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00:00On va parler de Carl Olive, qui a fait un tweet
00:01qui fait exactement ce qu'on résume.
00:04On marche sur la tête.
00:05Bravo Carl Olive, bravo à lui.
00:07Les boulangeries sont fermées, mais les McDo sont
00:09ouverts, et tant mieux pour eux.
00:12Le 1er mai doit être
00:13un jour de liberté et certainement pas un jour
00:15d'interdiction. Bravo Carl Olive.
00:17Moi je veux militer. Est-ce qu'on peut essayer
00:19d'avoir cette boulangerie en ligne ?
00:21Moi je veux militer pour qu'ils leur enlèvent
00:22l'amende de 7500 euros.
00:25Ah, c'est très bien.
00:26Qu'ils leur remboursent. Parce que je pense qu'ils leur ont
00:28ponctionné, ça y est.
00:31Non mais qu'ils leur remboursent.
00:33Qu'ils leur remboursent. Alors, qu'il faut appeler là ?
00:34À qui on peut demander ça là ?
00:37À qui on peut demander ça là ?
00:38Merci Henri Gilles. On va appeler quelqu'un là pour enlever
00:40l'amende de 7500 euros. C'était où cette boulangerie
00:43Gauthier Lebray ? Je vous la retrouve tout de suite.
00:44Merci Gauthier Lebray. C'est dans les Hauts-de-Seine.
00:46C'est à côté en plus. C'est pas loin.
00:48C'est où ça ? On va la trouver la boulangerie, dans les Hauts-de-Seine.
00:51Trois inspecteurs entrent dans la boulangerie de Christophe.
00:53Non mais les mecs qui sont que ça à foutre le 1er mai
00:54sans déconner. Non mais franchement.
00:56Non mais franchement. Non mais les mecs.
00:58Non mais franchement. Ils sont venus à 3.
01:00Ils sont à 3. À 3 pour aller ponctionner un petit boulanger
01:03de l'entité de son chiffre d'affaires sur la journée.
01:05Franchement. Moi je veux militer pour leur
01:07redonner les 7500.
01:09Qui est pour ? Bien sûr.
01:10Évidemment tout le monde est pour. Bien sûr tout le monde est pour.
01:12Non mais bien sûr. Oui, d'Artigoul. Oui.
01:15Je levais la même pour le vote.
01:16Quoi ? Je levais la même pour le vote.
01:18Ah d'accord. Très bien. Merci.
01:19Je croyais que vous le viez là-bas pour dire un truc.
01:21Mais vous m'appelez ultérieurement, bien entendu.
01:23Vous savez que je suis joignable. Jusqu'à 18h sur Europe 1.
01:260 1 80 23 9 21.
01:28Si vous voulez nous appeler vous aussi, n'hésitez pas.
01:30On va prendre Stéphane. Stéphane qui est avec nous.
01:32Le temps qu'on mène l'enquête sur tout ça.
01:34On va appeler des gens là. J'ai envie d'appeler des gens là.
01:36Je vais leur demander qu'ils enlèvent l'amende de 7500 euros.
01:38Non mais franchement.
01:39C'est à l'heure de Bercy.
01:40C'est 13h public.
01:41On va appeler Bercy. Ah oui, je suis sûr qu'ils vont être compréhensifs.
01:45On demande à l'administration à vendredi à mon avis
01:47à 16h45.
01:48Avec un pont.
01:50Ils ne sont à mon avis même pas venus ce matin.
01:53À mon avis, appeler l'accueil de Bercy pour les concerts.
01:55On va demander au moins qu'on ait quelqu'un.
01:57Ça ne va pas avoir une place.
02:00Si le monsieur peut aller toquer,
02:02parce qu'il suffit de traverser la rue,
02:03si le monsieur de l'accord Arena peut aller
02:05taper à la porte du ministère d'Éric Lombard
02:09pour réclamer les 7500 euros.
02:10Je ne peux pas croire un instant qu'Éric Lombard soit pour ça.
02:13Franchement, je ne peux pas y croire.
02:13Le gouvernement a dit qu'il fallait changer la loi.
02:15Mais c'est toujours trop tard.
02:16Il se réveille 30h pour récupérer son argent.
02:19S'il faut changer la loi,
02:20tu n'envoies pas des mecs.
02:20Déjà, tu dis les mecs.
02:23Après cette polémique sur les 7500 euros d'amende.
02:26Il faut qu'il les récupère,
02:27les 7500 euros d'amende.
02:28Ce n'est pas possible.
02:29Il y a Stéphane qui est avec nous,
02:30notre restaurateur.
02:31Bonjour Stéphane,
02:31merci d'être avec nous.
02:32Salut Cyril,
02:34bonjour.
02:34C'est l'éditeur d'Europe 1
02:35et ton équipe.
02:36Merci Stéphane.
02:37C'est incroyable cette histoire
02:39des 7500 euros.
02:40Je te jure, ça prend en fait.
02:41Ils sont déconnés.
02:42Ils ont mangé un clou de périmée
02:43ce matin en Slovak.
02:44Ils se sont dit
02:45« Bien, on va les taxer un boulanger
02:46parce qu'il bosse le mec,
02:47il paye des charges, des impôts,
02:49il récupère de la TVA,
02:51il fait travailler ses fournisseurs,
02:53il fait travailler tout le monde,
02:54mais ça ne va toujours pas. »
02:54Non mais déjà qu'ils les ont étranglés
02:55avec l'électricité,
02:57déjà qu'ils les ont étranglés
02:57avec l'électricité...
02:58Tu deviens du prix de l'électricité,
03:00moi je payais 5700 vallées d'électricité,
03:02je me suis retrouvé à 25 000.
03:03Ah ouais ?
03:04Et puis quand j'étais passé chez toi,
03:06j'avais dit à Véran
03:06« Vous connaissez le prix du fût,
03:07le prix du gaz,
03:08ils ne savaient rien. »
03:09Donc ils sont complètement déconnectés,
03:10ils ne connaissent pas la réalité
03:11ni du travail,
03:12ni du marché du travail,
03:13ni de ce qu'on paye.
03:14Mais le problème,
03:16c'est qu'aujourd'hui,
03:17je pense que ce n'est même plus
03:18une problématique de personnes
03:22ou d'inspecteurs du travail
03:23ou de ministres de l'économie.
03:26C'est carrément le bloc loi
03:29qui ne fonctionne plus.
03:30Tu vois ?
03:31Il y a des lois,
03:31elles sont obsolètes,
03:32il faut se répurer tout ça,
03:34il faut nettoyer tout ça,
03:35ce qui n'est plus possible.
03:36On travaille avec des lois,
03:38c'est même Napoléon
03:39qui les a faits,
03:40ma foi.
03:40Comment ils peuvent envoyer
03:41trois gars hier
03:44dans une boulangerie
03:44sans rigoler ?
03:45Non, ce n'était pas hier,
03:46c'était le premier
03:47précédent.
03:49Les inspecteurs du travail,
03:50ils sont travaillés.
03:51On doit leur mettre une amende
03:52à eux,
03:52c'est fou.
03:54C'est quoi ?
03:56Tu pars toujours à Bali ou pas ?
03:58Oui, mais il faut vendre,
03:59tu sais bien mon ami.
04:00Pendant que je vends,
04:00on me demande 100 000 balles d'impôts
04:02parce que j'ai tellement bien travaillé.
04:05Il a fallu que je rachète
04:05une autre boîte
04:06pour faire une holding,
04:07pour mettre les petits sous
04:08que j'avais gagnés dessus.
04:10Autrement, tu les donnes.
04:11C'est pour te remercier
04:12d'avoir bien travaillé en France.
04:13Quand tu travailles bien,
04:14on te prend.
04:15Quand tu gagnes de l'argent,
04:16on te prend.
04:17Tu fais 60 000 balles de résultat,
04:19on va te reprendre encore 25%.
04:20Pas de pitié dans ce pays.
04:22Aujourd'hui,
04:23je te garantis sur facture,
04:25c'est difficile.
04:26C'est difficile pour tous
04:27les restaurateurs dans mon métier.
04:29Les terrasses ont été vides
04:30depuis le mois d'avril.
04:32Il y a beaucoup de gens
04:33qui se plaignent.
04:33Les fournisseurs se plaignent.
04:35C'est du moins 25% ce mois-ci.
04:38Sauf que les gars,
04:39moins 25%,
04:40ça va licencier à tour de bras.
04:42Donc ça,
04:43si tu ne laisses pas les mecs
04:44le 1er mai de travailler
04:44et qui, moi, hier,
04:45j'ai travaillé,
04:46a été une de mes meilleures
04:47journées de l'année.
04:48Ah ouais.
04:48Les ponts, ça bénéficie
04:50aux restaurateurs,
04:50les terrasses,
04:51les bottons.
04:51Tu sais,
04:53au mois d'avril,
04:54on a fait moins 25%,
04:55mais il y a des salaires
04:56à faire au mois d'avril.
04:56Bien sûr.
04:57Au début mai.
04:57Donc, si on ne travaille pas
04:58le 1er mai pour enfouir
04:59un petit peu les caisses
05:00et puis faire les salaires
05:01à tout le monde,
05:01on se retrouve.
05:02Non, mais eux,
05:03ils veulent que tout le monde
05:04soit dans le rouge.
05:06Non, mais ils veulent
05:06que tout le monde ferme,
05:07de toute façon.
05:07Mais c'est toujours
05:08le même principe.
05:10Dans ce pays,
05:11il y a 25 millions
05:11de travailleurs.
05:13D'accord ?
05:1311 millions de travailleurs purs,
05:1513 millions de travailleurs étatiques
05:17pour 70 millions d'habitants.
05:19C'est ça, le problème.
05:21Bien sûr.
05:21Vous comprenez qu'à un moment donné,
05:22vous avez 11 millions
05:23de véritables travailleurs
05:24en France
05:24qui payent pour tous les autres.
05:26Parce que les 13 millions
05:27d'employés étatiques
05:28ou assujettis,
05:30on dirait,
05:31comment on appelle ça,
05:32au droit du travail de l'État,
05:34entre guillemets,
05:34qui travaillent pour l'État,
05:35je vais y arriver,
05:36eux sont payés
05:37par les mecs qui bossent.
05:38Mais tout ça,
05:39il n'y a que 11 millions
05:40de travailleurs en France.
05:42Un boulanger,
05:42c'est un vrai travailleur.
05:44Foutez-lui la paix.
05:45Foutez-lui la paix.
05:46Une infirmière,
05:47c'est une vraie travailleuse,
05:48un pédicier,
05:49c'est un vrai travailleur.
05:51Mais 750 balles,
05:52pour quoi ?
05:53Pour faire quoi ?
05:54Lui, il en a besoin
05:54pour bouffer,
05:55pour payer ses gars,
05:56pour payer sa matière,
05:57son électricité, son gaz.
05:58Ils ne se rendent pas compte,
05:59ils sont toujours
06:00à côté de la plaque.
06:01Puis, moi,
06:01ça me fatigue
06:02de leur dire ça, tu vois.
06:03Ça ne sert plus à rien,
06:04Cyril.
06:05Arrête de leur dire
06:06qu'ils sont con
06:07à bouffer du foin.
06:07Ce n'est pas la peine.
06:09Non, non, mais c'est vrai.
06:10Anane, je te jure,
06:11t'as voulu couper la queue
06:12et les oreilles,
06:12ça ne prend pas
06:13un cheval de course.
06:14Donc, ce gouvernement
06:15ne sert à rien.
06:16Ils ont des tas de lois,
06:17mais aujourd'hui,
06:18concrètement, c'est non.
06:19C'est la différence
06:19entre le terrain,
06:20avoir les mains dans le cambouis,
06:22savoir ce que c'est
06:22qu'une affaire,
06:23un restaurant,
06:24une boulangerie,
06:25un fleuriste,
06:26et la déconnexion
06:27au sommet de l'État
06:28de personnes
06:30qui n'ont pas souvent eu
06:32une expérience très longue,
06:33pourquoi pas dans le privé,
06:35qui n'ont pas monté
06:36leur propre affaire,
06:37qui ne savent pas
06:37ce que c'est
06:38que de payer des salariés.
06:41En fait, ils t'en coûtent 6 000,
06:43que les impôts
06:44viennent étrangler
06:45évidemment les entrepreneurs
06:48de ce pays,
06:48parce que quand vous avez
06:50payé cette charge-là,
06:51il vous en reste tout un tas.
06:53Donc, c'est évidemment...
06:54On veut asphyxier
06:55ceux qui veulent créer
06:56de la richesse
06:56et ceux qui veulent faire vivre
06:58d'autres personnes,
06:59puisque, heureusement,
07:00dans ce pays,
07:01il n'y a pas que la fonction publique
07:02qui fait vivre des familles,
07:03il y a aussi l'entreprise,
07:05le secteur privé.
07:06Et au lieu de faciliter
07:07la tâche de tous ces gens
07:08qui créent de la richesse
07:09et de l'emploi,
07:10on fait tout pour leur mettre
07:11des bâtons dans les roues.
07:12Vous vous rendez compte
07:13du prix d'un salaire aujourd'hui ?
07:16Vous savez le nombre de charges
07:17qu'il y a sur un salaire brut ?
07:19Vous vous rendez compte,
07:19vous donnez à un mec
07:20qui va travailler...
07:21Je fais un exemple bien concret.
07:22Moi, j'ai des serveurs,
07:23des machins individuels.
07:24Quand le mec,
07:25il est à 39 heures,
07:26s'il doit travailler à 42
07:27ou si je lui fais un contrat à 42,
07:29la majoration se fait
07:30de 39 à 42.
07:31On est d'accord ?
07:32Pour 25 % de ces 3 heures-là.
07:34S'il fait 45 heures,
07:35c'est majoré à 50 %.
07:37On majore tout, tout le temps.
07:39Et puis, après, le gars,
07:40tu donnes cet argent
07:41qu'il bérite
07:42parce qu'il a travaillé.
07:43Donc, nous,
07:44on nous a déjà majoré
07:44les heures supplémentaires.
07:46Et puis, derrière,
07:46le mec qui va payer des impôts
07:47et puis on va le majorer
07:49encore sur son travail.
07:49En disant,
07:50oui, mais vous avez bien travaillé,
07:51cette année,
07:51vous avez gagné un peu plus,
07:52vous avez eu ci,
07:53vous avez eu ça,
07:53vous avez fait des heures supplémentaires
07:54et elles seront encore imposées ?
07:57Ça ne va pas, non ?
07:58Le mec, il se fait imposer deux fois.
08:00Une fois par mois
08:00qu'il paye ses charges patronales
08:02et salariales,
08:03une fois sur son salaire
08:05pour ses impôts,
08:06encore une fois sur la TVA,
08:08une fois sur son abonnement EDF,
08:09une fois sur ci,
08:10une fois sur mi,
08:10une fois sur tralala.
08:11Mais les mecs,
08:12ils crèvent de faim.
08:14Aujourd'hui,
08:14avec 2 000 balles,
08:15tu ne vis pas ?
08:16Non, mais tu ne vis pas.
08:17Et quelle est la mesure
08:19qui vous donnerait
08:20de l'oxygène directement ?
08:22Concrètement,
08:23soyons très honnêtes
08:24et arrêtons de nous mentir
08:26à nous-mêmes.
08:27Un salaire net,
08:27c'est bien, d'accord ?
08:28Ce que les salariés
08:29aujourd'hui ne comprennent pas,
08:30c'est que le brut,
08:32c'est leur salaire, d'accord ?
08:33Mais ce salaire,
08:34il est réparti
08:35dans différentes caisses.
08:36On va payer
08:36la sécurité sociale,
08:37les retraites,
08:38les chômeurs,
08:39le RSA,
08:39ce que vous voulez, d'accord ?
08:41Aujourd'hui,
08:42la vraie problématique,
08:43c'est qu'on a un système social
08:44qui est super généreux,
08:46mais qui aujourd'hui,
08:47coûte très cher, ok ?
08:48Il faut arrêter de donner
08:51à tout va,
08:52à tout et n'importe quoi.
08:53Donc, ce qu'il faut faire aujourd'hui,
08:54il faut fédéraliser un peu
08:57le côté sécurité sociale.
08:59Il faut que ce soit
08:59des assurances privées
09:00qui prennent le relais.
09:01Parce que le mec qui bosse,
09:03il a le droit
09:03à l'assistance sociale,
09:05d'accord ?
09:06À minima,
09:06mais il paye le reste.
09:08Ensuite, les gens
09:08qui ne peuvent pas,
09:09les handicapés,
09:09tout ça,
09:10on conserve ça, d'accord ?
09:11On ne leur enlève pas.
09:12Le mec qui est en photo
09:12du roulant,
09:13qu'est-ce que tu veux
09:13qu'il fasse, ma foi ?
09:14Je ne dis pas
09:14qu'il ne peut pas travailler,
09:15mais c'est plus difficile
09:16pour lui de trouver un boulot.
09:17Ensuite, il faut arrêter
09:18de taxer sans arrêter
09:19les petits salaires.
09:20Parce qu'un petit salaire,
09:21pour moi, aujourd'hui,
09:21c'est 2500 euros.
09:22Voilà ce qui est
09:23un petit salaire en France.
09:24Parce qu'au prix,
09:25ce que coûte la vie aujourd'hui,
09:27c'est normal.
09:282500 balles,
09:28tu habites à Paris,
09:29combien ça coûte un logement ?
09:301000 balles ?
09:311200 balles ?
09:32Tu payes ton électricité,
09:33tu payes ta carte de métro,
09:35ton parking pour ta voiture,
09:37t'es mort, mec !
09:38Bien sûr !
09:39Donc, nous,
09:40dans nos petites bourgades
09:40comme chez nous,
09:41les loyers pour un F3,
09:42c'est 500 balles.
09:44D'accord ?
09:44Même, plutôt,
09:45700 balles aujourd'hui,
09:46ça a vachement augmenté.
09:47Mais quand t'as tout payé,
09:48il te reste zéro.
09:48Il te reste zéro, bien sûr.
09:50Donc, il faut arrêter
09:51concrètement de prélever
09:52des charges salariales.
09:54Je parle salariales.
09:56Salariales,
09:56parce que ça augmentera
09:57déjà les salaires.
09:58Et puis après,
09:58il faut aussi jouer le jeu
09:59dans l'autre sens.
09:59Pour les patrons,
10:00on va vous reprendre
10:02dans un instant
10:03sur Europe 1.