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00:00Et vous connaissez la tradition, on commence notre émission, notre punchline par un tour d'horizon de l'information, les principaux titres.
00:10Le procureur de la République de Nîmes s'exprimera à 19h concernant le meurtre d'Aboubakar Sissé il y a une semaine à la mosquée de la Grande Combe.
00:18De son côté, le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaille recevra la famille de la victime ce lundi.
00:23Plusieurs centaines de fidèles se sont réunis à la mosquée de la commune cet après-midi pour une prière mortuaire pour Aboubakar Sissé.
00:29Et on suivra la conférence de presse du procureur de la République de Nîmes tout à l'heure dans l'émission d'Eliott Deval avec Philippe De Villiers.
00:37Les députés ont adopté en commission une proposition de loi créant un droit à l'aide à mourir, un sorti de condition à l'initiative d'Olivier Falorni du Modem.
00:45Le texte a été adopté par 28 députés contre 15 soutenus par la gauche et les groupes macronistes.
00:51Il permettrait aux malades souffrant d'une affection grave et incurable qui engagent le pronostic vital en phase avancée ou terminale,
00:58ne supportant plus leur souffrance de recevoir ou de s'administrer une substance létale.
01:04Enfin, Clara Chapaz, la secrétaire d'État française chargée du numérique, pointe du doigt les dirigeants de TikTok.
01:12Elle fait référence au culte de la maigreur qui sévit dans des vidéos.
01:15La Commission européenne a d'ailleurs été alertée.
01:18C'est une dérive qui inquiète de plus en plus les professionnels de santé sur TikTok.
01:22Une tendance baptisée Stinky Tok fait la promotion d'une maigreur extrême.
01:28Voilà pour les principaux titres qui ont retenu notre attention ce soir.
01:31Je vous présente l'équipe qui m'accompagne ce soir.
01:34Véronique Jacquier, bonsoir. Soyez le bienvenu.
01:37Bonsoir Thierry, bonsoir à tous.
01:38Nathan Daubert et Clivain, soyez le bienvenu.
01:40Bonsoir Thierry.
01:42Noémie Allioua, journaliste, très heureux de vous retrouver.
01:45Sur Europe 1 et sur CNews.
01:47Patrick Martin-Groenier, spécialiste des relations internationales.
01:52Jeunier.
01:52Jeunier, pourquoi je dis groenier ?
01:53C'est pas la première fois que je vous dis groenier.
01:55J'ai envie de vous baptiser comme ça.
01:56Me mettre dans le groenier, sans doute.
01:57Non, c'est surtout pas...
01:59Ou dans la cave.
02:01Ou dans la cave.
02:02Oui, Laura Gnell.
02:02Bonsoir Thierry.
02:03Bonsoir Louis.
02:05Et puis...
02:06Sabrina ?
02:08Birlin Bouillet.
02:09Bonsoir Thierry.
02:11Bonsoir.
02:11On va commencer avec vous justement, puisqu'on écoutait sur Europe 1 et sur
02:15CNews.
02:15Bruno Retailleau, qui visitait aujourd'hui le centre de rétention administrative de
02:20Metz-Que-Leu, avec un certain nombre d'annonces qui ont tenu notre attention.
02:24Quelles sont les principales mesures ?
02:25Notamment la création de trois cras supplémentaires, disant Dunkerque-Bordeaux.
02:29Il a dit ça.
02:30Mais pas que cela, Sabrina.
02:31Il était en visite en Moselle, à Metz, précisément, au centre de rétention administrative,
02:36où sont placées les personnes étrangères en situation irrégulière sur le territoire
02:41français, que ce soit des OQTF ou bien des personnes en attente d'identification avant
02:45expulsion.
02:47Alors, parmi les annonces qu'a faites Bruno Retailleau, il parle déjà de la durée des
02:52cras, la durée de détention, de rétention.
02:54Pardon.
02:55Actuellement, cette durée est de 90 jours maximum et il aimerait l'aligner, la prolonger
03:03jusqu'à 210 jours, qui est le délai actuellement où on peut retenir un terroriste dans ces
03:08cras.
03:09Donc, voilà, déjà une première mesure qui serait assez importante.
03:11Il annonce l'ouverture de trois nouveaux cras.
03:13Aujourd'hui, il y en a 27 en métropole.
03:16Il annonce l'ouverture de trois cras.
03:17Un centre à Dijon, un autre à Dunkerque, puis un dernier à Bordeaux.
03:22Il parle de l'éventualité de construire des cras sur des terrains militaires.
03:26Ça aussi, c'est une idée qui est retenue.
03:29Il parle de ces préfets qui pourraient apparemment faire appel à effets suspensifs lorsqu'il
03:33y a des recours qui sont demandés.
03:36Et puis, une nouvelle annonce qui est aussi très importante.
03:39Il parle de ces associations qui sont financées par l'État, qui sont au cœur de ces cras,
03:44qui parfois conseillent les personnes étrangères retenues dans ces cras et qui retardent.
03:51Les échéants qui les aident à poursuivre des recours.
03:56Et là, il a cette proposition que désormais, ce seraient des fonctionnaires de l'État
04:00qui reprendraient cette aide qui peut être apportée aux personnes étrangères.
04:07Et donc, ce ne serait plus ces fameuses associations financées par l'État.
04:11Ça, c'est une annonce aussi qui peut faire du bruit.
04:14Merci beaucoup pour cette synthèse, Sabouina Virlin-Bouillet.
04:17Louis de Regnel, il a fait référence également, Bruno Retailleau, au drame de Philippines.
04:24Ça l'a profondément marqué.
04:27Et il l'a dit d'ailleurs, c'est intervenu quelques jours avant sa nomination.
04:30D'où cette action, entre autres.
04:33Ce qui est vrai, c'est que c'est un traumatisme absolu pour Bruno Retailleau.
04:36Et il en parle très régulièrement parce que c'est le...
04:39Ce n'est pas la première fois.
04:39C'est le drame absolu auquel il a été confronté en tant que ministre de l'Intérieur.
04:44Et ce drame était caricatural de tout ce qui ne fonctionnait pas au niveau de la politique migratoire
04:48et des relations qu'il y a entre la France et d'autres pays.
04:53Donc, c'était la personne de...
04:56Il y avait aussi le drame de Mulhouse aussi qui avait été évoqué.
04:58Et donc, depuis ce moment-là, Bruno Retailleau parle beaucoup de tous les dysfonctionnements liés à la politique migratoire.
05:06La difficulté à laquelle il est confronté, c'est qu'on le sait tous,
05:09il n'y a pas les conditions politiques pour faire adopter un certain nombre de lois.
05:13Alors, il explique qu'il y a des propositions de loi qui viennent maintenant.
05:15C'est ce qu'ils font à chaque fois.
05:16Il n'y a pas que lui, d'ailleurs, d'autres ministres du gouvernement.
05:18La proposition de loi commence par être votée au Sénat.
05:21Elle est votée ensuite à l'Assemblée.
05:22Et donc, maintenant, vraiment, tout passe entre guillemets par le bas.
05:24C'est-à-dire par le Parlement et plus du tout à l'impulsion du gouvernement.
05:28Parce que dès que c'est à l'impulsion du gouvernement, souvent, c'est compliqué.
05:32Ça donne lieu à des débats interminables.
05:34Bref, tout ça pour dire que, effectivement, comme disait Sabrina à l'instant,
05:38je trouve que le sujet le plus intéressant qu'a évoqué Bruno Retailleau,
05:42c'est vraiment la fin.
05:43C'est-à-dire le fait de sortir les associations du dispositif de prise en charge des immigrés en France.
05:50Alors, ça prendra énormément de temps.
05:52Et c'est vrai que c'est une absurdité absolue.
05:54Ça coûte un milliard d'euros par an.
05:57Et parfois, vous avez des associations qui ont une délégation de services publics pour s'occuper,
06:01prendre en charge un certain nombre de migrants, de clandestins que la France cherche à expulser.
06:05Donc, elles reçoivent l'argent de l'État.
06:07Ensuite, elles font des recours contre les décisions de l'État.
06:10Et parfois, l'État est condamné à leur verser une deuxième fois de l'argent.
06:14Franchement, on marche complètement sur la tête.
06:17Et vous avez des associations qui, entre guillemets, font leur beurre exclusivement sur cette question-là.
06:23Puisqu'elles savent très bien, maintenant, c'est assez facile de faire capoter une procédure d'éloignement ou d'expulsion.
06:28Franchement, c'est vraiment très très simple.
06:31Les souvenirs du numéro du juin du dimanche.
06:33Absolument.
06:34Qui évoquait les gabarits d'État.
06:36Et ça, c'est un énorme sujet.
06:37Parce que, face à la masse d'immigration à laquelle l'État est confronté, maintenant, l'État n'a plus d'autre choix que de prendre en charge l'intégralité des personnes qui doivent être expulsées, vraiment du début, à l'avion.
06:52Véronique Jacquet.
06:53On se rend compte qu'il y a un changement de paradigme avec Bruno Rotaillot comme ministre de l'Intérieur.
06:59Le premier changement, c'est que, quand il s'exprime, effectivement, il nous dit qu'on n'a pas le droit de s'habituer au meurtre de Philippines.
07:06Et moi, ministre de l'Intérieur, je ne m'habitue pas.
07:09Donc, je vais faire en sorte d'obtenir des résultats.
07:12Ça, c'est déjà pas mal.
07:13Parce que, moi, je trouve que ces dernières années, on a un petit peu trop tendance à s'habituer à la litanie de toutes ces jeunes personnes qui sont froidement assassinées.
07:23Et on peut en faire la liste, malheureusement, un peu trop souvent.
07:27La deuxième chose, c'est qu'il fait de la pédagogie sur des choses de bon sens.
07:32C'est-à-dire que tout ce que dit le ministre de l'Intérieur, vous vous dites, mais c'est évident, pourquoi on ne l'a pas fait plus tôt ?
07:38Pourquoi, là encore, on s'est habitué à cette forme d'impuissance de l'État ?
07:42Pourquoi on s'est habitué à constater la perte de notre souveraineté sur des choses aussi essentielles que la gestion des personnes à renvoyer chez eux ?
07:54On voit bien que les Français sont excédés par ces questions.
07:56Et donc, là, Bruno Retailleau fait de la pédagogie en listant ce qui ne va pas.
08:00Et là encore, en disant, voilà, ce sont peut-être des mesures de bon sens.
08:04Ça passe par le Parlement, mais on va y arriver.
08:06Et puis, la troisième chose, c'est qu'évidemment, il a quand même une idée derrière la tête.
08:10C'est d'être élu à la présidence des LR le week-end.
08:14Ça va vite arriver.
08:15Ah, ça va vite arriver.
08:15C'était 18 mai prochain.
08:18Et que là encore, il espère que la pédagogie qu'il est en train de faire en ce moment lui rapporte des points dans son propre camp.
08:23Patrick Martin, je n'y ai.
08:24C'est important également de passer de ce délai de 90 jours à 210 jours.
08:28Alors, entre 90 jours et 210 jours, il y a peut-être un juste milieu.
08:32On a tous en tête, effectivement, ce drame de Philippines.
08:35Moi, je n'habite pas très loin.
08:36Je n'habite pas loin.
08:37Je suis allé sur des lieux.
08:38C'est dramatique de voir les circonstances dans lesquelles elle a été tuée.
08:41À cause de quoi ?
08:41Effectivement, parce que le juge des libertés, je crois que c'était en province,
08:44a estimé que ce jeune immigrant, illégal, irrégulier, ne pouvait pas rester plus de 90 jours en centre de rétention.
08:54C'est vrai.
08:55Donc, aujourd'hui, il faut en effet allonger.
08:57Mais encore une fois, M. Retailleau l'a bien dit.
09:00C'est à la loi.
09:01C'est au Parlement de faire.
09:03Alors, est-ce qu'il faut aller jusqu'à 210 jours ?
09:06Je pense que si on allait entre 100 et 150, ce serait déjà quelque chose de très important.
09:10Le temps d'obtenir...
09:11Et 210 jours, c'est une moyenne européenne ?
09:12Oui, voilà.
09:13C'est une moyenne européenne.
09:14Parce qu'il y en a qui vont vous dire au Parlement, un migrant irrégulier n'est pas un terroriste.
09:19Bon, donc si on peut trouver une solution intermédiaire, ce qui sera intéressant, c'est cela.
09:22En crâle, on ne place que des gens, exclusivement des gens qui clignotent de partout.
09:26Non, des gens qui sont en situation irrégulière.
09:27Non, là, aujourd'hui, voilà.
09:29Mais que des dangereux, en ce moment.
09:30Vous avez entendu la musique, vous êtes sur Hop1 et vous êtes sur CNews.
09:34Et là, je vous interromps, c'est l'heure de la publicité.
09:37On se recoue dans quelques instants.
09:39On se recoue dans quelques instants.