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Invité de La Grande Interview CNEWS et Europe 1, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris sur les attaques autour des prisons françaises estime que «beaucoup au ministère de l'Intérieur, dont moi, y voyons la main du narcotrafic».

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Transcription
00:00On se rend compte de la tâche délicate qui est la vôtre, monsieur le préfet, comme celle d'ailleurs de tous les policiers,
00:05et j'inclus nos agents pénitentiaires, puisqu'on l'a appris ce matin, c'est une vaste opération,
00:11plus d'une vingtaine d'interpellations en région parisienne, mais aussi dans le reste de la France.
00:16Après, je le rappelle, des attaques contre nos prisons, des menaces contre les agents pénitentiaires.
00:21Est-ce que là, on peut dire enfin, puisqu'il y a eu beaucoup de questions quand même sur ce qui s'est passé,
00:25que c'est une enquête qui est en train de s'accélérer, peut-être même d'aboutir ?
00:28Oui, alors c'est le procureur national antiterroriste qui communiquera,
00:32parce que c'est une action qu'il dirige, des investigations qu'il dirige,
00:36effectivement, il y a des investigations qui ont été menées dans tout le pays.
00:40Le ministre d'État l'avait dit, on les retrouvera.
00:43Voilà, je comprends qu'on en a retrouvé une grande partie.
00:46Les services de la préfecture de police, pour la partie qui leur incombe,
00:49puisque vous savez, en fait, le PNAT coordonne l'ensemble des services judiciaires sur tout le territoire,
00:54la DGSI, les services de police judiciaire, ceux de la préfecture de police en termes judiciaires,
00:59les miens ont concouru, évidemment, à cette action.
01:01Et dans ce type d'opération, il est habituel, effectivement,
01:05qu'on déclenche des opérations d'interpellation coordonnées au même moment.
01:10C'est ce qui s'est passé ce matin ?
01:11Je comprends que c'est...
01:11Vous parlez d'un vaste coup de filet.
01:13Voilà, écoutez, c'est le procureur national antiterroriste qui le dira.
01:16Ce que je veux, évidemment, c'est vous redire que le ministre d'État l'avait dit,
01:19et ça a été fait.
01:20Je l'entends.
01:20Et d'autre part, évidemment...
01:21Il avait dit aussi que la piste privilégiée, pardonnez-moi,
01:23c'était celle des narco-trafiquants.
01:25Oui, absolument.
01:26C'est aussi ce que vous privilégiez des informations dont vous disposez ?
01:29Oui, oui, oui.
01:29Ça reste manifestement une action qui vise à répondre à une volonté forte du gouvernement
01:34au travers des mesures de renforcement carcéral qui sont annoncées par le garde des Sceaux,
01:39au travers la loi de narcotrafic portée...
01:42Enfin, c'est une proposition de loi, mais le ministre d'État a proposé un certain nombre de mesures fortes
01:48qui visent à renforcer l'organisation de la lutte contre le narcotrafic,
01:52qui donnent des moyens supplémentaires d'investigation aux services de police et de gendarmerie
01:56pour lutter contre le trafic.
01:58Donc, on voit bien que ça dérange et on voit bien que cette action se voulait être une forme de réponse
02:03à la détermination du gouvernement.
02:05Et ce qu'on constate, c'est que ce matin, manifestement, il y a eu des interpellations.
02:10Je suppose que les investigations vont se poursuivre.
02:13Et ces nouvelles mesures dérangent.
02:16On est très performants contre le narcotrafic, mais il faut faire encore plus.
02:20Et voilà, ces nouvelles mesures dérangent.
02:22Et c'est la réaction...
02:23C'est une interprétation personnelle.
02:25Le PNAT qualifiera ensuite cette action, mais beaucoup au ministère de l'Intérieur,
02:29dont moi, y voyons la main du narcotrafic.
02:32Le PNAT, c'est une interprétation personnelle.
02:38Le PNAT, c'est une interprétation personnelle.

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