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Avec Yohan Saynac (médecin généraliste à Pantin, cadre au syndicat MG France), Guillaume Garot (député PS de la première circonscription de la Mayenne) et Lucas Poittevin (Président de l'Association Nationale des Étudiants en Médecine de France)
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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-04-28##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
00:04Les médecins généralistes, c'est bien souvent difficile dans beaucoup d'endroits aujourd'hui d'en trouver.
00:11Parce qu'il n'y a pas un bon renouvellement, suffisamment de renouvellement.
00:15D'où des propositions depuis un certain temps.
00:19On a revu le numerus clausus pour qu'il y ait plus de médecins formés.
00:23Alors maintenant il faut du temps parce que les études de médecine sont assez longues.
00:26Et cette proposition qui est venue de Guillaume Garraud, qui est un député PS, qui vient de Mayenne, qui est avec nous en ligne.
00:36Bonjour Guillaume Garraud.
00:38Bonjour Patrick Roger.
00:39Vous avez proposé une solution avec une régulation, on va voir ça dans le détail,
00:46de l'installation des médecins pour ne pas qu'on s'installe n'importe où,
00:51mais qu'on soit obligé de s'installer plutôt dans des zones qui soient sous-dotées plutôt que dans des zones qui soient surdotées.
00:59On va voir ça dans un instant.
01:00Le gouvernement n'est pas tout à fait sur les mignes que vous et a revu un petit peu les choses.
01:04Et puis donc les syndicats de médecins ne sont pas tous d'accord avec vous.
01:09Nous avons un représentant, Johan Senac, qui est médecin généraliste en Ile-de-France et qui est cadre au syndicat MG France.
01:15Bonjour Johan Senac.
01:18Bonjour.
01:18Bon, vous êtes au téléphone avec nous parce qu'il y a un petit peu d'encombrement.
01:21Voilà, je dis tout aux auditeurs, c'est la vérité en face, on est en toute transparence.
01:25Donc voilà, vous êtes au téléphone avec nous.
01:28Qu'est-ce que vous reprochez donc, Johan Senac, à la proposition ou propositions qui sont faites,
01:34cette idée de mieux contrôler l'installation de jeunes médecins qui ne pourraient pas ouvrir là où ils veulent ?
01:43Sur le principe, je commencerai par dire que moi je suis d'accord avec les enjeux,
01:50enfin je partage les enjeux d'une meilleure répartition des médecins.
01:52Ça c'est pour commencer, on défendra évidemment les mêmes valeurs.
01:56En revanche, sur la question de cette proposition de loi,
01:59il y a quand même quelques zones d'imprécision.
02:02Je ne comprends pas dans quelle ville, en fait, on souhaiterait interdire l'installation de nouveaux médecins.
02:11Est-ce que ce sont dans les 5% les mieux dotés, les 10% les mieux dotés, les 25% les mieux dotés ?
02:16Vous savez, ça devrait figurer dans cette proposition de loi.
02:19Le fait qu'on n'ait pas cette donnée-là, je trouve que ça rajoute du flou.
02:23Et en fait, aujourd'hui, il y a quand même très peu de territoires où on a suffisamment de médecins.
02:28La semaine dernière, notre présidente interrogeait M. le député, justement, sur la ville de Laval.
02:35La ville de Laval, qui est mieux dotée que 83% du territoire en médecins généralistes.
02:42Est-ce que, si cette proposition de loi de passer,
02:44est-ce qu'on interdirait à des nouveaux médecins de venir renforcer l'offre de soins en médecine générale à Laval ?
02:50Guillaume Garraud, redites-nous simplement, pour les auditeurs, ce que vous,
02:54et pour répondre à Yohann Sénac, ce que vous vous proposez avec votre proposition de loi ?
03:00Alors, qu'est-ce qu'une proposition de loi transpartisane ?
03:02Ce n'est pas simplement la mienne.
03:03Non, non, c'est vrai.
03:04Vous savez que nous la portons de façon collective, avec des députés de gauche, de droite, du centre.
03:09Et nous sommes 255 députés de l'Assemblée nationale à l'avoir co-signé.
03:15Notre logique, elle est toute simple.
03:16Nous disons à nos médecins, n'allez pas vous installer dans les territoires
03:20où il y a déjà suffisamment de médecins, de vos collègues.
03:23Mais allez le faire, allez vous installer, allez vous exercer,
03:26allez exercer dans les territoires où on manque de médecins.
03:30C'est en effet la question de la répartition de nos forces médicales
03:32parce qu'il faut le redire, des choses toutes simples,
03:35mais il y a aujourd'hui 6 millions de Français qui n'ont pas de médecin traitant.
03:39Il y a 8 millions de Français qui vivent dans ce qu'on appelle un désert médical.
03:43Et ce qui est plus grave encore, c'est que les inégalités entre les territoires
03:47et donc entre les Français ne cessent de se dégrader,
03:50ne cessent de se creuser année après année.
03:52Mais ça veut dire qu'on a toujours plus d'installations
03:55dans les départements qui étaient déjà il y a 10 ans les mieux dotés.
04:00Vous savez, dans les stations de montagne, dans les Pyrénées-Atlantiques,
04:07dans d'autres départements encore ou dans des cœurs d'agglomération.
04:11Et à l'inverse, vous avez toujours moins d'installations
04:14dans les départements qui déjà il y a 10 ans étaient les moins bien dotés,
04:18étaient déjà en souffrance.
04:19Donc ça veut dire que plus ça va, moins ça va.
04:22Donc face à ça, nous disons qu'il faut réguler l'installation
04:25sur le modèle de ce que j'indiquais.
04:27Et cette régulation, savez-vous, elle existe déjà pour les autres professions de santé,
04:32pour une grande majorité des autres professions de santé.
04:35Les dentistes depuis le 1er janvier, ça n'a pas posé de problème.
04:38Bon, pour les infirmiers, pour les kinés, pour les sages-femmes,
04:42c'est aussi la même chose.
04:43Et sans parler même des pharmaciens.
04:46Les pharmaciens sont régulés depuis des dizaines d'années.
04:49Et heureusement, parce que ça nous permet d'avoir des pharmacies partout en France.
04:54Je dis bien partout en France.
04:55Bon, donc, pourquoi ça fonctionnerait pour les autres professions de santé
04:59et que ça ne fonctionnerait pas avec nos médecins ?
05:02Donc, notre proposition, elle est toute simple.
05:05Et notre représentant de MG France, que je salue bien sûr...
05:09Yohann Sénac, qui vous l'écoute.
05:11Voilà, M. Sénac, Dr. Sénac.
05:14Quels territoires sont concernés ?
05:16Nous, nous avons voté à l'Assemblée nationale
05:18la création de ce qu'on appelle un indicateur territorial de l'offre de soins
05:22pour objectiver précisément la carte des déserts médicaux
05:26et de façon plus générale, la carte de l'offre de soins dans notre pays
05:30pour dire, ben là, il y a suffisamment de médecins.
05:33Ailleurs, il n'y en a pas.
05:34Aujourd'hui, dans l'état actuel du droit, pour répondre jusqu'au bout,
05:38il y a 13% du territoire national
05:41qui est considéré comme suffisamment doté en présence médicale.
05:4613%.
05:46Et il y a 87% du territoire qui, pour le coup,
05:51est en situation beaucoup plus compliquée
05:54avec la désertification qu'on voit.
05:56Ce qui veut dire que cette liberté d'installation,
06:00elle prévaut de façon générale
06:01et que rien ne changera pour les 87% du territoire.
06:07Vous voyez, c'est ça qu'il faut dire.
06:08Il ne faut pas se faire peur.
06:09Alors, où est le problème, finalement ?
06:11Alors, si on vous écoute, Guillaume Garraud,
06:13pour vous, il n'y a pas trop de problèmes.
06:14C'est-à-dire que, finalement, on pourra s'installer un peu partout.
06:18On dit n'allez pas vous installer là où il y a déjà suffisamment de collègues.
06:23C'est un principe de bon sens, quand même.
06:25Oui, oui.
06:25Bon, d'accord.
06:26Mais il n'y a pas beaucoup d'endroits,
06:27puisque, finalement, il n'y a que 13%.
06:30Donc, c'est...
06:33Oui, mais c'est très important.
06:35Oui, oui, bien sûr.
06:36Dans les 13%, il y a des concentrations, vous savez.
06:38Alors, c'est vrai, mais je pense qu'il doit y avoir d'autres problèmes.
06:41Yohann Senac, qu'est-ce que vous vous réclamez ?
06:42Qu'est-ce que vous demandez ?
06:43Et vous avez Guillaume Garraud, qui porte cette proposition transpartisane.
06:47Qu'est-ce que vous souhaitez, vous, pour que les médecins aillent s'installer un peu partout
06:52et qu'il y ait un renouvellement du parc, entre guillemets, des médecins généralistes ?
06:59Les déterminants de l'installation, ils sont plutôt bien connus.
07:03Ce qui a des éléments du constat qu'il faut...
07:07Dites-le, parce que les auditeurs ne connaissent pas forcément,
07:10parce qu'il y a des arguments des uns et des autres.
07:12Dites.
07:12Bien sûr.
07:13Si vous voulez, dans les territoires en très grande souffrance,
07:16on sait bien qu'il s'agit, alors, de déserts médicaux,
07:18mais ce sont des déserts tout courts.
07:20Bien souvent, il y a des problèmes qui relèvent de l'aménagement du territoire,
07:24il y a des difficultés, tout simplement, de trouver un emploi pour le conjoint,
07:27de pouvoir avoir une garde d'enfants lorsque c'est nécessaire, etc.
07:33Donc, ce sont des problématiques bien plus larges.
07:35Mais ça, ce n'est pas vrai.
07:36Attendez, Johan Sénac, quand même.
07:38Ça, ce n'est pas vrai partout.
07:40Ce n'est pas vrai partout.
07:41En région parisienne, vous avez des endroits où il y a des universités,
07:46où il y a une clientèle, etc.
07:47Et moi, je connais, en fait, beaucoup de cabinets
07:49où il n'y a pas de repreneurs.
07:51Des villes qui ont pris des locaux pour installer des médecins généralistes,
07:55où il y a du monde.
07:56Et il n'y a personne.
07:57Donc là, c'est qu'il y a un autre problème de l'autre côté, non ?
08:01Mais bien sûr, vous avez tout à fait raison.
08:03En Ile-de-France, on est l'un des premiers déserts médicaux du pays.
08:07Moi, j'exerce en région parisienne.
08:09Je vois très bien de quoi on parle, évidemment,
08:11en zone d'intervention renforcée.
08:14Parce qu'en fait, il y a également un problème, tout simplement,
08:16de ressources qui nous différencient des autres professions de santé
08:20qui ont été citées,
08:21qui sont certes régulées pour les sages-femmes,
08:24les infirmiers, les kinés.
08:27Mais c'est tout simplement la démographie qui est positive dans ces professions.
08:31Et en dépit du fait, d'ailleurs, qu'ils sont régulées,
08:33l'ADRES publie un rapport il y a encore quelques mois
08:36qui montre que nous sommes moins mal répartis,
08:38je vais le dire comme ça,
08:39que ces professions régulées.
08:41À l'exception des pharmaciens,
08:42mais qui ne sont pas testés,
08:42ça ne figure pas dans le rapport de l'ADRES.
08:44Tout ça pour dire que sur quoi est-ce que l'on peut jouer ?
08:46Tout simplement, c'est donner envie à des médecins généralistes
08:49d'exercer le métier de médecin traitant.
08:52Aujourd'hui, vous savez que sur 100 médecins généralistes,
08:54vous en avez 55 qui font autre chose que de la médecine générale traitante.
08:58Qui font quoi alors ?
08:59Donc si on rajoute de la contrainte et de l'obligation,
09:02moi, ma crainte, c'est qu'on passe à des effectifs
09:05qui se réduisent encore.
09:06Parce que les possibilités d'exercer autrement,
09:09évidemment qu'elles existent.
09:11Et d'ailleurs, il y aura des postes qui peuvent être tout à fait nécessaires,
09:13justifiés par ailleurs.
09:14Mais vous voyez, il faut renforcer l'attractivité du métier.
09:18Et ça, c'est en facilitant l'exercice,
09:20la qualité de vie des professionnels,
09:22et pas en en faisant des bouquets mis.
09:23C'est-à-dire, moi, ce que je déplore dans les débats actuels,
09:26c'est qu'on est quand même assez souvent culpabilisés
09:30avec un discours assez difficile.
09:34Des arguments qui ne sont d'ailleurs pas toujours très justes
09:36sur les études qui nous auraient été payées,
09:38des choses comme ça qui ont été...
09:40Ben oui, ça, beaucoup de gens le disent.
09:42Oui, en disant, ben oui, c'est vrai,
09:43les études de médecine, entre guillemets, c'est gratuit,
09:45et ensuite, vous êtes payé quand vous continuez en interne.
09:49Ce qui n'est pas faux, Johan Senac.
09:51Ce n'est pas faux, ça.
09:53En fait, ça a été évalué, en gros,
09:55ce qu'un étudiant en médecine rapporte à la collectivité.
09:58Donc, ça a été évidemment démenti.
10:00Et puis surtout, je veux dire,
10:00ça reviendrait à remettre en question
10:02le principe de l'université physique
10:04qui permet l'accès à l'instruction
10:06pour des gens qui, comme moi,
10:08quand j'étais plus jeune,
10:08n'avaient pas forcément des moyens
10:09de faire des grandes études.
10:10Non, mais c'est vrai.
10:13Mais quand vous avez dit
10:1450% des médecins généralistes
10:15font autre chose,
10:17c'est-à-dire, ils font quoi ?
10:19Ah, mais ça peut être très varié.
10:20Ça peut être, par exemple,
10:22de la gériatrie,
10:24de la médecine d'urgence,
10:25de la médecine du sport,
10:26exercé dans des centres de soins non programmés,
10:28en PMI,
10:30dans des hospitalisations à domicile.
10:31Je vais poser la question à tous les deux.
10:36Vous allez me répondre en une minute.
10:37Est-ce que le problème n'est pas ailleurs
10:40que de cette répartition
10:41et que finalement, c'est un faux problème ?
10:43Parce que quand on regarde les chiffres,
10:45selon le ministère de la Santé,
10:46il faut aujourd'hui plus de deux médecins,
10:49deux médecins, grosso modo,
10:50pour en remplacer un qui part la retraite.
10:52C'est-à-dire qu'on fait moins d'heures qu'auparavant.
10:55Parce qu'il y avait beaucoup de charges
10:57et on en fait moins.
10:58Donc ça, c'est le premier point.
11:01Deuxième point,
11:02chez les médecins généralistes,
11:03on le dit souvent,
11:04on passe beaucoup trop de temps
11:06avec les problèmes administratifs.
11:09On n'en peut plus.
11:10Moi, je connais des médecins
11:10qui ont pris leur retraite
11:12parce qu'ils ont dit
11:12j'en ai ras-le-bol.
11:14On me demande à chaque fois
11:15de revoir les logiciels,
11:17l'administration et tout.
11:18Et puis, troisièmement,
11:19je vais ajouter une chose.
11:21Quand on regarde la densité médicale
11:24en France moyenne,
11:25elle est de plus de 300 médecins
11:27pour 100 000 habitants.
11:28Ça, c'était en 2023, je crois.
11:29Quand on regarde ailleurs,
11:31dans d'autres pays,
11:32par exemple,
11:33les Pays-Bas,
11:34on est à 180.
11:35Je ne parle pas de la Grèce.
11:37On est à moins de 50 pour 100 000 habitants.
11:39Donc, on se dit
11:40qu'il y a quelque chose
11:41qui ne va pas, là.
11:43Non ?
11:43Johan Senac,
11:45est-ce qu'il n'y a pas
11:46un autre problème
11:47sur le temps consacré
11:48à la médecine
11:49par ces médecins
11:50ou ils sont trop occupés
11:51à autre chose
11:52ou ils ont envie
11:53de moins travailler ?
11:55Qu'en est-il là-dessus ?
11:56Je vous réponds
11:59très rapidement
12:00mais c'est assez juste.
12:01Ce qu'on note
12:02sur les 20 dernières années,
12:04c'est que le profil
12:05des patients a changé,
12:06c'est-à-dire qu'on a
12:07de plus en plus de patients
12:08qui ont des pathologies chroniques
12:09qui nécessitent
12:10qu'on prenne du temps.
12:11Ça, c'est le premier point.
12:12C'est très net.
12:13Deuxième chose,
12:14c'est le poids
12:15effectivement de l'administratif
12:16qui a aussi augmenté
12:18au fil des ans
12:19et qui nous occupe
12:21un temps médical important.
12:22Ça, vous avez tout à fait raison.
12:24ces deux éléments
12:24sont à prendre en compte.
12:26La majoration
12:26de la multimorbidité
12:28et le poids
12:28de l'administratif
12:29qui augmente.
12:30Ça, c'est certainement...
12:31Après, sur le temps de travail,
12:32vous savez que...
12:33Oui, sur le temps de travail.
12:34Non mais c'est vrai.
12:34Attendez,
12:35c'est l'évolution
12:35de la société aussi,
12:36bien sûr.
12:38Les médecins n'ont pas envie
12:39de travailler 60-70 heures
12:41alors que d'autres
12:42travaillent moins de 40 heures.
12:44Là, ils sont à 50 aujourd'hui.
12:47C'est une étude
12:47d'Octolib sur Agenda
12:48donc pour le coup,
12:49c'est assez objectif.
12:5150 heures par semaine
12:52mais avec un temps
12:53effectivement administratif
12:54important.
12:55Mais quand vous comparez
12:56aujourd'hui des médecins
12:57qui sont en train
12:57de partir à la retraite,
12:58qui sont vraiment
12:59sur la fin de carrière
13:00et des plus jeunes,
13:01il n'y a quasiment pas
13:02de différence
13:02sur le temps de travail.
13:03C'est une étude en cours
13:04du Conseil de l'Ordre.
13:05Il y a très peu
13:07de différence en fait.
13:08Ce que l'on voit,
13:09c'est vraiment
13:09un alourdissement
13:10de l'exercice
13:11et c'est assez difficile
13:13peut-être à se représenter
13:14quand on n'est pas
13:15dans le métier
13:15mais je vous assure
13:16que le profil des patients
13:18est devenu compliqué
13:19et le poids de l'administratif
13:20est aussi quelque chose
13:22de très complexe.
13:25Guillaume Garot,
13:26est-ce que ce n'est pas là
13:26qu'il aurait fallu agir
13:27notamment ?
13:29Il faut agir
13:29sur tous les leviers.
13:30Il n'y a pas une solution,
13:31il n'y a pas une solution miracle,
13:33la régulation n'en est pas une
13:34au sens de solution miracle
13:37mais ce que je veux dire
13:38c'est que la régulation
13:40c'est la solution
13:41qu'on n'a pas mise en oeuvre
13:42jusqu'à présent.
13:43Donc si on veut
13:44que les autres solutions fonctionnent,
13:45il faut aussi
13:46qu'il y ait cette solution
13:47de la régulation.
13:48Alors pour répondre
13:50à l'argument
13:51qui vient d'être avancé,
13:53on nous dit
13:53vous allez décourager
13:54les vocations
13:55pour la médecine générale.
13:57Je veux rassurer là-dessus,
13:58notre régulation
14:00elle concerne autant
14:02les médecins généralistes
14:03que les autres spécialistes.
14:05Donc ça concerne
14:06l'ensemble
14:07des praticiens.
14:09Ensuite on dit
14:09vous allez décourager
14:11les jeunes générations
14:12de s'engager vers la médecine.
14:13C'est faux,
14:14archi faux.
14:15Regardez le nombre de vœux
14:16à Parcoursup
14:17et le nombre d'étudiants
14:19qu'il y a ensuite
14:20en première année de médecine.
14:21Il y a une place
14:22en année de médecine
14:23en première année
14:24pour 34 vœux de lycéens.
14:2634 vœux de lycéens.
14:27Donc les vocations
14:28elles existent aujourd'hui.
14:29Les jeunes
14:29ils ont envie
14:30de devenir médecins.
14:31Mais en tout cas
14:32de faire médecine.
14:33Pas forcément médecin
14:34mais de faire médecine.
14:36Oui, faire médecine.
14:38En général
14:38c'est pour devenir médecin.
14:39Oui mais après
14:40c'est spécialisé
14:41on peut aller
14:42en fait sur un certain
14:43nombre d'autres choses
14:43et pas forcément
14:44généraliste
14:45dans son cabinet.
14:47Mais bien sûr
14:48et c'est pour ça
14:48que je vous dis
14:49que notre régulation
14:49concerne
14:50et les généralistes
14:51et les spécialistes.
14:52Tout le monde
14:52traité sur un pied
14:53d'égalité
14:53mais en fonction
14:56toujours
14:56des besoins
14:57de santé
14:58d'un territoire.
14:58c'est quand même ça
14:59que franchement
15:00on doit nous porter
15:01l'intérêt général.
15:03On est des parlementaires
15:04c'est notre mission
15:05c'est notre responsabilité.
15:07On doit d'abord
15:08penser à qui ?
15:09Aux Français
15:09aux citoyens
15:10qui se sentent exclus
15:11aujourd'hui.
15:12Qui se sentent
15:12citoyens de seconde zone
15:13parce qu'ils n'ont pas
15:14de médecins.
15:14C'est quand même ça
15:15qu'on vit tous les jours
15:16nous dans nos départements
15:17je veux quand même
15:17le rappeler.
15:19Alors
15:19sur le reste
15:20Patrick Roger
15:21vous citez
15:22la question du temps de travail.
15:24C'est vrai
15:24mais c'est une évolution
15:25de l'ensemble
15:26de la société.
15:27Ce qui veut dire
15:28qu'il faudra
15:28probablement demain
15:30former davantage
15:31de médecins ?
15:32Bien sûr
15:33parce que la population
15:34elle augmente
15:35et pas parce que
15:36la population
15:37elle vieillit
15:37donc former davantage
15:39de médecins.
15:40Ensuite
15:40sur le temps administratif
15:41c'est une vraie question
15:42je suis d'accord là-dessus.
15:44Alors
15:44le gouvernement
15:45avait pris
15:46cette mesure
15:48d'assistant
15:49médicaux
15:50pour faire
15:51du travail
15:52administratif
15:53aux côtés
15:54de nos médecins
15:55je pense que
15:55c'est une bonne formule
15:56et il faut voir
15:58comment on peut
15:58financer ça
15:59durablement.
16:00Mais ce que je veux dire
16:01c'est que
16:01les politiques
16:02d'incitation
16:03à l'installation
16:04qui ont été menées
16:05depuis 10
16:0620
16:0725 ans
16:08dans notre pays
16:08pour utile
16:10qu'elles soient
16:10ne sont pas pour autant
16:11suffisantes
16:12et ça coûte
16:13fort cher
16:14au budget
16:14de la nation
16:16et de l'État
16:17et de l'Assemblée
16:17et donc
16:18à un moment donné
16:19il faut que nous
16:20on se pose la question
16:21encore une fois
16:21législateur
16:22de l'efficacité
16:23de notre dépense
16:24publique
16:25et voir si
16:26justement avec la régulation
16:27on peut prendre
16:28plus efficace
16:29toutes les dépenses
16:31qui ont été mises en oeuvre
16:32au salut
16:33de notre système
16:34de santé.
16:34On manquait de médecins
16:36et on pourrait
16:36en avoir trop
16:37dans 2040
16:39c'est le Conseil
16:41national de l'ordre
16:42qui alerte en disant
16:43oui oui
16:44c'est vrai
16:44là on va peut-être
16:45former trop de médecins
16:48pour la suite
16:49c'est quand même
16:49un vaste problème
16:50on va continuer
16:50d'en débattre
16:51j'aimerais vous entendre
16:52juste aussi
16:52sur la répartition
16:53des médecins
16:54parce que
16:54ce que nous disait
16:55Johan Senak
16:56c'est intéressant
16:56c'est à dire
16:57qu'il y en a moins
16:58qui vont vers
16:58le métier
17:00la fonction
17:00de médecin généraliste
17:01en France
17:02aujourd'hui
17:02on a un peu moins
17:03de 100 000 généralistes
17:04et on a
17:05130 000 spécialistes
17:07c'est à dire
17:08qu'on va vers
17:09des spécialités
17:09pourquoi ?
17:10parce qu'on se spécialise
17:12et on a quelque chose
17:13qui peut sembler
17:14plus intéressant
17:14pour certains
17:15et puis sans doute aussi
17:15pour certains
17:16parce que ça paye mieux
17:17bah oui
17:18il faut se dire les choses
17:18la vérité en face
17:19sur Sud Radio
17:20on continue dans un instant
17:21j'attends vos appels
17:220 826 300 300
17:24et j'aurai un représentant
17:25des étudiants en médecine
17:27Sud Radio
17:28votre attention
17:29est notre plus belle récompense
17:31j'adore Sud Radio
17:33dans la mesure
17:33où là au moins
17:35on peut s'exprimer
17:35en direct
17:36et donner notre avis
17:37Sud Radio
17:38parlons vrai
17:39Leclerc bonjour
17:41bonjour
17:41grâce à votre laissive extra
17:43j'ai gagné le grand concours
17:44de tâches organisées
17:45par mes enfants
17:46ah bravo
17:46oui une victoire par chaos
17:48toutes les tâches ont disparu
17:49sur le blanc
17:50et sur les couleurs
17:51ça c'est du propre
17:52surtout avec 68%
17:54de réduction
17:55sur le deuxième bidon
17:56de 2,835 litres
17:58de lessive extra
17:59total 4 plus 1
18:00du 29 avril
18:01au 10 mai
18:01chez Leclerc
18:02tout ce qui compte pour vous
18:03existe à prix Leclerc
18:04produits dangereux
18:05respectez les précautions
18:06d'emploi
18:06modalité magasin
18:07et drive participants
18:08sur www.e.leclerc
18:10Sud Radio Tarascon
18:1295.2
18:13Sud Radio
18:14Carrefour
18:16quand vous me dites
18:17les concombres
18:18coupés en rondelles
18:19avec un peu de ciboulette
18:20y'a pas mieux
18:21et bien je vous réponds
18:22que le concombre
18:23Origine France
18:23est à 69 centimes
18:25la pièce
18:26et c'est dès demain
18:27et jusqu'à jeudi
18:27chez Carrefour
18:28Carrefour Market
18:29et leur drive
18:29et sur votre appli Carrefour
18:31retrouvons tous le goût
18:32avec Act for Food
18:33Carrefour
18:35on a tous droit au meilleur
18:36catégorie 1
18:37calibre 300-400 grammes
18:38détail sur carrefour.fr
18:40Sud Radio
18:41une radio
18:41une chaîne
18:42une communauté
18:43Sud Radio
18:44parlons vrai
18:45comme vous ne l'avez jamais vu
18:46sur Youtube
18:47les voix que vous aimez
18:48les visages qui les incarnent
18:50et des contenus
18:50qui vont plus loin
18:51en vidéo
18:52Sud Radio
18:53parlons vrai
18:53au coeur du débat
18:54c'est encore plus fort
18:56rejoignez-nous sur Youtube
18:57maintenant
18:58En ce moment
19:00la Volkswagen ID 300% électrique
19:02est à partir de 169 euros par mois
19:04Il n'y a pas que son silence
19:08qui va vous laisser sans voix
19:09son prix aussi
19:11pour l'achat d'une Volkswagen ID 3
19:12Pure Life Max
19:13LLD 37 mois
19:14premier loyer de 5000 euros
19:15après déduction du bonus écologique
19:17de 4000 euros
19:17puis 36 loyers de 169 euros
19:19si acceptation
19:20par Volkswagen Bank
19:21offre valable du 1er au 30 avril
19:22conditions sur Volkswagen.fr
19:24Au quotidien
19:27prenez les transports en commun
19:28On vous écoute
19:29mademoiselle
19:29Merci monsieur Gignot
19:30En ce moment
19:31chez Renovale
19:32150 euros offerts
19:33tous les 1000 euros d'achat
19:34Ma véranda
19:35c'est Renovale
19:35Point final
19:37conditions sur Renovale.com
19:38Noroto
19:41Mais c'est quoi ces pneus
19:42sur la tondeuse ?
19:43Ah ça !
19:44C'est des pneus Michelin
19:45hyper fiables en toute occasion
19:46Alors c'est sur la voiture
19:48qu'il faut les mettre
19:48C'est déjà fait
19:49Noroto rembourse le montage
19:51alors j'équipe tout ce qui roule moi
19:52Le montage est remboursé ?
19:54C'est pas vrai
19:54Et si c'est vrai
19:56Jusqu'au 12 mai
19:57votre montage est remboursé
19:58pour tout achat de pneus Michelin
19:59exclusivement chez Noroto
20:01Avec des prix comme ça
20:02Pas étonnant qu'on soit
20:03la marque préférée des français
20:04Études Opinion Way
20:06Mars 2024
20:07Conditions en centre
20:07et sur noroto.fr
20:09Sud Radio
20:10La vérité en face
20:12Patrick Roger
20:13La pilule ne passe pas
20:15chez beaucoup de médecins
20:16donc n'allez peut-être pas
20:17chez votre généraliste aujourd'hui
20:18si vous n'avez pas rendez-vous
20:19il est peut-être en grève
20:20parce que certains sont
20:22contre la réforme qui est en cours
20:26qui viserait à réguler
20:28l'installation de médecins
20:30et revoir les conditions de travail
20:31C'était très intéressant
20:32entre un représentant
20:34d'un syndicat de médecins
20:35là il y a Johan Senac
20:36à l'instant
20:36et Guillaume Garraud
20:37qui propose cette loi
20:39qui est transpartisane
20:40là nous avons
20:41pour terminer cette émission
20:42La vérité en face
20:43sur Sud Radio
20:43nous avons deux médecins
20:45mais alors
20:45tous les deux
20:47aux extrémités
20:48si je puis dire
20:48c'est Lucas Poitvin
20:50qui est président
20:50de l'association nationale
20:52des étudiants
20:53bonjour
20:53bonjour
20:55et un auditeur
20:56qui vient de nous appeler
20:56qui est un ancien médecin
20:58qui je pense
20:59est à la retraite
20:59c'est Marc
21:00bonjour Marc
21:01oui bonjour
21:02bonjour
21:02c'est une radio
21:03bon
21:03vous avez entendu ce débat
21:05avant de donner la parole
21:05à Lucas
21:06qu'en pensez-vous
21:07quelle est votre position
21:08avec l'expérience
21:09que vous avez
21:10justement par rapport
21:11à ce conflit
21:11c'est à qui ?
21:15c'est à vous Marc
21:15à vous Marc
21:16puisque vous avez l'expérience
21:17moi je suis
21:18d'anciennes années
21:20bon
21:20le souci c'est que moi
21:22je veux simplement
21:23demander
21:24quel gouvernement
21:25a décidé
21:25alors c'est complètement
21:26une chose
21:26quel gouvernement
21:27a décidé
21:28de modifier
21:29les études médicales
21:30de mettre
21:30dans une seule faculté
21:31dentaire
21:32pharmacie
21:33médecine
21:34sage-femme
21:34et tout
21:34alors qu'avant
21:35il y avait une faculté
21:36pour chaque chose
21:37ce qui fait qu'il n'y avait
21:38pas de compétition
21:39en plus on avait le droit
21:40à deux examens
21:41et alors moi je suis
21:42à mon époque
21:42heureusement on en prenait
21:4320 à 25%
21:44la première année
21:46sinon je ne suis jamais
21:46devenu médecin
21:47et là avec cette formule
21:50forcément le gars
21:51qui arrive en fin
21:51le premier trimestre
21:52dit ben non
21:53tu ne pourras pas
21:53faire médecine
21:54qu'est-ce qu'il fait ?
21:54ben voilà
21:55il a arrêté les études
21:56et ça décourage
21:57donc pourquoi on a
21:59assemblé tout ça
22:00en une seule faculté
22:02moi je suis trop vieux
22:03j'ai pas compris
22:04qui est-ce qui a décidé ça ?
22:05est-ce que c'est
22:06un député d'une mort
22:08que monsieur Garrault
22:09j'en sais rien
22:10mais je trouve ça scandaleux
22:11alors vous vous voulez
22:12sur la réforme
22:13oui oui non mais c'est
22:13intéressant votre remarque
22:14je ne sais pas si vous allez
22:15pouvoir répondre
22:16vous avez peut-être
22:17Lucas Poitvin
22:18qui est avec nous
22:19l'association nationale
22:20des étudiants
22:21sa remarque est juste
22:22à Marc ou pas ?
22:24alors c'est ça
22:26c'est-à-dire que
22:26depuis déjà maintenant
22:28de très nombreuses années
22:29on réforme continuellement
22:30les études de médecine
22:31donc on a réformé
22:31l'entrée dans les études
22:32de santé avec des résultats
22:33qui ne sont pas forcément
22:34meilleurs qu'avant
22:35on a réformé le deuxième cycle
22:37avec des problématiques
22:38de santé mentale ensuite
22:39qui ont été renforcées
22:40qui ont été illustrées
22:41par plusieurs enquêtes
22:41on a réformé le troisième cycle
22:43avec encore l'ajout
22:44d'une quatrième année
22:45d'internat de médecine générale
22:46parce qu'il fallait
22:47que les étudiants
22:48puissent rester dans les hôpitaux
22:49et pour pouvoir absorber
22:51le plus de patients
22:52et donc nous on se pose
22:53une véritable question aujourd'hui
22:54c'est encore
22:55pendant combien de réformes
22:56on va devoir mettre en place
22:57et combien de temps
22:58on va laisser reposer
22:59la charge
23:00des erreurs politiques
23:01qui ont été commises
23:02sur les 40 dernières années
23:03sur les médecins
23:03qui sont encore en formation
23:04donc même pas diplômés
23:05mais encore en formation
23:06on paie les erreurs du passé
23:08c'est ce que vous dites
23:10Lucas Poitvin
23:11et vous voudriez quoi ?
23:13vous en résumant ça
23:15en deux minutes
23:16on a entendu
23:17l'un de vos collègues
23:18qui est médecin généraliste
23:19et d'MG France
23:20qu'est-ce que vous souhaitez
23:21vous
23:21pour demain ?
23:24alors nous
23:25ce qu'on souhaite déjà
23:25c'est qu'on se base
23:26sur les bons constats
23:27aujourd'hui
23:28on a 87% du territoire
23:30qui est en zone sous-dotée
23:31mais parallèlement
23:31et c'est toujours les chiffres
23:32de l'ordre des médecins
23:33on a 98% de la population
23:35qui habite à moins de 10 minutes
23:37d'un médecin généraliste
23:38et donc le problème
23:39aujourd'hui
23:39c'est pas la répartition
23:41des médecins sur le territoire
23:42mais c'est le nombre
23:43c'est-à-dire qu'on n'est pas loin
23:44d'un médecin généraliste
23:45mais on est loin
23:46d'un médecin généraliste
23:47qui est en capacité
23:47de nous prendre en charge
23:48et donc face à ça
23:49nous ce qu'on demande
23:50c'est qu'on puisse
23:50déjà former plus de médecins
23:53qu'on puisse former mieux
23:54les médecins
23:54donc c'est-à-dire
23:55aller chercher sur des territoires
23:56qui aujourd'hui
23:57n'ont pas d'antenne de médecine
23:58pour pouvoir aller en former davantage
23:59améliorer la qualité de la formation
24:01pour ne pas dégoûter les jeunes
24:02et les détourner
24:03du métier de médecin
24:04une fois qu'ils ont terminé
24:05leur travail
24:06et ensuite c'est-à-dire
24:07faciliter et décloisonner
24:08les exercices
24:09aujourd'hui par exemple
24:10si on veut pouvoir exercer
24:11pendant quelques temps
24:12dans un service d'urgence
24:14de proximité
24:15dans un territoire
24:15un peu plus loin
24:16on a énormément de contraintes
24:17administratives et réglementaires
24:18qui nous empêchent de le faire
24:19et donc quand le Premier ministre
24:21annonce qu'il va falloir
24:21faire deux jours
24:22dans des zones sous-dotées
24:23ou plus loin de notre cabinet
24:24aujourd'hui ce n'est
24:25tout simplement pas possible
24:26parce qu'il y a trop de leviers
24:27qui nous empêchent de le faire
24:28et donc la première chose
24:29nous qu'on demande
24:30c'est qu'on puisse accompagner
24:31les jeunes
24:31qu'on puisse déverrouiller
24:33un peu le système
24:33plutôt que de tout de suite
24:34contraindre
24:35parce que ça ne fonctionnera pas
24:36et puis il y a peut-être
24:37ce problème
24:38c'est-à-dire que
24:39c'est vrai
24:40les nouvelles générations
24:41veulent aussi peut-être
24:42un peu moins travailler
24:43que les précédents
24:45c'est-à-dire qu'aujourd'hui
24:46quand on remplace
24:46un médecin qui part en retraite
24:47il en faut deux
24:49ça c'est
24:50alors ça
24:50non ?
24:52c'est aussi des chiffres
24:53qui sont à prendre en relatif
24:54quand on regarde les chiffres
24:55de l'ordre des médecins
24:56sur le temps de travail
24:57les anciennes générations
24:58travaillent à peu près
24:5855 heures par semaine
25:00quand on regarde les chiffres
25:01sur les nouvelles générations
25:02donc les moins de 30 ans
25:02on est sur 52 heures par semaine
25:04alors oui
25:05il y a 3 heures de moins
25:06pour autant
25:07c'est du temps
25:08qui n'est pas forcément
25:08laissé à la pratique médicale
25:10mais il y a aussi du temps
25:11qui pourrait être économisé
25:12sur par exemple
25:12des secrétaires médicaux
25:14qui permettraient d'absorber
25:15la charge administrative
25:16des auxiliaires médicaux
25:17aussi qui pourraient
25:18prendre en charge
25:19en première partie
25:20des patients
25:20il y a beaucoup de choses
25:21qu'on peut essayer de mettre en place
25:22pour préserver ce temps médical
25:24et faire en sorte
25:24à ce qu'il soit vraiment consacré
25:25aux activités de soins
25:26pour les patients
25:27bien sûr
25:27et un peu moins l'administratif
25:28merci d'avoir été avec nous
25:29dans la vérité en face
25:31on a débordé un petit peu
25:32évidemment
25:32parce qu'il y avait
25:33beaucoup de monde au téléphone
25:34dans un instant
25:35Valérie Expert bien sûr
25:37et Gilles Ganzman
25:38Sud Radio Média
25:39et ensuite les débats

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