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Les Vraies Voix de l'emploi avec Jasmine Manet, DG de Youth Forever, une ONG engagée pour l’inclusion des jeunes issus de quartiers populaires ; Pia Hernandez, DRH de Safran Landing Systems, au cœur des enjeux RH dans une industrie en mutation ; Alexandre Stourbe, conférencier et expert reconnu sur le futur du travail et la transformation des RH.


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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-04-22##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, 19h-20h, les vraies voix de l'emploi.
00:04Allez, on est ensemble jusqu'à 20h, vous l'entendez, ce sont les vraies voix de l'emploi ce soir en compagnie de Nicolas Leroy.
00:09Bonsoir Nicolas.
00:10Bonsoir Christine.
00:11Directeur du recrutement chez Fille du Ciel, on va s'intéresser à quelque chose de passionnant.
00:15Le futur du travail, mutation ou révolution, puisqu'on le sait aujourd'hui, le travail est à la croisée des chemins.
00:22Des jeunes qui ne sont pas forcément toujours enjoués, des enchantements, poids de la fiscalité, perte de sens, choc générationnel.
00:28L'IA qui fait également une entrée fracassante dans le monde du travail.
00:32Alors comment comprendre tous ces bouleversements et surtout comment rebâtir un modèle de travail plus juste, plus humain, plus porteur de sens, où chacun y trouve sa place ?
00:41On va en parler avec nos invités Nicolas.
00:43Oui tout à fait. Alors allons-nous tous terminer remplacés par des machines au revenu à l'Hercel ou est-ce qu'au contraire allons-nous devenir des salariés augmentés ?
00:50On va voir ça avec nos trois invités.
00:51Donc Jasmine Manet, DG de Youth Forever, observatoire du rapport du travail au travail de la nouvelle génération.
00:58Bonjour, ça va bien ?
01:00Très bien.
01:01On a Pia Hernandez qui est la DRH de Safran Landing System qui travaille sur 8 pays et qui est mexicaine, qui va donner une ouverture d'esprit différente.
01:09On parlera donc paniquement de la France ce soir. Bonsoir.
01:12Bonsoir, merci pour l'invitation.
01:14Avec plaisir.
01:15Et Alexandre Stourbe, conférencier, expert reconnu sur le futur du travail de la transformée RH et qui travaille pour Tomorrow Theory, un studio d'invitation RH.
01:23Bonsoir Alexandre.
01:24Bonsoir.
01:25Bonsoir à vous trois et on va en parler donc de cette mutation ou cette révolution du monde du travail.
01:32C'est les vraies voix de l'emploi jusqu'à 20h sur Sud Radio.
01:35Les vraies voix Sud Radio.
01:36Alors, on va évoquer avec vous tous et avec vous Nicolas ce monde du travail avec plusieurs parties.
01:43On va s'intéresser à ce monde du travail, le travail d'aujourd'hui, un modèle à bout de souffle mais avec un point d'interrogation.
01:50Oui, parce qu'en fait, le monde du travail en ce moment subit beaucoup de changements.
01:54Et donc, le travail tel qu'on l'a connu durant les 30 dernières années est en train d'évoluer.
01:59Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que les nouvelles générations ont une vision différente de ce travail, en tout cas de cette vision du travail ?
02:07Jasmine.
02:08Ce n'est pas parce que vous êtes la plus jeune autour de cette table qu'on vous pose la question, Jasmine.
02:11C'est aussi mon travail.
02:14Difficile de répondre à la question, j'aurais envie de dire oui et non.
02:17Oui, clairement, le rapport au travail évolué, leurs attentes, leurs aspirations, leurs besoins, le contexte dans lequel on est révèlent quelque chose de très nouveau.
02:26Néanmoins, j'aime bien dire que la jeune génération est souvent une loupe grossissante sur les attentes d'un monde du travail en évolution chez tout le monde.
02:34Et ce qu'ils exigent en termes de respect, de rémunération, de flexibilité, d'autonomie, est souvent une sorte de reflet d'une mutation plus profonde, plus intergénérationnelle, d'un rapport au travail qui a évolué.
02:46Et là, il suffit de lire l'actualité du travail des quatre dernières années.
02:50Covid, réforme des retraites, si je prends juste la France, et on pourrait regarder plus au-delà.
02:55Des engagements, soi-disant, peut-être flemmes selon certains médias.
02:59Et donc un rapport au travail qui est évidemment mis sous le feu des projecteurs, mais peut-être aussi salutaire d'un nouvel équilibre.
03:06Je pense qu'on va en débattre avec l'IA, avec la transition démographique.
03:10En tous les cas, ils ont d'autres aspirations qui viennent percuter les anciennes générations.
03:15Oui et non, parce que souvent, en haut-parleur, de ce que veulent les autres aussi.
03:20D'accord, donc en fait, ils sont des révélateurs.
03:22Pierre Hernandez, dans un groupe comme Safran, ces nouvelles générations, comment vous arrivez à recruter, à tirer, sur des profils très différents ?
03:33Puisque là, vraiment, vous êtes sur des métiers qui vont de l'atelier à la R&D.
03:38J'aime bien ce que vient de dire, Jasmine.
03:40Parce qu'en réalité, je pense que les nouvelles générations, ce qui nous aide, c'est à regarder quelles sont les grandes tendances qui apparaissent dans le monde du travail.
03:47Et que finalement, on va utiliser pour recruter des jeunes générations, mais aussi des personnes avec une certaine expérience.
03:52Donc, peut-être aujourd'hui, on va faire plus attention, effectivement, à l'équilibre au travail, à donner de sens dans les métiers.
04:00Et comme on fait, je pense qu'on est très à l'écoute de ce qui se passe.
04:04On fait très attention à ce qui se passe dans la société.
04:07Nous avons la chance, en plus, d'avoir une implantation qui est assez diversifiée.
04:09La réalité, ça va changer selon les différents pays dans lesquels on est implanté.
04:15Et la meilleure manière de recruter, c'est toujours de garder un oeil sur ce qui se passe autour de nous pour essayer de garder les liens et les contacts avec nos futurs salariés.
04:24Est-ce que les Français ont un rapport un peu différent au travail par rapport aux autres pays sur lesquels vous travaillez ?
04:31Je ne suis pas une grande fan de généralité.
04:33Parce que je pense que finalement, les humains, on vient tous au travail.
04:36Finalement, il y a beaucoup cette notion des sens, des collectifs.
04:40Après, on les vit évidemment différents.
04:42Effectivement, il y a peut-être une notion plus conviviale dans certains pays que dans les autres.
04:47Franchement, je peux vous dire, ça fait maintenant neuf ans que je travaille en France.
04:51Je ne crois pas.
04:52On travaille, il y a cette même recherche des sens, de trouver un peu au-delà des tâches qu'on fait, de laisser une trace de pourquoi on est là.
05:02On ne travaille pas de la même manière, c'est sûr.
05:04En France, on travaille beaucoup d'heures.
05:05Mais est-ce que je sens une perception totalement différente de ce que je vois dans les russes du monde ?
05:11Non, pas vraiment.
05:13Mais Pierre, vous êtes à la DRH de ce groupe Safran, l'Indian System, donc c'est 35 000 salariés.
05:20Je ne suis pas responsable d'être 35 000, 8 000.
05:23Mais le groupe en entier ?
05:25Les groupes en total, c'est 90 000.
05:26Je suis dans le périmètre dans lequel je suis responsable, il y a 8 000 personnes.
05:30D'accord. Est-ce que vous sentez que pour les jeunes générations qui viennent chez vous, il y a cette volonté de prendre un ascenseur social ?
05:37Oui, mais je pense que comme il y avait avant.
05:40Oui, je pense qu'ils ont envie de grandir.
05:42Ils ont envie de grandir très vite.
05:44Ça, c'est peut-être une des choses que je vois par rapport aux anciennes générations.
05:48Une envie, peut-être parfois, vue de ma fenêtre trop vite.
05:53Trop vite.
05:54Finalement, on va passer énormément d'années au travail.
05:56Il y a une certaine urgence d'arriver très vite à des responsabilités sans prendre plaisir aussi à l'apprentissage des premières choses qu'on fait quand on rejoint une organisation.
06:09Je pense que ça, c'est quelque chose, en tout cas, que je pense à mes premières années de travail que je vois plus marquées ces dernières années.
06:16Alors, Alexandre Stourbe, vous êtes un observateur du monde du travail.
06:19Est-ce que vous rejoignez ce que dit Pia, c'est-à-dire que ces jeunes générations, parce qu'on parle de ça, un modèle à bout de souffle, ascenseur social et tampane,
06:25est-ce que vous sentez cette volonté des jeunes, aujourd'hui, de continuer à prendre l'ascenseur, mais à la vitesse supérieure que de ce qu'étaient leurs prédécesseurs ou leurs parents ?
06:35Après, il y a des causes sociales et sociétales.
06:37En effet, je pense qu'on est vraiment dans l'instantanéité et on a envie de tout, tout de suite.
06:40Donc, les jeunes vont extrêmement vite et veulent accéder extrêmement vite à cette ascenseur sociale.
06:44Mais je pense que c'est un sujet de société au sens large d'étal, mais pas rattaché directement au monde du travail.
06:49Après, en revanche, ce qu'on peut voir, c'est qu'aujourd'hui, le travail en tant que tel a des difficultés à redevenir le véritable vecteur d'intégration qu'il a pu l'être de par le passé.
06:59Et comment vous l'expliquez ?
07:01Pour moi, il y a un vrai paradoxe moderne.
07:04D'un côté, on a l'accès à l'emploi, au travail pour une minorité qualifiée.
07:09Et donc, là, c'est un vrai levier d'intégration pour cette minorité qualifiée.
07:12Et de l'autre côté, pour une majorité précaire, on est plutôt sur une logique alimentaire et donc de besoins quotidiens assez simples.
07:20Donc, les défis pour les directions des ressources humaines, c'est quoi derrière ?
07:24Alors, pour moi, ce n'est pas...
07:25Alors, Pierre est peut-être la mieux placée pour en parler.
07:27On lui posera la question tout à l'heure.
07:28Mais pour moi, ce n'est pas de la responsabilité des ressources humaines que de prendre la responsabilité d'une société fracturée.
07:34Et donc, c'est un vrai travail collectif, sociétal, encore une fois.
07:38Alors, certes, les RH ont une responsabilité à l'échelle de leur entreprise.
07:42Les RH, pour moi, doivent être des architectes sociaux, créer le lien entre les travailleurs, l'éducation, les territoires.
07:51De l'autre côté, bien évidemment, les entreprises ont aussi leur responsabilité sociale, également.
07:56Parce qu'on prend des compétences sur le marché et puis on les renvoie à un moment donné aussi sur le marché.
08:00Et après, derrière, il y a la société au sens large, mais que moi qui ne dépasse, c'est de la politique.
08:03Tout à fait. Je suis totalement d'accord.
08:04Totalement d'accord avec cette mission.
08:06Je ne crois pas que ce soit une mission de la fonction des RH en soi.
08:10Évidemment, on joue un rôle particulier quand on est dans l'organisation, parce que c'est notre métier, regarder les personnes.
08:16Mais je trouve qu'il y a un travail collectif à faire, justement, pour créer des nouveaux référentiels, si je peux dire,
08:23de travail et de ce qui sera demain à la société.
08:25Effectivement, c'est à éviter, c'est à tout vouloir maintenant.
08:30Je pense que c'est un... Je ne dirais pas un risque, mais c'est quelque chose, je le vois avec mes enfants.
08:35Ils veulent tout tout de suite maintenant.
08:37Et je sens qu'il y a besoin, socialement, de dire, prenons le temps.
08:40Prenons le temps d'apprendre, prenons le temps de construire, prenons le temps de créer de nouvelles manières,
08:46de travailler, de créer de nouveaux métiers que peut-être on n'a pas, mais on ne veut pas.
08:51On a un peu de mal parce que tout est rapide, immédiat, les réponses sont tout de suite là.
08:56Mais justement, Jasmine, est-ce que vous pensez que les aspirations des jeunes sont toujours d'acheter sa maison,
09:02de travailler 40 ans dans une entreprise stable ?
09:05Est-ce qu'il y a cette même quête, on va dire, de sociabilisation ?
09:10Ou est-ce qu'au contraire, on est en train de partir sur des gens qui sont des consommateurs de leur entreprise ?
09:15Ou des zappeurs.
09:16Voilà, et qui changent, on le voit de plus en plus.
09:18Les salariés changent tous les ans, notamment les plus jeunes.
09:21Est-ce qu'il y a cette même aspiration que pouvait avoir, on va dire, que j'avais et que mes parents avaient ?
09:27Alors clairement, la vision du temps a complètement changé, on l'a déjà abordé.
09:30C'est une sorte d'intensification de tout ici, maintenant, tout de suite.
09:33Et ça, c'est toute notre vie, c'est notre façon de consommer, notre façon d'avoir l'information,
09:38notre façon de réfléchir, maintenant, avec l'intelligence artificielle.
09:41Donc clairement, il y a un rapport au temps qui est distordu.
09:43Mais c'est peut-être aussi, moi j'aime bien rappeler, est-ce que c'est pas ça être jeune aussi ?
09:46Et qu'en fait, quand on est jeune, on a une sorte d'impatience, de naïveté, d'incapacité à se projeter.
09:52Donc je pense qu'il faut faire la part des choses.
09:53Mais pour reprendre ce que disaient Alex et Pia,
09:56globalement, il y a quand même un grand paradoxe, parce qu'ils cherchent toujours à être propriétaires,
10:01parce que c'est symbole de stabilité dans un monde où tout fout le camp, si je peux me le permettre.
10:06Ils cherchent toujours le CDI.
10:08Il y a des études qui montrent, c'est entre 79 et 85% des jeunes français qui aspirent un CDI.
10:14Mais de l'autre côté, le premier emploi des jeunes, à plus de la moitié, est un emploi précaire.
10:19Donc le CDI reste quelque chose d'inatteignable, d'où son aspiration à le trouver.
10:24En fait, aujourd'hui, on ne cherche plus les choses pour la même raison.
10:27C'est que le CDI est un accès à un moyen de vivre, à la propriété, à des garanties de loyer, à un certain niveau de vie.
10:36Mais ce n'est plus le CDI en tant que tel, ce n'est plus le statut et ce que ça représente.
10:40Donc il y a quelque chose qui est en train de se passer très intéressant,
10:42de changement de la valeur des choses et notamment de la valeur du temps, avec cette impatience.
10:47Et en même temps, je ne suis pas tout à fait d'accord,
10:48parce que c'est difficile pour moi de reprendre le temps dans un monde où on a beaucoup de mal à penser le futur.
10:53Et si je prends juste depuis que j'étais à l'école, je suis sortie en 2020 de mon école,
10:57depuis 2020, tout ce qui s'est passé, je trouve ça fou de se dire, dans 5 ans, tout ce qui peut se passer.
11:02Et donc cette impatience est très liée aussi à ce que je suis en capacité de faire aujourd'hui, et pas demain.
11:08C'est passionnant tout ça.
11:09On parle du futur du travail, mesdames, messieurs, sur Sud Radio Mutation Révolution,
11:12avec nos invités Yasmine Manet, Pierre Hernandez, Alexandre Stourbe et Nicolas Leroy.
11:17On se retrouve juste après la pause, on va continuer bien sûr de parler de la mutation,
11:22on va parler de surtaxation et précarisation,
11:25on va parler de ceux qui se lancent aussi comme indépendants,
11:27parce que ça fait partie aussi d'une forme d'indépendance et de salariat qui est très prisée.
11:32On verra si c'est un mythe ou une réalité.
11:33A tout de suite.
11:33Sud Radio, 19h-20h, les vraies voix de l'emploi.
11:42En compagnie de Nicolas Leroy, directeur du recrutement chez Fiducial,
11:45et nos invités ce soir, on parle du futur du travail, mutation ou révolution.
11:50On est en compagnie autour de cette table de Yasmine Manet,
11:52directrice générale de Youth Forever,
11:56observatoire du rapport au travail et de la nouvelle génération.
12:01Pierre-Hernandez, DRH de Safran Landing System.
12:05Là, vous êtes en plein cœur des enjeux RH dans le monde de l'industrie.
12:09Et puis Alexandre Ostroup, conférencier expert.
12:12Tomorrow Theory, c'est un studio d'innovation.
12:14Vous observez donc évidemment les nouvelles méthodes de travail,
12:17et en tous les cas les nouvelles aspirations.
12:19Deuxième sujet, on voulait évoquer avec vous Nicolas et nos invités,
12:23la surtaxation et la précarisation,
12:25puisque le travail salarié comme indépendant est perçu comme trop taxé.
12:29Et c'est peut-être un frein dans l'engagement, dans l'embauche,
12:33voire dans le passage à l'action.
12:34Oui, alors moi c'est un sujet qui me tient à cœur,
12:36parce que en faisant justement mes petits calculs,
12:39je me suis rendu compte qu'avec les charges patronales,
12:41le salaire, la différence brute nette,
12:43si on rajoute la TVA par-dessus,
12:44on est arrivé sur des niveaux de taxation du travail
12:46qui sont sans commune mesure, avec ce qu'on peut avoir,
12:48on parle de la taxation des entreprises.
12:50Et donc est-ce que finalement, c'est pas le sujet essentiel,
12:54les salaires sont-ils pas trop bas,
12:55du fait de cette pression fiscale, Alexandre ?
12:57Alors déjà, moi je voudrais revenir sur la définition du travail.
13:00C'est quoi le travail ?
13:01Le travail, c'est une activité rémunérée
13:04qui permet la création de valeurs socio-économiques.
13:08Alors au XXe siècle, on a oublié la dimension sociale,
13:10on s'est focussé sur la partie économique,
13:12mais en effet, le travail est surtaxé,
13:14alors que c'est un moyen de créer de la valeur socio-économique.
13:18Et donc, en tout cas en France,
13:19et Pia témoignera sur les autres pays peut-être,
13:21en France, il est clairement surtaxé,
13:24la fiscalité est punitive,
13:26et ça n'engage pas les entreprises à prendre des risques,
13:29l'entrepreneuriat de se lancer dans l'entrepreneuriat social, etc.
13:33Donc ça bride clairement la machine en France.
13:37Oui, parce qu'en fait, on oublie souvent de le dire,
13:38quelqu'un qui gagnerait 4 000 euros net avant impôt,
13:41coûte quand même 8 000 à son entreprise,
13:43il coûte le double, c'est quelque chose qu'on oublie de rappeler.
13:45Et effectivement, on a plusieurs niveaux de pression fiscale,
13:48est-ce que finalement, les jeunes s'en rendent compte ?
13:51Est-ce que finalement, ce n'est pas un des problèmes,
13:54le montant de ce qu'il leur reste à la fin du mois,
13:56pour évoluer socialement ?
13:58Sous le contrôle des autres invités,
14:00qui ont aussi beaucoup d'interactions RH chaque jour,
14:04nous on voit, j'ai de plus en plus de témoignages de recruteurs,
14:07qui me partagent des anecdotes,
14:09de jeunes qui refusent des CDI,
14:11ou qui refusent des emplois taxés,
14:13ou en tout cas, dont ils ont l'impression qu'ils sont beaucoup taxés,
14:16pour des emplois plus précaires,
14:18mais qui, entre guillemets, j'ai plus à la fin du mois.
14:20Oui, c'est ça.
14:21D'avoir cet équilibre de, je récupère,
14:23peut-être, je ne cotise plus pour ma retraite,
14:25je ne cotise plus pour tout un tas de choses,
14:27mais sur mon compte en banque, à la fin du mois,
14:30je vois une somme plus grosse,
14:31et donc je refuse certains types d'emplois dans ce sens.
14:34Donc après, je ne pense pas que ce soit une généralité,
14:37mais le débat, d'ailleurs, sur la réforme des retraites,
14:40a aussi mis le doigt dessus de jeunes qui disaient,
14:43moi, je ne manifeste pas,
14:45parce que pour ma retraite, à moi, je n'y crois pas,
14:47c'est dans trop longtemps,
14:49le système se sera écroulé d'ici là,
14:50je caricature, mais c'est un peu le son de cloche qu'on entendait,
14:54mais pourtant, le sujet, d'un point de vue démocratique,
14:56m'intéresse, et donc je suis là pour défendre
14:58les droits de mes aînés,
14:59je suis là pour défendre un travail
15:01comme j'ai envie de le voir advenir.
15:04Donc il y a vraiment ce paradoxe-là,
15:05mais oui, en effet, c'est plus d'argent
15:07et moins de temps passé à travailler
15:10qui est demandé en général.
15:10Ça veut dire que, Jasmine,
15:12les jeunes générations que vous observez,
15:14n'ont plus ce lien du partage,
15:17enfin de la raison sociale
15:18et de qu'est-ce qui se cache derrière
15:20toutes ces, on va dire,
15:21toute cette taxation quelque part,
15:22ce lien avec la société ?
15:25Alors oui et non,
15:26parce que c'est aussi les plus informés,
15:27je dirais,
15:28ils ont accès à cette information très facilement
15:30et qu'il suffit d'apporter son contrat
15:33dans Tchat GPT
15:34pour comprendre un petit peu
15:35les tenants,
15:36les aboutissants de chaque clause.
15:37Je pense qu'ils sont encore plus méfiants
15:39qu'on l'était avant
15:40et surtout au début de leur parcours.
15:42Ça vient après avec l'expérience,
15:43on sait détecter les clauses, etc.
15:45Aujourd'hui, ils partent du principe
15:47qu'ils vont se faire avoir.
15:48Donc après, peut-être à juste titre
15:50parce que ça a été le cas.
15:51Mais en l'occurrence,
15:52il y a vraiment cette prudence,
15:53cette méfiance
15:54qui fait qu'on va analyser
15:55de plus en plus les clauses.
15:57Certains se forment au droit du travail.
15:59Il y a des influenceurs sur TikTok,
16:00sur YouTube, sur Instagram
16:02qui sont des influenceuses.
16:03En l'occurrence, je pense à certaines d'entre elles
16:05que je salue
16:06qui font de la formation
16:07pour les jeunes
16:08à détecter et à comprendre
16:10lire une fiche de paye,
16:11comprendre son contrat.
16:13Donc, paradoxalement,
16:14ils ont l'information
16:15mais après,
16:16ils ne vont pas toujours l'utiliser.
16:18Pierre, justement,
16:19est-ce que c'est propre à la France
16:20ou est-ce que c'est de notre point de vue de français
16:22qu'on a l'impression
16:22d'être surtaxé sur notre tâche salaire
16:24ou est-ce que sur les différents pays
16:25que vous voyez,
16:26c'est à peu près la même situation ?
16:27Il y a des situations,
16:28je dirais, partout dans le monde.
16:29Après, peut-être pas au même niveau.
16:31C'est des questions
16:32mais en étant dans Jasmine,
16:34je me disais,
16:34ce qui change,
16:35je pense que les gens d'avant,
16:37ils se posaient les mêmes questions
16:38sauf que j'ai répondu
16:39sur une chose
16:39que tu disais tout à l'heure,
16:40l'information est très disponible.
16:42Aujourd'hui, avant,
16:43quand on a commencé à travailler,
16:44je regarde autour de la table
16:45il y a déjà quelques années,
16:47à prendre sur ta fiche de paye,
16:49tu mettais un peu de temps,
16:50tu ne demandais pas
16:50à tchats-gbt.
16:51Les gens avaient moins d'informations
16:53que ce qu'on a aujourd'hui.
16:54Aujourd'hui, je trouve
16:55qu'il y a beaucoup d'informations
16:56qui circulent
16:57qui sont un peu angoissantes.
16:58C'est-à-dire,
16:59si je m'engage,
17:00je n'ai pas peur,
17:00tu disais tout à l'heure,
17:01il y a un certain méfiance.
17:02Je crois qu'il y a
17:03trop d'informations,
17:04parfois,
17:05qui génèrent
17:05de la désinformation.
17:07Un besoin très rapide
17:08de vouloir avoir l'argent
17:09tout de suite,
17:10maintenant,
17:10mais pas penser au long terme.
17:12Il y a aussi
17:13l'intérêt
17:14d'avoir un travail
17:16qui est plus
17:17dans une grande organisation.
17:18Et votre concurrence,
17:19c'est TikTok,
17:20quand vous êtes en entretien,
17:22c'est ça ?
17:23Heureusement, non.
17:25Je pense qu'entre vous...
17:26Mais c'est vrai
17:26que c'est super intéressant
17:28parce qu'on entend
17:29de plus en plus
17:30de personnes qui font ça.
17:31Qui arrivent informées
17:32et qui connaissent des choses
17:33et vous sentez la pression
17:35comme ça ?
17:36Oui, j'ai un exemple
17:36très parlant,
17:37c'est sur les tenues vestimentaires.
17:39Comment doit-on s'habiller ?
17:40Comment on s'habille au travail ?
17:41C'est souvent un sujet
17:42de classe générationnelle.
17:44En l'occurrence,
17:45parce que les jeunes
17:46n'auraient pas les codes
17:47et se permettent
17:48certaines tenues,
17:49en dehors des emplois réglementés,
17:50bien sûr,
17:51où il y a des uniformes.
17:53Mais en l'occurrence,
17:54ce qui est intéressant,
17:54c'est que qui donne
17:55le « là »
17:57sur les tenues au travail,
17:58pareil,
17:58c'est des influenceurs
17:59et souvent,
17:59c'est des influenceurs
18:00qui n'ont jamais travaillé
18:01en entreprise.
18:02Donc, il y a un décalage
18:03qui s'opère
18:03où avant,
18:04c'était peut-être
18:04les parents,
18:05les profs,
18:06quelqu'un
18:06ou les anciens collègues.
18:07Aujourd'hui,
18:08ceux qui donnent le ton
18:09de comment je m'habille
18:10pour tel ou tel emploi,
18:11ce sont des influenceurs
18:12qui, eux,
18:12ne savent pas vraiment commencer.
18:14Et donc,
18:14ça donne des couacs
18:15assez comiques
18:16si on le voit
18:17d'un certain aspect.
18:18Mais de l'autre côté,
18:19aussi,
18:19il va falloir mettre
18:19des règles
18:20et des cadres
18:21dans tout ça.
18:22Alexandre,
18:22qu'est-ce que ça vous inspire
18:24quand vous entendez
18:24ce genre de témoignages ?
18:27Je pense qu'on arrive
18:28au bout d'un modèle
18:28et qu'il va falloir
18:30que les choses changent.
18:31Et je pense que,
18:32comme le disait Pia,
18:33on ne se posait pas
18:33la question avant
18:34parce qu'on n'avait pas
18:35accès à l'information,
18:35bien évidemment.
18:36Et puis même,
18:37la société,
18:37à l'époque,
18:38faisait qu'on ne se posait
18:39pas la question.
18:39C'était comme ça.
18:40Et qu'on est en 2025,
18:42je pense qu'on vit
18:43un grand bouleversement
18:44de manière générale.
18:45On a vécu
18:46des crises économiques,
18:48des crises climatiques,
18:49des crises sanitaires,
18:50etc.
18:51Et donc,
18:52on se pose plein de questions
18:53sur notre avenir.
18:54Et donc,
18:54on regarde tout maintenant
18:55à la loupe
18:55et en particulier
18:56l'aspect salaire.
18:57Et on veut remettre en cause
18:58ce modèle du CDI en France
19:00parce que là,
19:01on parle de charges
19:02par rapport à un CDI.
19:03Il peut y avoir
19:03d'autres charges aussi,
19:04bien évidemment,
19:05pour les freelances
19:06et indépendants.
19:06Alors justement,
19:07les auto-entrepreneurs,
19:08on a vu qu'on allait s'attaquer.
19:10C'est un sujet
19:10qui me tient à cœur
19:11du fait de la loi de finances
19:12où justement,
19:14on envisage de taxer
19:15encore plus d'auto-entrepreneurs.
19:16Et j'ai vu même
19:16les voitures de fonction
19:17vont prendre 70%
19:18dont ce qui est le moins taxé
19:19aujourd'hui
19:20va l'être encore plus.
19:21Est-ce que finalement,
19:22ça ne revient pas sur le sujet ?
19:24Enfin,
19:24on ne revient pas sur le sujet
19:25parce que justement,
19:26le reste à vivre aujourd'hui
19:27est un peu trop précaire
19:28pour la majorité des salariés.
19:30Et finalement,
19:30on commence à se renseigner,
19:31à se poser la question
19:32qu'est-ce qu'on pourrait faire,
19:34comme disait Jasmine,
19:35pour gagner un petit peu plus
19:36à la fin du mois ?
19:37C'est des questions
19:37qu'on se posait moins avant.
19:38Oui, c'est clair.
19:39Alors,
19:39le reste à vivre
19:39est moins important
19:40en 2025
19:42qu'il ne l'a été
19:42peut-être dans les années 80.
19:43On accédait à la propriété
19:45puisqu'on parlait tout à l'heure
19:45de logement.
19:46On accédait à la propriété
19:47peut-être un peu plus facilement.
19:49En tout cas,
19:49le travail nous permettait
19:50de nous payer
19:50un logement décent.
19:51Ce qui n'est plus le cas
19:52en 2025.
19:53Travail ne permet pas
19:54et ne garantit pas
19:55d'avoir un logement décent.
19:56Donc,
19:56ça rend les choses compliquées.
19:59Après,
20:00c'est les entreprises
20:01et les politiques
20:02de devoir changer ça.
20:02On peut taxer le travail
20:03de manière différente.
20:04On peut taxer le travail
20:05non pas sur le salaire
20:08en tant que tel,
20:09mais peut-être diminuer
20:10les charges
20:10parce que derrière,
20:11on produit peut-être
20:13plus de choses sociétales,
20:15on produit plus
20:15d'engagement environnemental,
20:17etc.
20:18Et donc,
20:19à ce moment-là,
20:19on peut réfléchir
20:21les charges sociales
20:22du salaire
20:22vers d'autres choses
20:23ou les réduire
20:24sur d'autres choses.
20:25Est-ce que vous avez
20:26le sentiment,
20:27en fonction de ce que vous voyez,
20:28quand on entend le discours
20:29en ce moment
20:29l'État cherche de l'argent
20:31un peu partout,
20:32remet en question aussi
20:33la notion du rapport
20:35au temps de travail
20:35que l'on a ?
20:37Est-ce que c'est des choses
20:38qui vous reviennent,
20:40vous,
20:40dans les entreprises
20:41et dans les jeunes générations,
20:43de se dire
20:44il faut qu'on travaille plus
20:45pour gagner plus ?
20:47Il y a eu ce slogan
20:48à une époque
20:48qui fonctionnait.
20:49Jasmine,
20:50est-ce que ça,
20:50par exemple,
20:51les jeunes aujourd'hui
20:52sont OK avec ça ?
20:54Globalement,
20:54le second cloche,
20:55c'est quand même plus
20:55travailler mieux,
20:57pour reprendre ce que tu disais,
20:58Alexandre,
20:59c'est travailler mieux
21:00et travailler moins.
21:02Aussi,
21:02dans un rapport
21:04assez pragmatique
21:05d'analyse
21:06de la performance
21:06et d'analyse
21:07de la productivité
21:08et de se rendre compte
21:09que le volume
21:10ne fait pas la qualité
21:11ou la productivité
21:12et c'est typiquement
21:14l'exemple
21:15de la semaine
21:15de quatre jours
21:16qui a beaucoup été débattu
21:17ces dernières années
21:19et assez parlant.
21:20En fait,
21:20la question,
21:21c'est de bien le définir.
21:22Est-ce que quatre jours,
21:23c'est le même temps
21:24sur quatre jours ?
21:24Est-ce que quatre jours,
21:25c'est une réduction
21:26du temps de travail ?
21:27Est-ce que c'est plus
21:28de flexibilité ?
21:29Est-ce que c'est imposé ?
21:30Quel jour ?
21:31Et d'ailleurs,
21:31les jeunes sont assez frileux
21:32par rapport à la semaine
21:33de quatre jours.
21:34C'est un objectif
21:34qu'ils aimeraient atteindre
21:35mais comme ils se disent
21:36pareil,
21:36ils vont se faire avoir
21:37en se disant
21:38ça va être quatre jours
21:39plus condensés
21:40et moi je préfère
21:40cette flexibilité
21:41que j'ai aujourd'hui.
21:42Du coup,
21:42ils sont encore
21:43un peu méfiants.
21:44Donc je pense qu'il y a
21:44un besoin quand même
21:45de se réapproprier le temps
21:46mais aussi parce que
21:47la valeur temps
21:48pour évaluer la performance
21:49est peut-être plus
21:50la bonne
21:52et qu'il y a d'autres façons
21:53de voir
21:54est-ce que le travail
21:54a été fait,
21:55bien fait,
21:55a tenu ses objectifs
21:56sans faire forcément
21:58du huit heures
21:58chaque jour.
22:00Cette pression fiscale
22:01sur les salaires,
22:03sur les emplois,
22:04comment dans un grand groupe
22:05comme ça
22:05on navigue
22:07avec ces données
22:10et ces demandes,
22:11ces attentes aussi ?
22:12Moi je me dis
22:13qu'on a toujours
22:14un cadre dans lequel
22:15il faut prendre
22:15les bonnes décisions.
22:16Il y a beaucoup de choses
22:17et encore une fois
22:18je réfléchis avec une vision globale
22:19dans laquelle on a
22:20des réalités très différentes.
22:22Notre mission
22:22c'est de continuer
22:24à prendre
22:24ou essayer de prendre
22:25les décisions
22:26les plus équilibrées
22:27pour continuer
22:27à créer de la valeur
22:28et aussi en même temps
22:30essayer de garantir
22:31la pérennité
22:31de l'emploi
22:32de nos collaborateurs.
22:34Finalement c'est ça
22:35l'intérêt
22:35comment on garde
22:38le bon équilibre
22:39des décisions
22:39encore une fois
22:40avec des contextes
22:41qui parfois
22:41ne sont pas dans nos mains
22:42ce n'est pas à nous
22:43de décider
22:44le niveau de taxes
22:44dans les différents pays.
22:46On est bientôt
22:47à l'heure de 19h30
22:49on va faire une pause
22:50sur Sud Radio
22:50on va aborder
22:51juste après ça
22:52cette question
22:54qui est au cœur
22:54de toutes les discussions
22:55qu'on a là
22:56cette crise de sens
22:57comment redonner du sens
22:58Nicolas
22:59à ses métiers
23:00Jasmine
23:01a dit
23:02travailler moins
23:02pour vivre mieux
23:03c'est ça
23:03on va voir maintenant
23:04Exactement
23:05c'est passionnant
23:05vous ne bougez pas
23:06on se retrouve juste après
23:07pour les vraies voix de l'emploi
23:08sur Sud Radio
23:09à tout de suite
23:09Sud Radio
23:11Sud Radio
23:11Parlons vrai
23:12Parlons vrai
23:12Sud Radio
23:13Parlons vrai
23:14Sud Radio
23:1519h20
23:16Les vraies voix de l'emploi
23:17Et on est toujours en compagnie
23:19dans les vraies voix de l'emploi
23:20en compagnie de Nicolas Leroy
23:21directeur du recrutement
23:22chez Fiducial
23:24et nos invités
23:24ce soir
23:25Jasmine Manet
23:26directrice générale
23:27de Youth Forever
23:27observatoire du rapport
23:28au travail
23:29de la nouvelle génération
23:30Pierre Hernandez
23:31directrice des ressources humaines
23:32de Safran Landing System
23:34et Alexandre Staupe
23:35conférencier expert
23:37chez Tomorrow Theory
23:38c'est un studio
23:40d'innovation
23:41on en arrive
23:41à cette crise du sens
23:43ces bullshit jobs
23:44comme on dit
23:45tout simplement
23:45tout simplement
23:46les salariés aujourd'hui
23:47disent ne pas forcément
23:49comprendre l'utilité
23:50de leur travail
23:50quel sens lui donner
23:51cette quête de sens
23:52devient aujourd'hui
23:54je pense
23:55à Nicolas
23:55l'alpha et l'oméga
23:56est centrale dans les entreprises
23:58C'est ça
23:58c'est vraiment
23:58tous les retours qu'on a aujourd'hui
24:00c'est que les gens veulent
24:00aujourd'hui un travail
24:02qui a du sens
24:02on utilise le terme
24:04de bullshit jobs
24:04effectivement
24:05pour tous ces jobs
24:06à forte réunion
24:07incessante
24:08Alexandre
24:10aujourd'hui
24:10on parle des jeunes
24:12c'est les jeunes
24:13qui parlent des bullshit jobs
24:13et on peut considérer
24:15qu'aujourd'hui
24:15tous les salariés
24:16ils sont confrontés
24:17oui depuis tout à l'heure
24:17on parle de la génération Z
24:19mais finalement
24:20toutes les générations
24:21sont concernées
24:21en particulier
24:22par les bullshit jobs
24:23je pense que
24:24je suis partie de la génération X
24:25je peux être concerné aussi
24:26par les bullshit jobs
24:27tout comme la génération Z
24:29on va donner
24:29alors ça c'est quelque chose
24:31qui revient
24:31est-ce que
24:32Pierre c'est pareil
24:33est-ce que cette
24:33cette quête de sens
24:36en tous les cas
24:37ces boulots qu'on ne veut pas faire
24:38ces tâches qu'on ne veut pas
24:39ces réunions qui arrivent
24:41ces semaines
24:41qui n'en finissent plus
24:42comment on appréhende tout ça
24:45ça on le voit
24:46tout le temps
24:47et pour moi
24:48on a tous
24:49dans nos boulots
24:50peu importe
24:50les jobs
24:51qu'on fait
24:52des petites tâches
24:53qu'on n'aime pas faire
24:54c'est irritant
24:55oui
24:55mais c'est la vie
24:56dans la vie
24:57il y a des choses
24:58qu'on aime
24:58on ne peut pas
24:59tout le temps
24:59qu'il y ait des choses
25:00sympas
25:00plein de sens
25:01et de passion
25:02et je pense que ça aussi
25:03à un moment
25:04il faut se dire
25:04la vie
25:05dans un travail
25:06on passe 8h
25:0710h
25:08il y a des moments
25:08où on va avoir
25:09des choses un peu
25:10moins intéressantes
25:11comment vous faites
25:12au niveau industriel
25:13et au niveau
25:14d'un groupe
25:15comme le vôtre
25:15pour moi la partie
25:16plus importante
25:17c'est comment on crée
25:18un collectif
25:19dans lequel
25:20les gens
25:20construisent
25:21on a un objectif
25:22pour les nôtres
25:23c'est très simple
25:24on fait des trains
25:24d'atterrissage
25:25on les voit
25:25on arrive à voir
25:27il va mieux qu'ils soient
25:27bien faits
25:28il va mieux qu'ils soient
25:29bien faits
25:29et on a la chance
25:30de les faire
25:30très très bien
25:31et finalement
25:32c'est comment chacun
25:33des personnes qui font
25:34peu importe
25:35le métier qu'il fait
25:36ça voit
25:37où est sa contribution
25:38et ça parfois
25:38on ne va pas le voir
25:39parce que ce n'est pas
25:40si facile
25:40de le toucher
25:42mais c'est comment
25:44les collectifs
25:44me rappellent
25:45tous les jours
25:45que j'appartiens
25:46à une organisation
25:46qui est capable
25:47de créer
25:48des super produits
25:49qui vont nous permettre
25:50de connecter des personnes
25:51qui sont dans des endroits
25:52de monde très différents
25:53et donc encore une fois
25:54pour moi
25:56il n'est pas
25:56une recette magique
25:57je crois que
25:57notre principal objectif
26:00c'est de créer
26:00des environnements
26:01de travail
26:01qui permettent aux gens
26:02de se sentir bien
26:03et de comprendre
26:04pourquoi ils sont là
26:05et qu'est-ce qu'ils créent
26:06et on discutait tout à l'heure
26:07j'ai la chance
26:08d'être dans une organisation
26:09qui est notre produit
26:10fantastique
26:10il y a des gens
26:11qui ont peut-être
26:12moins de chance
26:12mais je suis toujours convaincue
26:14que dans le travail
26:16il y a cette notion
26:17de lien social
26:18qui nous permet toujours
26:19de prendre plaisir
26:20ou bien pas seulement
26:21peu importe
26:22si on est dans le nettoyage
26:23ou des fonctions
26:24peut-être moins intéressantes
26:26il y a quand même
26:26cette contribution
26:28au bien social
26:30à créer des choses
26:31qui vont faciliter
26:31la vie de quelqu'un
26:32peu importe
26:33d'une manière ou d'une autre
26:34alors on a vu souvent
26:35que ce terme
26:36Bullshit Job
26:36était utilisé
26:37pour des fonctions de cadre
26:38d'ailleurs
26:38dans le conseil
26:39notamment
26:39vous avez des gens
26:40qui justement
26:41faisaient des powerpoint
26:42des réunions
26:43etc
26:43et j'ai l'impression
26:44que c'est aujourd'hui
26:45d'ailleurs beaucoup dénoncé
26:47sur les réseaux sociaux
26:47notamment par les jeunes générations
26:49de ces jobs
26:50où on passe son temps
26:50à faire des powerpoint
26:51alors qu'on pensait
26:52faire de la stratégie
26:53de haut vol
26:53est-ce que c'est quelque chose
26:55qui est très nouveau
26:56justement
26:56de dénoncer un peu
26:57ces dérives des entreprises ?
27:01Jasmine Manet
27:01Je vais surfer
27:02sur la proposition d'Alexandre
27:04de ne pas tomber
27:05dans des généralités
27:06non plus
27:07pareil que pour toutes
27:08les générations
27:08entre elles
27:09chez les jeunes aussi
27:10il y a plein de jeunesses
27:10différentes
27:11et que cette jeunesse
27:12des réseaux
27:13cette jeunesse
27:13qui appelle
27:15à déserter
27:16aux discours de cérémonie
27:18des grandes écoles
27:19c'est qu'une toute petite partie
27:20de cette jeunesse
27:21c'est qu'il y a une étude
27:23qui est sortie récemment
27:24qui est, si je ne me trompe pas
27:25de l'EM Normandie
27:26le groupe Actual
27:27et le Figaro
27:28si je ne me trompe pas
27:29qui a fait une étude
27:30sur les aspirations
27:31au management
27:32et à prendre des responsabilités
27:34par le management
27:34de la jeune génération
27:36et ce qu'ils ont découvert
27:37c'est que le facteur déterminant
27:38reste l'origine sociale
27:39et que si on vient
27:41d'une famille de cadres
27:42on n'aspire plus
27:43à ces mêmes postes
27:43de management
27:44mais une forme d'élitisme
27:45intellectuelle
27:46à être une sorte de consultant
27:47solo
27:49entrepreneur
27:50qui a une expertise
27:51très forte
27:52qu'on va aller chercher
27:52parce que ceux
27:53qui n'ont pas eu
27:54des parents en cadre
27:55aspirent toujours
27:57alors pareil
27:57c'est peut-être
27:58une généralisation
27:59mais je pense que
27:59c'est important
28:00de différencier
28:01de quel jeune on parle
28:02et en l'occurrence
28:03peut-être que le consultant
28:04comme la figure
28:05un peu caricaturale
28:07du PowerPoint
28:07parce qu'aujourd'hui
28:09le PowerPoint se fait
28:10de lui-même
28:10ce serait assez bourgeois
28:11d'avoir cette impression
28:13je ne dis pas ça
28:13je cite une étude
28:14que j'ai lue récemment
28:15qui tendait à le dire
28:17peut-être c'est plutôt
28:18des bacs plus 5
28:20qui sont plus
28:20oui voilà
28:20c'est une petite partie
28:21de cette journée
28:22je le précisais
28:23que c'était vraiment
28:23un terme
28:24qui est utilisé
28:24souvent chez les cadres
28:25Alexandre Nostoy
28:26vous vouliez intervenir
28:27je pense que c'est nous
28:29à la fois les entreprises
28:30et les êtres humains
28:31qui avons créé
28:32bien évidemment
28:32ces bullshit jobs
28:33parce qu'on a privilégié
28:34l'activité
28:35à l'impact réel du travail
28:37et donc du coup
28:39pour moi je renvoie
28:40à une problématique
28:41de leadership managériale
28:42des entreprises
28:43à ne pas savoir gérer
28:44ces équipes en interne
28:46et la problématique
28:47d'organisation
28:48et donc la multiplication
28:49de ces fameux
28:50bullshit jobs
28:50pour moi
28:51est souvent liée
28:52à une incapacité
28:53à simplifier
28:53les processus
28:54des entreprises
28:55et à responsabiliser
28:56les collaborateurs
28:57on ne leur donne pas
28:58le pouvoir
28:58l'autonomie
28:59nécessaire dans le cadre
29:00du travail
29:00et d'ailleurs
29:01il y a un terme anglais
29:02on parle beaucoup
29:03en anglais
29:04beaucoup d'anglicisme
29:05mais qui s'appelle
29:06le job crafting
29:07qui permet à chaque salarié
29:09de redéfinir sa fiche
29:10de poste
29:11et de supprimer
29:11justement ces petites tâches
29:12par hésite
29:13que le salarié
29:14peut automatiser
29:15à travers
29:16l'intelligence artificielle
29:16ou des applications
29:17mais est-ce que
29:18dans tout ce que vous dites
29:20les uns et les autres
29:21il y a aussi une différence
29:22en fonction des tailles
29:23des entreprises
29:24il y a des entreprises
29:25où évidemment
29:26quand vous êtes
29:27dans des grands groupes
29:28cette question
29:28d'organisation
29:29d'entraînement
29:30les managers ont un rôle
29:31absolument crucial
29:32dans une PME
29:34où il y a 10 salariés
29:35ou 9 salariés
29:36on n'est pas sur
29:37les mêmes échelles
29:37donc le fonctionnement
29:38et la question du sens
29:39elle est tout à fait différente
29:40est-ce que c'est plus facile
29:41finalement dans une PME
29:42qui veut répondre ?
29:44Alexandre ?
29:44pour moi on est plus exposé
29:45dans une PME
29:46c'est sûr
29:46dans une PME de 10 personnes
29:47on n'est pas planqué
29:48comme dans un groupe
29:48de 80 000 personnes
29:50je ne parle pas pour Pierre
29:51mais est-ce que le sens
29:53c'est mieux ?
29:54est-ce qu'on a plus de sens ?
29:55pas forcément
29:56non
29:57je ne crois pas
29:58qu'il soit lié à la taille
29:59franchement je ne crois pas
30:00qu'il soit à la taille
30:00encore une fois
30:01moi je pense qu'on parlait
30:02beaucoup de moments
30:03qu'on vit actuellement
30:04et je pense que
30:05peu importe la taille
30:06toute personne
30:07qui est dans le travail
30:08a presque une obligation
30:09individuelle
30:09de se poser la question
30:10qu'est-ce que je pourrais
30:11faire différemment ?
30:12on est bombardé
30:13d'informations
30:14des choses
30:14et c'est pour ça
30:15qu'on fait
30:15le thème de préparation
30:16quand je pense
30:17effectivement
30:17on passe beaucoup de temps
30:18à présenter des choses
30:19mais c'est beaucoup de la communication
30:20et il y a beaucoup de choses
30:22qu'on ne se pose pas
30:23la question de dire
30:23ok dans cette action
30:24que je vais faire
30:25c'est quoi la valeur ajoutée ?
30:27qu'est-ce que je veux faire ?
30:27est-ce que je pourrais le faire
30:28de manière différente ?
30:29on est tombé dans
30:30une sorte de machine
30:31et on ne s'arrête pas
30:32et moi je trouve
30:33que quelque chose
30:33qui est très vertueux
30:34c'est de dire
30:34revenons aux basiques
30:36qu'est-ce que je suis en train
30:37de faire ?
30:37et ça c'est évidemment
30:38dans une organisation
30:39comme la nôtre
30:40on a la chance
30:41d'avoir une dynamique
30:42qui nous permet
30:42de créer ces moments
30:44de réflexion
30:45de manière un peu collective
30:46mais je pense
30:47qu'on peut le faire partout
30:48et parfois
30:49quand on est à petit
30:50c'est plus rapide
30:51de le faire
30:51c'est plus rapide
30:52de le faire
30:52alors on avance
30:53un tout petit peu
30:53dans l'émission
30:55parce que tout ça
30:55ça veut dire aussi
30:56on a parlé
30:58du choc générationnel
30:59il faut revoir
31:00effectivement nos organisations
31:01mais est-ce que vous
31:04Pierre
31:04c'est une question
31:05qui m'intéresse
31:05sur des groupes
31:06comme le vôtre
31:06et Jasmine
31:07vous pouvez peut-être
31:08Alexandre également
31:09y répondre
31:09est-ce qu'il y a
31:10des signaux faibles
31:11que vous surveillez
31:12comme le lait sur le feu
31:13sur toutes ces nouvelles
31:14aspirations
31:15sur ces difficultés
31:16de fonctionnement
31:17voilà
31:18je pense
31:20par exemple
31:20dans le domaine
31:21vous êtes dans le domaine
31:22de l'aérien
31:22ces signaux faibles
31:23qui peuvent arriver
31:24avec les questions
31:25autour de l'écologie
31:26qui peuvent être
31:27parfois mal perçues
31:29ou qui sont difficiles
31:30à appréhender
31:31encore une fois
31:31des choses
31:32qui sont particulières
31:33chez nous
31:34je dirais
31:34non
31:35je sens qu'on partage
31:36un peu les mêmes
31:37signaux faibles
31:37qu'on regarde partout
31:38partout dans la société
31:40on voit des gens
31:41qui sont intéressés
31:42beaucoup plus à sa santé
31:43qui font plus attention
31:45peut-être à la manière
31:45dont on travaille
31:46des gens
31:47personnellement
31:48moi je ne suis pas
31:48une grande fan
31:49non plus des risques
31:50sociaux
31:51mais je pense que
31:51les gens d'aujourd'hui
31:52sont beaucoup plus conscientes
31:53justement après
31:54la crise du Covid
31:55de dire
31:56comment je me sens
31:57quel est l'impact
31:58aussi des actions
31:59que j'ai faites
31:59est-ce que
32:01mes produits
32:02sont responsables
32:03est-ce que
32:04je fais des choses
32:04qui sont durables
32:05mais est-ce que
32:06c'est lié à des groupes
32:07comme les nôtres
32:08je ne les crois pas
32:09je les vois
32:09et j'ai la chance
32:10de partager avec des gens
32:11qui sont dans des centres
32:12différents
32:12et je pense que
32:13c'est plutôt
32:13des questions sociétales
32:15qui sont importantes
32:16alors je déborde un peu
32:17sur l'autre groupe
32:18mais comme il va nous
32:19rester peu de temps
32:20pour aborder
32:21la question de réinventer
32:22le travail
32:23est-ce que c'est une utopie
32:24ou un chantier nécessaire
32:25la question aussi
32:26de la santé mentale
32:27c'est un dossier
32:28qu'on voulait traiter
32:29avec Nicolas
32:30cette question
32:31du bien-être au travail
32:32parce que c'est aussi
32:33une question de sens
32:33Jasmine je vois
32:34dire oui de la tête
32:36aujourd'hui
32:38la santé mentale
32:39des salariés
32:40toutes générations
32:41confondues
32:41mais particulièrement
32:42chez les jeunes
32:43c'est quelque chose
32:43qu'ils ont pris en main
32:44qui est très préoccupante
32:46avant même
32:46d'être prise en main
32:47et d'ailleurs
32:48je convoque
32:49une des dernières études
32:50internationales
32:51que j'ai vu sur le sujet
32:52c'est un gros livrable
32:53d'AXA
32:53donc assureur
32:54qui va être directement
32:55impacté par ces données
32:56et qui illustre
32:58chez les jeunes
32:58les chiffres liés
32:59au taux de stress
33:00d'anxiété
33:01sans aller sur du burn-out
33:02voire plus grave
33:03sont souvent le double
33:05de la population normale
33:06alors oui
33:07ça affecte tout le monde
33:08mais il y a une situation
33:09très préoccupante
33:10et je veux parler aussi
33:10de la santé physique
33:11on n'est pas en bonne santé
33:13globalement
33:13physiquement aussi
33:15comme dans sa tête
33:15et donc après
33:17déjà le faire le constat
33:18et ensuite se l'approprier
33:20mais encore une fois
33:21je ne pense pas
33:21que ce soit que le rôle
33:22des RH de s'en occuper
33:23et que c'est un sujet
33:24beaucoup plus sociétal
33:25beaucoup plus de l'intime
33:26du quotidien
33:27familial
33:28et managérial
33:29et que les RH
33:30sont les derniers kilomètres
33:31pour créer un sentiment
33:33d'alerte
33:33mais qu'il faut
33:34s'en occuper
33:36et pas faire du travail
33:37le seul réceptacle
33:38de ces sujets
33:38Pierre vous êtes d'accord
33:39avec ça ?
33:40Oui je suis d'accord
33:40c'est du domaine
33:42de l'entreprise
33:43mais pas que ?
33:44Surtout pas que
33:45c'est quelque chose sociétal
33:46et je pense qu'heureusement
33:48on peut contribuer un peu
33:49mais c'est beaucoup plus large
33:50et justement
33:51qui pourrait prendre
33:51si ce n'est pas au niveau
33:53de l'entreprise
33:54qu'on peut prendre
33:54en compte ces sujets
33:55vous pensez que ça serait
33:56à prendre
33:57à quel niveau
33:57au niveau
33:58de l'état ?
34:00Je pense que oui
34:01elle est en partie
34:02mais encore une fois
34:02on est tous responsables
34:04encore une fois
34:05le maître d'un côté
34:07ou de l'autre
34:08la première personne responsable
34:09c'est chacun
34:10et je pense qu'aujourd'hui
34:11on a la chance
34:12d'être dans ce monde
34:13où on parle beaucoup plus
34:14de santé
34:14de santé mentale
34:15qu'il y a quelques années
34:16quelque chose que je trouve
34:17quand même très positif
34:18qui doit être
34:21la grande cause nationale
34:212025
34:22Alexandre pour terminer
34:23sur ce sujet là
34:24dans le monde
34:26de l'entreprise
34:27l'idée c'est d'aller bien
34:29mais l'entreprise
34:30n'est pas médecin
34:31L'entreprise peut être médecin
34:33alors moi je ne rejoins pas
34:34tout à fait justement
34:34Jasmine et Pia
34:35pour moi il y a un vrai rôle
34:36de l'entreprise
34:37parce que ce n'est pas l'état
34:38qui peut prendre en main
34:39ce sujet là
34:39c'est les entreprises
34:41et quand on parle d'entreprise
34:42ce ne sont pas que
34:43les grandes entreprises
34:43c'est aussi les TPE
34:44les PME
34:45donc chaque dirigeant
34:46créateur d'entreprise
34:47de prendre en main
34:48parce que c'est un rôle social
34:50qu'a l'entreprise
34:51de s'occuper de la santé
34:52de ses salariés
34:53et qui pourrait le faire
34:55on a quand même
34:56un dispositif en France
34:57parce que là
34:58je vous entends
34:58depuis tout à l'heure
34:59il faut savoir qu'aujourd'hui
35:00on est beaucoup plus
35:01en réaction
35:02qu'en anticipation
35:02on encaisse
35:04tous les sujets
35:05donc on ne détecte pas
35:06des signaux faibles
35:07en fait on se les prend
35:07dans la figure
35:08et on se dit
35:08ah mince c'était un signal
35:09c'est pas un signal faible
35:10c'est un signal super fort
35:11c'est déjà arrivé
35:11donc on n'est pas trop
35:12en anticipation je pense
35:13et sur le sujet
35:14de la santé mentale
35:15et de la santé physique
35:18aujourd'hui qui existe en France
35:20qui s'appelle
35:20la médecine du travail
35:21qui n'est pas du tout
35:22exploité je trouve
35:23en France
35:24là je pense que nous
35:26on a de la chance
35:27d'avoir
35:27je n'ai pas parlé de ça
35:29mais quand même
35:30nous on est quand même
35:31beaucoup plus en anticipation
35:32et c'est une des forces
35:33d'une organisation
35:34comme la nôtre
35:35on passe beaucoup de temps
35:36à parler de la santé
35:38et de la santé mentale
35:39de nos équipes
35:39après évidemment
35:40on a une contribution
35:41mais encore une fois
35:42je ne suis pas
35:43une grande fan
35:44de mettre en attention
35:44alors si vous le voulez bien
35:46mesdames, messieurs
35:46on va terminer
35:47avec la dernière partie
35:49jusqu'à 20h
35:50avec cette question
35:51comment peut-on travailler
35:52moins pour vivre mieux
35:53ou travailler mieux
35:55pour vivre moins
35:56non c'est pas dans le sens
35:57travailler plus
35:58pour vivre mieux
35:59voilà dans quel sens
36:00et on va essayer
36:01d'y répondre tous ensemble
36:02si vous le voulez bien
36:03dans les vraies voix
36:04de l'emploi
36:05sur Sud Radio
36:06à tout de suite
36:06Sud Radio
36:07votre attention
36:08est notre plus belle récompense
36:10c'est vraiment agréable
36:12d'entendre une radio
36:13aussi joyeuse
36:13même que ce soit
36:14le 7h du matin
36:15et le soir
36:15c'est excellent
36:16Sud Radio
36:17parlons vrai
36:18Sud Radio
36:2019h20
36:21les vraies voix
36:22de l'emploi
36:22et en compagnie
36:23de Nicolas Loura
36:24directeur du recrutement
36:25chez Fiducial
36:26et nos invités
36:27ce soir
36:27Jasmine Manet
36:28directrice générale
36:29de Young Forever
36:30observatoire
36:30du rapport au travail
36:32de la nouvelle génération
36:33Pierre Hernandez
36:34directrice de ressources humaines
36:35de Safran Learning System
36:36et puis Alexandre Stourne
36:38conférencier expert
36:39chez Tomorrow Theory
36:40studio d'innovation
36:42il nous reste
36:43une dizaine de minutes
36:44dans cette émission
36:44pour se poser la question
36:46sur la réinvention
36:47du travail
36:48utopie
36:48ou chantier
36:49nécessaire
36:49toujours avec un point
36:50d'interrogation
36:51mon cher Nicolas
36:51oui parce qu'on a beaucoup
36:52parlé aujourd'hui
36:53des problèmes
36:53mais alors
36:54quelles solutions
36:55on peut apporter
36:55à tous ces mots
36:56donc Jasmine
36:57vous avez parlé
36:58de la semaine de 4 jours
36:59bon moi je pense
37:01que c'est plutôt
37:02à mon avis
37:02pour compenser
37:03un retour
37:04des gens
37:05qui sont en télétravail
37:06mais est-ce qu'aujourd'hui
37:07la semaine de 4 jours
37:08c'est une utopie
37:09ou est-ce que ça peut
37:10être une réalité
37:10je pense que ça peut l'être
37:12ça dépend
37:13en quel métier
37:14dans quel secteur
37:14ce qui est intéressant
37:16c'est ce qui a déjà été fait
37:17c'est l'épreuve du terrain
37:18en l'occurrence
37:19des entreprises comme en France
37:21LDLC
37:21qui fait de la distribution
37:22de téléphonie
37:23donc c'est des métiers
37:24de boutique
37:25des métiers du quotidien
37:26des métiers de logistique
37:27qui paraît incontre intuitif
37:28de base
37:29avec la semaine de 4 jours
37:30ça fonctionne très très bien
37:31et leur performance
37:32je crois a augmenté
37:33de plus de 30%
37:34donc il y a des exemples
37:35je pense que c'est pas fait
37:36pour toutes les entreprises
37:37et tous les métiers
37:38mais il y a des exemples
37:40qui existent
37:41donc peut-être
37:41pour s'en inspirer
37:42moi un autre thème
37:43qui m'intéresse beaucoup
37:44dans ce futur du travail
37:45ou ce travail d'aujourd'hui
37:46peut-être qu'on peut le dire
37:47comme ça
37:47c'est la question
37:48de la transition démographique
37:50là on a parlé beaucoup
37:50de la génération Z
37:51des jeunes d'aujourd'hui
37:52ces jeunes comme les autres
37:54vont vieillir
37:54mais aussi comme une autre
37:55bonne partie de la population
37:56en France
37:57et que cet équilibre là
37:59on le voit déjà
37:59à l'oeuvre
38:00dans d'autres pays
38:01au Japon
38:02en Allemagne
38:02où les sujets sont
38:03beaucoup plus préoccupants
38:04d'un point de vue démographique
38:05et quel impact
38:06ça va avoir
38:07à la fois sur
38:08le nombre de personnes
38:09disponibles
38:10et en capacité
38:11qui ont les bonnes compétences
38:12mais aussi le nombre
38:13de personnes
38:14qui n'auront pas à charge
38:14en plus d'un enfant
38:16un parent
38:16l'équation en tout cas
38:18déjà sur ce thème là
38:19et puis sur tous les autres
38:20bien sûr ça se complique
38:22l'équation ne fonctionne pas
38:23mais est-ce que c'est réaliste
38:24justement pour une entreprise
38:25justement de passer
38:26à la semaine de 4 jours ?
38:28moi je ne suis pas une grande fan
38:29de la semaine de 4 jours
38:30et je vais le dire
38:30je crois que c'est un faux débat
38:32de dire on va travailler moins
38:33parce que c'est 4 jours
38:34et le reste du temps
38:35on va être à la maison
38:36je ne pense pas que ce soit
38:37le vrai sujet
38:38c'est qu'est-ce qu'on veut faire
38:40comme société
38:40encore une fois
38:41quelle est la place de travail
38:42dans notre vie au quotidien
38:43là c'est philosophique
38:45plus qu'économique
38:46oui mais encore une fois
38:47c'est aussi
38:47moi je crois beaucoup à ça
38:49il y a aussi un peu d'économie
38:49quand même
38:49je voudrais parler
38:50évidemment
38:50c'est pour un industriel
38:51pour vous
38:52ça se chiffre
38:54oui ça se chiffre
38:55mais encore une fois
38:55on pourrait travailler 4 jours
38:57c'est pas le bon débat
38:58pour moi c'est très implique
39:00de dire on va travailler 4 jours
39:01et là on va être tous contents
39:02c'est beaucoup plus que ça
39:04quelle est la société
39:05qu'on imagine demain
39:06et comment on va créer
39:07de la valeur dans cette société
39:08est-ce que ça dépend aussi
39:10du secteur
39:10et de la facilité de recrutement
39:12je pense à cette entreprise
39:13qu'on salue
39:14qui est du côté de Narbonne
39:15qui s'appelle
39:15Les Grands Buffets
39:16qui est un des plus grands restaurants
39:16de la zone
39:17avec 500 000 clients par an
39:18et ils ont passé récemment
39:21leur chef de rang
39:22maître d'hôtel
39:24dont ils ont tant de mal
39:24à recruter
39:25à 3 jours et demi par semaine
39:26pour 3 jours et demi de repos
39:28avec maintien intégral
39:29des rémunérations
39:29parce qu'ils avaient
39:30des difficultés de recrutement
39:31et ils vont très loin
39:32est-ce que c'est
39:33c'est aussi ça quelque part
39:35est-ce que c'est du donnant-donnant
39:36pour attirer les talents
39:39alors oui
39:40pour moi il y a une partie
39:42d'attractivité des talents
39:43ça c'est sûr
39:43après on parle de semaine
39:452-4 jours
39:46c'est pas que ça
39:47il y a d'autres modèles
39:48on peut mettre
39:49plus de vacances
39:50par exemple
39:50on peut prendre
39:517 semaines de congé par an
39:52c'est le temps de travail surtout
39:54c'est le temps de travail
39:55c'est pas sur la semaine
39:56ça peut être sur le mois
39:56ça peut être sur l'année complète
39:58et donc on peut adapter
40:00en fonction
40:00de ces contraintes personnelles
40:01on est quand même
40:02dans une ère
40:03où on cherche
40:03de l'hyper personnalisation
40:04ce qui m'intéresse
40:05c'est moi
40:06en tant que salarié
40:06dans l'entreprise
40:07et si l'entreprise
40:08m'impose la semaine
40:08de 4 jours
40:09alors que j'en ai pas besoin
40:10en revanche j'ai besoin
40:11de prendre des congés
40:11quand mes enfants
40:12sont en vacances scolaires
40:13là c'est intéressant
40:14donc pour moi
40:15il n'y a pas que la semaine
40:15de 4 jours
40:16il y a aussi des vacances
40:17un peu plus longues
40:18etc.
40:18et pour revenir
40:19sur les entreprises
40:19en fait on constate
40:22que même des entreprises
40:23et tu disais
40:24Jasmine
40:25tu disais LDLC
40:26mais il y a même
40:26des entreprises
40:26aujourd'hui en France
40:27publiques
40:28des hôpitaux
40:29des gendarmeries
40:30qui sont passées
40:31à la semaine
40:31de 4 jours
40:32ce sont des entreprises
40:34qui sont dites pénuriques
40:36l'hôpital est en tension
40:38très forte
40:38il y a des hôpitaux
40:40qui sont passés
40:40à la semaine de 4 jours
40:41pareil comme des
40:42pelotons de gendarmerie
40:43donc ça fonctionne
40:44tout dépend après
40:45du modèle de management
40:46moi je reviens
40:46à ce modèle de management
40:47dans les entreprises
40:48une vision de voir
40:48le monde du travail demain
40:50est-ce qu'il y a d'autres choses
40:51en fait finalement
40:52qui pourraient réinventer
40:53le travail
40:53que réduire le temps de travail
40:55à plus de vacances
40:56qu'est-ce que vous pourriez proposer
40:58pour moi c'est
40:58encore une fois
40:58vous allez me dire
40:59que je reviens
41:00au point philosophique
41:01mais c'est
41:01moi je me pose toujours
41:02la question
41:03pourquoi
41:03qu'est-ce qui fait
41:06moins de temps de travail
41:07et cette individualisation
41:09toujours
41:09moi ça me pose un problème
41:10parce que je trouve
41:11que dans une société
41:12comme la nôtre aujourd'hui
41:13on a besoin de collectifs
41:14des gens qui ont envie
41:15de passer du temps ensemble
41:16dans le travail
41:17on sait qu'on devrait travailler
41:18c'est les conditions
41:19pour que les gens
41:20aient envie de venir
41:21et pas pour qu'ils aient envie
41:22de rester chez eux
41:23de faire des choses
41:24loin du travail
41:25donc pour moi
41:26le débat
41:26c'est pas la quantité
41:27c'est comment on fait
41:29et comment construit
41:30le travail demain
41:30Jasmine
41:31Alexandre rappelait
41:33à juste titre
41:33le travail
41:34c'est une activité rémunérée
41:35aujourd'hui
41:36ce qu'on voit
41:36c'est la multiplication
41:37des activités rémunérées
41:38et aussi non rémunérées
41:40des gens dans leur vie
41:41et chez les plus jeunes
41:42et c'est très révélateur
41:43dans des pays
41:43avec des contrats plus flexibles
41:45en Angleterre
41:46aux Etats-Unis
41:47on cumule les emplois
41:48souvent par nécessité
41:49parce qu'on a besoin
41:50de ce complément d'argent
41:51dont on parlait
41:52au début de l'émission
41:52mais pour d'autres
41:54c'est un choix
41:54et donc comment est-ce
41:55que les employeurs
41:56vont articuler aussi
41:57ce slash
41:58ou ce zap de travail
41:59pour reprendre des termes
42:01très jeunes
42:02mais en l'occurrence
42:02ce cumul du terrain
42:05c'est la réalité aujourd'hui
42:06pour plein de raisons différentes
42:07en fonction des gens
42:08et du coup
42:09comment on va adapter
42:09aussi peut-être
42:10la question de l'exclusivité
42:11de prendre un temps de pause
42:13pour se dédier à autre chose
42:14pour monter en compétence
42:16pour s'occuper de sa famille
42:18il y a plein de scénarios possibles
42:19sans tomber
42:20dans de la personnalisation
42:21à outrance
42:22qui fait qu'on perd
42:23ce collectif
42:24ce goût d'être ensemble
42:25pour faire son travail
42:26est-ce que l'intelligence artificielle
42:28va Alexandre
42:29faire partie du travail
42:31de demain
42:31et donc apporter des réponses
42:32aux questions qu'on se pose
42:33par exemple ce soir
42:34alors merci de mettre le sujet
42:36de l'intelligence artificielle
42:36ça ne peut pas y couper
42:37et la réponse est
42:38oui bien évidemment
42:39et ce n'est pas demain
42:40c'est déjà aujourd'hui
42:41donc l'intelligence artificielle
42:42redéfinit le monde du travail
42:44ce qu'est le travail
42:45juste
42:46on a vécu des grands chocs
42:49on est passé de l'ère primaire
42:51à l'ère secondaire
42:52donc ça c'était en 1850
42:53en 1850
42:54en 1950
42:55on est passé de l'ère industrielle
42:57à l'ère tertiaire
42:58la question qu'on peut se poser
42:59c'est est-ce que finalement
43:00l'ère tertiaire
43:01c'est le bout du voyage
43:02ou est-ce qu'il y a quelque chose d'autre
43:03après l'ère tertiaire
43:04la réponse est oui
43:05il existe l'ère quaternaire
43:07que permettrait potentiellement
43:09l'intelligence artificielle
43:10parce que l'intelligence artificielle
43:11nous permet de gagner du temps
43:12de garder
43:14voire augmenter notre productivité
43:15d'aller travailler
43:17sur des nouvelles parts de marché
43:19des choses qu'on n'a pas le temps
43:20de faire au quotidien
43:21Jasmine le disait à juste titre aussi
43:23on n'a pas parlé de la notion
43:24de compétence
43:24et de l'obsolescence de compétences
43:26mais comment se former
43:27tout au long de sa carrière
43:29également
43:30et après la contribution sociétale
43:32et c'est ça l'ère quaternaire
43:33c'est l'ère de la contribution sociétale
43:34et ça ce n'est pas que
43:35la jeune génération
43:36je pense toutes les générations
43:37c'est comment moi
43:38en tant qu'individu
43:39avec les compétences que j'ai
43:40je peux contribuer à la société
43:42on dit faire société
43:43et donc donner du temps
43:45donner mes compétences
43:46à des secteurs
43:47qui sont très pénuriques
43:48Jasmine
43:49vous êtes d'accord avec ça ?
43:50vous êtes de cette génération là
43:53en l'occurrence
43:54je pense que c'est très intergénérationnel
43:56comme aspiration
43:56on voit que quelque chose est cassé
43:57quelque chose ne fonctionne plus
43:58et avec l'IA
44:00la transition environnementale
44:02les sujets politiques
44:03internationaux
44:03aujourd'hui
44:04la transition démographique
44:05on est quand même
44:06sous un faisceau de contraintes
44:07qui laisse peut-être
44:09peu de place
44:11à la prospective
44:11en tout cas
44:12quand on est dans son quotidien
44:13du travail
44:14moi je rejoins
44:15vos débats philosophiques
44:16la question c'est
44:16comment moi
44:17Jasmine
44:18dans mon quotidien
44:19je me réapproprie
44:20mon temps
44:20mon contrôle
44:21mais tout en gagnant ma vie
44:22ça reste quand même
44:23préoccupation numéro 1
44:24et vous dans le domaine industriel
44:26ça révolutionne
44:27vos métiers ?
44:29ça révolutionne en partie
44:30mais on fait aussi
44:31très attention
44:32où est-ce qu'on veut l'utiliser
44:33et encore une fois
44:34comme le disait Alexandre
44:35ça nous facilite énormément
44:36des tâches répétitives
44:38et des choses
44:38qui nous demandent
44:39beaucoup de temps
44:40il faut faire attention
44:41où et comment on l'utilise
44:42il ne faut pas que ça
44:43remplace justement
44:44cette collective
44:45qui est la vraie force
44:46des organisations
44:47comme la nôtre
44:48voilà on parle de collectif
44:49c'est plutôt pas mal
44:50c'est le mot qui revient
44:52on restera sur une note
44:53très positive
44:53si on faisait un nuage de mots
44:54c'est celui qui est ressorté
44:55en gros
44:56c'est ça Franck
44:57voilà
44:58alors je vous présente
45:00Philippe David
45:00qui vient de s'installer
45:01autour de ce micro
45:02parce que juste après 20h
45:03c'est lui qui va prendre la main
45:04il va nous parler de collectif
45:06il va plutôt prendre le pied
45:07comme c'est les vraies voix du foot
45:08oui là-bas
45:08le bon
45:09les vraies voix du foot
45:10avec Guy Carlier
45:12au venu des vraies voix du foot
45:16Christine et Nicolas
45:17on va faire un grand sujet
45:19sur Saint-Etienne-Lyon
45:22où ça a été tout et n'importe quoi
45:24un carton rouge logique
45:26théoriquement l'avare
45:27c'est fait pour les bonnes décisions
45:28l'arbitre qui l'annule
45:30c'est n'importe quoi
45:30on va aller voir en plus
45:32avec notre ami Alexandre Corbeau
45:34rédacteur en chef
45:35du but football club
45:35ce qui s'est passé dans les coulisses
45:37parce qu'il n'y a pas eu
45:38que la pièce de bonnet
45:39jetée sur un arbitre
45:40il y a même eu des fronts
45:41contre fronts
45:41entre dirigeants
45:42vous voyez un peu
45:43vous qui êtes dirigeante
45:44d'un club de handball
45:45vous n'imagineriez pas ça
45:46théoriquement après un match
45:47non non pas trop
45:48si ça arrive je ne suis pas contente
45:49ça c'est sûr
45:50entre le hand et le foot
45:51c'est vrai que c'est deux salles
45:52deux ambiances
45:52on parlera ensuite
45:53des conséquences sportives
45:55parce qu'il y a quand même
45:56eu du sport
45:56pour l'OL
45:57qualification
45:58la Ligue des Champions
45:59compromise
45:59la SSE peut être le sauvetage
46:01et ensuite on recevra
46:02un géant
46:03Alain Gires
46:04pour parler
46:05des Girondins de Bordeaux
46:08qui ne vont franchement pas bien
46:09et moi ça me rappelle
46:10la Coupe du Monde en Espagne
46:11son troisième but à Séville
46:12vous me permettrez
46:13de ne pas m'être remis
46:15de ce match
46:15en 82
46:16non mais vous n'allez pas
46:17des Girondins
46:18allez à tout à l'heure
46:19après les infos de 20h
46:20avec Guy Carlier
46:21Philippe David
46:22moi je remercie
46:22Jasmine Manet
46:23d'avoir été avec nous
46:24ce soir dans les vraies voix
46:25de l'emploi
46:25Pierre Hernandez
46:26merci infiniment
46:27Alexandre Stourbe
46:28merci à vous
46:29Nicolas
46:30merci
46:31à la semaine prochaine
46:32pour les vraies voix
46:33de l'emploi
46:34et donc juste après l'info
46:35ce sera les vraies voix
46:36du foot
46:37bonne soirée

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