Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, est l'invité de C'est pas tous les jours dimanche, ce dimanche 27 avril
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00:00Absolument, c'est-à-dire que l'individu, et malheureusement, il a posté les images d'une extrême violence dans un premier temps,
00:06elles ont été retirées dans un second temps.
00:09Quand on regarde ces images, quand on essaie, et quand on interprète, parce que c'était extrêmement confus, ce qu'il a dit,
00:15vous avez cité un certain nombre d'expressions, il y a à la fois des propos qui relèvent de propos anti-musulmans,
00:22mais des propos qui relèvent d'un tueur en série, puisqu'il indiquait vouloir tuer au moins deux autres personnes
00:28pour pouvoir être désigné comme tueur en série.
00:31Donc il y a une fascination de la violence, il y a une mise en scène de la violence,
00:36parce qu'encore une fois, des dizaines de coups de couteau qui sont portés, des images qui sont insouffnables,
00:42il les filme lui-même et ensuite il les poste.
00:46Cette fascination de la violence interroge.
00:48Je pense que le procureur a raison d'envisager plusieurs pistes à l'heure actuelle.
00:53Est-ce que c'est quelqu'un qui a des antécédents, on ne le pense pas, psychiatriques,
00:57mais qui serait dérangé ?
00:59Ou est-ce que c'est quelqu'un qui visait vraiment l'islam, la communauté musulmane ?
01:06L'enquête nous le dira, ce que j'ai voulu aussi dire, parce que j'ai rencontré nos enquêteurs.
01:11On a mobilisé à la fois la Gendarmerie nationale et la Police nationale, il y a plus de 70 enquêteurs.
01:17Des enquêteurs, une cinquantaine de la Police nationale, une vingtaine de la Gendarmerie nationale,
01:21de Nîmes, mais aussi de Montpellier et aussi d'Office Centraux, c'est-à-dire des moyens nationaux.
01:28Mais je veux prendre l'engagement ce soir.
01:30Nous le rattraperons, nous le rattraperons.
01:33Et il sera remis entre les mains de la justice pour être, j'espère, puni.
01:36Sous-titrage Société Radio-Canada