Mercredi 26 mars 2025, retrouvez Julien Noronha (Directeur exécutif en charge de la Communication, Bpifrance), Florent Dujardin (directeur, Dext France) et Éric Gras (directeur de l'expertise emploi, Indeed) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous emploi RH Management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:15Bien dans Smart Job, on parle aujourd'hui du handicap invisible qui impacte évidemment. On va y revenir, c'est un enjeu et on va en parler avec Éric Gras, il est le directeur de l'expertise emploi chez Indeed.
00:27Le grand entretien avec Julien Noronal, directeur de la communication, membre du COMEX de BPI France pour parler de cette nouvelle campagne et aller au-delà évidemment pour parler de l'engagement de la BPI à destination des entrepreneurs, des créateurs d'entreprises, des chefs d'entreprises.
00:43On en parlera avec lui dans quelques instants, il est le directeur de la communication.
00:47Et pour terminer notre émission, fenêtre sur l'emploi, Florent Dujardin, directeur d'Ext. France, nous parlera de l'expert comptable du futur. Oui, il existe, il sera notre invité à la fin de notre émission. Voilà le programme tout de suite, c'est bien dans Smart Job.
01:00Bien dans Smart Job, on parle souvent des enjeux d'insertion de handicap au travail, on va parler du handicap invisible qui est un vrai sujet évidemment important qui d'ailleurs impacte les RH.
01:25On en parle avec vous, cher Éric Gras, ravi de vous accueillir. Vous êtes directeur de l'expertise emploi chez Indeed avec une étude sur cette question du handicap invisible. D'abord, pourquoi avoir voulu mettre le focus sur ces enjeux de handicap invisible ?
01:41Parce que le handicap, c'est déjà un tabou, le handicap invisible encore plus et donc il était important de mettre des chiffres dessus pour savoir quelle réalité se cachait derrière et à partir du moment où c'est un handicap invisible, on sait qu'il y a aussi tout un tas de conséquences sur la vie perso et sur le monde du travail parce que ça peut avoir des incompatibilités avec son travail et le fait de devoir le cacher peut avoir de lourdes conséquences.
02:07Alors il faut rappeler à ceux qui nous regardent, il y a ceux qui se sont déclarés en RQTH donc qui ont une reconnaissance du handicap et là on parle bien du fameux handicap invisible, c'est-à-dire c'est un collaborateur dont on ne présage pas, qu'on ne pressent pas qu'il puisse être touché par un handicap, c'est bien cela ?
02:24Exactement, donc ça peut être un handicap physique invisible, ça peut être un handicap psychologique, psychomoteur également et donc il y a des métiers qui permettent de noyer le poisson où c'est pas vraiment handicapant entre guillemets et pour certains autres types de métiers, ça peut être une fatigue excessive par exemple liée à un trouble psychologique etc.
02:46On parle beaucoup là en ce moment d'ailleurs du Covid, de l'impact de ce Covid long, ça c'est l'exemple type d'un handicap invisible mais qui est réel, qui est lié à une maladie et qui a de vraies conséquences.
02:57Alors votre étude Opinion Way Indeed indique aussi, ça c'est un chiffre qui recoupe d'autres études, que plus de 70% des salariés lors d'un entretien, parce qu'évidemment c'est le sujet qui nous intéresse, ne déclarent pas leur handicap invisible parce qu'ils se disent, et on peut l'imaginer, que si je le déclare j'ai des chances de ne pas être recruté, c'est un vrai sujet ça quand même ?
03:17C'est exactement ce que montre l'étude, les recruteurs le disent eux-mêmes et ceux qui ont tenté entre guillemets d'assumer leur handicap visible ou invisible, démontrent très clairement qu'il y a une vraie discrimination qui existe, très très forte dans des pourcentages très élevés et d'ailleurs ils sont moins de 10% à être prêts à mettre une ligne sur leur CV pour assumer entre guillemets ce handicap invisible.
03:39Et ça veut dire que si on assume sa situation ou son handicap invisible, il faut aller plus loin et que le RH ou le recruteur l'invite à se reconnaître RQTH, c'est un peu ça le sujet ?
03:49Oui mais même quand on est RQTH il y a une forme de discrimination aussi, donc en fait c'est exactement ce qu'on dit dans cette étude, il n'y a pas eu d'effet post-JO paralympique par exemple, quand on voit les JO paralympiques on se dit c'est génial etc.
04:01Mais dans les faits en fait ça n'a rien changé, c'est toujours aussi compliqué, en France et pas qu'en France d'ailleurs, d'avoir un handicap, de l'assumer et de ne pas être discriminé.
04:09Alors il y a plein de discriminations aussi qui sont vraiment involontaires, c'est-à-dire qu'à partir du moment où on sait que quelqu'un a tel ou tel trouble, ça influe sur le regard de l'autre, sur le manager, sur les collègues de façon justifiée ou injustifiée.
04:21Précisons aussi qu'il y a ce seuil des 6% qui fait que l'entreprise ne paiera pas, mais en dessous, 6% de salariés en situation de handicap, en dessous elles payent un forfait, notamment à l'AGFIP, tout ça est un peu complexe, parce qu'il faut que les salariés s'inscrivent.
04:37Est-ce qu'ils avaient un conseil à donner, parce que c'est une étude qui fait une photo, mais est-ce que les RH doivent inviter le collaborateur à en dire plus ou pas ?
04:45Oui, alors ce que souligne cette étude, c'est que beaucoup de RH et de patrons d'entreprise pensent que parce qu'il y a une politique diversité, inclusion dans l'entreprise, ça suffit.
04:53Accrocher toutes les cases. En fait, il faut aller beaucoup plus loin, et en effet, pour inciter quelqu'un qui a un handicap visible ou invisible, entre guillemets, à le déclarer, parce qu'il y a même des gens qui ont un handicap visible et qui ne sont pas RQTH, parce qu'il y a une vraie discrimination, ça veut dire qu'il faut un véritable accompagnement, et il faut des éléments de preuve au sein de l'entreprise pour rassurer ces personnes.
05:11Vous avez vu ce chiffre qui est passé à l'antenne ? 73% de ceux qui se sont déclarés RQTH peinent à trouver un emploi. Ça veut dire qu'il y a quand même chez le candidat la peur de ne pas être recruté à cause ou liée à son handicap ?
05:25Oui.
05:26Et elle n'est pas totalement injustifiée, puisqu'ils peinent à trouver un emploi ?
05:29Elle n'est pas injustifiée du tout, parce que cette étude le montre, d'autres chiffres le démontrent aussi dans d'autres proportions, et il y a également la possibilité plus complexe d'évoluer au sein d'une entreprise quand on a un handicap.
05:42Donc il n'y a pas que la difficulté au recrutement, il y a aussi le maintien à l'emploi et l'évolution dans l'emploi.
05:46Parce qu'on peut aussi être en situation de handicap invisible au cours de sa carrière et pas uniquement quand on est recruté.
05:51Exactement.
05:52Vous vous adressez au RH à travers cette étude INDI d'OpinionWeb. Vous dites au RH, soyez plus ouvert sur ces sujets finalement, au-delà du discours.
05:59Je ne veux pas toujours jeter la charge sur les RH. Les RH ont bien sûr une responsabilité importante, les dirigeants d'entreprise et les managers au sens large ont une très grosse part de responsabilité, et l'ensemble des salariés ont une part de responsabilité aussi.
06:13C'est-à-dire que si j'ai un collègue reconnu ou pas reconnu en situation de handicap, j'ai aussi ma part de responsabilité dans ma façon de juger mon collègue ou de porter un regard malaisant sur lui.
06:25Donc cette question du handicap invisible, c'est un sujet sensible tant du côté du candidat pour finir que de la manière dont il doit être géré par le RH.
06:33Absolument, et c'est une source de candidats importante, et au-delà des 6% également, il y a un enjeu majeur pour maintenir et recruter efficacement ces personnes ayant un handicap invisible notamment.
06:45Effectivement. Viviez de candidats dans parfois des secteurs d'activité très tendus.
06:50Merci Eric d'être venu nous éclairer sur cette étude OpinionWeb INDI, sur ces enjeux autour du handicap invisible. Vous êtes, je le rappelle, directeur de l'expertise emploi chez INDI.
07:01Je vous dis à très très bientôt. On tourne une page, on s'intéresse aux entrepreneurs. Alors avec des trous d'air, la crise, une situation économique un peu complexe en 2025.
07:09Mais il y a la BPI, on va en parler, qui lance une nouvelle campagne en avant, une campagne pour inciter les entrepreneurs à aller de l'avant. On en parle.
07:18Et j'accueille mon invité, le directeur de la communication de la BPI France. Il est mon invité.
07:32Un grand entretien aujourd'hui dans SmartJob pour parler des entrepreneurs, de cette envie d'agir, d'entreprendre, justement accompagné par la BPI.
07:43Et j'accueille Julien Noronha. Bonjour Julien. Bonjour.
07:46Ravi de vous accueillir, directeur de la communication, membre du COMEX de BPI France.
07:50Alors on va revenir sur BPI France parce que c'est une gigantesque entreprise en soutien, en rempart aux entrepreneurs, aux créateurs d'entreprises, aux industriels.
08:00Que l'entreprise soit petite ou qu'elle soit grande. D'abord, commençons par le début parce que je trouve ça intéressant.
08:05Vous êtes le directeur de la communication et vous lancez une nouvelle campagne en avant.
08:10Quelle a été la volonté de lancer cette nouvelle campagne de presse, d'affichage ? C'était pour dire quoi ?
08:16En avant, on est derrière. On est derrière. Je vous laissais dire la suite.
08:20C'était l'idée. En fait, cette campagne, elle vient du terrain. On était dans un grand salon industriel il y a quelques temps et on discutait avec les industriels,
08:29donc les PME, les ETI, des territoires qui font l'économie française. Et à un moment, un entrepreneur nous a dit mais arrêtez de dire qu'on va mal parce qu'à force, ça va être vrai.
08:36Et en fait, ce n'est pas faux et ça nous a fait beaucoup réfléchir à tout ce qu'on raconte aujourd'hui.
08:42Alors il y a ce moment-là et il y en a eu d'autres, bien sûr, à tout ce qui se passe aujourd'hui déjà parce qu'il se passe des choses et il faut le dire.
08:47Depuis le Covid, je pense que les entrepreneurs ont pris énormément dans la tête pour être polis.
08:51Crise du Covid, crise de l'énergie, guerre en Ukraine, le trou d'air économique, le contexte politique.
08:59Donc ils subissent tout ça et en même temps, on n'a jamais eu autant de dossiers en 2024 qui arrivent dans nos directions régionales que l'année dernière.
09:07Donc on a des entrepreneurs sur le terrain qui en veulent, qui ont envie d'avancer, qui ne sont pas contents parce que leurs devises sont bloquées en masse un peu au-dessus.
09:16Et qui disent mais laissez-nous bosser, ayez confiance en nous et on va remplir les commandes et on va continuer de faire grandir l'économie française.
09:23Et nous, notre rôle, vous l'avez dit, on fait beaucoup de choses.
09:27Si je le résume, c'est d'accompagner toutes les femmes, tous les hommes qui créent, développent, font grossir leurs entreprises à devenir des championnes ou des champions.
09:35Et ça, on le fait par tous nos moyens.
09:37Mais c'était important de le redire. En effet, BPI France existe depuis 10 ans, donc c'est jeune.
09:43Et en même temps, il y a un soutien au monde économique qui a été extrêmement puissant.
09:48Et on est, oui, en effet, derrière les entrepreneurs.
09:5060 milliards d'euros injectés, ce n'est pas rien.
09:53Avec plusieurs secteurs, on y reviendra en 2024.
09:57Et c'est 500 000 entreprises qui sont accompagnées à la création, mais aussi au développement, à l'innovation et à toute l'ingénierie pour grandir et même pour se faire accompagner financièrement.
10:07Parce que rappelons que la BPI, c'est quand même un organisme bancaire qui fait que je vais pouvoir aller chercher de la trésor, qui est quand même le nœud de la guerre d'un entrepreneur.
10:15C'est un organisme bancaire. C'est une société d'investissement.
10:18C'est aussi une grande école d'entrepreneurs puisqu'on a 900 dirigeants qui rendent parents dans nos écoles.
10:23C'est de l'assurance et c'est une communication, pour revenir aussi à notre métier, qui n'est absolument pas une com de produit.
10:30C'est-à-dire que vous ne verrez jamais une communication BPI France, achetez nos prêts, x ou y.
10:35C'est une com qui doit être utile aussi au développement des entrepreneurs.
10:38Et quand on crée un plan de communication autour d'une communauté, parce qu'on aime les communautés chez BPI France, les coques, le coque rouge, la French Tech, la French Fab, le bleu, etc.
10:46On définit nos capillailles, notre héroïsme sur des enjeux de l'entrepreneur.
10:52Je pense notamment, puisqu'on est sur Smart Job, à l'attractivité pour l'industrie, dans la création d'entreprise, au fait de penser à son avenir en tant que créateur d'entreprise comme voie d'avenir et comme métier.
11:03On est sur tous les sujets qui vont porter les entrepreneurs, quel que soit leur stade de développement et quel que soit leur marché.
11:09On va parler de l'industrie et de la réindustrialisation, qui est aussi un sujet très sensible, très politique, parce qu'on a besoin de notre industrie et vous êtes aux côtés.
11:17Un mot sur l'organisation, parce que vous l'avez évoqué d'un mot. C'est évidemment centralisé à Paris, mais c'est un maillage régional.
11:23Chaque entrepreneur peut aller dans la grande ville de sa région pour pouvoir déposer un dossier.
11:28La grande et la petite. BPI France, c'est 4000 collaborateurs. Sur 4000, il y en a entre 2000 et 2500 qui sont dans les territoires.
11:36C'est important.
11:37Divisé sur 50 implantations en France. C'est pour ça que je dis les grandes et les petites. On aime bien dire BPI toute la France.
11:42Oui, BPI est dans tous les territoires, parce que chaque territoire a ses propres enjeux.
11:46Certains territoires ont aussi des typologies de secteurs d'activité plus marqués.
11:51BPI ne travaille jamais seul. On travaille toujours avec l'ensemble du tissu économique local et national.
12:00Chaque région a ses particularités. Il faut qu'on soit au plus près des territoires.
12:05Ce sont des collaborateurs qui, toute l'année, sont sur le terrain.
12:08On aime bien dire qu'on est des forages chez BPI France. On est tout le temps sur le terrain.
12:11En roulotte.
12:12Tout le temps en roulotte, en bus, dans ce que vous voulez. On nous voit souvent dans des bus.
12:17C'est comme ça qu'on crée cette intimité avec les entrepreneurs. C'est comme ça qu'on les comprend.
12:23C'est ce qu'on aime aussi. C'est ce qui nous fait nous lever le matin.
12:25Je reviens à votre campagne. C'est aussi le cœur de votre métier en tant que directeur de la communication.
12:28C'est aussi une manière de dire aux entrepreneurs qui, peut-être pour certains, disaient BPI, ce n'est pas pour moi.
12:33Ce n'est pas pour moi. C'est pour les grandes entreprises. De leur dire, venez.
12:37C'est important de leur dire. C'est aussi destiné aux ETI, aux PME.
12:41À toute l'économie française. De l'intentionniste qui se dit, peut-être qu'un jour, je vais créer mon entreprise.
12:47Jusqu'à la patronne, au patron d'ETI qui se demande comment continuer de se développer à l'export.
12:53Ou même comment transmettre son entreprise demain.
12:55On est sur tous les sujets du monde économique. Ça se sait peu, mais en nombre de mouvements.
12:59On est, selon les trimestres, première ou deuxième société d'investissement au monde.
13:04Et première en Europe à chaque fois.
13:06On est extrêmement actifs aussi au capital des entreprises.
13:09BPI est là pour tous les entrepreneurs, à toutes les phases de leur développement, avec les partenaires.
13:16Je pense notamment à la création d'entreprises.
13:18La création d'entreprises, on ne finance pas directement les créateurs d'entreprises.
13:21Par contre, on finance tous les réseaux d'accompagnement, qu'on appelle le collectif Capcréa,
13:24dans lequel il y a ceux qu'on connaît bien. BGE, réseaux d'entreprendre, initiatives, les déterminés.
13:28Ces pépinières qui font grandir.
13:30Tous ces pépinières, ces mentors, ces coachs.
13:32Tout le système de prêts d'honneur aussi.
13:34Un des prêts à taux zéro pour créer son entreprise.
13:36Tout ça, on accompagne ce collectif qui, eux, représente des milliers de bénévoles sur tout le pays.
13:41Qui sont des entrepreneurs. Moi, je le suis.
13:43Je suis un ancien entrepreneur, donc je suis bénévole pour ces associations.
13:46Et qui soutiennent la création d'entreprises et qui financent la création d'entreprises.
13:50Les jeunes aussi, parce que c'est important de préciser.
13:53Il y a aussi chez les jeunes des 18-25, notamment des jeunes des quartiers,
13:56beaucoup d'esprits, d'initiatives, d'entreprises de vouloir créer.
14:00Et très souvent, ça bloque parce qu'il ne manque pas grand-chose.
14:032 000 euros, 3 000 euros. La BPI intervient aussi.
14:06Bien sûr. Et il ne manque pas de 2 000, 3 000 euros. C'est une barrière psychologique.
14:09En fait, quand on parle aux entrepreneurs en début de projet,
14:11ils nous disent toujours, j'ai une idée, mais je n'ai pas l'argent.
14:14Et puis, quand ils avancent dans le projet, ils se rendent compte que leur grand sujet
14:16ne sera pas forcément le moyen de financer le projet.
14:19Parce qu'il y a du financement en France.
14:21Par contre, il faut le savoir.
14:23Nous, on a un travail qu'on n'a pas fini de faire savoir.
14:26C'est pour ça qu'on aime bien les bus.
14:28Et votre campagne.
14:29C'est pour ça qu'on fait des campagnes de ce type-là.
14:31C'est pour dire à tous les Français, si vous avez une idée, d'où que vous soyez.
14:34En effet, ce n'est pas réservé à l'élite de la capitale.
14:38C'est réservé à tous les entrepreneurs, y compris des quartiers.
14:41Il y a 3 000 entrepreneurs des quartiers qui sont venus de toute la France
14:44il n'y a pas très longtemps sur un de nos événements qu'on appelle QG.
14:47Je peux vous dire qu'ils sont financés, accompagnés, soutenus
14:49par l'ensemble du tissu associatif et par les institutions financières aussi.
14:53En un mot, vous dites assez jeunes et moins jeunes.
14:56D'ailleurs, il y a aussi des reconversions.
14:57Des gens qui ont quitté un poste de salarié parce qu'ils veulent créer leur boîte.
15:00Il suffit qu'ils poussent un des bureaux BPI des bureaux français partout en France.
15:05Ils vont être accueillis. On va les écouter.
15:07On va prendre en note leurs besoins.
15:09On va essayer de réfléchir.
15:10Et puis ensuite, ils vont essayer de construire ou pas.
15:12Parce que parfois, ça marche. Parfois, ça ne marche pas.
15:14Quand on crée une entreprise ou quand on la développe,
15:16on a souvent besoin d'un guide.
15:18On a besoin d'une map.
15:19On est un peu un GPS pour les entreprises.
15:21C'est-à-dire qu'on va frapper à la porte d'une direction régionale
15:24qui va vous dire selon le projet que vous avez,
15:27selon le stade où vous êtes.
15:28Nous, on a peut-être quelques produits à vous proposer.
15:32Ou alors ?
15:33Tel organisme à la région, dans les institutions diverses et variées
15:37de différents territoires.
15:38On a aussi des possibilités d'accompagnement.
15:41Et puis, on va surtout vous guider à frapper vers la bonne porte.
15:44On va vous dire, tentez votre chance, on vous aide à la trouver.
15:46Avec le réseau dont vous parliez tout à l'heure.
15:48Avec le réseau d'accompagnement à la création,
15:50pour le développement avec nos accélérateurs,
15:52avec les régions, avec l'ensemble.
15:54En fait, il y a une équipe de France au service de l'entrepreneur
15:57qui est incroyable.
15:58On a presque un problème de riche.
16:00C'est que le plus dur, c'est de savoir où frapper.
16:03Et pourquoi ?
16:04Et c'est là qu'on essaie d'intervenir en créant des outils digitaux,
16:07en étant sur le terrain pour orienter les entrepreneurs
16:10vers le bon dispositif selon leurs besoins.
16:13J'évoquais la réindustrialisation.
16:15J'aimerais qu'on y revienne.
16:16Comment vous intervenez ?
16:17A quel niveau ?
16:18Parce que l'enjeu de la réindustrialisation, c'est un enjeu de compétitivité.
16:21Je pense à la verrerie d'Uralex, que je connais bien.
16:24Pas assez compétitif.
16:26Coût de l'énergie trop élevé.
16:28La région est intervenue.
16:29Je crois que la BPI est intervenue aussi.
16:32Sur cet exemple très concret, on voit l'utilité de la BPI.
16:35Elle intervient à quoi ?
16:36Elle garantit les prêts ?
16:38Elle fait quoi ?
16:39Comment vous intervenez pour sauver notre industrie ?
16:42Alors, on a un plan sur trois grandes étapes.
16:44On a un plan de financement et d'investissement dans ce qu'on appelle les grandes cathédrales.
16:48C'est la grande Gigafactory de batteries qui va naître dans un territoire.
16:52Dans le Nord en particulier ?
16:53Dans le Nord en particulier.
16:54Mais pas que.
16:55Ensuite, on a un plan qui va soutenir ce qu'on appelle les startups industrielles.
16:58Aujourd'hui, on a un écosystème qu'on appelle la Deep Tech,
17:01qui sont des entreprises issues du monde de la recherche.
17:04On passe notre temps dans les labos de recherche,
17:06aller voir les chercheurs.
17:07En disant, ton projet aujourd'hui, tu as plusieurs options.
17:10Tu peux le vendre à un grand groupe.
17:13Tu peux continuer de le faire émerger en recherche et d'aller plus loin dans ta thèse.
17:17Et tu peux aussi peut-être en faire un business.
17:19Et quand on peut en faire un business, nous, on va financer les phases de R&D.
17:23Et on va financer ensuite l'installation de la première usine en France.
17:27Donc ça, c'est les fameuses startups industrielles.
17:29Et puis, il y a tout le soutien à tout le tissu PME-ETI actuel
17:33qui continue de proposer des extensions d'usines,
17:36qui continue de créer des nouveaux sites industriels dans nos territoires de France ou d'ailleurs.
17:40Et donc ça, on le soutient aussi.
17:42Donc après, on le soutient avec tous nos dispositifs.
17:44Et il y a un plan qui est extrêmement important en termes de, en effet, vous l'avez dit,
17:49de souveraineté, d'innovation, d'emploi.
17:51On a pour objectif de créer 100 sites industriels par an.
17:54100 sites industriels par an, c'est 100 000 emplois par an nouveaux créés.
17:58Donc on est complètement dans un sujet aussi sociétal.
18:01Et là, on a un vrai travail d'attractivité de l'industrie
18:05parce qu'il y a encore un imaginaire collectif sur ce qu'est une industrie.
18:09Nous, on fait un gros travail de sensibilisation des jeunes,
18:12notamment, mais pas que, des femmes, etc.
18:14pour aller travailler dans une industrie qui, en fait,
18:17sont maintenant des endroits très propres, complètement digitalisés
18:20et avec des vraies perspectives de carrière pour les personnes qui les rejoignent.
18:25Avant de nous quitter, Julien Noronha, si je veux rentrer travailler la BPI,
18:29parce qu'on parle beaucoup de tout ce que vous faites et c'est très vaste,
18:32donc allez pousser la porte de la BPI.
18:34Allez de l'avant, on est derrière.
18:36Je rappelle que c'est la campagne que vous allez découvrir.
18:39Il y en a, c'est en ce moment, sur les bus, dans le 4x3, en digital,
18:43sur les plateformes télé, on la diffuse au maximum
18:47parce que je pense qu'on est aussi dans une période où on a besoin d'entendre ça.
18:49Et c'est pour ça qu'on le fait.
18:51Je veux travailler à la BPI parce que je trouve que c'est une banque
18:54qui n'est pas comme les autres. Comment je fais ?
18:57talent.bpifrance.fr.
18:59On recrute, on recrute tout le temps,
19:03dans tous les métiers de l'investissement, de la finance
19:06et puis les fonctions de la communication, du digital.
19:09On recrute beaucoup de tech chez BPI France.
19:12On a un gros service tech parce qu'on est aussi une fintech.
19:14Et puis on a des événements.
19:16BPI France recrute, ce qui était à Lyon il y a trois jours,
19:19où on a des événements ouverts, où on ouvre les portes de la BPI
19:22avec des offres d'emploi pour postuler.
19:24On recrute à peu près 1000 apprentis par an.
19:261000 apprentis ?
19:27En dehors de tous les postes en CDI à pourvoir.
19:30Là on est presque en avril, on est à mi-chemin.
19:32Vous avez encore combien de recrutements ?
19:33Tout est fait pour les apprentis de 2025 ?
19:35Tout n'est pas fait.
19:36Les apprentis de 2025 vont rentrer en septembre, octobre.
19:39Donc je peux vous dire qu'il y a encore des besoins.
19:42Allez donc sur le site BPI.
19:44Les deux gros dossiers qui sont devant vous là, Julien.
19:46Les grands dossiers qui vous attendent ?
19:48Les grands dossiers, deux c'est dur à dire chez nous.
19:51Parce qu'on est sur beaucoup de sujets.
19:53Si on revient sur nos grands plans, on a forcément le plan IA.
19:56Alors l'IA dans l'entreprise.
19:59Comment adapter son entreprise, l'intégrer dans ses fonctions transverses.
20:03Mais aussi l'IA pour l'industrie.
20:05Puisqu'on a tous pris conscience récemment qu'on parle de living intelligence.
20:09C'est-à-dire que la maturité de l'IA se passera par le produit.
20:12Donc dans vos téléphones, dans ces caméras, dans vos micros, partout.
20:16On va mettre de l'IA partout.
20:17Donc c'est là qu'il y a un modèle, notamment pour les industriels.
20:20Et puis bien sûr le soutien à toute la tech IA française qui est extraordinaire.
20:24On connaît la profondeur de talent qu'on a en France.
20:28Malgré les mastodontes mondiaux qui sont là.
20:31Malgré les mastodontes mondiaux qui ont pris une place très forte.
20:34On ne gagnera pas toutes les batailles.
20:35Mais on gagnera des batailles.
20:37On a Mistral aujourd'hui qui a une belle bataille gagnée.
20:39Parce qu'on a quand même un des quatre acteurs mondiaux qui compte.
20:42Qui est français.
20:43Qui a un pied aux Etats-Unis.
20:44Qui a un pied aux Etats-Unis mais qui est encore français.
20:46Yard Change, il tient.
20:48Et il n'y a pas que lui.
20:50Il y a plein de belles startups qui sont en train d'être sur le sujet de l'IA.
20:53Ensuite la transition écologique et énergétique.
20:55On a un événement dans quelques jours qu'on appelle le jour E.
20:58On aura 1000 PME qui ont 1000 pieds dans la transition écologique.
21:01Et qui veulent accélérer ensemble pour rendre leur industrie plus verte.
21:04Et bien sûr la réindustrialisation sur laquelle on va mettre 34 milliards sur 5 ans.
21:08Merci Julien Noronha d'être venu nous rendre visite.
21:10C'est un vrai plaisir.
21:11Allez de l'avant.
21:12On est derrière.
21:13Affiche bleue.
21:14Écrit en noir.
21:15C'est la BPI France.
21:16C'est celle qui est à votre écoute pour vous accompagner.
21:19Que vous soyez une petite entreprise.
21:21Un créateur d'entreprise.
21:22Ou une très grosse entreprise.
21:24La BPI est là.
21:25Est-ce que j'ai bien résumé ?
21:26Vous avez très bien résumé.
21:27C'est un vrai plaisir de vous accueillir cher Julien.
21:29Merci.
21:30Directeur de la communication.
21:31Membre du COMEX de BPI France.
21:32Avec un bureau vraiment empilé de dossiers.
21:35Tous urgents.
21:36Plus urgents les uns que les autres.
21:37Merci de nous avoir.
21:38On aime ça.
21:39On est derrière tous les entrepreneurs.
21:40Il y a quand même cette idée de défi aussi.
21:42A travers les collaborateurs et les équipes BPI.
21:45Merci de nous avoir rendu visite.
21:46C'est un vrai plaisir.
21:47On tourne une page.
21:48Place à fenêtres sur l'emploi.
21:49Et j'accueille mon invité.
21:57Fenêtres sur l'emploi pour accueillir l'expert comptable du futur.
22:08Il est là.
22:09Il est devant moi.
22:10Il s'appelle Florent Dujardin.
22:11Directeur général de Dextre France.
22:13Entreprise anglaise.
22:14Et vous avez créé la filiale ici en France.
22:17Je le dis en souriant mais à peine.
22:20Puisque votre métier chez Dextre c'est quoi ?
22:22C'est d'accompagner des centaines, des milliers de cabinets d'expertise comptable.
22:26À quoi faire finalement ?
22:28Notre objectif chez Dextre c'est d'aider les experts comptables.
22:31Ce ne sont pas nous les experts comptables du futur.
22:32On les aide.
22:33Je vous taquine.
22:34Eux, leurs équipes et tous les dirigeants d'entreprise.
22:36A simplifier leur vie.
22:38La vie administrative qui est compliquée.
22:40Qui prend du temps.
22:41Avec un outil de facturation.
22:43Et on est très connu en particulier pour notre extraction de données extrêmement précise.
22:47Ça veut dire que les experts comptables s'affichent sur vous pour régler les dossiers de leurs clients.
22:51Ou régler la vie de l'entreprise de l'expertise comptable.
22:54Qui sont deux choses différentes.
22:55Les deux.
22:56Mais principalement ils vont aider leurs clients.
22:58On a aussi des outils pour gérer la conduite du changement dans le cabinet.
23:01Mais en premier lieu ça va être pour aider leurs clients à gérer leur administratif.
23:05Et à anticiper la facture électronique.
23:07Il y a une étude qui est assez intéressante sur ce sondage compta online.
23:12Sur l'image.
23:14Je disais que vous étiez l'expert comptable du futur.
23:17En tout cas les produits que vous développez.
23:19Mais c'est quand même une image assez vieillissante.
23:21Il y a un peu un décalage entre ce que vous proposez.
23:23Fluidifié, accéléré, simplifié.
23:26Avec une image qui vieillit comme dans la profession.
23:28Oui.
23:29Nous on a la chance de ne pas avoir tant cette image que ça.
23:31Parce qu'on travaille justement avec les gens qui ont envie d'avancer.
23:33Donc c'est plutôt ces gens là qu'on voit et qui ont envie d'avancer.
23:36Mais de façon générale l'expert comptable il apporte des services de conseil à ses clients.
23:41Et il voit toute la direction de l'entreprise.
23:44Il est tout le jour avec lui.
23:45Donc une image qui peut exister du comptable est totalement en décalage avec la vraie profession qu'on voit.
23:51Alors mettons un peu les pieds dans le plat.
23:53Puisque l'IA est partout.
23:54Surtout dans tous les sujets d'actualité.
23:56Et j'imagine que vous chez Dextre l'IA est aussi un outil d'accompagnement.
24:00Vous êtes déjà dedans j'imagine.
24:02C'est le cœur du réacteur.
24:04Depuis le début l'IA prédictive c'est le cœur de ce qu'on fait.
24:07C'est-à-dire qu'en particulier on va à un exemple.
24:10C'est qu'un des savoirs des comptables c'est de mettre un bon compte de charge.
24:14Une bonne catégorisation.
24:15Ça on le fait pour eux parce que 10 millions de factures qui ont été mis dans le même compte.
24:19A priori la fois d'après ça peut être mis dans le même compte.
24:21Donc ça c'est ce qu'on fait depuis toujours.
24:23Maintenant ce qu'on est en train de lancer c'est d'utiliser l'IA générative.
24:26Par exemple on va bientôt pouvoir mettre des documents d'index qui ne sont pas forcément des factures.
24:30Et on va faire un résumé en 2-3 lignes pour que ce soit clair pour le collaborateur comptable et son client.
24:35Ce qui ressort dans ce sondage qui est intéressant dans Comptes Online.
24:37Parce que quand on parle d'IA on a l'impression qu'on supprime les emplois de comptables.
24:40Qui font partie des métiers impactés.
24:42Les avocats, les notaires, les comptables.
24:44J'imagine que vous dites l'inverse.
24:45En même temps on voit quand même que ce qui prime dans ce sondage à 40%
24:49c'est la communication et la relation client dans les compétences des nouvelles générations.
24:52Ça veut dire qu'en gérant de la technologie comme ça,
24:55on libère du temps pour avoir plus de temps avec son client.
24:57C'est ça l'objectif ?
24:58Oui.
24:59Alors il y a un fait c'est qu'il y a de plus en plus de personnes qui travaillent dans la profession.
25:02Donc en tout cas il y a de plus en plus de technologies et pourtant il y a de plus d'emplois.
25:05Aussi parce qu'il y a beaucoup plus de gens qui lancent des entreprises.
25:08Mais je comprends aussi la peur légitime des collaborateurs qui se disent
25:12mais je gagne du jour au lendemain 50% de mon temps, qu'est-ce que je vais faire ?
25:15Et en fait il y a une multitude de services qui sont faisables.
25:18Il y a aussi une pénurie finalement de comptables qualifiés.
25:21Donc aujourd'hui les cabinets cherchent des personnes à venir travailler chez eux.
25:25Bien sûr.
25:26Donc la clé ça va être d'accompagner les gens en effet à maîtriser la technologie
25:30mais à aller donner les nouveaux services qui ne sont pas faits aujourd'hui.
25:32On a compris que vous facilitez la tâche, vous organisez, vous fluidifiez, vous faites gagner du temps.
25:38Il y a un gros dossier qui est sur la table des entreprises, des restaurateurs, de tout le monde
25:43qui est la facturation électronique.
25:45Sujet d'agacement, j'imagine que vous voyez très bien de quoi je parle.
25:49Comment vous l'intégrez, comment ça se vit dans votre relation avec les experts comptables
25:53et est-ce que vous êtes déjà en train de préparer cet outil ?
25:55Bien sûr.
25:56C'est dans les réflexions.
25:57Ça a été repoussé un nombre de fois.
25:59Régulièrement ?
26:00On est prêt à tout.
26:02Ça y est ?
26:03On est immatriculé provisoirement PDP
26:05donc en même temps que les autres pour être indépendant pour gérer la facture électronique
26:09pour les experts comptables et leurs clients.
26:11Et évidemment, il y a plein de nouveaux services qui peuvent être liés à ça.
26:14Mais surtout, il y a des gens qui attendent la facture électronique comme le Messie
26:19parce que ça va leur simplifier la vie.
26:21Oui et non.
26:22Si jamais c'est bien fait, oui.
26:23Si jamais c'est mal fait, il va y avoir beaucoup de complexité.
26:25C'est très important d'anticiper.
26:27Donc ça, c'est une partie de votre job aussi quand même chez DEX
26:29de dire aux comptables et donc en bout de chaîne aux clients
26:33rassurez-vous, ça va faciliter la vie.
26:36Alors, si jamais vous prenez les choses de la bonne façon,
26:38si jamais vous vous renseignez, ça va vous faciliter la vie à vous dans les cabinets et à vos clients.
26:43Mais il ne faut surtout pas attendre et espérer que tout change magiquement.
26:47Avant de nous quitter quand même, parce qu'à travers votre action chez DEX
26:50et la mission et les outils que vous proposez,
26:53est-ce que c'est une profession qui est en danger, l'expertise comptable ?
26:57Parce qu'on a vu dès l'arrivée de l'IA que les trois métiers
27:00– je mets de côté les journalistes et la communication –
27:03qui sont impactés, experts comptables, notaires et avocats.
27:06Ils sont en danger ou pas ? Ou ils doivent repenser leur métier ?
27:10Ils sont en danger s'ils ne changent pas.
27:12Parce qu'il y a des banques, il y a des éditeurs qui s'adressent aux clients directement
27:16qui veulent prendre leur place, évidemment.
27:18Mais ils ont tellement de ressources, ils ont tellement un lien de confiance avec leurs clients
27:22qu'ils ont toutes les armes pour être les conseillers de demain
27:25parce que la confiance qu'ont leurs clients, ça, ça ne pourra pas être remplacé.
27:28Il y a quelques chiffres à tirer de ce sondage.
27:3048% ont une image vieillissante de la profession.
27:3227% pour ceux qui ont été interrogés parlent d'un système éducatif
27:35qui ne correspond pas au terrain.
27:37Et 25% manquent de perspectives et d'évolutions,
27:40notamment sur le recrutement chez les comptables,
27:42dont vous disiez d'ailleurs qu'on n'a jamais eu autant de salariés dans les cabinets.
27:46En fait, il y a plus une difficulté à garder les collaborateurs comptables dans le cabinet
27:51qui veulent partir en entreprise parce qu'ils veulent avoir un rythme de vie plus normal,
27:55ils ont bien raison, que de difficultés à les recruter parce qu'on y arrive.
27:58Et donc, c'est là où les experts comptables qui arrivent à garder leurs employés,
28:03ils ont mis en place des solutions qui donnent beaucoup plus de confort,
28:06qui fait qu'ils n'ont pas besoin de travailler à 22h en avril ou en mai
28:09pendant ce qu'on appelle la période fiscale.
28:11Merci beaucoup, Florent Dujardin, d'être venu nous rendre visite
28:13pour nous parler de cet expert comptable plus moderne,
28:16adapté en tout cas aux configurations de l'évolution de l'IA
28:19et des outils qui existent aujourd'hui ou qui vont exister dans les mois qui viennent.
28:23Vous êtes aujourd'hui le directeur général de Dextre France,
28:26qui est le leader français de l'automatisation de la tenue comptable.
28:29Merci de nous avoir rendu visite, merci à vous, merci de votre fidélité,
28:32merci à toute l'équipe qui est derrière et qui m'accompagne,
28:34merci à Alice à la réalisation, merci à Saïd Osson
28:36et merci évidemment à Nicolas Juchal, incontournable.
28:38Je vous dis à très bientôt, bye bye.