombe.
33:07Hier, il fait une erreur,
33:08mais il se fait reprendre.
33:09Finalement, il fait deux
33:10pour 15 centimètres,
33:12pour une demi-roue.
33:13Enfin, voilà,
33:13il faut quand même être...
33:15Il faut relativiser.
33:16Hier, il n'est pas complètement
33:17hors-jeu non plus.
33:17Le reproche qu'on peut faire,
33:20entre guillemets,
33:21de ne pas se mettre,
33:22c'est...
33:22En fait, ils ont jamais...
33:24Ils ont toujours la même stratégie.
33:25C'est qu'on roule comme des fous
33:26et on attaque
33:26à 70 kilomètres de l'arrivée.
33:28Alors qu'il pourrait très bien
33:28sortir dans le dernier passage
33:30du Coberg
33:30et s'épargner 70 kilomètres.
33:32Hier, il lui restait encore
33:33un équipier
33:33pour lessiver tout le monde.
33:35Il ne s'en est pas servi.
33:36McNulty était encore là,
33:37mais il a été trop tôt.
33:38En tout cas,
33:38j'ai vraiment l'impression, du coup,
33:39qu'il y aura encore
33:40à dire beaucoup sur lui.
33:42Mercredi, donc jeudi peut-être,
33:44et certainement la semaine prochaine
33:45aussi sur les plateaux
33:46après Tour de Romandie.
33:48On va regarder
33:48si vous n'étiez pas avec nous
33:49ce qui s'est passé
33:50sur cette première étape
33:51du Tour des Alpes
33:51et puis on a qu'il y aura France.
33:53Paul Sexas qui va
33:54prendre le relais de Cepeda.
33:57À 500 mètres,
33:58à 200,
33:59ça s'affolera un peu plus que ça.
34:00On rappelle que Jefferson Cepeda
34:02avait fait déjà une tentative
34:03tout à l'heure
34:04dans l'ascension
34:05du Paso del Durone.
34:07Il s'était isolé en tête.
34:08Il avait fait une bonne partie
34:09de l'ascension seul en tête.
34:10Si il connaît,
34:11il va être dur à battre.
34:12Il avait l'air serein,
34:13l'italien de la Lidl Trek.
34:15Il a demandé à ses équipiers
34:16de rouler.
34:18C'est l'équipe pique-nique
34:19qui emmène.
34:19Ce n'est pas Romain Bardet
34:20qui est en tête.
34:21Regardez Ciccone,
34:22il démarre.
34:23C'est Max Poul.
34:24Max Poul qui se fait
34:25maintenant reprendre.
34:26Ciccone avec Paul Sexas.
34:28Paul Sexas aussi.
34:29Romain Bardet en quatrième.
34:31Ça va y aller.
34:31Ça va le faire pour Julotti.
34:33C'est gagné.
34:34C'est gagné pour Ciccone
34:35qui s'impose
34:36dans cette étape
34:37devant les deux coureurs
34:38de la formation
34:39au Décathlon AG2R
34:40la mondiale.
34:41Et Romain Bardet
34:42qui doit aller chercher
34:42la quatrième place.
34:45Deuxième et troisième.
34:46Félix Gall devant
34:46Paul Sexas.
34:48Mais l'Italien était
34:49injouable sur cette arrivée.
34:51Oui.
34:52Julio Ciccone
34:53qui avait demandé
34:53à ses équipiers
34:54de rouler.
34:55Je pense qu'on peut
34:55décerner quand même
34:56à la télévision
34:59qui réalise ses images
35:00un prix.
35:01On verra lequel.
35:03Mais un prix.
35:04Et indéniablement
35:05il mérite un prix.
35:06Le prix chassé.
35:06Non, attendez.
35:07On prend une chasse.
35:09Ah oui.
35:09Non, mais là...
35:10J'imagine la frustration
35:11des téléspectateurs.
35:12Eh bien, sachez
35:13qu'on la partage avec eux.
35:14En tout cas,
35:15la joie de Giulio Ciccone
35:17évidemment à l'arrivée
35:18de cette étape.
35:20Ce week-end de Pâques
35:21qui convient parfaitement
35:22à cette formation.
35:23Au lendemain
35:24de la victoire
35:26de son coéquipier
35:26sur l'Amstel
35:28Gold Race,
35:29eh bien,
35:30on a
35:30pour le coureur
35:33de cette équipe
35:34un premier succès
35:35cette saison.
35:37Rappelez-vous,
35:38quand même,
35:38il avait terminé
35:39deuxième du tour
35:41des Émirats Arabes Unis.
35:43On l'avait vu également
35:43sur Tireno Adriatico
35:45mais il n'avait pas pu gagner.
35:46Cette fois-ci,
35:48il reprend la compétition
35:49en s'imposant
35:50dès le premier jour.
35:53Allez, Patrick,
35:53très de frustration
35:54puisqu'il y a aussi
35:55deux Français
35:55dans le top 4.
35:59Oui, effectivement.
35:59On va revoir
36:00le classement général
36:01avec derrière
36:02Giulio Ciccone,
36:03Félix Gall
36:04qui est à 4 secondes
36:06par le jeu
36:06des bonifications.
36:07Paul Sexas
36:08qui est à 6 secondes.
36:09C'est son jeune coéquipier
36:10qui participe
36:11à sa première
36:12grande course
36:12par étape.
36:13Et Romain Bardet,
36:1516 ans de plus
36:15mais toujours là
36:16et l'ancien vainqueur
36:17de l'épreuve
36:18occupe la 4ème place.
36:20A noter que les 8 premiers
36:21se tiennent en 10 secondes.
36:23Derrière,
36:23il y avait une cassure
36:24et Jefferson Cepeda
36:25est mal récompensé
36:26de ses efforts aujourd'hui
36:27après une échappée
36:28puisqu'il est à 15 secondes.
36:29Est-ce que c'est
36:30le classement général
36:30qu'on va voir
36:31en même temps
36:32en suivant ?
36:33On va peut-être
36:33le classement général
36:35ou on écoute Chikoné ?
36:36C'était le général.
36:37Merci,
36:37parce que le plan
36:38me faisait me perdre.
36:39On écoute Chikoné
36:39du coup en interview.
36:43Julio,
36:44on this kind of
36:46uphill finish
36:47it was maybe written
36:49that it was perfect for you.
36:51Your team did everything
36:52to get you there.
36:53Avec un final comme ça,
36:54c'était parfait finalement
36:54pour vos qualités.
36:56Oui, c'était vraiment
36:57parfait pour moi.
36:57It was already
36:58in the hour ahead
37:01already yesterday
37:02et j'avais déjà
37:05de toute façon
37:05prévu la veille
37:07la façon dont on pouvait
37:09s'y prendre
37:09pour gagner.
37:11L'équipe était vraiment
37:13impeccable
37:13et je veux vraiment
37:16tous les remercier.
37:16et passer.
37:18Votre équipe a contrôlé
37:20la course aujourd'hui ?
37:25Vous pouviez attaquer
37:26finalement où vous le vouliez ?
37:28Non, non, non.
37:28Juste parce que
37:29sur le climb,
37:30le tempo était
37:31assez rapide.
37:33Dans cette poste,
37:37le tempo était peut-être
37:38trop élevé
37:39pour qu'on puisse
37:39attaquer
37:40et faire la différence.
37:40et je me suis dit
37:44on va faire autrement
37:46dans la montée finale.
37:52Mais j'ai pu
37:53en tout cas constater
37:54que ma condition
37:55était très bonne.
37:56La semaine commence très bien.
38:02Vous avez une équipe très forte.
38:04Vous avez Juan Pé López
38:05et Tao Gueguenart
38:07à vos côtés ?
38:07Oui, pour moi
38:10c'est vraiment un honneur
38:12d'avoir cette équipe
38:12et surtout ces gars
38:14aujourd'hui
38:15ils ont vraiment
38:16travaillé pour moi.
38:17C'est vrai que j'ai une belle équipe
38:18d'avoir des types comme ça
38:20à mon service
38:20et de faire tout ce qu'ils ont fait.
38:23Je peux dire
38:24que je suis vraiment heureux
38:25ce que je peux dire
38:26c'est que je suis très heureux
38:27évidemment.
38:29On va essayer
38:30de prendre encore
38:30du plaisir
38:31durant la semaine.
38:34On va essayer
38:34de garder ce maillot
38:36notamment dans les
38:37différentes étapes de montagne.
38:38Il s'est imposé
38:40en Italie.
38:42Vous les avez entendus
38:42parce qu'ils sont très bavards
38:43mais surtout parce que
38:44demain
38:44ça va être un chantier.
38:46Oui, ça va être
38:47un gros chantier demain.
38:48178 kilomètres
38:49au programme
38:50de la deuxième étape.
38:514300 mètres
38:51de dénubés positifs.
38:52C'est l'étape qui présente
38:53le plus de dénubés positifs.
38:54On aura un col
38:56au début de 19 kilomètres
38:57à 6%.
38:58Au bout de 18 kilomètres
38:59en ce moment
38:59on aura 18 kilomètres
39:00de plat
39:01et ensuite
39:02on va commencer le col.
39:03On voit
39:03sur la carte
39:05et peut-être sur...
39:05Non, on n'a pas le profil.
39:06Bon, alors demain
39:07c'est qu'une 3 étoiles
39:08mais moi
39:08je l'aurais mis
39:095 étoiles sur 5
39:10parce que demain
39:11c'est vraiment dur
39:12et surtout
39:12sur la partie finale
39:13on aura un circuit final
39:14de 16 kilomètres
39:15à parcourir deux fois.
39:16Voilà, ça y est
39:17on a la carte.
39:18Donc au début
39:1918 kilomètres
39:20tout plat
39:20ensuite on commence
39:21alors l'ascension
39:22du Montessant de Pietro
39:2319 kilomètres
39:24à 6%.
39:25Donc là
39:26on devrait voir
39:26un groupe
39:27assez conséquent
39:28se détacher
39:29attention
39:29à ne pas se faire piéger
39:30les écarts
39:31ne sont pas encore
39:31vraiment faits au général.
39:32Ensuite on aura
39:33deux autres ascensions
39:34qui ne sont pas répertoriées
39:35et puis on ira
39:36tout doucement
39:37se diriger vers
39:38le circuit final
39:39le circuit final
39:39donc voilà
39:40on le voit
39:4016 tours
39:41avec à chaque fois
39:41cette côte
39:42de troisième catégorie
39:434 kilomètres
39:44à 7,3 de pourcentage moyen
39:45et demain
39:46il est arrivé
39:46sur les 3-4 derniers kilomètres
39:48c'est aussi tout plat
39:48il faut plat descendant
39:49donc voilà
39:50attention
39:50si on arrive groupé
39:51il ne va pas y avoir grand monde
39:53mais en tout cas
39:53demain on peut avoir
39:54encore un petit groupe
39:54qui se joue la victoire au sprint.
39:56Et bien parfait
39:5613h41
39:57demain pour 13h35
39:59même me dit-on
39:59pour cette deuxième étape
40:01il faudra absolument
40:02être là avec notre trio favori
40:03on va accueillir
40:04notre français de favori
40:05Coucou France
40:06Bonjour
40:06Il paraît que vous allez
40:07reparler de Pogacar
40:08c'est fou ça ?
40:09Oui j'adore le maillot Lidl
40:10je vois bien
40:11Patrick Chassé
40:12avec son petit maillot Lidl
40:13il le déteste
40:15il le déteste Patrick
40:16avec une bête
40:16on ne va pas parler
40:19de maillot Lidl
40:19on va parler de Pogacar
40:21effectivement
40:21Pierre nous fait la gentillesse
40:22de rester pour nous expliquer
40:23s'il n'en fait pas trop
40:24s'il ne se déperce pas trop
40:25le sloven
40:25parce qu'on a l'impression
40:26que ça ne marche plus
40:27cette histoire
40:27mais il va nous convaincre
40:28du contraire bien sûr
40:29on voit les choses
40:30un peu pessimistes
40:32du côté de la Formule 1
40:33Lewis Hamilton
40:34ça n'a plus non plus
40:34ce garçon
40:35à 3 grands prix
40:36et dans les choux
40:37donc est-ce que c'est la fin
40:38déjà de l'ère
40:38à Winton chez Ferrari
40:39et puis côté football
40:40bien sûr
40:41on va revenir sur ce derby
40:42Lyonnais-Saint-Etienne
40:43plutôt Stéphanois
40:44Rodanien
40:45comme ça on dit
40:45le derby du Rhône
40:46avec les jets de projectiles
40:48sur les arbitres
40:48avec les erreurs d'arbitrage
40:50on sera avec Saïd N'Djimi
40:51notre consultant arbitrage
40:52qui pourra répondre
40:53à toutes nos questions
40:53parce qu'on en a beaucoup
40:54et puis une mise au vert
40:56de un mois
40:56est-ce que vous avez déjà vu ça
40:57dans le foot ?
40:58c'est peut-être ce qui va se passer
40:59à l'OM avec deux herbis
41:00donc là aussi
41:00on se posera la question
41:01si ce n'est pas une idée
41:01de Fada
41:02du côté de Marseille
41:03très bien
41:08il faudra absolument être là
41:10parce qu'un français
41:10peut-être peut s'imposer
41:11demain on l'a dit
41:124 minutes seulement
41:13il paraît France
41:14et donc tu seras déjà assise
41:15sur ce sujet
41:16allez vous dépêchez alors