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  • il y a 6 jours
Avec Aurélie Gros (maire de la commune le Coudray-Montceaux, co présidente du #G500citoyen), le Dr Guillaume Dewevre (médecin généraliste, secrétaire général de l'UFML-S) et Louis Dominique Van Egroo (médecin retraité qui travaille encore aux services de garde et au 15)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-04-15##

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Transcription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en Face, avec un sujet qui occupe la une ce matin,
00:08comment remettre la santé en étang de marche ?
00:11Vous avez peut-être entendu le patron des mutuelles,
00:13qui est invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin,
00:15il disait qu'il y a des remboursements abusifs,
00:19qu'il y a beaucoup de pistes pour faire des économies, bien sûr.
00:23Il y a aussi cette plainte de soignants,
00:26ça c'est quand même une grande première,
00:27la plainte de familles de 19 soignants qui se sont suicidés
00:32à cause de rythmes assez délirants dans les hôpitaux.
00:36Donc plainte qui vise des ministres en exercice,
00:39Catherine Vautrin, Elisabeth Borne et le ministre de la Santé.
00:43Bref, beaucoup, beaucoup de sujets autour.
00:45Évidemment, je ne vous parle pas des problèmes que l'on a en permanence
00:49pour essayer d'avoir un médecin généraliste,
00:52avoir un spécialiste également.
00:55Nous sommes avec Aurélie Gros. Bonjour Aurélie Gros.
00:58Bonjour Patrick Roger.
00:59Je rappelle qu'on vous entend tous les lundis soirs
01:01dans l'émission Les Vraies Voix Citoyennes.
01:03Alors justement, avec des citoyens,
01:07vous êtes allé sur le terrain
01:08pour récolter des avis,
01:13des propositions,
01:15des solutions très concrètes,
01:16et vous avez vu aussi des soignants
01:17pour proposer cela,
01:19proposer une grande loi
01:21d'orientation et de programmation en santé.
01:24C'est ça ?
01:24Et vous, là, vous allez voir les politiques en ce moment.
01:26Tout à fait.
01:27Avec le collectif Santé en danger,
01:29sa présidente Monique Chevalier
01:30et bien entendu son porte-parole Arnaud Chiche.
01:33Nous avons depuis un an et demi
01:35travaillé autour de deux rapports,
01:37notamment les USAR de la santé,
01:39mais également le vrai Ségur de la santé
01:42qui a été porté par ce collectif
01:43qui est interprofessionnel.
01:45et nous avons concerté
01:47avec un grand nombre d'associations,
01:49de syndicats qu'on a mis autour
01:51qui est un contexte politicien.
01:53On n'a pas un gouvernement
01:54qui tient depuis...
01:55On a changé combien de fois
01:56de ministre de Santé ?
01:57Donc c'est impossible.
01:59Et on n'arrive pas,
01:59ils n'arrivent pas en tout cas,
02:00à l'Assemblée nationale,
02:02à faire consensus
02:03autour de cette première préoccupation
02:05des Français
02:06qu'est la santé
02:07et qui est dans un état catastrophique
02:08où notre système s'effondre.
02:10Oui, et notre système...
02:11Donc alors vous allez faire des propos...
02:13Vous faites des propositions à travers ce...
02:15Alors on fait 95, 96 même articles de loi.
02:19La loi en elle-même fait 150 pages
02:22et reprend un petit peu tous les champs.
02:25Parce qu'on estime que si on veut parler santé,
02:28on ne peut pas aller à la mesurette.
02:30Il y a des mesures qui sont plutôt bien
02:31quand on parle de la mesure
02:33sur les ratios patients-soignants.
02:35C'était une mesure d'ailleurs
02:36qui était portée par le collectif
02:37Santé en danger,
02:38qui était portée par le sommet citoyen.
02:40C'était une des résolutions.
02:41Mais ça reste des mesures
02:43dans des secteurs précis.
02:45Or, aujourd'hui, la vraie question,
02:47c'est quel système de santé
02:48on veut pour demain ?
02:49Oui, c'est vrai.
02:51Alors parmi...
02:52Est-ce qu'il y a 2-3...
02:53On va en débattre bien sûr
02:55et jusqu'à 10h dans la vérité en face.
02:56Mais 2-3 pistes fortes justement.
03:00Oui, alors là...
03:01Pas la première
03:01parce qu'il y a 95 articles.
03:03Mais par exemple,
03:03un guichet unique
03:04pour le parcours de soins
03:06patients-villes-hôpital.
03:08Aujourd'hui, vous voyez bien
03:09que c'est difficile d'avoir
03:10un médecin généraliste.
03:12Mais au-delà de ça,
03:13il n'y a pas de guichet unique
03:14avec un suivi du patient.
03:15C'est-à-dire sur notre dossier
03:17que notre dossier nous suive.
03:18Notre dossier nous suive
03:19et que les rendez-vous
03:20soient presque pris automatiquement.
03:23Pourquoi il n'y a pas ce lien
03:24ville-hôpital ?
03:25Aujourd'hui, le patient se retrouve...
03:26Il trouve un médecin généraliste.
03:29Imaginons, il y arrive.
03:30Le médecin généraliste,
03:31il prescrit une radio.
03:33Il repart avec son ordonnance.
03:34Et après, avec son ordonnance,
03:35il fait quoi ?
03:36Il cherche sur Doctolib.
03:37Et ça peut prendre un mois,
03:38deux mois.
03:39S'il n'y arrive pas,
03:40il rappelle son médecin généraliste.
03:42Donc, son médecin généraliste
03:43appelle l'hôpital
03:44parce qu'il a du réseau,
03:45parce qu'il connaît un médecin
03:46pour trouver un rendez-vous.
03:47Aujourd'hui, avec ce guichet unique,
03:49ça permettrait d'avoir
03:50un suivi du patient
03:51et ça permettrait
03:52d'organiser les rendez-vous
03:53pour que le patient
03:54ne se retrouve pas seul
03:56dans la nature.
03:56Et un même système informatique
03:58aussi pour que les dossiers
03:59soient consultables facilement.
04:01Exactement.
04:01Parce que je crois
04:02que c'est un véritable problème.
04:03Il n'y a pas de plateforme.
04:04Voilà, il existe.
04:06Il y a par exemple
04:06une plateforme qui avait été montée
04:08qui s'appelle Espace Vie
04:09où justement,
04:10tout le parcours de soins,
04:12les médecins sont appelés
04:13justement pour le suivi,
04:14les infirmières
04:15sont presque automatiquement
04:17mandatées
04:18pour aller vers le patient
04:19qui a besoin d'un maintien
04:20à domicile.
04:21Ça existe,
04:22mais on n'arrive pas
04:23à le développer
04:23au niveau national.
04:24Oui, c'est ça.
04:25Alors, je le disais,
04:26vous pouvez témoigner
04:270826 300 300.
04:30Nous avons avec nous ce matin
04:31le docteur
04:32Louis Doe-Vernégro.
04:34Bonjour.
04:36Bonjour.
04:37Bonjour Patrick.
04:38Bonjour Madame.
04:39Qui est médecin retraité,
04:40mais qui travaille encore.
04:43Vous,
04:43qu'est-ce que vous constatez ?
04:44Parce que vous avez
04:45une bonne expérience derrière vous
04:46et en plus encore,
04:47vous êtes sur le terrain.
04:48Alors, moi,
04:50ce que je dirais,
04:50comme ça vient d'être dit
04:52par votre invité,
04:54c'est qu'il n'y a pas
04:54de stratégie de santé
04:55en France.
04:56Ça fait des années,
04:57des années,
04:57des dizaines d'années.
04:58Ça, c'est la première chose.
04:59La deuxième chose,
05:00c'est qu'il faut avec
05:00au niveau des politiques
05:02et des décideurs,
05:03il y a un changement
05:04de paradigme.
05:05La santé devrait être vue
05:06comme un investissement
05:08et non comme un centre de coût.
05:11À l'heure actuelle,
05:12c'est vu comme un centre de coût.
05:13Or, comme ça a été très bien dit,
05:15la santé,
05:15c'est le premier bien des Français.
05:16Eh bien, on n'a vraiment pas l'impression
05:18quand on voit ça.
05:20Aujourd'hui,
05:21le ministre de la Santé,
05:22il n'est même plus ministre
05:23en plein exercice.
05:25Il dépend de Catherine Votre.
05:27Donc, c'est pour vous montrer
05:28le niveau de conscience
05:30qu'ont les politiques
05:31par rapport à la santé.
05:32Au dernier gouvernement
05:33de Mme Borne,
05:34parce que ça m'avait frappé,
05:36sur 16 ministres,
05:37le ministre de la Santé
05:38était 13e.
05:39Comment voulez-vous
05:40qu'il y ait une crise de conscience
05:42au niveau de la santé,
05:44au niveau de nos politiques ?
05:45Et puis, j'en terminerai
05:46juste par deux exemples.
05:48Mais ça, tout le monde
05:48les connaît.
05:49Un acte de kinésithérapie,
05:5216,41 euros.
05:5316,41 euros.
05:55D'accord ?
05:55Ce sont des honoraires.
05:57Moi-même,
05:57je suis en cumul
05:58emploi retraite.
05:59Donc, je suis gynécologue
06:01et à la fois,
06:01j'assure des régulations
06:02de la permanence des soins
06:04pour dépanner.
06:05Eh bien, l'année dernière,
06:06on me dit
06:07vous ne paierez pas la CARMF.
06:09Cette année,
06:09on me dit
06:09vous paierez la CARMF.
06:11Et puis demain,
06:12ceci.
06:12Et puis demain, cela.
06:13Donc, il n'y a aucune ligne
06:14de conduite.
06:15Et comme ça a déjà été dit,
06:17on a consommé des ministres.
06:18On en consomme,
06:19on en consomme.
06:20Mais encore une fois,
06:21il n'y a aucune stratégie.
06:22Et puis, je pense aussi quand même
06:24qu'il faut aussi responsabiliser
06:26un tout petit peu
06:27les patients
06:27sur le fait
06:28que c'est un bien commun.
06:30Ça ne l'oublions pas.
06:31Les, chaque Français
06:32devrait savoir
06:33que l'ambulance,
06:35ce n'est pas parce que c'est gratuit
06:36que ça n'a pas un coût.
06:376 milliards.
06:38Le transport médical,
06:40c'est 6 milliards.
06:41Ça a explosé.
06:43Voilà.
06:44Donc, c'est un vaste chantier.
06:46Moi, j'essaye,
06:47à mon petit niveau local,
06:50d'essayer de faire bouger des choses.
06:52mais je vais me rapprocher
06:54du collectif.
06:57Ah ben, idéal citoyen.
06:58Oui, oui.
06:59Qui a été évoqué.
06:59Idéal citoyen.
07:01Merci à vous d'avoir témoigné.
07:02On va poursuivre dans un instant
07:03avec vous, les groupes,
07:04parce que c'est vrai,
07:06il y a énormément de choses à faire.
07:07Il y a des solutions.
07:08Par exemple, à Marseille,
07:10l'hôpital de Marseille,
07:12eh bien, on envoie les factures.
07:14Alors, je crois que ce n'est pas systématique.
07:16Mais on envoie beaucoup de factures
07:17aux patients pour leur dire
07:19voilà ce que ça a coûté
07:20quand vous êtes venus.
07:21pour avoir conscience, en fait.
07:23Parce que, évidemment,
07:24la santé, ça a un coût.
07:26Il faut...
07:27Nous sommes une grande société
07:28prendre en charge tout ça.
07:30Mais, ben oui,
07:31comme les transports.
07:32Quand je disais transports médicaux...
07:34La santé, ça a un coût,
07:34mais ça n'a pas de prix, Patrick Roger,
07:36comme le dirait notre ami Stéphane Pelé.
07:38Oui, c'est vrai.
07:40Ça n'a pas de prix.
07:41Mais il faut quand même calculer les choses.
07:42Sinon, un jour...
07:44D'ailleurs, il y a des endroits
07:45où on met la clé sous la porte, quoi.
07:47Allez, la vérité en face
07:48sur comment remettre
07:49la santé en état de marche.
07:51Jusqu'à 10h sur Sud Radio.
07:549h10, Sud Radio.
07:56La vérité en face.
07:57Patrick Roger.
07:58La vérité en face.
07:59Comment remettre la santé
08:01en état de marche ?
08:02Est-ce que c'est possible ?
08:03Je dis en état de marche
08:03parce qu'on voit
08:04qu'il y a des dysfonctionnements
08:05un peu partout.
08:06Aurélie Gros, vous êtes avec nous
08:07parce que vous avez présenté
08:09un projet de loi
08:10d'orientation de programmation en santé.
08:12c'est une proposition
08:13à partir du terrain
08:15avec les associations santé
08:17en danger et idéal citoyen
08:18pour essayer de regrouper
08:21et de faire avancer
08:22en fait les choses.
08:23Parce que comme le disait
08:24notre médecin retraité au téléphone,
08:28chacun fait des petites choses
08:30et finalement,
08:32il n'y a pas de logique.
08:34Il n'y a pas de cap.
08:35Il n'y a pas assez de logique.
08:36Il n'y a pas de cap en fin de compte.
08:37Qu'est-ce qu'on veut pour demain ?
08:38Quel système de santé nous souhaitons ?
08:41Est-ce qu'on veut un système
08:42de santé à l'américaine
08:43où en fin de compte
08:44si vous avez de l'argent
08:44et une mutuelle
08:45vous pouvez vous faire soigner
08:46ou un système à deux vitesses
08:47ou est-ce qu'on veut rester
08:48sur ce système relativement unique ?
08:50Comment on trouve
08:51des sources de financement ?
08:52À coup de mesurettes,
08:53en fin de compte,
08:54on n'arrange pas du tout
08:55le système de santé.
08:56On l'enterre.
08:57Et là, le principe,
08:58c'était de réunir justement
08:59toutes ces professions,
09:01tous ces syndicats,
09:02tous ces collectifs et associations
09:03et de dire
09:04nous, pendant 9 heures,
09:05on va débattre
09:06sur tout ce que vous proposez
09:07et on va faire
09:08des choix stratégiques.
09:09Alors, ce n'est pas une loi,
09:10on ne se prend pas
09:11pour des députés,
09:12mais par contre,
09:13c'est une base de travail
09:14où même des personnes
09:15de la ville, de l'hôpital
09:16qui ne pouvaient pas être d'accord
09:18ou du moins
09:18qui n'avaient pas
09:19les mêmes objectifs
09:19se mettent d'accord,
09:21vont se mettre d'accord
09:22sur les infirmières libérales,
09:24sur les infirmières
09:25de pratiques avancées,
09:26sur les aidants,
09:27sur la santé environnementale,
09:30sur la médecine de ville.
09:31Voilà, comment on fait
09:32en fin de compte
09:32pour articuler tout ça
09:34et quelle est l'expertise
09:36sur le terrain
09:37de tous ces professionnels
09:39qui, au quotidien,
09:40s'occupent de leurs patients.
09:42Je veux dire,
09:42ces gens-là...
09:44Mais Aurélie Gros,
09:44vous disiez
09:45la santé n'a pas de prix.
09:46Sauf que tout a un prix
09:48tout de même
09:49aujourd'hui.
09:51Bien sûr.
09:52Et donc, je parlais
09:53des transports
09:54qui coûtent 6 milliards.
09:56Est-ce qu'ils sont
09:57toujours utiles ?
09:58Des lunettes,
09:58par exemple.
09:59Aujourd'hui,
09:59vous pouvez avoir
10:00des lunettes remboursées
10:02tous les deux ans,
10:02même si votre vue
10:03n'a pas changé.
10:05Donc,
10:06alors il y a
10:06les mutuelles
10:06qui sont là.
10:07Le reste à charge
10:08est le plus bas en Europe.
10:09Oui, tout à fait.
10:10Mais on est le pays
10:11le plus redistributeur.
10:12Mais non,
10:12mais un jour,
10:14les mutuelles,
10:14elles vont devenir inaccessibles.
10:17Ce sera trop cher.
10:18Certains,
10:19déjà, c'est le cas.
10:20Certains ne peuvent plus
10:20se les payer.
10:21D'ailleurs,
10:21je vous invite à témoigner
10:22au 0826 300 300.
10:24Donc, comment faire ?
10:24Non, mais on parlait
10:25de la prise de conscience.
10:26Il y a des économistes
10:26en doute à faire aussi.
10:27On parlait de la prise
10:28de conscience
10:29des patients.
10:31Ça, c'est essentiel.
10:32C'est ce que disait
10:32le médecin
10:32que vous avez interviewé
10:33tout à l'heure.
10:34C'est vrai que vous avez
10:35parlé de l'initiative
10:36de l'hôpital public
10:38de Marseille
10:39avec cette fiche
10:41qui récapitule
10:42en fin de compte
10:43tout ce que vous avez
10:43coûté en termes de soins
10:45et le reste à charge.
10:46Ça, ça fait partie
10:47d'une prise de conscience
10:49et qui pourrait être
10:49nationalisée
10:50parce qu'à un moment donné,
10:52il faut que le patient
10:52soit conscient.
10:53Que les citoyens eux-mêmes
10:54comprennent pour bien ça coûte.
10:56Sur le consentement
10:57à l'impôt
10:58et sur le fait
10:59que si aujourd'hui
11:00dans une fiche d'impôt
11:00on expliquait
11:01ce que chaque citoyen
11:02avait coûté,
11:03ça pourrait être aussi
11:04une bonne manière
11:05de redonner du sens
11:07au paiement de l'impôt.
11:08Donc aujourd'hui,
11:09il y a ça
11:09mais après,
11:10pour avoir une efficacité
11:13de l'offre de soins,
11:14on pourrait très bien
11:15régionaliser
11:16à la méthode
11:17des lycées.
11:18aujourd'hui,
11:19les bâtiments
11:20pour faire des économies.
11:22Bien sûr,
11:23avec les régions.
11:24Oui, c'est ça.
11:24Que les régions
11:25s'occupent
11:27des hôpitaux.
11:28Personnels techniques,
11:29des hôpitaux
11:29et des bâtiments.
11:31Et là,
11:31il y aurait des sources
11:32d'économie
11:32parce qu'un hôpital
11:33qui vient d'être construit
11:34et un hôpital
11:35qui se trouve
11:35en province
11:37qui est un peu ancien,
11:38il n'y a pas
11:38les mêmes investissements
11:39et la région
11:40étant au plus proche
11:41des territoires,
11:42ça permettrait peut-être
11:43d'avoir des sources
11:44d'économie
11:44plus importantes.
11:45Alors peut-être
11:45parce que souvent
11:46on doublonne
11:47en fait
11:47les échelons,
11:50on les triple quoi
11:51et ça coûte aussi
11:52très cher.
11:53Attendez,
11:54il y a eu le rapport
11:54de la Cour des comptes,
11:56je ne parle pas
11:56sur la santé
11:57mais d'une façon générale.
11:58Sur la santé,
11:59on ne doublonne pas beaucoup.
12:01On ne va pas dire
12:02que les moyens sont...
12:03Il y a quand même
12:03une inégalité
12:04selon les hôpitaux
12:06en termes de matériel.
12:08Aujourd'hui,
12:08vous avez des collectivités
12:10territoriales
12:10qui vont acheter
12:11du matériel
12:12pour les hôpitaux
12:13alors que c'est
12:13une compétence de l'État.
12:14Donc là,
12:15c'est un doublon réel
12:16parce qu'en fin de compte,
12:17vous avez
12:17les collectivités territoriales,
12:19les villes
12:20qui montent
12:20des maisons médicales
12:22et qui essayent
12:22de sortir
12:23leurs citoyens
12:25du marasme
12:25dans lequel ils se trouvent
12:26mais ça veut dire
12:27que le citoyen
12:28il paye deux fois.
12:29Ce n'est pas une compétence
12:30des collectivités territoriales.
12:31Mais on n'a pas le choix.
12:32C'est le vrai service public.
12:35C'est vrai
12:35qu'il y a
12:36des communautés
12:37de communes
12:37ou des communes
12:38qui salarient
12:39des médecins
12:40parce qu'ils n'en trouvent plus
12:42des médecins généralistes.
12:43Tout à fait
12:43mais avec une stratégie
12:45de rendement
12:45et on a vu
12:46quelques articles
12:47avec des médecins licenciés
12:48parce qu'ils n'avaient pas
12:49assez de rendement.
12:50Ça coûte excessivement cher.
12:52Ça, c'était en Dordogne,
12:53dans un village de Dordogne.
12:54C'est vrai,
12:54il y a un généraliste
12:55qui a été,
12:55une généraliste
12:56qui a été licenciée économique
12:57parce qu'elle n'avait pas
12:59assez de rendement.
12:59Parce qu'il faut apparemment
13:00avoir du rendement
13:01dans la médecine.
13:02Or, un patient
13:02attend d'être...
13:05Un médecin généraliste,
13:06c'est la première étape.
13:08C'est un lien
13:08avec la famille.
13:09Il est à la fois
13:10à ce temps de social.
13:11Il va repérer
13:12les violences intrafamiliales.
13:15Il va peut-être repérer
13:16une maladie
13:17beaucoup plus grave.
13:18Et des fois,
13:19c'est des consultations
13:20qui durent une demi-heure.
13:20Donc, avoir du rendement
13:21un patient par demi-heure
13:23sur 35 heures,
13:24ça devient compliqué.
13:25Oui, bon.
13:26Après, évidemment,
13:28il faut connaître
13:28les détails de l'histoire.
13:30Il y a peut-être
13:30un conflit interne.
13:31Bien sûr.
13:32Mais moi,
13:32pour avoir reçu
13:33un médecin récemment,
13:34pas plus tard qu'hier,
13:36elle me disait,
13:37on m'a proposé
13:38un poste salarié
13:40dans une maison médicale,
13:41mais on m'imposait
13:42de faire un patient
13:43toutes les 10 minutes.
13:43Elle me dit, moi...
13:44Un patient toutes les 10 minutes.
13:45Un patient toutes les 10 minutes.
13:46Alors, selon les pathologies,
13:47un patient toutes les 10 minutes,
13:48ça veut dire que...
13:48Un petit rhume, ça va.
13:49Un rhume, ça va.
13:50Un certificat médical
13:51pour le sport, ça va.
13:52Mais à un moment donné,
13:54vous ne pouvez pas
13:55demander du rendement
13:56à un médecin.
13:57On parle de santé,
13:58on ne parle pas
13:58de vente de sandwich
14:00au jambon fromage.
14:01Oui, c'est vrai.
14:01Aurélie Gros,
14:02sur l'idée
14:03qui a été évoquée
14:05par Guillaume Garraud,
14:07il a eu une proposition
14:08de loi récemment
14:09d'obliger
14:11des jeunes médecins
14:14à aller s'installer
14:15dans certains endroits
14:17où il y a
14:18moins de médecins.
14:19Qu'est-ce que vous pensez
14:20de cette idée ?
14:21Qu'est-ce qui ressort
14:22d'idéal citoyen ?
14:23Moi, je suis
14:23totalement contre
14:25ce qui ressort
14:26d'idéal citoyen
14:27et de ce grand projet de loi.
14:31C'est que nous,
14:32on milite plus
14:33pour instaurer
14:34une quatrième année
14:35d'internat
14:36pour les jeunes étudiants
14:37qui iraient s'installer
14:39dans les territoires
14:40mais en médecine de ville
14:41et non pas à l'hôpital
14:43parce qu'à l'hôpital,
14:43systématiquement,
14:44ils vont à l'hôpital.
14:45On fait bien ça
14:46avec les lycéens
14:47en stage de seconde,
14:48ils vont dans des entreprises.
14:49Là, ils iraient
14:50en médecine de ville
14:51pour découvrir
14:52parce que je pense
14:53qu'il y a une vraie barrière
14:54aujourd'hui.
14:55On n'a pas envie
14:56d'aller s'installer en libéral.
14:57On a peur
14:57de la suradministration
14:59et ça leur permettrait
15:00d'être aux côtés
15:01des médecins
15:02et de découvrir
15:03beaucoup mieux
15:03cette profession.
15:05Et après, je dirais
15:09qu'il y a un vrai problème,
15:11un autre problème
15:11qui est criant,
15:13c'est Parcoursup.
15:14Parcoursup
15:15qui, aujourd'hui,
15:16dans un lycée,
15:17je ne citerai pas
15:17le lycée de banlieue,
15:19sur l'ensemble des élèves
15:20qui se sont inscrits
15:21à Parcoursup
15:22en médecine,
15:23aucun n'a été retenu.
15:25Ils ont été obligés
15:26d'aller à la catho
15:27à Lille,
15:27donc dans une école privée
15:28où ils partent
15:29à l'étranger.
15:30Donc ça montre
15:31qu'il y a une barrière
15:32avec Parcoursup
15:32qui, à mon sens,
15:34il faut faire coter.
15:35Il y avait un numerus clausus
15:35mais qui a changé.
15:36Oui, le numerus clausus,
15:39oui,
15:39mais par contre,
15:40si vous rajoutez
15:41une autre barrière
15:41qui s'appelle Parcoursup,
15:43c'est une crise de la vocation
15:44parce que toutes ces personnes
15:45qui ont envie de s'engager,
15:47ils ne peuvent pas arriver.
15:48On les envoie en infirmière,
15:50on les envoie ailleurs,
15:51on leur dit
15:51qu'il y a une troisième voie.
15:52Moi, je pense
15:53qu'on a compliqué le système
15:54alors même
15:55que le système
15:56est déjà en chute libre.
15:58Donc je pense
15:59qu'il y a ce travail-là
16:00également à faire.
16:00Il faudrait donner sa chance
16:01à plus de personnes.
16:02Il faudrait donner sa chance
16:03à plus de personnes.
16:04Il faudrait ouvrir
16:05un peu les quotas
16:06parce qu'il y a des...
16:07On oublie que c'est
16:08une profession passion
16:10la médecine.
16:10C'est vrai.
16:11Donc il faut aussi
16:12regarder ça
16:13d'un autre oeil
16:14et essayer d'ouvrir
16:15dans la situation
16:15dans laquelle on est.
16:16Il n'y a pas une ville
16:18qui ne recherche pas un médecin.
16:19Ah bah non,
16:19ça c'est vrai.
16:20Dans un instant,
16:21on va appeler justement
16:22un médecin généraliste,
16:23un représentant
16:24d'un syndicat
16:24de médecins généralistes
16:26pour nous dire
16:27ce qu'il en pense
16:27et quelles sont ses solutions
16:29et si la solution
16:30que vous proposez
16:31avec idéal citoyen,
16:33c'est-à-dire l'installation
16:33recrutement de médecins
16:34en quatrième année
16:35internat dans une ville
16:37différente en libéral.
16:39Pas forcément à l'hôpital.
16:40Tiens bah oui,
16:41c'est une idée.
16:42Qu'en pensez-vous ?
16:420826 300 300
16:44et j'appelle
16:44un médecin généraliste
16:46dans un instant.
16:489h10h, Sud Radio,
16:50la vérité en face,
16:52Patrick Roger.
16:53La vérité en face
16:54jusqu'à 10h
16:54comme chaque matin
16:55sur Sud Radio
16:56avec ce sujet.
16:58comment remettre
17:00la santé
17:00en état de marche
17:02parce qu'il y a
17:02des dysfonctionnements
17:04dans beaucoup d'endroits.
17:05C'est ce qu'on a égrené
17:05avec vous,
17:06Aurélie Gros.
17:07Vous êtes maire
17:08d'une commune
17:10dans l'Essonne
17:10et puis surtout
17:11coprésidente
17:12du forum G500,
17:15citoyen
17:16avec idéal citoyen
17:17et santé en danger.
17:19Vous avez évoqué
17:20des pistes
17:21tout à l'heure
17:22sur un guichet unique,
17:23c'est-à-dire que
17:24tous les dossiers
17:24soient réunis
17:25en même temps
17:26pour éviter en fait
17:27les doublons,
17:28peut-être que les régions
17:29pourraient s'occuper
17:30un peu des personnels
17:31dans les hôpitaux,
17:33etc.
17:34Comme à l'exemple
17:34des lycées
17:35ou alors aussi
17:36en quatrième année
17:37pour les jeunes médecins
17:38qui sont en internat
17:39de faire dans une ville
17:40différente.
17:42C'est ça
17:43et en libéral,
17:44pas forcément à l'hôpital.
17:45Alors qu'en pense
17:45un représentant
17:47d'un syndicat
17:48de médecins généralistes,
17:49c'est le docteur
17:50Guillaume Deweyer
17:52qui est avec nous,
17:55Deweyer
17:56qui est avec nous.
17:57Bonjour.
18:00Bonjour M. Roger,
18:01un docteur Deweyer
18:02Guillaume,
18:02secrétaire général
18:03de l'Union française
18:04par médecine libre
18:05au syndicat,
18:05l'UFMLS.
18:06Voilà.
18:08Très précisément.
18:08Bonjour Mme Gros,
18:09nous avons eu l'occasion
18:10de nous rencontrer
18:14antérieurement
18:15et alors
18:16qu'est-ce que j'en pense ?
18:17Je pense que
18:18toutes les bonnes idées
18:18sont bonnes à prendre
18:19et que le principal
18:21c'est de discuter
18:22mais surtout qu'on doit
18:22avoir un système
18:23de santé
18:23qui donne les moyens
18:25de ses ambitions
18:25et qui de nouveau
18:26respecte ses soignants.
18:27C'est-à-dire que
18:28la politique des coups
18:28de bâton
18:29que l'on voit actuellement
18:30est une politique
18:31de l'échec.
18:32Aujourd'hui,
18:32le constat est évident,
18:3487% de la France
18:35sont en zone sous-dotée
18:36mais pour autant
18:3798% des Français
18:39sont à moins
18:41de 10 minutes
18:41en voiture
18:42d'un médecin traitant.
18:44C'est-à-dire
18:44que finalement
18:45nous sommes très bien
18:47répartis sur le territoire.
18:48Ce qui manque
18:49c'est le nombre
18:49de médecins installés
18:50sur le territoire.
18:51c'est vraiment la pénurie.
18:53Et en aucun cas
18:53la coercition
18:54à l'installation
18:54ne résoudra finalement
18:56cette pénurie
18:56qui est un manque
18:57aujourd'hui
18:58de médecins installés
18:59en exercice
19:00qui reposent principalement
19:02sur les erreurs
19:03politiques passées
19:04notamment
19:04l'humoroscopie
19:05qui a été cassé
19:06en deux
19:06pendant 20 ans
19:07de 1984
19:08à 2004.
19:09Donc qu'est-ce qu'il faut
19:10pour finalement
19:10renforcer
19:12le système de soins français ?
19:13Il y a tout d'abord
19:14un virage ambulatoire
19:15à prendre en compte.
19:1640 000 liens
19:17ont été fermés
19:18en 10 ans.
19:19Les patients
19:19on le sait
19:20sont de plus en plus âgés
19:21de plus en plus
19:22polypathologiques
19:23le coût d'infection
19:24longue durée
19:24est d'environ
19:25110 milliards d'euros
19:27par an
19:27et représentent
19:27aujourd'hui
19:28plus de 60%
19:29du budget
19:30d'assurance maladie.
19:31Donc il faut surtout
19:32renforcer
19:32les professionnels
19:34de premier recours
19:34que sont les médecins libéraux
19:36les médecins généralistes
19:37mais également
19:38les professionnels
19:38paramédicaux
19:39qui sont au chevet
19:40des patients
19:40je pense également
19:41aux infirmiers libéraux
19:42pourquoi ?
19:43Pour prendre en charge
19:43ces patients
19:44pour assurer la prévention
19:45également
19:46lutter contre
19:46les complications
19:47si on veut
19:49qu'il y ait
19:49l'attractivité
19:49pour les médecins
19:50il faut tout à fait
19:51logiquement
19:52les revaloriser
19:53on sait aujourd'hui
19:54que le médecin généraliste
19:55est rémunéré
19:5630 euros
19:5630 euros
19:57c'est un simple
19:57rattrapage à inflation
19:58nous ce que l'on voulait
20:00c'est avant tout
20:01un choc d'attractivité
20:02un choc d'attractivité
20:03pourquoi ?
20:04pour pouvoir investir
20:05au sein de nos cabinets
20:06pour pouvoir employer
20:07pourquoi pas
20:07les assistants
20:08ou les assistantes
20:08médicales
20:10pour pouvoir travailler plus
20:12et travailler surtout mieux
20:14et qui plus est
20:15ces 30 euros
20:16pour la CNAM
20:16reposent sur
20:18un programme
20:19de pertinence
20:20et des objectifs
20:20collectifs
20:21de déprescription
20:22c'est à dire que
20:23finalement la convention
20:24nous contraint
20:24à prescrire
20:25moins d'arrêt de travail
20:26moins de soins infirmiers
20:27moins de kinés
20:28moins de bons de transport
20:29moins même
20:30de compléments nutritionnels
20:31euros
20:31et c'est totalement
20:32en contradiction
20:33avec ce virage ambulatoire
20:34qui concerne toujours
20:34de plus en plus de patients
20:36en ville
20:36de plus en plus compliqués
20:38mais également
20:39en contradiction
20:39avec notre démontologie
20:40qui nous oblige
20:41à une obligation
20:42de moyens
20:42Docteur Deweuvre
20:44alors vous voulez dire
20:45pour des personnes
20:47qui sont plus âgées
20:48qui sont en difficulté
20:49c'est à dire qu'aujourd'hui
20:50il faudrait mieux
20:51les orienter
20:52pour qu'elles restent
20:53finalement
20:54avec leur médecin généraliste
20:56comme vous l'avez dit
20:57des gens du premier soin
20:58des infirmières
20:59peut-être
21:00des aides-soignants
21:02plutôt que de les envoyer
21:04vers les hôpitaux
21:05c'est ça alors non ?
21:07Alors c'est parfaitement juste
21:08et je partage
21:09ce constat
21:09avec le ministre
21:10le docteur Yannick Noder
21:11qui est qu'il faut notamment
21:12revaloriser les vits à domicile
21:14pourquoi revaloriser
21:15les vits à domicile ?
21:16Aujourd'hui
21:16les vits à domicile
21:16pour un médecin généraliste
21:18c'est 40 euros
21:1940 euros
21:20pour une demi-heure
21:21au chevet d'un patient
21:22très clairement
21:23je vous le dis
21:23et je vous le dis
21:24en toute sincérité
21:25considérant les frais
21:26de fonctionnement
21:26à la charge
21:27de nos cabinets
21:27c'est presque du bénévolat
21:29si on les majorait
21:30autant de 70 euros
21:31par exemple
21:32Oui parce qu'on précise bien
21:34parce que vous allez passer
21:35grosso modo
21:36une heure
21:36alors ça dépend évidemment
21:37des déplacements
21:38une demi-heure
21:39chez lui
21:40mais en même temps
21:41peut-être une heure et demie
21:42au total quoi
21:43Après effectivement
21:45il y a le temps de trajet
21:47qui est très territoire dépendant
21:49si on revalorise
21:50les vits à domicile
21:52si on leur donnerait
21:53réellement une place
21:53dans la prise en charge
21:54des patients
21:55ce sera d'autant plus intéressant
21:57pour les médecins
21:57et pour les patients
21:58qui auront une prise en charge
21:59de qualité retrouvée
22:00mais surtout
22:01également pour les finances publiques
22:03pourquoi ?
22:04On sait que lorsqu'un médecin généraliste
22:05va chez un patient
22:06en 9 cas sur 10
22:07ce patient restera à domicile
22:08or si le médecin généraliste
22:10ne peut pas se déplacer
22:11et si la régulation
22:12décide d'envoyer
22:13l'ambiance
22:13et de l'envoyer aux urgences
22:15le coût total sera environ
22:16de 200 à 300 euros
22:18C'est-à-dire ?
22:19Non, non, bien sûr
22:21c'est ce qu'on évoquait
22:22sur le transport médical
22:23d'une façon générale
22:24qui coûte aujourd'hui
22:256 milliards quoi
22:26Tout à fait
22:28le transport coûte 6 milliards
22:296 milliards
22:30alors il faudrait réajuster
22:32être capable de contrôler
22:34de maîtriser un petit peu tout ça
22:36Merci d'être intervenu
22:37Aurélie Gros
22:38en conclusion
22:39donc avec ce que vous êtes
22:41allez récolter
22:42sur le terrain
22:44il y a énormément
22:45de choses à faire
22:47est-ce que
22:48on est attentif
22:50à ça
22:50au plus haut niveau
22:51ou alors est-ce que
22:52bon finalement
22:53on se dit
22:53les trains passent
22:54et puis on verra la suite
22:55on espère bien
22:56qu'ils sont attentifs
22:57on a été reçu
22:57par le cabinet
22:59du ministre Neudert
23:00le ministre de la santé
23:01nous sommes reçus
23:02par le cabinet
23:03du ministre Vautrin
23:04d'ailleurs
23:05docteur Neudert
23:06nous a dit
23:07qu'il allait nous recevoir
23:08l'ensemble
23:08des personnes
23:09qui ont élaboré
23:10ce projet de loi
23:11d'orientation
23:13et de programmation santé
23:14on va être reçu
23:15par l'ARS
23:16par la PHP
23:17par
23:18alors souvent
23:19on dit qu'il y a
23:20beaucoup trop
23:20justement aussi
23:21d'organismes
23:22il y a beaucoup trop
23:23d'organismes
23:23et que finalement
23:23il y a une dilution
23:24de l'information
23:26et des décisions
23:26et trop centralisée
23:28en fin de compte
23:29quand on parlait
23:30de la région
23:30et de la gestion
23:31des hôpitaux
23:32on en parle aussi
23:32sur les ARS
23:33pourquoi les ARS
23:34ne dépendent pas
23:35des régions
23:36ou plus proches
23:37des territoires
23:37d'élus
23:38qui sont au quotidien
23:39et qui connaissent
23:40les problématiques
23:40de leur territoire
23:41et on parlait
23:42tout à l'heure
23:42des visites à domicile
23:44qui ne sont pas valorisées
23:45c'est ce que disait
23:46le docteur
23:47c'est qu'à un moment donné
23:49quand on regarde
23:49une infirmière à domicile
23:51et c'est d'ailleurs
23:51ce que porte
23:52le collectif des infirmières
23:53en colère
23:54qui est payé
23:552,65 euros
23:57pour une visite
23:58qui doit durer
23:59soi-disant 10 minutes
23:59mais une infirmière à domicile
24:01elle ne reste pas 10 minutes
24:03avec son patient
24:03ce n'est pas vrai
24:04donc à un moment donné
24:06si on parle
24:06maintien à domicile
24:07si on parle
24:08il faut revaloriser
24:10cette médecine de ville
24:11ça c'est essentiel
24:12il faut recréer du lien
24:14entre la ville
24:15et l'hôpital
24:16et il faut surtout
24:16que les politiques
24:17comprennent une chose
24:18c'est qu'il y a un moment
24:20il y a des choses
24:21qui sont des combats politiques
24:22la santé n'est pas
24:23un combat politicien
24:25la santé doit faire consensus
24:26si on ne veut pas
24:28abîmer notre cohésion
24:29sociale et nationale
24:30donc c'est une urgence
24:32absolue
24:32qui doit être
24:33la priorité
24:34de nos gouvernements
24:35parce que les urgences
24:36parfois qui sont fermées
24:37des urgences fermées
24:39des hôpitaux
24:39des hôpitaux de proximité
24:41qui ferment
24:42on parlait de Versailles
24:43par exemple
24:45il n'y a plus de cliniques
24:46Versailles
24:46c'est connu
24:47pour être une ville
24:48où il y a beaucoup d'enfants
24:49le taux de maternité
24:49est important
24:50il n'y aura plus
24:51de maternité
24:52et après
24:53il y a une dernière chose
24:55le logement
24:56de nos professionnels
24:57de santé
24:58le logement
24:59c'est-à-dire réservé
25:00il est possible
25:01dans les collectivités
25:01de construire par exemple
25:02des logements sociaux
25:03qui sont réservés
25:04à des professions
25:05donc essayer de leur trouver
25:07on a vu pendant le Covid
25:08des infirmières
25:08qui faisaient 45 minutes
25:0950 minutes de route
25:10et donc voilà
25:11c'est transversal
25:13la santé
25:13donc il faut que tout le monde
25:14s'y mette
25:14et se remontent les manches
25:16en tout cas
25:16pour sauver ce superbe système
25:17voilà c'est intéressant
25:19tout ça c'est idéal
25:20citoyen
25:21l'association
25:21l'ONG
25:22que vous portez
25:23chaque lundi soir
25:24aussi dans les vraies voies citoyennes
25:26avec Philippe David
25:27et Stéphane Pelé
25:28dans un instant
25:29c'est Valérie Expert
25:30Gilles Gansman
25:31les débats vont continuer
25:32et d'abord
25:33un coup de projecteur
25:34sur la collection
25:35Crimes contre l'humanité
25:36qui abordait les affaires
25:37Claude Barbie
25:38Maurice Papon
25:39et Paul Touvier
25:39C'est parti

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