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  • il y a 4 jours
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00– Jeudi 17 avril 2025, Morandini Live numéro 1639 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13À la une, ces révélations sur la révolte de détenus algériens
00:00:17dans le centre de rétention administrative de Lyon.
00:00:20Selon nos confrères d'Europe 1, ces personnes retenues de façon administrative
00:00:23en vue de leur expulsion ont provoqué des émeutes dans l'établissement,
00:00:27incendies, portes bloquées, dégâts matériels, refus de retourner en cellule.
00:00:32Cette révolte a débuté lundi alors que le personnel commençait la distribution de la nourriture du soir.
00:00:38Les OQTF étaient mécontents de la qualité de la nourriture.
00:00:41Ils s'estiment victimes de la situation diplomatique, a confié une source proche à Europe 1.
00:00:47La situation s'est rapidement envenimée, des plateaux repas ont été renversés,
00:00:51les ports du centre ont été bloqués et les retenus ont refusé de regagner leurs cellules.
00:00:56L'intervention des forces de l'ordre appuyée par l'usage de gaz lacrymogènes a permis de rétablir le calme.
00:01:01Nous allons y revenir dans un instant.
00:01:04Et justement, vous l'avez compris, ce sont des détenus algériens, franco-algériens.
00:01:08Et à propos d'Algérie, hier, je vous épargne ma surprise.
00:01:11Après avoir vu l'influenceuse franco-algérienne, Sofia Benleman,
00:01:15bousculer une policière en plein tribunal à Lyon,
00:01:18après avoir appris sa condamnation à 9 mois de prison avec sursis,
00:01:21et bien ce matin, on apprend par la direction interdépartementale de la police nationale
00:01:26que la fonctionnaire bousculée a déposé plainte pour violence contre cette influenceuse.
00:01:31Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon.
00:01:34Revoyez les images.
00:01:35Voilà, et cette policière a donc porté plainte hier.
00:01:54La peur chez les agents pénitentiaires, peur pour eux, mais aussi pour leur famille,
00:01:58car après les prisons qui ont été visées par plusieurs attaques, vous le savez,
00:02:02désormais, ce sont leurs domiciles qui sont ciblés.
00:02:05À Villenois, des tags ont été découverts dans le hall d'un immeuble
00:02:08où habite une surveillante pénitentiaire.
00:02:11Insécurité parce que moi, comme je vous ai dit, j'ai été dans le milieu, etc.,
00:02:17et de me dire qu'on n'est pas du tout tranquille chez nous.
00:02:20De son côté, le gouvernement dénonce une tentative de déstabilisation de l'État.
00:02:24Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires
00:02:27et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements.
00:02:30Ils seront retrouvés, jugés et punis.
00:02:33Le parquet national antiterroriste, qui s'est saisi de l'affaire,
00:02:36a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroristes criminels.
00:02:40Moi, je crois réellement qu'on est sur quelque chose du crime organisé, les narcos.
00:02:45Ce fameux groupuscule des DPF a été créé ce week-end sur Telegram.
00:02:50Donc, je pense qu'on est plutôt là-dessus et que c'est plutôt une réponse
00:02:53à la loi narco, à tout ce qui va être mis en place.
00:02:57Ce projet de loi, qui vise à sortir la France du piège du narcotrafic,
00:03:01est toujours examiné au Parlement.
00:03:03En parallèle, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,
00:03:06a annoncé la mise en place des deux premières prisons de haute sécurité
00:03:10dès le 31 juillet prochain.
00:03:11Cette polémique qui met très en colère Laurent Wauquiez.
00:03:15À l'occasion du match opposant le PSG à Aston Villa à Birmingham,
00:03:18une petite fille voilée, apposée sur le terrain,
00:03:22aux côtés des joueurs lors de la présentation des équipes.
00:03:25Voilà ce que nous ne voulons pas pour nos enfants, a tweeté Laurent Wauquiez.
00:03:28Nous allons y revenir, alors qu'hier soir, on a pu voir sur CNews
00:03:31l'incroyable témoignage d'une prof.
00:03:33Pour sa sécurité, elle a décidé de rester anonyme,
00:03:36mais elle révèle que ce qui se passe dans son établissement est grave,
00:03:40comment certaines filles sont obligées de se voiler,
00:03:43comment certaines jeunes musulmanes refusent de s'asseoir à côté de garçons,
00:03:47même s'ils sont musulmans,
00:03:48ou comment, jour après jour, l'islamisme gagne du terrain.
00:03:52Dans l'enceinte scolaire, elle refuse toute mixité.
00:03:55Elle refuse de s'asseoir à côté de garçons,
00:03:57même s'ils sont musulmans.
00:04:00Elle reste entre elles,
00:04:02et elles peuvent aussi sélectionner les cours,
00:04:06c'est-à-dire décider de ne pas se présenter à des cours
00:04:08qui viendraient, comment dire,
00:04:12mettre à mal leur système de valeurs.
00:04:14C'est aussi faire pression sur les filles musulmanes
00:04:17qui sont tout à fait intégrées,
00:04:19qui sont tout à fait assimilées,
00:04:20qui pratiquent de façon privée,
00:04:23respectueuse de la République, leur religion,
00:04:26et qui sont prises, on va dire, à partie,
00:04:29puisqu'on leur dit, tu n'es pas une vraie musulmane
00:04:30parce que tu ne portes pas la tenue modeste.
00:04:33Alors, le dialogue, personne ne trouve le courage de l'entamer,
00:04:37en fait, parce que depuis l'exécution de Samuel Paty,
00:04:40tout le monde a peur.
00:04:42Une jeune fille portait une abaya.
00:04:45Ma collègue lui a signifié que l'abaya n'avait pas droit de citer
00:04:48au sein de l'école, que c'était en dehors de la loi.
00:04:51Il y a eu des messages qui ont circulé via les réseaux
00:04:56et clairement, des messages qui indiquaient clairement
00:05:01qu'il fallait lui faire une Samuel Paty.
00:05:05Voilà, le voile et l'islamisation chez les jeunes,
00:05:07nous en reparlerons en direct tout à l'heure à partir de 11h30.
00:05:11Peur sur la foire du trône.
00:05:12Depuis le 4 avril, la foire du trône est installée
00:05:14pelouse de Ruy à Paris, mais sur les réseaux sociaux,
00:05:17les images de violence et d'agression se multiplient
00:05:20au point que certains renoncent à y aller.
00:05:22Vous allez voir des images et des témoignages dans un instant.
00:05:25Pour l'instant, les forains gardent leur calme.
00:05:27Mais jusqu'à quand ?
00:05:28Regardez par exemple ces dizaines de jeunes
00:05:30qui prennent d'assaut un stand
00:05:31et se servent face à un forain dépassé et désemparé.
00:05:50Voilà, on va y revenir dans un instant.
00:06:17Vous avez sans doute d'ailleurs remarqué l'âge dans cette bande.
00:06:19Ils sont très jeunes, visiblement moins de 15 ans.
00:06:22Et c'est pour lutter contre ce type de violence
00:06:24que le maire de Viery-Châtillon, par exemple dans l'Essonne,
00:06:26a décidé d'instaurer un couvre-feu pour les enfants de moins de 13 ans.
00:06:30Interdiction d'être seul dans les rues après 23h.
00:06:32À partir de ce samedi, tout mineur de moins de 13 ans,
00:06:38non accompagné dans les rues, entre 22h et 6h du matin,
00:06:41sera d'office interpellé.
00:06:44Une décision grandement approuvée pour ces riverains.
00:06:47Vous savez, un enfant, c'est comme une plante.
00:06:49Il n'y a pas de tuteur, ça ne pousse pas droit.
00:06:52Donc il faut des règles.
00:06:54Je trouve qu'il y a plus d'agression qu'avant.
00:06:56On est moins en sécurité, donc je trouve que c'est bien de faire le couvre-feu.
00:07:01Nous, on est conscients, on est témoins qu'il y a beaucoup de jeunes qui traînent,
00:07:05déjà bien trop jeunes.
00:07:07Depuis 2017, le maire de Viery-Châtillon signe cet arrêté pour la période estivale,
00:07:12mais ne prévoit aucune sanction.
00:07:15Une mesure préventive pour le maire,
00:07:17qui souhaite rappeler aux parents le bon comportement.
00:07:19Je pense que c'est surtout une vertu pédagogique
00:07:21de rappeler tout simplement le bon sens à des parents
00:07:25qui parfois, soit sont occupés
00:07:27à leur travail, ça peut arriver aussi,
00:07:29soit qu'ils sont un peu négligents
00:07:31avec leurs enfants. Là, en l'occurrence, on veut leur rappeler
00:07:33qu'à 22h, un enfant, il n'a plus
00:07:35sa place chez lui, à lire,
00:07:37éventuellement à regarder la télé ou
00:07:39à regarder une série, mais en tout cas, pas à traîner dans la rue.
00:07:42Allez, on y revient sur tout ça
00:07:43dans quelques instants. On reviendra en particulier
00:07:45sur ce qui se passe à Lyon, ce centre de rétention
00:07:47administrative dans lequel il y a eu
00:07:49une révolte de détenus algériens.
00:07:51Mais tout de suite, les tops et les flottes d'audience d'hier soir
00:07:53avec Mister Audience, Ayas Kévin.
00:07:55Le Demonde d'hier soir devant
00:07:59la télévision, personne n'a dépassé
00:08:01les 3 millions. C'est France 2
00:08:03qui est arrivé petit leader à 2 millions 9
00:08:05avec la fiction Tout le monde ment 2.
00:08:08A la deuxième place du classement,
00:08:09c'est une surprise, un énorme carton
00:08:11car on retrouve Canal+, qui diffusait
00:08:13du foot. Ce sont un peu plus d'un million
00:08:15900 000 personnes qui ont assisté à la victoire
00:08:17d'Arsenal face au Real Madrid 2 à 1
00:08:19et pour mémoire, le match était diffusé
00:08:21en crypté. C'est donc incroyable
00:08:23que la chaîne soit deuxième en France.
00:08:25La soirée était marquée par le flop de TF1
00:08:27qui n'arrivait que troisième et faible
00:08:29avec sa série Grey's Anatomy et qui a été suivie de près par Top Chef sur M6
00:08:33autour d'un million 8.
00:08:35De son côté, France 3 a également été boudé
00:08:37à seulement 1 million 3 pour son doc
00:08:40consacré au procès de Maurice Papon.
00:08:42Les autres chaînes sont très très
00:08:43loin derrière sous les 700 000
00:08:45avec son film Sorry We Miss You
00:08:48RT NECA 618 000 à égalité avec enquête criminelle sur W9.
00:08:52Petit score également pour TMC
00:08:54et le magazine Martin Veil et 100 jours
00:08:56de Donald Trump à moins de 600 000.
00:08:58Mister Audience vous dit à demain.
00:09:00– Allez, je vous présente mes invités
00:09:02après cette façon d'anglais que nous a donnée
00:09:04Kévin Battant quand même
00:09:04parce qu'il prononce de façon exceptionnelle
00:09:07les titres des films en anglais.
00:09:08C'est la méthode Berlitz.
00:09:10Eric Tegner, bonjour.
00:09:11– Bonjour, Thomas.
00:09:11– Merci d'être avec nous en français,
00:09:13directeur de la rédaction de Frontières.
00:09:14Christine Kelly, bonjour.
00:09:16– Bonjour.
00:09:16– Merci également d'être là.
00:09:17Journaliste et présentatrice de Face à l'Info,
00:09:19Axel Ronde, bonjour.
00:09:20– Bonjour.
00:09:20– Policier, porte-parole de CFTC Police.
00:09:22Et puis Rayel Chahibi, bonjour.
00:09:23– Bonjour.
00:09:23– Merci également d'être avec nous.
00:09:24Vous êtes président de l'association
00:09:26pour la promotion de la coopération
00:09:27et de l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:09:29– Vous l'avez parfaitement.
00:09:30– Très bien.
00:09:31Et merci d'être avec nous.
00:09:32On va commencer avec ce qui se passe
00:09:34du côté du centre de rétention de Lyon.
00:09:36C'est une information qui a été révélée
00:09:38ce matin par nos confrères d'Europe.
00:09:40Des détenus algériens
00:09:42du centre de rétention administrative de Lyon
00:09:44ont créé une émeute dans l'établissement.
00:09:46Incendie, portes bloquées, dégâts matériels,
00:09:49refus de retourner en cellule.
00:09:51Cette révolte a eu lieu
00:09:52lorsque le personnel du CRA
00:09:53a commencé la distribution de nourriture
00:09:55du soir.
00:09:56Des retenus algériens
00:09:58se sont donc rebellés.
00:09:59Ils étaient mécontents
00:10:00de la qualité de la nourriture
00:10:02et s'estiment victimes
00:10:03de la situation diplomatique.
00:10:05C'est ce qu'affirme une source
00:10:06proche du dossier
00:10:07à nos confrères d'Europe 1.
00:10:09La situation s'est rapidement envenimée
00:10:11et les forces de l'ordre
00:10:12ont dû intervenir,
00:10:13appuyées par des gaz lacrymogènes
00:10:15pour rétablir la sécurité.
00:10:17On est en direct avec Eric Henry,
00:10:19délégué national du syndicat Alliance Police.
00:10:21Bonjour, merci beaucoup
00:10:22d'être en direct avec nous.
00:10:24Vous avez des informations
00:10:25complémentaires
00:10:26sur ce qui s'est passé
00:10:27ou des détails
00:10:28parce que je crois
00:10:29qu'il y a eu plusieurs révoltes
00:10:30de ce type.
00:10:32Bonjour.
00:10:33Effectivement,
00:10:34l'écran n'échappe pas
00:10:35à la violence sociétale.
00:10:36Vous venez de résumer
00:10:37un petit peu
00:10:37ce qui s'est passé.
00:10:38Effectivement,
00:10:39il y a un retenu
00:10:41de la solidarité algérienne
00:10:42qui a jeté son plateau.
00:10:44Les autres ont suivi.
00:10:46C'était pour l'anecdote
00:10:48des quenelles lyonnaises
00:10:49et des chouffleurs.
00:10:50Mes collègues ont dû intervenir
00:10:51rapidement en milieu confiné
00:10:54parce que le CRA,
00:10:55évidemment,
00:10:56c'est un milieu confiné,
00:10:57notamment en espèce
00:10:57au niveau de la cantine.
00:10:59Ils ont intervenu rapidement
00:11:00avec usage de gaz lacrymogènes
00:11:01pour rétablir l'ordre.
00:11:03Le fautif initial a été placé
00:11:05en isolement.
00:11:06Et les retenus,
00:11:07en fait,
00:11:07et c'est vraiment un paradoxe,
00:11:09c'est même inacceptable
00:11:09d'entendre ça,
00:11:10c'est qu'ils disent
00:11:11que la rétention est plus dure
00:11:12que la détention,
00:11:13vous imaginez,
00:11:13parce qu'ils ne peuvent pas
00:11:14se faire à manger
00:11:15et en plus,
00:11:16de plus,
00:11:17ils ne comprennent pas pourquoi
00:11:18on les laisse enfermer
00:11:19au lieu de les libérer
00:11:20tout simplement
00:11:21parce qu'il n'y a pas
00:11:22de laissé-passer consulaire
00:11:23et qu'en gros,
00:11:24ils profitent de la crise
00:11:25diplomatique actuelle
00:11:26entre la France et l'Algérie
00:11:28pour peser,
00:11:29pour mettre la pression
00:11:29en se disant
00:11:30de toute façon,
00:11:30vous ne pouvez pas nous expulser,
00:11:32donc autant nous mettre dehors.
00:11:33C'est quand même un monde
00:11:34quand on entend ça.
00:11:35Alors,
00:11:36je rends hommage bien sûr
00:11:36à mes collègues
00:11:37qui sont intervenus
00:11:41quand même en sous-effectif
00:11:42comme c'est malheureusement
00:11:43le cas un peu partout
00:11:44dans l'ÉCRA
00:11:44comme sur la voie publique
00:11:45et vous l'avez souligné,
00:11:47la problématique
00:11:48qu'on a dans l'ÉCRA
00:11:49c'est qu'on a 95% d'hommes
00:11:51et les principales nationalités
00:11:53par ordre des croissants,
00:11:54c'est l'Algérie,
00:11:55les Algériens pour un tiers,
00:11:57les Tunisiens pour 11%
00:11:59et les Marocains pour 11%,
00:12:02on est à 55%,
00:12:03c'est trop de nationalités
00:12:04dans l'ÉCRA,
00:12:05sachant qu'on a 40% quasiment
00:12:07des sorties de prison,
00:12:09donc également,
00:12:09on se sert d'ÉCRA
00:12:10en index de droit commun
00:12:12parce qu'on n'a plus
00:12:13de place en prison
00:12:13et de plus,
00:12:16cette crise diplomatique
00:12:17fait que certains
00:12:19s'en servent
00:12:19comme prétexte
00:12:20pour semer le chaos,
00:12:23pour faire pression
00:12:25sur mes collègues
00:12:26et in fine,
00:12:27on peut se poser la question,
00:12:28attention,
00:12:29sur le gouvernement.
00:12:30– Éric Henry,
00:12:31ce qui est intéressant aussi
00:12:32quand même,
00:12:32c'est leur revendication,
00:12:33c'est-à-dire qu'on a presque
00:12:33le sentiment
00:12:34qu'ils prennent le pouvoir
00:12:35dans cette histoire,
00:12:36ils disent
00:12:36mais on n'a pas à être là,
00:12:38les conditions de détention,
00:12:39de rétention,
00:12:40pardon,
00:12:40sont trop dures
00:12:41et surtout,
00:12:42de toute façon,
00:12:43vous ne pouvez pas nous renvoyer
00:12:44donc vous êtes coincés.
00:12:45C'est-à-dire,
00:12:45on a le sentiment presque
00:12:46que c'est eux
00:12:47qui ont les cartes en main.
00:12:48– C'est exactement ça,
00:12:50c'est ça,
00:12:50le message principal,
00:12:51à mon avis,
00:12:52à retenir,
00:12:53c'est qu'ils disent clairement
00:12:55vous ne pouvez pas nous expulser
00:12:57parce que notre pays d'origine
00:12:58ne veut pas nous reprendre,
00:13:00ne délivre pas,
00:13:01les laisser passer,
00:13:02il y a une crise diplomatique
00:13:03forte entre la France
00:13:04et l'Algérie,
00:13:05et bien autant nous mettre dehors
00:13:06puisque de toute façon,
00:13:08vous n'allez pas pouvoir
00:13:09nous garder à Ternam
00:13:10de façon définitive
00:13:12dans les centres de rétention,
00:13:14il faudra à un moment donné
00:13:15lorsque les 90 jours actuellement,
00:13:17les toujours à 90 jours
00:13:18seront terminés,
00:13:20et bien vous n'aurez pas
00:13:21d'autre choix
00:13:22pour ceux qui sont simplement,
00:13:24je dirais,
00:13:25en situation irrégulière
00:13:27sur le plan administratif,
00:13:28donc être remis dehors,
00:13:29et quant à ceux
00:13:29qui sont également connus
00:13:32qui ont un casier judiciaire
00:13:33et qui sont les sortants de prison,
00:13:34ben également,
00:13:35qu'est-ce qu'on fera
00:13:36de ces gens-là
00:13:37par rapport à l'herbe
00:13:37d'être en prison
00:13:38puisque la double peine
00:13:40n'existe pas en France
00:13:41et ils seront également
00:13:42remis dehors.
00:13:43Donc en fait,
00:13:43là, on est pris au piège
00:13:44et c'est une sorte,
00:13:46vous l'avez souligné,
00:13:46vous avez raison,
00:13:47monsieur Morandini,
00:13:48c'est un petit peu
00:13:48une sorte de pouvoir
00:13:50qu'ils ont à l'instant T
00:13:52sur le gouvernement
00:13:54in fine.
00:13:56– Éric Henry,
00:13:56dernière question,
00:13:57est-ce qu'au fond,
00:13:58ces centres de rétention,
00:13:59ce n'est pas un peu bâtard ?
00:14:01C'est-à-dire que ce n'est pas
00:14:02des prisons,
00:14:03mais ils sont retenus,
00:14:05le personnel qui travaille là-dedans,
00:14:07les policiers qui travaillent là,
00:14:08n'ont pas les mêmes pouvoirs
00:14:10finalement qu'en prison.
00:14:11enfin voilà,
00:14:12j'ai le sentiment
00:14:12qu'on est en cheval
00:14:13entre deux choses,
00:14:15entre la vraie prison,
00:14:16la liberté,
00:14:17parce qu'on ne sait pas
00:14:17quoi en faire.
00:14:19– Oui,
00:14:19parce que les centres
00:14:20de rétention administratifs,
00:14:22à l'origine,
00:14:23l'esprit,
00:14:24c'est pour les retenus
00:14:25qui sont en infraction
00:14:26sur le plan administratif,
00:14:28donc pour qui sont là,
00:14:29qui séjournent,
00:14:30qui résident de façon irrégulière
00:14:31sur le territoire national.
00:14:32Il y a eu aussi
00:14:33l'abandon,
00:14:35la suppression
00:14:36du délit de séjour irrégulier,
00:14:38ce qui fait qu'on ne peut plus
00:14:39utiliser évidemment
00:14:40cette infraction
00:14:40puisqu'elle n'est plus
00:14:41dans le code pénal.
00:14:42Donc on reste sur
00:14:43un volet administratif,
00:14:45les droits des retenus
00:14:46sont plus élargis
00:14:47qu'en maison d'arrêt,
00:14:48en tout cas dans
00:14:49les établissements
00:14:49pénitentiaires,
00:14:50mais c'est un système
00:14:51qui est un peu hybride
00:14:52et un peu compliqué,
00:14:53effectivement,
00:14:54et ça génère
00:14:55d'autres troubles,
00:14:57ça génère aussi
00:14:57des difficultés supplémentaires
00:15:00pour mes collègues
00:15:00parce qu'in fine,
00:15:02ils ne savent pas trop
00:15:03non plus sur quel pied danser,
00:15:05quelle est vraiment
00:15:05la réglementation,
00:15:06comment se comporter,
00:15:07étant donné que
00:15:08la procédure administrative,
00:15:09en plus,
00:15:09elle est extrêmement lourde
00:15:10et qu'il y a
00:15:12des avocats spécialisés,
00:15:14même des associations
00:15:14qui outrepassent leurs droits
00:15:16et qui font qu'ils donnent
00:15:19les arguments
00:15:20pour que les procédures
00:15:22soient viciées
00:15:23et que ces individus
00:15:24qui sont,
00:15:26je le répète,
00:15:27en France
00:15:28de façon irrégulière,
00:15:29soient remis en liberté.
00:15:30Merci beaucoup Eric Henry,
00:15:31merci pour ces explications
00:15:32déléguée nationale du syndicat
00:15:33Alliance Police.
00:15:34Eric Tegner,
00:15:34c'est incroyable
00:15:35parce qu'on a l'impression
00:15:36que ces gens
00:15:36prennent le pouvoir,
00:15:37en fait,
00:15:37y compris dans les cras,
00:15:38c'est-à-dire qu'ils sont là,
00:15:39ils font des révoltes,
00:15:41ils ont brûlé des éléments,
00:15:43ils se révoltent
00:15:43contre le personnel pénitentiaire
00:15:45et ils disent,
00:15:46de toute façon,
00:15:46vous pouvez rien contre nous,
00:15:47vous ne pouvez pas nous renvoyer.
00:15:47Oui,
00:15:47non mais j'ai l'impression
00:15:48d'entendre des syndicats.
00:15:49En fait,
00:15:50ils ont tout l'argumentaire
00:15:51aujourd'hui.
00:15:51Mais il faut que les téléspectateurs
00:15:52sachent que dans les cras
00:15:53aujourd'hui,
00:15:54il y a à chaque fois
00:15:54un bureau de la CIMAD.
00:15:56Les associations pro-migrants...
00:15:57C'est quoi la CIMAD ?
00:15:58La CIMAD,
00:15:58c'est une association pro-migrants
00:16:00qui est subventionnée
00:16:00à hauteur de 7 millions d'euros par an
00:16:02notamment par le ministère
00:16:03de l'Intérieur
00:16:04et qui effectivement,
00:16:05au cœur des centres
00:16:05de rétention administrative,
00:16:07vont conseiller les migrants
00:16:08pour qu'ils puissent être libérés.
00:16:09Parce que vous savez,
00:16:10durant les 90 jours
00:16:11de détention dans le CRA,
00:16:13il y a une possibilité
00:16:14que le juge des libertés
00:16:15les libère au bout
00:16:15de chaque 25 jours.
00:16:17Donc c'est ça,
00:16:17ils vont même parfois
00:16:18leur recommander
00:16:19de se déclarer malade
00:16:20pour qu'ensuite,
00:16:21le médecin leur donne
00:16:21l'autorisation à nouveau
00:16:22d'être libérés.
00:16:23Donc on se retrouve
00:16:24avec cette problématique.
00:16:25Vous savez,
00:16:25les mêmes tracts
00:16:26où on se rappelle
00:16:26comment on pouvait expliquer
00:16:30qu'est-ce qu'ils devaient faire
00:16:31pour faire en sorte
00:16:32que l'expulsion soit interdite.
00:16:34Notamment la possibilité
00:16:34par exemple de déféquer
00:16:35dans l'avion.
00:16:36C'est des vraies choses
00:16:37qui ont été conseillées
00:16:38à ces clandestins.
00:16:39Et donc aujourd'hui,
00:16:40il y a quand même deux choses
00:16:40que je note.
00:16:41D'abord,
00:16:41on n'a pas demandé
00:16:42à ces clandestins
00:16:42de rentrer illégalement
00:16:43sur le territoire français.
00:16:44À ce que je sache,
00:16:45en Algérie, en Tunisie,
00:16:47mais également au Maroc,
00:16:48il n'y a pas de guerre aujourd'hui.
00:16:49Le deuxième élément,
00:16:50c'est que oui,
00:16:50ils ont bien leur place
00:16:51dans les CRA
00:16:51parce qu'ils sont dangereux.
00:17:00Ils se révoltent
00:17:02contre les forces de l'ordre.
00:17:05Intervention des forces de l'ordre
00:17:06appuyée par des gaz lacrymogènes
00:17:07pour rétablir le calme.
00:17:08Vous vous rendez compte
00:17:08où on en est quand même ?
00:17:09Il y a deux choses.
00:17:10C'est que délit de séjour irrégulier
00:17:11et la possibilité
00:17:11de les mettre directement en prison.
00:17:13Et ensuite,
00:17:13ce qui est dit tout le temps,
00:17:14ça veut dire s'aligner
00:17:14sur les autres pays européens,
00:17:16passer de 90 jours
00:17:17à minimum 180 jours
00:17:18quand même dans les CRA.
00:17:19Justement,
00:17:19il y a des mesures
00:17:20qui ont été proposées là-dessus
00:17:21il y a quelques jours.
00:17:22On va voir ces mesures
00:17:23et puis on en reparle juste après.
00:17:24Des mesures pour durcir un peu tout ça,
00:17:26augmenter par exemple
00:17:26le nombre de jours
00:17:27de rétention maximum
00:17:28en le passant peut-être
00:17:30à 18 mois même.
00:17:31Pourquoi pas ?
00:17:31C'est une des possibilités.
00:17:32Regardez.
00:17:34C'est un rapport alarmant.
00:17:36Dans une étude documentée
00:17:37sur les centres
00:17:38de rétention administrative,
00:17:39Fernand Gontier,
00:17:40ancien patron
00:17:41de la police aux frontières,
00:17:42décrit une situation inquiétante.
00:17:44Locaux inutilisables,
00:17:46manque de moyens de sécurité
00:17:47ou encore de nombreuses
00:17:48libérations de retenues
00:17:49ordonnées par des magistrats
00:17:51et jugés injustifiés.
00:17:52Il propose alors
00:17:53toute une série
00:17:54de mesures chocs
00:17:55pour inverser
00:17:55la situation.
00:17:56D'abord,
00:17:57augmenter les crédits budgétaires
00:17:58pour porter le nombre
00:17:59de places en rétention
00:18:00à 15 000 contre 2 000 aujourd'hui.
00:18:03Pour limiter le pouvoir
00:18:04des magistrats,
00:18:05Fernand Gontier propose
00:18:06que les préfets
00:18:06puissent faire appel
00:18:07des libérations.
00:18:08Il suggère également
00:18:09d'écarter des centres
00:18:10de rétention
00:18:10les ONG militantes.
00:18:12Enfin,
00:18:13le rapport propose
00:18:13d'augmenter le nombre
00:18:14de jours de rétention maximum
00:18:16passant de 90 jours
00:18:17à 18 mois.
00:18:18Axel Ronde,
00:18:19on voit bien que c'est bâtard
00:18:20cette situation
00:18:21des cras
00:18:22centres de rétention
00:18:22administratives.
00:18:23On voit bien que c'est bâtard
00:18:24et quand on voit
00:18:25en plus ces Algériens,
00:18:27parce que c'est des Algériens
00:18:28qui sont,
00:18:28c'est pour ça que j'insiste
00:18:29là-dessus,
00:18:29parce qu'ils disent aussi
00:18:30qu'ils sont victimes
00:18:31de la situation politique
00:18:32et du conflit
00:18:33entre la France
00:18:35et l'Algérie.
00:18:35Donc ils se révoltent
00:18:36et disent de toute façon
00:18:37vous ne pouvez rien
00:18:37contre nous.
00:18:38On est là,
00:18:39on restera là,
00:18:39l'Algérie ne nous reprendra pas.
00:18:40Mais c'est ça le problème
00:18:42et la première éthique
00:18:42c'est que ce n'est pas
00:18:43le rôle de la police nationale
00:18:45finalement de gérer
00:18:46les centres de rétention.
00:18:47Il va falloir aussi
00:18:48se poser la question
00:18:48est-ce que c'est normal
00:18:50que des policiers
00:18:51gèrent et gardent
00:18:53ces individus
00:18:54qui sont de plus en plus
00:18:55virulents,
00:18:56qui,
00:18:57il faut savoir que mes collègues
00:18:58n'ont pas de formation,
00:18:59il n'y a pas de module
00:19:00en école de police
00:19:01qui,
00:19:03pour faire cette mission
00:19:04de centre de gestion
00:19:06de gardien de prison
00:19:06finalement,
00:19:07ils n'ont pas
00:19:09les capacités réelles
00:19:10opérationnelles
00:19:11et en plus
00:19:11ça discrédite
00:19:11et ça discrédite
00:19:13toute la profession
00:19:14parce que quand
00:19:15ces individus ressortent
00:19:16parce qu'on sait très bien
00:19:17qu'ils ressortent
00:19:18ils sont après
00:19:19sur la voie publique
00:19:20ils ont un profil
00:19:20de délinquance
00:19:21ils savent finalement
00:19:23que les policiers
00:19:23ne peuvent rien faire
00:19:24et sur la voie publique
00:19:25on a du mal
00:19:26à les gérer aussi
00:19:27ces individus
00:19:27parce qu'ils ont connu
00:19:29les centres de rétention
00:19:30ils savent que les policiers
00:19:31finalement
00:19:31on ne peut rien faire
00:19:32donc ça décrédibilise
00:19:36finalement l'action
00:19:37de la police nationale
00:19:38dans son ensemble
00:19:38donc il va falloir
00:19:39se poser la question
00:19:41est-ce que mieux vaut pas
00:19:42recruter finalement
00:19:43un autre type
00:19:45de fonctionnaire
00:19:45qui aurait
00:19:47les capacités
00:19:48de gérer
00:19:49ces centres de rétention
00:19:50et effectivement
00:19:51retirer
00:19:52la délégation
00:19:53de ces associations
00:19:54on peut très bien
00:19:55mettre des fonctionnaires
00:19:56à l'intérieur
00:19:57pour les aider
00:19:58si vous voulez
00:19:59dans leur démarche
00:20:00parce que c'est ça en fait
00:20:00c'est que ces ONG
00:20:02se substituent finalement
00:20:03aux fonctionnaires
00:20:05pour leur donner
00:20:06leurs droits
00:20:07mais aussi
00:20:07leurs recours
00:20:08qu'ils peuvent avoir
00:20:09mais ça on pourrait
00:20:10très bien le faire
00:20:11parce qu'on voit bien
00:20:12que c'est du militantisme
00:20:13qui est à l'intérieur
00:20:14c'est beaucoup de gens
00:20:15qui sont d'extrême gauche
00:20:16on a des difficultés
00:20:18pour qu'on les accompagne
00:20:19comme vous avez dit
00:20:20avec des excréments
00:20:21qu'on veut les accompagner
00:20:22à l'aéroport
00:20:22oui ils se badigeonnent
00:20:23d'excréments
00:20:24qu'on les met en cellule
00:20:26si vous voulez
00:20:26d'attente
00:20:26avant de monter à l'avion
00:20:28dans la zone prévue
00:20:29pour cela
00:20:30ils se badigeonnent
00:20:31d'excréments
00:20:32et on ne peut évidemment pas
00:20:33embarquer ces personnes
00:20:34sur un vol commercial
00:20:35vous imaginez bien
00:20:36Christine Kelly
00:20:37en fait il y a une forme
00:20:38d'utilisation également
00:20:40du conflit politique
00:20:41en ce moment
00:20:42entre la France et l'Algérie
00:20:43encore une fois
00:20:43ils disent
00:20:44on s'estime victime
00:20:46de la situation diplomatique
00:20:47c'est ce qu'a dit une source
00:20:48à nos confrères d'Europe 1
00:20:50et du coup
00:20:51ça justifie pour eux
00:20:52de bloquer les portes
00:20:53de faire des incendies
00:20:54de refuser de retourner en cellule
00:20:56vous vous rendez compte
00:20:57qu'on est obligé
00:20:57d'intervenir dans le bâtiment
00:20:58avec des lacrymos
00:20:59c'est quand même
00:21:00on est dans une situation sérieuse
00:21:01qui m'interpelle peut-être le plus
00:21:03le fait d'utiliser
00:21:05cette tension
00:21:06entre Paris et Alger
00:21:07pour justifier
00:21:09une rébellion
00:21:10une insurrection
00:21:12contre l'autorité
00:21:14la première autorité
00:21:15à laquelle on fait face
00:21:16insurrection jusqu'où
00:21:18qui d'autre fera des insurrections
00:21:20au nom de cette tension
00:21:21entre Paris et Alger
00:21:22on va peut-être parler
00:21:24je n'en sais rien
00:21:25de cette influenceuse pro-algérienne
00:21:27qui aussi s'est victimisée
00:21:29en disant que c'est à cause
00:21:31des tensions entre Paris et Alger
00:21:32insurrection jusqu'où
00:21:34aujourd'hui
00:21:34ce sont ceux qui sont
00:21:35dans l'écran
00:21:36demain ça va être
00:21:37d'autres
00:21:38ça va être qui
00:21:38et le président algérien
00:21:40sait très bien
00:21:41qu'en refusant
00:21:43d'accueillir les OQTF
00:21:44en critiquant
00:21:45le ministre de l'Intérieur
00:21:47en l'insultant
00:21:48sur sa forme physique
00:21:50d'ailleurs
00:21:50il suscite
00:21:51indirectement
00:21:52des rébellions
00:21:54de ce genre
00:21:54des insurrections
00:21:55de ce genre
00:21:56donc insurrection jusqu'où
00:21:57Rayet Chahibi
00:21:59comment vous agissez
00:22:00à ça
00:22:01parce qu'en fait
00:22:01il y a plusieurs problèmes
00:22:02le problème c'est
00:22:03les relations entre la France
00:22:04et l'Algérie
00:22:05le problème c'est
00:22:05CECRA
00:22:06aussi
00:22:07le problème c'est aussi
00:22:08notre impuissance
00:22:09face à ces OQTF
00:22:10c'est-à-dire qu'ils s'en rendent compte
00:22:12ils le savent
00:22:12ils le savent très bien
00:22:14et quand ils disent
00:22:14vous ne pouvez pas nous renvoyer
00:22:15chez nous de toute façon
00:22:16en gros ils savent
00:22:17ils sont en train de dire
00:22:19à l'État français
00:22:19de toute façon vous êtes impuissant
00:22:20c'est ça ce qu'ils disent
00:22:22disons que
00:22:22d'abord avant toute chose
00:22:24rendre hommage au personnel
00:22:25des centres de rétention
00:22:27administratives
00:22:27qui font un travail
00:22:28mais très très très difficile
00:22:30et ce sont des policiers
00:22:31encore une fois
00:22:32et comme nous le disait
00:22:32Axel Ronde
00:22:33ils ne sont pas formés pour ça
00:22:35voilà
00:22:36mais pour moi
00:22:37la justification
00:22:38doit être inversée
00:22:39c'est-à-dire que
00:22:40ce qui se passe aujourd'hui
00:22:41dans les CRA
00:22:41justifie le fait
00:22:43qu'on doit renouer
00:22:45avec le dialogue diplomatique
00:22:47voilà
00:22:48parce que moi
00:22:48moi quand je regarde
00:22:50cette situation
00:22:50je me dis
00:22:50c'est quoi le
00:22:52je ne comprends pas
00:22:53ce qui se passe dans les CRA
00:22:54ce qui se passe dans les CRA
00:22:55ils doivent être sanctionnés
00:22:55pour le final
00:22:56ils n'ont aucun rapport
00:22:58avec le dialogue diplomatique
00:22:59ce n'est pas eux
00:23:00qui vont décider
00:23:00de ce que doit faire la France
00:23:01ce que je veux dire par là
00:23:02c'est que
00:23:02qu'il y ait des violences
00:23:04qui soient commises
00:23:05par ces personnes
00:23:07dans les CRA
00:23:08ça doit être condamné
00:23:09il n'y a pas de débat là-dessus
00:23:10là-dessus
00:23:10je suis totalement d'accord
00:23:11mais simplement
00:23:12si on laisse
00:23:14trop longtemps
00:23:15ces situations perdurer
00:23:16sans prendre
00:23:17en considération
00:23:18la nécessité
00:23:19de reprendre langue
00:23:20avec les pays
00:23:21d'origine
00:23:22ça ne fonctionnera pas
00:23:24c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:23:25mais ce que je ne comprends pas
00:23:26c'est le lien entre les deux
00:23:27excusez-moi
00:23:27excusez-moi
00:23:28je ne comprends pas
00:23:28le lien entre les deux
00:23:29parce que vous tombez dans leur piège
00:23:30vous êtes en train de dire
00:23:31que s'ils se révoltent
00:23:32c'est à cause du problème diplomatique
00:23:33non non non
00:23:33c'est pas ce que je suis en train de dire
00:23:34ben oui
00:23:34puisque vous dites
00:23:35ça nous montre
00:23:36qu'il faut rétablir le contact
00:23:37avec l'Algérie
00:23:37ce que je suis en train de dire
00:23:38il faut que la justification
00:23:38soit inversée
00:23:39c'est-à-dire que
00:23:40vous l'avez dit vous-même
00:23:41ils sont aujourd'hui dans des CRA
00:23:42au bout de 90 jours
00:23:44ils sont obligés de sortir
00:23:44très bien
00:23:45la solution qu'avait préconise
00:23:46d'ailleurs au départ
00:23:47Bruno Retailleau
00:23:48de repousser jusqu'à 210 jours
00:23:50pour moi était une bonne solution
00:23:51alors si c'est 18 mois
00:23:52tant mieux
00:23:52parce que ça permettra
00:23:53aux pays d'origine
00:23:54d'avoir le temps
00:23:55de délivrer des laissés-passés
00:23:56consulaires
00:23:56et encore
00:23:57ça dépend également
00:23:57des relations que l'on a
00:23:58avec ces pays
00:23:58vous l'avez évoqué tout à l'heure
00:23:59il y a des ressortissants
00:24:01marocains
00:24:01algériens
00:24:02tunisiens
00:24:02aujourd'hui la France
00:24:03a des relations
00:24:04assez sinusoidales
00:24:05pour ne pas dire tendues
00:24:06notamment avec l'Algérie
00:24:07ça commence à être
00:24:09à s'adoucir
00:24:10avec le Maroc
00:24:12et avec la Tunisie
00:24:13c'est un petit peu
00:24:14sinusoidal
00:24:14pardonnez-moi
00:24:15si vous n'avez pas
00:24:16de dialogue
00:24:16avec ces pays d'origine
00:24:17d'accord
00:24:18un dialogue diplomatique
00:24:19pour dire
00:24:20on se met autour de la table
00:24:21pour examiner la manière
00:24:22de récupérer ce ressortissant
00:24:23quelle autre solution
00:24:24vous avez
00:24:24aujourd'hui
00:24:25pardonnez-moi
00:24:26je termine
00:24:27aujourd'hui
00:24:28la tension qu'il y a
00:24:30avec l'Algérie
00:24:31est telle que
00:24:31les ambassadeurs
00:24:33ont été rappelés
00:24:33Gérald Darmanin
00:24:34qui devait
00:24:34je ne vois pas
00:24:36le rapport toujours
00:24:37moi j'en vois
00:24:38parce que Gérald Darmanin
00:24:40avec ces gens
00:24:41qui ne devraient pas être en France
00:24:42qui se révoltent
00:24:42en utilisant des arguments
00:24:43que vous reprenez
00:24:44mais vous reprenez
00:24:45leurs arguments
00:24:46non je ne reprends pas
00:24:47les arguments
00:24:47je condamne encore une fois
00:24:48leur violence
00:24:48mais je dis simplement
00:24:49je ne dis pas
00:24:50je suis en train
00:24:52de jeter la faute
00:24:52sur personne
00:24:53je dis qu'à un moment donné
00:24:54il faut que le dialogue
00:24:55diplomatique reprenne
00:24:56la visite de Gérald Darmanin
00:24:57est nécessaire là-dessus
00:24:58je ne vois pas le rapport
00:24:59avec la révolte de ces gens-là
00:24:59dans l'écrat
00:24:59Christine
00:25:00alors pour venir sur votre terrain
00:25:02et le dialogue
00:25:03pour que le dialogue diplomatique
00:25:04reprenne
00:25:06que faut-il faire
00:25:06puisque ce sont des Algériens
00:25:08qui se révoltent
00:25:09que faut-il faire
00:25:10avec l'Algérie
00:25:10aujourd'hui
00:25:11alors que l'Algérie
00:25:12refuse tout dialogue diplomatique
00:25:14ce n'est pas qu'elle refuse
00:25:15tout dialogue diplomatique
00:25:16c'est aujourd'hui
00:25:17je veux dire
00:25:17excusez-moi
00:25:18que faut-il faire
00:25:18avec l'Algérie
00:25:19le canal diplomatique
00:25:20c'est le président de la République
00:25:21et le ministre des Affaires étrangères
00:25:22d'accord
00:25:23donc vous incarnez Bruno Retailleau
00:25:24volontairement
00:25:25écoutez
00:25:26il n'est pas ministre des Affaires étrangères
00:25:27il est ministre de l'intérieur
00:25:29je veux dire
00:25:29Jean-Noël Barraud
00:25:30le chef de la diplomatie
00:25:31donc c'est lui qui discute
00:25:32avec son homologue
00:25:33pardon
00:25:34il s'est fait balader
00:25:35excusez-moi
00:25:37vous savez très bien
00:25:38qu'en règle générale
00:25:39et c'est ce qu'on fait avec le Maroc
00:25:40si le ministre de l'intérieur
00:25:41Bruno Retailleau
00:25:41était au Maroc cette semaine
00:25:42c'est pas pour rien
00:25:43c'est parce que sur ces questions
00:25:44des OQTF
00:25:44évidemment il faut faire travailler
00:25:46en jonction
00:25:46les ministres de l'intérieur
00:25:47et ce que fait le président Tebboune
00:25:48c'est de l'ingérence étrangère
00:25:50son seul objectif justement
00:25:51c'est mettre de côté
00:25:52Bruno Retailleau
00:25:53et c'est absolument hallucinant
00:25:54la diplomatie de l'huile sur le feu
00:25:57ça ne fonctionne pas
00:25:57vous l'avez bien vu
00:25:58vous l'avez bien vu
00:25:59désolé
00:26:00vous l'avez bien vu
00:26:01on va en reparler dans un instant
00:26:02la diplomatie de l'huile sur le feu
00:26:03ça ne marche pas
00:26:04on va faire le CNews Info
00:26:05on en reparle dans un instant
00:26:05parce qu'on va parler
00:26:06de cette influenceuse franco-algérienne
00:26:08hier je vous avais montré
00:26:09cet extrait
00:26:10qui était passé totalement inaperçu
00:26:11où elle bousculait une policière
00:26:13on a appris ce matin
00:26:13que finalement la policière
00:26:14elle est portée plainte contre elle
00:26:15et c'est une bonne chose
00:26:16on en reparle dans un instant
00:26:17le CNews Info
00:26:18il est signé Sonia Mavrouk
00:26:19Vous en avez parlé
00:26:25il y a un instant
00:26:26avec vos invités
00:26:27Jean-Marc
00:26:28je voudrais dire
00:26:29à ceux qui tentent
00:26:29de m'intimider
00:26:30que je ne suis pas
00:26:31intimidable
00:26:32les mots ce matin
00:26:33de Bruno Retailleau
00:26:34qui réagissait
00:26:35aux attaques d'Alger
00:26:36à son endroit
00:26:36le ministre de l'Intérieur
00:26:38qui a ajouté
00:26:38il faut un rapport de force
00:26:40ce n'est pas le langage
00:26:41des bisounours
00:26:41c'est le langage
00:26:42du rapport de force
00:26:43qui compte
00:26:44le magazine time
00:26:47le magazine time
00:26:48classe Giselle Pellicot
00:26:50et Léon Marchand
00:26:50parmi les 100 personnes
00:26:51les plus influentes
00:26:52de 2025
00:26:53je vous rappelle
00:26:54que le magazine américain
00:26:55publie depuis plus de 20 ans
00:26:57une liste des 100 personnes
00:26:58les plus influentes
00:26:59sur la planète
00:27:00qui inclut cette année
00:27:01des personnalités
00:27:02très diverses
00:27:02du président américain
00:27:03Donald Trump
00:27:04au chanteur Ed Sheeran
00:27:06et puis le bras de fer
00:27:07se durcit
00:27:08l'administration Trump
00:27:09menace désormais
00:27:10Harvard d'interdire
00:27:11l'accueil d'étudiants étrangers
00:27:12si elle n'accepte pas
00:27:13de se plier
00:27:14à ses exigences
00:27:16c'est-à-dire
00:27:17se soumettre
00:27:18à un contrôle
00:27:18en matière d'admission
00:27:19d'embauche
00:27:20et d'orientation politique
00:27:21Merci sur CNews
00:27:25merci d'être en direct
00:27:26avec nous
00:27:27et merci à Somaya Labidi
00:27:28pour ce CNews
00:27:29Info
00:27:30on va donc parler
00:27:31de cette influenceuse
00:27:32franco-agérée
00:27:32dont vous en a parlé hier
00:27:33et c'est vrai
00:27:34que j'avais été très choqué
00:27:35par les images
00:27:36que vous allez revoir
00:27:36où elle bouscule une policière
00:27:37mais il faut savoir
00:27:38qu'avant
00:27:38on en reparlera également
00:27:39dans un instant
00:27:40elle s'était réjouie
00:27:41de l'arrestation
00:27:41de Boilem Sansal
00:27:42elle était finalement
00:27:45insultante envers la France
00:27:46elle tenait des propos
00:27:47quasiment antisémites
00:27:49également
00:27:50alors elle
00:27:51je ne sais pas
00:27:51Rayad Chahibi
00:27:52si vous allez dire aussi
00:27:53que c'est à cause
00:27:53des relations avec l'Algérie
00:27:54qu'elle se comporte comme ça
00:27:56il ne faut pas déformer
00:27:56mes propos
00:27:57non c'est pour ça
00:27:58que je dis
00:27:58je ne sais pas
00:27:58si vous allez le dire
00:27:59donc si vous ne le dites pas
00:27:59c'est très bien
00:28:00on va revoir
00:28:01on va revoir
00:28:04la séquence
00:28:05que j'avais sortie hier
00:28:06donc j'étais rentré
00:28:06dans l'image
00:28:07pour tout vous dire
00:28:07parce que c'était
00:28:08dans un petit coin de l'image
00:28:09et on la voyait bousculer
00:28:10une policière
00:28:10et j'avais dit hier
00:28:11sur ce plateau
00:28:12que j'étais très choqué
00:28:12que personne ne s'émeuve de ça
00:28:13regardez
00:28:14Voilà et suite à ces images
00:28:32on apprend donc ce matin
00:28:33par la direction interdépartementale
00:28:35de la police nationale
00:28:36que la fonctionnaire bousculée
00:28:37a déposé plainte
00:28:38pour violence
00:28:39contre cette influenceuse
00:28:41une enquête a été ouverte
00:28:42par le parquet de Lyon
00:28:43pour des chefs
00:28:44de violence volontaire
00:28:45sur personnes dépositaires
00:28:46de l'autorité publique
00:28:47Axel Ronde
00:28:48je rappelle que cette séquence
00:28:49quand même
00:28:49elle est tournée
00:28:50à la sortie
00:28:50de la salle d'audience
00:28:52on est dans le tribunal
00:28:53à l'instant où ça se passe
00:28:55elle a été condamnée
00:28:555 minutes plus tôt
00:28:56elle a été condamnée
00:28:57par la justice
00:28:58et voilà comment se comporte
00:28:59cette femme
00:29:00mais il fallait quasiment
00:29:01l'arrêter tout de suite
00:29:01mais on voit très bien
00:29:03que finalement
00:29:03ils se sentent
00:29:04complètement impunis
00:29:05puisque de toute façon
00:29:06ils peuvent ressortir
00:29:07librement du tribunal
00:29:08et continuer finalement
00:29:10de s'attaquer
00:29:11à une fonctionnaire de police
00:29:12mais au final
00:29:14la difficulté
00:29:14que nous avons
00:29:15quand on est victime
00:29:18d'outrages
00:29:18par exemple
00:29:19on n'a plus le droit
00:29:21d'avoir la protection fonctionnelle
00:29:22on n'a plus le droit
00:29:22d'avoir d'avocat
00:29:23si vous voulez
00:29:24puisque ça coûte trop cher
00:29:25il y a trop d'outrages
00:29:26donc finalement
00:29:27mes collègues
00:29:27ils ne déposent plus plainte
00:29:29à quoi ça va servir
00:29:30de déposer plainte
00:29:31puisque de toute façon
00:29:32on ne sera pas soutenu
00:29:33et on ne sera pas
00:29:34si vous voulez
00:29:35donc là
00:29:35il y a eu des images
00:29:36là on voit bien
00:29:37que cette personne
00:29:38a réellement
00:29:40bousculé
00:29:40à ma collègue
00:29:41et donc sa parole
00:29:42ne pourra pas être
00:29:42remise en doute
00:29:43parce que c'est ça aussi
00:29:44on ne croit plus
00:29:45les fonctionnaires de police
00:29:47souvent on leur dit
00:29:48on dit qu'on ment
00:29:49sur des PV
00:29:50donc on nous demande
00:29:51soit qu'il y ait des images
00:29:52qu'on nous demande
00:29:53d'avoir des caméras
00:29:53donc ça devient
00:29:55extrêmement compliqué
00:29:56parce que finalement
00:29:57la parole du policier
00:29:58n'est plus respectée
00:29:59mais en plus
00:30:00la parole judiciaire
00:30:01non plus
00:30:02puisqu'on lui a certainement
00:30:03mis des injonctions
00:30:05qu'elle ne respecte
00:30:06même pas
00:30:07au sein du palais de justice
00:30:08on voit bien
00:30:09cette puissance
00:30:10qu'ont les gens
00:30:11qui sont dans
00:30:12la délinquance
00:30:13ou qui sont
00:30:14dans l'outrage
00:30:16et je le disais hier
00:30:17et j'ai envie de le redire
00:30:18quand même
00:30:18c'est bravo à cette policière
00:30:19qui est seule
00:30:20vous voyez
00:30:20elle est seule
00:30:21elle est quand même
00:30:21au milieu d'une foule
00:30:23elle est toute seule
00:30:23elle a le courage d'y aller
00:30:25et je rappelle
00:30:25l'interpellation
00:30:28était complètement impossible
00:30:29c'est pour ça
00:30:29alors j'allais vous dire
00:30:30pourquoi est-ce qu'elle a pas été
00:30:31interpellée
00:30:32parce que c'est un mot
00:30:33d'effectifs
00:30:34et que les autres
00:30:34l'auraient fait écho
00:30:35y compris dans le tribunal
00:30:36on peut pas
00:30:38interpeller
00:30:39cette femme
00:30:40on aurait pu l'interpeller
00:30:42mais il aurait fallu
00:30:43qu'il y ait des effectifs
00:30:44en nombre
00:30:45pour pouvoir gérer
00:30:46après
00:30:47une potentielle émeute
00:30:48on voit bien
00:30:49que ces individus
00:30:49sont extrêmement déterminés
00:30:51on le sait
00:30:52donc on doit
00:30:52si vous voulez
00:30:53faire preuve
00:30:55de discernement
00:30:56par rapport à la situation
00:30:58qui peut être explosive
00:31:00à n'importe quel moment
00:31:01et quand on est en inférieur
00:31:02en nombre inférieur
00:31:04ça nous pose
00:31:05des difficultés opérationnelles
00:31:07effectivement
00:31:07voilà
00:31:07et j'ai flouté le visage
00:31:08de cette policière
00:31:09également
00:31:10pour qu'elle soit pas embêtée
00:31:11parce que voilà
00:31:12on imagine les conséquences pour elle
00:31:14on va regarder un autre extrait
00:31:15de cette influenceuse
00:31:16donc c'est à dire
00:31:17elle sort du tribunal
00:31:18et elle se réjouit
00:31:19que Boilem Sandsal
00:31:20soit en prison
00:31:21elle brandit sa photo
00:31:23et puis ensuite
00:31:23elle explique que
00:31:24tous ceux qui défendent les juifs
00:31:25le font pour l'argent
00:31:27voilà
00:31:27donc c'est un propos
00:31:28quasiment antisémite
00:31:30on laissera le tribunal juger
00:31:31s'il y a une plainte là-dessus
00:31:32mais ça en fait partie
00:31:34en tout cas
00:31:34regardez cette dame
00:31:35fort sympathique
00:31:36en plein tribunal
00:32:02c'est à dire
00:32:03ces scènes
00:32:05elles sont surréalistes
00:32:06mais comment personne
00:32:07n'a montré ça
00:32:08non mais c'est hallucinant
00:32:09et vous avez bien fait
00:32:09de montrer ces images
00:32:10parce que moi
00:32:11je ne les ai pas entendues
00:32:12ces féministes en carton
00:32:13Marine Tondelier
00:32:14Sandrine Grosseau
00:32:15quand on voit quand même
00:32:16une jeune policière
00:32:17qui se fait comme ça
00:32:18violenter
00:32:18et on nous explique
00:32:20comme vous l'avez fait
00:32:21qu'en effet
00:32:21on ne peut rien faire
00:32:22parce que sinon
00:32:22de toute façon
00:32:23ce sont les émeutes
00:32:24ah tiens les émeutes
00:32:24encore un sujet
00:32:25et c'est ça
00:32:25tout est lié à ça
00:32:26entre les relations franco-algériennes
00:32:28c'est qu'on a peur
00:32:29d'une certaine partie
00:32:29de la population
00:32:30parce que moi
00:32:30je veux bien
00:32:31qu'on fasse toujours
00:32:31la différence
00:32:32qu'on fasse attention
00:32:32de ne pas faire l'amalgame
00:32:33mais cette influenceuse
00:32:35il y a des dizaines
00:32:35de milliers de gens
00:32:36qui l'assurent
00:32:37et ce ne sont pas
00:32:37des bottes russes
00:32:38ce ne sont pas des faux comptes
00:32:39ce sont des gens
00:32:40qui adhèrent à son discours
00:32:41et si elle fait de la surenchère
00:32:42c'est parce que même elle
00:32:43peut-être que ses supporters
00:32:44ne la trouvent pas assez radicale
00:32:46et c'est ça le grand problème
00:32:47ils sont en permanence
00:32:48en défi vis-à-vis de l'Etat
00:32:49c'est pour ça que les sanctions
00:32:50elles doivent à chaque fois
00:32:50être exemplaires
00:32:51et qu'il faut arrêter
00:32:52d'être naïfs
00:32:52parce que ce sont eux
00:32:54qui mettent de l'huile sur le feu
00:32:55ce ne sont pas nous
00:32:55nous on passe notre temps
00:32:58vous inquiétez pas
00:32:58il y a beaucoup de monde
00:32:59et je pense que
00:32:59si on faisait des sondages
00:33:01il y avait 400 000 personnes
00:33:02qui suivaient Doualem par exemple
00:33:04si on regarde aujourd'hui
00:33:05je ne dis pas du tout
00:33:05que c'est la majeure partie
00:33:06de la population algérienne
00:33:08ou franco-algérienne
00:33:08sur le territoire
00:33:09qu'il y a là-dessus
00:33:09je pense que c'est quand même
00:33:11une partie très importante
00:33:12et si la France insoumise
00:33:13aujourd'hui
00:33:13qui vise cet électorat
00:33:15est complètement dans la surenchère
00:33:16et est devenue
00:33:16le premier agent d'influenceur
00:33:17de monsieur Tebboune
00:33:18ça n'est pas pour rien
00:33:19et moi je vais vous dire
00:33:20je sais que je vais faire
00:33:21bondir des gens
00:33:22Rayad Chahibi
00:33:23je vais faire bondir des gens
00:33:24mais si elle déteste
00:33:25autant la France
00:33:26qu'elle rentre en Algérie
00:33:27elle est franco-algérienne
00:33:28qu'elle rentre en Algérie
00:33:29pour moi cette femme
00:33:30n'a pas sa place en France
00:33:32vu la haine
00:33:33qu'elle semble avoir
00:33:33contre notre pays
00:33:34je vais vous dire très franchement
00:33:35je pense que cette personne
00:33:35déjà aurait dû faire profil bas
00:33:36premièrement
00:33:37deuxièmement
00:33:38j'espère qu'elle sera sanctionnée
00:33:39avec la plus extrême sévérité
00:33:41et puis troisièmement
00:33:41j'ai même dû le mettre en premièrement
00:33:43on ne s'attaque pas
00:33:44un uniforme
00:33:45on ne s'attaque pas à la police
00:33:46donc rien que ça déjà
00:33:47ça doit être fait
00:33:48avec une extrême sévérité
00:33:49est-ce que vous pensez
00:33:50qu'elle a sa place en France
00:33:50avec un tel comportement non
00:33:51et elle fait ça en Algérie
00:33:53c'est des coups de matraque
00:33:54elle le fera pas
00:33:54elle le sait bien
00:33:56Christine Kelly
00:33:57vous êtes choquée aussi
00:33:58et j'ai même envie de dire
00:33:59excusez-moi
00:33:59excusez-moi chère
00:34:00c'est vraiment ça fait deux fois
00:34:01je vous prie de m'en excuser
00:34:05ce genre de personnes
00:34:07de comportement fait honte
00:34:08à celles et ceux qui
00:34:10en réalité sont sincères
00:34:11dans la communauté
00:34:11c'est pour ça que je vous dis
00:34:13qu'elles ne représentent pas
00:34:14à la communauté algérienne
00:34:15il y en a peut-être
00:34:15qui la suivent
00:34:16et très sincèrement
00:34:17s'ils la suivent
00:34:18écoutez j'espère qu'ils n'ont pas
00:34:19le niveau de sa stupidité
00:34:20voilà
00:34:20mais en tout cas
00:34:21la très grande partie
00:34:22ne sont pas d'accord
00:34:23avec ce genre de comportement
00:34:25idiot et ignoble
00:34:26Christine Kelly
00:34:27ces images devraient être partout
00:34:28en fait
00:34:29partout
00:34:29ces images sont choquantes
00:34:30effectivement elles devraient être partout
00:34:31et on les
00:34:32c'est comment dirais-je
00:34:35indescriptible
00:34:35d'imaginer que quelqu'un
00:34:37soit face à
00:34:38comme vous disiez
00:34:38le policier
00:34:40ou au tribunal
00:34:41en train de dire quoi
00:34:42si vous permettez
00:34:44la France
00:34:45insulter la France
00:34:47dire je suis fière
00:34:48d'être algérienne
00:34:48avec le drapeau algérien
00:34:49sur les épaules
00:34:50etc
00:34:50je veux dire
00:34:51où peut-on imaginer ça
00:34:52ailleurs
00:34:53je veux dire
00:34:53il est où le respect
00:34:54de la France
00:34:55et ensuite
00:34:55on va venir nous dire
00:34:57qu'il y a
00:34:58oui
00:34:58attention à l'influence
00:35:00à l'ingérence
00:35:01de GD Vince
00:35:02dans la politique européenne
00:35:05attention à l'influence
00:35:06il y a l'ingérence
00:35:07américaine
00:35:08dans notre politique
00:35:09par contre
00:35:10cette ingérence là
00:35:11que l'on voit
00:35:12au quotidien en France
00:35:13qui la dénonce
00:35:14cette ingérence
00:35:15on va annuler
00:35:16des élections
00:35:17en Roumanie
00:35:18en parlant
00:35:18d'ingérence
00:35:19de TikTok
00:35:19cette ingérence là
00:35:21qui est-ce qui va
00:35:22la dénoncer
00:35:23cette ingérence
00:35:23que l'on voit
00:35:24partout
00:35:24qui infuse
00:35:25tranquillement
00:35:26sereinement
00:35:26qui la dénonce
00:35:27je suis très interpellée
00:35:29par le fait
00:35:29que cette ingérence
00:35:31qui infuse
00:35:32à tous les niveaux
00:35:33le sujet précédent
00:35:34comme celui-là
00:35:35personne ne dénonce
00:35:36et qui infuse
00:35:37dans notre société
00:35:37je suis d'accord
00:35:38ça ne représente
00:35:39pas tous les Algériens
00:35:40et je suis d'accord
00:35:40que les autres Algériens
00:35:41se lèvent pour le dire
00:35:42Axel Ronde
00:35:43comme on est en train
00:35:43de revoir
00:35:44les images
00:35:45de cette policière
00:35:46qui est bousculée
00:35:46et qui est seule
00:35:47moi je reste
00:35:48excusez-moi
00:35:48mais je reste surpris
00:35:49par le fait
00:35:49qu'elle soit seule
00:35:50je reste très surpris
00:35:52par le fait
00:35:53qu'on est quand même
00:35:53dans l'ancêtre
00:35:53d'un tribunal
00:35:54il y a du monde
00:35:55on sait que c'est un peu chaud
00:35:56comme sortie de salle
00:35:58elle est toute seule
00:36:00quand même
00:36:00je pense qu'il y a
00:36:01d'autres collègues
00:36:02mais ils sont occupés
00:36:03à d'autres missions
00:36:04ou peut-être
00:36:05à contenir la foule
00:36:06donc il faut vraiment
00:36:08si vous voulez
00:36:09même en étant
00:36:103, 4
00:36:11c'est insuffisant
00:36:12on le sait très bien
00:36:13qu'on est
00:36:14il y a un collègue à côté
00:36:16j'ai dit qu'elle était seule
00:36:17mais on vient de voir
00:36:17à l'instant
00:36:18effectivement
00:36:18on voit un bout
00:36:19d'une tour à côté
00:36:20mais ils sont deux
00:36:20mais ça suffit
00:36:21quand vous avez une émeute
00:36:23ou quand vous avez
00:36:24des individus
00:36:24complètement
00:36:25fanatisés
00:36:26qui sont prêts
00:36:27finalement à en découdre
00:36:28avec les forces de l'ordre
00:36:30oui ça bascule tout de suite
00:36:31dans du maintien de l'ordre
00:36:32et c'est pas
00:36:33mes collègues
00:36:34qui sont là-bas
00:36:35qui sont courageux
00:36:36qui sont courageux
00:36:37je le redis
00:36:39parce que vous vous rendez compte
00:36:40cette femme
00:36:40qui est seule
00:36:41qui est au milieu de la fouille
00:36:42cette femme policière
00:36:43qui est seule
00:36:43qui est au milieu de la fouille
00:36:44qui se démonte pas
00:36:44qui va
00:36:45qui se démonte pas
00:36:45qui va
00:36:46et surtout
00:36:47qui garde son sang-froid
00:36:47bien sûr
00:36:48parce qu'on sait
00:36:48que les policiers
00:36:49sont armés
00:36:49quand même
00:36:50donc elle pourrait
00:36:51à un moment dire
00:36:51ça suffit
00:36:52sans sortir une arme létale
00:36:54mais elle aurait pu sortir
00:36:55un taser
00:36:55ou quoi que ce soit
00:36:56elle reste
00:36:57elle en est équipée
00:36:58oui elle en est équipée
00:36:59mais elle est là
00:36:59elle revient
00:37:00une deuxième fois
00:37:01elle revient à la charge
00:37:02donc bravo
00:37:02et après
00:37:03on ose nous parler
00:37:04de violence policière
00:37:06non mais c'est à dire
00:37:07qu'il y a aussi ça
00:37:08c'est que
00:37:08je pense que pour elle
00:37:09se défendre de toute façon
00:37:11c'est compliqué
00:37:11parce qu'après
00:37:12c'est une influenceuse
00:37:13elle va lancer
00:37:14ses haters contre elle
00:37:15en disant
00:37:16c'est moi qui me suis fait violenter
00:37:17toujours l'inversion accusatoire
00:37:18décortiquer les images
00:37:19pour dire que finalement
00:37:20pour mettre à défaut
00:37:21la policière
00:37:22en disant que c'est elle
00:37:23finalement qui a fait ci
00:37:24qui a fait ça
00:37:24on va toujours chercher
00:37:25la petite bête
00:37:26et oui maintenant
00:37:26on est obligé de réfléchir
00:37:28à cela aussi
00:37:28quand on est dans
00:37:29des opérations de police
00:37:30bien évidemment
00:37:31mes collègues sont obligés
00:37:32de savoir quelles conséquences
00:37:33il va y avoir pour eux
00:37:34et ne pas finir finalement
00:37:35d'être accusé
00:37:36ou finir en prison
00:37:37dans l'actualité
00:37:38la situation dans les prisons
00:37:40ces prisons attaquées
00:37:41on va faire le point
00:37:42tout de suite en direct
00:37:43sur la nuit
00:37:44puisque vous savez
00:37:44que c'est entre 10h et 11h
00:37:45à peu près
00:37:46qu'on a toutes les informations
00:37:47qui nous arrivent
00:37:48sur ce qui s'est passé
00:37:49dans la nuit
00:37:49et qu'on peut faire
00:37:50un état d'élu
00:37:50on va le faire tout de suite
00:37:51avec Sabrina Bialin-Bouillet
00:37:52Bonjour Sabrina
00:37:53journaliste police
00:37:54justice à CNews
00:37:55depuis ce matin
00:37:56vous recueillez
00:37:57toutes les informations
00:37:57qui vous arrivent
00:37:58de partout en France
00:37:59pour savoir s'il y a eu
00:38:00des événements cette nuit
00:38:01s'il s'est passé quelque chose
00:38:03à 11h17
00:38:04quel point pouvez-vous faire ?
00:38:06Eh bien on a appris
00:38:07que de nouvelles dégradations
00:38:08ont eu lieu cette nuit
00:38:09à Amiens
00:38:10les pneus de la voiture
00:38:11d'une surveillante pénitentiaire
00:38:13ont été crevés
00:38:14la boîte aux lettres
00:38:14de son domicile
00:38:16a été taguée
00:38:17il faut bien comprendre
00:38:18que depuis hier
00:38:19un pas de plus
00:38:20a été franchi
00:38:21ce sont les domiciles
00:38:21maintenant
00:38:22des agents pénitentiaires
00:38:23qui sont visés
00:38:24hier la résidence
00:38:25d'un agent
00:38:26a été attaqué
00:38:27au cocktail Molotov
00:38:28et tagué en Seine-et-Marne
00:38:29alors qui est derrière
00:38:31ces actes ?
00:38:32Gérald Darmanin
00:38:32le garde des Sceaux
00:38:33mais aussi le ministre
00:38:34de l'Intérieur
00:38:35Bruno Retailleau
00:38:35avance
00:38:36la piste des narco-trafiquants
00:38:37déjà par rapport
00:38:39à l'utilisation
00:38:39d'armes lourdes
00:38:40il prend l'exemple
00:38:41de la prison de Toulon
00:38:42qui a été la cible
00:38:44de rafales de Kalachnikov
00:38:45lundi soir
00:38:46c'est un mode
00:38:47d'intimidation
00:38:48propre aux narco-bandits
00:38:49le terme narco-racaille
00:38:51a même été utilisé
00:38:52par Bruno Retailleau
00:38:53alors ils agiraient
00:38:54en réaction évidemment
00:38:55à cette loi
00:38:56contre le narcotrafic
00:38:58qui dérange
00:38:58dans le milieu
00:38:59mais aussi à la création
00:39:00de ces deux prisons
00:39:02de haute sécurité
00:39:02pour les narcotrafiquants
00:39:04à Vendin-le-Vieille
00:39:05et à Condé-sur-Sarthe
00:39:06des prisons
00:39:07qui sont en alerte
00:39:07maximale
00:39:08depuis le début
00:39:10des attaques
00:39:10alors le PNAT
00:39:12le parquet national
00:39:13antiterroriste
00:39:14a été saisi
00:39:15de l'affaire
00:39:15une interpellation
00:39:16a déjà eu lieu
00:39:17mais il est trop tôt
00:39:18pour connaître son lien
00:39:19avec les affaires
00:39:21précise le ministère
00:39:22de l'Intérieur
00:39:22toujours au coeur
00:39:24de l'enquête
00:39:24cette mouvance
00:39:25des DPF
00:39:26défense des droits
00:39:28des prisonniers français
00:39:29qui signent les attaques
00:39:31et qui menacent
00:39:32clairement
00:39:32les agents pénitentiaires
00:39:34via la messagerie
00:39:35cryptée Télégram
00:39:36cette DDPF
00:39:37pourrait être liée
00:39:38à l'ultra-gauche
00:39:39mais c'est à prendre
00:39:40avec beaucoup de prudence
00:39:41car jusqu'alors
00:39:42ce groupuscule
00:39:43était inconnu
00:39:44des services de renseignement
00:39:45Merci beaucoup Sabrina
00:39:47pour ce point très complet
00:39:48on va écouter
00:39:48le procureur national
00:39:50antiterroriste
00:39:50puisque vous le savez
00:39:51que le parquet
00:39:51s'est saisi de ce dossier
00:39:53alors il est très très prudent
00:39:55vous me direz ce que vous en pensez
00:39:56mais moi je trouve
00:39:56qu'il est d'une prudence extrême
00:39:58donc ça veut dire
00:39:59qu'à mon sens
00:39:59ils ne savent pas encore
00:40:00vraiment qui est derrière tout ça
00:40:02que ce soit narcotrafic
00:40:03ou ultra-gauche
00:40:05écoutez-le
00:40:06il était ce matin
00:40:07chez le confrère de France Info
00:40:08Il y a beaucoup
00:40:09d'expertise technique
00:40:10qui sont faites
00:40:10aujourd'hui
00:40:11dont nous aurons sans doute
00:40:13les premiers résultats
00:40:14dans les heures
00:40:14les jours qui viennent
00:40:15notamment les retours
00:40:16d'expertise ADN
00:40:17les retours en sombre d'écoute
00:40:19qui peuvent être mis en place
00:40:20de tous les éléments
00:40:20habituels
00:40:21qui nous permettent
00:40:22de collecter les preuves
00:40:23et à partir de cela
00:40:25des pistes
00:40:27seront privilégiées
00:40:28mais au moment
00:40:29où nous nous parlons
00:40:29ce serait une erreur
00:40:31je pense
00:40:32de fermer
00:40:33l'une ou l'autre
00:40:34des voies
00:40:35il y a évidemment
00:40:36à mesure que les investigations
00:40:37avancent
00:40:37des éléments
00:40:39qui commencent
00:40:39à remonter
00:40:40vers telle ou telle orientation
00:40:41mais ce que nous devrons
00:40:43identifier à terme
00:40:45ce seront
00:40:46quels sont les auteurs
00:40:47quelles sont les personnes
00:40:49qui coordonnent
00:40:51les actions
00:40:51qui sont produites
00:40:53sur plusieurs points
00:40:53du territoire
00:40:54à tel ou tel moment
00:40:55et puis enfin
00:40:56qui seraient
00:40:57le ou les commanditaires
00:40:58de ces opérations
00:41:01Voilà et pour être complet
00:41:02Bruno Rotaillot
00:41:02était lui
00:41:03chez nos confrères
00:41:03de RTL
00:41:04et il parle carrément
00:41:05lui de narco-racaille
00:41:06Beaucoup ne comprennent pas
00:41:08pourquoi le PNAT
00:41:09le parquet national
00:41:10antiterroriste
00:41:11s'est saisi
00:41:12en fait le terrorisme
00:41:13renvoie au mot
00:41:14terreur
00:41:14on pense
00:41:16nous et on l'associe
00:41:16souvent
00:41:17le terrorisme islamiste
00:41:18c'est vrai
00:41:18il y a aussi un terrorisme
00:41:19par exemple
00:41:20de l'ultra droite
00:41:21mais là
00:41:22il s'agit aussi
00:41:22de manœuvres
00:41:23d'intimidation
00:41:24en bande
00:41:24et c'est une qualification
00:41:26qui permet au PNAT
00:41:27de se saisir
00:41:28de telle ou de telle affaire
00:41:29et c'est important
00:41:30parce qu'il a des pouvoirs
00:41:31qui sont très étendus
00:41:33et qui nous permettront
00:41:34une fois de plus
00:41:35de retrouver
00:41:35ce que j'appelle
00:41:36vraisemblablement
00:41:38même si on n'a pas
00:41:38de certitude
00:41:39des narco-racailles
00:41:40Axel Ronde
00:41:41narco-racaille
00:41:42C'est une possibilité
00:41:44il faut savoir
00:41:46qui a donné l'ordre
00:41:47au final
00:41:47est-ce que l'exécutant
00:41:48est le même
00:41:49que le donneur d'ordre
00:41:50est-ce que le
00:41:50vous savez la mafia
00:41:51en France
00:41:52c'est 4 milliards
00:41:53de mes défis
00:41:544 milliards d'euros
00:41:55donc ils ont une puissance
00:41:56et une manne financière telle
00:41:57qui peuvent très bien
00:41:58avoir
00:41:59pris contact
00:42:00avec des groupuscules
00:42:01anarchistes
00:42:02et qui ont pu
00:42:03coordonner
00:42:04ces actions
00:42:05puisque c'est quand même
00:42:06ils ont quand même
00:42:07si vous voulez
00:42:08déjà
00:42:08beaucoup d'informations
00:42:10sur les domiciles
00:42:11des agents
00:42:12de la pénitentiaire
00:42:13mais aussi
00:42:14sur les prisons
00:42:15sur les centres
00:42:16de formation
00:42:16sur les véhicules
00:42:18sur les techniques
00:42:18comment franchir
00:42:20un grillage
00:42:21donc on voit bien
00:42:22que ce ne sont pas
00:42:23des amateurs
00:42:23ce ne sont pas
00:42:24des petits gamins
00:42:25qui vont s'amuser
00:42:27il y a eu des tirs
00:42:27d'armes de guerre
00:42:28à la Kalachnikov
00:42:29contre une prison
00:42:31donc vous voyez
00:42:32on peut se poser
00:42:33toutes ces questions
00:42:34d'ailleurs c'est ce que font
00:42:35les enquêteurs
00:42:35de la SDAT
00:42:37la sous-direction
00:42:38antiterroriste
00:42:40qui coordonne
00:42:41avec le parquet national
00:42:42antiterroriste
00:42:43et aussi
00:42:43la DGSI
00:42:45parce que
00:42:45mes collègues
00:42:46du renseignement
00:42:47sont pleinement mobilisés
00:42:49pour savoir
00:42:50qui est en train
00:42:50de déstabiliser
00:42:51les prisons
00:42:52maintenant
00:42:53on le sait très bien
00:42:53que quand l'état
00:42:55reprend du pouvoir
00:42:56quand vous avez
00:42:58des annonces
00:42:59du ministre
00:43:00de la justice
00:43:01qui veut isoler
00:43:03les têtes de réseau
00:43:04qui veut
00:43:05les enfermer
00:43:06dans des établissements
00:43:07hyper sécurisés
00:43:09j'imagine que
00:43:10ces personnes
00:43:11qui vont être transférées
00:43:12ont déjà reçu
00:43:13l'ordre
00:43:14si vous voulez
00:43:14de mutation
00:43:15dans l'autre prison
00:43:16donc ils savent
00:43:16que c'est du concret
00:43:17aujourd'hui
00:43:18donc ils veulent essayer
00:43:19d'intimider les gardiens
00:43:20de prison
00:43:21puisque le recrutement
00:43:22actuellement
00:43:22dans ces prisons
00:43:23bat son plein
00:43:25puisque tout le monde
00:43:25veut
00:43:26tous les agents
00:43:26de l'administration
00:43:28pénicenseur
00:43:28veulent aller
00:43:29dans ces établissements
00:43:29sécurisés
00:43:30parce qu'ils savent
00:43:31très bien
00:43:31qu'ils seront
00:43:32en sécurité
00:43:33eux-mêmes
00:43:33parce que
00:43:34l'histoire
00:43:35elle est là
00:43:35c'est que dans les prisons
00:43:36ils vivent en insécurité
00:43:37les gardiens de prison
00:43:38parce que
00:43:39on sait très bien
00:43:40que c'est des passoires
00:43:41actuellement
00:43:41qui peuvent avoir
00:43:42tout ce qu'ils veulent
00:43:43les prisonniers
00:43:44peuvent avoir
00:43:44tout ce qu'ils veulent
00:43:45dans les prisons
00:43:45en fait
00:43:46ils vivent
00:43:47en maître
00:43:48à l'intérieur
00:43:48d'ailleurs
00:43:49on peut faire le parallèle
00:43:50avec le centre de rétention
00:43:51beaucoup viennent
00:43:52des OQTF
00:43:53viennent
00:43:54des prisons
00:43:55puisque
00:43:56la politique
00:43:56de monsieur Retailleau
00:43:58c'est de mettre
00:43:59tous ces criminels
00:44:00étrangers
00:44:00dans les centres de rétention
00:44:01après qu'ils aient passé
00:44:03quelques temps
00:44:04en prison
00:44:04pour les expulser
00:44:05donc ils savent
00:44:06comment ça se passe
00:44:07donc ils veulent faire
00:44:07exactement la même chose
00:44:08dans les centres de rétention
00:44:09donc c'est pour ça
00:44:10une fois que
00:44:11
00:44:11l'état
00:44:12est ferme
00:44:14et bien on voit bien
00:44:15qu'ils essayent
00:44:15de menacer
00:44:16mais vous voyez
00:44:17l'urgence à agir
00:44:18c'est qu'on a
00:44:19cette mafia
00:44:20qui quand même
00:44:20s'installe
00:44:21et qui a une influence
00:44:22de plus en plus
00:44:22importante
00:44:23c'est ça qui est très dangereux
00:44:25on est en direct
00:44:25avec Mathieu Vallée
00:44:26bonjour Mathieu Vallée
00:44:27merci d'être avec nous
00:44:28c'est presque
00:44:29en tant qu'ancien policier
00:44:31plus qu'en tant que
00:44:32député européen du RN
00:44:33que j'avais envie
00:44:34de vous avoir ce matin
00:44:35on est en train
00:44:36de payer quoi ?
00:44:38on paye le laxisme
00:44:40depuis 40 ans
00:44:41dans les prisons françaises
00:44:42aujourd'hui
00:44:43vous savez qu'on dénonce
00:44:44que c'est souvent
00:44:45la fête du cible
00:44:45que c'est souvent
00:44:46finalement la prison
00:44:47le club med
00:44:48et aujourd'hui
00:44:49on voit qu'on a
00:44:49à faire non pas
00:44:50des actes d'intimidation
00:44:51mais des actes
00:44:51d'action terroriste
00:44:52quand vous tirez
00:44:53à l'arme lourde
00:44:54à la canne Chikov
00:44:54sur la maison d'arrêt
00:44:56de Toulon-la-Farelette
00:44:57pardon
00:44:57ou que vous identifiez
00:45:00vous chassez
00:45:01et vous diffusez
00:45:01sur les réseaux sociaux
00:45:02des identités
00:45:03et des logements
00:45:04d'agents de surveillance
00:45:05pénitentiaire
00:45:05c'est clairement
00:45:06pour intenter
00:45:07à leur vie
00:45:08et donc j'espère
00:45:08qu'ils seront poursuivis
00:45:10jugés, condamnés
00:45:11comme des auteurs
00:45:12d'actes de terrorisme
00:45:13et qu'ils iront inaugurer
00:45:14d'ailleurs
00:45:14les deux nouvelles prisons
00:45:15haute sécurité
00:45:16qui vont ouvrir
00:45:16le 31 juillet 2025
00:45:18et je vais plus loin
00:45:19Jean-Marc Morandini
00:45:20il y a deux prisons
00:45:21de sécurité
00:45:22où on va mener
00:45:22soi-disant
00:45:23la vie dure
00:45:23à ces détenus
00:45:24pas de parloirs
00:45:25en tout cas très peu
00:45:26pas de téléphone
00:45:27dans les prisons
00:45:28il était temps
00:45:29ils avaient avant
00:45:29des téléphones fixes
00:45:30dans les cellules individuelles
00:45:32et très peu de promenades
00:45:33mais moi je dis simplement
00:45:34qu'au lieu de mettre
00:45:35la télé dans les cellules
00:45:35on pourrait leur faire
00:45:36faire de la lecture
00:45:36et de l'éducation
00:45:37au lieu de leur donner
00:45:38des loisirs
00:45:39et du bon temps en prison
00:45:40ils pourraient rembourser
00:45:41les victimes
00:45:42par des travaux
00:45:42et par des réflexions de prison
00:45:44qui aujourd'hui
00:45:44sont dans un état calamité
00:45:45pour la plupart d'entre elles
00:45:46donc oui
00:45:47aujourd'hui
00:45:47il faut réagir
00:45:49il faut un sursaut
00:45:50pour protéger
00:45:50nos agents pénitentiaires
00:45:51qui ont peur
00:45:52et qui doivent aussi
00:45:53c'est une proposition
00:45:54que moi je fais aujourd'hui
00:45:55ils doivent être aussi armés
00:45:56avec une formation
00:45:57avec une habilitation
00:45:58aujourd'hui
00:45:59pour les extractions
00:46:00et pour les iris
00:46:01ils sont armés
00:46:02j'estime qu'il faut armer
00:46:03ces agents pénitentiaires
00:46:04qui rentrent chez eux
00:46:05parce qu'aujourd'hui
00:46:05ils sont chassés
00:46:06ils sont poursuivis
00:46:07leur vie est menacée
00:46:08leur famille est menacée
00:46:08et donc il faut mettre
00:46:09toutes les mesures en place
00:46:10pour les protéger
00:46:11je termine sur un témoignage fort
00:46:12que je voulais vous évoquer
00:46:13dans la prison
00:46:15de Toulon-la-Farlède
00:46:16vous aviez une femme
00:46:17une agent pénitentiaire
00:46:18qui était dans la guérite
00:46:19alors elle avait beau être
00:46:20derrière des vies blindées
00:46:21elle a vu les balles
00:46:22de Karachnikov
00:46:22cribler sa vide
00:46:24telle que vous l'avez montré
00:46:24sur vos images
00:46:25et aujourd'hui
00:46:26elle est choquée
00:46:26aujourd'hui
00:46:27elle est en décompensation
00:46:28il y a ces syndicats
00:46:29qui la soutiennent
00:46:30et moi je ne comprends pas
00:46:31que dans le pays des droits
00:46:32de l'homme en France
00:46:33on a des budgets
00:46:33on a un milliard d'euros
00:46:34pour des personnes
00:46:35qui rentrent par réfraction
00:46:36en France
00:46:36pour les clandestins
00:46:37pour les soignés
00:46:38et qu'on n'a pas de sous
00:46:39pour défendre nos policiers
00:46:40nos gendarmes
00:46:41nos agents pénitentiaires
00:46:41et même les soignés
00:46:42moi je propose
00:46:43qu'on mette une carte en place
00:46:44de prise en charge automatique
00:46:45pour qu'ils aient
00:46:46les meilleurs soins
00:46:46et les meilleurs avocats
00:46:48parce qu'aujourd'hui
00:46:48c'est ce qu'ils demandent
00:46:49et c'est ce qui fait défaut
00:46:50nos policiers
00:46:50nos agents pénitentiaires
00:46:51nos gendarmes
00:46:53ne sont pas des mendiants
00:46:54nous ne sont pas là
00:46:54pour qu'émander
00:46:55ils doivent être protégés
00:46:56par la nation
00:46:56parce qu'ils risquent leur vie
00:46:57pour la protéger
00:46:58un mot avec une réponse rapide
00:46:59Mathieu
00:47:00est-ce qu'aujourd'hui
00:47:02vous êtes inquiet
00:47:02de la situation ?
00:47:04oui je suis très inquiet
00:47:05je l'ai remarqué
00:47:06de la situation
00:47:07que ce soit des gauchos
00:47:07ou des racailles
00:47:08peu importe les profils
00:47:09des auteurs
00:47:10aujourd'hui on a des terroristes
00:47:11on a des criminels
00:47:11qui brûlent des voitures
00:47:13devant les sites
00:47:14pénitentiaires
00:47:14qui s'en prennent aux prisons
00:47:15qui s'en prennent aux agents
00:47:16pénitentiaires dans leur vie privée
00:47:17qui aujourd'hui tirent
00:47:18à la carrière de Chicoff
00:47:19sur une prison
00:47:20donc oui je suis très inquiet
00:47:21c'est pas que des narcotrafiquants
00:47:22c'est un laxisme judiciaire
00:47:24et sécuritaire
00:47:25qu'on paye depuis 40 ans
00:47:26et nous on ne fait pas
00:47:27que le dénoncer
00:47:28on n'attend pas les drames
00:47:29pour le dénoncer
00:47:29on propose effectivement
00:47:31que toutes les prisons
00:47:31on a 187 établissements
00:47:33pénitentiaires en France
00:47:34moi je ne veux pas
00:47:34que ce soit simplement
00:47:35dans deux prisons de sécurité
00:47:36où on mène la vie dure
00:47:37où on laisse moisir
00:47:38des détenus
00:47:39dans des conditions
00:47:40qui doivent être celles
00:47:41des prisons de 2025
00:47:43mais que ce soit
00:47:43ces 187 établissements
00:47:44qui soient sécurisés
00:47:45qui soient protégés
00:47:46où les abords
00:47:47ne soient pas accessibles
00:47:47à tout le monde
00:47:48pour éviter les incendies
00:47:49et que nos agents pénitentiaires
00:47:50soient de nouveau
00:47:51valorisés et protégés
00:47:53vous savez qu'aujourd'hui
00:47:53les juges européens
00:47:54les ont mis à genoux
00:47:55ils ne peuvent plus faire
00:47:55de fouilles systématiques
00:47:56après les parloirs
00:47:57aujourd'hui on croit
00:47:57d'abord les détenus
00:47:58avant les surveillants pénitentiaires
00:48:00et donc moi je dis simplement
00:48:01qu'il faut réarmer
00:48:02nos surveillants pénitentiaires
00:48:03nos agents pénitentiaires
00:48:04parce que ce sont eux
00:48:05qui nous protègent
00:48:05et je pense évidemment
00:48:06à Arnaud et Fabrice
00:48:07ces deux agents pénitentiaires
00:48:08qui le 14 mai 2024
00:48:10ont été exécutés
00:48:11au péage d'Incarville
00:48:12et vous me permettrez
00:48:13un dernier mot
00:48:13monsieur Morandini
00:48:14vous avez Pascal Praud
00:48:16sur votre antenne
00:48:16qui a rendu hommage
00:48:17aux policiers
00:48:23ils utilisent beaucoup d'affaires
00:48:25ils travaillent jour et nuit
00:48:26pour traquer les terroristes
00:48:27pour traquer les dangereux criminels
00:48:29pour traquer les narcotrafiquants
00:48:30il faut qu'on puisse aussi
00:48:32les revaloriser
00:48:32vous savez c'est tout un état
00:48:33à repenser
00:48:34à remettre sur pied
00:48:35parce que si on veut être protégé
00:48:36il faut d'abord donner les moyens
00:48:37à ceux qui nous protègent
00:48:38Merci beaucoup Mathieu Vallée
00:48:39pour cette réponse très courte
00:48:41Mathieu Vallée
00:48:42non mais c'est intéressant
00:48:43Mathieu Vallée
00:48:44député européen RN
00:48:45et ancien policier
00:48:46Christine Kelly
00:48:46Non mais très intéressant
00:48:48ce qu'il dit
00:48:49parce qu'on peut aller
00:48:49jusqu'à le recrutement
00:48:51déjà
00:48:51les personnels pénitentiaires
00:48:54ces policiers
00:48:55pour aller élargir
00:48:57un peu plus loin
00:48:58ont déjà du mal
00:48:59à faire face au quotidien
00:49:00monsieur peut-être
00:49:01peut acquiescer ou pas
00:49:03souvent
00:49:03ils veulent changer de poste
00:49:05être dans les bureaux
00:49:05ne plus être sur le terrain
00:49:06parce que c'est compliqué
00:49:07ensuite
00:49:08les agents pénitentiaires
00:49:09on avait parlé avec vous
00:49:10Jean-Marc sur ce plateau
00:49:11d'une femme
00:49:12qui était surveillante de prison
00:49:13qui avait peut-être
00:49:15parlé d'une façon
00:49:17qui n'a pas été
00:49:19agréablement acceptée
00:49:20à un détenu
00:49:21et le soir même
00:49:22ou le lendemain
00:49:22il y avait un contrat
00:49:23sur sa tête
00:49:24et des gens
00:49:25des bandits
00:49:27étaient déjà
00:49:28devant son domicile
00:49:28on a dû
00:49:29la faire changer
00:49:30on a dû
00:49:31l'extrader
00:49:32si vous permettez
00:49:33lui donner
00:49:34une autre fonction
00:49:35donc imaginez
00:49:36un seul instant
00:49:37un petit jeune
00:49:38qui est surveillant pénitentiaire
00:49:41qui a un certain salaire
00:49:42et qui est en face
00:49:44un certain salaire
00:49:45de fonctionnaire
00:49:46et qui est face
00:49:47à des prisonniers
00:49:48qui eux
00:49:48et à l'intérieur
00:49:49vous avez parlé
00:49:50de certains
00:49:51surayants pénitentiaires
00:49:52que je connais
00:49:52et qui vous disent
00:49:53que pour eux
00:49:54le prisonnier
00:49:56le plus important
00:49:56est celui qui a l'argent
00:49:57celui qui a l'argent
00:49:58c'est celui qui a la drogue
00:49:59celui qui a la drogue
00:50:00c'est celui qui a les armes
00:50:00donc même à l'intérieur
00:50:02de la prison
00:50:02les portables arrivent
00:50:04en voiture
00:50:04voilà
00:50:05ils commanditent
00:50:07leurs crimes
00:50:08leurs actes
00:50:08à l'intérieur
00:50:09de la cellule
00:50:09comment voulez-vous
00:50:10qu'un agent pénitentiaire
00:50:12un petit jeune
00:50:12de 22-25 ans
00:50:14qui a un salaire
00:50:15de fonctionnaire
00:50:15puisse faire face à ça
00:50:17ça c'est la réalité
00:50:17ça c'est la réalité
00:50:19effectivement
00:50:19vous avez raison de le dire
00:50:20c'est la réalité
00:50:20il va rentrer chez lui
00:50:21le soir
00:50:22il va être poursuivi
00:50:25avec des gens
00:50:26menacés chez lui
00:50:27avec sa famille
00:50:28comment voulez-vous
00:50:29qu'on puisse s'en sortir
00:50:30Eric Tegner
00:50:30Christine a raison sur ce sujet
00:50:32et il faut se mobiliser absolument
00:50:33parce que les moyens
00:50:34ils doivent être concentrés
00:50:35sur ces éléments
00:50:35moi ce que je veux mettre en avant
00:50:37c'est que
00:50:37vous savez on dit toujours
00:50:38dans le fond
00:50:39on ne veut pas arrêter
00:50:39le trafic de drogue
00:50:40parce que c'est 4 milliards d'euros
00:50:42on fait quelques saisies
00:50:43etc
00:50:43mais pourquoi ?
00:50:44parce qu'on a peur
00:50:45d'une révolte
00:50:45dans les banlieues
00:50:46et on a peur de cela
00:50:47et ça c'est un aperçu
00:50:48pourquoi ?
00:50:49parce qu'imaginez
00:50:49on a construit seulement
00:50:50deux petites prisons
00:50:51dans lesquelles ils ont encore
00:50:52la télé etc
00:50:53on est quand même très loin
00:50:54du Salvador
00:50:54et rien que pour ça
00:50:55ils lancent ce type de rébellion
00:50:57donc imaginez
00:50:58ça veut déjà dire aussi
00:50:59que toutes ces fameuses
00:51:00opérations XXL
00:51:01de Gérald Darmanin
00:51:01ces dernières années
00:51:02ça n'avait absolument
00:51:03aucun intérêt
00:51:04et que c'était uniquement
00:51:05de la communication
00:51:06sinon on aurait
00:51:07ce type d'image
00:51:07aucun intérêt
00:51:08ça a un intérêt
00:51:10circonstancié
00:51:12oui mais par rapport
00:51:12quand même au défi
00:51:13qui est face à nous
00:51:14moi pour le coup
00:51:15d'un point de vue
00:51:16je trouve ça assez positif
00:51:18de voir ce type de réaction
00:51:19parce que ça veut dire
00:51:19qu'on va dans la bonne direction
00:51:20mais il ne faut pas
00:51:21se contenter de dire
00:51:22attention là
00:51:23on est allé trop loin
00:51:23il faut surenchérir
00:51:25il faut continuer justement
00:51:26d'être très fort
00:51:26et très virulent
00:51:27vis-à-vis d'eux
00:51:28parce que c'est une guerre
00:51:29en fait
00:51:29c'est une guerre
00:51:29et il faut être deux dedans
00:51:30Ryan Chahimi là-dessus
00:51:31oui d'abord rebondir vite fait
00:51:32sur ce que dit Eric Tegner
00:51:34je ne pense pas
00:51:35que la révolte des banlieues
00:51:36soit liée à une attaque
00:51:37vis-à-vis des points de dix
00:51:39ou des points de trafic
00:51:39c'est un problème
00:51:40qui est beaucoup plus profond
00:51:41mais je n'aurai pas le temps
00:51:42de développer
00:51:43moi ce que je vois
00:51:44là les images que je vois
00:51:45me sidèrent littéralement
00:51:46je suis absolument choqué
00:51:47de voir qu'en l'espace
00:51:48de 48-72 heures
00:51:49on a comme ça
00:51:51des tags
00:51:52des voitures brûlées
00:51:53des menaces
00:51:54en plus on arrive à avoir
00:51:55les adresses des agents pénitentiaires
00:51:56mais c'est absolument effrayant
00:51:58donc je suis d'accord
00:52:00avec ce qu'a dit Christine Kelly
00:52:01je pense que
00:52:01les agents pénitentiaires
00:52:02je pense qu'ils ont les adresses
00:52:03depuis longtemps surtout
00:52:04je ne pense pas qu'ils les ont
00:52:05en 24 ou 48 heures
00:52:06ils les ont
00:52:08ils ont des fichiers
00:52:09tous les répertoriés
00:52:10c'est pour ça qu'on est plus
00:52:11sur l'extrême gauche
00:52:12qui a cet habituel de travailler
00:52:14c'est encore plus dramatique
00:52:15c'est pour ça que je pense
00:52:16c'est vrai que les images
00:52:17d'incendie par exemple
00:52:18c'est incroyable
00:52:19c'est incroyable
00:52:20regardez
00:52:20ce que je veux dire
00:52:22c'est qu'effectivement
00:52:23il faut qu'il y ait
00:52:23cet accompagnement psychologique
00:52:24cet accompagnement
00:52:26et ce soutien juridique
00:52:27puis à un moment donné
00:52:28force doit revenir à la loi
00:52:29et puis il faut que
00:52:30la police
00:52:31il faut que ce soit
00:52:32que ce soit dans les prisons
00:52:33que ce soit dans les centres
00:52:34de rétention administrative
00:52:35il faut que la force
00:52:36revienne à l'ordre
00:52:37à l'ordre
00:52:38et un exemple
00:52:39ça n'a rien à voir
00:52:40avec les prisons
00:52:41mais je voudrais vous montrer
00:52:42ce qui se passe
00:52:42à la foire du trône
00:52:43on en parlera après
00:52:43le CNUS Info
00:52:44la foire du trône
00:52:45si vous êtes sur les réseaux sociaux
00:52:46vous voyez les images
00:52:47qui circulent depuis 3 jours
00:52:48c'est surréaliste
00:52:50c'est-à-dire que vous avez
00:52:51des bandes de jeunes
00:52:52ils sont 10, ils sont 20, ils sont 30
00:52:53ils arrivent à la foire du trône
00:52:54ils dévalisent les forains
00:52:55ils arrivent en bande
00:52:57ils dévalisent les forains
00:52:57regardez une image
00:52:59juste avant qu'on fasse la pause
00:52:59on en parlera après
00:53:00regardez
00:53:09jusqu'à ces parties dedans
00:53:19je viens je prends je me sers
00:53:25et c'est comme ça le soir
00:53:25on en parle juste après la pause
00:53:27on fait la pub le CNUS Info
00:53:28j'ai une peluche ou pas ?
00:53:30oui j'ai une peluche
00:53:31j'ai une peluche
00:53:32oui j'ai une peluche
00:53:34merci
00:53:35là c'est vous
00:53:37j'ai ma peluche
00:53:38voilà j'ai ma peluche
00:53:40voilà j'ai ma peluche
00:53:41je viens je prends je me sers
00:53:42et c'est comme ça le soir
00:53:44on en parle juste après la pause
00:53:46on fait la pub le CNUS Info
00:53:47et on se retrouve juste après
00:53:48à tout de suite en direct
00:53:48selon nos informations
00:53:57de nouvelles dégradations
00:53:58ont été constatées cette nuit
00:53:59cette fois c'est la maison d'arrêt d'Amiens
00:54:01qui a été visée
00:54:02les pneus du véhicule
00:54:03d'une agente pénitentiaire
00:54:05ont été crevés
00:54:05et sa boîte aux lettres
00:54:06a été taguée
00:54:07je vous rappelle que depuis dimanche
00:54:09de nombreuses prisons ont été ciblées
00:54:11et que l'enquête a été confiée
00:54:12au parquet national antiterroriste
00:54:14pour retrouver les auteurs
00:54:16plus que quelques heures
00:54:18avant la fin de la campagne
00:54:18d'adhésion aux républicains
00:54:20et les camps de Bruno Retailleau
00:54:21et de Laurent Wauquiez
00:54:22se livrent d'une bataille acharnée
00:54:24pour décrocher de nouveaux adhérents
00:54:26toutefois la crainte de tricherie massive
00:54:28plane sur le futur scrutin
00:54:29pour élire le nouveau patron des LR
00:54:31et puis la dépression hante
00:54:33s'arrive en France
00:54:34conséquence trois départements
00:54:36ont été placés en vigilance orange
00:54:37de fortes pluies sont attendues
00:54:39sur toute la Corse
00:54:40et les massifs de Savoie
00:54:41sont en alerte
00:54:42pour risque d'avalanche
00:54:4313h34 sur CNUS
00:54:47merci d'être avec nous
00:54:48on va donc vous parler de ce qui se passe
00:54:49à la foire du trône
00:54:50vous avez vu ces bandes de jeunes
00:54:52qui prennent de force
00:54:55finalement tous les objets
00:54:56dans les stands des forains
00:54:58des forains qui se retrouvent
00:54:59sans pouvoir rien faire face à eux
00:55:02écoutez cet homme qui filme
00:55:05les policiers
00:55:06et il est surpris par le dispositif policier
00:55:09parce que des fois
00:55:09la police est appelée au secours
00:55:11vu la situation sur place
00:55:12regardez
00:55:13regardez tous les policiers
00:55:15qu'il y a ici
00:55:15c'est seulement la foire
00:55:17ou le stade de foot
00:55:18ils ont arrêté des gens
00:55:19ils sont avec des chiens
00:55:20ça se bagarre
00:55:22ça vole
00:55:22entre les gitans
00:55:24les policiers
00:55:25regardez les chiens
00:55:26mais s'ils le lâchent là
00:55:28voilà c'est une dinguerie
00:55:47ça c'est le moins qu'on puisse dire
00:55:48écoutez ce père de famille
00:55:48qui exprime sans ras-le-bol
00:55:49tous les jours il y a des bagarres
00:55:52tous les jours il y a des vols
00:55:54les mecs se font raqueter
00:55:55dans la foire du trône
00:55:57et aux alentours
00:55:57il y a même eu des suspicions
00:55:59de viol aux alentours
00:56:01sur des mineurs
00:56:01on ne peut plus rien faire
00:56:03en tant que père de famille
00:56:04là c'est les vacances scolaires
00:56:05on ne peut pas emmener nos enfants là-bas
00:56:07c'est devenu trop dangereux
00:56:09c'est honteux
00:56:10et tout ça fait par des ados
00:56:12et pré-ados
00:56:12ceux qui foutent la merde
00:56:13ce sont des ados
00:56:14entre 12 et 16, 17 ans
00:56:1718 ans maxi
00:56:18ceux qui foutent la merde
00:56:19même les filles
00:56:20maintenant il y a des bandes de filles
00:56:21c'est que la bagarre
00:56:23ils se donnent rendez-vous
00:56:24via Snapchat ou Telegram
00:56:25pour s'affronter là-bas
00:56:27c'est devenu le terrain de chasse
00:56:29le terrain d'affrontement
00:56:31entre mec de quartier
00:56:32mec de cité
00:56:33c'est devenu honteux
00:56:35tu ne peux pas y aller
00:56:36qui va
00:56:37tu peux être un dommage collatéral
00:56:38tu peux te prendre un coup de gazeuse
00:56:40tu peux te prendre une pierre
00:56:41parce qu'après ils vont se jeter des pierres
00:56:43si tu as le malheur
00:56:44de vouloir intervenir
00:56:45ils peuvent te tabasser
00:56:46même si c'est des ados
00:56:47s'ils sont 15, 20, 25
00:56:49il n'y a pas de surhommes
00:56:50tu te fais masser
00:56:52tu te fais mélanger
00:56:52donc on attend quoi ?
00:56:55on attend encore une fois plus
00:56:56qu'il y a un mort pour réagir
00:56:57alors qu'on sait très bien
00:56:57que ça fait déjà 10, 15 ans
00:56:59que ce cinéma dure
00:57:00et d'année en année
00:57:01ils sont de plus en plus durs
00:57:03ils vont de plus en plus loin
00:57:05dans la violence
00:57:06donc qu'est-ce qu'on attend ?
00:57:07on attend encore une fois plus
00:57:08qu'il y a un mort pour réagir ?
00:57:10je vous pose la question
00:57:10on attend qu'il y ait vraiment un mort
00:57:12Axel Rondon, on attend quoi ?
00:57:15il y a déjà eu un mort
00:57:15d'ailleurs c'était mon collègue
00:57:17Rénald Caron
00:57:18qui faisait partie
00:57:19de la 11ème compagnie d'intervention
00:57:20qui est mort le 9 avril 2007
00:57:23qui est intervenu sur une bagarre
00:57:25il avait été percuté
00:57:26par une nacelle de manège
00:57:28voilà on est dans une situation
00:57:31où ça devient de plus en plus difficile
00:57:32déjà depuis 3-4 ans
00:57:34c'est la mairie de Paris
00:57:35qui gère la sécurité à l'intérieur
00:57:38via des sociétés privées
00:57:40mais via la police municipale
00:57:41qui n'a pas les moyens d'intervenir
00:57:44puisqu'ils ne peuvent pas intervenir
00:57:46dans du maintien de l'ordre
00:57:47ou dans du rétablissement de l'ordre
00:57:48c'est pour ça qu'on fait appel
00:57:50à des compagnies d'intervention
00:57:52qui viennent
00:57:53et qui vont ramener l'ordre
00:57:55mais il a été demandé
00:57:57à ces compagnies d'intervention
00:57:58de plus pérenniser leur action
00:58:01dans la foire du trône
00:58:02parce que ça donnait
00:58:03une image trop répressive
00:58:05ça veut dire quoi une image trop répressive ?
00:58:07ça veut dire qu'on va se sentir en sécurité ?
00:58:09quelle horreur !
00:58:09ben voilà
00:58:10donc certaines personnes
00:58:11j'imagine à la mairie de Paris
00:58:13ne souhaitaient plus
00:58:13voir les compagnies d'intervention
00:58:15les CRS
00:58:16mais donc ça veut dire
00:58:17qu'ils préfèrent voir ces images
00:58:18c'est-à-dire qu'ils préfèrent voir ces images
00:58:20en plus ils ont
00:58:20enfin leur âge
00:58:21on voit bien
00:58:22ils sont hyper jeunes
00:58:23ils ont 13-14 ans
00:58:24ils viennent
00:58:24ils se servent
00:58:25enfin déjà
00:58:26l'éducation
00:58:27ils font des razias
00:58:28je pense au forain
00:58:29parce que forain c'est dur comme métier
00:58:31il ne faut pas oublier
00:58:31que c'est un métier qui est super dur
00:58:33c'est un métier qui est super exigeant
00:58:35on n'a pas d'horaire
00:58:36on se fait raqueter par des gamins de 13 ans
00:58:38sans pouvoir rien faire
00:58:39enfin un jour
00:58:40il y en a un qui va péter les plombs
00:58:41parce que les forains
00:58:42les gens qui veulent
00:58:43c'est pas des tendres
00:58:43les dernières il y a eu pas mal de bagarres
00:58:45des forains qui se sont révoltés
00:58:47contre ces jeunes
00:58:48il y a eu des affrontements
00:58:49donc on en a souvent
00:58:51et on est pris entre ces deux feux
00:58:55et on essaye de ramener l'ordre
00:58:56mais vous savez
00:58:57c'est un petit peu l'état
00:58:58de ce qui se passe un petit peu partout
00:58:59sur tout le territoire national
00:59:00nous on est confrontés à cela
00:59:02quotidiennement
00:59:03il y a 40 policiers
00:59:04qui sont blessés chaque jour
00:59:05dans notre pays
00:59:06en intervention
00:59:06voilà la situation actuelle
00:59:09dans notre pays
00:59:09avec des policiers
00:59:10de moins en moins nombreux
00:59:12dans certains territoires
00:59:13et de moins en moins bien payés
00:59:15puisqu'on voit bien
00:59:16que l'inflation explose
00:59:17et que nous aussi
00:59:18on est confrontés à cela
00:59:20et on demande des augmentations
00:59:21là on voit le forain
00:59:22on voit le forain
00:59:23pardon vous parlez là
00:59:24on voit le forain
00:59:24qui est dépassé
00:59:25qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse
00:59:26il va sortir un fusil
00:59:27qu'est-ce qu'il va faire
00:59:28qu'est-ce qu'il va faire
00:59:29Eric Téclair ?
00:59:30moi c'est pas tous les jours
00:59:31mais ça me démoralise
00:59:32quand je vois ces images
00:59:33ça me démoralise
00:59:34parce que vous voulez
00:59:35qu'on fasse quoi ?
00:59:35en fait d'une certaine façon
00:59:36cette génération
00:59:37Eric Téclair est démoralisé
00:59:38c'est vraiment pas tous les jours
00:59:39on a passé un niveau
00:59:41parce que pour être démoralisé
00:59:42il faut aller
00:59:43parce qu'en fait
00:59:44vous savez Christine
00:59:44ce qui nous renvoie
00:59:45ça c'est en fait
00:59:46c'est le miroir inversé
00:59:48de la société aujourd'hui
00:59:49on est complètement
00:59:50en perte de repère
00:59:51moi je plains
00:59:52les enfants
00:59:53les collégiens
00:59:54qui sont en classe
00:59:55avec ces jeunes en fait
00:59:56et vous Jean-Marc
00:59:57vous êtes scandalisé
00:59:58par ces images
00:59:58mais croyez-moi
00:59:59il y a plein de gens
01:00:00qui trouvent ça cool
01:00:01qui trouvent que voilà
01:00:03c'est la nouvelle France
01:00:03de toute façon
01:00:04vous dire un truc
01:00:04les médias n'en parlent pas
01:00:05de toute façon
01:00:06les gens ne peuvent pas
01:00:06être scandalisés
01:00:07les médias n'en parlent pas
01:00:07je pense qu'on est les premiers
01:00:08à parler de ça
01:00:10les médias n'en parlent pas
01:00:11alors les gens
01:00:12s'alimentent sur les réseaux sociaux
01:00:13ils voient des choses
01:00:14sur les réseaux sociaux
01:00:14ils disent est-ce que c'est vrai
01:00:15est-ce que c'est pas vrai
01:00:16mais les médias n'en parlent pas
01:00:17ils n'ont pas envie
01:00:18de montrer ça les médias
01:00:19parce que ça c'est la réalité
01:00:20et ils ne veulent pas montrer ça
01:00:21c'est ce qui va arriver
01:00:22on dit toujours
01:00:23oui il faut que les parents
01:00:23s'occupent de leurs enfants
01:00:25mais dans 10 ans
01:00:25c'est ces jeunes
01:00:26qui seront les parents
01:00:27c'est ces jeunes
01:00:27qui vont devoir contrôler des quartiers
01:00:29faire une éducation etc
01:00:30est-ce que vous avez l'impression
01:00:31qu'ils sont éduqués
01:00:32pas moi
01:00:32bah non ça c'est sûr
01:00:33Christine
01:00:33on parlait de ce sujet hier soir
01:00:35avec Mathieu Bocoté
01:00:36j'aime bien
01:00:37je suis tellement en phase
01:00:38avec ce qu'il racontait
01:00:39c'est vrai que ce sont
01:00:40c'est un lieu de fête
01:00:41qui est ciblé
01:00:42pour semer la terreur
01:00:43un lieu de fête familial
01:00:45on emmène qui les enfants
01:00:47qui est ciblé
01:00:48pour semer la terreur
01:00:49et il expliquait
01:00:50comment ça fait penser
01:00:51un peu à Crépole
01:00:52et ça fait penser aussi
01:00:53à ces jeunes qui viennent
01:00:55tels des conquérants
01:00:56pour conquérir
01:00:57un endroit où ça se passe bien
01:00:59un endroit où les gens s'amusent
01:01:00un endroit où les gens font la fête
01:01:02moi je vais prolonger
01:01:03pour aller jusqu'au Bataclan
01:01:05encore une fois
01:01:05cibler la fête
01:01:06pour semer la terreur
01:01:07je vais aller jusqu'au 7 octobre
01:01:09encore une fois
01:01:10cibler la fête
01:01:11pour semer la terreur
01:01:12posons-nous les bonnes questions
01:01:13sur cette inversion de valeur
01:01:14c'est assez effrayant
01:01:15et qui sont ces jeunes
01:01:16le mot que personne ne dira
01:01:18dans les médias non plus
01:01:18c'est des racailles
01:01:20c'est des racailles
01:01:21excusez-moi
01:01:21c'est des racailles
01:01:22Rayet Chaibi
01:01:23ces enfants qui cèdent
01:01:25à l'effet de meute
01:01:27moi ça me sidère
01:01:28et je me pose vraiment la question
01:01:29vous l'avez évoqué
01:01:30mais moi je pointe directement
01:01:31la responsabilité aussi des parents
01:01:33bien évidemment
01:01:33mais vous avez raison
01:01:34vous avez raison à 200%
01:01:36oui mais au delà du fait
01:01:37que ce soit des racailles
01:01:38que font les parents ?
01:01:41oui mais il y a 20 ans
01:01:42ils étaient dans les émeutes de 2005
01:01:44que font ?
01:01:45c'est ça le truc ?
01:01:45cette génération en génération
01:01:46les nouveaux parents
01:01:48sont les racailles de la veille
01:01:48oui d'accord
01:01:49bravo pour cette stigmatisation
01:01:52c'est pour ça que ça s'accroche
01:01:54il y a 20 ans
01:01:55c'était leurs parents
01:01:55et puis il y a 40 ans
01:01:57c'était leurs grands-parents
01:01:58il y a moins de problèmes
01:01:59il y avait moins de problèmes
01:02:00avec leurs grands-parents
01:02:00excusez-moi il y a un problème
01:02:01de génération aussi
01:02:02il y a certainement
01:02:03un problème de génération
01:02:04mais c'est pour ça que je dis
01:02:05que les parents ont une lourde responsabilité
01:02:06c'est les plus jeunes aujourd'hui
01:02:07qui ont une responsabilité
01:02:07leurs parents en général
01:02:08sont très bien intégrés
01:02:09leurs parents travaillent
01:02:11leurs parents sont très respectueux
01:02:12et souvent
01:02:13c'est la 4ème ou 5ème génération
01:02:18qui pose problème
01:02:18les parents ont une responsabilité
01:02:19parce que c'est eux
01:02:20qui doivent étudier leurs enfants
01:02:21parce que
01:02:23comment dirais-je
01:02:23quand on voit
01:02:24vous l'avez montré
01:02:25ce forain
01:02:25qui essaie
01:02:26qui empêche
01:02:27cette meute
01:02:30de s'attaquer
01:02:31à son commerce
01:02:31et de récupérer
01:02:32c'est complètement délirant
01:02:34je veux dire
01:02:34il y a un moment donné
01:02:35il faut aussi sanctionner
01:02:36les parents
01:02:37parce que c'est eux aussi
01:02:38les premiers responsables
01:02:39après
01:02:39on a un arsenal juridique
01:02:41qui permet
01:02:41je l'espère en tout cas
01:02:43parce qu'ils ont en plus
01:02:44l'intelligence
01:02:44de s'attaquer
01:02:45à des pauvres commerçants
01:02:46le visage découvert
01:02:47mais là aussi
01:02:48pour pouvoir
01:02:49comment dirais-je
01:02:50éviter ce genre
01:02:50de meute
01:02:52et s'attaquer
01:02:53à ce qui s'est passé
01:02:55on a un arsenal juridique
01:02:56mais encore faut-il
01:02:57donner les moyens
01:02:57à la police judiciaire
01:02:58qui aujourd'hui
01:02:59a un gros problème
01:03:00de recrutement
01:03:03et bien moi j'ai envie de dire
01:03:04voilà un sujet
01:03:05sur lequel devrait se concentrer
01:03:06qui devrait attirer l'attention
01:03:07du ministre d'Etat
01:03:08mais il y a tellement de sujets
01:03:09il y a tellement de sujets
01:03:10vous vous rendez compte
01:03:10de tout ce qu'on balaye
01:03:11depuis 10h30
01:03:12de tout ce qu'on balaye
01:03:14donner les moyens
01:03:14à la police judiciaire
01:03:16c'est aussi nécessaire
01:03:17c'est aussi nécessaire
01:03:18pour les mineurs
01:03:19pour éviter la récidive
01:03:20on veut les mettre
01:03:21dans des établissements
01:03:22fermés
01:03:23avec un esprit
01:03:24militaire à l'intérieur
01:03:25pour leur donner
01:03:26une éducation
01:03:27puisqu'on voit bien
01:03:27que les parents
01:03:28sont complètement défaillants
01:03:29eux-mêmes le disent
01:03:30donc il faut mettre
01:03:32des structures fermées
01:03:34avec des courtes peines
01:03:36il faut agir
01:03:37il faut agir
01:03:38il y en a marre de voir ça
01:03:39il y en a marre
01:03:40autre sujet
01:03:41que je voulais aborder
01:03:42autre sujet
01:03:43c'est Laurent Wauquiez
01:03:44qui est en colère
01:03:45Laurent Wauquiez
01:03:45est en colère
01:03:46et pourquoi ?
01:03:46parce qu'à l'occasion
01:03:47du match opposant
01:03:48PSG à Aston Villa
01:03:48à Birmingham
01:03:49il a vu
01:03:50une petite fille
01:03:51voilée
01:03:51pendant la cérémonie
01:03:53vous allez la voir
01:03:54voilà
01:03:54elle est juste là
01:03:55cette petite fille
01:03:56petite fille
01:03:57voilée
01:03:58la présence de cet enfant
01:04:00a mis en colère
01:04:02Laurent Wauquiez
01:04:02qui a expliqué
01:04:03une petite fille
01:04:03qui porte le voile islamique
01:04:04pour l'entrée des joueurs
01:04:06voilà ce que nous ne voulons pas
01:04:08pour nos enfants
01:04:09et c'est vrai
01:04:10que c'était assez choquant
01:04:11de voir cet enfant
01:04:12qui est tout jeune
01:04:13visiblement
01:04:14qui était voilé
01:04:15il se trouve qu'hier soir
01:04:16justement
01:04:17sur ces news
01:04:19vous avez vu un documentaire
01:04:19qui s'appelait
01:04:20la France face au voile
01:04:21et on va regarder un extrait
01:04:22justement qui concerne
01:04:23les jeunes
01:04:23et qui concerne l'éducation
01:04:24et vous allez entendre
01:04:25cette professeure
01:04:26qui s'appelle Brigitte
01:04:27professeure d'histoire
01:04:28dans un lycée du sud
01:04:29de la France
01:04:29et qui raconte
01:04:30ce qui se passe
01:04:31réellement dans les classes
01:04:32il faut l'entendre
01:04:34il faut entendre
01:04:35ce qu'elle dit
01:04:35et ensuite on sera
01:04:35avec Jean-Paul Brighelli
01:04:38qui est enseignant
01:04:39essayiste
01:04:40à la rentrée 2023
01:04:42Gabriel Attal
01:04:44alors ministre
01:04:44de l'éducation nationale
01:04:46annonce l'interdiction
01:04:47du port de l'Abbaya
01:04:48tenue islamique
01:04:49valorisant la modestie
01:04:50de la femme
01:04:50au sein de l'école publique
01:04:52une mesure stricte
01:04:53qui n'est pas toujours
01:04:54appliquée sur le terrain
01:04:55Brigitte
01:04:56est professeure d'histoire
01:04:57avec 15 années
01:04:58d'expérience
01:04:59dans un lycée
01:04:59du sud de la France
01:05:00traumatisée par l'affaire
01:05:02Samuel Paty
01:05:02enseignant décapité
01:05:04pour avoir montré
01:05:05à ses élèves
01:05:05des caricatures
01:05:06du prophète Mahomet
01:05:07elle souhaite témoigner
01:05:08anonymement
01:05:09depuis la mort
01:05:09de Samuel Paty
01:05:10rien n'a changé
01:05:11bien au contraire
01:05:12l'islamisme progresse
01:05:15à vitesse grand V
01:05:16au sein de l'école républicaine
01:05:17et rien n'est fait
01:05:18on met la poussière
01:05:20sur le tapis
01:05:20on est encore
01:05:21sur la position
01:05:22du pas d'amalgame
01:05:23voilà
01:05:24pas d'amalgame
01:05:24qui engendre
01:05:25le pas de vague
01:05:26on a une progression
01:05:28très claire
01:05:29du port du hijab
01:05:30il y en a eu
01:05:31les Abayas
01:05:31elle continue
01:05:33d'être portée
01:05:35sur cette photo
01:05:36on a un cas typique
01:05:37jupe
01:05:39Abaya
01:05:40on retrouve
01:05:41les marqueurs identitaires
01:05:42le petit chignon
01:05:43pour pouvoir placer
01:05:43le hijab
01:05:44ou le kimar
01:05:44en sortant
01:05:45dans l'enceinte scolaire
01:05:46elle refuse
01:05:47toute mixité
01:05:48elle refuse
01:05:48de s'asseoir
01:05:49à côté de garçons
01:05:50même s'ils sont musulmans
01:05:52elles restent entre elles
01:05:54et elles peuvent aussi
01:05:57sélectionner les cours
01:05:59c'est-à-dire décider
01:06:00de ne pas se présenter
01:06:01à des cours
01:06:01qui viendraient
01:06:03comment dire
01:06:04mettre à mal
01:06:06leur système de valeur
01:06:07c'est aussi faire pression
01:06:08sur les filles musulmanes
01:06:10qui sont tout à fait intégrées
01:06:11qui sont tout à fait assimilées
01:06:13qui pratiquent
01:06:14de façon privée
01:06:16respectueuse
01:06:17de la république
01:06:17leur religion
01:06:18et qui sont prises
01:06:20on va dire à partie
01:06:21puisqu'on leur dit
01:06:22tu n'es pas une vraie musulmane
01:06:23parce que tu ne portes pas
01:06:25la tenue modeste
01:06:26alors le dialogue
01:06:28personne ne trouve
01:06:29le courage
01:06:29de l'entamer en fait
01:06:30parce que depuis
01:06:32l'exécution de Samuel Paty
01:06:33tout le monde a peur
01:06:34une jeune fille
01:06:35portait une abaya
01:06:37ma collègue
01:06:38lui a signifié
01:06:39que l'abaya
01:06:40n'avait pas droit
01:06:41de citer
01:06:41au sein de l'école
01:06:42que c'était
01:06:43en dehors de la loi
01:06:45il y a eu
01:06:46des messages
01:06:47qui ont circulé
01:06:48via les réseaux
01:06:49et clairement
01:06:51des messages
01:06:53qui indiquaient clairement
01:06:54qu'il fallait
01:06:56lui faire
01:06:57une Samuel Paty
01:06:57vous êtes inquiète
01:06:59pour l'avenir ?
01:07:01oui très inquiète
01:07:01très inquiète
01:07:03parce que
01:07:04ce que l'on observe
01:07:04à l'école
01:07:05nous permet
01:07:07d'entrevoir
01:07:08ce qui va se passer
01:07:09plus tard dans la société
01:07:09c'est à dire
01:07:10qu'on a toujours
01:07:11un temps d'avance
01:07:12on voit les changements
01:07:13sociétaux à venir
01:07:14parce qu'on connait
01:07:16les enfants
01:07:16on travaille avec eux
01:07:18on voit aussi
01:07:19poindre le discours
01:07:20politique
01:07:22des islamistes
01:07:24on est en direct
01:07:25avec Jean-Paul Brigheli
01:07:26enseignant
01:07:27et séiste
01:07:27qui a publié ce livre
01:07:28qui s'appelle
01:07:28l'école sous emprise
01:07:29aux éditions de l'archipel
01:07:30bonjour
01:07:31merci beaucoup
01:07:31d'être en direct
01:07:32avec nous
01:07:32en fait on a l'impression
01:07:33que rien ne change
01:07:35dans les écoles
01:07:35depuis que vous-même
01:07:36vous aviez fait un bilan
01:07:37c'est pas que ça ne change pas
01:07:40c'est en pire
01:07:41le premier bilan
01:07:42que j'ai fait
01:07:43c'était en 2007
01:07:44c'était un livre
01:07:46qui s'appelait
01:07:46une école sous influence
01:07:47l'école sous emprise
01:07:49est une extension
01:07:50en quelque sorte
01:07:51et ce que l'on constate
01:07:52c'est que
01:07:53ce qui était
01:07:54épart à l'époque
01:07:55la stratégie
01:07:56des petits pas
01:07:57vous savez
01:07:57est devenu actuellement
01:07:59un projet organisé
01:08:00on sait très bien
01:08:02que sont les frères musulmans
01:08:03qui sont derrière
01:08:03je rappelle que
01:08:04l'exécutif a
01:08:05sous le coude
01:08:06un très gros rapport
01:08:07sur l'emprise
01:08:09des frères musulmans
01:08:10qu'il est en train
01:08:11de lycée
01:08:12pour ne choquer personne
01:08:13c'est drôle
01:08:15d'ailleurs
01:08:15quand on y pense
01:08:16enfin ça ne l'est pas
01:08:17mais je trouve ça
01:08:18assez drôle
01:08:18et voilà
01:08:20il y a une véritable
01:08:21offensive
01:08:23on passe petit à petit
01:08:26d'une guerre larvée
01:08:27à une guerre ouverte
01:08:29et il y a un rapport
01:08:30évident
01:08:31entre
01:08:31le port des signes religieux
01:08:33ostensibles
01:08:34dans la rue
01:08:35à l'école
01:08:35sur les terrains de sport
01:08:37etc
01:08:37les attaques
01:08:39contre les prisons
01:08:39ce qui se passe
01:08:41dans les fêtes foraines
01:08:42il y a une volonté
01:08:44de déstabilisation
01:08:46générale
01:08:47et à moindre frais
01:08:48parce qu'on envoie
01:08:49des mineurs
01:08:50qui ne risquent pas
01:08:52grand chose
01:08:52je vous rappelle
01:08:53simplement
01:08:54vous avez dû voyager
01:08:55moi aussi
01:08:56que c'est le genre
01:08:57d'événements
01:08:57qui ne se passent pas
01:08:59ni à Tokyo
01:08:59ni à Pékin
01:09:00ni à Moscou
01:09:01ni dans la plupart
01:09:03des très grandes capitales
01:09:04dans lesquelles
01:09:05on ne risque pas
01:09:06sa vie
01:09:07quand on sort le soir
01:09:08dans lesquelles
01:09:09les rues sont propres
01:09:11dans lesquelles
01:09:12tout est sous contrôle
01:09:14alors
01:09:14si vous voulez
01:09:16des solutions
01:09:16vous allez voir
01:09:17comment fonctionne
01:09:18la police
01:09:19tokyoïte
01:09:20et vous verrez
01:09:21qu'avec 42 jours
01:09:22de garde à vue
01:09:233 boules de riz
01:09:24par jour
01:09:24on calme les esprits
01:09:25très vite
01:09:26Jean-Paul Brigadier
01:09:27vous avez le sentiment
01:09:27qu'il y a un manque
01:09:28de volonté
01:09:29qu'il y a une peur
01:09:30il y a quoi
01:09:32parce que
01:09:32en fait
01:09:33comme vous le dites
01:09:33ça fait très longtemps
01:09:34que vous et d'autres
01:09:35avez fait ce constat
01:09:36que les choses
01:09:37ne vont pas
01:09:38et vous dites
01:09:38ça empire
01:09:39donc ça veut dire
01:09:40qu'on ne met pas
01:09:40les moyens
01:09:41ou qu'on ne veut pas
01:09:42écoutez
01:09:44on laisse des partis
01:09:45on va dire à gauche
01:09:47prospérer sur
01:09:49l'islamo-gauchisme
01:09:50faire leurs emplettes
01:09:52dans les quartiers
01:09:53comme on dit
01:09:54viser
01:09:56un renversement
01:09:57de la république
01:09:58parce que c'est ça
01:09:59que vise
01:09:59LFI
01:10:00de façon
01:10:02à harrier
01:10:02au pouvoir
01:10:03par les meutes
01:10:05tant que
01:10:06ça a l'air
01:10:07d'amuser
01:10:08les gens
01:10:08et comme
01:10:10disait très bien
01:10:11la prof
01:10:13qui a été
01:10:14interrogée
01:10:14juste avant
01:10:15la plupart des musulmans
01:10:18demandent à être intégrés
01:10:20demandent à se fondre
01:10:21dans la communauté
01:10:21française
01:10:23c'est une poignée
01:10:25d'extrémistes
01:10:26qu'il faut
01:10:27d'une façon
01:10:28ou d'une autre
01:10:29circonscrire
01:10:31Merci beaucoup
01:10:32Jean-Paul Brigheli
01:10:33Merci d'avoir été avec nous
01:10:34Je rappelle votre livre
01:10:35L'école sous emprise
01:10:36aux éditions
01:10:37de l'archipel
01:10:38Merci beaucoup
01:10:39Merci à tous les quatre
01:10:40également d'avoir été avec nous
01:10:41Dans un instant
01:10:41c'est Thierry Cabane
01:10:43On se retrouve demain en direct
01:10:43à partir de 10h35
01:10:44A demain
01:10:45Et d'ici là
01:10:46Soyez prudents

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