• il y a 4 jours
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une de l'heure des pros ce matin, ce ne sont pas 500 kilomètres qui séparent
00:08Paris de la Trinité-sur-mer, mais un monde, loin des combats politiques et judiciaires,
00:13plus apaisé, soucieux du jugement dernier, humble, tout simplement digne.
00:17Les trinitains ne dansent pas sur les morts, ils privilégient le silence, autour du clan
00:22Le Pen des français, heurtés par ces feux de joie place de la République mardi soir.
00:27Pas de heurts hier, pas d'antifa, de tag, les traditions ont repris leur droit, le bignou
00:32accompagna le corbillard dans les rues sinueuses de la commune.
00:35Cet instant me fit penser aux marches blanches respectueuses dans des coins oubliés de métropole,
00:40d'une France encore debout à des années-lumière de la bobo-sphère.
00:44Rappelons que la Trinité-sur-mer a vécu ce week-end au rythme d'un arrêté préfectoral
00:48et d'une présence policière inédite, impossible de vous dire ce qu'il se passera demain.
00:53Un office religieux dans la plus stricte intimité familiale, dans cette église où fut baptisé
00:57Jean-Marie Le Pen il y a 96 ans, et proche du patriarche, quelques trinitains, et une
01:03journaliste du monde qui s'imposa sans respecter les règles connues de tous.
01:09Le journalisme de funérailles est une spécialité du monde, rappelle Eugénie Bastier, envoyer
01:15un reporter à des obsèques, faire des petites listes afin de compromettre soit les présents,
01:21soit le défunt lui-même.
01:23Le camp du bien n'a que faire des règles et ces méthodes odieuses ne choquent personne.
01:29Et personne n'en a parlé hier alors que tout le monde savait.
01:32Le point sur l'information c'est avec Marine Sabourin.
01:35Bonjour Marine.
01:36Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:37Mayotte à nouveau placée en alerte rouge dans l'attente du passage du cyclone.
01:42Dit qu'il est dit, toute circulation à l'extérieur des lieux de confinement est désormais interdite
01:46hormis pour les secours, plus de 645 membres de la sécurité civile sont actuellement
01:51prépositionnés dans les lieux stratégiques.
01:53Sept cinquantaines de blessés après une collision entre deux tramways à Strasbourg.
01:58Les faits se sont déroulés hier après-midi dans un tunnel sous la gare.
02:01Les premiers éléments de l'enquête permettent d'écarter l'hypothèse d'un acte volontaire.
02:05Et puis le chaos en Californie avec ces multiples incendies qui font rage.
02:09A Los Angeles, au moins 16 personnes sont mortes et plus de 15 000 hectares sont déjà
02:13partis en fumée.
02:14Si le vent commençait à faiblir vendredi, les conditions météo sont de nouveau défavorables
02:18pour les pompiers depuis hier soir.
02:20C'est tout pour l'essentiel de l'actualité.
02:22Merci beaucoup Marine Sabourin pour le point sur l'information.
02:25Eric Revelle, Arnaud Benedetti, bonjour à tous les deux.
02:28Bonjour.
02:29Ravi de vous retrouver.
02:30Sarah Salman est avec nous, chère Sarah, bonjour.
02:33Bonjour Eliott.
02:34Avec mon binôme.
02:35Avec votre binôme, Georges Fenech, vous êtes bronzé comme jamais, beau comme tout, vos
02:40yeux bleus ressortent, Georges Fenech.
02:42Déclaration.
02:43On n'est pas tous accueillis de la même manière.
02:44Ce sont des yeux bleus caraïbes.
02:46C'est une déclaration.
02:47Bleu caraïbe.
02:48Bleu caraïbe.
02:49Oui, j'ai le droit aussi un peu de repos.
02:51Mais vous avez évidemment…
02:52Et de soleil.
02:53Et de soleil.
02:54C'est incroyable.
02:55Mais oui.
02:56C'est une déclaration d'estime.
02:58D'estime.
02:59Je garde les déclarations d'amour pour ma promise.
03:01Absolument.
03:02Que je cherche encore.
03:03Beaucoup de choses à traiter ce matin.
03:07Alors hier, on s'est posé une question, mais c'est de toute façon la question du
03:11week-end puisqu'on reviendra sur le conflit diplomatique entre la France et l'Algérie.
03:17Et on avait posé la question hier au téléspectateur.
03:19On la repose ce matin.
03:20La France doit-elle prendre des sanctions contre l'Algérie ?
03:24Vous prenez votre téléphone, vous scannez le QR code et vous répondez à cette question.
03:29On découvrira le résultat à 10 heures.
03:33Les priorités des Français, quelles sont-elles ?
03:35Vous avez la question de la sécurité, bien sûr, la question migratoire, le pouvoir d'achat
03:39et puis la santé.
03:40On a tendance à oublier, mais il y a cinq ans, quasiment jour pour jour, s'installait
03:45en France le Covid.
03:46À l'époque, on expliquait que nos services de santé étaient prêts.
03:49Janvier 2020, on est prêts.
03:51On n'a pas les mêmes difficultés que le système de santé italien, etc.
03:56Trois mois plus tard, même pas, en mars, on est confiné.
03:59Depuis pendant deux ans, on vit confinement, déconfinement, confinement, déconfinement,
04:02reconfiné, déconfiné, reconfiné.
04:04Que se passe-t-il depuis ? Les soignants ont toujours les mêmes difficultés.
04:08Ils manquent de tout, de bras et de moyens.
04:11Et la grippe actuellement frappe la France.
04:14Vous avez 87 hôpitaux qui ont déclenché ce fameux plan blanc.
04:18Qu'est-ce que c'est ?
04:20C'est des programmes et on appelle du personnel soignant en congé.
04:24Et dans le même temps, il y a une actualité dramatique, puisqu'une enquête a été
04:27ouverte après le décès d'une patiente de 26 ans dans une salle d'attente des urgences
04:31de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, un décès qui intervient quelques jours seulement
04:35après celui d'une autre jeune femme de 20 ans aux urgences de l'hôpital de Longjumeau.
04:41Regardez ce reportage de Charles Pousseau et Corentin Alençon.
04:45Vendredi soir, l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges a confirmé la nouvelle dans un communiqué.
04:51Le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges confirme avoir signalé aux forces de police
04:56le décès inexpliqué d'une femme présente dans les locaux du service d'accueil des
05:00urgences adultes de l'hôpital.
05:02Une enquête est en cours.
05:04Après le décès d'une jeune femme de 20 ans à l'hôpital de Longjumeau, c'est la
05:08deuxième fois en quelques jours qu'une personne décède en patientant aux urgences.
05:12En cette période hivernale de forte affluence, la situation peut inquiéter certains habitants.
05:16« Ça me choque considérablement parce que ça ne devrait jamais arriver, c'est impossible
05:22ça. »
05:23« Ce n'est pas spécifique à Villeneuve-Saint-Georges, je crois que c'est un peu général sur le
05:27plan national. »
05:28« Ce serait bien qu'ils agissent, qu'ils mettent plus de moyens dans l'hôpital parce
05:31que la situation est assez catastrophique. »
05:34Une partie du personnel des urgences de l'hôpital avait lancé un mouvement de grève à la fin
05:38de l'année pour dénoncer un manque de personnel.
05:41Le 7 janvier, ils ont obtenu, suite à un accord, plusieurs renforts.
05:45Un infirmier, un aide-soignant, un agent d'accueil et un brancardier.
05:49Contactés, l'hôpital a assuré qu'il n'existait pas de lien entre le manque de personnel et
05:54le décès de la jeune femme.
05:55« On a toujours les mêmes problématiques chaque année.
06:00Et on pense aux soignants Georges Fenech qui se battent pour protéger les Français,
06:06les soigner nos compatriotes et en même temps qui manquent de bras, manquent de tout cinq
06:10ans après la première vague Covid.
06:12»
06:13« Oui.
06:14Pour ce qui concerne cette affaire dramatique en particulier, il faut attendre les résultats
06:18de l'autopsie.
06:19Il semblerait qu'elle était déjà venue la veille dans ce service des urgences.
06:22On ne sait pas.
06:23»
06:24« Mais c'est pour ça que je mets de côté cette affaire.
06:25»
06:26« Mais effectivement, vous l'avez relevé dans votre édito, ce décès est intervenu.
06:29Le lendemain ou le surlendemain, la fin d'une grève des urgences.
06:32Parce qu'il y a un vrai problème des urgences en France.
06:34Mais c'est un problème d'une manière plus générale du système hospitalier.
06:38»
06:39« Vous pensez qu'il y avait eu un Ségur de la santé ?
06:40Il y a eu des milliards qui avaient été mis ? Il y a eu une augmentation ? C'était
06:44une promesse présidentielle ? »
06:45« Décembre 2024, fin de l'engorgement des urgences d'après Emmanuel Macron.
06:49Décembre 2024 et derrière nous, il y a toujours autant d'engorgements dans les services
06:55de la santé.
06:56»
06:57« Vous avez déclenché le plan blanc.
06:58Le plan blanc, c'est quand vous déprogrammez, quand vous demandez à des soignants qui travaillent
07:02déjà jour et nuit, qui sont en congé pour se reposer, de revenir.
07:07Faute de bras justement, Arnaud Bénédicti ! Alors évidemment, quelques mois après
07:11la première vague Covid, on pouvait se dire, ça prend du temps.
07:14Mais là, on est cinq ans après la première vague.
07:17»
07:18« C'est l'impuissance publique.
07:19C'est la marque de l'impuissance publique.
07:20Alors qu'en effet, c'était considéré comme une priorité après le Covid, au moment
07:24du Covid.
07:25Vous avez en effet le problème du personnel aux urgences.
07:27Vous avez un manque de médecins aussi, c'est ça le problème aussi, parce que les gens
07:30vont aux urgences parce qu'ils ne trouvent pas de médecins aussi pour les recevoir.
07:35Puis vous avez des moyens, malheureusement, publics qui aujourd'hui sont cruellement insuffisants.
07:42Mais ils le resteront parce que quand… Je parle sous le contrôle d'un spécialiste
07:46de l'économie, Éric Revelle, à côté de moi, mais à partir du moment où les finances
07:50publiques sont dans l'état où elles se retrouvent, il est clair qu'on n'a plus
07:54les moyens, pour mettre, j'allais dire, les moyens nécessaires sur les structures
08:00stratégiques comme les hôpitaux.
08:01»
08:02Oui, si jamais il y a une action, ce serait devant le tribunal administratif auquel cas
08:05il faudrait démontrer une faute, un lien de causalité, peut-être que c'est ce qui
08:09fera des fautes, on ne sait pas, et un préjudice.
08:10Le préjudice, c'est le décès, c'est assez évident.
08:13Après, tous les services publics sont asphyxiés, là on parle de la santé, c'est pareil pour
08:17la justice.
08:18Moi, je le vois en tant qu'avocate, si vous voulez une audience, c'est saturé complètement.
08:22Ce qui est un peu gênant pour les Français, c'est qu'on paye énormément d'impôts
08:25du moment où il y en a ceux qui en paient, et quand on nous dit « c'est pour avoir
08:28un service public irréprochable », il n'y a pas de service public, ça ne fonctionne
08:31pas du tout.
08:32C'est ça qui est parfaitement inutile, c'est cette discrédence entre les deux.
08:35Pour revenir sur les discrédences, il y a aussi des effets collatéraux, il y a des
08:38gens qui laissent leur vie, l'enquête le dira, mais il y a aussi des violences qui
08:43se développent.
08:44Vous avez vu ce qui s'est passé il y a deux jours à l'hôpital Hannemasse, où
08:4912 soignants ont été agressés par deux individus qui étaient aux urgences.
08:53Entre 2020 et aujourd'hui, la question qu'on se pose ce matin, c'est entre 2020 et aujourd'hui,
09:00et tous ces confinements, etc., toutes ces promesses, ces plans, ce Ségur de la santé,
09:05ces milliards qu'on a déposés, à quoi ont-ils servi ? Et est-ce que les soignants
09:11aujourd'hui travaillent dans de meilleures qualités ?
09:13Vous auriez pu rappeler qu'il y a des dizaines de services d'urgence qui ont fermé.
09:16L'actualité également ce dimanche, évidemment, c'est l'Algérie, puisque le régime algérien
09:24a répondu à la France après leur refus d'accueillir, sur leur sol, un de leurs ressortissants
09:29expulsés par la France.
09:32Le communiqué est d'une grande virulence.
09:34Avant de voir le sujet de Kinson, voilà ce qui est dit, je voudrais vous le lire.
09:37Contrairement à ce que prétendent l'extrême droite française, ses porte-voix et ses relais,
09:42l'Algérie n'est d'aucune façon engagée dans une logique d'escalade, de surenchère
09:46ou d'humiliation.
09:47Je précise que le terme d'escalade, c'est Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires
09:52étrangères, qui en a parlé.
09:53Donc, indirectement, il est d'extrême droite, visiblement.
09:55Et d'humiliation, qui en a parlé ? C'est Bruno Retailleau, notre ministre de l'Intérieur.
10:00Donc là, ils associent à l'extrême droite et notre ministre des Affaires étrangères
10:06et notre ministre de l'Intérieur.
10:08Kinson.
10:10Le taux monte entre l'Algérie et la France.
10:13Dans un communiqué, l'Algérie rejette les accusations d'escalade de la France et dénonce
10:19une campagne de désinformation.
10:21Contrairement à ce que prétendent l'extrême droite française, ses porte-voix et ses relais,
10:26l'Algérie n'est d'aucune façon engagée dans une logique d'escalade, de surenchère
10:31ou d'humiliation.
10:32C'est bel et bien l'extrême droite et ses représentants qui veulent imposer à la relation
10:37algéro-française leur vue faite de velléité, d'intimidation, de menaces et d'un bras
10:42de fer dont ils parlent sans retenue et sans nuance.
10:45Expulsé vers l'Algérie, puis renvoyé en France dans la même journée, l'influenceur
10:49algérien Boalem Naman attend désormais de connaître son sort dans un centre de rétention
10:55administrative de Seine-et-Marne.
10:58Pour Bruno Retailleau, les règles n'ont pas été respectées.
11:01On a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
11:06On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
11:10J'ai pris un arrêté d'expulsion et les autorités algériennes n'ont pas voulu le laisser débarquer
11:19sur le sol algérien.
11:20En contradiction totale avec les règles.
11:26Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, a quant à lui déclaré
11:31vendredi que la France n'aura pas d'autre possibilité que de riposter si les Algériens
11:36continuent cette posture d'escalade.
11:38Et il faut préciser que cet individu qui a été expulsé n'est pas franco-algérien.
11:44Il est algérien avec un passeport biométrique algérien et c'est l'Algérie qui refuse
11:50et qui en fait, c'est quelque chose d'inédit, un apatride.
11:53Et cet homme va être jugé en février prochain.
11:57Il est possible que cet homme finisse derrière les barreaux pour ce qu'il a fait et ce qu'il
12:00a dit.
12:01Et donc le régime algérien, je dissocie toujours le régime du peuple algérien.
12:06Toujours.
12:07Toujours.
12:08On a bien compris qu'il s'agit d'une atteinte à la souveraineté de l'État et des pouvoirs
12:12publics français sur son immigration.
12:15Qu'est-ce que nous dit l'Algérie ? L'Algérie nous dit non, non, on ne veut pas tout de
12:19suite.
12:20D'abord jugez-le de façon à ce qu'il puisse faire valoir ses droits.
12:22Mais de quel droit l'Algérie, comme ça, demande à la France de revoir sa politique
12:30migratoire.
12:31Ça n'est pas acceptable.
12:32La France peut très bien ne pas le juger, comme elle avait pris cette décision dans
12:36un premier temps, et l'expulser directement.
12:38Il se trouve que maintenant on va le juger, effectivement.
12:40Mais après son jugement, on se posera à nouveau la question de son expulsion.
12:44Que va faire à ce moment-là l'Algérie ? Donc moi j'y vois une atteinte inacceptable,
12:50injustifiable sur le plan du droit international à la souveraineté de la France.
12:54Je vous rappelle, le CVOX, vous prenez votre téléphone, vous scannez le QR code qui est
12:59juste ici, et vous répondez à cette question.
13:02La France doit-elle prendre des sanctions contre l'Algérie ? C'est intéressant d'avoir
13:06votre avis.
13:07C'est qu'une consultation, ça n'est pas un sondage, mais c'est intéressant de prendre
13:10le pouls des téléspectateurs.
13:11Éric Revelle, je le disais, le communiqué du ministre des Affaires étrangères algérien
13:19est d'une virulence XXL.
13:21C'est une virulence.
13:23Pardon, comme je ne fais pas de politique, je ne suis pas ministre, je n'ai pas empruné
13:26le terme, c'est surtout totalement mensonger.
13:28C'est-à-dire que l'humiliation, quand on renvoie cet influenceur qui devait être expulsé
13:36en France, quand on retient les discours qu'a tenus le président algérien Théboune, il
13:41y a une quinzaine de jours, réitérés à l'encontre de la France, c'est d'une violence
13:46absolument incroyable.
13:47Donc, il y a une montée en puissance du sentiment anti-français, attisé par le pouvoir algérien,
13:57parce qu'évidemment, historiquement, il s'en est toujours servi comme une sorte de
14:00paravent pour expliquer son propre échec.
14:02Les trois mots humiliation, je les ai pris en tête, sont évidemment complètement à
14:08côté de la plaque.
14:09Mais est-ce qu'on ne peut pas y voir aussi, je me pose la question parce que j'ai lu dans
14:12le détail hier les déclarations du ministre des Affaires étrangères algérien, est-ce
14:15qu'on ne peut pas y voir aussi le fait que le pouvoir algérien est en train de prendre
14:20conscience qu'il fait l'unanimité contre lui quasiment, quasiment, à droite en France
14:26et la droite nationale.
14:27Le silence à gauche !
14:28A gauche, non mais attendez !
14:29Hallucinant !
14:30Et qu'il se demande quand même si cette fois-ci, cette fois-ci, il n'a pas été trop loin
14:36et que les autorités françaises, on attend que le chef de l'État français prenne la
14:40parole.
14:41C'est lui qui doit prendre la parole.
14:42Vous parlez de l'unanimité à droite, mais vous avez vu des réactions à gauche, condamnant
14:47et les influenceurs.
14:48Est-ce qu'on ne va pas geler les armoires du pouvoir algérien en France ? Est-ce qu'on
14:54ne va pas geler leurs biens immobiliers ? Est-ce qu'on ne va pas regarder les visas de gens
14:59qui viennent se faire soigner en France et qui, une fois entrés dans leur pays, pas
15:04le peuple, le pouvoir crache sur la France.
15:07Est-ce que le pouvoir algérien n'a pas compris que peut-être là, il a été trop
15:12loin ?
15:13J'ai entendu une journaliste à Verti, une consoeur, qui expliquait que tous les moyens
15:17de pression, ça ne servait à rien avec l'Algérie.
15:19Mais vous avez raison de poser cette question.
15:23Julien Audoul, le porte-parole du Rassemblement national, a réagi ce matin sur le cas algérien.
15:27Ensuite, je vous donne la parole à Arnaud, bien sûr.
15:28Le gouvernement algérien est dans une posture extrêmement hostile vis-à-vis de notre pays.
15:36Je pense qu'il faut arrêter de se faire cracher dessus, de se faire traiter comme
15:41un paillasson en permanence.
15:42Parce que si l'Algérie est hostile et brutale vis-à-vis de la France, c'est parce que
15:48la France est faible.
15:49On a des moyens d'action immenses, on ne veut pas tordre le bras à l'Algérie.
15:54Ce que ferait Marine Le Pen s'il était présidente de la République, c'est qu'il n'y aurait
15:57plus un seul centime d'aide au développement pour l'Algérie, c'est 140 millions d'euros
16:01par an.
16:02138 millions.
16:03140 millions d'euros par an.
16:04Ben oui, mais c'est de l'argent qui va en Algérie.
16:06Je pense que cet argent serait beaucoup plus utile à Mayotte pour aider nos compatriotes
16:11dans la détresse plutôt qu'à aider un gouvernement qui nous crache dessus.
16:15Plus aucun Algérien ne doit être accueilli sur le sol de France tant qu'il ne reprenne
16:20pas leur brebis galeuse.
16:21Sébastien Lecornu, le ministre des armées dans les colonnes du JDD ce matin, ce n'est
16:26pas acceptable, nous ne pouvons plus tolérer que les attaques contre la France soient utilisées
16:30comme une rente politique intérieure par une partie de la classe politique algérienne.
16:35Et avant tout, je le regrette car ce comportement entre en contradiction avec les intérêts
16:39d'Alger et nos propres intérêts sur le long terme.
16:43Emmanuel Macron, Emmanuel Benedetti, pourquoi la France ne réagit pas aujourd'hui ? Pourquoi
16:47Emmanuel Macron reste silencieux ? Il a attendu 50 jours avant d'avoir une déclaration sur
16:52le Boilem Sans Sable.
16:53Il y a plusieurs raisons qui l'expliquent vraisemblablement, ce sont des hypothèses.
16:57La France a certainement la crainte d'une communautarisation des tensions entre Paris
17:06et Algérie.
17:07C'est une hypothèse qu'il ne faut pas exclure.
17:09Ça veut dire qu'en fait, ils ont peur de la communauté algérienne en France, franco-algérienne,
17:14mais c'est insultant.
17:15C'est insultant pour la communauté algérienne qui n'a rien à voir avec le régime.
17:18Pour bien comprendre la stratégie de Théboune, il faut revenir encore une fois au changement
17:23de la position de la France sur le Sahara occidental au mois de juillet.
17:27Au mois de juillet, qu'est-ce qu'a dit Théboune ? Il a dit que si les Français font cela,
17:30avant qu'on reconnaisse, on va utiliser tous les moyens pour leur faire regretter leur
17:35position.
17:36Qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
17:37Le premier acte inaugural de cette offensive algérienne contre la France, c'est l'arrestation
17:42de Boalem Sansal le 16 novembre à Algérie.
17:44Je rappelle que Boalem Sansal, à ce stade, son avocat n'a toujours pas de visa, en l'occurrence,
17:49et les autorités algériennes nous refusent la protection consulaire pour un citoyen qui
17:53est un citoyen français.
17:54Donc ça, c'est une réalité.
17:56Deuxième étape, c'est l'affaire des influenceurs.
17:58Et nous, ça fait trois semaines qu'on était au niveau du comité de soutien averti que
18:02l'Algérie allait instrumentaliser un certain nombre d'influenceurs sur un certain nombre
18:07de réseaux pour attaquer la France.
18:09Ça n'a pas manqué.
18:10Il y a même récemment quelques personnes qui sont venues directement d'Algérie pour
18:13mettre en place ce plan de déstabilisation qui, aujourd'hui, est largement documenté.
18:21Troisième élément, ils joueront ce qu'ils ont toujours joué.
18:24Ils joueront, à un moment donné, la stratégie communautaire.
18:26Je rappelle que pendant les émeutes du décès du jeune Nahel, l'Algérie s'était inquiétée
18:35du sort d'un certain nombre de ses ressortissants.
18:37Donc l'Algérie a l'habitude de mener une politique d'ingérence en France, de manière
18:42systématique, ingérence qu'elle dénonce lorsque les Français, évidemment, s'opposent
18:46à un certain nombre de leurs déclarations.
18:48Ce qui est hallucinant, c'est que dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères
18:53il y a tout un paragraphe qui explique en droit pourquoi la France est en train de dériver.
19:01C'est-à-dire que le régime algérien va faire des leçons de droit et de droit de l'homme
19:06à la France alors qu'ils sont en train de détenir Boilem Sansel depuis le 16 novembre
19:13dernier, sans la possibilité qu'ils voient ces avocats français, 75 ans, malades.
19:20Et c'est le régime algérien qui va nous faire la leçon.
19:23C'est ça qui est parfaitement lunaire, c'est qu'ils nous font un cours de droit comme quoi
19:26c'est une arrestation arbitraire et injustifiée alors qu'eux retiennent en otage Boilem Sansel.
19:32C'est Gilles-William Golnadel qui nous disait que ce n'est pas un détenu, un prévenu,
19:35c'est un otage.
19:36Et c'est vrai pour Boilem Sansel.
19:38Après, vous parliez aussi des 138 millions qu'on donne à l'Algérie.
19:41L'aide au développement, chaque année.
19:42Oui, l'aide au développement.
19:43De l'autre côté, on se couche et en plus de cela, quand je regarde le coût d'une expulsion,
19:49ce n'est pas gratuit non plus.
19:50Donc là, vous voyez, on a encore payé pour rien et c'est les Français qui payent.
19:53Vous avez parlé des influenceurs.
19:55Un dernier point, rien ne serait pire que les déclarations de fermeté à la fois du
19:59président de la République, qu'il faut lui reconnaître, et d'un certain nombre de ministres
20:02ne sont pas suivies d'effets.
20:03Rien ne serait pire, on est habitués à chaque fois qu'il y a des déclarations fortes,
20:10il n'y a pas d'effet derrière.
20:11Je vous propose qu'on voit le sujet de Célia Gruyère parce que vous avez abordé un autre
20:14point, Arnaud Bédédéti, c'est que cet individu n'est pas le seul à avoir appelé à la haine
20:20sur les réseaux sociaux, certains ont même appelé à faire parler la poudre, appelé
20:24à commettre des attentats.
20:26Il y a six influenceurs algériens qui sont dans le viseur de la justice.
20:31Voyez le sujet de Célia Gruyère.
20:33Ils sont six influenceurs au total, une franco-algérienne et cinq Algériens dont Doualem Naman, 59 ans,
20:41est expulsé avant d'être interdit de territoire dans son propre pays.
20:44Il sera jugé le 24 février prochain pour provocation à commettre un crime.
20:49Tous les six sont visés par des procédures pour propos haineux, parmi eux Youssef A alias
20:55Zazou Youssef et Imadoul Brahim, plus connu sous le nom d'Imad Tintin.
20:59L'un avait appelé à commettre des attentats et le deuxième a brûlé vif, violé et tué
21:04sur le sol français.
21:05Tous deux ont été placés en détention dans l'attente de leur jugement, ils étaient
21:10sous le coup d'une obligation de quitter le territoire.
21:12La franco-algérienne Sofia Benleman, quant à elle, sera jugée en mars pour avoir publié
21:18des menaces de mort contre des opposants au régime d'Alger.
21:21Comme elle, deux autres influenceurs ont fait l'objet d'un signalement par la préfecture
21:25du Rhône pour appel à la haine ou à la violence.
21:28Abdeslam Bazouka, qui avait menacé d'égorger les opposants au gouvernement algérien, s'est
21:32lui enfui en Algérie mardi.
21:34Le dernier, Laksa 06, n'a pas été localisé dans le Rhône mais pourrait bien se trouver
21:40dans les Alpes-Maritimes.
21:41Ce sont six influenceurs, il y a une très forte communauté franco-algérienne en France
21:47et je trouve que d'associer toute la communauté franco-algérienne avec ces six individus
21:52serait injuste et que la France n'agisse pas de crainte justement de braquer cette
21:59communauté, je trouve ça même insultant parce que le régime algérien est contesté
22:05et en Algérie et auprès des franco-algériens.
22:08Il ne faut pas faire d'amalgame entre ce qu'est l'Algérie et les jeunes algériens
22:15qui espèrent tous avoir un jour un visa pour arriver en France, c'est toujours l'île
22:19d'Orado.
22:20Et ce régime qui est un régime autocratique, qui ne respecte pas les libertés individuelles
22:24dans son pays et pour, on le voit, des Français, puisque Boilem Sansa a obtenu la solidarité
22:30française et on peut se demander d'ailleurs qui a le plus à perdre dans cette affaire
22:35entre l'Algérie et la France.
22:37Qui a le plus à perdre ?
22:39Excellente analyse et excellente idée pour samedi matin de Yves Tréard.
22:43Absolument.
22:44Qui a le plus à perdre ?
22:45Exactement, quand on voit effectivement ce que donne la France, ce qu'apporte la France
22:49et puis les accords de 68.
22:51Vous avez raison, enfin tout le monde se réveille sur les accords de 68, j'ai entendu Edouard
22:55Philippe et Gabriel Attal.
22:56Il y a longtemps.
22:58Il y a longtemps, mais enfin je le rappelle, tu es juste Premier ministre, Edouard Philippe
23:02et Gabriel Attal feraient être d'excellents Premiers ministres puisque depuis…
23:06Dommage qu'ils n'aient pas été à Matignon.
23:08L'ancien ambassadeur de France, Xavier Joliot-Courne, cesse de dire qu'il faut les dénoncer.
23:14En fait là la pression est sur Emmanuel Macron, il faut le dire.
23:18Tous ces ministres prennent des positions et disent c'est au Président maintenant
23:21de passer à l'acte.
23:23On revient dans un instant, on a une seconde partie très importante et avec beaucoup de
23:28sujets.
23:29On parlera un peu de Gérard Larcher qui met la pression sur François Bayrou, on reviendra
23:32sur les obsèques de Jean-Marie Le Pen et puis j'ai une pépite, le tacle du week-end,
23:39la pépite du week-end, Sonia Mabrouk face à Jean-Michel Apatier.
23:42Si vous n'avez pas vu cette séquence, restez avec nous, 40 secondes de bonheur.
23:46Bon vous êtes durs en affaires les amis parce que je voulais présenter cette séquence
23:55en fin d'émission mais vous me mettez une pression pour montrer le tacle du week-end.
24:01On veut voir Sonia.
24:03Bon alors on va l'expliquer aux téléspectateurs.
24:05La masterclass du week-end elle est signée Sonia Mabrouk.
24:08Sonia Mabrouk était l'invité de Léa Salamé ainsi que plusieurs éditorialistes et journalistes
24:13de plusieurs chaînes pour l'émission qu'à l'époque.
24:17Et il s'avère que Léa Salamé montre, présente le classement des personnalités politiques
24:23préférées des Français, le classement du JDD, c'est une institution depuis 1988
24:28et dans ce classement vous avez, on l'avait traité la semaine dernière, en 1 Jordane Bardella
24:33qui se classe à la 10e position des personnalités préférées de tous les Français.
24:38Ensuite il y a Marine Le Pen qui est la femme préférée des Français
24:41et en 3e position il y a Philippe Devilliers.
24:45Vous avez François Ruffin qui est la 5e personnalité politique des Français.
24:49D'accord ?
24:50Et donc elle va avoir une expertise.
24:53Elle est face à un certain Jean-Michel Apathy.
24:56Et Jean-Michel Apathy quand il voit ce classement il est à 140 au niveau de la population.
25:01Il n'est pas bien, il a une petite sueur.
25:04Regardez comment Sonia Mabrouk va calmer rapidement, sereinement, avec beaucoup de classe,
25:10Jean-Michel Apathy.
25:12Il y a un point qui commence à vous surprendre entre les 5, y compris avec François Ruffin,
25:16c'est qu'on soit d'accord ou pas, je pense que le public, les Français, leur reconnaissent une authenticité.
25:20Je ne sais pas si elle est feinte.
25:22Philippe Devilliers reconnait une authenticité ?
25:23Tout à fait, ça vous fait mal.
25:25Mais Philippe, si, si, mais complètement.
25:26Mais le jour où vous vendrez autant de livres que Philippe Devilliers, on en parlera,
25:29qui a fait un succès formidable avec un livre, je suis désolée.
25:32C'est l'authenticité qui m'a un peu surpris, mais bon.
25:35Donc je rappelle que Philippe Devilliers, avec Mémoricide, a vendu 200 000 exemplaires.
25:41Plus de 200 000 en deux mois.
25:42Il y avait 900 000, il faut remercier les téléspectateurs de CNews,
25:45900 000 téléspectateurs vendredi soir.
25:48Donc Jean-Michel Apathy qui rêve de raser Versailles, il ne comprend pas.
25:54C'est l'erreur 404 dans son cerveau.
25:56Jean-Michel Apathy.
25:57C'est surprenant pourquoi il s'attaque à l'authenticité de Philippe Devilliers.
26:00Philippe Devilliers a toujours été cohérent dans ses positions depuis 40 ans.
26:04Mais vous essayez de le chercher.
26:05On ne peut pas le critiquer peut-être, mais je veux dire, on ne peut pas l'attaquer là-dessus.
26:10Ce n'est pas une opportuniste.
26:11Mais parce que lorsque vous avez tort depuis 30 ans et que vous voyez des gens
26:16que vous avez attaqués toute votre carrière politique, qui ont en fait raison,
26:20ça vous énerve, ça vous rend fou.
26:23Jean-Michel Apathy fait quand même une fixette depuis des années sur Cyril Hanouna, CNews, C8,
26:28c'est son fonds de commerce.
26:29Donc en réalité, il ne propose rien, il est journaliste.
26:33Pourtant, il n'est même pas objectif, il est tout le temps dans la critique permanente.
26:36Allez voir son compte Twitter, c'est uniquement, il passe son temps à nous regarder en fait.
26:40Mais ce n'est que de la critique, donc il nous aime beaucoup.
26:42Il fait partie des 900 000 téléspectateurs, et tant mieux.
26:44Si je peux me permettre de donner un petit conseil à Jean-Michel Apathy, journalistique,
26:48il devrait s'interroger et faire une analyse pour savoir pourquoi dans le classement
26:54arrive en tête, Bardella, Le Pen, Villiers.
26:57Et François Ruffin numéro 5, ça c'est parce qu'il a fait un film avec moi.
27:01Il devrait se poser la question, il devrait se dire,
27:03mais que se passe-t-il dans ce pays politiquement ?
27:06Est-ce que je ne suis pas passé à côté de quelque chose ?
27:08Est-ce qu'au-delà du fait de toucher mon argent et de creuser toujours le même sillon politique,
27:14je ne suis pas à côté de la plaque ?
27:16Il devrait se poser ces questions-là.
27:18Enfin, je veux dire, le sondage, ça fait 50 ans qu'il existe.
27:20Sonia Mabrouk tente de proposer une hypothèse.
27:24C'est son hypothèse qu'il écoute.
27:27Et l'angle de Sonia Mabrouk, c'est de dire,
27:30en fait, il y a un point commun entre les cinq, c'est leur authenticité,
27:32c'est leur proximité avec les préoccupations des Français.
27:36Ça peut s'entendre.
27:37Rien que ça, ça lui est insupportable.
27:39Ça le rend fou.
27:41On peut en débattre.
27:43C'est le fameux déni de réalité de la gauche, qu'il ne peut pas reconnaître.
27:47Je ne sais pas si c'est le déni, mais en tous les cas...
27:49En matière de sujets tels que nous les abordons souvent et qui sont des sujets
27:53qui préoccupent nos concitoyens, c'est-à-dire l'immigration, la sécurité, voilà.
27:57Et aussi la question culturelle, identitaire.
27:59Après dire que quelqu'un est authentique, c'est une hypothèse qui est quand même...
28:02On peut le critiquer, mais on ne peut pas effectivement mettre en cause
28:06sa cohérence depuis toujours à Philippe de Villiers.
28:08C'est ce qui fait son succès, indépendamment de l'animateur et de De Waal.
28:12Mais au-delà de ça, je pense que Jean-Michel Apathy s'est attaqué à la mauvaise personne
28:16quand il a Sonia Mabrouk en face de lui, et il s'en est rendu compte.
28:20On aurait pu friser la tête qu'il fait au moment de la réponse de Sonia Mabrouk,
28:24qui a été une nouvelle fois extraordinaire.
28:28On ne s'attaque pas à Sonia Mabrouk.
28:30Voilà pour Jean-Michel Apathy qu'on salue et on lui souhaite évidemment un bon dimanche.
28:34Et une bonne année.
28:35Et une bonne année et tous nos voeux évidemment à Jean-Michel Apathy.
28:38Dans l'actualité ce week-end, il y a évidemment les obsèques.
28:41Il y a eu les obsèques de Jean-Marie Le Pen.
28:43Et on a retrouvé à la Trinité-sur-Mer un climat plus serein, plus humain,
28:48peut-être plus digne que cette semaine Place de la République à Paris,
28:53avec ses funérailles.
28:55Et beaucoup sont venus en expliquant qu'ils avaient décidé de se rendre à la Trinité-sur-Mer
29:01justement parce qu'il y avait des gens Place de la République
29:04qui dansaient quelques heures après l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen.
29:08Voyez le sujet de Kinson.
29:14Jean-Marie Le Pen a été inhumée dans sa commune natale, à la Trinité-sur-Mer.
29:19Des centaines d'habitants sont venus se recueillir
29:22devant la petite église Saint-Joseph pour un dernier hommage.
29:27Je pense que c'est un homme qui a fait beaucoup pour la France.
29:31Je pense qu'on y doit beaucoup.
29:34Je l'ai suivi un petit peu.
29:36J'ai collé des affiches.
29:38J'étais un adhérent.
29:40Historiquement, mes grands-parents étaient des amis aux parents de Jean-Marie Le Pen.
29:47Ça, c'est important, ça.
29:50Marine en tête, la famille Le Pen arrive soudée.
29:54Après un peu plus d'une heure de cérémonie, le cortège se rend au cimetière.
29:58Jean-Marie Le Pen avait un souhait,
30:01reposer au plus près de ses parents dans le caveau familial.
30:04Une autre cérémonie religieuse et d'hommage
30:07aura lieu le 16 janvier à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris.
30:11Cette messe, décidée par ses enfants,
30:14sera cette fois ouverte au public.
30:18Je vous propose d'écouter ces Français
30:21qui ont été interrogés au micro de Mathieu Devese
30:24hier après-midi, qui se disait choqué des images de mardi soir.
30:28On avait fait un sondage, je crois que c'est 68% des Français
30:31qui se disaient choqué des images de Liès,
30:34place de la République.
30:36C'est lamentable de voir des choses comme ça
30:39parce qu'on ne se réjouit pas de la mort de quelqu'un.
30:42Il n'a rien fait.
30:44Ce n'était pas un criminel, quand même, non plus.
30:47C'est vrai, c'est une honte.
30:51Il n'y avait pas de quoi sabler le champagne.
30:54Je suis là aussi grâce à eux parce qu'ils ont fait
30:57tellement de scènes de Liès que je me suis senti obligée
31:00de venir ici pour dire qu'il y a aussi des gens
31:03qui ne sont pas dans la Liès au moment où ça se passe
31:06parce qu'il y a toute une famille qui est touchée.
31:09C'est inadmissible, c'est une horreur de voir cela.
31:12C'est vraiment inhumain.
31:14Peu importe ce que M.Le Pen a pu dire ou faire,
31:17on ne dit pas des choses comme cela.
31:20On est très loin de la trinité sur mer,
31:23de la bobosphère, on est très loin
31:26de cette ultra-gauche minoritaire, mais ultra-bruyante,
31:29ultra-violente parfois, et dans les mots et les images.
31:32Oui, là, le spectacle est totalement différent.
31:35Il y a du recueillement, il y a de l'intimité.
31:38Il y avait un service d'ordre aussi, j'imagine.
31:41Mais je ne crois pas du tout que le service d'ordre
31:44ait dû repousser des gens.
31:47Il y a deux personnes qui ont été exfiltrées.
31:50Deux femmes qui voulaient faire sur le fond.
31:53Mais sur le fond, encore une fois,
31:56au-delà des dérapages scandaleux de Le Pen
31:59pendant une partie de sa vie politique,
32:02on voit bien, quand on voit le cortège,
32:05que c'est la famille, les filles, les gendres
32:08qui rendent hommage à leur père ou à leur beau-père.
32:11Si ce n'est pas respectable dans une société comme la nôtre,
32:15qu'est-ce qui peut l'être ?
32:18Ce que ça veut dire, c'est ça.
32:21Même ces moments d'intimité,
32:24certains, à l'extrême-gauche, les balayent
32:27au nom d'engagement politique.
32:30Il y a des moments où on doit respecter la mémoire des gens.
32:33Il y a des moments où on se tait,
32:36il y a des moments qui sont sacrés.
32:39Georges Fenech, vous l'avez combattu politiquement.
32:42Qu'avez-vous pensé de cette semaine ?
32:45Ce décalage entre Place de la République et la Trinité-sur-Mer ?
32:48Je vois un autre décalage entre la Place de la République
32:51et, d'une manière générale, la classe politique,
32:54qui a été sur la retenue, même les opposants les plus virulents.
32:57Ça dépend desquels ?
33:00Les filles, évidemment.
33:03Quand vous regardez les communiqués,
33:06que ce soit des réactions du Premier ministre,
33:09c'est tout dans la retenue.
33:12Il y a une forme de reconnaissance du personnage historique politique.
33:15Le communiqué de l'Élysée peut se comprendre de deux manières.
33:18Je vous invite à lire l'article signé de Raphaël Stainville
33:21dans les colonnes du JDD, passionnant.
33:24Le communiqué de l'Élysée,
33:27au-delà du fait qu'il est qualifié d'extrême-droite,
33:30il y a un mot qui est très fort et très juste.
33:33C'est de dire que l'histoire jugera.
33:36Est-ce qu'il y aurait peut-être, dans l'histoire politique de la Ve,
33:39les dérapages antisémites de Le Pen ?
33:42Ou est-ce qu'on garderait en mémoire,
33:45si Marine Le Pen ou le RN arrivaient au pouvoir,
33:48le fait qu'il aurait tracé la route ?
33:51L'histoire jugera, je veux bien.
33:54Jean-Marie Le Pen n'a jamais exercé le pouvoir.
33:57Ce n'est pas un dictateur.
34:00On ne peut pas justifier d'une quinquangue manière
34:04Jean-Marie Le Pen laissera évidemment une trace dans l'histoire.
34:07C'est le seul à avoir été capable de reconstruire une droite nationale
34:10et de l'avoir, d'une certaine manière, républicanisé.
34:13Ce qui est fondamental avec le Front National, on l'a oublié quand même,
34:16c'est le seul parti d'extrême-droite qui va décider
34:19de s'inscrire, malgré tout, dans une épure républicaine.
34:22Le Pen ne met jamais en cause la République.
34:25C'est à la différence de l'extrême-droite classique.
34:28L'extrême-droite classique, l'extrême-droite des années 30, on l'a oublié,
34:32elle remet en cause la République.
34:35Il y a des propos antisémites chez Jean-Marie Le Pen.
34:38Personne ne le nie.
34:41C'est lui qui, le premier, entame cette mutation
34:44que sa fille ensuite va poursuivre et largement accélérer.
34:47La question que je vous pose, c'est quel va être l'impact politique
34:50au niveau du Rassemble National, de la disparition aujourd'hui ?
34:53C'est ça.
34:56Quand on parle de l'Histoire,
35:001974, sa première candidature à la présidentielle.
35:03Dans son programme, il y a un élément-clé qui s'appelle
35:06la question migratoire.
35:0950 ans plus tard...
35:12Je suis d'accord.
35:15Mais ce n'est même pas lui qui met les migrations au logiciel
35:18du Front National.
35:21C'est un type qui a été un proche, un antisémite force aîné
35:24qui s'appelle Duprat, qui a inventé le fameux slogan
35:271 million de migrés, 1 million de chômeurs.
35:30C'est Duprat qui...
35:33Mais il n'y a pas que ce thème-là qui met sur la table très tôt Le Pen.
35:36Il y a aussi la question de la désindustrialisation,
35:39la question de l'Europe fédérale telle qu'elle se construit à ce moment-là.
35:42Ce qui m'a marqué hier, c'est qu'il y avait de la pudeur,
35:45du respect par rapport à ce jugement dernier,
35:48ses obsèques, ses funérailles, et qu'on était en décalage
35:51avec ce qu'on pouvait voir à Paris.
35:54Il y a certains coins de France,
35:57souvent la caméra n'est pas placée sur ces coins de France,
36:00des Français souvent oubliés, mais qui gardent
36:03certains codes au-delà de l'aspect politique.
36:06C'est la majorité de la France.
36:09Ce sont vraiment des minorités.
36:12Je vous propose juste un tweet de Marie-Caroline Le Pen
36:15qui a réagi hier soir sur Twitter.
36:18La nuit tombe et nous continuerons pour cette image
36:21du caveau familial fleuri au soir de ses obsèques.
36:24Une toute dernière information, personne n'en a parlé,
36:27je le rappelais dans l'édito,
36:30information que CNews est en mesure de vous confirmer.
36:33Vous aviez une journaliste du Monde qui s'est imposée
36:36dans l'église alors que c'était réservé
36:39à la stricte intimité familiale et à quelques trinitins.
36:42Tous les journalistes étaient au courant.
36:45Au bout de 15 minutes, au moment de la messe,
36:48les équipes de Marine Le Pen se demandaient
36:51ce que fait cette journaliste du Monde dans l'église.
36:54Ils vont la voir en lui disant
36:57quittez les lieux, laissez-nous en paix.
37:00Ils vont devoir négocier avec cette journaliste
37:03pour qu'elle quitte les lieux.
37:06Je ne sais pas comment vous l'envisagez.
37:09Ce n'est pas des méthodes.
37:12Ce n'est pas du journalisme.
37:15C'est un manque de respect.
37:18On est sur le respect élémentaire.
37:21Où est la limite quand vous parlez de respect ?
37:24L'intimité et la volonté familiale.
37:27Eugénie Bastier a résumé
37:30que le Monde s'est spécialisé dans le journalisme
37:33de funérailles qui consiste à envoyer un reporter
37:36à des obsèques pour faire des listes afin de compromettre
37:39soit les présents, soit le défunt lui-même.
37:42Dans le cas de Jacques Julliard
37:45où il avait énuméré tous les gens de droite présents
37:48pour dire qu'ils n'étaient plus de gauche.
37:51Poisseux.
37:54Le camp du bien.
37:57Le journalisme bien-pensant.
38:00Voilà ce qu'il fait.
38:03Il s'impose à des funérailles pour faire la liste.
38:06Il y a eu parfois une spécialité
38:09de s'infiltrer dans ces mots-là.
38:12Mais dès l'instant où on vous demande l'intimité.
38:15Si on ne vous la demande pas, vous pouvez dire
38:18liberté d'expression, je fais mon travail, je suis sur le terrain.
38:21Mais là, ça avait été clairement dit.
38:24Pas de journaliste, pas de photographe.
38:27Dans l'église, bien sûr.
38:30Les journalistes ont respecté cette demande de la famille.
38:33Sauf le Monde.
38:36Le Monde, c'est devenu un journal de référence idéologique.
38:39Lisez certains papiers du Monde.
38:42Non, non, non.
38:45C'était un journal de référence point final.
38:48Là, il y a certains papiers,
38:51mais le biais idéologique, ce n'est même plus un biais idéologique.
38:54Notamment sur le conflit israélo-palestinien.
38:57Dans l'actualité,
39:00et je voudrais qu'on revienne sur l'actualité.
39:03Là aussi, le choix éditorial, le choix journalistique.
39:06C'est-à-dire qu'il y a un scandale en Grande-Bretagne
39:09qui refait surface, à savoir les viols de masse.
39:12Quel est l'angle qui a été utilisé tout au long de la semaine
39:15par une grande partie des journalistes en France ?
39:18C'est-à-dire, Elon Musk relaie cette information d'extrême droite
39:21pour attaquer Keir Starmer,
39:24et donc il y a un gérant de l'extrême droite
39:27qui s'est mis en colère.
39:30Le cœur du sujet, c'est de savoir
39:33si ces femmes qui ont été violées pendant des années
39:36ont été bien prises en charge,
39:39si justice a été rendue
39:42et si toute la lumière a été faite sur ce drame.
39:45Et comment on en est arrivé là ?
39:48Et quel rôle a joué l'actuel Premier ministre britannique
39:51lorsqu'il était en charge de la question politique dans ce pays ?
39:54Sachez aussi que vous avez des parties en Grande-Bretagne
39:57qui ont voulu ouvrir une enquête nationale cette semaine
40:00et que ça a été refusé en grande majorité par le Parlement.
40:03Je voudrais qu'on voit ce sujet
40:06parce que c'est une femme qui prend la parole.
40:09Elle a été violée par un réseau pédophile
40:12composé d'un majorité d'hommes pakistanais alors qu'elle était adolescente.
40:15Cette Britannique d'une trentaine d'années continue de vivre dans la peur
40:1816 ans plus tard.
40:21La femme qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat
40:25elle se dit reconnaissante envers Elon Musk
40:28de défendre les victimes.
40:32Elle a décidé de s'exprimer anonymement
40:3516 ans après les viols qu'elle a subis lors de son adolescence.
40:38Cette Britannique de 30 ans est toujours traumatisée.
40:41J'avais 14-15 ans quand ça a commencé.
40:44J'ai rencontré d'autres personnes.
40:47Je commençais à aller faire la fête chez des gens.
40:50Et puis j'ai été récupérée quand j'étais ivre.
40:53Et puis les abus ont commencé à s'aggraver.
40:56J'ai ensuite été emmenée par un chauffeur de taxi
40:59et enfermée dans une autre propriété pendant 4 jours.
41:02Une fois là-bas, elle ne pouvait pas s'échapper.
41:05J'étais malade et je m'urinais dessus.
41:08Je ne pouvais pas sortir du lit.
41:11Je ne sais pas ce qu'il m'avait donné mais je ne pouvais pas bouger.
41:14Les hommes arrivaient les uns après les autres
41:17et chacun d'entre eux était différent.
41:20L'analyse de l'antidépresseur puis la laisse repartir.
41:2316 ans après, elle remercie Elon Musk de dénoncer
41:26l'inaction du gouvernement britannique.
41:29Sans quelqu'un à nos côtés qui a ce genre de pouvoir ou d'argent,
41:32nous sommes simplement ignorés.
41:35Je suis donc en quelque sorte reconnaissante envers lui.
41:38Les députés conservateurs ont demandé à ce qu'une nouvelle enquête
41:41soit menée sur ces réseaux pédophiles.
41:44Mais la demande a été rejetée par la majorité travailliste.
41:48Les associations féministes, elles sont où ?
41:51Les responsables politiques qui se présentent comme féministes,
41:54elles devraient applaudir Elon Musk ?
41:57Non, parce que les féministes, elles ont la bonne victime
42:00et le bon coupable.
42:03Elles préfèrent se concentrer sur le procès de Gérard Depardieu
42:06qui n'a même pas eu lieu, plutôt que de s'intéresser à des femmes victimes
42:09de viol parce que manifestement, ce ne sont pas les bonnes victimes.
42:12D'ailleurs, on a eu peur d'accusations de racisme
42:15par des personnes qui n'ont rien dit.
42:18Et précisément, c'est peut-être pour cette raison que les féministes
42:21bien pensantes ne souhaitent pas apporter leur soutien.
42:24C'est-à-dire qu'en fonction des victimes, elles apportent ou non leur soutien.
42:27Et bien là, ce sera non.
42:30Cette femme qui a été victime de ces viols de masse,
42:33elle vient balayer toute l'idéologie tout au long de la semaine
42:36qui expliquait que le problème, c'était Elon Musk,
42:39que le problème, c'est l'extrême droite qui ressort cette information,
42:43que cette information...
42:46Mais il faut penser aux victimes.
42:49Sur le fond, je pense, alors on peut se dire,
42:52sans être complotiste, est-ce que ça n'est pas en cause des personnalités
42:55qui n'auraient pas envie d'être citées ?
42:58Mais je pense que sur le fond, c'est plus grave que ça.
43:01C'est qu'en fait, si vous déballez publiquement s'il y a un procès,
43:04si les gens sont entendus, si les victimes sont entendues,
43:07si les coupables sont recherchés,
43:10s'il y a beaucoup de gangs pakistanais,
43:13est-ce que ça ne remettrait pas en question le socle
43:16du fonds multiculturel qui s'est imposé en Grande-Bretagne ?
43:19Donc en fait, c'est toute la société britannique
43:22qui risquerait d'entrembler.
43:25C'est peut-être pour ça que les travailleurs,
43:28la classe politique britannique ne veut pas aborder cette question.
43:31Il nous reste 40 secondes avant la fin de l'émission.
43:34J'invite les téléspectateurs à voir.
43:37Il y a toute une enquête qui a été faite
43:40chez nos confrères d'LCI avec David Pujadas,
43:43une journaliste, qui revient sur le vrai du faux sur cette affaire.
43:46Vous pouvez le voir sur les réseaux sociaux, ça dure 8 minutes.
43:49Et c'est 8 minutes qui viennent balayer toutes les théories
43:52des idéologues, tous, sur cette affaire-là.
43:55Et c'est absolument pas sûr.
43:58C'est Vox, la question c'est Vox.
44:01Vous savez, c'était la question qu'on se posait en début d'émission.
44:04Il faut prendre des sanctions contre l'Algérie.
44:07Vous avez 3959 votants entre hier et aujourd'hui.
44:10Ce n'est qu'une consultation, bien sûr.
44:1396% répondent oui et 4% répondent non.
44:16Voilà, c'était un plaisir d'être avec vous ce dimanche matin.
44:19On l'a fait hier soir, mais il est important
44:22de le rappeler également, puisque 3 journalistes
44:25de BFMTV et d'M6 ont été agressés en plein reportage.
44:28Hier, du côté d'Evreux.
44:31Donc soutien à ces journalistes qui ont été agressés.
44:34Nicolas Tarverneau a tweeté
44:37soutien sans faille de la direction de BFM à ces journalistes agressés
44:40pendant un duplex réalisé à Evreux. Le groupe RMC-BFM porte plainte.
44:43Ces actes n'entraveront pas la liberté d'informer de nos journalistes
44:46et qui continueront à assurer leur mission.
44:49Vive la liberté d'expression. C'est de plus en plus difficile
44:52de faire ce métier et sur le terrain.
44:55En France, ce métier, donc soutien aux journalistes
44:58qui sont sur le terrain.
45:01Merci à tous les 4 dans un instant.
45:04C'est le grand rendez-vous avec Benjamin Haddad
45:07qui est l'invité de Pierre de Villeneuve.

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