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Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:01Il est quasiment 14h, je suis très heureux de vous retrouver avec Mickaël Dorian qui m'accompagne ce dimanche.
00:00:06Je suis content que vous soyez de mes côtés mon cher Mickaël, ça me fait très plaisir.
00:00:08Je vous le redis, plaisir partage.
00:00:10Et on a une petite pensée pour Audrey Berthaud qui est habituellement et qui doit être en vacances si je m'abuse.
00:00:15180 minutes un petit peu plus court aujourd'hui, puisque d'habitude nous sommes ensemble jusqu'à 17h,
00:00:20mais à partir de 16h on va vous diffuser un long format, riche en émotions sur la fin de vie,
00:00:25qui sera suivi d'un débat animé par l'excellent Olivier de Caranfleck,
00:00:29mais on aura l'occasion d'y revenir au cours de cette émission, au cours de ces deux heures.
00:00:33Pour débattre durant ces deux heures, il faut des invités évidemment, et j'accueille avec beaucoup de plaisir,
00:00:37et nous accueillons mon cher Mickaël avec beaucoup de plaisir,
00:00:40Marie-Agnès Poussier, Vince Bach, ancien ministre et députée Horizon de Seine-Maritime.
00:00:43Vous avez fait bonne route ?
00:00:44Absolument, à tout à l'heure.
00:00:46Je suis ravi, oui, malgré le marathon, parce que Magali Vicente, qui fait partie de l'équipe,
00:00:51a été retardée par le marathon, donc elle va nous rejoindre dans quelques instants.
00:00:55Je vous présente Karim Awick, fidèle ô combien de cette émission ?
00:00:57Bonjour Thierry.
00:00:58Ravie de vous retrouver.
00:00:59Et puis, Florian, j'ai remercié, vous devenez un fidèle vous aussi.
00:01:02Ah oui, bonjour Thierry.
00:01:03Directeur des études du millénaire.
00:01:06La tradition, je vous le dis, on commence toujours par un tour d'horizon de l'information,
00:01:11et vous serez amené à commenter avec Mickaël Dorian.
00:01:15Et on commence en prenant la direction, mon cher Mickaël, de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines,
00:01:18où le maire vient d'annoncer l'installation de caméras de surveillance devant pas moins de 31 écoles de la ville.
00:01:25Absolument, l'objectif est de renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires dans le cadre du plan Une école, une caméra.
00:01:33Leur reportage sur place de Régine Delfour, Charles Bagé et le récit de Camille Guédon.
00:01:38Une école, une caméra.
00:01:43À Mantes-la-Jolie, la mairie a décidé de renforcer la sécurité en installant une caméra de vidéosurveillance devant chaque établissement scolaire.
00:01:52Les écoles sont un lieu où il y a des enfants, donc potentiellement il peut se passer des choses assez graves.
00:01:56On n'a pas d'incident particulier à Mantes-la-Jolie dans nos écoles,
00:01:59mais l'idée c'était de travailler dans deux directions.
00:02:01Un, réguler les problèmes de circulation autour des écoles le matin.
00:02:04Et puis deux, c'est pouvoir détecter tout au long de la journée, en lien avec notre police municipale,
00:02:08les comportements anormaux autour des écoles.
00:02:10Donc on a décidé que sur chaque école de la ville, il y aurait une caméra qui filmerait en façon continue
00:02:16les entrées et les sorties et les abords, l'espace public, pour pouvoir intervenir en cas de problème.
00:02:21D'ici cet été, 32 caméras de vidéosurveillance seront opérationnelles contre 10 actuellement.
00:02:26Une mesure qui rassure les habitants de la ville.
00:02:29Ça nous permet d'être un peu plus en sécurité et d'éviter les incivilités.
00:02:33Les parents ne sont pas souvent là, en tout cas pour les récupérer à 17h ou à 16h,
00:02:37donc je trouve ça très bien qu'il y ait une sécurité, qu'il y ait un accompagnement.
00:02:39Il n'y a pas qu'à la sortie des écoles d'ailleurs, sur certains squares de la ville,
00:02:43bon ben ça serait bien aussi qu'on en aide peut-être, parce que les trafics ils sont là.
00:02:48Sans compter les caméras positionnées devant les écoles, plus d'une quarantaine sont déjà en service dans toute la ville.
00:02:54La mairie a également augmenté les effectifs de la police municipale,
00:02:59passant de 12 policiers municipaux en 2024 à 37 cette année.
00:03:04Marie-Agnès Poussier-Vinsbach, vous êtes députée, mais vous êtes aussi une ancienne ministre.
00:03:09On en est là en 2025, être obligée, comme le souhaite ce maire de commune,
00:03:16de mettre une caméra devant chaque école ?
00:03:18Hélas, et j'espère que vous viendrez prochainement à Fécamp, la ville dont j'étais maire,
00:03:22puisque j'ai échangé avec le maire hier, qui veut faire exactement la même chose.
00:03:26Oui, les parents attendent, et ce qui est incroyable, c'est qu'ils ont besoin d'être rassurés
00:03:31par la pose de caméra devant les écoles.
00:03:32Mais c'est terrible quand même, comme on se parle.
00:03:34Oui, oui. Je ne sais pas quoi vous dire d'autre.
00:03:38Karima, Karima Brick.
00:03:39Oui, c'est très triste d'en arriver là, mais malheureusement, je vais dire, c'est nécessaire aujourd'hui.
00:03:45Cela dit, ce qui va être important, c'est la suite des choses.
00:03:47C'est toujours, si jamais on prend sur le fait des jeunes ou autres qui commettent des actes de violence ou d'incivilité,
00:03:55quelle est la réponse par la suite ? Est-ce qu'il y a des sanctions ou il n'y en a pas ?
00:03:58Est-ce que c'est finalement circulé, il n'y a rien à voir ? On l'a sur image, mais on ne fait rien.
00:04:02Donc, c'est la réponse qui suit qui va être très importante.
00:04:05Florian, j'aimerais remercier.
00:04:06Moi, je ne trouve pas ça triste, mais je trouve ça très bien, parce que couplé avec...
00:04:09Enfin, c'est le constat de quelque chose qui n'a pas fonctionné ou qui fonctionne moins bien.
00:04:13Oui, je pense aussi que c'est le constat de moyens technologiques qu'on a aujourd'hui,
00:04:17qui permet justement aussi, couplé avec les algorithmes qui vont détecter ces comportements suspects,
00:04:22de pouvoir aller prendre les gens qui font des intrusions, qui ont des comportements suspects, bien plus tôt,
00:04:28et donc faire plus de prise en flagrant délit.
00:04:32Et c'est ce qui va aussi conduire notre société à retrouver un peu de sécurité.
00:04:36Moi, je trouve ça au contraire très positif et un exemple dont beaucoup devraient s'inspirer.
00:04:40Pierre ?
00:04:40Alors, les téléspectateurs s'en rendent compte, on n'appartient pas à la même génération.
00:04:45Mes cheveux blancs trahissent mon âge, mais il fut un temps où on allait à l'école,
00:04:50plutôt avec une certaine sécurité, mais je parle d'un temps peut-être que...
00:04:53Voilà, vous connaissez la chanson.
00:04:56Un sujet dont on va beaucoup parler aujourd'hui, mon cher Mickaël,
00:05:00approuvé en partie vendredi en commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale par les députés,
00:05:04l'examen de la proposition de loi relative à la fin de vie continue évidemment de faire débat.
00:05:09Oui, le député LR Philippe Juvin dénonce notamment des conditions floues
00:05:12et une procédure expéditive pour recourir à cette aide à mourir.
00:05:16Alors, les détails de ce qui a été adopté, de ce qui continue de susciter des crispations
00:05:21avec ce sujet de Clara Bouvier-Denot.
00:05:24Depuis mercredi, l'Assemblée nationale examine en commission parlementaire le projet de loi sur la fin de vie.
00:05:29Un projet de loi que le Premier ministre François Bayrou a choisi de scinder en deux propositions,
00:05:34l'une sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir, une décision stratégique.
00:05:38Cela permet de ne pas prendre en otage ceux qui souhaitent développer les soins palliatifs,
00:05:42mais s'opposent à l'aide active à mourir.
00:05:44Si le texte sur l'accompagnement et les soins palliatifs a été adopté à l'unanimité en commission ce vendredi 11 avril,
00:05:50c'est une autre paire de manches pour celui sur l'aide à mourir qui suscite de vivre des bases éthiques.
00:05:55Une version provisoire du texte a néanmoins été adoptée et détaille notamment les conditions d'accès à l'aide à mourir.
00:06:00Parmi elles, être âgé d'au moins 18 ans, être français ou résident en France,
00:06:04être atteint d'une affection grave et incurable qui engage le pronostic vital en phase avancée ou terminale,
00:06:10cette dernière provoquant une souffrance physique ou psychologique réfractaire au traitement ou insupportable,
00:06:15et être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.
00:06:19Point majeur, la procédure prévoit que le patient puisse choisir entre s'administrer lui-même une substance létale
00:06:24ou demander à un professionnel de santé de le faire, alors que le texte initial ne le prévoyait qu'en cas de patient incapable physiquement d'y procéder.
00:06:32Les travaux en commission reprendront ce 28 avril,
00:06:34tandis que l'examen en séance publique du projet de loi débutera le lundi 12 mai.
00:06:39Marie-Anna S. Poussier-Vinzbach, c'est pas facile de prendre position sur un tel sujet ?
00:06:44Du tout. Moi je ne suis pas membre de la commission spéciale qui va examiner ce texte.
00:06:49Je suis rassurée que le Premier ministre ait imposé deux textes, ce qui n'était pas le cas avant la dissolution.
00:06:58On avait un texte qui comprenait et les soins palliatifs et la fin de vie.
00:07:04Moi je ne sais pas encore ce que je ferais.
00:07:06J'attendrai surtout de voir le texte final une fois qu'il sera sorti de commission pour savoir, pour me prononcer.
00:07:12Je suis sensible aux arguments sur le flou de certains termes qui sont utilisés.
00:07:19Et puis surtout j'observe ce qui se passe à l'étranger.
00:07:24Et au début on a toujours commencé comme ça, en disant que ce sera seulement pour les maladies incurables,
00:07:29ce sera seulement pour les plus de 18 ans.
00:07:31Et puis on a vu derrière qu'on était en capacité d'ouvrir la boîte de Pandore.
00:07:36Donc c'est extrêmement difficile, parce qu'on voit des maladies où la souffrance ne peut pas s'apaiser.
00:07:46Et on en parlera longuement.
00:07:48Et je vous rappelle, cher Mickaël, il y aura donc un long format à 16h, juste après notre 180 minutes,
00:07:54suivi d'un débat animé par Olivier de Caire-en-Fleck.
00:07:57Dans l'actualité, Mickaël également, ces images du pape François, qui nous font bien plaisir,
00:08:02qui a fait une apparition aujourd'hui, place Saint-Pierre.
00:08:03Oui, un bain de foule d'une dizaine de minutes, Thierry, totalement imprévu du pape François.
00:08:09En ce dimanche des Rameaux, toujours en convalescence après sa pneumonie,
00:08:13le souverain pontife, âgé de 88 ans, a fait le tour de la place, vous le voyez, sur son fauteuil roulant.
00:08:19Ce dimanche, qui marque pour les chrétiens du monde entier le début de la semaine sainte,
00:08:23qui s'ouvre donc aujourd'hui et se clôture à Pâques.
00:08:27Et en pleine guerre commerciale avec la Chine, Washington, l'âge du lait sur les produits high-tech, Mickaël.
00:08:32Selon une note du service des douanes publiée la nuit dernière, les Etats-Unis vont exempter les smartphones,
00:08:38les ordinateurs et autres produits électroniques.
00:08:41Des récentes surtaxes douanières imposées à la Chine, des surtaxes massives de 145% mises en place depuis mercredi par le président Donald Trump.
00:08:50Et enfin, la société du futur, tiens donc, c'est le thème de l'exposition universelle, qui ouvre ses portes aujourd'hui à Osaka, au Japon.
00:08:57Et parmi les sujets abordés, l'intelligence artificielle et l'environnement.
00:09:01L'exposition se tient jusqu'au 13 octobre.
00:09:04Quelques 160 pays et régions sont représentés cette année.
00:09:08Visite guidée, signée Sharon Camara.
00:09:11Une immense structure en bois, symbole d'unité, qui encercle des dizaines de pavillons nationaux.
00:09:18Avec 20 mètres de hauteur et 2 kilomètres de circonférence, cette structure durable baptisée le Grand Anneau est le symbole visuel de l'exposition universelle 2025.
00:09:28Placée sous le thème de la société du futur, l'édition est axée sur les nouvelles technologies et l'environnement.
00:09:34Aucun pays ne peut résoudre seul les problèmes liés à l'environnement et au changement climatique.
00:09:40Nous pensons donc qu'à l'heure où nous vivons, face aux défis mondiaux, trouver un terrain d'entente et travailler ensemble est la meilleure façon d'aller de l'avant.
00:09:49Nous sommes venus avec un message de paix.
00:09:52Avec la volonté de participer à cette belle exposition, qui est une célébration de l'unité des pays du monde.
00:09:58Sur l'île artificielle de Yumeshima à Osaka, l'événement accueille 160 nations venues présenter leurs innovations.
00:10:06Notre thème est America the Beautiful. C'est un thème récurrent pour les Etats-Unis.
00:10:13De plus, en raison de la présence du pavillon des Etats-Unis au Japon, nous souhaitons avant tout célébrer les relations de longue date entre les Américains et les Japonais.
00:10:21Parmi les attractions phares de cette édition, la météorite martienne, le cœur battant, cultivé à base de cellules souches, sans oublier les 32 sculptures d'Eloquiti, déguisées en algues.
00:10:33L'exposition universelle 2025 prévoit d'attirer plus de 28 millions de visiteurs en 6 mois.
00:10:40Voilà pour l'exposition universelle d'Osaka et le pavillon français qui a été inauguré cette année par Sophie Marceau et Teddy Riner.
00:10:48C'est important de le rappeler.
00:10:49Absolument.
00:10:50Merci Mickaël. On vous retrouve à quelle heure ?
00:10:52Dans une heure, c'est ça ?
00:10:53Oui, à 15h.
00:10:54À 15h.
00:10:56Je me glisse dans les chaussons d'Odrey.
00:10:58Oui, exactement. Et ceux de Félicité Kindoki le samedi.
00:11:02Allez, on marque une pause. On se retrouve dans quelques instants. On sera avec Marie-Victoire.
00:11:06Dieu donné, on va faire un point sur la disparition d'Agathe, cette jogueuse de 28 ans, portée disparue depuis jeudi.
00:11:11A tout de suite sur CNews. Première chaîne d'information, faut-il le rappeler. Merci de votre fidélité.
00:11:1414h14. Votre grand rendez-vous d'information du samedi après-midi. C'est parti. Nous sommes ensemble de manière exceptionnelle jusqu'à 16h puisque diffusion d'un informat sur la fin de vie à partir de 16h.
00:11:28Je vous présente l'équipe qui m'entoure. Marie-Agnès Poussier-Vinsbach, ancien ministre et député horizon de Seine-Maritime.
00:11:34C'est un plaisir de vous avoir à mes côtés. Karima Brick, évidemment, fidèle émission.
00:11:37Magali Vissane qui ne va pas tarder à arriver mais qui est bloquée par le Grand Marathon.
00:11:41Donc voilà, peut-être qu'elle va arriver en courant.
00:11:43Florian Gérard-Mercier, directeur des études du Millénaire.
00:11:46Karima Brick est avec nous. Et Bertrand Descaires est avec nous, évidemment, avec deux petits pas de côté.
00:11:51Avec un pas de côté, mais on en parlera plus tard. Un peu surprise pour nos téléspectateurs.
00:11:55Mais je ne dis rien.
00:11:55Marie-Victoire Dudonnet est avec nous. Évidemment, on va parler d'Agathe avec vous.
00:12:00On est toujours sans nouvelles d'Agathe, cette joggeuse qui est portée disparue depuis jeudi, âgée de 28 ans.
00:12:07Alors, je le disais et on le disait depuis ce matin, Marie-Victoire, l'important dispositif pour retrouver Agathe a été levée hier soir.
00:12:12Et les gendarmes ont annoncé des opérations qu'on peut dire un peu plus ciblées. C'est un peu ça, quoi.
00:12:18Oui, exactement, Thierry. Alors, ces dernières 48 heures, les intenses recherches concernaient spécifiquement une zone d'intérêt,
00:12:24comme vous le voyez ici, elle s'étend sur 100 kilomètres au sud de Poitiers.
00:12:29Vous voyez ici la commune de Vivonne, d'où est partie la jeune femme pour courir jeudi matin.
00:12:35À 10 kilomètres de là, nous avons justement, voulons, on va émettre pour la dernière fois le téléphone portable de la jeune femme.
00:12:43Alors, il s'agissait d'un vaste périmètre qui avait posé certaines difficultés aux gendarmes, puisqu'il s'agit d'une zone boisée, rurale, dense, avec beaucoup de sentiers, de chemins, de randonnées, de rivières,
00:12:55qui avaient aussi été sondées. Mais tout cela en vain.
00:12:58Alors, le dispositif qui avait été mis en place a donc laissé place à une quarantaine de gendarmes qui vont intervenir, vous le disiez Thierry, sur des zones plus ciblées.
00:13:06C'est la section de recherche de Poitiers qui est désormais en charge de les guider en fonction des renseignements, notamment du bornage téléphonique et des auditions.
00:13:16L'objectif, évidemment, maintenant, sur cette zone, c'est de les laisser travailler le plus efficacement possible.
00:13:21Alors, justement, ma victoire, question importante. Est-ce qu'on a une petite idée des zones qui seront plus vérifiées par les enquêteurs ? Racontez-nous.
00:13:28Alors, sur ces zones ciblées, la prudence est de mise, évidemment.
00:13:31Mais les enquêteurs vont probablement travailler par cercle concentrique, notamment sur cette zone.
00:13:37On sait que son téléphone, le téléphone de Agathe, a été localisé ici pour la dernière fois, jeudi après-midi, ici même, dans ce rayon de 250 mètres à proximité de Voulon,
00:13:50comme vous le voyez ici, Voulon, et à 10 kilomètres de là.
00:13:53Alors, elle a pu y aller en courant, puisqu'on sait que les sorties de la jeune femme durent entre 1h30 et 2h.
00:14:01Néanmoins, si elle a pu passer par là, cela ne veut pas dire qu'elle y soit encore, puisque l'objectif des enquêteurs, ici, c'est vraiment de déterminer si un tiers a pu intervenir.
00:14:10Ce tiers aurait pu, d'ailleurs, être véhiculé.
00:14:13Et c'est cela qui peut potentiellement donner aux enquêteurs la volonté de se concentrer aussi sur les axes routiers que vous voyez apparaître ici.
00:14:21Ces axes sont nombreux.
00:14:22On voit ici que Vivonne se situe sur la N10.
00:14:26On rejoint ainsi Poitiers à 20 kilomètres à peu près.
00:14:30Et on arrive à cette ville en une vingtaine de minutes seulement.
00:14:33Angoulême est de son côté à 1h.
00:14:35Et puis, l'accès en voiture à partir de cette zone, l'accès en voiture pour rejoindre l'autoroute A10, se fait en à peine 10 minutes.
00:14:43Toutes les pistes restent à ce stade envisagées, évidemment, pour ce qui est encore à ce stade considéré comme une disparition inquiétante par le parquet.
00:14:52Merci pour ce point très précis, Marie-Vitoire.
00:14:54Je vous donnez notre spécialiste police-justice.
00:14:56Et j'en profite pour accueillir Magali Vicente, victime.
00:15:00Vous avez subi le marathon de Paris.
00:15:02Exactement.
00:15:02Qui dit marathon dit complication.
00:15:03Vous avez pris les baskets aux pieds ou pas ?
00:15:05Même pas.
00:15:05Même pas.
00:15:06Allez, on va évoquer cette manifestation du 1er mai prochain qui parle beaucoup, qui affole un petit peu les réseaux sociaux.
00:15:12Pourquoi elle affole les réseaux sociaux ?
00:15:14Parce qu'il y a eu un appel lancé par l'attaché parlementaire de les députés de la France insoumise, Versilie Assoudet.
00:15:19Il s'appelle Richie Thibault.
00:15:21Je ne sais pas si vous connaissez les uns et les autres Richie Thibault, mais sur X, il a carrément relayé les propos de groupuscules appelant à la violence carrément.
00:15:29Laurent Nunez, qui était l'invité du grand rendez-vous Europe 1, CNews et Les Echos, a répondu, a réagi ce matin.
00:15:36Et on voit la communication de Richie Thibault.
00:15:40Richie Thibault qui a lui-même répondu au préfet suite à l'intervention du préfet ce matin.
00:15:45On va vous raconter tout ça, mais d'abord, le rappel des faits pour bien situer l'histoire et on ouvre le débat ensemble.
00:15:52D'abord, le rappel des faits.
00:15:531er mai 2025 débordent dans le dispositif.
00:15:58Des appels à l'insurrection désormais supprimés et relayés par Richie Thibault, le collaborateur de la députée insoumise Ercilia Assoudet, un homme déjà connu des services de police, pour avoir notamment appelé à l'intifada en octobre 2024.
00:16:11Selon Europe 1, il est ou a été fiché dans au moins deux fichiers de police pour son appartenance à la mouvance radicale d'extrême gauche et sa capacité à provoquer des troubles à l'ordre public.
00:16:21Ses propos sur les manifestations du 1er mai n'ont pas tardé à faire réagir Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, sur X.
00:16:28Après avoir pris connaissance de ses propos me paraissant extrêmement grave, j'ai saisi ce jour la justice au titre de l'article 40 du code de procédure pénale pour des faits susceptibles de relever de la provocation à commettre des violences et des dégradations à l'occasion du 1er mai 2025.
00:16:44Depuis plusieurs années, la fête du travail est le théâtre de nombreux affrontements et de violences dans les rues.
00:16:49Les menaces à l'endroit des forces de l'ordre sont de plus en plus récurrentes, comme le rappellent certains syndicats de policiers.
00:16:54C'est un moment, un prétexte pour s'en prendre force de l'ordre, tout simplement parce qu'on représente l'État.
00:17:01On travaille avec les renseignements territoriaux pour savoir justement comment en fasse ils vont s'organiser.
00:17:08Mais malheureusement, on sait que cette fête du travail, elle risque d'être perturbée, largement perturbée par ces groupes.
00:17:14L'an dernier, 121 000 personnes avaient défilé dans les rues de France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:17:20En marge des manifestations, une dizaine de policiers et gendarmes avaient été blessés.
00:17:25Alors, chose promise, chose due, la suite de l'histoire.
00:17:28Laurent Nunez a réagi ce matin chez nous.
00:17:32Écoutez-le.
00:17:32Et ensuite, évidemment, Richie Thibault a réagi, lui, in extenso, sur les réseaux sociaux.
00:17:39D'abord, Laurent Nunez.
00:17:41J'ai saisi la justice.
00:17:44Dans l'espoir, je ne vous cache pas qu'il puisse d'abord être vite convoqué, qu'il puisse être vite convoqué, avoir à s'expliquer.
00:17:52Et évidemment, évidemment, moi je ne vais pas me prononcer sur le...
00:17:55Évidemment, je souhaite qu'il puisse ne pas participer à cette manifestation.
00:18:00À partir du moment où il appelle à des débordements, évidemment, s'il pouvait être interdit, s'il pouvait y avoir une interdiction judiciaire de paraître, ça me semblerait légitime.
00:18:08Maintenant, moi je ne suis pas magistrat, mais l'objectif de la saisine de la justice, c'est évidemment le faire condamner pour ses propos de haine.
00:18:13Et en même temps, éviter qu'il soit présent pour, je comprends, de ce qu'il écrit, inciter à des débordements.
00:18:18Alors, je vous laisse apprécier la réponse de Richie Thibault sur le réseau.
00:18:23Je suis sûr que ça va faire réagir autour de ce plateau.
00:18:25Et sans doute, Marie-Agnès Boussier-Vinsbach en tant qu'ancien ministre et députée.
00:18:30Regardez ce que dit Richie Thibault.
00:18:33Fidèle à son rôle de sous-fifre du pouvoir, Laurent Nunes cherche à faire l'opposition au macronisme.
00:18:41Ah ça va, maintenant, merci de me mettre un petit peu plus gros, parce que j'ai un petit problème de lecture.
00:18:46Nous serons très nombreux le 1er mai, avec un cap clair, en finir avec les mauvais jours et arracher une vie meilleure.
00:18:54C'est la réponse de Richie Thibault qui traite de sous-fifre, carrément Laurent Nunes.
00:18:59Voilà où on en est, le niveau politique.
00:19:01Ça vous inspire quoi, Marie-Agnès Boussier-Vinsbach ?
00:19:06Là, ça vole haut.
00:19:06Ce qui est terrible, c'est que ça ne m'étonne même pas.
00:19:09Pourquoi ? Ça ne m'étonne pas, parce qu'hélas, depuis plusieurs semaines, moi, on assiste à une montée en puissance du n'importe quoi.
00:19:20Comment est-ce qu'on peut manquer autant de respect aux fonctionnaires de la République, si on est encore en République pour ces gens-là ?
00:19:30Je vous dis, je ne suis hélas pas étonnée, mais le temps que nous passons à parler de lui, il lui fait une pub.
00:19:39C'est vrai aussi, et vous avez raison de le souligner.
00:19:41Vraiment, vraiment, parce que grâce aux réseaux sociaux, personne ne sait qui est ce Richie Thibault.
00:19:48Bien sûr.
00:19:48Mais quels sont les médias qui parlent également de ce genre d'attitude aussi ?
00:19:52Il n'y en a pas beaucoup, je vous assure, qui osent évoquer ce genre d'échange.
00:19:57Je pense que sous-fifre, quand même, ça ne va pas le laisser insensible.
00:20:00On verra si d'autres médias réagissent à ces échanges.
00:20:05Petit tour de table rapide.
00:20:07Florian, je remercie.
00:20:08Puis nous avons une spécialiste que je vous présente, Maggie Vicente, du langage politique.
00:20:12Mais là, on est très, très, très, très, très, très, très loin.
00:20:14Je suis sûr que vous avez une petite conclusion à faire par rapport à tout ça, aux petites analyses.
00:20:17Florian.
00:20:18Non, mais ça s'inscrit dans la droite ligne d'une radicalisation de l'extrême-gauche, en fait.
00:20:23Et de cette extrême-gauche qui ne cherche pas vraiment à prendre le pouvoir à part par la violence,
00:20:28qui n'a pas de projet pour la France.
00:20:30Parce que là, il parle de quoi ?
00:20:32Finir avec les mauvais jours, arracher une vie meilleure.
00:20:34Mais comment, enfin, en quoi est-ce qu'aller blesser ou voire essayer d'aller tuer des policiers,
00:20:39à quoi que ce soit avoir avec arracher une vie meilleure ?
00:20:41Ou alors, lui, ce qu'il considère comme étant une vie fantastique, c'est d'aller taper sur des policiers.
00:20:46Non, mais on vit dans une espèce de réalité parallèle.
00:20:51Quel niveau ?
00:20:51C'est un niveau extrêmement bas.
00:20:53Et ce qui prouve bien que LFI n'a absolument pas vocation ou la volonté...
00:20:59On n'est jamais déçus.
00:21:01Ah oui, ça, on n'est jamais déçus.
00:21:02On n'est jamais déçus.
00:21:02Mais le truc, c'est que M. Mélenchon continue d'avoir l'espoir de devenir président de la République un jour.
00:21:08Comment est-ce qu'on peut vouloir devenir président de la République et en même temps avoir dans ses troupes des gens
00:21:12comme ça qui insultent les préfets qui sont les représentants de la République dans chaque département ?
00:21:16C'est un non-sens total.
00:21:18Alors, ce que je vous propose, Maggie, je donne la parole à Karima sur le sujet
00:21:21et vous, vous me direz le regard, si tenté qu'on puisse avoir un regard par rapport à Saint-Pégé.
00:21:28Je vous laisse réfléchir.
00:21:31Karima.
00:21:31Non, mais on est toujours dans cette fameuse stratégie de bordélisation, donc frontalement.
00:21:37Il y a évidemment ce manque de respect total, mais je vous dirais, vous savez, ce type de manifestation, on le sait,
00:21:43il y a des groupuscules qui sont en dormance, qui attendent justement ces événements
00:21:48où les gens peuvent exercer leur démocratie, descendre dans la rue et profitent de ces moments-là pour casser du flic.
00:21:55C'est le festival pour aller casser du flic.
00:21:58Donc, quand vous encouragez en disant finalement, c'est toujours de jouer sur la ligne aussi.
00:22:04Souvent, Alexandre, on va jouer sur cette fameuse ligne entre la légalité, entre cette liberté d'expression,
00:22:11bien sûr qu'on défend, mais on joue sur cette ligne.
00:22:14Quand on dit « faites déborder le dispositif » avec l'image qu'il y avait aussi,
00:22:19il y a toujours un peu ces messages codés.
00:22:23Et on voit souvent arriver ces groupuscules, ils sont masqués,
00:22:26vous allez voir parfois ce qu'on appelle les « black blocs » qui agissent en « black bloc »
00:22:32et on veut aller blesser ces slogans de « la police tue ».
00:22:37On est dans cette logique, cette logique de soulèvement.
00:22:40Et c'est très particulier aussi parce qu'on entendait, rappelez-vous,
00:22:43quand il y a eu cette manifestation, en fait, ce rassemblement en soutien à Marine Le Pen,
00:22:48on entendait chez une partie justement de l'extrême-gauche qui disait,
00:22:50« vous voyez, ce sont des factieux, antidémocratiques, ils s'en prennent aux institutions »,
00:22:56il y avait tout ce discours-là.
00:22:58Et de l'autre côté, vous voyez ça où on encourage finalement,
00:23:01on peut se poser la question, qui sont finalement les factieux de façon réelle, concrète
00:23:08et qui en appellent indirectement ou même, dans certains cas, directement,
00:23:12quand on appelle à l'intifada dans les rues.
00:23:14Donc, c'est quand même assez grave comme conséquence.
00:23:17Allez, challenge, Magalice.
00:23:19Je crois que c'est un des challenges les plus difficiles que je vous donne
00:23:21parce que, sincèrement, analyser ces mots,
00:23:25j'ai presque honte de vous demander d'analyser ces mots.
00:23:28Non, mais je pense que c'est important.
00:23:30C'est important de l'analyser, c'est important de le dire,
00:23:32c'est important quand même de le diffuser
00:23:34parce que ces gens sont au sein de l'Assemblée nationale.
00:23:37Donc oui, c'est important de le dire parce qu'au-delà de...
00:23:40Il y en a une députée qui est à nos côtés aujourd'hui.
00:23:42Au-delà de la réponse de Laurent Nunes ce matin
00:23:45et donc de l'appel à la condamnation,
00:23:48déjà, il faut voir deux choses dans cette image
00:23:50et dans ce message, il y a un double impact.
00:23:51Là, pour le coup, on a l'impact du verbal et du non-verbal.
00:23:54Le verbal, on l'a dit tout à l'heure,
00:23:56le mot débordé, débordons le dispositif,
00:23:58c'est un appel à créer le chaos.
00:24:01Et moi, ce qui me marque le plus, c'est arracher une vie meilleure.
00:24:05Ça veut dire qu'on a des gens qui sont au cœur de l'Assemblée nationale
00:24:08qui considèrent que pour donner aux Français une vie meilleure,
00:24:11il va falloir qu'ils l'arrachent.
00:24:13C'est-à-dire qu'il n'y a pas de démocratie,
00:24:15c'est-à-dire qu'il n'y a pas de respect de ce que les autres peuvent penser.
00:24:17Et ça, c'est vraiment un danger.
00:24:19Et après, on ajoute le non-verbal, l'image.
00:24:21Vous voyez bien, l'image, c'est le chaos, c'est la révolution.
00:24:24C'est-à-dire qu'on laisse au cœur de nos institutions,
00:24:26et en plus, c'est double combo,
00:24:27parce que la députée pour laquelle il travaille...
00:24:30Moi, je m'interroge.
00:24:31Cette semaine, on a eu Yael Brown-Pivet
00:24:33qui a sorti des journalistes de frontière
00:24:34pour trouble à l'ordre public au sein de l'Assemblée.
00:24:36J'aimerais vraiment qu'on puisse trouver des dispositifs de droit
00:24:40qui permettent aujourd'hui à ce type de personnes
00:24:42qui a déjà eu des précédents
00:24:45de ne plus exercer au sein de l'Assemblée
00:24:47pour ne pas représenter ce type d'incitation à la haine,
00:24:51à la révolution et au chaos à la tête de notre République.
00:24:54Je vous félicite d'avoir trouvé les mots
00:24:56pour essayer d'analyser ces mots.
00:24:58Je ne sais pas, M-A-U-X.
00:25:00C'est très bien.
00:25:01M-A-U-X plutôt.
00:25:01M-A-U-X, M-O-T-S.
00:25:04Exactement.
00:25:05Et on le fait chaque semaine.
00:25:06C'est important.
00:25:07Vous voyez, c'est important, ce regard.
00:25:08C'est une spécificité sur ces news
00:25:09de décrypter également,
00:25:12de prendre un peu de hauteur par rapport à certains mots.
00:25:14Et Dieu sait qu'ils sont nombreux, c'est bon.
00:25:16Allez, on marque une pause avec notre premier coup de projecteur.
00:25:19On ira du côté de Marseille
00:25:20avec une extension de la prison des bas-mètres
00:25:22qui pose problème.
00:25:23Et on sera avec Benjamin Camboulivre,
00:25:25porte-parole d'Alternative Policienne UTT.
00:25:27Alors, il faut des prisons en France,
00:25:28mais les prisons, c'est toujours mieux chez le voisin.
00:25:30On va en parler.
00:25:31Madame la députée, je vous attends également sur le sujet.
00:25:33Allez, à tout de suite.
00:25:38Allez, il est 14h30,
00:25:39c'est place à notre premier coup de projecteur
00:25:42puisque vous êtes si nombreux à nous suivre
00:25:44tous les week-ends.
00:25:45On a l'habitude de faire des coups de projecteur
00:25:47sur des thèmes bien précis.
00:25:48Là, on va prendre la direction de Marseille.
00:25:50Je ne sais pas si nous sommes connectés
00:25:52avec Benjamin Camboulivre,
00:25:53porte-parole d'Alternative Policienne UTT.
00:25:55Bonjour Benjamin Camboulivre.
00:25:57Merci d'avoir accepté mon invitation.
00:25:59On va regarder d'abord le reportage
00:26:00parce que je dis qu'on manque de prison en France,
00:26:03mais c'est toujours mieux à côté.
00:26:04Exemple très concret, très concret.
00:26:06À Marseille, avec cette célèbre prison des Bommettes,
00:26:09où il y a une extension qui a vu le jour,
00:26:13mais qui sera ouverte au mois de décembre, me semble-t-il.
00:26:15Regardez ce reportage de Stéphanie Rouquet
00:26:17avec les riverains qui ne sont pas très heureux de cette extension.
00:26:20Et puis, on en parle ensemble avec nos invités.
00:26:22Cela fait cas en tant que Philippe habite cette maison.
00:26:28Mais depuis quelques semaines, le panorama a radicalement changé.
00:26:32Alors, ça fait qu'on ne peut plus ouvrir la fenêtre
00:26:33parce qu'on a trop de vis-à-vis.
00:26:36Dès qu'on ouvre la fenêtre, voilà.
00:26:38Maintenant, on voit même les cellules.
00:26:40Et là, il n'y avait rien avant.
00:26:41Il y avait une carrière.
00:26:42Ces nouveaux bâtiments, à quelques mètres de son domicile,
00:26:45ce sont les Bommettes 3,
00:26:46une extension de la prison de Marseille
00:26:48qui doit être livrée d'ici la fin de l'année.
00:26:51Elle comprendra des salles d'enseignement,
00:26:53un théâtre de formation
00:26:54et un quartier d'hébergement
00:26:56pour 740 détenus supplémentaires.
00:26:59Alors, le voisinage se prépare et se barricade.
00:27:02Des barrières ou des canisses pour couper la vue
00:27:04et sur les murets, du fil barbelé
00:27:07ou des tessons de verre
00:27:08pour empêcher des individus de grimper
00:27:10et de pratiquer ce que les voisins appellent
00:27:13des parloirs sauvages.
00:27:14C'est des cris.
00:27:15Vous avez entendu ?
00:27:19Ils viennent parler aux prisonnières d'en face
00:27:21et puis s'ils n'y arrivent pas,
00:27:22ils n'hésitent pas à monter sur le toit des voitures garées.
00:27:25Pour qu'elles entendent, il faut crier un peu fort quand même.
00:27:27Non, ce n'est pas amusant au quotidien.
00:27:29L'administration pénitentiaire assure aux riverains
00:27:32que tout a été pensé
00:27:33pour limiter les nuisances sonores et visuelles.
00:27:36Les bâtiments sont orientés perpendiculairement à la rue.
00:27:40Des parois surplombent chaque fenêtre.
00:27:41Les premiers détenus devraient emménager dans ces nouvelles cellules
00:27:45avant le mois de décembre.
00:27:48Alors, qu'est-ce qu'on fait Benjamin à Camboulivre ?
00:27:50Là, c'est un exemple très concret, très précis.
00:27:52Les prisons, c'est mieux ailleurs.
00:27:54Mais c'est vrai que la prison des bâtiments,
00:27:56la salle de prison des bâtiments,
00:27:57elle est installée depuis fort longtemps.
00:27:59Et c'est plutôt justement les riverains
00:28:02qui seront rapprochés, historiquement parlant.
00:28:03C'est ça l'histoire ?
00:28:04Ah, on a un petit problème de son,
00:28:09Benjamin Camboulivre.
00:28:13Est-ce que vous pouvez brancher le fil rouge
00:28:14avec le fil vert ?
00:28:15C'est bon.
00:28:16Ça marche ?
00:28:16Ah non, on avait testé cette maison, c'est marché.
00:28:18Eh bien, ça marche.
00:28:19Ça y est, on vous entend, Benjamin.
00:28:20C'est bon, ça marche.
00:28:21Oui, donc je vous disais, effectivement,
00:28:22la prison des Beaumettes.
00:28:23Moi, je suis de Marseille
00:28:25et je l'ai connu quand j'étais gamin,
00:28:27on passait devant pour aller au Calanque.
00:28:29Donc, en effet, il n'y avait pas toutes ces habitations.
00:28:30Maintenant, les habitations, elles y sont, de fait.
00:28:33Donc, la nuisance, elle impacte évidemment les riverains
00:28:37quand vous avez une prison qui se construit.
00:28:39Mais plus généralement,
00:28:40la question de l'augmentation des places de prison,
00:28:43il n'y a pas de débat.
00:28:45C'est une obligation.
00:28:46Là, c'est une obligation au niveau local
00:28:47parce que les Beaumettes, elles étaient surpeuplées.
00:28:49Donc, ces 740 places, on en a besoin.
00:28:52Et puis, c'est une obligation au niveau national
00:28:54parce qu'on a une densité carcérale à 130 %.
00:28:57Donc, la question de est-ce qu'on doit faire un effort
00:28:59pour augmenter notre volume de places de prison ?
00:29:03Elle ne se pose pas.
00:29:03Bien sûr qu'on doit le faire.
00:29:04C'est une obligation pour la justice
00:29:05afin de pouvoir retrouver la maîtrise
00:29:08de sa politique d'incarcération.
00:29:09C'est-à-dire qu'on met quelqu'un en prison
00:29:10pour la gravité de son acte
00:29:12et pas parce qu'on a assez de place
00:29:14pour l'accueillir en prison.
00:29:15Ce n'est pas ça le bon raisonnement.
00:29:16Puis c'est même une obligation pour les détenus,
00:29:19pour l'honneur de la France
00:29:20d'avoir un accueil digne des détenus dans les prisons.
00:29:23Donc, il n'y a pas de question sur ça.
00:29:25Évidemment qu'on doit se doter
00:29:26d'un parc pénitentiaire à la hauteur.
00:29:28Maintenant, les nuisances,
00:29:30elles sont effectivement réelles.
00:29:32Il ne faut pas tendre à minimiser
00:29:34ce que vivent les personnes
00:29:36qui sont à côté des prisons.
00:29:37Parce que c'est vrai que vous avez,
00:29:38ils en parlaient dans le reportage,
00:29:40les nuisances sonores, par exemple,
00:29:41avec ces parloirs sauvages,
00:29:43vous êtes quand même chez vous,
00:29:45vous entendez hurler les mecs
00:29:46du bord de la prison,
00:29:49du mur de la prison jusqu'à la fenêtre,
00:29:51du détenu.
00:29:52Donc ça, vous l'entendez,
00:29:53vous avez sous les yeux
00:29:54tout le manège que c'est une prison
00:29:58avec les gens qui viennent essayer
00:29:59de balancer des trucs à l'intérieur,
00:30:00du stupéfiant,
00:30:01parfois des armes artisanales,
00:30:03des téléphones,
00:30:04vous avez tout ça.
00:30:05Et les vis-à-vis,
00:30:06on essaye de les amoindrir.
00:30:09Mais le fait est que les prisons,
00:30:10elles sont construites en hauteur.
00:30:12Donc nécessairement,
00:30:13vous avez un vis-à-vis
00:30:14qui est créé avec les habitations
00:30:17alentours.
00:30:19et quand vous pensez à votre logement,
00:30:22vous avez acheté,
00:30:23il n'y avait pas forcément encore
00:30:23l'extension par définition.
00:30:25Bon, ce n'est pas une bonne nouvelle
00:30:26du point de vue du mobilier.
00:30:28Effectivement, la personne,
00:30:29elle n'est pas contente.
00:30:30Benjamin, restez avec nous
00:30:31quelques instants.
00:30:32Je me donnais la parole
00:30:33à Marianne Poussier-Evinsbach.
00:30:34Ça, c'est un vrai problème.
00:30:35On avait promis la création de prison.
00:30:37Ce n'est pas aussi simple que ça.
00:30:39On le voit.
00:30:40Et ça pose un problème.
00:30:44Oui, parce qu'à l'Assemblée,
00:30:46parfois, on se donne bonne conscience.
00:30:47en votant des crédits,
00:30:50en décidant la création
00:30:52de places de prison.
00:30:53Et puis derrière, les préfets,
00:30:54vous savez, ceux à qui on manque
00:30:55de respect régulièrement,
00:30:57enfin en tout cas maintenant,
00:30:59eh bien, eux doivent se débrouiller
00:31:00avec les élus locaux
00:31:01pour trouver des places,
00:31:04enfin des lieux.
00:31:06Sur cet exemple précis,
00:31:10je pense qu'il y a peut-être
00:31:11une erreur il y a quelques années
00:31:12en termes d'aménagement du territoire.
00:31:15La prison, elle était là.
00:31:16Donc, pourquoi est-ce qu'on est allé mettre
00:31:18des habitants autour
00:31:19et les habitants,
00:31:21quand ils y arrivent,
00:31:22quand ils achètent à proximité,
00:31:24ils savent qu'il y a une prison ?
00:31:25Puis la prison des Moivettes,
00:31:26elle se voit.
00:31:27Voilà.
00:31:28Il ne faut pas l'ignorer.
00:31:29Donc, aujourd'hui,
00:31:30vous voyez,
00:31:30ce qui souvent m'effraie
00:31:32et très, très embêtant
00:31:34pour les élus locaux
00:31:35qui se découragent,
00:31:36c'est qu'on a du mal aussi
00:31:38à assumer ses responsabilités.
00:31:40On a acheté dans ce quartier.
00:31:42On sait qu'il y a une prison.
00:31:43Alors certes,
00:31:44elle était un peu moins proche
00:31:45puisque là, c'est une extension
00:31:46dont il s'agit.
00:31:48Mais on était à proximité.
00:31:50Moi, j'ai dans ma circonscription
00:31:51également une prison.
00:31:53Le maire avec qui j'ai changé
00:31:55l'autre jour me disait
00:31:55qu'initialement,
00:31:56ils étaient vent debout
00:31:57et qu'en fait,
00:31:58les choses se passaient
00:31:59de façon convenable.
00:32:01Parce qu'aujourd'hui,
00:32:03comme vous le disiez tout à l'heure,
00:32:04on a des outils
00:32:05qui permettent aussi
00:32:06de pouvoir être
00:32:07beaucoup plus réactifs
00:32:08qu'on l'était auparavant.
00:32:09Donc je crois qu'il faut aussi
00:32:10assumer ses responsabilités
00:32:12quand on vient habiter
00:32:13à proximité d'une prison.
00:32:15Parce qu'il nous faut ses places.
00:32:17Et on manque de place.
00:32:18Benjamin Camboulivre,
00:32:19merci.
00:32:19C'est toujours un plaisir
00:32:20de vous avoir
00:32:21et d'échanger.
00:32:22C'est toujours le bienvenu,
00:32:23évidemment,
00:32:23vous le savez,
00:32:24sur notre antenne.
00:32:25Merci beaucoup, Benjamin.
00:32:27On marque une nouvelle pause.
00:32:28Ah !
00:32:30Comment va la famille de Monaco,
00:32:31mon cher Bertrand ?
00:32:31Elle va bien.
00:32:33Elle était chez nous ?
00:32:34Elle commence en Tour de France.
00:32:36On peut dire.
00:32:36Voilà.
00:32:37Vous allez nous raconter ça tout de suite.
00:32:38Elle est allée en Normandie,
00:32:38pas trop loin de chez vous.
00:32:39Dans la Manche.
00:32:40Dans la Manche.
00:32:40J'ai vu à Grandville.
00:32:41À Grandville,
00:32:42c'est pas trop loin de chez vous.
00:32:43Un petit peu.
00:32:44Au sud.
00:32:44Au sud.
00:32:45Allez Bertrand.
00:32:46Vous allez nous raconter tout ça.
00:32:47Petit pas de côté
00:32:48avec Bertrand Desclercs.
00:32:49A tout de suite.
00:32:49A tout de suite.
00:32:5314h42.
00:32:54Merci de nous accueillir
00:32:55si fidèlement chez vous.
00:32:57C'est votre 180 minutes
00:32:58info week-end.
00:32:59Nous sommes ensemble
00:32:59jusqu'à 16h
00:33:00de manière exceptionnelle aujourd'hui.
00:33:02Bertrand Desclercs est avec nous.
00:33:03On va prendre les nouvelles
00:33:04de la famille de Monaco.
00:33:05Mon cher Bertrand.
00:33:06On fait toujours des pas de côté.
00:33:06Je dis ça pour
00:33:07Agnès Poussier-Vinsbach
00:33:09qui vient pour la première fois
00:33:10à cette émission.
00:33:11Alors,
00:33:12ils sont en voyage
00:33:14chez nous,
00:33:15en France.
00:33:15Racontez-nous.
00:33:16Absolument.
00:33:16Programme chargé,
00:33:18Thierry,
00:33:18comme lors de toute visite royale.
00:33:19Alors,
00:33:20qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:33:20Alors,
00:33:21il y a eu,
00:33:21le programme était vaste,
00:33:22découverte d'un marché traditionnel
00:33:24et inauguration
00:33:25d'une plaque commémorative
00:33:27à Matignon
00:33:27dans les côtes d'Armor,
00:33:29visite privée
00:33:29du château de Fort-Lalatte
00:33:31dans la commune du Plévenon,
00:33:33inauguration d'une médiathèque
00:33:35à Moyon
00:33:35qui est un village
00:33:36dans la Manche,
00:33:37mise en ligne
00:33:38des archives du Palais Prinsier
00:33:39sur le site
00:33:40des archives départementales
00:33:41de la Manche
00:33:42à Saint-Lau,
00:33:43bénédiction d'une cloche
00:33:44de 1751 à Persy,
00:33:46j'en passe et des meilleurs.
00:33:48Je m'arrête là,
00:33:48le programme était en effet...
00:33:49Et dites-moi,
00:33:50toutes les photos qu'on a,
00:33:51vous les avez eues,
00:33:51comment ces photos-là ?
00:33:52Eh bien,
00:33:52toutes ces photos-là
00:33:53nous viennent du Palais Prinsier.
00:33:55C'est grâce au Palais Prinsier
00:33:56que nous pouvons les diffuser.
00:33:57On les salue d'ailleurs.
00:33:58C'était très gentil de leur part.
00:33:59Vous avez l'air l'assuré.
00:34:00Nous les diffusons.
00:34:01Nous disons que nous avons
00:34:02de l'assuré.
00:34:03Je n'existe pas.
00:34:05Mais on salue le Palais Prinsier
00:34:06et les Monégasques
00:34:07qui nous regardent
00:34:07chaque semaine également.
00:34:08C'est vrai.
00:34:09Je souligne que c'est news
00:34:10et regardez là-bas.
00:34:11C'est intéressant peut-être
00:34:13de dire, Thierry,
00:34:14pourquoi étaient-ils alors là-bas
00:34:16dans la Bretagne ?
00:34:18C'est ici que ça devient intéressant.
00:34:20Il faut savoir que
00:34:21par cette escapade,
00:34:23la famille Prinsière
00:34:25avait auparavant
00:34:28de nombreuses possessions,
00:34:30aussi bien en France
00:34:31qu'en Italie.
00:34:33Et par ce tour de France,
00:34:35comme vous l'avez dit,
00:34:36qu'ils sont en train
00:34:36d'entreprendre,
00:34:38ils plantent systématiquement
00:34:40une plaque d'appartenance
00:34:41au réseau des sites historiques
00:34:43Grimaldi de Monaco.
00:34:45Il faut savoir que
00:34:45depuis qu'ils sont prêts
00:34:46à souverains en 1297,
00:34:49c'est une des plus anciennes
00:34:50monarchies européennes,
00:34:51les Grimaldi,
00:34:52tout au long de leur histoire,
00:34:53ils ont régné sur une centaine
00:34:55de communes françaises
00:34:57et italiennes.
00:34:57Si aujourd'hui,
00:34:58être prince de Monaco
00:34:59s'est régné sur un des plus
00:35:01petits territoires du monde,
00:35:022,08 km²,
00:35:04soit le plus petit état
00:35:06indépendant du monde
00:35:06après la cité du Vatican,
00:35:08il n'y en a pas toujours été ainsi.
00:35:10Il fut un temps où
00:35:11les souverains de Monaco
00:35:12étaient prince de Château-Porsia
00:35:14dans le département des Ardennes,
00:35:16duc de Valentinois
00:35:17dans la Drôme,
00:35:19duc de Mazarin
00:35:19dans l'Essonne,
00:35:21duc de Mayenne
00:35:21dans le pays de Loire,
00:35:23comte de Torigny
00:35:24dans la Manche,
00:35:25baron du Calvinais
00:35:26dans le Cantal,
00:35:27baron de Saint-Lau
00:35:28en Normandie,
00:35:30seigneur de Saint-Rémy
00:35:31en Provence,
00:35:32vous le voyez,
00:35:33plus de 100 titres.
00:35:35Aujourd'hui,
00:35:35ce sont devenus
00:35:36ce qu'on appelle
00:35:36des titres de courtoisie.
00:35:38Le prince Albert
00:35:39en a conservé 52.
00:35:41Il y en a deux
00:35:42qui sont particulièrement
00:35:43choyés.
00:35:44c'est le titre
00:35:45de Marquis des Beaux,
00:35:46des Beaux de Provence
00:35:48qui se situe
00:35:49dans le département
00:35:50des Bouches-du-Rhône.
00:35:51C'est le titre
00:35:52que porte systématiquement
00:35:53l'héritier du trône monégasque.
00:35:55Ici, c'est le petit Jacques.
00:35:56C'est un peu l'équivalent
00:35:57pour les Anglais
00:35:58du titre de prince de Galles.
00:36:00Il y a le titre
00:36:00de comte et comtesse
00:36:01de Carlades
00:36:02dans le Cantal et l'Aveyron
00:36:04qui est le titre
00:36:05porté par le second enfant
00:36:06du couple princier.
00:36:08Ici, c'est la petite
00:36:09princesse Gabriella.
00:36:10Le but de ces déplacements
00:36:11de la famille princière
00:36:12est donc un peu
00:36:13de se rappeler
00:36:14de cette incroyable histoire
00:36:16qui a été la leur.
00:36:17Alors, ils sont
00:36:18de grands propriétaires
00:36:20terriens
00:36:21chez nous,
00:36:22en France.
00:36:23Je ne sais pas
00:36:23si nos téléspectateurs
00:36:24ne le savent pas
00:36:25mais ils ont beaucoup de terres.
00:36:26Sans trop dévoiler
00:36:26la couronne,
00:36:27c'est vrai qu'on peut dire
00:36:28qu'ils ont des propriétés françaises.
00:36:30On peut peut-être citer
00:36:31le château de Marchais
00:36:32qui est un véritable
00:36:33petit bijou de la Renaissance
00:36:35à 12 kilomètres de Laon
00:36:37qui est la propriété
00:36:37des Grimaldi
00:36:38depuis 1864.
00:36:40La propriété est immense.
00:36:41entourée de 1500 hectares
00:36:43de terres
00:36:44aussi bien giboyeuses
00:36:46qu'agricoles
00:36:47pour faire à la fois
00:36:47de la chasse
00:36:48et de la culture.
00:36:50Et citons aussi
00:36:51autre exemple
00:36:52parmi d'autres
00:36:52le sud de l'Alsace
00:36:53où le prince
00:36:55porte d'ailleurs
00:36:56le titre de
00:36:56comte de Ferrette
00:36:57et ce depuis 1777.
00:36:59Les Grimaldi
00:37:00sont là-bas
00:37:01en toute discrétion
00:37:02propriétaires
00:37:02de nombreux terrains
00:37:04d'hectares fonciers
00:37:05agricoles
00:37:06ce qui fait peut-être
00:37:07de la famille princière
00:37:08les plus gros
00:37:09propriétaires terriens
00:37:10de toute l'Alsace.
00:37:11Vous comprenez peut-être
00:37:12un peu mieux
00:37:12Thierry cet adage
00:37:13qui dit
00:37:14être
00:37:15lorsque l'on est prince
00:37:17de Monaco
00:37:17on est aussi riche
00:37:18que la mer.
00:37:20Ah c'est beau hein ?
00:37:20C'est joli.
00:37:21Petit commentaire peut-être
00:37:22Marie-Agnès
00:37:23il y a des états
00:37:27en Normandie
00:37:27il y a des états
00:37:28en Normandie
00:37:28beaucoup
00:37:29dans l'Aix-Basse-Normandie
00:37:31et également
00:37:32juste à proximité
00:37:33de Fécamp
00:37:34encore une fois
00:37:35à Valmont
00:37:35nous avons
00:37:35Ah vous en êtes bien
00:37:36Fécamp
00:37:36vous
00:37:36quand même
00:37:38vous n'avez pas été
00:37:39maire d'une ville
00:37:39sans
00:37:40des Fécampoises
00:37:42juste à côté
00:37:44donc une commune
00:37:45à laquelle je tiens
00:37:45aussi beaucoup
00:37:46Valmont
00:37:47avec un château
00:37:49vous avez vu le voir
00:37:49une propriété
00:37:50et donc nous avons
00:37:52eu l'occasion
00:37:53d'accueillir le prince
00:37:54il y a quelques années
00:37:55pour le plus grand plaisir
00:37:57de la population
00:37:58moi ce qui m'amuse
00:38:00dans tout ce que vous aviez
00:38:02indiqué
00:38:02au delà du fait
00:38:03que j'en ai appris beaucoup
00:38:04c'est que pour la première fois
00:38:06j'ai l'impression
00:38:07de voir le prince
00:38:08et la princesse
00:38:09avec leurs enfants
00:38:11on les voit rarement
00:38:13d'abord rarement
00:38:13tous les deux
00:38:14et encore moins
00:38:15avec leurs enfants
00:38:16donc on a l'impression
00:38:18d'une espèce
00:38:19de pèlerinage
00:38:20où on emmène
00:38:21des enfants
00:38:21j'imagine que ce sont
00:38:22peut-être des vacances
00:38:23scolaires de Pâques
00:38:24voir
00:38:25comprendre peut-être
00:38:26ce que c'est
00:38:27c'est vrai
00:38:28que le palais princier
00:38:29a souligné
00:38:29c'est pas la première fois
00:38:30qu'ils accompagnent
00:38:31leurs parents en déplacement
00:38:32mais c'est vraiment
00:38:32la première fois
00:38:33où on a vu
00:38:33que les princes
00:38:34prenaient vraiment
00:38:35part à la visite
00:38:36et étaient vraiment
00:38:37intéressés
00:38:38par ce qu'ils découvraient
00:38:40ce sont de véritables stars
00:38:41en principauté de Monaco
00:38:43Jacques et Gabriela
00:38:44ce sont vraiment
00:38:44les chouchous
00:38:45à la fois des médias
00:38:46et de la population
00:38:47monégas
00:38:49et je connais bien
00:38:49Mathillon
00:38:49il y a une vraie attache
00:38:50entre la famille
00:38:51et Mathillon
00:38:51c'est une petite commune
00:38:52de Mathillon
00:38:53autant le prince Régnier
00:38:54sous le précédent Régnier
00:38:55avait un petit peu distendu
00:38:56un petit peu
00:38:56Cécilia
00:38:58autant le prince Albert
00:38:59ici va vraiment
00:38:59à la rencontre
00:39:00de la population
00:39:01adore la France
00:39:02et dès qu'il le peut
00:39:03il séjourne chez nous
00:39:05en tant que pays voisin
00:39:06évidemment
00:39:07merci beaucoup
00:39:08c'est toujours un plaisir
00:39:09de vous écouter
00:39:09de vous avoir à nos côtés
00:39:10on apprend toujours
00:39:11des choses avec vous
00:39:11et c'est ce qui fait
00:39:12la magie de cette émission
00:39:13on se retrouve dans
00:39:14quelques instants
00:39:15parce que maintenant
00:39:15c'est l'heure des livres
00:39:16avec notre amie
00:39:16Anne Fulda
00:39:17on se retrouve à 15h
00:39:19et puis on vous retrouve
00:39:19en toute fin d'émission
00:39:20mais je n'ose pas dire
00:39:22de quoi vous voulez vous parler
00:39:22autre petit pas de côté
00:39:25là c'est un énorme pas de côté
00:39:27avec une nouvelle tendance
00:39:28mais c'est du Made in France
00:39:29c'est tout ce qu'on peut dire
00:39:31à nos téléspectateurs
00:39:32on est fier d'un objet
00:39:33qui revient
00:39:34qui revient
00:39:36trôné dans les salles de bain
00:39:38ça c'est du teasing
00:39:40et bien restez
00:39:41si vous voulez savoir
00:39:41quel objet Made in France
00:39:42qui revient dans les salles de bain
00:39:44on vous racontera ça
00:39:45en toute fin d'émission
00:39:46à tout de suite
00:39:47Anne Fulda
00:39:48Il est quasiment 15h
00:39:54c'est la dernière heure
00:39:55de votre 180 minutes info week-end
00:39:58nous sommes toujours
00:39:59avec Mickaël Dorian
00:40:00qui m'accompagne
00:40:01ce dimanche
00:40:02et c'est un vrai plaisir
00:40:03de vous avoir
00:40:03nous accueillons toujours
00:40:04avec beaucoup de plaisir
00:40:05Marie-Agnès Poussier
00:40:06et Vinsbach
00:40:07ancienne ministre
00:40:08et députée horizon
00:40:09de Seine-Maritime
00:40:10c'est sa première participation
00:40:11chez nous
00:40:12soyez la bienvenue
00:40:13Karima Brick
00:40:13fidèle de l'émission
00:40:14Magui Lévisan
00:40:15fidèle de l'émission
00:40:16Florian Gérard-Mercier
00:40:17fidèle de l'émission
00:40:18et notre ami Bertrand Descartes
00:40:19qui nous a réservé
00:40:20une belle petite surprise
00:40:21qui va révolutionner
00:40:23le monde de salles de bain français
00:40:24je dis ça
00:40:26je dis rien
00:40:26on commence par un tour d'horizon
00:40:28de l'information
00:40:29avec vous mon cher Mickaël
00:40:30et toujours
00:40:31aucune nouvelle d'Agathe
00:40:32la joggeuse de 28 ans
00:40:34portée disparue depuis jeudi
00:40:35l'important dispositif
00:40:36déployé pour retrouver
00:40:37la jeune femme
00:40:38a été levée hier
00:40:38pour laisser place
00:40:39à des opérations plus ciblées
00:40:41Oui l'enquête est
00:40:42désormais entre les mains
00:40:43de la brigade de recherche
00:40:44de Poitiers
00:40:44et sur place
00:40:45l'attente reste insupportable
00:40:48on va retrouver
00:40:49nos envoyés spéciales
00:40:51Chloé Tarka
00:40:51Alexandra Bischoff
00:40:52le récit est signé
00:40:54Inès Halikan
00:40:54Pour retrouver la joggeuse Agathe
00:40:57des moyens conséquents
00:40:59ont été mobilisés
00:41:00depuis jeudi
00:41:00hélicoptères
00:41:02plongeurs
00:41:03plus d'une centaine
00:41:04de gendarmes
00:41:04ont participé
00:41:05à des opérations
00:41:06de ratissage
00:41:07appuyées par
00:41:08une soixantaine
00:41:09de militaires
00:41:09dans la commune
00:41:11les habitants
00:41:12sont toujours
00:41:12sous le choc
00:41:13Je plains énormément
00:41:14les parents
00:41:15les grands-parents
00:41:16frères et sœurs
00:41:17les tatas
00:41:18les tontons
00:41:19c'est horrible
00:41:20d'attendre
00:41:20autant
00:41:21si longtemps
00:41:22qu'on ne la retrouve pas
00:41:24c'est une horreur
00:41:25Moi je l'avais aperçu
00:41:27personnellement
00:41:28plusieurs fois
00:41:29à une structure de sport
00:41:31sur la commune
00:41:32de Fontaine-le-Comte
00:41:33où elle exerçait
00:41:33où mon fils
00:41:35allait faire du sport
00:41:35donc bien sûr
00:41:37en tant que parent
00:41:38ça touche toujours
00:41:39Une source proche
00:41:40de l'enquête
00:41:40écarte l'hypothèse
00:41:42d'une fugue planifiée
00:41:43Les enquêteurs
00:41:44se concentrent désormais
00:41:46sur le bornage téléphonique
00:41:47pour déterminer
00:41:48si un tiers
00:41:49pourrait être impliqué
00:41:50Le téléphone d'Agathe
00:41:51a cessé des mètres
00:41:53jeudi
00:41:53à une dizaine
00:41:54de kilomètres
00:41:55de sa commune
00:41:56C'est une zone
00:41:57de 250 mètres
00:41:58dans laquelle
00:41:59le portable
00:42:00s'est arrêté
00:42:00La dernière triangulation
00:42:02du portable
00:42:03c'est une zone
00:42:03de 250 mètres
00:42:04donc là aussi
00:42:05il y avait un départ
00:42:06possible pour les équipes
00:42:07synophiles
00:42:08ça n'a rien donné
00:42:09c'est même plus
00:42:10une disparition inquiétante
00:42:11c'est une disparition
00:42:12très inquiétante
00:42:13Le dispositif
00:42:14de recherche déployé
00:42:15pour retrouver
00:42:16la joggeuse
00:42:17a été levé
00:42:18ce samedi soir
00:42:19laissant place
00:42:20à l'axe judiciaire
00:42:21de l'enquête
00:42:22Mickaël
00:42:23nouvelle tension
00:42:24entre la France
00:42:24et l'Algérie
00:42:25Oui le ministre
00:42:26algérien
00:42:27des affaires étrangères
00:42:28s'insurge
00:42:28contre la détention
00:42:29en France
00:42:30d'un agent consulaire
00:42:31il est suspecté
00:42:32d'être impliqué
00:42:33dans l'enlèvement
00:42:33sur le sol français
00:42:34d'un influenceur
00:42:36algérien
00:42:36opposé au régime
00:42:37d'Alger
00:42:37le chef
00:42:38de la diplomatie
00:42:40algérienne
00:42:40promet de ne pas
00:42:41laisser cette situation
00:42:42sans conséquence
00:42:43les détails
00:42:44de Mathilde Ibanez
00:42:45C'est une arrestation
00:42:48en plein coeur
00:42:48de Paris
00:42:49qui relance
00:42:50les tensions
00:42:50avec Alger
00:42:51vendredi
00:42:52trois hommes
00:42:52dont un membre
00:42:53du consulat
00:42:54d'Algérie
00:42:54en France
00:42:55ont été arrêtés
00:42:56et mis en examen
00:42:57ils sont accusés
00:42:58d'être impliqués
00:42:59dans l'enlèvement
00:43:00la séquestration
00:43:01ou détention arbitraire
00:43:02en relation
00:43:03avec une entreprise
00:43:04terroriste
00:43:05d'un opposant
00:43:06au pouvoir
00:43:06algérien
00:43:07en 2024
00:43:07selon le parquet
00:43:08national
00:43:09antiterroriste
00:43:10français
00:43:10vous voyez que la situation
00:43:12est grave
00:43:12elle est tellement grave
00:43:14d'ailleurs
00:43:15que c'est le parquet
00:43:16national
00:43:16antiterroriste
00:43:18qui dirige l'enquête
00:43:19qui s'est saisi
00:43:19non pas parce qu'il y a
00:43:21un acte de terrorisme
00:43:22mais parce que c'est
00:43:23un acte
00:43:25sans doute
00:43:26peut-être
00:43:26d'ingérence
00:43:28étrangère
00:43:29le fait qu'il y ait
00:43:30un membre du consulat
00:43:31d'Algérie
00:43:31ça vous interpelle ?
00:43:33ça fait plus
00:43:34que m'interpeller
00:43:34oui
00:43:34ça fait plus
00:43:36que m'interpeller
00:43:37c'est clair
00:43:37côté algérien
00:43:39le ministère
00:43:39des affaires étrangères
00:43:40dénonce une cabale
00:43:41judiciaire inadmissible
00:43:43l'Algérie rejette
00:43:44fermement
00:43:44tant sur la forme
00:43:45que sur le fond
00:43:46les motifs invoqués
00:43:47par le parquet
00:43:48antiterroriste français
00:43:49ce tournant judiciaire
00:43:50inédit dans les annales
00:43:51des relations algéro-françaises
00:43:53n'est pas le fruit du hasard
00:43:54et intervient
00:43:55à des fins de torpillage
00:43:56du processus de relance
00:43:58des relations bilatérales
00:43:59convenues
00:43:59des tensions
00:44:00qui s'étaient pourtant
00:44:01apaisées ces derniers jours
00:44:02avec la reprise
00:44:03du dialogue bilatéral
00:44:04mais l'Algérie
00:44:05demande aujourd'hui
00:44:06la libération immédiate
00:44:07de l'agent consulaire
00:44:08qu'elle juge inadmissible
00:44:10et inqualifiable
00:44:10Votre réaction
00:44:12sur ces tensions
00:44:13Marie-Agnès Poussier
00:44:15et Winsbach
00:44:15Écoutez
00:44:16le ministre de l'Intérieur
00:44:17indiquait que c'était
00:44:18entre les mains
00:44:19du parquet national
00:44:20antiterroriste
00:44:21donc moi
00:44:22je n'ai pas de commentaire
00:44:23à faire
00:44:25ce qu'on voit
00:44:25c'est que
00:44:25les relations
00:44:27entre la France
00:44:28et l'Algérie
00:44:28on souffle le chaud
00:44:30et le froid
00:44:30sans arrêt
00:44:31de nombreux mois
00:44:33on reprenait espoir
00:44:35la semaine dernière
00:44:36cette affaire arrive
00:44:37bon voilà
00:44:39et on le rappelle
00:44:41on est toujours
00:44:41sans nouvelles
00:44:43absolument
00:44:44de notre écrivain
00:44:45oui
00:44:46oui
00:44:46oui
00:44:46alors moi j'espérais
00:44:48vraiment la semaine dernière
00:44:49je me disais
00:44:50que c'était aussi pour ça
00:44:50que c'était aussi pour ça
00:44:52qu'il fallait
00:44:53qu'on apaise nos relations
00:44:55et qu'on arriverait
00:44:59à avoir sa libération
00:45:00parce qu'on sait
00:45:00à quel point
00:45:01a priori
00:45:02il souffre
00:45:03il est malade
00:45:03enfin bon bref
00:45:04cette affaire arrive
00:45:08aujourd'hui
00:45:10sans les montagnes russes
00:45:11c'est ça
00:45:12complètement
00:45:12et au milieu de tout ça
00:45:13on a un écrivain
00:45:15dont il est important
00:45:16de parler
00:45:17et qui est malade
00:45:18Florian
00:45:19je pense que c'est
00:45:21l'Algérie
00:45:21se manque de nous
00:45:22elle se manque de nous
00:45:23c'est quand même
00:45:24elle ne comprend que la force
00:45:26et le rapport de force
00:45:27parce que si vous regardez
00:45:28Paul Nouritailleu a proposé
00:45:30une réponse graduée
00:45:31d'engager un bras de fer
00:45:32ça ça a été
00:45:33plus ou moins suivi
00:45:34derrière
00:45:35la semaine dernière justement
00:45:36on décide de baisser les tensions
00:45:37le ministre des affaires étrangères
00:45:39va à l'Alger
00:45:39il parle avec le président
00:45:40Tebboune
00:45:41tout le monde est content
00:45:42d'ailleurs qu'est-ce que fait
00:45:43l'Algérie
00:45:44elle va
00:45:44sur notre territoire
00:45:46bon alors ça sera démonté
00:45:48par le parquet
00:45:49mais a priori
00:45:50elle envoie
00:45:51des gens
00:45:52dans ses services secrets
00:45:52ou je ne sais quoi
00:45:53pour aller
00:45:54donc kidnapper
00:45:57et séquestrer
00:45:58un influenceur
00:46:00qui est contre le régime
00:46:01donc c'est
00:46:02c'est une affaire d'état
00:46:03voilà
00:46:03c'est normal
00:46:04que le parquet
00:46:06antiterroriste
00:46:07prenne la charge de ça
00:46:09et que ce soit pris
00:46:11au plus haut niveau de sérieux
00:46:12c'est une affaire d'état
00:46:13qui se prépare là
00:46:14et donc
00:46:15je veux dire
00:46:16le fait
00:46:16de la temporalité
00:46:18alors justement
00:46:18qu'on baissait la pression
00:46:19l'Algérie se permet de faire ça
00:46:20ça montre bien
00:46:21qu'elle se moque de nous
00:46:22et que la seule issue
00:46:24possible
00:46:24c'est de vraiment
00:46:26mettre le bras de fer
00:46:27et de tenir
00:46:27pour enfin arriver
00:46:29à quelque chose
00:46:29de satisfaisant
00:46:30pour la France
00:46:30face à l'Algérie
00:46:31et c'est vrai
00:46:31qu'on pensait vraiment
00:46:32que Brian Sansal
00:46:33pouvait potentiellement
00:46:34être libéré
00:46:34en début de semaine
00:46:35et voilà
00:46:36et donc
00:46:37mais il pourrait être libéré
00:46:38que si on fait vraiment
00:46:38ce bras de fer
00:46:39là on voit bien
00:46:40que tant qu'on sera pas clair
00:46:42et fort
00:46:42rien ne se passera
00:46:43bah oui
00:46:43mais vous avez la position
00:46:44de Bruno Retailleau
00:46:45qui est plutôt sur le bras de fer
00:46:45et puis vous avez la position
00:46:47d'Emmanuel Macron
00:46:47qui est plutôt sur la diplomatie
00:46:49je pense que votre gouverne
00:46:50Magélie Vicente
00:46:51or on disait
00:46:52diplomatie
00:46:53veut pas forcément dire
00:46:54que négociation
00:46:55il peut y avoir du bras de fer
00:46:56dans la diplomatie
00:46:57c'est vrai aussi
00:46:58et c'était
00:46:59faut que je fasse attention
00:46:59au mot que j'utilisais
00:47:00et au terme employé
00:47:02et c'était la suggestion
00:47:03quand même de Bruno Retailleau
00:47:05et on attend
00:47:06parce qu'effectivement
00:47:06en termes de temporalité
00:47:07enfin je suis d'accord avec vous
00:47:08là typiquement
00:47:09on ne peut pas
00:47:11continuer dans une ligne
00:47:12de négociation
00:47:12et se laisser faire
00:47:13alors qu'à contrario
00:47:14pile à ce moment là
00:47:16alors qu'on avait fait
00:47:17un pas en avant
00:47:18en termes de négociation
00:47:19en plus on a un ministre
00:47:20qui rentre
00:47:21sans Boilem Sansal
00:47:22à nouveau l'Algérie
00:47:23qui vient sur les terres françaises
00:47:25donc il y a un moment donné
00:47:26il va falloir passer
00:47:27le gap supérieur
00:47:28si on veut arriver
00:47:29à trouver une issue
00:47:30pour Boilem Sansal
00:47:32et puis au-delà
00:47:33dans les rapports
00:47:33qu'on va avoir
00:47:34avec l'Algérie
00:47:35On en a parlé tout à l'heure
00:47:36mon cher Michael
00:47:36on va prendre l'élection
00:47:37de Marseille
00:47:38où évidemment
00:47:38la prison des baumettes
00:47:39l'extension de la prison
00:47:40des baumettes
00:47:41interroge et interpelle
00:47:42et inquiète surtout
00:47:43les riverains
00:47:43Oui car 743 places supplémentaires
00:47:46doivent voir le jour
00:47:48alors c'est une bonne nouvelle
00:47:49bien sûr au vu
00:47:49de la surpopulation carcérale
00:47:51on en parle régulièrement
00:47:52sur nos plateaux
00:47:53sauf quand on habite
00:47:55bien sûr près de
00:47:55ces établissements pénitentiaires
00:47:58comme nous le montre
00:47:58ce reportage
00:47:59de Stéphanie Rouquier
00:48:00Cela fait qu'à en tant que
00:48:03Philippe habite cette maison
00:48:04mais depuis quelques semaines
00:48:06le panorama a radicalement changé
00:48:08Alors ça fait qu'on ne peut plus
00:48:09ouvrir la fenêtre
00:48:10parce qu'on a trop de vis-à-vis
00:48:12Dès qu'on ouvre la fenêtre
00:48:15voilà
00:48:15maintenant on voit même
00:48:16les cellules
00:48:16et là il n'y avait rien avant
00:48:17il y avait une carrière
00:48:18Ces nouveaux bâtiments
00:48:20à quelques mètres de son domicile
00:48:22ce sont les baumettes 3
00:48:23une extension de la prison de Marseille
00:48:25qui doit être livrée
00:48:26d'ici la fin de l'année
00:48:28Elle comprendra des salles d'enseignement
00:48:30un théâtre de formation
00:48:31et un quartier d'hébergement
00:48:33pour 740 détenus supplémentaires
00:48:35Alors le voisinage se prépare
00:48:37et se barricade
00:48:38des barrières ou des canisses
00:48:40pour couper la vue
00:48:41et sur les murets
00:48:42du fil barbelé
00:48:44ou des tessons de verre
00:48:45pour empêcher des individus
00:48:47de grimper
00:48:47et de pratiquer
00:48:48ce que les voisins appellent
00:48:50des parloirs sauvages
00:48:51C'est des cris
00:48:52Vous avez entendu ?
00:48:56Ils viennent parler aux prisonnières
00:48:57d'en face
00:48:58et puis s'ils n'y arrivent pas
00:48:59ils n'hésitent pas
00:49:00à monter sur le toit
00:49:01des voitures garées
00:49:02pour qu'elles entendent
00:49:02il faut crier un peu fort quand même
00:49:04Non, c'est pas amusant à quotidien
00:49:05L'administration pénitentiaire
00:49:07assure aux riverains
00:49:09que tout a été pensé
00:49:10pour limiter les nuisances
00:49:12sonores et visuelles
00:49:13Les bâtiments sont orientés
00:49:15perpendiculairement à la rue
00:49:16Des parois surplombent
00:49:18chaque fenêtre
00:49:18Les premiers détenus
00:49:20devraient emménager
00:49:21dans ces nouvelles cellules
00:49:22avant le mois de décembre
00:49:23Magali, une petite réaction
00:49:26Oui, vous voyez bien
00:49:27que tout l'enjeu
00:49:28aujourd'hui des prisons
00:49:29c'est l'enjeu de communication
00:49:30Communication interne
00:49:31Communication externe
00:49:33puisque ce qui pose problème
00:49:34aux gens
00:49:35c'est la communication
00:49:36que les familles
00:49:37les amis
00:49:38et les réseaux
00:49:40viennent chercher
00:49:41à l'intérieur
00:49:42On voit bien
00:49:43que c'était le dispositif
00:49:44aussi de la prison
00:49:46qui va être inaugurée
00:49:48pour les narcotrafiques
00:49:49au mois de juillet
00:49:50c'est des dispositifs
00:49:51anticom
00:49:52et c'est tout l'enjeu
00:49:53aujourd'hui
00:49:53des prisons françaises
00:49:54On prend un peu de hauteur
00:49:56avec de bien belles images
00:49:57comme dirait l'autre
00:49:58Avec plaisir
00:49:59des images du Pas-de-Calais
00:50:00de Berck précisément
00:50:01où se tiennent
00:50:02depuis hier
00:50:03les rencontres internationales
00:50:04de Cerf-Volant
00:50:05Thierry
00:50:06C'est l'un des plus grands
00:50:07rendez-vous au monde
00:50:08dédiés au Cerf-Volant
00:50:09et pour cette 38ème édition
00:50:11c'est le continent américain
00:50:13qui est à l'honneur
00:50:13et notamment la Colombie
00:50:15Vous savez
00:50:16Berck ça me parle
00:50:16parce que moi je suis basketteur
00:50:17Non
00:50:18pas par ma taille évidemment
00:50:19et quand j'étais gamin
00:50:21une des plus grandes équipes
00:50:22de basket c'était Berck
00:50:23ils avaient un maillot
00:50:24j'avais la photo
00:50:25sur mon bureau
00:50:26maillot bleu marine
00:50:28avec les manches jaunes
00:50:29et je salue
00:50:30tous les amis de Berck
00:50:31parce que c'était
00:50:31une très grande équipe
00:50:32de basket à l'époque
00:50:33très très grande équipe
00:50:34à l'époque
00:50:35oui voilà
00:50:35je sais pas quel niveau ils sont
00:50:37mais bon
00:50:37c'est un très beau club
00:50:39et je m'en souviens
00:50:39comme si c'était hier
00:50:40c'était hier d'ailleurs
00:50:41allez on marque une pause
00:50:42on se retrouve dans
00:50:43quelques instants
00:50:43avec nos invités
00:50:44pour la dernière heure
00:50:46de votre 180 minutes info week-end
00:50:48à tout de suite
00:50:4915h14
00:50:53merci de nous accueillir
00:50:55nous sommes ensemble
00:50:55jusqu'à 16h
00:50:56aujourd'hui
00:50:57de manière exceptionnelle
00:50:58puisque on va vous diffuser
00:51:00un long format
00:51:01suivi d'un débat
00:51:03long format
00:51:03sur la fin de vie
00:51:04on va parler
00:51:05dans quelques instants
00:51:06justement
00:51:07avec un débat
00:51:08après ce long format
00:51:09animé par Olivier de Caronfle
00:51:11avec toujours à mes côtés
00:51:11Marie-Agnès Poussier
00:51:12à Vinsbach
00:51:13ancienne ministre
00:51:14et député oraison
00:51:15de Sainte-Marie-Tim
00:51:16Karim Abryk
00:51:17Magélie Vicente
00:51:18Florian Gérard-Mercier
00:51:19et Bertrand Decker
00:51:21je vous le disais
00:51:21donc l'autre gros sujet
00:51:23du jour
00:51:23c'est le sujet
00:51:24qui est à l'une
00:51:25de nos confrères
00:51:25du journal du dimanche
00:51:27que je vous conseille
00:51:27de lire
00:51:28un sujet ô combien sensible
00:51:29euthanasie
00:51:30tout ce qu'on ne vous dit pas
00:51:32les dix idées reçues
00:51:34qui faussent peut-être
00:51:35un peu le débat
00:51:35l'Assemblée nationale
00:51:36examine cette semaine
00:51:38vous le savez
00:51:38en commission parlementaire
00:51:40le projet de loi
00:51:40sur la fin de vie
00:51:41un projet que François Bayrou
00:51:43a choisi de scinder
00:51:44en deux propositions
00:51:45rappel de l'histoire
00:51:46avec Clara Bouvier-Dénaud
00:51:48et on ouvre le débat ensuite
00:51:49depuis mercredi
00:51:52l'Assemblée nationale
00:51:53examine en commission parlementaire
00:51:54le projet de loi
00:51:55sur la fin de vie
00:51:56un projet de loi
00:51:57que le premier ministre
00:51:58François Bayrou
00:51:58a choisi de scinder
00:51:59en deux propositions
00:52:00l'une sur les soins palliatifs
00:52:02et l'autre sur l'aide à mourir
00:52:04une décision stratégique
00:52:05cela permet de ne pas prendre en otage
00:52:07ceux qui souhaitent développer
00:52:08les soins palliatifs
00:52:09mais s'opposent à l'aide active
00:52:10à mourir
00:52:11si le texte sur l'accompagnement
00:52:12et les soins palliatifs
00:52:13a été adopté à l'unanimité
00:52:15en commission
00:52:15ce vendredi 11 avril
00:52:16c'est une autre paire de manches
00:52:18pour celui sur l'aide à mourir
00:52:19qui suscite de vivre
00:52:20des bases éthiques
00:52:21une version provisoire du texte
00:52:23a néanmoins été adoptée
00:52:24et détaille notamment
00:52:25les conditions d'accès
00:52:26à l'aide à mourir
00:52:27parmi elles
00:52:27être âgé d'au moins 18 ans
00:52:29être français
00:52:30ou résident en France
00:52:31être atteint d'une affection grave
00:52:33et incurable
00:52:33qui engage le pronostic vital
00:52:35en phase avancée
00:52:36ou terminale
00:52:37cette dernière provoquant
00:52:38une souffrance physique
00:52:39ou psychologique réfractaire au traitement
00:52:41ou insupportable
00:52:42et être apte à manifester
00:52:43sa volonté de façon libre
00:52:45et éclairée
00:52:45point majeur
00:52:46la procédure prévoit
00:52:48que le patient puisse choisir
00:52:49entre s'administrer lui-même
00:52:50une substance létale
00:52:51ou demander à un professionnel
00:52:53de santé de le faire
00:52:54alors que le texte initial
00:52:55ne le prévoyait qu'en cas de patient
00:52:56incapable physiquement
00:52:58d'y procéder
00:52:58les travaux en commission
00:53:00reprendront ce 28 avril
00:53:01tandis que l'examen
00:53:02en séance publique
00:53:03du projet de loi
00:53:03débutera le lundi 12 mai
00:53:05Agnès Poussier-Evinsbach
00:53:09vous êtes députée
00:53:10chacun a son avis
00:53:12sur le sujet
00:53:12et c'est très difficile
00:53:14de prendre position
00:53:15et vous-même d'ailleurs
00:53:16vous nous le disiez tout à l'heure
00:53:17c'est pas simple
00:53:19vous n'avez pas encore
00:53:20pris
00:53:21vous n'avez pas encore décidé
00:53:22chacun un avis
00:53:25je ne sais pas très bien
00:53:27comment on peut avoir
00:53:28des avis totalement arrêtés
00:53:30ce que j'observe
00:53:31depuis quelques semaines
00:53:33et tant mieux
00:53:34si certains ont des certitudes
00:53:35moi je reconnais que
00:53:36sur ce sujet là
00:53:37je n'en ai aucune
00:53:37je suis allée
00:53:41faire des visites
00:53:43dans des services
00:53:44de soins palliatifs
00:53:45j'ai beaucoup écouté
00:53:46j'ai écouté
00:53:48des familles
00:53:48qui ont été confrontées
00:53:50à ces situations
00:53:51avec des proches
00:53:53souffrant de maladies
00:53:56dont on ne peut pas
00:53:57apaiser la souffrance
00:54:00parce qu'il en existe
00:54:01quelques-unes
00:54:02et donc voilà
00:54:05on se retrouve
00:54:06à légiférer
00:54:07sur ce texte
00:54:08ô combien
00:54:09compliqué
00:54:10certains voudraient
00:54:12nous faire croire
00:54:12que c'est juste
00:54:13un droit
00:54:13qu'on veut ouvrir
00:54:15moi je crois
00:54:16que c'est beaucoup
00:54:17plus que ça
00:54:17c'est plus qu'un droit
00:54:18c'est peut-être
00:54:21un changement
00:54:21de société aussi
00:54:22donc oui
00:54:24ça justifie
00:54:25qu'on se pose des questions
00:54:26et encore une fois
00:54:27moi je n'ai pas honte
00:54:27de dire que je ne sais pas
00:54:28que je regarderai le texte
00:54:30tel qu'il sortira
00:54:31de commission
00:54:32le texte initial
00:54:34qui avait été porté
00:54:35par Agnès Firmin-Le Baudot
00:54:36était assez cadré
00:54:39celui qui nous est présenté
00:54:42aujourd'hui
00:54:42me semble avoir
00:54:43des notions juridiques
00:54:44assez floues
00:54:46et qui m'inquiète
00:54:48donc je vous dis
00:54:50je ne peux pas dire
00:54:52ce que je vais faire
00:54:52avant que la commission
00:54:54se soit réunie
00:54:55mais il est clair
00:54:57que je suis très très interpellée
00:54:58sur le sujet
00:54:59c'est clair
00:55:00des prises d'opposition
00:55:01diverses et variées
00:55:02je vous propose
00:55:02de regarder celle
00:55:03de Patrick Edzel
00:55:05qui est député
00:55:06LR du Barin
00:55:07que dit Patrick Edzel
00:55:09on va le découvrir
00:55:10ça le mérite aussi
00:55:12d'être assez limpide
00:55:14on est dans un encadrement
00:55:15juridique
00:55:15qui n'est plus
00:55:16de même nature
00:55:17avec un texte
00:55:18de suicide assisté
00:55:19et d'euthanasie
00:55:20et non plus
00:55:21de suicide assisté
00:55:22et d'exception
00:55:23euthanasique
00:55:24dans un certain nombre
00:55:25de cas limités
00:55:27dit Patrick Edzel
00:55:28on voit bien
00:55:29l'ignorance
00:55:30la prudence
00:55:31Florian
00:55:32Justement
00:55:33je pense que
00:55:33toute la difficulté
00:55:34ce qui rend le débat
00:55:34si complexe
00:55:35c'est précisément
00:55:36qu'en fait
00:55:37avec ce texte
00:55:37on mélange un peu tout
00:55:38donc c'est pour ça
00:55:39que c'est bien
00:55:39quand même
00:55:39d'avoir séparé
00:55:40la question des soins palliatifs
00:55:41de l'autre texte
00:55:45en fait
00:55:45et c'est vrai
00:55:45que l'utiliser
00:55:46le terme d'aide
00:55:47à mourir
00:55:47en fait
00:55:47c'est très gênant
00:55:49parce que
00:55:49mourir
00:55:50c'est quelque chose
00:55:50qu'on fait
00:55:51comme ça
00:55:52de manière un peu passive
00:55:53et donc
00:55:54aide à mourir
00:55:55en fait
00:55:55c'est un peu
00:55:56un oxymore
00:55:57à l'inverse
00:55:58je trouve que
00:55:59le concept
00:55:59de suicide assisté
00:56:00est beaucoup plus clair
00:56:01pourquoi ?
00:56:02parce que
00:56:03le fait de suicider
00:56:04c'est un droit
00:56:04que tout le monde a
00:56:05en fait
00:56:06je veux dire
00:56:06si on veut se suicider
00:56:07qu'on a vraiment
00:56:07cette volonté
00:56:08on peut le faire
00:56:09déjà aujourd'hui
00:56:10voilà
00:56:11mais est-ce que
00:56:12plutôt que de le faire
00:56:13dans des conditions
00:56:14horribles
00:56:15comme je ne sais pas
00:56:16se jeter sous un train
00:56:17ou se pendre
00:56:18ou se couper les veines
00:56:19est-ce qu'on ne pourrait
00:56:19pas le faire
00:56:20dans un cadre
00:56:22où on vérifie
00:56:22que toutes les options
00:56:24thérapeutiques
00:56:25par exemple
00:56:25contre la dépression
00:56:26contre les suicidaires
00:56:28ont déjà été épuisées
00:56:29donc que la personne
00:56:30vraiment
00:56:30c'est une volonté
00:56:31très profonde
00:56:32de mettre fin
00:56:33à sa propre vie
00:56:33et donc
00:56:35si on pouvait
00:56:36vérifier cela
00:56:37dans un cadre
00:56:38très précis
00:56:39et à ce moment-là
00:56:39donner à la personne
00:56:40l'opportunité
00:56:41de s'injecter
00:56:42elle-même
00:56:43avec un produit
00:56:44anesthésique
00:56:45à dose létale
00:56:46comme ça peut être proposé
00:56:47ça n'a rien à voir
00:56:49avec l'euthanasie
00:56:50où là
00:56:50on va aller
00:56:51finalement décider
00:56:53limite le médecin
00:56:54va décider
00:56:54que
00:56:55eh bien
00:56:56on va mettre fin
00:56:57à la vie
00:56:57de telle personne
00:56:58et c'est en fait
00:56:59très gênant
00:56:59pourquoi ?
00:57:00Parce que
00:57:00l'euthanasie
00:57:02ne sera jamais
00:57:03un soin palliatif
00:57:03ce n'est pas
00:57:05de même nature
00:57:06le soin palliatif
00:57:06c'est justement
00:57:07d'aider la personne
00:57:08à ne pas trop souffrir
00:57:09l'accompagner
00:57:10dans la mort
00:57:11mais ce n'est pas
00:57:11l'aider à mourir
00:57:12et c'est ça
00:57:13en fait
00:57:14le problème sémantique
00:57:16et le problème philosophique
00:57:17fondamental qu'il y a
00:57:17donc
00:57:18si on plaçait le débat
00:57:19simplement de dire
00:57:20est-ce qu'on autorise
00:57:22en fait
00:57:23que des
00:57:23personnes
00:57:25qui ont vraiment
00:57:25la volonté
00:57:25de se suicider
00:57:26puissent avoir accès
00:57:27à un produit
00:57:28anesthésiant
00:57:30à haute dose
00:57:31sous contrôle médical
00:57:33pour vérifier
00:57:34que la personne
00:57:34est vraiment
00:57:35en pleine possession
00:57:35de ses moyens
00:57:36etc
00:57:36ça c'est un débat
00:57:37qui peut être porté
00:57:38et je pense que ce serait
00:57:38majoritaire dans le pays
00:57:39mais là
00:57:40tel que la proposition
00:57:41est faite
00:57:42en fait
00:57:42il y a des dérapages
00:57:43possibles
00:57:44de partout
00:57:45et on demande aussi
00:57:46aux médecins
00:57:46de renier
00:57:48leur serment
00:57:49d'Hippocrate
00:57:50parce que
00:57:50le serment d'Hippocrate
00:57:51qu'ils ont tous pris
00:57:52c'est de première chose
00:57:53ne pas faire de mal
00:57:54quand on donne la mort
00:57:55c'est quand même
00:57:56le pire
00:57:56donc même si
00:57:57la clause de conscience
00:57:58en fait en pratique
00:57:59c'est très compliqué
00:58:00donc vraiment
00:58:00le débat est pollué
00:58:02par le fait
00:58:03d'avoir mis tout ça
00:58:04dans une même chose
00:58:05alors ces notions
00:58:06de maladie incurable
00:58:07alors qu'en réalité
00:58:08si c'est juste
00:58:09une question du suicide
00:58:10même si on n'a pas
00:58:11une maladie incurable
00:58:11on devrait pouvoir
00:58:12avoir le droit
00:58:12de se suicider
00:58:13c'est toutes ces notions-là
00:58:14qui ont été mises ensemble
00:58:15et qui font que le débat
00:58:16est passé
00:58:17Je vous donne la parole Karima
00:58:18mais je voudrais
00:58:18puisque vous faites référence
00:58:19au médecin
00:58:19et Philippe Juvin
00:58:21vous le connaissez
00:58:21évidemment
00:58:22qui est député
00:58:24LR des Hauts-de-Seine
00:58:24mais qui est également
00:58:25professeur de médecine
00:58:26et que dit
00:58:27Philippe Juvin
00:58:28dans les colonnes
00:58:28de nos confrères
00:58:29du journal du dimanche
00:58:30je ne vais pas tout
00:58:30vous lire sa déclaration
00:58:31mais si on peut la mettre
00:58:33un petit peu plus importante
00:58:34pour de façon à ce que
00:58:35je puisse la lire
00:58:36merci beaucoup
00:58:36merci beaucoup
00:58:38Patrick Urban
00:58:38qui prépare cette émission
00:58:39à mes côtés
00:58:40je vous lis quelques termes
00:58:42le terme incurable
00:58:43ne dit rien
00:58:44du pronostic vital
00:58:45ni du niveau de souffrance
00:58:46ni de l'espérance de vie
00:58:47il ne dit pas non plus
00:58:49si des traitements
00:58:50efficaces existent
00:58:51ni si la qualité de vie
00:58:54peut être maintenue
00:58:54il désigne seulement
00:58:55une maladie
00:58:56que l'on ne peut pas
00:58:57faire disparaître
00:58:58ce flou sémantique
00:58:59transforme
00:59:00ce qui devrait être
00:59:00un critère d'exception
00:59:02en un filet
00:59:03à très large maille
00:59:04ajoutons à cela
00:59:05l'absence de définition
00:59:06de la phase avancée
00:59:07qui ne correspond
00:59:08à aucune classification
00:59:10clinique précise
00:59:11et l'invocation
00:59:12d'une souffrance insupportable
00:59:13laissée à la seule
00:59:14appréciation du patient
00:59:16dit-il
00:59:16puisque le simple refus
00:59:18de traitement suffit
00:59:18à déclencher
00:59:20l'éligibilité
00:59:21c'est important
00:59:22ce que dit
00:59:22Philippe Juvin
00:59:24c'est très important
00:59:25grand expert du sujet
00:59:26grand expert du sujet
00:59:27ô combien
00:59:27je vous donne la parole
00:59:28dans quelques instants
00:59:29je vais qu'on fasse
00:59:30le tour de table
00:59:30Karima et puis Magali
00:59:32il faut quand même
00:59:34se dire que ça vient
00:59:35beaucoup des
00:59:36j'allais dire
00:59:37des personnes qui sont malades
00:59:38il faut écouter
00:59:39les personnes qui sont malades
00:59:40il faut écouter
00:59:40les médecins
00:59:41qui sont au contact
00:59:43aussi des personnes
00:59:44en fin de vie
00:59:45parce qu'effectivement
00:59:46on a ce débat
00:59:47on est bien portant
00:59:47bon il faut l'avoir
00:59:48bien sûr on l'a
00:59:50dans ce contexte
00:59:50mais ça vient
00:59:52le débat qui a évolué
00:59:54vient aussi des personnes
00:59:55qui souffrent
00:59:56dans leur chair
00:59:57donc il ne faut pas
00:59:57l'oublier
00:59:58moi je peux vous parler
00:59:59en fait de ce qui se passe
01:00:01au Canada
01:00:01parce que ça existe
01:00:03depuis dix ans
01:00:04même plus
01:00:05dans le cas par exemple
01:00:06du Québec
01:00:06et quand on met
01:00:08on pose des conditions
01:00:10évidemment il y a toujours
01:00:10la question du consentement
01:00:12des personnes
01:00:13qui sont touchées
01:00:14qui sont malades
01:00:15il n'y a personne
01:00:16qui va
01:00:16il n'y a pas de médecin
01:00:17qui va aller vous euthanasier
01:00:18comme ça
01:00:19ça ne se passe pas comme ça
01:00:20ça part du consentement
01:00:21mais il faut comprendre
01:00:23quand même
01:00:23et ça c'est dans tous
01:00:24les pays
01:00:25où on a décidé
01:00:26d'aller de l'avant
01:00:27les conditions d'accès
01:00:29ont toujours été élargies
01:00:30par la suite
01:00:31vous posez certaines balises
01:00:32au départ
01:00:33mais parce qu'il y a
01:00:34une pression aussi
01:00:35qui vient du milieu
01:00:36c'est-à-dire du milieu
01:00:37non pas juste hospitalier
01:00:39je parle
01:00:39ça vient d'associations
01:00:41par exemple de malades
01:00:41qui disent
01:00:42écoutez
01:00:42seule la personne
01:00:44finalement
01:00:44qui vit les choses
01:00:46dans sa chair
01:00:47peut décider
01:00:48ensuite il y a
01:00:48une question de croyance
01:00:49il y a
01:00:50l'aspect religieux
01:00:51l'aspect spirituel
01:00:52il y a notre rapport
01:00:53à la fin de la vie
01:00:54notre rapport
01:00:55à la souffrance
01:00:56notre rapport
01:00:58au concept même
01:00:58de la vie
01:00:59comment on décide
01:01:01de vivre ça
01:01:01dans les derniers moments
01:01:02moi en fait
01:01:04la seule
01:01:05en fait
01:01:05il n'y a pas la seule chose
01:01:06mais il y a des points
01:01:07quand même
01:01:07qui peuvent
01:01:08et qui nous inquiètent
01:01:10aussi
01:01:10c'est
01:01:11est-ce que
01:01:12si vous vous trouvez
01:01:13dans une situation
01:01:13de vulnérabilité
01:01:15vous êtes isolé
01:01:16vous avez
01:01:17des conditions financières
01:01:19matérielles
01:01:20sociales
01:01:20qui sont difficiles
01:01:21vous avez l'impression
01:01:22d'être un fardeau
01:01:23pour votre famille
01:01:24vous n'avez pas accès
01:01:25à des soins palliatifs
01:01:26c'est un vrai problème
01:01:28parce que
01:01:28s'il n'y a pas de structure
01:01:29pour vous aider
01:01:31justement à alléger
01:01:32la souffrance
01:01:32je ne dis pas
01:01:33que c'est dans tous les cas
01:01:34il y a des personnes
01:01:34qui souhaitent avoir accès
01:01:35à l'aide médicale
01:01:36à mourir
01:01:37peu importe
01:01:38mais d'autres
01:01:39ça peut être
01:01:39une solution de repli
01:01:41parce qu'ils n'ont pas
01:01:41de soutien autour
01:01:42parce qu'ils sont plus démunis
01:01:45et ça c'est dangereux
01:01:46ça c'est dangereux
01:01:47parce qu'après
01:01:48on peut en venir à dire
01:01:49il y a des individus
01:01:50finalement
01:01:50qui ne sont plus utiles
01:01:51dans la société
01:01:52finalement
01:01:54c'est plus économique
01:01:55c'est plus simple
01:01:55d'en arriver
01:01:56à cette
01:01:57de se poser cette question-là
01:01:58et dire
01:01:58je suis un fardeau
01:01:59je vais choisir ça
01:02:00ça c'est pour moi
01:02:01c'est dangereux
01:02:02pour le reste
01:02:04après c'est quelque chose
01:02:05d'extrêmement sensible
01:02:06d'extrêmement personnel
01:02:07et le fait de savoir
01:02:10que ça existe
01:02:10aussi dans certains pays
01:02:11que cette possibilité existe
01:02:14certains ne vont jamais
01:02:15avoir recours
01:02:16à l'aide médicale
01:02:17à mourir
01:02:18mais ça a quelque chose
01:02:20de rassurant
01:02:21pour certains
01:02:22de se dire
01:02:22si vraiment
01:02:22je me retrouve
01:02:23emmuré dans mon corps
01:02:24et que j'aurai cette possibilité
01:02:26donc voyez à quel point
01:02:27c'est complexe
01:02:28et c'est délicat
01:02:29parce qu'on touche
01:02:30à la notion même
01:02:32cette importance
01:02:32cette notion de vie
01:02:33Il y a un témoignage
01:02:35qui m'a beaucoup marqué
01:02:36c'est Charles Bietry
01:02:37chez nos confrères de TF1
01:02:39c'est une interview
01:02:39accordée à notre ami
01:02:40André Crespo-Marin
01:02:41lui a clairement fait le choix
01:02:43et je le sais
01:02:44s'il nous regarde
01:02:45évidemment
01:02:46parce que
01:02:46c'est un énorme
01:02:48grand journaliste
01:02:49qui a révolutionné
01:02:50et cet échange
01:02:52avec sa voix
01:02:54puisqu'il ne peut plus
01:02:55s'exprimer
01:02:55grâce à l'intelligence artificielle
01:02:57avec beaucoup d'émotions
01:02:58et ce choix assumé
01:03:00d'ailleurs
01:03:00évidemment
01:03:01ça laisse personne
01:03:02insensible
01:03:03quand on voit
01:03:04le témoignage
01:03:04de Charles
01:03:05parce qu'il assume
01:03:06son choix
01:03:06Oui oui
01:03:07et ça vous voyez
01:03:08et des fois
01:03:08c'est très difficile
01:03:09aussi pour la famille
01:03:11autour
01:03:11parce qu'il y a
01:03:12quelque chose
01:03:13effectivement
01:03:13de révolutionnaire
01:03:15au sens anthropologique
01:03:16de dire
01:03:16cette journée-là
01:03:17c'est la journée
01:03:17où je vais mourir
01:03:18et je vais le décider
01:03:19donc c'est bouleversant
01:03:21évidemment
01:03:21Bertrand vous voulez dire
01:03:22quelque chose
01:03:23et Magali très rapidement
01:03:23Petite parenthèse
01:03:24pour vous dire
01:03:24dans ce pays
01:03:25qui est le MIA
01:03:26qui est la Belgique
01:03:26qui est un pays frontalier
01:03:28ça a mis deux ans
01:03:29de débat nous
01:03:30mais ça a été légalisé
01:03:31depuis 2002
01:03:32depuis 2002 quand même
01:03:34et c'est vrai
01:03:35que la loi
01:03:35est très très très précise
01:03:36il y a certains cas
01:03:37c'est vrai
01:03:38ça peut être pratiqué
01:03:39sur des personnes
01:03:39conscientes ou inconscientes
01:03:41il faut remplir
01:03:42toute une série de documents
01:03:43mais 2002
01:03:44je me dis quand même
01:03:45qu'il y a longtemps
01:03:45nous déjà
01:03:46qu'on a franchi
01:03:47ce pas-là
01:03:48pour un pays
01:03:48qui est voisin
01:03:49et des Français
01:03:50qui franchissent
01:03:51en Belgique
01:03:52mais quand je vous disais
01:03:53que les conditions
01:03:54les conditions d'accès
01:03:57s'élargissent
01:03:57c'est sûr que
01:03:58par exemple au Canada
01:03:59ça fait je le dis
01:04:0010 ans
01:04:00on pensait par exemple
01:04:02au Québec
01:04:03que ça allait être
01:04:04autour de 2%
01:04:05des décès
01:04:06qui se font
01:04:07via
01:04:08donc l'aide médicale
01:04:09à mourir
01:04:10et ils ont constaté
01:04:11que ça approche
01:04:12maintenant les 8%
01:04:13donc
01:04:14et on est maintenant
01:04:15à cette étape
01:04:16de ce qu'on demande
01:04:18en fait les demandes anticipées
01:04:20c'est-à-dire
01:04:20vous avez une maladie
01:04:21dégénérative
01:04:22vous savez qu'à un moment donné
01:04:23vous ne serez plus capable
01:04:25d'exprimer
01:04:26ce consentement
01:04:27il y a des demandes
01:04:28anticipées
01:04:29et dans quelques années
01:04:30il y a cette ouverture
01:04:32sur
01:04:32et ça ça pose
01:04:34un vrai débat éthique
01:04:36sur si vous avez
01:04:37un problème
01:04:38un problème mental
01:04:39une maladie mentale
01:04:41c'est aussi
01:04:42ça peut avoir
01:04:43cette ouverture
01:04:44Magali
01:04:44deux mots
01:04:45moi je pense
01:04:46que c'est fondamental
01:04:46qu'on puisse
01:04:47penser sur ce sujet-là
01:04:48là où est toute la difficulté
01:04:50du débat
01:04:51effectivement
01:04:51c'est que
01:04:52vous aurez beau poser
01:04:53tous les mots
01:04:54et essayer de trouver
01:04:55tous les critères
01:04:56malheureusement
01:04:56le rapport individuel
01:04:58à chacun des critères
01:04:59est individuel
01:04:59c'est-à-dire qu'on met
01:05:01le doigt
01:05:02sur ce qui ressort
01:05:03de la liberté individuelle
01:05:05donc on n'arrivera
01:05:06jamais
01:05:06à tout clarifier
01:05:08par le texte
01:05:09et donc il faut aussi
01:05:10faire confiance
01:05:11à la liberté
01:05:12de la personne
01:05:13qui choisit
01:05:14ce dispositif
01:05:15et ça vient nous chercher
01:05:16à la fois
01:05:17sur le rapport
01:05:18que les uns et les autres
01:05:18ont à la mort
01:05:20mais aussi
01:05:20sur le rapport
01:05:21à la vie
01:05:21puisque c'est dans le texte
01:05:22introductif
01:05:23d'ailleurs du projet de loi
01:05:24où on dit
01:05:25que veut dire vivre
01:05:26donc c'est ça en fait
01:05:27qui pose vraiment
01:05:28le débat
01:05:29et c'est en ça
01:05:30où je pense
01:05:30qu'il faut à un moment donné
01:05:31respecter la liberté individuelle
01:05:33et arrêter
01:05:35d'aller trop loin
01:05:36sur ces définitions
01:05:37des critères
01:05:37parce que de toute façon
01:05:38chacun a sa propre définition
01:05:41et interprétation
01:05:41de chacun des critères
01:05:42exactement
01:05:43et n'oubliez pas
01:05:44surtout ce long format
01:05:45ensemble
01:05:46au coeur des soins palliatifs
01:05:47à 16h très précisément
01:05:49dans une demi-heure
01:05:50avec un débat
01:05:51juste après
01:05:51avec Olivier de Caronfleck
01:05:52il est 15h30
01:05:53c'est le moment
01:05:54de faire un tour
01:05:54de l'information
01:05:55avec vous mon cher Mickaël
01:05:566 ans
01:05:56jour pour jour
01:05:57après le terrible incendie
01:05:58de Notre-Dame de Paris
01:06:00Emmanuel Macron
01:06:01va décorer mardi
01:06:01une centaine d'artisans
01:06:03qui ont participé
01:06:03à la reconstruction
01:06:04de la cathédrale
01:06:05charpentier, sculpteur
01:06:07tailleur de pierre
01:06:07la cérémonie aura lieu
01:06:09à 10h à l'Elysée
01:06:10en Ukraine
01:06:12au moins 32 personnes
01:06:13sont mortes
01:06:14dans une frappe russe
01:06:15cette attaque
01:06:15qui visait le centre-ville
01:06:17de Soumy
01:06:17dans le nord-est du pays
01:06:18est la plus meurtrière
01:06:19depuis des mois
01:06:20et notamment depuis
01:06:21la reprise du dialogue
01:06:22entre Washington et Moscou
01:06:23Volodymyr Zelensky
01:06:25a une nouvelle fois appelé
01:06:26à faire pression
01:06:27sur la Russie
01:06:27pour arrêter la guerre
01:06:29et puis l'exposition universelle
01:06:31a ouvert ses portes
01:06:32aujourd'hui à Osaka
01:06:32au Japon
01:06:33elle a pour thème
01:06:34cette année
01:06:34la société du futur
01:06:35quelques 160 pays
01:06:37et régions
01:06:37y sont représentés
01:06:38et notamment la France
01:06:39le pavillon français
01:06:40a d'ailleurs été inauguré
01:06:42par deux stars
01:06:43du cinéma et du sport
01:06:44vous les voyez à l'écran
01:06:45Sophie Marceau
01:06:46et Teddy Riner
01:06:47ah oui
01:06:48deux stars
01:06:48moins qu'on puisse dire
01:06:49merci beaucoup Mickaël
01:06:50Marie-Agnès Poussier
01:06:52Vinsbach
01:06:52toujours avec nous
01:06:52Karim Abry
01:06:53toujours avec nous
01:06:54Magali Vissane
01:06:55toujours avec nous
01:06:55Florian Jérard Mercier
01:06:56toujours avec nous
01:06:57et notre ami Bertrand Decker
01:06:58qui nous réserve
01:06:59une petite surprise
01:06:59à la fin de cette émission
01:07:01est avec nous aussi
01:07:03hier on se posait
01:07:03une question
01:07:04je vous posais une question
01:07:05Karim Abry
01:07:06qui était à mes côtés
01:07:07où va s'arrêter
01:07:08l'antisémitisme
01:07:09chez nous en France
01:07:10on revenait sur cette décision
01:07:13de Carole Delgar
01:07:14la présidente de la région
01:07:15Occitanie
01:07:15qui a annoncé
01:07:16porter plainte
01:07:17après la découverte
01:07:18de tags antisémites
01:07:19dans un bus scolaire
01:07:21du Gard
01:07:21et aujourd'hui
01:07:22re-histoire du côté
01:07:24de Villeurbanne
01:07:25encore une nouvelle
01:07:26agression antisémite
01:07:27c'est Alice Sommer
01:07:28qui nous raconte
01:07:28cette histoire
01:07:29Cet homme promenait son chien
01:07:32rien de plus banal
01:07:32lorsque deux hommes
01:07:33se sont interposés
01:07:34on sait qu'il porte autour du cou
01:07:35une étoile de David
01:07:36ce qui a manifestement
01:07:37attiré ses agresseurs
01:07:39des insultes antisémites
01:07:40fusent
01:07:40puis ce sont des menaces
01:07:41et ensuite des coups
01:07:42la victime est frappée au visage
01:07:44pendant que l'autre homme
01:07:45filme la scène
01:07:46alors par chance
01:07:47l'homme s'en sort
01:07:47avec seulement quelques blessures
01:07:49il est alors allé porter plainte
01:07:51et une enquête a été ouverte
01:07:52pour menace réitérée
01:07:53en raison de la religion
01:07:55alors selon nos confrères
01:07:55de Valeurs Actuelles
01:07:57les auteurs auraient revendiqué
01:07:58appartenir à une mouvance
01:07:59d'ultra-gauche
01:08:00et ils sont activement recherchés
01:08:01par les forces de l'ordre
01:08:03cette agression
01:08:03à caractère antisémite
01:08:04a été vivement condamnée
01:08:06par le maire de Villeurbanne
01:08:07c'est la troisième
01:08:08depuis le début du mois de mars
01:08:09le 8 mars
01:08:10un autre homme
01:08:11a été roué de coups
01:08:12après avoir été insulté
01:08:13je cite
01:08:14de sale juif
01:08:14dix jours plus tard
01:08:15c'est une femme
01:08:16qui est insultée
01:08:16frappée
01:08:17et menacée de mort
01:08:18parce qu'elle est juive
01:08:19face à ces violences
01:08:20la préfète de la région
01:08:21Auvergne-Rhône-Alpes
01:08:22a assuré
01:08:23que tout serait mis en place
01:08:24pour punir les auteurs
01:08:25des agressions
01:08:26qui s'inscrivent
01:08:27dans un contexte
01:08:28de tension générale
01:08:29en France
01:08:30les actes antisémites
01:08:31ont explosé
01:08:32en 2024
01:08:32le CRIF recensait
01:08:341570 actes antisémites
01:08:35en France
01:08:36contre 436 en 2022
01:08:38Je posais cette question
01:08:39hier
01:08:40sur ce même plateau
01:08:41ma chère Marie-Agnès
01:08:42Poussier et Winsbach
01:08:43quand est-ce que
01:08:43ça va s'arrêter ?
01:08:45Quand on arrêtera
01:08:48de considérer
01:08:49qu'un tag
01:08:51un graffiti
01:08:54c'est rien
01:08:54il faut rien
01:08:56rien
01:08:57rien
01:08:57lâcher
01:08:58et porter plainte
01:08:58systématiquement
01:08:59Je crois qu'on s'est
01:09:00un peu habitués aussi
01:09:01Il y a une espèce
01:09:02de banalisation
01:09:03Absolument
01:09:04J'ai changé
01:09:06avec une maman
01:09:07de lycéenne
01:09:09l'autre jour
01:09:09qui me disait
01:09:09que les enfants
01:09:10sur les bureaux
01:09:12envoyaient régulièrement
01:09:14des croix gammées
01:09:14et qu'elle s'en était émue
01:09:18auprès du proviseur
01:09:19qui lui disait
01:09:20vous savez
01:09:21s'il faut que je porte plainte
01:09:22à chaque fois que j'en vois une
01:09:23et bien oui
01:09:23il faut porter plainte
01:09:25il faut rien
01:09:25rien
01:09:26rien
01:09:26lâcher là-dessus
01:09:27Et là justement
01:09:28sur ces tags dans le bus
01:09:30il y a eu une alerte
01:09:30il y a eu quelqu'un
01:09:31qui a eu le courage
01:09:31de le faire
01:09:32Absolument
01:09:32une maman
01:09:33Absolument
01:09:33Il faut surtout expliquer
01:09:36c'est dingue
01:09:38qu'il faille le faire
01:09:38mais expliquer aux enfants
01:09:40peut-être ce que sont
01:09:41ces symboles aussi
01:09:42parce que certains
01:09:43ont peut-être oublié
01:09:44donc on doit réexpliquer ça
01:09:47et puis en effet
01:09:48leur dire que
01:09:49dès qu'ils les voient
01:09:50et bien c'est grave
01:09:51c'est très grave
01:09:53c'est pas le d'un
01:09:54c'est pas un dessin
01:09:55comme un autre quoi
01:09:56Et il y a deux jours
01:09:58c'était vous savez quoi
01:09:58c'était les 80 ans
01:09:59de libération
01:10:00des cours de concentration
01:10:01Je dis ça
01:10:03C'est bien de le rappeler aussi
01:10:05Oui aussi
01:10:05Ça fait partie de son histoire
01:10:08Peut-être qu'il faut le rappeler
01:10:09aux enfants
01:10:11et c'est sans doute
01:10:11le rôle des parents aussi
01:10:12de rappeler tout cela
01:10:13Mais c'est vrai que
01:10:14l'extrême gauche aussi
01:10:15je ne sais pas si elle encourage
01:10:21mais en tous les cas
01:10:22son incapacité
01:10:24à exprimer
01:10:25une opinion sur le sujet
01:10:27est quand même
01:10:27extrêmement troublante
01:10:29Alors justement
01:10:29vous faites le lien
01:10:31Léron Muniz
01:10:32était notre invité ce matin
01:10:33écoutez ce qu'il dit
01:10:34sur le contexte du moment
01:10:36Ça rejoint ce que vous dites
01:10:37On s'inscrit évidemment
01:10:39dans une continuité
01:10:40sur cette action
01:10:42résolue
01:10:43de lutte contre l'antisémitisme
01:10:44qui a explosé
01:10:47après le 7 octobre 2023
01:10:49Vous avez un contexte
01:10:50qui crée l'antisémitisme
01:10:52et la police n'y peut rien
01:10:53La police n'y peut rien
01:10:55Il y a effectivement
01:10:56un contexte des débats
01:10:57des partis politiques
01:10:58qui épousent la cause
01:10:59pro-palestinienne
01:11:00et qui répandent
01:11:03un discours
01:11:04qui est un discours
01:11:05anti-israélien
01:11:07anti-sioniste
01:11:08qui bascule parfois
01:11:09dans l'antisémitisme
01:11:10Je pense que
01:11:11l'atmosphère
01:11:12effectivement
01:11:13l'atmosphère
01:11:14permet de
01:11:15en tout cas
01:11:16laisse libre cours
01:11:18à certains individus
01:11:18qui sont influencés
01:11:19par des discours
01:11:20qui laissent à penser
01:11:21que nos concitoyens
01:11:23français
01:11:24de confession juive
01:11:25sont finalement
01:11:26des militants
01:11:27pro-israéliens
01:11:28qu'ils cautionnent
01:11:29ce qui se passe à Gaza
01:11:30et donc voilà
01:11:31il y a un discours
01:11:32qui laisse à penser cela
01:11:33Florian, j'ai remercié
01:11:35C'est ça en fait
01:11:36ce qui explique
01:11:37cette montée
01:11:37de l'antisémitisme
01:11:38c'est justement
01:11:38qu'il y a toute une gauche
01:11:40qui explique que
01:11:41le fait d'être
01:11:42pro-palestinien
01:11:43pour être pro-palestinien
01:11:44et pour
01:11:45voilà
01:11:46ce qui se passe à Gaza
01:11:48ça veut dire
01:11:48qu'il faut être
01:11:49anti-sioniste
01:11:50anti-israélien
01:11:51et en fait
01:11:51par extension
01:11:52être anti-juif
01:11:52et donc
01:11:53le glissement
01:11:54qui se fait
01:11:54philosophiquement
01:11:55c'est que c'est bien
01:11:56d'être anti-juif
01:11:58pour toute cette gauche-là
01:11:59et là on voit bien
01:12:00que dans l'agression
01:12:01qui a eu lieu
01:12:02à Ville-Orban
01:12:02on est exactement
01:12:03dans ce cas-là
01:12:03puisque c'est deux hommes
01:12:04qui se revendiquent
01:12:06militant un peu
01:12:07d'ultra-gauche
01:12:08donc il y a un vrai sujet
01:12:09ici
01:12:10il faut maintenant
01:12:10réexpliquer en fait
01:12:11qu'agresser des français
01:12:14de confession juive
01:12:15c'est inacceptable
01:12:16c'est anti-républicain
01:12:18c'est anti-français
01:12:19c'est tout ce qu'on veut
01:12:20mais c'est inacceptable
01:12:21et pour juste reprendre
01:12:23les chiffres aussi
01:12:24qu'a donné monsieur
01:12:24Laurent Nunez
01:12:25quasiment 90%
01:12:27quasiment 90%
01:12:30des actes anti-religieux
01:12:32sont des actes antisémites
01:12:33alors que les juifs
01:12:35ne représentent
01:12:36que moins d'un pour cent
01:12:37des citoyens français
01:12:38donc c'est
01:12:39on est dans une situation
01:12:40abominable
01:12:41et il faut absolument
01:12:42réussir à reprendre ce débat
01:12:44et que ceux qui véhiculent
01:12:46les clichés anti-juifs
01:12:47et qui incitent finalement
01:12:49à la haine anti-juif
01:12:50soit meilleur d'état de nuire
01:12:51Harold Iman est avec nous
01:12:53je le dis pour
01:12:54Marie-Anne S. Poussier-Vinsbach
01:12:55puisque c'est votre première
01:12:56c'est notre spécialiste
01:12:57des questions internationales
01:12:59Harold
01:12:59on va parler
01:13:00de ce qui s'est passé
01:13:01entre les Etats-Unis
01:13:02et l'Iran
01:13:03sur le programme
01:13:03nucléaire
01:13:05les débats ont été
01:13:07constructifs
01:13:07nous avons
01:13:08l'intention
01:13:09de parvenir
01:13:09à un accord équitable
01:13:10et honorable
01:13:11a déclaré le ministre
01:13:11iranien des affaires étrangères
01:13:13on l'écoute
01:13:14et puis vous nous dites
01:13:15un petit peu
01:13:15ce qui peut en sortir
01:13:16lors de la réunion
01:13:20je pense que nous nous sommes
01:13:21beaucoup rapprochés
01:13:22d'une base de négociation
01:13:23si nous pouvons la finaliser
01:13:27lors de la prochaine réunion
01:13:28nous aurons parcouru
01:13:29une grande partie du chemin
01:13:30Bon la question
01:13:35qu'on a envie de se poser
01:13:35est-ce qu'on est en droit
01:13:37d'être optimiste
01:13:38Harold ?
01:13:39Modérément optimiste
01:13:40Modérément optimiste
01:13:41Abbas Arachit
01:13:42est un grand spécialiste
01:13:43ça fait 15 ans
01:13:44qu'il est dans ce domaine
01:13:45il parle parfaitement bien
01:13:47l'anglais
01:13:47donc il a pu parler directement
01:13:49à Steve Whitkoff
01:13:50l'envoyer américain
01:13:52officiellement
01:13:53pendant quelques minutes
01:13:54mais certainement
01:13:55officiellement
01:13:55pendant beaucoup plus longtemps
01:13:56la ligne rouge
01:13:57pour les américains
01:13:58c'est que l'Iran
01:14:00ne doit conserver
01:14:02aucun élément
01:14:03de son arsenal nucléaire
01:14:05et pour l'Iran
01:14:07il ne faut pas
01:14:08que le pays
01:14:09soit totalement cassé
01:14:10et que tout le programme nucléaire
01:14:12soit envoyé à l'étranger
01:14:13dans des grosses caisses
01:14:15comme ça s'est fait
01:14:16lors de la dénucléarisation
01:14:18de la Libye
01:14:19il y a 20 ans
01:14:20alors
01:14:20quel est le problème ?
01:14:22Pour l'Iran
01:14:22voilà leur système nucléaire
01:14:25en jaune
01:14:25c'est plutôt militaire
01:14:26et au fond de l'en bas
01:14:28Bouchère
01:14:28c'est le seul endroit
01:14:29qui est authentiquement
01:14:31et honnêtement
01:14:31civil
01:14:32il fait de l'électricité
01:14:33donc on peut bombarder
01:14:34tout le reste
01:14:35et c'est très facile à faire
01:14:36si vous êtes les Etats-Unis
01:14:38regardez comment les choses
01:14:41sont disposées stratégiquement
01:14:42et bien vous avez
01:14:44à 4800 km de l'Iran
01:14:48vers le sud
01:14:49l'archipel de Diego Garcia
01:14:51c'est tout petit
01:14:51et là il y a des bombardiers
01:14:53stratégiques
01:14:54B1 américains
01:14:56qui peuvent arriver en Iran
01:14:57facilement bombarder ses cibles
01:14:58puis vous avez
01:14:59tous les macarons américains
01:15:00qui sont des bases américaines
01:15:02et vous avez
01:15:03deux porte-avions
01:15:04deux groupes aéronavales
01:15:05bref
01:15:05il y a une force prépondérante
01:15:07les Etats-Unis peuvent le faire
01:15:08donc
01:15:09l'Iran
01:15:09négocie
01:15:10sous la menace
01:15:11donc il demande constamment
01:15:12traitez-nous en égal
01:15:13traitez-nous en égal
01:15:14puis bon
01:15:15si les Américains
01:15:16n'étaient pas assez puissants
01:15:17il y aurait aussi Israël
01:15:18pour les aider
01:15:19donc
01:15:19ils sont sous une pression maximale
01:15:22et une fenêtre est ouverte
01:15:23et ils semblent
01:15:24vouloir
01:15:25saisir l'opportunité
01:15:26et on va suivre ça
01:15:27avec une grande intention
01:15:28merci beaucoup Harold
01:15:29alors on arrive au terme
01:15:30de cette émission
01:15:31alors parfois on fait
01:15:32des pas de côté
01:15:32vous savez je vous explique
01:15:33avec Bertrand Descartes
01:15:34parce que la transition
01:15:35vous allez voir
01:15:35c'est le grand écart pour moi
01:15:36Bertrand
01:15:38on explique à nos téléspectateurs
01:15:40comment ça se passe
01:15:40Bertrand nous propose
01:15:41un certain nombre de sujets
01:15:42et avec David Bouinet
01:15:44qui est le rédacteur en chef
01:15:45de cette émission
01:15:45nous faisons entre guillemets
01:15:46notre marché
01:15:47sur les sujets
01:15:47qui nous intéressent ou pas
01:15:48et David Bouinet
01:15:50m'a dit
01:15:51il y a deux sujets
01:15:51qui m'intéressent
01:15:52donc on a parlé
01:15:52du voyage
01:15:54famille princière
01:15:55de Monaco
01:15:56en France
01:15:57et puis l'autre sujet
01:15:58David Bouinet m'a dit
01:15:59c'est un super sujet Thierry
01:16:00c'est génial
01:16:01alors je pourrais bien
01:16:02mes téléspectateurs
01:16:03je vous pourrais bien
01:16:04également
01:16:04Marianne Elbrou
01:16:05vous pouvez le vince back
01:16:06puisque c'est votre première
01:16:07c'est pas facile
01:16:09la transition
01:16:10quand même
01:16:10là j'y vais
01:16:12là je rame
01:16:14donc
01:16:15vous ramez dans le bidet
01:16:16je ramez dans le bidet
01:16:17parce que
01:16:18vous avez décidé
01:16:19de nous parler du bidet
01:16:20alors
01:16:21je ne sais pas
01:16:23comment le traduire
01:16:24je ne sais pas
01:16:25comment introduire
01:16:25ce sujet
01:16:26le bidet
01:16:28qui est made in France
01:16:29et c'est le côté
01:16:29important quand même
01:16:30c'est le made in France
01:16:31cocorico
01:16:32cocorico on peut le dire
01:16:33je rame
01:16:34pour
01:16:34et donc
01:16:36il était
01:16:36passé de mode
01:16:37je suis sûr que vous vous souvenez
01:16:39tout
01:16:39tout le monde se souvient
01:16:40de cet objet
01:16:40de couleur verte
01:16:42et donc vous nous dites
01:16:43qu'aujourd'hui
01:16:43le bidet fait son grand retour
01:16:45et oui
01:16:46il va bientôt
01:16:47je vous assure
01:16:48Thierry
01:16:48j'ai fait une enquête
01:16:49à nouveau
01:16:50il va bientôt trôner
01:16:51dans les salles de bain
01:16:52vous allez voir
01:16:53vous ne pouvez pas vous empêcher
01:16:54vous dites qu'il y a une question de trône
01:16:56c'est
01:16:56voilà
01:16:57ce sont les architectes
01:17:00les magazines
01:17:00les showrooms de salles de bain
01:17:02qui nous le disent
01:17:03je les crois sur parole
01:17:04comme à chaque fois
01:17:05si vous me le permettez
01:17:06un peu d'histoire
01:17:07Thierry
01:17:07vous le dites
01:17:08il est 100% français
01:17:10et il était associé
01:17:12essentiellement aux salles de bain
01:17:13de nos grands-parents
01:17:14parce que voilà
01:17:15mais son âge d'or
01:17:17c'est vraiment dans les années
01:17:1840-50
01:17:20mais savez-vous
01:17:21quand il est apparu
01:17:22dans le fond le bidet
01:17:23bah non
01:17:23j'ai pas réalisé mes filles
01:17:24historique
01:17:251710
01:17:27en France
01:17:28je vous le disais
01:17:28et c'est Madame de Pompadour
01:17:30la première dans ses registres
01:17:31qui en fait part
01:17:32elle est le favorite
01:17:33de Louis XV
01:17:34et elle tient à être
01:17:36particulièrement propre
01:17:38au moment
01:17:39voyez-vous
01:17:40de l'acte royal
01:17:42voilà
01:17:43elle possède un bidet
01:17:44en bois de hêtre
01:17:45entièrement sculpté
01:17:46nous disent
01:17:47les annales de l'époque
01:17:48on parlait à l'époque
01:17:50de chaises de propreté
01:17:52et non pas de bidet
01:17:53le terme bidet
01:17:53va apparaître plus tard
01:17:55il était en vogue
01:17:56donc je vous le disais
01:17:56à la cour de Versailles
01:17:57il faut savoir qu'à l'époque
01:17:59ils étaient munis de roulettes
01:18:00ils pouvaient donc
01:18:01être déplacés
01:18:02et d'un cadenas
01:18:03également
01:18:03de façon à s'assurer
01:18:04d'un usage
01:18:05totalement privatif
01:18:07au XXe siècle
01:18:08le bidet va connaître
01:18:09son apogée
01:18:10en Europe
01:18:10et s'installer durablement
01:18:12dans les salles de bain
01:18:13françaises
01:18:14italiennes
01:18:14portugaises
01:18:15et espagnoles
01:18:16son usage va très vite
01:18:17dépasser les frontières
01:18:18également pour gagner le Japon
01:18:19et le Moyen-Orient
01:18:20il n'y a que les Américains
01:18:22et les Anglais
01:18:23qui n'ont jamais vraiment
01:18:24été sensibles
01:18:26à cette invention française
01:18:27on dit que lorsqu'ils arrivent
01:18:29dans un hôtel
01:18:29encore aujourd'hui
01:18:30peut-être qu'ils le voient
01:18:31ils ne savent pas du tout
01:18:32comment l'utiliser
01:18:33Pourquoi il revient
01:18:34à la mode aujourd'hui ?
01:18:35Il revient à la mode
01:18:37aujourd'hui
01:18:37à tel point même
01:18:39que je regardais
01:18:40désormais les palaces
01:18:42les hôtels de luxe
01:18:43revendiquent le fait
01:18:44à nouveau
01:18:45de bénéficier
01:18:47d'un bidet
01:18:48comme ils peuvent avoir
01:18:49le wifi
01:18:49ou la climatisation
01:18:51par exemple
01:18:52c'est à partir
01:18:53des années 70
01:18:54qu'il va tomber
01:18:56en désuétude
01:18:57pourquoi ?
01:18:57parce qu'on tente
01:18:58à gagner de la place
01:18:59le bidet augmente
01:19:00on le supprime
01:19:01pour la machine
01:19:02à laver le linge
01:19:03pour des armoires
01:19:04et tout cela
01:19:04et là vous le dites
01:19:05en effet
01:19:06il est doucement
01:19:07en train de refaire
01:19:08son apparition
01:19:08pourquoi ?
01:19:09parce qu'on constate
01:19:10premièrement
01:19:11que le papier toilette
01:19:12est anti-écologique
01:19:14au possible
01:19:15le papier toilette
01:19:15pour la consommation
01:19:17mondiale de papier toilette
01:19:18il faut 10 millions
01:19:19d'arbres abattus
01:19:20chaque année
01:19:21et des millions
01:19:21de litres d'eau
01:19:22donc les écologistes
01:19:24sont très sensibles
01:19:25à cela
01:19:25et puis on nous dit
01:19:26aussi études médicales
01:19:28à l'appui
01:19:28que c'est davantage
01:19:30c'est plus propre
01:19:31que le papier toilette
01:19:32voilà
01:19:33alors les japonais
01:19:34l'ont particulièrement
01:19:35compris
01:19:36ils ont inventé
01:19:37ce qu'on appelle
01:19:38la washlette
01:19:39c'est assez parlant
01:19:41alors la washlette
01:19:43c'est beaucoup plus
01:19:43complet que le bidet
01:19:44ça permet
01:19:45non seulement
01:19:46de se laver
01:19:47de se sécher
01:19:48également
01:19:48et d'avoir
01:19:49toute une série
01:19:49d'options
01:19:50ici que le bidet
01:19:51ne propose pas
01:19:53mais ce que l'on peut
01:19:54peut-être dire aussi
01:19:55qui est intéressant
01:19:56vous posez la question
01:19:57depuis quand ?
01:19:58ben c'est le daté
01:19:59depuis 2019
01:20:00en réalité
01:20:01et la pandémie
01:20:02du coronavirus
01:20:03où souvenez-vous
01:20:04il y a eu ces images
01:20:04affolantes
01:20:05où les gens dévalisaient
01:20:07les rouleaux de papier toilette
01:20:10et bien de plus en plus
01:20:11de personnes se sont dit
01:20:12ben auparavant
01:20:13chez mes grands-parents
01:20:14il y avait le bidet
01:20:15et ici on revenait
01:20:16un peu à cette méthode
01:20:18alors ils sont nouveaux
01:20:19ils sont plus de couleurs
01:20:20maintenant ils sont en porcelaine
01:20:22et c'est du bien
01:20:22une série d'options
01:20:24qui peuvent être
01:20:25être mises en avant
01:20:26ils sont toujours français
01:20:28absolument
01:20:28et les fabricants
01:20:30nous disent que
01:20:31certes
01:20:31c'est pour se laver
01:20:32les parties intimes
01:20:33mais qu'on peut également
01:20:34se laver les cheveux
01:20:36se laver les pieds
01:20:37laver un animal de compagnie
01:20:39également nous dit-on
01:20:40ils deviennent un peu
01:20:41multifonction
01:20:42et une dernière question
01:20:43à votre avis
01:20:44pourquoi bidet ?
01:20:45ah oui pourquoi bidet
01:20:46c'est vrai ?
01:20:47allez en deux mots
01:20:48c'est un nouveau très français
01:20:49parce qu'on monte à bidet
01:20:52comme on monte à cheval
01:20:53bidet le cheval
01:20:54c'est la même position
01:20:56que l'on adopte
01:20:57pour monter sur le bidet
01:20:58que sur la selle d'un cheval
01:20:59et bien voilà
01:21:00vous voyez
01:21:01vous avez appris les choses
01:21:02Bertrand Desquerre
01:21:03merci mille fois
01:21:05c'était un plaisir
01:21:06de vous avoir ensemble
01:21:07pour ces deux heures
01:21:09merci à l'équipe
01:21:10qui m'a entouré
01:21:10pour préparer cette émission
01:21:11David Brunet
01:21:12qui a choisi cette thématique
01:21:14que je salue
01:21:15Patrick Urbon
01:21:16qui me parle dans la voix
01:21:17la voix
01:21:18Vivian Hervier
01:21:19Pierre-Yves Bastille évidemment
01:21:20Mickaël Dorian pour l'info
01:21:21merci à la programmation
01:21:22Stéphane Fattoreto
01:21:23grand travail de la programmation
01:21:24encore aujourd'hui
01:21:25merci aux équipes en régie
01:21:27je vous retrouve dans
01:21:27quelques instants
01:21:28pour un nouveau journal
01:21:30avec Mickaël Dorian
01:21:31et puis je vous retrouverai
01:21:31avec Olivier de Caronfleck
01:21:32puisqu'on aura une édition
01:21:34spéciale de Punchline
01:21:35avec la diffusion
01:21:36d'un long format
01:21:38sur la fin de vie
01:21:40dans quelques instants
01:21:41évidemment
01:21:41et merci à vous
01:21:42surtout de m'avoir accompagné
01:21:43bye bye
01:21:43et à tout de suite
01:21:44et il est 16h
01:21:48alors bonjour
01:21:49bienvenue sur CNews
01:21:50première chaîne d'information
01:21:51faut-il le rappeler
01:21:52nous sommes avec
01:21:53Mickaël Dorian
01:21:54et on va commencer
01:21:54par un tour de l'information
01:21:56mon cher Mickaël
01:21:57avec toujours
01:21:58aucune nouvelle d'Agathe
01:21:59la joggeuse de 28 ans
01:22:01portée disparue
01:22:01depuis jeudi
01:22:02l'important dispositif
01:22:03déployé
01:22:04pour retrouver la jeune femme
01:22:05a été levé hier
01:22:06pour laisser place
01:22:07à des opérations
01:22:08plus ciblées
01:22:09l'enquête est désormais
01:22:10entre les mains
01:22:10de la brigade de recherche
01:22:11de Poitiers
01:22:12et sur place
01:22:13l'attente est insurmontable
01:22:14reportage
01:22:16de nos envoyés spéciales
01:22:17Chloé Tarka
01:22:18Alexandra Bischoff
01:22:19et le récit
01:22:19d'Inès Salicane
01:22:21pour retrouver
01:22:22la joggeuse Agathe
01:22:24des moyens conséquents
01:22:25ont été mobilisés
01:22:26depuis jeudi
01:22:26hélicoptères
01:22:28plongeurs
01:22:29plus d'une centaine
01:22:30de gendarmes
01:22:31ont participé
01:22:31à des opérations
01:22:32de ratissage
01:22:33appuyées par
01:22:34une soixantaine
01:22:35de militaires
01:22:36dans la commune
01:22:37les habitants
01:22:38sont toujours
01:22:38sous le choc
01:22:39je plains énormément
01:22:40les parents
01:22:41les grands-parents
01:22:42frères et sœurs
01:22:43les tatas
01:22:44les tontons
01:22:45c'est horrible
01:22:46d'attendre
01:22:47autant
01:22:47si longtemps
01:22:48qu'on ne la retrouve pas
01:22:50c'est une horreur
01:22:52moi je l'avais
01:22:53aperçu personnellement
01:22:54plusieurs fois
01:22:55à une structure
01:22:57de sport
01:22:57sur la commune
01:22:58de Fontaine-le-Comte
01:22:59où elle exerçait
01:23:00où mon fils
01:23:01allait faire du sport
01:23:02donc bien sûr
01:23:03en tant que parent
01:23:04ça touche toujours
01:23:05une source proche
01:23:06de l'enquête
01:23:07écarte l'hypothèse
01:23:08d'une fugue planifiée
01:23:09les enquêteurs
01:23:10se concentrent désormais
01:23:12sur le bornage téléphonique
01:23:13pour déterminer
01:23:14si un tiers
01:23:15pourrait être impliqué
01:23:16le téléphone d'Agathe
01:23:18a cessé des mètres
01:23:19jeudi
01:23:19à une dizaine
01:23:20de kilomètres
01:23:21de sa commune
01:23:22c'est une zone
01:23:23de 250 mètres
01:23:24dans laquelle
01:23:25le portable
01:23:26s'est arrêté
01:23:26la dernière triangulation
01:23:28du portable
01:23:29c'est une zone
01:23:29de 250 mètres
01:23:30donc là aussi
01:23:31il y avait un départ
01:23:32possible pour les équipes
01:23:33synophiles
01:23:34ça n'a rien donné
01:23:35c'est même plus
01:23:36une disparition inquiétante
01:23:38c'est une disparition
01:23:38très inquiétante
01:23:39le dispositif
01:23:40de recherche
01:23:41déployé
01:23:42pour retrouver
01:23:42la joggeuse
01:23:43a été levé
01:23:44ce samedi soir
01:23:45laissant place
01:23:46à l'axe judiciaire
01:23:47de l'enquête
01:23:48allez Mickaël
01:23:49on va prendre
01:23:50la direction
01:23:51de Marseille
01:23:52avec l'angoisse
01:23:52des riverains
01:23:53près de la prison
01:23:53la célèbre prison
01:23:54des bomettes
01:23:55une extension
01:23:55du bâtiment
01:23:56ouvre en décembre prochain
01:23:58et ils craignent
01:23:58surtout des nuisances
01:23:59sonores
01:24:00et se barricadent
01:24:00déjà
01:24:01oui Thierry Car
01:24:02743 places
01:24:04doivent voir le jour
01:24:05743 places
01:24:07supplémentaires
01:24:08une bonne nouvelle
01:24:08donc au vu
01:24:09de la surpopulation
01:24:10carcérale
01:24:11sauf que quand on habite
01:24:12près de ces établissements
01:24:13pénitentiaires
01:24:14et bien c'est beaucoup
01:24:15moins agréable
01:24:16il faut dire qu'au bomette
01:24:17ces problèmes de voisinage
01:24:18sont déjà bien connus
01:24:19comme nous l'explique
01:24:20Alexandre Cabille
01:24:21il est secrétaire général
01:24:22adjoint du syndicat
01:24:23UFAP
01:24:24une sage justice
01:24:25ce sera le troisième établissement
01:24:28pénitentiaire de part la taille
01:24:30c'est à dire qu'à terme
01:24:32on aura 1350 détenus
01:24:34sur le papier
01:24:35et la capacité pratique
01:24:38va rapidement monter
01:24:40aux alentours des 2000 détenus
01:24:42au vu de la surpopulation pénale
01:24:44ce type d'établissement
01:24:45en effet
01:24:45il est très connu
01:24:46pour ces problèmes de voisinage
01:24:48mais pas que
01:24:49aussi pour ces problèmes
01:24:49de surpopulation pénale
01:24:51une délinquance aussi
01:24:52très particulière
01:24:53en lien avec
01:24:54la criminalité organisée
01:24:55qui est très implantée
01:24:56en région
01:24:57Provence-Alpes-Côte d'Azur
01:24:59Michael
01:25:00dans l'actualité également
01:25:01cette saisie impressionnante
01:25:02on peut le dire
01:25:02de 667 plans de cannabis
01:25:05et cela dans la meuse
01:25:06deux hommes de nationalité
01:25:07albanaise
01:25:08ont été interpellés
01:25:09il pourrait s'agir
01:25:10des deux gardiens
01:25:12de ces immenses hangars
01:25:13où étaient cultivés
01:25:14ces stupéfiants
01:25:15le commanditaire
01:25:16est toujours lui
01:25:17activement recherché
01:25:18les précisions
01:25:18avec ce sujet
01:25:19de Charlotte Diry
01:25:20une découverte
01:25:22aussi impressionnante
01:25:23qu'inhabituelle
01:25:24accompagnée de la direction
01:25:25nationale du renseignement
01:25:27et des enquêtes douanières
01:25:28les douaniers de Verdun
01:25:29ont mis la main
01:25:29sur cinq chambres
01:25:30de culture de cannabis
01:25:31indoor
01:25:32pratiques
01:25:33qui consistent à cultiver
01:25:34dans un espace clos
01:25:35on pensait que le hangar
01:25:36n'était pas occupé
01:25:38qu'il y avait uniquement
01:25:38les cultures
01:25:39mais on est tombé
01:25:41sur deux individus
01:25:43deux albanais
01:25:43qui étaient là
01:25:44finalement
01:25:45c'était les gardiens
01:25:46après des mois d'enquête
01:25:48460 pieds de cannabis
01:25:49ont été saisis dans un hangar
01:25:51deux sont cet autre
01:25:52au sein d'un appartement
01:25:53situé dans une commune voisine
01:25:54pour alimenter ces plants
01:25:56les cannabiculteurs
01:25:58puisaient directement l'eau
01:25:59dans le réseau municipal
01:26:00et la nappe phréatique
01:26:01des saisies en culture indoor
01:26:03à la direction de Moncy
01:26:05on n'en a jamais fait
01:26:06donc pour nous
01:26:07c'est une grande première
01:26:08au niveau national
01:26:09c'est quelque chose
01:26:10encore de relativement marginal
01:26:12je pense qu'il y a
01:26:13peut-être une dizaine
01:26:14de constatations
01:26:15en 2024
01:26:16et concernant
01:26:18le nombre de plants
01:26:19je pense que
01:26:20c'est quand même
01:26:21quelque chose
01:26:21qui sort de l'ordinaire
01:26:23un phénomène
01:26:24qui est pourtant rare
01:26:25dans l'hexagone
01:26:26notamment dans les petites villes
01:26:28pour nous c'est quand même
01:26:29quelque chose
01:26:30on va dire de nouveau
01:26:31on a fait une saisie
01:26:33on va dire
01:26:34dans une campagne
01:26:36sur un coin assez reculé
01:26:38on n'imaginait pas
01:26:40que ce type de culture
01:26:41de cannabis
01:26:42à une telle échelle
01:26:44avait lieu
01:26:46on va dire
01:26:46sur nos départements
01:26:48De nationalité albanaise
01:26:49les deux hommes
01:26:50ont été remis
01:26:51à la gendarmerie
01:26:51quant à l'enquête
01:26:53celle-ci est toujours en cours
01:26:54et a été confiée
01:26:55au parquet de Verdun
01:26:56Et Mickaël
01:26:57on va terminer par une image
01:26:59celle du pape
01:27:00aujourd'hui
01:27:01place Saint-Pierre
01:27:02Oui le pape
01:27:03qui a fait une apparition
01:27:04aujourd'hui
01:27:04un bain de foule
01:27:05d'une dizaine de minutes
01:27:06totalement imprévu
01:27:08en ce dimanche des rameaux
01:27:10toujours en convalescence
01:27:11après sa pneumonie
01:27:12le souverain pontife
01:27:13de 88 ans
01:27:14a fait le tour
01:27:15de la place
01:27:15sur son fauteuil roulant
01:27:17et vous le savez
01:27:18ce dimanche marque
01:27:19pour les chrétiens
01:27:20du monde entier
01:27:20le début de la semaine sainte
01:27:22qui s'ouvre donc aujourd'hui
01:27:23et se clôture à Pâques-Thierry
01:27:24Merci Mickaël
01:27:25c'est un plaisir de vous avoir
01:27:26à mes côtés
01:27:27dans ce dimanche
01:27:27merci
01:27:28tout de suite
01:27:28on va retrouver notre ami
01:27:29Olivier de Caranfleck
01:27:30que je salue
01:27:30bonsoir
01:27:31Olivier
01:27:32je le disais
01:27:33je n'ai pas arrêté
01:27:34d'en parler aujourd'hui
01:27:34émission spéciale
01:27:36pour ce punchline
01:27:36avec tout d'abord
01:27:38la diffusion
01:27:38d'un long format
01:27:40sur la fin de vie
01:27:42et suivi d'un débat
01:27:43racontez-nous
01:27:43oui effectivement
01:27:44mon cher Thierry
01:27:45bonjour à tous
01:27:45chers amis
01:27:46qui nous regardent
01:27:47vous le savez
01:27:47l'Assemblée nationale
01:27:48et bien elle examine
01:27:49cette semaine
01:27:50en commission parlementaire
01:27:51ce fameux projet de loi
01:27:52sur la fin de vie
01:27:53alors une question
01:27:54bien entendu
01:27:55qui nous concerne tous
01:27:56une question
01:27:57et qui s'intensifie
01:27:58on l'a vu
01:27:58ces derniers jours
01:27:59qui divise le débat public
01:28:00alors dans ce contexte
01:28:02nous vous proposons
01:28:03une immersion
01:28:04au coeur
01:28:05des soins palliatifs
01:28:06avec le long format
01:28:07ensemble
01:28:08au coeur des soins palliatifs
01:28:09nous allons donner
01:28:10la parole
01:28:10à ceux qui sont engagés
01:28:12auprès de ces personnes
01:28:13en fin de vie
01:28:13dans un lieu unique
01:28:15lieu unique
01:28:15qui s'appelle la maison
01:28:16il est situé près de Garonne
01:28:18c'est près de Marseille
01:28:19alors comment vit-on
01:28:20les derniers instants de sa vie
01:28:21est-ce qu'on peut parler
01:28:22d'une bonne fin de vie
01:28:24des questions abordées
01:28:25sans tabou
01:28:26avec des témoignages
01:28:28de bénévoles engagés
01:28:29alors vous allez le voir
01:28:30un long format
01:28:30bien sûr qu'il bouscule
01:28:32c'est évident
01:28:33c'est une question douloureuse
01:28:34mais surtout ne le manquez pas
01:28:35parce qu'il réconforte aussi
01:28:37alors je vous retrouve ensuite
01:28:38avec mes invités
01:28:39à 17h
01:28:40on va en débattre
01:28:41ensemble au coeur des soins palliatifs
01:28:43un long format
01:28:44qui est produit par le Figaro
01:28:46Catherine Amarve
01:28:47réalisé par Nathael Rush
01:28:48écrit par Laurence De Charette
01:28:50Laurence De Charette
01:28:50qui sera avec nous
01:28:51à 17h
01:28:52long format
01:28:53à suivre tout de suite
01:28:54sur CNews
01:28:55je vous retrouve à 17h
01:28:56sur CNews de Charette Amarve
01:28:57sur C Source
01:28:58on va en débattre
01:29:00sur CNews de Charette Amarve

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