Le conseiller municipal (SE) de Charenton-le-Pont Mickaël Szerman était l'invité de Morandini Live ce jeudi 1er mai sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet des actes barbares qui se sont produits à Saint-Denis, et qui ont été diffusés en direct : «On a passé un nouveau cap dans la barbarie, dans la cruauté»
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00:00On a passé un nouveau cap dans la cruauté, dans la barbarie.
00:03Ces images vont rester.
00:05Mais pourquoi ces images vont rester ?
00:06Parce que ces auteurs, ces barbares,
00:08quand ils le font, c'est parce qu'ils n'ont pas peur de la répression,
00:11ils n'ont pas peur des peines.
00:12Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, des jeunes qui sont, on va dire,
00:16vont passer en justice, vont être arrêtés par la police.
00:18Il y a un très bon dialogue avec les magistrats.
00:20Mais quelle est la peine aujourd'hui ?
00:21Ces jeunes sont libérés, narguent les policiers,
00:25savent qu'ils ne vont rien avoir.
00:26Pourquoi ? Parce qu'ils sont mineurs.
00:27Et aujourd'hui, ça va recommencer.
00:28C'est-à-dire que ce cap-là, vous parlez de l'antisémitisme,
00:31moi, ça me fait penser, même si là, il n'y a pas de haine avérée à la religion.
00:35Oui, il n'y a pas du tout.
00:36Mais moi, ça me rappelle l'histoire d'Ilan Nalimi
00:37qui avait été séquestré par les barbares.
00:39Quand j'entends ce mot barbare, c'est le grand des barbares.
00:41Et on est sur le même schéma.
00:42C'est un nouveau cap.
00:44Et quelle va être la prochaine étape ?
00:46Là, on parle de faire boire de l'urine à une victime
00:49qui a été en plus appâtée, qui a été piégée.
00:52Donc aujourd'hui, nous sommes en France, dans un pays
00:54où les criminels, où les barbares n'ont pas peur de la répression et de la justice.