Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche
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00:00Il est 15h, rebonjour, on est très heureux de vous accueillir avec Audrey Bertheau pour une version plus courte de votre 180 minutes info week-end
00:09puisque nous sommes ensemble jusqu'à 16h ma chère Audrey.
00:11Oui, ça va être courbe.
00:12Ça va être courbe, on a beaucoup de sujets à aborder.
00:14Présentation de notre équipe qui nous entoure pour cette heure d'émission, Karim Abré, qui date de l'émission évidemment.
00:20Paul-Antoine, politologue, ravi de vous accueillir.
00:23Sabrina Birlain-Bouillet, notre spécialiste de justice, et Bernard-Cohen Haddad, président du cercle de réflexion Étienne-Marcel.
00:32Je ne sais pas où vous étiez, mais vous avez pris quelques couleurs.
00:35À Nantes, figure.
00:36À Nantes, oui, c'est cela, oui.
00:38Un peu de soleil à Nantes, oui, c'est ça.
00:43Ok, on enchaîne ici si ça ne vous dérange pas.
00:48Moi qui ai un micro climat à Nantes.
00:50Je ne savais pas qu'il y avait fait aussi chaud à Nantes.
00:54D'un point de vue climat, j'entends.
00:57On va commencer par un tour d'horizon de l'information avec vous, ma chère Audrey,
01:00avec la proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic
01:02qui sera examinée à partir de lundi, c'est-à-dire demain, à l'Assemblée Nationale.
01:06Le Conseil d'État, saisi par Gérald Darmanin, a rendu son avis vendredi.
01:11Le Conseil d'État qui propose des modifications avant le débat à l'Assemblée Nationale.
01:16Sabrina Berlin-Bouillet, du service politique de justice de CNews.
01:20Vous êtes avec nous en plateau pour en parler.
01:23Alors, quelles sont ces modifications ?
01:25Oui, le Conseil d'État a émis plusieurs suggestions à Gérald Darmanin
01:29sur le régime carcéral d'isolement de ces plus grands narcotrafiquants de France.
01:34Déjà concernant leur durée d'affectation.
01:36Leur détention dans les quartiers de haute sécurité était d'abord prévue pour durer 4 ans.
01:41Mais le Conseil d'État estime que ce n'est pas proportionné
01:44et juge préférable de réduire cette durée à 2 ans renouvelables.
01:48Une suggestion bien accueillie par le ministère de la Justice
01:51qui se dit favorable à cet amendement.
01:53Autre proposition, Gérald Darmanin souhaitait d'abord totalement supprimer
01:57les extractions des détenus et les remplacer par de la visioconférence.
02:01C'est-à-dire qu'ils ne pourraient plus se déplacer, par exemple,
02:04lorsqu'ils sont convoqués devant un juge, mais plutôt s'entretenir en visio.
02:08Pour rappel, Mohamed Hamra avait profité d'un rendez-vous chez le juge
02:13pour s'évader le 14 mai 2024 avec toutes les conséquences que l'on connaît.
02:17Sur ce point, le Conseil d'État se dit favorable à l'utilisation de la visio,
02:21sauf dans un cas bien précis, le jugement.
02:24Là aussi, le ministère de la Justice est d'accord.
02:27La visioconférence serait donc généralisée pour ces détenus
02:31et leur seul déplacement autorisé serait lors de leur jugement.
02:35Un moyen aussi de donner l'opportunité aux victimes d'être face à l'accusé à ce moment-là.
02:41Tous ces éléments de détention strict font partie de la proposition de loi
02:46sur le narcotrafic qui sera examinée dès lundi à l'Assemblée nationale.
02:51– Merci beaucoup Sabouine, un rendez-vous important Paul-Antoine, avec des enjeux majeurs.
02:56– On espère que ça va changer un peu, parce que ça fait quand même des mois,
02:59si ce n'est des années, que la France est endeuillée par des règlements de comptes.
03:03Et on voit que quand la justice est trop laxiste ou qu'elle parfois ne l'est pas,
03:07c'est qu'en fait elle est inadaptée.
03:09Donc il faut changer, et quand on voit que c'est parfois des gamins de 12, 13, 14 ans
03:14qui sont pris pour aller tuer des opposants,
03:18c'est parce qu'en fait ils sont moins touchés par la justice.
03:24Donc oui, la justice, là je ne vais pas taper dessus,
03:27elle a été faite il y a des années et elle n'est plus à la page du jour.
03:31Donc il faut changer, c'est pour ça qu'on a des députés qui sont là
03:33pour justement faire des nouvelles lois et qu'elles s'adaptent aux enjeux de demain.
03:38Karina?
03:40Oui, en fait on sait à quel point c'est devenu un problème qui est majeur.
03:44En fait, même si on se réfère au directeur des services de renseignement
03:49qui avait parlé de deux grandes menaces existentielles pour le pays,
03:53et c'était, donc il y avait l'islamisme et il y avait le narcotrafic.
03:57Parce que le narcotrafic, par son pouvoir aussi, je vous dirais même sa capacité extrêmement lucrative,
04:05on sait que c'est un marché de 4 à 6 milliards d'euros.
04:08La possibilité même de corrompre des agents aujourd'hui,
04:12ça peut aller très très loin si on ne met pas un frein.
04:15Et je pense qu'un parquet dédié, je pense que revoir justement
04:20sur ces prisons à sécurité maximale pour les grands trafiquants,
04:24il y a ces enjeux de visio, on ne peut pas tout faire en visio,
04:29parce qu'il y a aussi la question par exemple de s'assurer qu'il y ait une véritable défense
04:34pour les accusés, on ne peut pas non plus compromettre ça,
04:39ça peut aussi, je vous dirais, être dans la balance.
04:42Donc bref, il y a de très bonnes initiatives, il faut aller de l'avant,
04:45ce n'est pas adapté aujourd'hui et je pense qu'il faudra se pencher clairement aussi
04:48sur la justice des mineurs, on a commencé, mais il faut aller beaucoup plus loin.
04:52Bernard, notre société a changé, effectivement, il faut changer un certain nombre de choses.
04:56Oui, et ce qui est positif, c'est que le Conseil d'État ne dénature pas le texte dans son esprit,
05:00il dit que ça peut passer, il y a quelques ajustements.
05:03Des ajustements qui peuvent être considérés comme des petits points de droit et d'évolution.
05:07Ce qu'on attend maintenant, ce sont que les parlementaires votent ce texte le plus vite possible.
05:11Audrey, un sondage. Ce sondage d'une majorité de Français se dit globalement favorable
05:15au rétablissement du service militaire. Tiens donc.
05:18Oui, c'est le résultat d'un sondage Ipsos publié par Le Parisien.
05:2286% précisément des Français y sont favorables, même 53% sont favorables au service obligatoire.
05:29Alors dans le détail, 32% disent oui à un service obligatoire pour les femmes et les hommes,
05:3321% à un service obligatoire uniquement pour les hommes, et 33% sur la base du volontariat.
05:40Écoutez justement Mathilde Panot ce midi, qu'elle propose des services pour la nation sur les enjeux climatiques.
05:46Totalement autre chose.
05:50Par exemple, nous nous proposions à un moment qu'il y ait des sortes de services civiques,
05:56notamment parce que nous avons besoin à l'heure du dérèglement climatique.
06:00A l'heure où nous le savons, les événements climatiques extrêmes vont se multiplier.
06:03Vous avez vu ce qui s'est passé à Mayotte, ce qui s'est passé en Ile-et-Vilaine avec les crues historiques.
06:08Et donc à chaque fois, nous aurons besoin de volontaires pour aider à faire le rétablissement des lignes électriques,
06:16à réparer les différents dégâts.
06:17Ça par exemple, ça pourrait être intéressant comme mobilisation d'une société et d'une nation
06:22autour de grands enjeux qui sont les enjeux même de la question de la disparition de notre espèce.
06:27Mais pas la défense nationale, c'est ce que vous dites en gros.
06:30Pourquoi pas ? Mais en tout cas, si c'est sur le modèle du SNU, nous n'avons absolument aucune confiance là-dedans.
06:36Mathilde Panot, service militaire La France Insoumise dit non, c'est pas une surprise.
06:41Bernard Konada, un petit mot sur ce sondage ?
06:43Oui, tant qu'on n'est pas au service du Hamas, on comprend que La France Insoumise a quelques problèmes
06:47d'évaluation de ce qui t'importe aujourd'hui.
06:50Moi j'ai fait mon service militaire il y a quelques années, mon cher Thierry.
06:53Ne me posez pas la question.
06:54Je sais que vous l'avez fait aussi.
06:56Et on l'a fait tous les deux et ça a été un moment de grande valorisation de la diversité,
07:02aussi du respect de l'autorité, du respect d'un certain nombre de valeurs
07:07et sans aucun doute, la capacité de faire nation.
07:11Je crois que c'est extrêmement important de revaloriser ce moment,
07:14alors peut-être pas de le faire aussi long que celui qu'on avait fait.
07:17On a fait un an, 12 mois, on a fait des classes,
07:20mais c'est extrêmement important de montrer qu'on est intégrés dans un pays,
07:25dans une histoire et dans une nation, avec l'ensemble des composantes de ceux qui la composent.
07:31Paul-Antoine, vu votre âge, vous n'avez pas fait le service militaire,
07:35mais vous avez quand même eu au moins un avis.
07:37Je ne vous piège pas.
07:38Non, je suis d'accord avec tout ce qui va en faveur du retour du service militaire et ce que vous avez dit.
07:45En revanche, il y a un argument qui va contre et qui, pour moi, prime,
07:48c'est que nos armées ne sont pas prêtes.
07:50Le service militaire coûte une fortune, c'est plusieurs milliards.
07:53On a des armées qui ont un retard de 100 milliards, selon le ministre des armées.
07:56Elles ne sont pas prêtes à former leur militaire,
08:00parce que le problème, c'est qu'on va utiliser l'armée et le service militaire un peu comme un tapis.
08:06On va mettre tous les problèmes de la société que la justice ne peut pas régler,
08:09que l'éducation nationale ne peut pas régler, en disant que l'armée va les régler.
08:13Et ça, l'armée n'en a pas les moyens.
08:15Ce n'est pas le rôle de l'armée.
08:16Et nos armées ont autre chose à faire pour le moment que ça.
08:19Mais sur le papier, évidemment que je suis favorable.
08:22Les alliés de Kiev veulent faire pression sur Moscou, Audrey.
08:25Les chefs de la diplomatie américaine et russe ont discuté des prochaines étapes
08:30pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
08:32Écoutez, Jean-Luc Mélenchon, pour lui, la menace, c'est Donald Trump.
08:38Celui qui me menace physiquement, c'est Monsieur Trump,
08:41parce que c'est lui qui vient de mettre des droits de douane,
08:43qui asphyxie une partie de notre économie.
08:45Celui qui menace des nations amies, de les envahir ou de les annexer,
08:50c'est lui, puisqu'il menace le Mexique, il menace le Canada,
08:54qui sont des nations alliées.
08:56Et c'est lui qui menace l'Europe, puisqu'il a encore répété il y a trois jours
09:00qu'il occuperait le Groenland le moment venu.
09:03Et Audrey, on a des nouvelles de l'état de santé du peuple.
09:07Le pape François s'est dit affaibli et confronté à une épreuve.
09:11Il a adressé un message de remerciement aux fidèles ce dimanche.
09:15Le pape est soigné depuis plus d'un mois maintenant pour une double pneumonie.
09:19Rien ne peut nous empêcher d'aimer, de prier, de nous donner,
09:22d'être les uns pour les autres dans la foi, a écrit le souverain Pontife.
09:26Le pape François qui a également adressé ses profondes condoléances
09:29pour les victimes de l'incendie en Macédoine du Nord.
09:31Et en effet, Audrey, un drame a eu lieu dans la nuit de samedi et dimanche,
09:35dans une boîte de nuit de la ville de Cocagny.
09:38Un incendie s'est déclaré vers 3 heures du matin.
09:4159 personnes ont perdu la vie, 150 ont été blessées.
09:45Selon des médias locaux, l'incendie aurait été provoqué
09:48par l'utilisation d'engins pyrotechniques.
09:50Quatre mandats d'arrêt ont été émis dans le cadre de l'enquête
09:53sur les causes de ce drame.
09:55Et c'est la fin de ce journal, ma chère Audrey.
09:57On marque une pause.
09:58Merci Sabouina d'être passée par 180 minutes info week-end.
10:02On se retrouve dans quelques instants.
10:04On va revenir sur cette affiche de la honte
10:07avec un certain nombre de réactions.
10:10Cette affiche de la honte des insoumissibles.
10:12Cyril Hanouna, entre autres.
10:14Avec les réactions de Manuel Bompard.
10:16Jean-Luc Mélenchon.
10:17Alors, pas content du tout, Jean-Luc Mélenchon.
10:19C'est donc un frère de France 3, vous le verrez.
10:21Et puis Mathilde Panneur.
10:22Ce qui est étonnant, c'est qu'ils ne parlent pas tous...
10:24Ils n'ont pas tous la même vision des choses, la même version.
10:27On aurait pu penser qu'en vertu des propos de Manuel Bompard,
10:31ils aient compris un petit peu la leçon.
10:33Ah ben non, pas du tout.
10:34Bompard dit une chose, Jean-Luc Mélenchon en dit une autre.
10:37Et Mathilde Panneur en dit également une autre.
10:40On va en parler dans quelques instants.
10:42Restez avec nous, tout de suite.
10:46Merci de nous accueillir à 15h16.
10:49C'est votre 180 minutes info week-end.
10:51Version plus courte en ce dimanche.
10:53Toujours à mes côtés, Karim Abry, Bernard Kouanadade et Paul Antoine.
10:57Paul Antoine, je vous propose de revenir sur cette fameuse affiche de la honte.
11:02On peut l'appeler comme ça.
11:03Vous validez le terme, l'affiche des Insoumis,
11:06ciblant notre ami Cyril Hanouna.
11:08Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas,
11:11mais vraiment pas, unanimité autour du discours chez les Insoumis.
11:16Il y a même des différences d'approche, ce qui est assez étonnant.
11:22Manuel Bompard a été l'invité du grand rendez-vous politique
11:26ce matin sur notre antenne.
11:27Je vous propose d'écouter ce qu'a dit Karim Manuel Bompard.
11:30On écoutera également Jean-Luc Mélenchon,
11:32qui était l'invité de nos confrères de France 3.
11:35Jean-Luc Mélenchon, très en colère.
11:36Mais d'abord, Manuel Bompard, et on commente, si vous voulez bien.
11:39Une fois que cette image a été générée par cet outil d'intelligence artificielle,
11:44cette image n'a ensuite pas été modifiée pour la faire correspondre
11:48avec un certain nombre de codes graphiques que vous représentez à l'antenne
11:51et que je trouve évidemment totalement inacceptable.
11:54Est-ce que vous avez utilisé GROC ?
11:55Est-ce que la formation qui a été donnée est juste ?
11:58Je vais même vous dire que c'est une erreur de l'avoir utilisée,
12:00puisque précisément à la France Insoumise, nous avons normalement une règle
12:04qui est de ne pas utiliser les outils de l'intelligence artificielle
12:07pour de la conception graphique.
12:09Pourquoi nous l'avons retirée ?
12:10Tout simplement parce qu'à partir du moment où elle a commencé à être publiée,
12:13elle a été comparée, comme vous le faites à nouveau à cet instant,
12:17à des visuels qui sont des visuels clairement antisémites des années 30
12:21et que puisque ce n'était certainement pas notre intention,
12:24nous avons dû faire en sorte qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur ce sujet
12:27en retirant ce visuel tout simplement.
12:30C'est un peu la faute de l'intelligence artificielle, Bernard Kouenadade.
12:35Je crois que c'est surtout la faute d'une cacophonie dans un discours
12:42qui est largement de volonté antisémite et pro-islamo-gauchiste.
12:46Il y a une volonté aujourd'hui de LFI de stigmatiser la communauté juive.
12:51On l'a vu à Sciences Po, on l'a vu dans les universités.
12:54Il y a une volonté de se marquer dans un camp du wauquisme économique,
12:58du wauquisme social, de l'antidémocratise et de la stigmatisation
13:03de tous ceux qui appartiennent à la communauté juive.
13:06C'est ça aujourd'hui qu'il faut continuer de dénoncer.
13:08Ce n'est pas nouveau.
13:09Alors bien entendu, il y a des grands écarts.
13:12Et puis il y a cette volonté de salir Cyril Hanouna parce qu'on le voit bien.
13:18Tout ça a été fait sciemment.
13:20On peut ne pas aimer Cyril Hanouna.
13:22On a le droit de ne pas aimer Cyril Hanouna.
13:24Ça fait partie du débat.
13:25On ne peut pas aujourd'hui accepter en 2025 ce type d'imagerie
13:31qui remonte à la période la plus sombre de notre histoire.
13:35Et ça, ce n'est pas acceptable.
13:36Vous avez remarqué, il y a même Hémouick Caron qui conteste.
13:39C'est un peu désolidarisé.
13:41Ce qui est assez rare.
13:44Oui, mais moi je crois, mon cher Thierry,
13:46que les discours dissonants de la France insémiste
13:49font partie aussi du nuage médiatique et du nuage idéologique.
13:57Tout cela fait en sorte de faire des voix discordantes
14:00pour montrer qu'il y a les bons LFI et les mauvais LFI.
14:04Cette pensée est profondément anti-Israël, anti-sioniste et anti-juive en France.
14:11Moi, j'ai vraiment, depuis le début, essayé de trouver des excuses.
14:17Parce que je me suis dit, quand on connaît un peu la politique
14:19et le fonctionnement des partis politiques,
14:21c'est quand même souvent le stagiaire qui fait l'affiche, etc.
14:24Sauf que là, vous...
14:25Non, mais attends.
14:26Je me suis dit, on va essayer d'être l'avocat du diable.
14:31Parfois, j'aime bien.
14:32Vous voyez ce que je veux dire.
14:33L'expression française.
14:35Sauf qu'on écoute Paul Vannier qui nous explique
14:38que c'est fait par l'intelligence artificielle.
14:40Erreur.
14:41Tout le monde le reconnaît.
14:42Et il nous dit que c'est une erreur parce que ça fait des années,
14:45des années que nous n'utilisons pas l'intelligence artificielle.
14:49Donc, il n'y a pas depuis un mois qu'on n'utilise plus
14:52l'intelligence artificielle et Twitter,
14:55parce que Musk est au gouvernement américain, etc.
14:57Je me serais dit, il y a un mois, c'est encore les vieilles habitudes.
15:01Il était en vacances, le mec revient, il fait l'affiche.
15:03Là, ça fait des années.
15:05Donc, déjà, ça pose problème.
15:07Deuxièmement, on fait une manifestation contre l'extrême droite.
15:10Très bien.
15:11On décide de prendre Cyril Hanouna.
15:14Personne d'autre.
15:15Pascal Praud, ensuite, ils l'ont mis, mais ils l'ont ajouté.
15:17C'est vraiment Cyril Hanouna.
15:19Cyril Hanouna, il fait une émission politique
15:21où il invite évidemment des gens de gauche.
15:23Il les paye d'ailleurs, certains.
15:24Mais ça, on ne les entend pas trop parler.
15:26Et il invite des gens de droite.
15:27Certains membres de l'EFI ont été payés.
15:29C'est important de préciser.
15:31Et certains membres de ce que la France...
15:33C'est bien payé d'ailleurs.
15:34Très bien payé.
15:35Ils appellent l'extrême droite.
15:36Notamment, par exemple, Jordan Bardella.
15:37Pourquoi ils ont...
15:38Moi, j'aurais dû faire cette affiche.
15:41Je prends une photo de Cyril Hanouna
15:44dans son émission avec Jordan Bardella,
15:46qui est le président du Rassemblement National.
15:47Et je mets ça.
15:48Pourquoi créer un visuel
15:52alors que vous en avez plein,
15:54qui servent beaucoup plus l'intérêt
15:56vraiment de vouloir montrer...
15:57Parce que le but, c'est quoi ?
15:58C'est de montrer Cyril Hanouna,
15:59quelqu'un d'extrême droite.
16:00Vous prenez une photo de Cyril Hanouna
16:02avec le président du Rassemblement National.
16:03Ça me paraît logique.
16:04Pourquoi créer un visuel
16:06alors même que ça fait des années...
16:08Je ne suis pas en train d'offrir vos services
16:09à la France insoumise.
16:10Du coup, non.
16:11Pourquoi créer un visuel...
16:13Si, en termes de com',
16:14je pense qu'ils ont besoin.
16:15Très clairement.
16:16Pourquoi créer un visuel
16:18alors qu'en fait, ça fait des années
16:19qu'ils nous expliquent
16:20qu'ils n'utilisent pas ça
16:21pour créer un visuel ?
16:22Donc, je...
16:23Ils ont quand même réussi leur coup.
16:25On en parle.
16:27On en parle beaucoup.
16:28Il n'y a pas uniquement la manifestation.
16:30C'est pour qu'on débatte.
16:32L'extrême droite,
16:33il y a aussi une stigmatisation du juif
16:35dans les médias.
16:36Ils se plaignent à chaque fois
16:38qu'il y a trop de juifs dans les médias.
16:39On est revenus,
16:40de la part de ce parti,
16:42à une expression publique et politique
16:44antisémite dans la cité.
16:46Il n'y a pas uniquement eu une erreur.
16:49Ça fait des années,
16:50je rappelle qu'ils ont fait venir
16:52au précédent municipal à Paris,
16:54l'ancien leader travailliste Corbyn,
16:56qui est profondément antisémite.
16:57Donc, tout ça ne fait pas partie
16:58d'une vue de l'esprit
16:59et d'une erreur graphique.
17:00Non, mais c'est justement là
17:01où je veux en venir.
17:02Quand on voit tout,
17:03l'erreur n'est pas possible.
17:04En fait, on se dit,
17:05tous les éléments montrent
17:07que ce n'est pas une erreur.
17:08Ce n'est pas possible.
17:09Et ensuite, moi,
17:10juste pour finir,
17:12quelque chose qui commence
17:14à me gêner beaucoup en France,
17:15c'est qu'il y a quand même
17:16un deux poids deux mesures
17:17dans la justice,
17:18dans la justice administrative.
17:20Vous avez n'importe quel autre
17:21parti politique qui aurait fait ça,
17:22ça aurait été fini.
17:23Ce qui est normal.
17:24Ce qui est normal, attention.
17:25Ce qui est normal.
17:26Mais là, il n'y a rien,
17:27parce que c'est la France insoumise.
17:28Donc, là où je suis un peu d'accord
17:30avec vous, monsieur,
17:31c'est que vous avez des voix
17:32dissonantes au sein
17:33de la France insoumise,
17:34mais ils restent dans le groupe.
17:35Parce que quand vous êtes
17:36dans un groupe parlementaire,
17:37vous avez une plus grande enveloppe,
17:38etc.
17:39Là, on parle d'antisémitisme.
17:40Ce n'est pas j'ai un différent
17:42sur un problème politique,
17:44je reste dans le parti.
17:45Ça, c'est normal.
17:46Là, on parle d'antisémitisme.
17:47C'est quand même grave.
17:48Et il y a quand même
17:49un deux poids deux mesures.
17:50Mais c'est pareil, par exemple,
17:51avec les chaînes de télé.
17:52Cyril Hanouna,
17:53il ne fait pas de politique.
17:54Que je sache pour le moment,
17:55il n'en fait pas.
17:56Il n'en fera peut-être jamais.
17:57Là, c'est un animateur politique.
17:58Un animateur de télé.
17:59Et il est ouvertement visé.
18:00Il y a une cabale contre lui.
18:01En poids d'une cible,
18:02tout à fait.
18:03Voilà.
18:04Et en fait, moi,
18:05ce qui me gêne,
18:06la France insoumise fait son jeu
18:07très bien.
18:08Ce qui me gêne,
18:09c'est qu'en face,
18:10personne ne fait rien.
18:11Ce n'est pas la France insoumise
18:12qui a fermé C8.
18:13Ce n'est pas la France insoumise
18:14qui dirige la Cour constitutionnelle.
18:15Ce n'est pas la France insoumise
18:16qui a fermé Énergie 12,
18:17qui ferme des chaînes de télé.
18:18Et ça, je suis désolé,
18:19en face,
18:20chez les députés macronistes,
18:21il n'y a rien.
18:22Alors, ils condamnent.
18:23Ça, évidemment,
18:24il n'y a aucun souci.
18:25Ils condamnent,
18:26mais il n'y a rien.
18:27Dans les faits,
18:28ce n'est pas la France insoumise.
18:29Je ne sais pas si vous avez entendu
18:30la réponse de Ségolène Royal.
18:31Je suis désolé,
18:32elle est lunaire.
18:33Elle est lunaire
18:34alors qu'elle a participé
18:35aux émissions de Cyril Hanouna
18:36et que Cyril Hanouna
18:37l'a bien mise en avant
18:38dans ses émissions.
18:39Et je me mets à la place
18:40de Cyril Hanouna
18:41parce qu'il n'y a rien.
18:42Et je me mets à la place
18:43de Cyril Hanouna
18:44parce qu'il n'y a rien.
18:45Et je me mets à la place
18:46de Cyril Hanouna
18:47parce qu'il n'y a rien.
18:48Et je me mets à la place
18:49de Cyril Hanouna
18:50parce qu'il n'y a rien.
18:51Et je me mets à la place
18:52de Cyril Hanouna
18:53parce qu'il n'y a rien.
18:54Et je me mets à la place
18:55de Cyril Hanouna
18:56parce qu'il n'y a rien.
18:57Et je me mets à la place
18:58de Cyril Hanouna
18:59parce qu'il n'y a rien.
19:00Et je me mets à la place
19:01de Cyril Hanouna
19:02parce qu'il n'y a rien.
19:03Et je me mets à la place
19:04de Cyril Hanouna
19:05parce qu'il n'y a rien.
19:06Et je me mets à la place
19:07de Cyril Hanouna
19:08parce qu'il n'y a rien.
19:09Et je me mets à la place
19:10de Cyril Hanouna
19:11parce qu'il n'y a rien.
19:12Et je me mets à la place
19:13de Cyril Hanouna
19:14parce qu'il n'y a rien.
19:15Et je me mets à la place
19:16de Cyril Hanouna
19:17parce qu'il n'y a rien.
19:18Et je me mets à la place
19:19de Cyril Hanouna
19:20parce qu'il n'y a rien.
19:21Et je me mets à la place
19:22de Cyril Hanouna
19:23parce qu'il n'y a rien.
19:24Et je me mets à la place
19:25de Cyril Hanouna
19:26parce qu'il n'y a rien.
19:27Non, je pense qu'à un moment donné,
19:28moi je n'ai pas été du tout convaincue
19:29Non, je pense qu'à un moment donné, moi je n'ai pas été du tout convaincue
19:30par le dialogue, la discussion, les explications de M. Bompard.
19:31par le dialogue, la discussion, les explications de M. Bompard.
19:32par le dialogue, la discussion, les explications de M. Bompard.
19:33par le dialogue, la discussion, les explications de M. Bompard.
19:34Je pense que c'est tout simplement
19:35Je pense que c'est tout simplement
19:36Il aurait dû s'excuser
19:37Il aurait dû s'excuser
19:38Il aurait dû s'excuser
19:39et condamner clairement ses affiches.
19:40et condamner clairement ses affiches.
19:41Elles font référence
19:42Elles font référence
19:43à un imaginaire antisémite.
19:44à un imaginaire antisémite.
19:45à un imaginaire antisémite.
19:46Et aujourd'hui, que vous utilisiez
19:47Et aujourd'hui, que vous utilisiez
19:48Et aujourd'hui, que vous utilisiez
19:49les outils de 2025,
19:50les outils de 2025,
19:51que ce soit l'intelligence artificielle,
19:52que ce soit l'intelligence artificielle,
19:53appelée comme vous voulez,
19:54appelée comme vous voulez,
19:55un graphiste des gens,
19:56un graphiste des gens,
19:57écoutez, c'est leur communication,
19:58écoutez, c'est leur communication,
19:59c'est leur moment,
20:00c'est leur moment,
20:01ils aiment, ils veulent faire
20:02ils aiment, ils veulent faire
20:03leur manifestation,
20:04leur manifestation,
20:05c'est leur grand moment.
20:06c'est leur grand moment.
20:07tout le monde apprend
20:08tout le monde apprend
20:09que cette communication existe.
20:10que cette communication existe.
20:11Le mal est fait,
20:12Le mal est fait,
20:13on sait que LFI,
20:14on sait que LFI,
20:15de toute façon,
20:16certaines personnalités d'LFI
20:17ont beaucoup joué sur les limites,
20:18ont beaucoup joué sur les limites,
20:19sur certaines frontières,
20:20sur certaines frontières,
20:21justement, quand il est
20:22justement, quand il est
20:23de ce type de questions.
20:24de ce type de questions.
20:25Alors, on joue avec les codes
20:26Alors, on joue avec les codes
20:27et ensuite, on y est.
20:28et ensuite, on y est.
20:29Et ensuite, il avoue, il dit
20:30Et ensuite, il avoue, il dit
20:31oui, c'est une erreur,
20:32oui, c'est une erreur,
20:33voyez, je pense que déjà,
20:34voyez, je pense que déjà,
20:35j'ai trouvé un peu
20:36cette explication
20:37cette explication
20:38assez alambiquée
20:39assez alambiquée
20:40et sinon, je veux juste
20:41revenir aussi
20:42revenir aussi
20:43sur la communication
20:44sur la communication
20:45de Comte, parce qu'il le dit,
20:46de Comte, parce qu'il le dit,
20:47Emmanuel Bonpère, il le dit,
20:48Emmanuel Bonpère, il le dit,
20:49« vous savez, c'est un appel
20:50à manifester contre le racisme
20:51à manifester contre le racisme
20:52et l'extrême droite »
20:53et il dit « en substance,
20:54et il dit « en substance,
20:55nous avons choisi de représenter
20:56des figures de l'extrême
20:57droite mondiale
20:58ou des figures, disons des personnalités qui diffuseraient, selon lui, des idées d'extrême droite.
21:06Donc en gros, ils collent une sale étiquette, ils mettent un visage et ils font une association, pour moi, qui est diffamatoire.
21:14Quand vous parlez de Pascal Praud, de Cyril Hanoula, quand on dit qu'on peut critiquer, on peut aimer, on peut décider.
21:20C'est ça, ce n'est pas juste de dire « nous, on parle dans l'espace public ».
21:24Non, je trouve qu'il y a un procédé qui est même, je vous dirais, à tendance totalitaire, où on va mettre des visages sur des bouts de carton,
21:33pratiquement, où on va faire des communications sur les réseaux. Ça se passe comme ça aujourd'hui.
21:38Aujourd'hui, pas besoin d'afficher dans les rues, vous allez sur les réseaux.
21:41Ce n'est pas la première fois qu'arrivent à se dire…
21:43C'est ça, on colle et on dit finalement dans l'espace public que ces personnalités sont indésirables, elles sont le mal absolu.
21:51Oui, parce que si vous vous associez à des personnalités de racisme et d'extrême droite, vous dites aux gens « je trouve que ça peut contribuer à une incitation à la haine et même à la violence ».
22:00Alors, on poursuit le débat et je vous donne la parole très rapidement également, mon cher Bernard.
22:04Mais je voyais que, justement, vous regardiez et vous écoutiez Jean-Luc Mélenchon, qui était invité chez nos confrères de France 3.
22:11Il se trouve que le journaliste qu'il interview, je le connais très bien depuis fort longtemps et je me mets à sa place.
22:16Regardez surtout la séquence de fin, mais vraiment le regard, le regard de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de Francis Letellier, le journaliste de France 3, notre confrère.
22:27L'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
22:29Mais écoutez monsieur, pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ? De quel droit ?
22:35Parce que c'est vous qui…
22:36Vous m'accusez ? Est-ce que vous m'accusez ?
22:38Pas du tout.
22:39Alors taisez-vous, vous êtes en train de continuer une campagne qui a démarré à l'extrême droite contre…
22:43Il ne fallait pas publier ce visuel.
22:45Alors attendez.
22:46Donc maintenant on demande à l'extrême droite ce qu'on peut publier ou pas.
22:49Vous pensez que la tête de monsieur Hanouna, comme la mienne, ne peut pas être caricaturée.
22:53Moi je suis caricaturé continuellement.
22:55Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
22:57Et ça n'est pas de l'antisémitisme.
22:59Mais pourquoi ça serait de l'antisémitisme ? Ça suffit.
23:01Ça suffit maintenant.
23:04Vous avez vu cette violence en regard et la façon dont il s'exprime, Francis Letellier, ne fait que poser les questions et les bonnes questions.
23:13Mais c'est déjà énorme, on n'a pas le droit de poser les questions.
23:15Vous imaginez comment il le traite ?
23:16En Union soviétique on ne pose pas de questions.
23:18Il dit taisez-vous.
23:19Au Vénézuelan on ne pose pas de questions.
23:21Taisez-vous.
23:22Il le regarde, on a l'impression qu'il va lui sauter la gorge.
23:24Mais surtout, il dit de quel droit vous me posez ces questions-là.
23:26Mais incroyable.
23:27Vous êtes le candidat de la France insoumise.
23:29C'est la France insoumise, on ne va pas demander à Marine Le Pen.
23:31Quand j'ai un problème sur mon pain, je demande à mon boulanger, je ne demande pas à mon boucher.
23:34Là c'est pareil.
23:35C'est fou quand même, non ?
23:38Ils veulent systématiquement que tout aille dans leur sens.
23:41Taisez-vous.
23:42Quand ça ne va pas dans leur sens, c'est de la faute d'Elon Musk.
23:44C'est de la faute du journaliste.
23:46C'est de la faute d'une chaîne.
23:48Donc on ferme une chaîne, c'est plus simple.
23:50Et moi encore une fois, je regarde dessus, ce qui me choque énormément, c'est qu'en face il n'y a rien.
23:54Je suis désolé, mais quand le CCIF est invité par M. Raphaël Arnault, qui est député de la France insoumise,
24:01je suis désolé, mais la présidente de l'Assemblée nationale, elle n'est pas la France insoumise.
24:04Qu'est-ce qu'elle a fait, Mme Brune Pivet, qui elle-même a été attaquée par la France insoumise ?
24:08Elles ne font rien.
24:09Personne n'en parle.
24:10Et ça, c'est extrêmement inquiétant.
24:11L'Arkom, on est sur C8 et CNews, il n'y a aucun problème.
24:14On entend des choses qui sont inadmissibles sur d'autres chaînes.
24:17Des comparaisons quand même très nauséabondes.
24:20Là, il n'y a rien.
24:21Moi, je suis désolé, il y a un réel problème avec la justice.
24:23Mais vous savez, sur notre chaîne, quand il se passe quelque chose, on l'évoquait avec KM,
24:27quand d'autres confrères, d'autres chaînes sont impactées, on en parle.
24:32Et on apporte notre soutien.
24:33Tout comme là, j'apporte mon soutien à Francis Letellier qui fait juste son métier
24:37et qui est un excellent journaliste.
24:39Et c'est important de le dire.
24:40Et on n'a pas peur.
24:42Et c'est vrai que notre corporation...
24:45Vous êtes un peu seul quand même.
24:46Oui, c'est vrai.
24:47Mais nous, on défend tout le monde.
24:48Parce que c'est notre liberté d'expression et c'est notre métier.
24:53Puis j'ai aussi une pensée pour tous les journalistes qui font leur métier,
24:58qui sont sur le terrain.
25:00On l'a vu à la gaieté lyrique.
25:02Un de nos journalistes s'est fait littéralement agresser.
25:04Mais c'est avec ce type d'attitude qu'on arrive à des situations pareilles.
25:08Et moi, j'ai un certain âge et je me rends compte que plus ça va,
25:11plus on demande à nos journalistes, pas de se cacher, de faire leur métier.
25:15Mais on ne les met plus à l'antenne.
25:17On a de plus en plus de témoignages à visage cachés.
25:21On est en 2025.
25:23C'est incroyable, ce qui se passe.
25:25Je ne sais pas si nos téléspectateurs le mesurent.
25:27Mais c'est grave.
25:28Imaginez que vous allez sur votre lieu de travail.
25:30Le travail des journalistes, c'est de raconter des histoires,
25:34d'aller au contact et de raconter ce qui se passe.
25:37Donc, on raconte et on donne la parole aux gens.
25:41Ils racontent ce qu'ils vivent.
25:43Et imaginez que vous allez sur votre lieu de travail.
25:45Nous, c'est partout.
25:47Donc, les journalistes vont sur place et finalement,
25:50ils se font intimider, agresser, violence verbale, violence physique.
25:55Et on voit des leaders politiques qui agressent verbalement,
25:58qui ne permettent pas aux journalistes de faire leur travail.
26:01Et vous savez, quand je regarde M. Mélenchon perdre ses nerfs comme ça,
26:05je me dis, quand vous n'avez plus d'arguments,
26:07c'est ça, vous passez aux insultes.
26:10Son regard est incroyable.
26:12Je voudrais vous faire écouter ensuite Jean-Noël Barreau.
26:15Je voudrais faire un retour sur la campagne Anouna-Pascal Prost,
26:19il y a quelques mois.
26:22C'était avant les élections européennes.
26:24Vous vous souvenez de cette campagne LFI ?
26:26Vincent Bolloré vote, et vous ?
26:28Pascal Prost vote, et vous ?
26:30Nathalie Saint-Critte vote, et vous ?
26:32Les golfeurs votent, et vous ?
26:34Les riches votent, et vous ?
26:35Donc, on est, quoi qu'ils en disent,
26:37aujourd'hui dans une volonté de monter une partie de la population
26:41contre ceux qui ne font pas partie du groupuscule du clan LFI.
26:45Et quant à la violence verbale à laquelle on a assisté,
26:48comment peut-on avoir un débat serein ?
26:50Élever le débat public ?
26:52Élever la démocratie ?
26:54Faire en sorte que nous parlions les uns et les autres,
26:57même si nous ne sommes pas d'accord,
26:59sous la menace d'un régime qu'ils veulent imposer,
27:02qui est totalitaire ?
27:03C'est ça, mon cher Thierry, qui est en jeu.
27:05C'est une démocratie cadenassée, ficelée,
27:08où il n'y a qu'une seule pensée,
27:10la pensée unique, celle de LFI.
27:12Allez, on termine avec Jean-Noël Barreau, qui a réagi également.
27:18Cette opération, c'est à la fois une faute morale,
27:21et c'est une faute juridique.
27:23Une faute morale, parce qu'une nouvelle fois,
27:26venant de la France insoumise,
27:28on voit une forme d'instrumentalisation
27:30des codes antisémites les plus nauséabonds.
27:32Et c'est une faute juridique,
27:34parce que depuis l'année dernière,
27:36et la loi que j'ai portée pour la sécurisation de l'espace numérique,
27:39diffuser un hyper-trucage,
27:42c'est-à-dire une deepfake,
27:44sans le consentement de la personne,
27:46et sans préciser qu'il s'agit d'une deepfake,
27:48c'est puni de 15 000 euros d'amende
27:50et d'un an d'emprisonnement,
27:52pouvant être relevé à 75 000 euros d'amende,
27:55lorsque cet hyper-trucage,
27:58cette deepfake, est propagée sur les réseaux sociaux.
28:01– Réaction Paul-Antoine, très rapidement.
28:03– Excusez-moi, il est complètement à côté de la plaque.
28:05Je suis désolé, mais il ne comprend pas.
28:06Il parle au début un peu d'antisémitisme,
28:07après il nous parle de loi.
28:08C'est un deepfake, ils n'ont pas le droit.
28:10Mais le sujet, il n'est pas là.
28:11Ils sont complètement à côté de la plaque.
28:13Il fait partie du gouvernement,
28:14et je termine là-dessus,
28:15qui a fermé une chaîne de télé, c'est tout.
28:17– Vraiment, on va évoquer maintenant
28:18cette longue interview de Bruno Retailleau
28:20à nos confrères du Parisien,
28:22d'Arcotrafic, Campagne, Chez les LR.
28:24Là, il citait bien sûr l'Algérie.
28:26Le ministre n'écarte aucun sujet,
28:28mais c'est sur le dossier de l'Algérie
28:29que j'aimerais vous faire réagir,
28:30puisque sa déclaration fait l'effet
28:32d'une petite bombe quand même.
28:33Il durcit le ton, et il n'exclut surtout pas
28:35de démissionner du gouvernement.
28:37Déclypta, j'ai lu des huchards.
28:39Et réaction avec vous.
28:41– C'est une petite musique qu'on entendait
28:42dans l'entourage de Bruno Retailleau,
28:44celle de dire qu'il devra, un jour ou l'autre,
28:46démissionner si les actes du gouvernement
28:48ne suivent pas.
28:49On voit bien que la question algérienne
28:50est centrale pour le ministre de l'Intérieur.
28:52On est dans une phase, pour l'instant,
28:54de réflexion, de savoir si oui ou non
28:56il y aura rediscussion des accords de 1968.
28:59Bruno Retailleau l'a dit à nos confrères du Parisien,
29:01je le cite, je persiste et signe,
29:03j'ai longtemps été seul au gouvernement
29:04à prôner ce rapport de force.
29:06Effectivement, après le dernier comité
29:08interministériel de contrôle de l'immigration,
29:10François Bayrou a soutenu son ministre de l'Intérieur
29:12et a annoncé un certain nombre de choses
29:14qui concernent l'Algérie.
29:16Oui, mais quelques jours après, à peine,
29:18Emmanuel Macron a désavoué son ministre de l'Intérieur
29:20et son premier ministre, Bruno Retailleau,
29:22qui ajoute désormais ma ligne,
29:24qui est celle du rapport de force avec l'Algérie
29:26et celle du gouvernement.
29:27Du gouvernement, oui, mais une fois de plus,
29:29pas celle forcément du président de la République,
29:31qui devra forcément, à un moment donné,
29:33s'investir dans les relations avec l'Algérie.
29:35Il ajoute, au bout de la riposte,
29:36il y aura la remise en cause des accords de 1968.
29:38Mais qu'on m'entende bien,
29:40je ne veux pas d'un deuxième Mulhouse,
29:41parce que c'est un sujet central, évidemment,
29:43pour Bruno Retailleau.
29:45Il ne veut pas d'un mauvais bilan,
29:46parce qu'il aurait été empêché d'agir.
29:48Et donc, il brandit cette menace.
29:50« Je ne suis pas là pour une place,
29:51mais pour remplir une mission,
29:52celle de protéger les Français.
29:53Tant que j'ai la conviction d'être utile
29:55et que les moyens me sont donnés,
29:56je serai mobilisé.
29:57Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur
29:59pour la sécurité des Français,
30:01évidemment que je le refuserai. »
30:02Alors, effectivement, c'est une menace
30:04qui est brandie par Bruno Retailleau,
30:05qui pose plusieurs questions.
30:06S'il venait à démissionner,
30:08quel est l'avenir des autres ministres à l'air au gouvernement,
30:10et plus largement,
30:11quel est l'avenir du socle commun ?
30:13Voilà, Bruno Retailleau qui menace de démissionner,
30:15c'est une petite musique
30:17qu'on entend depuis quelques jours,
30:20voire quelques semaines,
30:21nous disait Élodie,
30:23et c'est vrai,
30:24on le sent un peu seul, Bruno Retailleau.
30:26Il a envie de faire,
30:27mais derrière, ça ne suit pas.
30:28C'est une belle interview,
30:29ce qu'il a donné aux Parisiens.
30:31Je tiens à le dire,
30:32parce que je l'ai vue très complète,
30:33à la fois sur son rôle au gouvernement,
30:36sur sa campagne à LR,
30:38et aussi sur l'ensemble de sa vision politique.
30:41Je crois que c'est important de la lire,
30:42en tout cas, vous l'avez transcrite ici,
30:44sur cette antenne.
30:46Et puis, il y a une réalité,
30:48c'est que, politique,
30:50si Bruno Retailleau veut être demain candidat
30:52à la présidence de la République,
30:53il faudrait bien qu'il quitte le gouvernement à un moment.
30:56Il ne va pas attendre un mois avant l'élection présidentielle
30:59pour partir en campagne.
31:00Donc, il y a déjà pour lui,
31:02une campagne à gagner,
31:04celle de la présidence de LR.
31:06Et vous souvenez que Laurent Wauquiez lui reproche
31:08d'être un petit peu soumis au gouvernement.
31:10Et puis, il est aussi là aujourd'hui
31:13dans une tentative
31:15que certains appellent de leur vœu
31:18d'être candidat de la droite forte
31:21à côté du Rassemblement National
31:23face à, comment dirais-je,
31:25d'autres propositions.
31:27Donc, au bout d'un moment,
31:28il sera obligé de quitter.
31:29Moi, ce que je retiendrai,
31:30pour ne pas être trop long, cher Thierry,
31:31c'est qu'il reste quand même assez optimiste
31:33puisqu'il dit qu'au sein du gouvernement,
31:35et c'était très bien dit,
31:36pendant que je l'ai dit au char,
31:37il a aujourd'hui une majorité pour revoir ses accords
31:40de 68, modifiés en 94,
31:42sur la relation entre la France et l'Algérie
31:45avec une dureté, une plus grande équité
31:48et aussi une volonté de faire respecter la parole de la France.
31:50C'est ça aussi qu'il faut retenir dans certaines dimensions.
31:52Paul-Antoine, surprise ou pas surprise,
31:54la prise de position du ministre de l'Intérieur ?
31:57Voir un membre des LR avoir du courage,
32:00c'est toujours un peu surprenant.
32:02Je n'aurais pas dû vous formuler une question comme ça.
32:05Comme vous le disiez,
32:07il y a de la politique derrière
32:09et je pense effectivement qu'il ne peut pas se présenter
32:12à la présidentielle en tant que candidat de la droite forte
32:16en étant resté dans le gouvernement de M. Bayrou
32:21sans résultat clair et sans victoire.
32:25Donc là, lui, il est doublement gagnant.
32:26Soit il gagne et on revoit les accords de 68,
32:29c'est lui qui gagne le bras de fer avec l'Algérie,
32:31il reste ministre de l'Intérieur
32:33et c'est du coup le champion naturel de la droite.
32:35Et là, il peut même battre le RN.
32:37Attendez, vous avez plus de députés que moi,
32:39pour autant, c'est moi qui fais le travail.
32:41Ce que vous demandez depuis 20 ans, 30 ans, c'est moi qui le fais.
32:43Donc normalement, il n'y a pas de candidat contre moi.
32:45Donc là, de ce point de vue-là, il est gagnant.
32:47À l'inverse, ça ne se passe pas, il est désavoué,
32:50il démissionne, il part avec les honneurs.
32:52J'ai eu le courage, il fait une grande conférence de presse.
32:54Je démissionne, on m'a nommé là,
32:57mais en fait, on veut m'utiliser
32:59et je ne peux pas faire ce pour quoi j'ai été nommé.
33:02Et ça ira avec l'interview qu'il a donnée,
33:04qui est effectivement excellent.
33:06Et pour moi, dans tous les cas, pour le moment, il est gagnant.
33:08Sauf si, évidemment, il reste,
33:10parce que ça peut aussi être des paroles en l'air,
33:12sauf s'il reste et qu'il ne se passe rien.
33:14Mais sur ces deux questions-là...
33:16Le problème, c'est que les Français, ils attendent des actes,
33:18notamment sur ce sujet-là, donc évidemment...
33:20Oui, mais là, pour le coup, je ne vais pas lui tomber dessus.
33:22S'il ne peut pas le faire, là, il n'y est pour rien.
33:24Bien sûr. Caraïma.
33:26Oui, c'est ça, c'est qu'on voit...
33:28Il y a comme une obligation de résultat.
33:30On sait que la configuration, en ce moment,
33:32elle devient très difficile pour faire avancer
33:34les différents dossiers.
33:36Et il y a cet agenda, il y a l'horizon, bien sûr, 2027,
33:38il y a l'horizon aussi pour la tête des Républicains.
33:40Mais je pense que M. Rotaillot,
33:42il a montré quelque chose d'important, en fait.
33:44Il a fait bouger, à tout le moins, je trouve,
33:46dans le discours public.
33:48Il est très en phase avec ce que souhaitent les Français
33:50sur la sécurité, sur la question des flux migratoires,
33:52par exemple, le contrôle des flux migratoires.
33:54Et vraiment, sur cet aspect aussi,
33:56bon, au QTF, sur la question avec l'Algérie,
33:58il a mis ça vraiment à l'avant-plan.
34:00Donc, il a montré un chemin,
34:02mais il a montré aussi les défaillances
34:04du système actuel,
34:06de la configuration politique actuelle.
34:08Et je pense que, justement,
34:10si jamais il se retirait,
34:12bien, il montrerait qu'éventuellement,
34:14sur un temps un petit peu plus long,
34:16bien, voilà ce qu'il incarne.
34:18Et s'il veut véritablement faire des changements
34:20et cette possibilité,
34:22il va garder cette option, disons, ouverte
34:24pour les Français.
34:26Moi, je pense que c'est là-dessus que ça se joue.
34:28Donc, je ne serais pas surprise,
34:30mais je trouve au moins
34:32qu'il a mis à l'avant-plan
34:34les dossiers qui sont extrêmement importants
34:36dans la conversation publique.
34:38Et maintenant, c'est vraiment au gouvernement
34:40et aux autres...
34:42Comment les choses vont évoluer.
34:44Oui, mais on parle de courage politique aussi.
34:46Bien, ça montre aussi cette faiblesse,
34:48peut-être, de ce courage et de cette volonté politique.
34:50Allez, on va terminer. Il nous reste 4 minutes.
34:52On va terminer par une photo.
34:54On va évoquer très rapidement cette histoire
34:56totalement, totalement
34:58dingue, lunaire.
35:00C'est une mère et ses deux enfants
35:02qui viennent régler leur compte dans un lycée à Poissy,
35:04dans les Yvelines. Voilà, regardez la photo.
35:06On voit cette mère avec un couteau.
35:08Et le trio avait vraisemblablement
35:10l'intention de régler un différent avec un élève.
35:12Les faits se sont déroulés.
35:14Donc, c'était vendredi après-midi
35:16dans l'établissement Le Corbusier à Poissy.
35:18Votre réaction lorsque vous voyez une telle photo ?
35:20On ne va pas vous montrer le reportage.
35:22Je voulais vous faire réagir sur cette photo
35:24et sur ce qui se passe.
35:26Il n'y a rien qui va dans la photo.
35:28Premièrement, avec un couteau.
35:30Une mère de famille qui se rend dans une école
35:32avec un couteau et en pantoufles.
35:34On se dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
35:36Est-ce qu'il y a quelque chose de l'ordre
35:38presque psychologique ?
35:40Sincèrement, quand un parent,
35:42on parle de cette autorité,
35:44décide de venir régler ses comptes avec un couteau,
35:46franchement, je trouve que c'est grave.
35:48Ils ont été relâchés
35:50parce qu'elles n'étaient pas menaçantes.
35:52Je suis désolée,
35:54mais une mère de famille avec un couteau,
35:56s'il ne se passe rien par la suite,
35:58encore une fois, ça envoie quoi comme message ?
36:00Une sorte de laxisme.
36:02Et ensuite, sur le fond, c'est quoi aujourd'hui ?
36:04On se fait justice soi-même ?
36:06C'est fou. Paul ?
36:08On est passé à deux doigts d'un drame.
36:10C'est malheureux.
36:12Cette photo est totalement incroyable.
36:14C'est malheureux,
36:16mais d'un point de vue heureux,
36:18c'est parce qu'on se dit que deux minutes après,
36:20il n'y aurait pas eu une intervention,
36:22il y avait peut-être eu un mort.
36:24Heureusement qu'on a eu la photo,
36:26que des gens ont pu intervenir.
36:28C'est complètement fou.
36:30Rien ne va plus en France.
36:32Ce serait une fois dans l'année.
36:34Ce serait vraiment le fait exceptionnel.
36:36Mais c'est tous les jours.
36:38Ça devient banal.
36:40Se travailler avec un couteau,
36:42c'est une mère de famille.
36:44Il y a un autre lycéen
36:46qui a pris un couteau dans un collège
36:48pour agresser un camarade de classe.
36:50C'est tous les jours.
36:52C'est ça, le problème.
36:54Bernard Cohen a l'air.
36:56Moi, je suis effaré.
36:58L'école n'est plus devenu le lieu du respect,
37:00n'est plus un sanctuaire
37:02de l'école.
37:04Du savoir, de l'apprentissage,
37:06de l'esprit critique,
37:08il est devenu un lieu comme un autre.
37:10On comprend le désarroi des parents,
37:12des enseignants,
37:14de la communauté enseignante.
37:16Il faut vraiment réagir.
37:18On ne peut plus accepter cela.
37:20Ce n'est pas seulement il y a quelques jours à Poissy.
37:22À chaque fois, chaque mois, chaque semaine,
37:24il y a soit du racket,
37:26soit de la violence,
37:28soit des incivilités, des vols,
37:30des incendies dans les écoles ou dans les lycées.
37:32Il faut vraiment redonner à l'école
37:34et à l'enseignement
37:36sa place dans la cité
37:38et le respect que l'on doit
37:40à cet espace qui doit être un espace
37:42de l'apprentissage, je le redis,
37:44du respect de l'autre
37:46et aussi une façon
37:48de faire en sorte
37:50de désintermédier les difficultés
37:52qu'on a au-delà des grilles de l'école
37:54et faire en sorte que la parole
37:56soit celle de l'enseignant
37:58et de la communauté enseignante.
38:00Ce n'est pas le cas.
38:02Il y a des choses graves parce qu'on se dit
38:04dans une école, si on vient à réagir comme ça,
38:06parce qu'on sait qu'il y a des enfants qui sont menacés
38:08par des éléments scolaires, il peut y avoir
38:10des jeunes qui se promènent avec des couteaux.
38:12Il y a cette question qui se pose
38:14sur les écoles, la possibilité
38:16véritablement de protéger les enfants,
38:18comment on règle les différents
38:20et ensuite sur les parents,
38:22sur les réactions des parents.
38:24Est-ce qu'on décide de se faire justice soi-même?
38:26Ensuite, on banalise la question du couteau.
38:28On peut se promener avec un couteau,
38:30on peut aller menacer.
38:32De A à Z, surtout,
38:34j'ai l'impression qu'il y a des défaillances
38:36et aujourd'hui, on en vient à avoir
38:38de telles images qui surprennent
38:40et qu'effectivement, on peut trouver absolument
38:42qu'on trouve effarant.
38:44Merci, Zémine, de m'avoir accompagnée
38:46pour cette heure, une version plus courte
38:48de votre 180 minutes info
38:50week-end. Merci de votre grande fidélité
38:52à nos rendez-vous du week-end, ça ne nous fait que plaisir,
38:54n'est-ce pas, Karima? Merci à l'équipe
38:56qui nous a entouré pour préparer
38:58ces émissions aujourd'hui, Déborah Smadja,
39:00Axel Thomas, Arthur Veil, Samuel Vasselin,
39:02Margaux Nodin, Audrey Bertheau,
39:04que je remercie évidemment, comme tous les dimanches,
39:06pour l'information. Merci à la programmation,
39:08Francisca Bamele, merci aux équipes en régie.
39:10Tout de suite, le grand rendez-vous politique
39:12avec Manuel Bompard
39:14et puis à 17h, n'oubliez pas l'excellent
39:16Olivier Decker en flaque pour Punchline.
39:18Moi, je vous souhaite une très belle semaine
39:20sur CNews. Je vous dis bye-bye et on se retrouve
39:22la semaine prochaine, vendredi. Vous serez là le week-end prochain,
39:24Karima, ou pas?
39:25Samedi, je serai avec vous.
39:26Samedi, vous serez avec moi.
39:27Bye-bye, belle semaine sur CNews.