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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-04-28##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:04Ce malien d'une vingtaine d'années est retrouvé mort ici, dans la salle de prière.
00:08Là je vois qu'il y a du sang de partout.
00:10On voit d'abord le plus sa chambre, sa chambre qui était trempée, on ne voyait même plus la couleur de son jean.
00:14Mort après avoir reçu près de 50 coups de couteau.
00:18Durant l'attaque, l'assaillant tient des propos injurieux envers l'islam à plusieurs reprises.
00:23Sa cavale s'est arrêtée hier vers 23h.
00:25Olivier Hache, principal suspect dans le meurtre de la mosquée du Gard, s'est rendu à la police italienne, à Pistoia, au nord-ouest de Florence.
00:33Le parc national antiterroriste doit se saisir sans délai et ne doit pas laisser penser qu'effectivement, quand c'est dans d'autres lieux de culte, il se saisit immédiatement sans observation.
00:45Et que quand il s'agit peut-être de l'islam et d'un musulman, il réfléchit, il observe, il prend le temps.
00:53Ça n'est pas acceptable.
00:54Une partie de la gauche dénonce un deux points de mesure du gouvernement sur les crimes anti-musulmans.
00:59Bruno Rutaillot ne s'est pas rendu immédiatement dans le Gard après le meurtre dans cette mosquée.
01:04Le porte-parole du gouvernement réfute toute différence de traitement.
01:07Alors parlons vrai. Est-ce que pour vous la gauche, ou au moins une partie de la gauche, tente de récupérer cette tragédie ?
01:11A cette question, crime contre les musulmans, Fabien Roussel a-t-il raison de dénoncer un deux points de mesure ?
01:17Vous dites non à 59% ? Vous voulez réagir ? Le 0,826, 300, 300.
01:22Philippe Bigère.
01:23Je trouve que l'argumentation du deux points de mesure commence à lasser.
01:28Et j'entends qu'elle existe parfois aussi à droite, il faut être clair.
01:33Mais de la gauche, c'est un peu fatigant, en l'occurrence,
01:38puisqu'il ne me semble pas que Bruno Rutaillot, et là j'évoque son nom très sérieusement,
01:44n'a pas mis en œuvre une politique d'inéquité en ce qui concerne la poursuite
01:49et, je dirais, la dramatisation légitime de ce qui s'était passé dans cette mosquée.
01:57Ça devient un poncif, exaspérant, que de reprocher de la part de la gauche
02:02parce que tout à coup, il y a ce crime atroce, une faiblesse de la part du ministre de l'Intérieur.
02:08J'ajoute, et peut-être vais-vous choquer, que dans un monde idéal,
02:13on n'aurait même pas besoin d'un ministre de l'Intérieur se rendant sur place.
02:17Il n'y a pas été, bien sûr, mais parce que tout simplement,
02:21on laisse faire après, sans démagogie, les services compétents.
02:26Mais aujourd'hui, bien sûr, dès qu'il y a un crime de cette nature,
02:30il faut tout de suite aller sur place.
02:32Et on ne peut pas dire que le ministre de l'Intérieur ait fait preuve, je dirais,
02:39d'une tolérance quelconque à l'égard de ce crime atroce qui a été perpétré,
02:45on peut le dire, par un total déséquilibré, puisque son rêve, c'était de devenir actueur en série.
02:52Il y a tout de même des ambitions plus légitimes.
02:54François Sebois.
02:55Moi, je pense qu'il a raté le coche, Bruno Retailleau.
02:58Alors, est-ce qu'il l'a raté par manque d'expérience,
03:00ou est-ce qu'il l'a raté par calcul aussi politique,
03:03parce que Bruno Retailleau, il est en plein congrès face à Laurent Wauquiez,
03:06parce que ça se durcit, évidemment.
03:08Mais je ne ferai pas l'accusation de deux poids de mesure,
03:11parce que ça m'exaspère comme vous, mais moi, ça m'exaspère à droite.
03:14J'entends le deux poids de mesure, je lis Éric Zemmour, deux poids de mesure, la gauche.
03:17C'est souvent le cas de la gauche.
03:19Mais non, bien sûr que non, c'est souvent le cas de la droite.
03:21Donc, cette expression, je trouve ça assez sain qu'on en finisse dans cette émission avec ses mots valises.
03:27Je pense quand même que vous dites qu'on n'a pas besoin du ministre de l'Intérieur.
03:31Je crois quand même que c'est extraordinairement choquant dans la mosquée que vous fréquentez
03:35de retrouver un homme couvert de sang avec le témoignage, son jean.
03:40On ne le voit même plus tellement il y a du sang.
03:41Combien ? 40, 50 coups de couteau.
03:43Je pense que c'est très important que les ministres de l'Intérieur se rendent sur place.
03:47Je pense qu'il n'a pas déclenché assez vite.
03:49Alors, les explications qu'il a données, je les entends.
03:52Je ne voulais pas troubler, me mêler de la communauté.
03:55Il se trouve que le ministre de l'Intérieur, il est ministre également des cultes.
03:58Il a manqué, si vous voulez, de réactivité.
04:02De là à lui faire le procès.
04:03Moi, je ferai le procès sur l'ensemble du climax
04:05qui, toute la journée, nous parle des migrants, des musulmans,
04:08toute la journée, nanani, nanana, on arrive à des trucs complètement délirants.
04:13Et l'extrême gauche qui, toute la journée, parle d'Israël, etc.
04:17Cette polarisation d'un certain nombre de chaînes de télé, de radio,
04:21et de l'autre côté, le crin-crin et le tambour de Mélenchon,
04:24je trouve que c'est ça qui nous tue tous.
04:26Mais, quand même, il a un peu manqué.
04:28Et, je trouve, de réactivité.
04:30Virginie Calhouns.
04:31Alors, d'abord, pour revenir sur le deux poids du mesure,
04:33je le redis, moi, je trouve qu'elle est fille,
04:35depuis notamment le 7 octobre,
04:37est réellement dans le deux poids de mesure.
04:39C'est-à-dire que là, on a vu les larmes de Mélenchon.
04:41Il prend dans ses bras cette femme
04:43qui explique, en tant que musulmane,
04:46elle se sent en insécurité en France.
04:47Mais elle a raison, peut-être, de se sentir.
04:49Peut-être.
04:49En attendant, on ne les entend pas beaucoup,
04:52les LFistes, rappeler quand même
04:54que le 7 octobre, il y a eu un pogrom
04:56et qu'il y a eu des Juifs tués, et ainsi de suite.
04:59Non, pour moi, ce n'est pas autre chose, Françoise.
05:01C'est que cette expression de poids de mesure...
05:03Je ne peux plus la blairer, en fait.
05:05Je suis assez d'accord.
05:06Elle n'est pas très bonne,
05:07mais j'ai quand même le droit de rappeler
05:08que je trouve qu'elle est fille, pour le coup,
05:11fait preuve de beaucoup plus de poids de mesure
05:13que tous les autres partis.
05:14Je vais répondre, merci,
05:17que tous les autres partis réunis.
05:19Voilà, je pense que quand on prend le PS,
05:21la droite, etc.,
05:22cette expression valise,
05:23elle est, pour moi, vraiment aujourd'hui,
05:25le symbole de ce que LFI représente en France.
05:28Et c'est un vrai problème pour l'Union nationale.
05:32Vous pensez...
05:33Maintenant, sur Retailleau, pardon, je termine là-dessus.
05:34Avec un vève de Tondelier, aussi.
05:36Oui, Tondelier, qui est très ambiguë,
05:37et je suis tout à fait d'accord
05:38avec ce qui a été dit tout à l'heure.
05:39Elle ferait mieux de choisir son camp
05:40et de se dissocier de LFI.
05:42Mais, pour revenir sur Retailleau,
05:43moi, je vais plutôt le défendre.
05:44D'abord, parce que je déteste.
05:46Mais alors là, c'est pas pour Retailleau,
05:47c'est pour n'importe lesquels.
05:49Le côté, il faut se rendre sur...
05:51Il faut que le politique vienne,
05:53c'est de la compassion,
05:54on va mettre des bougies.
05:55Oui, c'est important,
05:56parce qu'en fait,
05:57quand on ne le fait pas,
05:58on dirait qu'on ne comprend pas
06:00pourquoi on ne le fait pas.
06:00Mais pardon, quand on le fait,
06:02ça n'apporte rien,
06:03à part du pathos et des images.
06:05Donc, moi, personnellement,
06:08il n'y serait pas allé du tout
06:09s'il n'allait pas du tout
06:10sur d'autres théâtres.
06:12Parce que je rappelle qu'en France,
06:14les premiers crimes anti-religieux,
06:16c'était d'abord des crimes chrétiens.
06:18Maintenant, c'est devenu des crimes antisémites
06:20depuis le 7 octobre.
06:21Mais je veux dire,
06:22les musulmans arrivent quand même en 3 ans.
06:23Il y a encore plus d'actes anti-chrétiens
06:26qu'antisémites,
06:27non-obstant le 7 octobre.
06:28Oui, il y a eu un pic.
06:30Mais maintenant,
06:31c'est toujours les actes anti-chrétiens.
06:34Et pardon,
06:34je n'ai pas l'impression...
06:36C'est normal, oui, en proportion.
06:37En attendant,
06:39les mois...
06:39Non mais pardon,
06:40pour moi,
06:40un gamin couvert de sang,
06:43qu'il soit chrétien,
06:44musulman ou juif,
06:45c'est la même...
06:46Non, non, c'est pas...
06:47Dire que la présence...
06:48Ah, c'est la même ?
06:49C'est la même émotion pour moi.
06:50Je vous permets de...
06:51Moi aussi,
06:52mais je vous permets de vous interrompre.
06:53Dire que la présence du politique
06:55n'est pas nécessaire,
06:56elle est fondamentale.
06:57Non, non, mais ça,
06:57c'est un avis personnel.
06:58Non, non, mais c'est un avis personnel.
07:00C'est bizarre, d'ailleurs,
07:00de votre part,
07:01parce que vous êtes une vraie femme politique
07:02et que vous avez un sens de l'État.
07:04Mais justement...
07:04Elle n'aime pas la démagogie.
07:05Mais non, mais c'est pas la démagogie.
07:07C'est de la com.
07:07Moi, je voudrais des résultats.
07:09Mais ce n'est pas de la com et des résultats.
07:10Je vous assure que pour avoir vu
07:12comment ont réagi les victimes du Bataclan,
07:15parce qu'à l'époque,
07:15j'étais de l'autre côté de la barrière.
07:16Non, mais bien sûr.
07:17Non, mais là,
07:18c'est un avis personnel.
07:19Mais même le père Hamel,
07:21mais même les policiers,
07:22mais même quand vous avez
07:23l'entité politique,
07:25quelle que soit sa couleur,
07:27et moi, je suis une femme de gauche,
07:30si je suis dans une synagogue
07:31ou une mosquée,
07:32heureuse de voir le ministre
07:33de l'Intérieur de droite venir.
07:35Parce qu'il représente l'État,
07:37et il représente la République,
07:39et il représente le gardien des cultes.
07:40Mais le père Hamel assassiné
07:41dans son église,
07:42moi, j'ai toujours entendu
07:43l'extrême-gauche...
07:45Mais pourquoi vous...
07:45Je ne parle pas de ça,
07:46je parle de Retailleau.
07:47Je parle de la nécessité
07:48que les politiques viennent.
07:50Mais pour moi, aujourd'hui,
07:51c'est comme...
07:52D'ailleurs, Françoise,
07:53vous avez commencé votre propos là-dessus
07:54en parlant de la campagne LR
07:56et que c'était peut-être
07:57pourquoi pas voir
07:58de la politique politicienne.
08:00Moi, je ne le crois pas.
08:01Et je défends Bruno Retailleau.
08:03Je pense qu'il a un agenda
08:04un peu chargé aussi.
08:06Quand un enfant se fait assassiner
08:07dans une mosquée,
08:08il n'a pas un agenda chargé.
08:09Vous nettoyez tout l'agenda.
08:11Mais je ne suis pas d'accord
08:13avec vous, Françoise, là-dessus.
08:15Je pense qu'une fois encore,
08:17aller crier à la faute.
08:18De toute façon,
08:18tous les jours,
08:19on veut crier à la faute
08:20parce que Bruno Retailleau
08:21a trop de popularité
08:22et peut-être trop de résultats
08:23par rapport à plein d'autres
08:25ministres de l'Intérieur.
08:26Alors, il y en a quand même.
08:28Il y a des belles avancées.
08:30On vient de voter
08:31contre le Nartoko Trafic.
08:33C'est Bruno Retailleau
08:34qui portait cette loi.
08:36Non, mais Darmanin aussi.
08:38C'était des bons ministres
08:38de l'Intérieur.
08:39Mais pour le coup,
08:40ils ne sont pas de gauche.
08:41En attendant,
08:41je pense que c'est
08:44un mauvais procès,
08:45un procès politicien.
08:47Et que, pardon,
08:47si Bruno Retailleau
08:48doit se déplacer à chaque fois,
08:50et là, il l'a fait très bien,
08:51mais tous ces crimes anti-chrétiens,
08:53je suis désolée,
08:53moi, je ne vois pas
08:54une mobilisation massive.
08:55À part le père Hamel,
08:56je n'ai jamais eu personne
08:57assassiné dans une...
08:58Ah, mais il y en a eu.
08:59Je dis, je dis le père Hamel,
09:02il ne...
09:02Je ne vois pas les gens
09:03assassinés dans les églises.
09:05Franchement, honnêtement,
09:05soyez sérieux.
09:06Il y en a quand même eu.
09:07Mais non, votre...
09:08On parle des profanations, etc.
09:09Mais il y a des gens,
09:10tous les gens assassinés
09:11dans les mosquées.
09:12Arrêtez de crier.
09:13Il y a des gens
09:14assassinés tous les jours
09:15dans les mosquées.
09:15Virginie, vous n'êtes pas
09:16de bonne foi.
09:17Évidemment qu'un adolescent
09:19qui est assassiné dans une mosquée...
09:20Deux ans, ce n'est pas
09:21un adolescent.
09:22Mais un jeune homme...
09:23Mais les jeunes femmes
09:24assassinés à Nice.
09:25Arrêtez de hurler.
09:26Par les jeunes femmes
09:27assassinés à Nice.
09:28Eh bien, le ministre intérieur
09:29était là immédiatement
09:30et c'est tout à fait normal
09:31et c'est tout à fait juste.
09:32Vous pensez que Retailleau
09:34aurait pu y aller
09:35ou vous pensez
09:36qu'il ne faut pas céder
09:37à l'émotion ?
09:37Venez nous donner votre avis
09:39au 0826 300 301.
09:41J'ai un tweet là
09:41lorsque l'OQTF,
09:43un OQTF,
09:44a violé cette petite française là.
09:48Philippine.
09:49Et Philippine,
09:50Ercilia Soudé a dit
09:51« Je suis députée
09:52pas responsable
09:52de la rubrique
09:53fait divers. »
09:53Et alors ?
09:54Oui, on sait très bien
09:55qui est Ercilia Soudé.
09:56Non mais pour dire
09:56que ça arrive
09:57dans les deux camps aussi.
09:59Mais d'une certaine manière,
09:59elle n'a pas tort
10:00pour une fois Ercilia Soudé.
10:02Alors je ne vais pas refuser
10:05la visite d'un ministre
10:06de l'intérieur
10:07lorsqu'il y a un crime atroce
10:09commis dans une église,
10:11dans une mosquée,
10:12mais je pense que ça participe,
10:14Franchoise,
10:15d'une dramatisation
10:17vulgaire
10:18de crimes
10:21qui devraient
10:21uniquement
10:22susciter
10:23l'indignation.
10:23Philippe,
10:24vous êtes de mauvaise foi
10:25intense.
10:26Si Bruno Retailleau
10:27avait été immédiatement
10:28de polémiques,
10:29vous auriez trouvé ça formidable.
10:31C'est le bon sens à moi.
10:32Vous êtes tout le temps
10:33en train de défendre
10:34le bon sens.
10:34Et je ne pense pas qu'elle soit défendable.
10:39Parce que je vous rappelle,
10:40Philippe Bilger,
10:41que les députés
10:42sont les représentants
10:43de la nation
10:44et votent les lois.
10:45Et donc, oui,
10:46les députés,
10:47sans démagogie,
10:48sont concernés
10:48par ce qui se passe.
10:49Quand on a un jeune
10:50musulman assassiné,
10:51quand on a un juif assassiné,
10:53quand on a un chrétien assassiné,
10:54il est du devoir
10:55des élus,
10:56quels qu'ils soient,
10:57de réagir.
10:58Parce que c'est la République
10:58qui est attaquée.
10:59Mais on n'est pas toujours
11:00assassiné en raison
11:01de sa religion non plus.
11:02Il veut aussi le rappeler.
11:03C'est-à-dire qu'on a quand même
11:05à un moment donné,
11:06plus on va pointer
11:07le côté religieux
11:10de quelque chose
11:11où, pardon,
11:11l'enquête est en cours
11:12quand même.
11:13Ce type est complètement dingue
11:14visiblement.
11:15Vous le font dire
11:16qu'ils sont dingues
11:16quand les musulmans
11:17et les élus TF attaquent.
11:19Vous plaidez la dinguerie ?
11:20Non, jamais.
11:21Virginie, soyez cohérent.
11:22Allez, allez, allez.
11:23Stop, stop,
11:24François.
11:24Si, pour moi,
11:25quand quelqu'un
11:26est vraiment gravement atteint,
11:28on ne sait pas,
11:29s'il l'a fait
11:30au nom de la religion.
11:30Quand il crie à la Ouagba,
11:32on peut peut-être dire
11:33qu'il le fait
11:33au nom de la religion.
11:34Allez, s'il vous plaît,
11:350826 300 300
11:37avec Sarah,
11:39s'il vous plaît, Françoise.
11:40Avec Sarah qui était avec nous.
11:41Bonsoir, Sarah.
11:42Bonsoir.
11:43Bonsoir, toute l'équipe.
11:44Écoutez,
11:45c'est passionnant
11:46votre débat,
11:46mais moi, je suis désolée.
11:47Je vais en rajouter
11:49dans l'autre sens
11:50en disant que,
11:51pour moi,
11:52chaque fois qu'il y a
11:53un déplaçement ministériel,
11:54on voit des tas de gens
11:54qu'on ne verra plus après,
11:55mais qu'il peut très bien
11:56y avoir un soutien intime
11:58à la famille du ministre
11:59par ailleurs
11:59qui est infiniment plus percutant,
12:01qu'il se déplace,
12:02qu'il aille nous voir
12:02tranquillement,
12:03mais pas avec 42 préfets,
12:05machin,
12:05directeur de conseil régional,
12:07etc.
12:07Et que le boulot du ministre
12:09c'est de faire son boulot.
12:10Je suis désolée.
12:11Et le boulot,
12:11c'est de nous mettre en sécurité.
12:13Donc,
12:13tous ces déplacements
12:14et ces gesticulations médiatiques,
12:15je suis désolée,
12:16ces accidents se multiplient.
12:18Donc,
12:18ils traitent ce problème-là.
12:20Alors,
12:20ça fait 30 ans
12:21qu'ils ont encouragé
12:21le communautarisme
12:22par des politiques déplorables
12:24et bien qu'ils traitent ce problème
12:25dans leur bureau
12:26d'aller se balader sur le terrain
12:27où ça relève pour moi
12:29de la gesticulation.
12:31Et bien,
12:31je vais...
12:31J'ai une comparaison
12:34très discutable.
12:36J'en ai conscience.
12:37C'est bien vous prévenez.
12:38Mais lorsque j'ai vu
12:39à une certaine époque
12:40un professeur
12:42qui avait donné une gifle
12:43ou un élève
12:44qui avait frappé un professeur,
12:47on s'était...
12:48Il y avait le procureur
12:49qui s'était déplacé,
12:50le recteur
12:51et le ministre.
12:52C'était délirant.
12:54Et bien,
12:54on tombe là-dedans
12:55dans quelque chose
12:57qui ressemble
12:57un petit peu
12:58à cette dramatisation
13:00d'hémagogie.
13:01Je vais arrêter là-dessus
13:02parce que vous êtes
13:03d'une mauvaise foi
13:04incroyable.
13:05Vous parlez
13:06et c'était votre protégé
13:07à l'époque,
13:08Gabriel Attal
13:09qui s'était...
13:09Je continue à l'apprécier
13:10par certains côtés.
13:12Moi, je pensais
13:12que c'était ridicule.
13:13On parle d'une gifle.
13:15Là, on parle d'un meurtre
13:16dans une moche.
13:17J'ai dit
13:18que ma comparaison
13:19était éminemment discutable.
13:21Donc, ne la faites pas.
13:22Mais je veux montrer,
13:24ma chère Françoise,
13:25que parfois,
13:26il y a des visites
13:28ministérielles
13:29qui cherchent
13:30à se faire passer
13:31pour de l'action.
13:32Et ça n'est pas le cas.
13:33Mais Françoise,
13:35ça réagit beaucoup.
13:37Michel est avec nous
13:38de Cannes.
13:39Bonsoir, Michel.
13:39Bonsoir, Michel.
13:40Bonjour.
13:41Un peu de calme
13:42avec Michel.
13:43Je voudrais rectifier
13:46par rapport
13:47à ce qui a été dit.
13:48Il y a eu le père
13:49qui a été tué
13:50dans une église.
13:51Mais il ne faut pas
13:52oublier aussi
13:53qu'il y a des gens
13:53qui ont été tués.
13:54Il y a deux ou trois femmes,
13:55je crois,
13:55qui ont été tuées.
13:56Oui, oui, on l'a dit.
13:59On l'a dit.
14:01On l'a dit.
14:02Je pense que,
14:04ceci dit,
14:05toutes les victimes
14:06sont égales.
14:09Mais c'est la première fois
14:10que ça arrive
14:10dans une mosquée.
14:11C'est terrible,
14:12c'est vrai.
14:13Mais il me semble
14:14qu'on fait beaucoup,
14:15beaucoup de bruit,
14:16notamment M. Mélenchon.
14:17On ne l'a pas entendu
14:18autant quand il y avait
14:20des victimes
14:21qui n'étaient pas musulmanes.
14:22Voilà, c'est tout
14:23ce que j'ai à dire.
14:24Pleine de bons fonds.
14:25Oui, je suis d'accord.
14:26Mais je suis d'accord
14:27avec vous.
14:28Je suis absolument d'accord
14:30sur la récupération
14:31probablement électorale
14:32de Jean-Luc Mélenchon.
14:33Je l'ai dit moi-même
14:34en priorité.
14:35Mais c'est dur
14:36de vous voir
14:39et de vous entendre
14:40parce qu'on pense
14:40que c'est le sens commun.
14:42Mais c'est dur
14:42de vous voir
14:43et de vous entendre
14:43et de ne pas reconnaître
14:44à un moment donné
14:45que ce qui s'est passé
14:46dans cette mosquée
14:47est ultra grave.
14:48Que ce n'est pas
14:49de l'art de commun.
14:50Tout le monde
14:51le reconnaît surtout.
14:53Il ne faut pas non plus
14:53nous faire passer
14:54pour des enlèges.
14:55Tout le monde le reconnaît.
14:56Attendez, attendez, attendez.
14:57Madame, vous êtes en train
14:58de prendre quand même
14:58mes popos.
14:59Vous êtes en train
15:00de changer mes popos, madame.
15:01C'est malhonnête.
15:02Non, je ne veux pas
15:03parler à mes camarades
15:04de Philippe.
15:04Michel, c'est pas lui.
15:06Mais sur ce plateau,
15:07tout le monde reconnaît
15:08que c'est ultra grave.
15:08On s'entend en prête
15:08de parler tous ensemble.
15:10C'est pas possible.
15:11Je peux répondre.
15:12Je pense que sur ce plateau,
15:14tout le monde reconnaît
15:15que c'est un acte
15:16ultra grave.
15:17Non, mais évidemment,
15:17ça va de soi.
15:18Il y a Bordeaux,
15:18mais évidemment,
15:19c'est gravissime.
15:19C'est bien de ne pas
15:19nous faire passer
15:20pour des imbéciles
15:22qui dirions autre chose
15:23que cela.
15:23En revanche,
15:25je redis que je partage
15:27exactement le témoignage
15:28de cette dame.
15:29Allez, 0826,
15:30bougez pas Michel.
15:31Lionel est avec nous
15:32qui nous appelle
15:33d'Aix-en-Provence.
15:34Bonsoir Lionel.
15:34Oui, vous m'entendez ?
15:40Oui, bienvenue sur Sud Radio.
15:42Bonsoir.
15:43Voilà.
15:44Un simple commentaire rapide.
15:45Je travaille pour des raisons
15:47professionnelles.
15:48Je fréquente beaucoup
15:48les hommes politiques
15:49et les femmes politiques.
15:51Et j'ai toujours considéré
15:52que ces urgences
15:54de présence politique
15:56sur des lieux de catastrophe,
15:57de crise, de meurtre, etc.,
16:00relèvent pour moi
16:00d'une espèce de théâtre insupportable.
16:03D'abord, il n'apporte rien.
16:04Il n'aide pas souvent.
16:05Il complique la situation.
16:07Et dans le cas du meurtre
16:08de ce pauvre garçon,
16:10je pense que ce qu'il faudrait
16:11d'abord savoir,
16:12c'était quels étaient
16:12les motifs du tueur.
16:14Oui.
16:15Et je ne vois pas en quoi
16:16le meurtre d'un musulman
16:17est plus grave que le meurtre
16:19d'un chrétien ou d'un juif.
16:20Tout le monde a l'air
16:21de considérer ça
16:22comme une catastrophe absolue.
16:23Je ne suis pas d'accord.
16:24C'est un meurtre.
16:26On a tendance à voir plus.
16:27Et les politiques
16:28ont beaucoup de choses à faire
16:29avant d'aller se promener
16:30sur des théâtres de crise.
16:32Alors, il y a évidemment
16:33l'enquête qui est en cours
16:34et on en saura plus.
16:36Je rappelle que le procureur
16:38d'Aless a annoncé lundi
16:39ne pas saisir le parquet.
16:41Mais il sait visiblement
16:42dans cette vidéo
16:43le meurtrier s'est félicité
16:45de son acte
16:46et insulté la religion
16:47de sa victime.
16:48Je l'ai fait.
16:48Trois petits points.
16:49En tout cas,
16:49ton Allah de merde.
16:51Voilà.
16:51Évidemment.
16:52Pour l'instant,
16:53c'est quand même privilégié.
16:55Je rêvais d'être un turc.
16:56C'est vrai que le fait
16:58que le crime ait eu lieu
16:59dans une mosquée
17:01ajouté une gravité.
17:02Bien sûr.
17:03Bien sûr.
17:03Oui, mais on est tous d'accord.
17:06À notre éditeur,
17:07on ne met pas ça
17:08devant un meurtre de juifs
17:09ou un meurtre de chrétiens.
17:10C'est juste que c'est gravissime
17:12et que je continue à dire
17:13que c'est très important
17:15que les autorités aillent sur place.
17:16Elles ne compliquent pas tout.
17:17Je ne sais pas
17:17où vous voyez que ça complique.
17:18Alors, peut-être,
17:19parce que là,
17:20on est hors temps
17:21que la présence
17:22aurait pu apaiser,
17:23peut-être,
17:24les esprits.
17:24En tout cas,
17:26merci beaucoup
17:26à nos auditeurs
17:27de nous avoir contactés.
17:29Vous restez avec nous
17:29dans un instant.
17:30On garde Sarah
17:31pour le qui-c'est-qui
17:31qui l'a dit
17:32qui sera peut-être
17:34aussi tumultueux
17:35en fonction de la fin.
17:37Il va l'être.
17:38Moi, j'ai déjà le nom.
17:39Sud Radio,
17:40c'est votre opinion qui compte.
17:41Merci à Sud Radio
17:42pour l'attention
17:43que vous portez au sport.
17:44C'est super.
17:44Continuez.
17:45Sud Radio,
17:46parlons vrai.

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