Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Et bien, Éric Lombard refuse à ce stade de présenter les différentes pistes étudiées par le gouvernement.
00:05Il est trop tôt pour donner ce détail, dit-il.
00:08Toutefois, on peut à juste titre s'interroger sur la future qualité du service public, puisqu'il est déjà bien dégradé.
00:14Le ministre de l'Économie assure qu'avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait les réduire et maintenir dans le même temps la qualité des services.
00:22Nous sommes d'ailleurs à 10% au-dessus de la moyenne européenne en matière de dépenses publiques.
00:26Une piste est d'ores et déjà confirmée par le gouvernement.
00:29Les plus fortunés, quelques dizaines de milliers de contribuables, devront maintenir leur effort l'an prochain.
00:35Ça va poser problème parce que le gouvernement avait promis à ces hauts revenus que cette hausse d'impôts ne valait que pour 2025.
00:42Alors, parmi les hypothèses, cette fois-ci, il y a le fait de s'attaquer aux quelques mille agences publiques, des organismes, des fondations.
00:50Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, avait déjà précisé en tout début d'année qu'un effort sur les dépenses leur serait demandé
00:56et certaines agences pourraient être supprimées.
00:58Les secondes pistes s'attaquaient à la suroptimisation aux niches fiscales, même si ce n'est pas illégal.
01:04Dans les faits, cela veut dire qu'on enlève aux entreprises plusieurs outils qui permettaient de faire baisser leurs impôts.
01:10Et puis, le gouvernement pourrait également abaisser le montant de l'assurance chômage qui a déjà diminué au 1er avril.
01:16Enfin, on pourrait supprimer l'abattement fiscal pour les retraités qui bénéficient, on le rappelle, d'une réduction automatique de 10%.
01:23Réponse donc dans les prochaines semaines.
01:26Ce qu'il faut retenir, c'est vraiment le terme d'état d'urgence budgétaire qui annonce déjà la couleur au français.
01:30Sous-titrage Société Radio-Canada