ArcelorMittal : la CGT appelle à une manifestation d'ampleur le 1er mai à Dunkerque et appelle l'Etat à reprendre la main voire jusqu'à la nationalisation.
Marc Ferraci, Ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie est l'invité de RTL Matin au micro de Thomas Sotto et Amandine Bégot
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 29 avril 2025.
Marc Ferraci, Ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie est l'invité de RTL Matin au micro de Thomas Sotto et Amandine Bégot
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00:00RTL Matin
00:01Et tout de suite l'invité de RTL Matin, Thomas, vous recevez aujourd'hui le ministre en charge de l'industrie et de l'énergie, Marc Ferracci.
00:09Bonjour et bienvenue sur RTL, Marc Ferracci.
00:11Bonjour.
00:11Je voudrais qu'on se dise quelques mots pour commencer de la panne d'électricité massive qui a touché l'Espagne, le Portugal, mais aussi une petite partie de la France ces dernières heures.
00:18Quel impact chez nous déjà ? Est-ce qu'il y a vraiment un vrai impact ou est-ce que c'est vraiment minimal ?
00:22Non, non, c'est parfaitement minimal.
00:24J'ai discuté avec les directions de RTL tôt ce matin, qui m'a confirmé qu'il n'y avait aucune difficulté sur le réseau français,
00:32que 90% de la consommation était reprise sur le réseau espagnol et que pour le Portugal, les perspectives sont aussi satisfaisantes.
00:40Mais effectivement, il y a eu une panne extrêmement importante, ce qu'on appelle un blackout, dont aujourd'hui les causes ne sont pas connues avec précision.
00:47Vous n'avez aucune idée des raisons ? J'imagine que vous avez échangé avec nos voisins espagnols et portugais.
00:51Pas de suspect numéro un, en quelque sorte.
00:54Aujourd'hui, on est en train d'analyser les causes possibles.
00:58Ce qui est certain, c'est que dans un système électrique, vous avez besoin d'avoir des marges de manœuvre.
01:02Vous avez besoin aussi de ce qu'on appelle la pilotabilité, c'est-à-dire pouvoir produire plus à des moments où la consommation est plus forte.
01:09C'est la raison pour laquelle nous avons en France un mix énergétique qui repose sur le nucléaire,
01:13qui est une énergie pilotable et aussi sur les énergies renouvelables.
01:17Mais effectivement, on tirera toutes les conséquences et toutes les conclusions.
01:19Ce qui est certain, c'est que la coopération et les interconnexions entre la France et l'Allemagne,
01:23entre RTE en particulier, qui est notre opérateur de réseau,
01:27ont permis, ont facilité par la coopération la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne.
01:33Est-ce que ce matin, la thèse du piratage, du sabotage, de la cyberattaque est tout à fait exclue ?
01:40Rien n'est exclu.
01:42Mais cette hypothèse qui a un petit peu fleuri dans les premières heures après la panne,
01:46aujourd'hui ne me semble pas être la piste privilégiée.
01:48Mais encore une fois, j'attends que toutes les analyses soient faites.
01:51Est-ce que notre réseau à nous est aussi vulnérable ?
01:53Est-ce qu'une panne aussi massive pourrait arriver chez nous ?
01:56Est-ce qu'on est protégé différemment ?
01:57Non, c'est beaucoup plus improbable.
02:00Pourquoi ? Parce que nous avons un certain nombre de mécanismes qui permettent de pallier à ce genre de problème.
02:07Lorsqu'il y a des difficultés très lourdes sur les réseaux,
02:09ça s'est passé en 2006 par exemple,
02:12la coupure a pu concerner une partie de la population française,
02:17mais une partie seulement, 15 millions de personnes, c'est très important.
02:20Nous avons des phénomènes et des mécanismes qui permettent de nous prémunir contre ce type de problème.
02:26Y compris pour notre sécurité, pour la sécurité de nos centrales nucléaires,
02:28il n'y a pas d'inquiétude particulière ?
02:30Non.
02:30On est prêt à faire face ?
02:32Non, sur ces sujets-là, on n'a pas d'inquiétude à avoir.
02:35D'accord.
02:36Chez nous, il y a eu hier un débat sur la souveraineté énergétique
02:39et les choix que nous ferons pour les dix ans qui viennent.
02:41C'était à l'Assemblée.
02:42Et si on en juge par le nombre de députés présents,
02:45ce n'est vraiment pas un sujet important.
02:46Il n'y avait personne dans l'hémicycle, une dizaine de députés.
02:48Ça ne vous choque pas, vous, en tant que ministre de l'énergie ?
02:50On peut le regretter.
02:51On peut le regretter.
02:52Ce d'autant plus que ce débat, il avait été appelé de manière extrêmement vive
02:56par certains groupes d'opposition,
02:59je pense en particulier au Rassemblement National, à la France Insoumise,
03:02qui disait que la programmation pluriannuelle de l'énergie,
03:06cette programmation énergétique du pays,
03:08ne faisait pas l'objet suffisamment de débats,
03:10était, d'un point de vue démocratique,
03:12traité par-dessus la jambe.
03:14Je constate effectivement qu'il y avait assez peu de députés,
03:16mais ça n'a pas empêché ce débat de se tenir et d'être utile.
03:18Il va être relayé.
03:19Ça va vite quand même, non ?
03:20Est-ce que ça ne vaut pas un vrai débat avec un vote,
03:22plutôt qu'un débat comme ça, sans vote, dans un hémicycle ?
03:24Eh bien, il y aura ce débat avec un vote.
03:26Avec un vote.
03:26Le Premier ministre l'a annoncé,
03:27puisqu'une proposition de loi apportée par un sénateur
03:29arrive à l'Assemblée sur ces sujets de programmation énergétique.
03:32Elle sera examinée en juin.
03:33Donc, il y aura un deuxième débat.
03:35Il y en aura un au Sénat,
03:36sous le format qui a été celui du débat d'hier,
03:38mais il y aura aussi un débat avec un vote,
03:39à l'Assemblée, à la mi-juin.
03:41Ce débat, il a été utile quand même.
03:42Il a été utile parce qu'il a permis de trouver,
03:44et je l'ai dit d'ailleurs dans mes réponses aux différents intervenants,
03:48une sorte de convergence sur une idée,
03:50une idée importante,
03:51c'est qu'il faut sortir de notre dépendance aux énergies fossiles.
03:54Le gaz, le pétrole,
03:55ça coûte à notre balance commerciale
03:56entre 60 et 70 milliards d'euros par an.
03:59Lorsque Vladimir Poutine...
04:00Aujourd'hui, on dépend à 60% à peu près des énergies fossiles en France.
04:03Voilà.
04:03Les énergies fossiles représentent 60% de la consommation d'énergie,
04:06et 99% de ces énergies fossiles sont importées.
04:09Sont importées de Russie,
04:10sont importées des Etats-Unis,
04:12ou du Golfe.
04:13Et donc, on a besoin de sortir de cette dépendance,
04:15hormis le Rassemblement National,
04:17qui ne voit pas, au fond, de problème à cette dépendance.
04:20La plupart des groupes politiques sont d'accord pour décarboner nos économies
04:24et pour sortir de cette dépendance fossile.
04:25Et ça, c'est un élément très important.
04:27Vous nous confirmez que ce sont bien les parlementaires
04:29qui voteront et qui choisiront,
04:30qui dessineront notre politique énergétique pour les 10 ans qui viennent.
04:33Il y aura à la fin un décret,
04:36parce que c'est ce que prévoit la loi, en réalité.
04:38Un décret qui sera nourri parce qu'il aura été voté.
04:40Exactement.
04:40Mais ce décret, ça a été dit par le Premier ministre,
04:43sera ajusté, sera amendé,
04:45connaîtra des évolutions,
04:46et je l'ai dit moi-même,
04:47à la lumière des deux débats qui ont eu lieu hier à l'Assemblée
04:50et dans quelques jours au Sénat,
04:51et à la lumière de ce débat parlementaire
04:53autour de la proposition de loi du sénateur Grémier.
04:56Marc Ferrati, je vous laisse mettre à présent
04:58votre casquette de ministre de l'Industrie
04:59avec un gros dossier, celui d'ArcelorMittal,
05:01qui a donc annoncé quelques 600 suppressions de postes,
05:03notamment dans ces usines du Nord et de l'Est de la France.
05:06Il y a quelques jours, la porte-parole du gouvernement
05:08disait que vous étiez à la manœuvre.
05:10Mais que reste-t-il à manœuvrer sur ce dossier ?
05:12D'abord, moi, je veux avoir une pensée pour les salariés,
05:14parce que derrière des chiffres, il y a des familles,
05:17il y a des perspectives de vie qui se sont bousculées,
05:21et ça, c'est la première des choses qu'on doit avoir en tête.
05:24Ensuite, nous...
05:25Même si une pensée, ça ne suffit pas pour manger la main du maroc.
05:28Bien sûr, c'est pour ça que nous sommes dans l'action,
05:30nous le sommes depuis un certain temps déjà.
05:32Il y a, dans quelques minutes,
05:33je recevrai à Bercy la direction France d'Arcelor,
05:35et je serai en direct avec la direction Europe d'Arcelor.
05:39Vous allez leur dire quoi ?
05:40Avec le but, d'abord, de comprendre ce que sont les perspectives
05:43de l'ensemble des sites d'Arcelor pour la France.
05:45Parce que vous savez qu'il y a 600 salariés qui sont concernés,
05:48mais il y a des milliers de salariés qui sont toujours sur les sites France d'Arcelor.
05:51Et notre préoccupation, c'est qu'aucun site ne ferme.
05:55C'est ça, le sujet.
05:56Vous êtes persuadé qu'aucun site ne fermera aujourd'hui,
05:59ou vous n'avez pas cette certitude ?
05:59Eh bien, justement, nous avons besoin de comprendre
06:01ce que sont les déterminants des décisions d'Arcelor.
06:04Et dans les décisions d'Arcelor, il y a plusieurs facteurs.
06:07Aujourd'hui, la sidérurgie est un secteur qui est bousculé
06:11par la compétition internationale.
06:13C'est une compétition qui vient notamment de Chine,
06:14avec de l'acier qui irrigue le marché européen,
06:19qui est surcapacitaire.
06:21Ça veut dire concrètement qu'aujourd'hui,
06:23vous avez des usines qui tournent en Europe et en France
06:25à 60-70% de leur capacité.
06:28Et donc, d'un point de vue économique, ça n'est pas tenable.
06:30Pourquoi est-ce que l'acier chinois est surcapacitaire ?
06:32Parce qu'il est massivement subventionné.
06:34Donc, la première des réponses,
06:35c'est une réponse au niveau européen,
06:37de protection commerciale.
06:39C'est ce qu'on appelle des mesures de sauvegarde.
06:40Ça veut dire concrètement des restrictions aux importations quantitatives.
06:44Ce sont des annonces...
06:45C'est un peu technique.
06:45En gros, vous voulez taxer les importations d'acier ?
06:49C'est exactement ça.
06:51On va laisser rentrer moins d'acier chinois en Europe.
06:54Eh bien, ça, ce sont des annonces qui ont été faites
06:57sur leur principe par le commissaire Stéphane Séjourné
06:59il y a quelques semaines,
06:59et qui vont rentrer en application dans les semaines qui viennent.
07:03Ça a déjà été fait.
07:04Ce que je veux vous dire, c'est que la discussion avec Arcelor,
07:08elle concerne la réponse qu'on apporte au niveau européen
07:10à ce problème commercial.
07:12Et des réponses ont déjà été apportées.
07:14Ce que je vais discuter à la fois avec la direction d'Arcelor
07:16et avec le commissaire Séjourné dans quelques jours,
07:19avant de partager tout cela,
07:20parce que c'est très important aux représentants des salariés
07:23et aux élus locaux,
07:24qui sont extrêmement investis sur le sujet,
07:25eh bien, c'est une discussion qui consistera à savoir
07:29quelles sont les bonnes réponses au niveau européen.
07:31Le but, excusez-moi, je termine parce que c'est très important.
07:34Le but, c'est que les investissements d'Arcelor,
07:37et en particulier de gros investissements que soutient l'État
07:39dans la décarbonation, se fassent.
07:41Si les investissements se font,
07:43eh bien, on aura des perspectives de maintien de l'emploi.
07:45Pour l'instant, la décarbonation, c'est sur pause.
07:47Et les salariés, les syndicats accusent Arcelor
07:49de laisser pourrir les sites
07:51jusqu'à les rendre inexploitables.
07:52Est-ce qu'on assiste,
07:53est-ce que vous redoutez qu'on assiste
07:54à la mise en scène d'une disparition annoncée ?
07:57Eh bien, nous faisons tout pour éviter cela.
07:58Est-ce que vous êtes inquiet de ça ?
07:59Nous faisons tout pour éviter cela,
08:00et c'est la raison pour laquelle l'État soutient
08:02les investissements de décarbonation.
08:03L'État a mis sur la table
08:05850 millions d'euros
08:06pour investir dans la décarbonation
08:09sur le site d'Arcelor de Dunkerque.
08:10Sauf qu'Arcelor doit investir un milliard.
08:12Un milliard, un milliard huit.
08:14Un milliard huit en comptant l'aide de l'État.
08:15En comptant l'aide de l'État, c'est exactement ça.
08:18Ce que nous souhaitons,
08:18c'est que cet investissement se fasse.
08:20Et ce que nous souhaitons,
08:20c'est que Arcelor donne des perspectives,
08:22même si c'est difficile,
08:24dans les conditions de marché actuelles,
08:25avec les droits de douane.
08:26Est-ce que vous leur faites confiance ?
08:28Est-ce que vous leur faites confiance ?
08:30Les syndicats n'ont plus confiance,
08:31les salariés n'ont plus confiance.
08:32Est-ce que le ministre de l'Industrie
08:33a confiance dans la parole d'Arcelor ?
08:35Écoutez, moi, je discute avec les acteurs
08:37et j'essaye de comprendre
08:38les raisons pour lesquelles
08:39ils prennent leurs décisions.
08:40Quand j'ai compris les raisons,
08:41j'agis sur les leviers.
08:42S'il faut agir sur le levier
08:43de la politique commerciale,
08:44nous agirons et nous l'avons déjà.
08:45Est-ce que la nationalisation est un levier ?
08:47S'il faut agir sur le levier
08:49de la compétitivité avec les prix de l'énergie
08:51et les prix de l'électricité,
08:52parce que c'est un élément très important
08:53de la compétitivité et des décisions
08:55d'investissement de la synergie,
08:56nous agirons.
08:57Ça veut dire quoi ?
08:58Ça veut dire aider, subventionner ?
09:00Ça veut dire faire en sorte que
09:01les négociations entre EDF
09:02et nos industriels,
09:03et notamment Arcelor,
09:04aboutissent à des prix de l'électricité
09:06compétitifs.
09:07Et c'est ce que nous allons contribuer
09:09à accompagner d'ici le 1er janvier 2026.
09:11Et est-ce que l'État pourrait au moins
09:12temporairement nationaliser ses usines ?
09:14En Angleterre, c'est ce que vient de faire
09:15le gouvernement avec British Steel.
09:17Aujourd'hui, ça n'est pas à l'ordre du jour.
09:19Pourquoi ?
09:20Ce n'est pas une hypothèse.
09:20Aujourd'hui, ce qu'il faut,
09:22c'est sécuriser ses investissements.
09:24Si on donne des perspectives
09:24qui font que Arcelor investit
09:27en particulier dans ces fours électriques
09:29qui permettent la décarbonation
09:30de son processus de production,
09:32ça veut dire que Arcelor croit
09:34à la production d'acier en Europe,
09:35à la production d'acier en France,
09:37et ça, c'est la meilleure garantie
09:38du maintien des emplois.
09:38Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France,
09:40demande à l'État de se bouger
09:42et de convoquer une table ronde
09:43avec tout le monde autour de la table.
09:44Vous allez faire ça ou pas ?
09:45Nous sommes en train, justement,
09:46d'organiser ce processus.
09:47Je vous l'ai dit, moi,
09:47je prends de l'information auprès d'Arcelor,
09:49je prends de l'information
09:50auprès de la Commission européenne
09:51et ensuite, effectivement,
09:52nous rencontrerons les élus,
09:53nous rencontrerons les organisations syndicales,
09:56évidemment, pour essayer
09:57de voir ce sont les perspectives.
09:59C'est les prochains jours
10:00ou les prochaines semaines.
10:01D'accord.
10:01Alors que le chômage repart à la hausse,
10:03combien d'emplois ont déjà été supprimés
10:04ou sont menacés dans l'industrie en France ?
10:06On entend ce chiffre de 300 000 emplois
10:08pour 2025.
10:09Il est crédible ou pas ?
10:10Non.
10:10Ces chiffres qui circulent
10:12ne sont pas crédibles.
10:12Lorsque vous regardez
10:13la différence entre les emplois supprimés
10:15et les emplois créés,
10:16parce qu'il faut toujours avoir en tête
10:17qu'on détruit des emplois
10:19en permanence dans l'économie
10:20et dans tous les secteurs,
10:21dans l'industrie comme ailleurs,
10:22mais on en crée aussi beaucoup.
10:24Et l'emploi industriel se maintient.
10:26J'insiste sur ce point.
10:27Même s'il y a plus d'usines qui ferment
10:29que d'usines qui ouvrent en France.
10:30C'est le cas l'an dernier.
10:31Je veux attirer votre attention là-dessus.
10:32Il n'y a pas que les usines
10:33qui ouvrent ou qui ferment,
10:34il y a les usines qui ouvrent
10:35ou qui s'étendent.
10:36Aujourd'hui, lorsqu'une usine s'étend,
10:38il faut en tenir compte.
10:39Les ouvertures et les extensions de sites
10:41sont plus nombreuses
10:42que les fermetures ou les réductions.
10:43Quel est le solde en matière d'emploi ?
10:44C'est combien ?
10:45Les prévisions pour cette année ?
10:46Les prévisions pour cette année,
10:48je commence par regarder ce qui se passe
10:51et les prévisions,
10:52je les laisse aux prévisionnistes.
10:53C'est important quand on est ministre de l'industrie
10:55de savoir combien d'emplois sont menacés.
10:56Lorsqu'on dit qu'il y a des emplois menacés,
10:58ça veut dire concrètement
10:59qu'il y a effectivement des emplois
11:01qui, à travers des plans sociaux
11:03et des fermetures de sites,
11:04peuvent disparaître.
11:04Notre rôle, mon rôle,
11:06c'est de me battre sur chaque dossier
11:07pour faire en sorte
11:08que les emplois soient maintenus.
11:09On a obtenu des victoires
11:10il y a encore quelques jours
11:11avec la Fonderie de Bretagne
11:12qui a été reprise
11:13grâce à l'action de l'État,
11:14grâce à l'action des élus locaux
11:15avec 300 emplois sauvés.
11:17Sur chaque dossier, on se bat
11:18et on essaie aussi
11:19de créer le cadre
11:20pour que les entreprises
11:21continuent d'investir
11:22et que les sites
11:23puissent également s'étendre
11:25quand les industries
11:26sont productives et compétitives.
11:27Merci beaucoup Marc Ferracci
11:29d'être venu ce soir.