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00:00Là, le mois de mai, là, je peux vous dire,
00:02tous les commerçants, tous les restaurateurs,
00:04c'est catastrophique pour eux. Vous le savez, ça, d'Artigol.
00:06Parce qu'heureusement qu'il y a des gens comme vous
00:08qui vont faire quelques petites emplettes
00:09entre deux ponts pour faire marcher les commerces.
00:13Donc, bravo, d'Artigol.
00:16Et il fait marcher aussi les restaurants.
00:18Vous savez que la croissance française...
00:21Alors, parlez pas de croissance devant Fabien Lecaf, s'il vous plaît.
00:30L'un des moteurs de la croissance française,
00:37c'est la consommation des ménages.
00:41Il y a justement un petit décrochage le dernier trimestre
00:45qui pose problème pour le niveau de croissance de notre pays.
00:48Bien sûr.
00:49Mais toi qui es un homme de gauche, justement,
00:50qui est un syndicaliste dans l'âme,
00:52comment tu comprends qu'on empêche justement
00:54nos commerçants d'ouvrir le 1er mai ?
00:56Je suis pour l'ouverture des boulangers,
01:00des fleuristes le 1er mai.
01:02Moi, je peux vous dire un petit truc ?
01:04Oui, bien sûr.
01:04Moi, je suis pour que les mecs travaillent quand ils veulent.
01:06Le mec qui veut travailler, il travaille.
01:09Juste un petit...
01:10On leur permet d'ouvrir,
01:11mais ils ne peuvent pas faire travailler leurs salariés.
01:15Alors, quand vous êtes fleuriste,
01:16bon, à la limite, s'il débrouille.
01:17Vous avez le commerce, vous travaillez vous-même,
01:20vous êtes tout seul,
01:20ça va aller plus lentement dans votre boutique.
01:22Mais voilà, quand vous êtes boulanger, c'est impossible.
01:24Vous ne pouvez pas être tout seul à faire l'entierté de la...
01:26Des baguettes, des pains au chocolat, des croissants...
01:28Avec juste une petite remarque, Cyril.
01:29D'accord, ceux qui veulent travailler, travaillent,
01:31mais certaines personnes ont des salaires
01:33quand tu es bloqué au SMIC
01:36et que ta journée va compter double,
01:38tu vas la chercher,
01:39parce que tu as besoin de te faire des sous en plus.
01:41Mais si tu avais ton SMIC à 2000 ou 2004,
01:43les gens préfèreraient peut-être rester en famille le 1er mai.
01:47Quand tu as des bas salaires,
01:48tu ne peux pas faire autrement que d'y aller.
01:50Liberté.
01:50En fait, ça serait sur le volontariat.
01:52Liberté, on fait ce qu'on veut.
01:53C'est ce qu'on veut, nous, le volontariat.
01:55Si toi, tu es un salarié,
01:56tu veux bosser parce que tu as envie
01:57de gagner un petit peu plus d'argent,
01:58tu bosses.
02:00C'est une opportunité.
02:01Tu ne trouves pas que c'est quand même incroyable ?
02:02Les boulangers avaient le droit
02:03de ne pas travailler,
02:06mais juste pour les EHPAD,
02:07ok, très bien.
02:08Les hôpitaux, ok, très bien.
02:09Les prisons, ok, très bien.
02:11Et donc, si tu es un consommateur,
02:12tu n'as pas le droit.
02:12C'est quand même complètement sidérant et aberrant.
02:14Et Gérald Linnon se disait dans l'émission hier,
02:17l'émission spéciale sur le 1er mai,
02:19qu'un boulanger qui se fait prendre
02:20en train de faire travailler ses salariés
02:22un 1er mai,
02:23il risque plus qu'un black bloc
02:24qu'à casser une vitrine.
02:26C'est ça la réalité aussi.
02:27C'est quand même proprement scandaleux.
02:29On va punir quelqu'un
02:30qui veut faire tourner son commerce
02:32avec l'accord de ses salariés
02:33qui va les payer double,
02:34plus qu'un black bloc
02:35qu'on n'arrêtera jamais
02:36parce qu'on ne les arrête pas,
02:37parce qu'ils sont inarrêtables,
02:38ils fonctionnent en meute, etc.
02:40Est-ce que tu condamnes, justement, toi, Olivier,
02:42le fait que les salaires sont trop bas
02:43et on est tous d'accord
02:44autour de cette âme ?
02:45En gros, c'est sous-entendu.
02:48Ok, donc tu vas empêcher
02:49le boulanger de travailler
02:50parce qu'en fait,
02:50ça va être une pression
02:51pour justement éviter
02:52une ubérisation des salaires.
02:53Mais en fait, ça ne marche pas,
02:54ça, on le sait très bien.
02:55Ça ne marchera pas.
02:56Oui, d'autant plus que l'ubérisation,
02:57elle, tu peux continuer
02:58à consommer le 1er mai
03:00avec l'ubérisation.
03:02C'est pour ça.
03:02Et que les travailleurs ubérisés
03:03se font quand même exploiter
03:05d'une manière...
03:05Et eux, ils ne créent pas de l'emploi
03:06alors que le boulanger,
03:07il peut créer de l'emploi.
03:08Le boulanger, il peut créer de l'emploi.
03:10Donc, je suis pour que le législateur,
03:11le plus rapidement possible,
03:13permette au boulanger
03:14de travailler le 1er mai.
03:15Mais je pense que ça va être
03:16une initiative parlementaire.
03:18Oui, le gouvernement est pour.
03:19Le gouvernement est pour.
03:19Mais bon, c'est toujours pareil.
03:21Il faut une mobilisation.
03:22Ils ne s'en rendent pas compte eux-mêmes.
03:23Une aberration.
03:23Voilà.
03:24C'est-à-dire qu'il y a une aberration
03:24qui a l'habitude des années
03:26et il faut que les boulangers
03:27montent au créneau,
03:27notamment ce boulanger de Nice
03:29assez médiatique.
03:30Le lanceur d'alerte.
03:31Voilà.
03:32Pour qu'au final,
03:33on aboutisse sur une loi
03:34qui est du simple bon sens.
03:35Et j'espère qu'il n'y a pas eu
03:36des inspecteurs du travail
03:37qui sont passés hier
03:37et qui ont verbalisé
03:38les boulangers.
03:38Lui, il a dit exactement
03:39qu'il ouvrait, il prend un risque.
03:41Parce qu'il peut tout à fait
03:41se prendre une inspection du travail
03:42et qu'il va venir le sanctionner
03:44de plusieurs milliers d'euros
03:45pour chaque salarié.
03:46500 euros.
03:47Voilà.
03:47Par employé.
03:48C'est des fous.
03:49750 euros par salarié.
03:51Ah bon ?
03:51750.
03:52Pas 7500 ?
03:53Non, 750.
03:54Non, 7500, non.
03:55Par 29ème franc.
03:56Oui, peut-être.
03:57Non, 750.
03:58Ah oui.
03:59Comment vous êtes au niveau des infos ?
04:01Non, mais c'est un petit peu
04:03des chiffres.
04:04Vous êtes au niveau des chiffres ?
04:05Non, ça va, ça va.
04:06Ça va, ça va.
04:06Oui, ça va.
04:07Je m'en sors pas mal.
04:07Parce que c'est 750 par salarié.
04:08Ah oui ?
04:09Ce qui est déjà énorme.
04:10Et 1500 quand celui-ci est mineur.
04:12Ah bon ?
04:12Heureusement, vous avez travaillé hier, vous ?
04:15J'ai bossé toute la journée.
04:16Heureusement qu'ils ne sont pas
04:17tombés sur la gueule.
04:18Non.
04:19C'était 1500 qu'on prenait avec lui.
04:21Ah ben, il le voyait de dos,
04:22il le prenait pour un mec
04:23de 4ème de B.
04:24Et pour ces gars, il disait
04:25tu retournes en EPS ?
04:27Pour aller dans le sens de Fabien,
04:32c'est parce qu'il y a une boulangerie
04:32qui s'est fait prendre
04:33avec 10 salariés
04:34et ils ont eu 7500 euros
04:36d'amende
04:37qui était l'équivalent
04:38du chiffre d'affaires de la journée.
04:39Non, mais c'est scandaleux.
04:40C'est scandaleux.
04:41Non, franchement, c'est scandaleux.
04:42C'est scandaleux.
04:43Toutes les boulangers,
04:44ils n'ont vraiment pas besoin de ça.
04:45Ils sont déjà traqués.
04:46On ne veut pas arrêter
04:47d'embêter les gens
04:48qui veulent travailler.
04:49Mais c'est clair.
04:50Ce pays est contre
04:51les gens qui veulent travailler.
04:52On fait tout pour empêcher
04:53les gens de travailler
04:54pour leur mettre des bâtons
04:55dans les rouges.
04:55C'est insupportable.
04:56Et on va sanctionner
04:56les petites entreprises,
04:58les petites boutiques familiales.
04:59Non, mais laissez-les,
05:00ces boulangers,
05:01ils se font être anglais
05:02toute l'année.
05:03Les mecs, ils ont fait
05:047500 euros,
05:05ils ont fait une belle journée.
05:06Tout leur prend.
05:07Mais franchement,
05:08quel pays.
05:10Tout marche à l'envers.
05:11Ils ont connu
05:12la crise énergétique.
05:13On a des dirigeants.
05:14Ils connaissent encore.
05:15On a des dirigeants,
05:16ils font tout
05:17contre les Français.
05:18Ça veut dire...
05:19Non, mais c'est vrai.
05:20C'est insupportable.
05:21Arrêtez d'emmerder les Français.
05:21C'est la grande phrase
05:22de Georges Pompidou
05:23que certains dirigeants
05:24devraient se répéter
05:25en boucle le matin
05:25quand ils font des nouvelles lois
05:27ou des nouvelles directives
05:28ou des nouvelles réglementations.
05:29Emmanuel Macron,
05:29au lieu de s'occuper
05:30d'influencer l'élection
05:31du nouveau pape,
05:32il ferait mieux
05:32de s'occuper de ça.
05:33Ça, c'est une histoire de fou.
05:35On va en parler dans un instant.
05:35Oui, on a bien entendu.
05:37Emmanuel Macron,
05:38il veut tout diriger.
05:39Il ne veut pas
05:39que Kempbappé
05:40ait l'œil au Real Madrid.
05:41Il veut que le pape
05:42ce soit le mec
05:43qui l'a choisi.
05:44Du coup, il ne réussit pas vraiment
05:45parce que Kempbappé
05:46était le Real Madrid
05:47mais le pape...
05:48Là, il est pour l'évêque de Marseille.
05:49Monseigneur Aveline.
05:50Exactement.
05:51Ce serait une bonne chose,
05:51cela dit.
05:52Oui, bien sûr,
05:52mais ça va être contre-productif
05:54ce qu'il fait.
05:54Bien sûr.
05:54Bien sûr, ça va être contre-productif.
05:56La presse italienne est en folie.
05:57Bien sûr.
05:58J'ai encore un ami
05:59de la presse italienne.
06:01Giovanni Toratelli.
06:02C'est la Gazzetta.
06:04C'est la Gazzetta.
06:05C'est la Gazzetta de la Modena.
06:08C'est la Gazzetta de la Bufara.
06:08C'est impossible.
06:10C'est comme José Maria de Pauvo.

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