• il y a 8 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00:00 - Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04 A la une, ce matin, si les moments d'absence, les imprécisions de Joe Biden sont parfois raillées,
00:00:10 on ne badine pas avec les alertes des renseignements américains.
00:00:13 Il y a deux ans, les Etats-Unis préviennent, la Russie va attaquer l'Ukraine.
00:00:17 En mars dernier, Washington met en garde Moscou.
00:00:19 La menace terroriste est réelle.
00:00:21 La cible, des grands rassemblements.
00:00:23 Cette fois, c'est Israël qui est prévenue.
00:00:26 Une attaque iranienne est imminente.
00:00:27 Les indices d'un embrasement dans la région sont graves, précis et concordants.
00:00:32 Les Etats-Unis, d'ailleurs, déploient des nouvelles forces militaires au Proche-Orient.
00:00:36 Israël, territoire isolé, au nord comme au sud, est en état d'alerte.
00:00:40 Le Hamas, le Hezbollah, les Houthis ont un ennemi commun.
00:00:43 Le régime des Maudlats applaudit, finance, pour ne pas dire pilote.
00:00:47 Quelle est la force de frappe iranienne en cas d'attaque contre Israël
00:00:50 et de réponse à cette dernière ?
00:00:52 Que fera la Russie, la Chine, la Turquie, alliées de Téhéran ?
00:00:55 Si les Etats-Unis assurent d'un soutien inébranlable envers Tel Aviv,
00:00:59 quand sera-t-il de la France ?
00:01:00 Si l'Iran entrait en guerre, serait-ce le début d'un conflit mondialisé ?
00:01:04 Le simple fait de poser ces questions donne le vertige.
00:01:08 Et on va en parler, évidemment, dans cette émission.
00:01:10 Le point sur l'information, c'est avec vous, Isabelle Piboulot.
00:01:13 Chère Isabelle, bonjour.
00:01:14 - Bonjour, Elliot. Bonjour à tous.
00:01:15 Quatre suspects ont été mis en examen hier et placés en détention improvisoire
00:01:20 après la mort de Zakaria, 15 ans, mardi à Romain-sur-Isère.
00:01:24 Il s'agit d'un père de 59 ans et ses fils de 16 et 26 ans,
00:01:28 ainsi qu'un de ses gendres de 27 ans, accusés de les avoir aidés à fuir.
00:01:32 Le fils aîné est soupçonné d'avoir porté le coup de couteau mortel.
00:01:36 Double infanticide en Essonne, la garde à vue du père de famille a été prolongée.
00:01:41 L'homme de 34 ans a reconnu avoir tué sa fille de 3 ans
00:01:44 et son fils de 20 mois dans la soirée de jeudi.
00:01:47 Dans l'après-midi, sa compagne avait déposé plainte pour des violences conjugales.
00:01:51 Les corps des enfants retrouvés dans un champ à Forges-les-Bains vont être autopsiés aujourd'hui.
00:01:57 Enfin, le ministère français des Armées lance une mission d'inspection
00:02:01 sur les violences sexuelles dans ses rangs.
00:02:03 Cela fait suite à une série de témoignages d'abus
00:02:05 alimentant un hashtag #MeToo de l'institution militaire.
00:02:09 La mission vise à améliorer l'ensemble des mesures de prévention,
00:02:12 de protection des victimes et de sanction des agresseurs,
00:02:15 a déclaré Sébastien Lecornu.
00:02:17 Les conclusions seront rendues fin mai.
00:02:19 Merci Isabelle Pivoulot, on est avec Alexandre Devecchio, Elisabeth Lévy, Pierre Gentillet,
00:02:24 Axel Ronde, vous êtes porte-parole du syndicat CFTC Police
00:02:27 et Pierre Lelouch, vous êtes ancien ministre spécialiste de la politique internationale.
00:02:33 Je tombe sur une alerte à 8h59, je n'ai pour l'instant pas de précision,
00:02:37 mais ça se passe en Australie.
00:02:39 Plusieurs personnes ont été poignardées dans un centre commercial de Sydney.
00:02:46 Je vous donnerai évidemment plus d'informations au fur et à mesure que les minutes défilent,
00:02:54 parce que très certainement on va devoir en parler.
00:02:57 Certains médias australiens parlent de six personnes poignardées ou abattues
00:03:01 près d'un centre commercial de Bondy, près de Sydney.
00:03:05 Donc voilà pour l'information, si ce n'est que c'est une information qui n'est que parcellaire.
00:03:10 Et je n'ai pas plus d'éléments pour le moment.
00:03:14 Revenons à ce que je disais juste avant, ce sont des questions qui sont vertigineuses
00:03:17 concernant le climat d'avant-guerre entre l'Iran et Israël,
00:03:23 une menace d'un conflit régionalisé.
00:03:25 L'Iran est sur le point d'attaquer Israël.
00:03:27 La réalerte est prise au sérieux par les États-Unis, notamment,
00:03:29 qui a décidé, Pierre Lelouch, de renforcer ses forces militaires dans la zone.
00:03:35 Écoutez Joe Biden, c'était hier lors d'une conférence de presse,
00:03:39 c'était hier en fin d'après-midi.
00:03:41 - Comment pensez-vous que l'attaque sur Israël est imminente, Monsieur le Président ?
00:03:46 - Je veux avoir une information sûre.
00:03:48 - J'ai des attentes plus tôt que plus tard.
00:03:50 - Qu'est-ce que vous pensez de l'Iran en ce moment ?
00:03:53 - Ne le faites pas.
00:03:54 - Est-ce que nos personnels américains et nos armées américaines sont en danger, Monsieur le Président ?
00:03:58 Monsieur le Président, sont nos troupes américaines en danger aussi ?
00:04:04 - Nous sommes dévoués à la défense d'Israël.
00:04:08 Nous allons soutenir Israël.
00:04:09 Nous allons aider à défendre Israël.
00:04:11 Et l'Iran ne va pas réussir.
00:04:13 Merci beaucoup.
00:04:14 - Quelques heures plus tard au micro de CNews,
00:04:16 hier le colonel Rafovich, porte-parole de l'armée israélienne,
00:04:19 assure que Tsaïl est en état d'alerte.
00:04:22 - L'état d'Israël et Tsaïl sont dans un état d'alerte maximal.
00:04:26 Les préparatifs au niveau défense et protection de l'état d'Israël sont également au maximal.
00:04:34 Nous avons également fait des préparatifs et pour le défensif, mais également pour l'offensif.
00:04:40 Nous sommes donc ce soir prêts, de manière je dirais totale, à toutes les éventualités,
00:04:46 pour faire face aux menaces qui viennent de Téhéran,
00:04:49 qui sont des menaces que nous prenons encore une fois très au sérieux.
00:04:52 - Je rappelle Pierre Lelouch que vous êtes spécialiste de ces questions-là,
00:04:55 et c'est pour ça aussi que vous êtes présent ce matin.
00:04:57 On a besoin de comprendre.
00:04:59 La question n'est peut-être plus de savoir si,
00:05:01 mais quand l'Iran va frapper Israël ?
00:05:04 - Bon, en effet, votre introduction était très juste tout à l'heure,
00:05:09 parce que les enjeux de cette affaire sont absolument considérables.
00:05:14 Et le mot est faible, considérable c'est faible.
00:05:17 On a affaire à une situation où tout a changé après l'offensive américaine contre l'Irak il y a 20 ans,
00:05:28 en 2003, qui a en fait laissé l'Iran comme la puissance dominante au Proche-Orient.
00:05:34 Une fois que vous avez enlevé l'Irak de Saddam Hussein,
00:05:37 l'Iran est maintenant la puissance dominante au Proche-Orient.
00:05:40 Qu'est-ce qui se passe en Iran ?
00:05:42 Le régime est détesté par la population, il est en échec,
00:05:46 mais il fait deux choses assez bien.
00:05:48 La première, c'est son programme nucléaire militaire.
00:05:51 D'après toutes les informations qui reviennent de l'Agence internationale de Vienne,
00:05:56 aujourd'hui l'Iran a accumulé de quoi faire six bombes nucléaires,
00:06:01 avec un espace temps réduit à zéro,
00:06:04 c'est-à-dire qu'ils ont la matière fissile nécessaire pour faire six bombes atomiques immédiatement.
00:06:09 Et la technologie.
00:06:11 Et la technologie. Et les missiles pour les transporter.
00:06:14 Donc le temps d'alerte pour la communauté internationale,
00:06:19 qui était dans le fameux accord de 2015, a été réduit à zéro.
00:06:25 Les Américains sont sortis, Trump est sorti de l'accord en 2018,
00:06:29 et les Iraniens ont profité pour être maintenant au seuil de l'arme atomique.
00:06:36 Donc vous avez un conflit possible entre une puissance nucléaire non déclarée,
00:06:42 et Israël a plusieurs dizaines de bombes atomiques,
00:06:45 et l'Iran qui est sur le point d'avoir ces bombes atomiques.
00:06:48 C'est ça le sujet.
00:06:49 Deuxièmement, l'Iran, pour des raisons qui leur appartiennent,
00:06:53 c'est un régime chiite extrêmement fanatique.
00:06:56 Moi je les ai entendus, ils me l'ont dit en face.
00:06:58 Ils ont pris la décision de détruire l'État d'Israël.
00:07:01 Ils le disent froidement.
00:07:02 - Mais comme a pu le dire le Hamas...
00:07:04 - Oui, mais j'y viens.
00:07:06 L'une des façons de détruire l'État d'Israël, c'est d'armer tout autour.
00:07:10 Donc ils ont armé le Hamas, qui est pourtant sunnite.
00:07:14 Ils arment le Hezbollah, qui est chiite, donc pro-iranien.
00:07:18 Et ils sont présents en Syrie.
00:07:20 Donc ils ont littéralement encerclé Israël.
00:07:24 Ils sont remplacés les Arabes, en réalité.
00:07:25 Ils sont devenus le pays du front contre Israël, du nord au sud.
00:07:29 Ils ont envoyé des milliers de missiles au nord, au Liban, à Hezbollah.
00:07:34 Ils ont envoyé des milliers de missiles au sud, à Hamas.
00:07:37 Et là, qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire ?
00:07:39 Et c'est ça la cause du bombardement.
00:07:42 Ils étaient en train d'armer, d'envoyer des tonnes d'armes à l'intérieur de la Cisjordanie.
00:07:47 Et c'est ça qui a été intercepté par les Israéliens.
00:07:50 Et c'est ça qui est à l'origine de l'attaque du consulat à Damas,
00:07:54 où il y avait les responsables iraniens qui organisent le transfert des armes à l'intérieur de la Cisjordanie.
00:07:59 Voilà pourquoi Israël a frappé.
00:08:01 Mais en frappant un édifice diplomatique à Damas,
00:08:08 quand ils ont attaqué un édifice diplomatique, ils ont attaqué l'Iran.
00:08:12 En droit international, c'est une attaque directe contre l'Iran.
00:08:15 Et l'Iran va répondre.
00:08:17 La question, c'est de savoir comment ils vont répondre.
00:08:19 Moi, je viens à la question que vous avez posée aussi.
00:08:22 Est-ce qu'il y a un risque d'une frappe directe en Israël ?
00:08:25 Je crois que la priorité principale des Iraniens aujourd'hui, c'est de préserver leur programme nucléaire.
00:08:31 Ils veulent aller au bout.
00:08:32 Quand ils auront leur programme nucléaire, des missiles armés d'armes nucléaires, l'histoire sera différente.
00:08:38 Pour l'instant, ils vont essayer de préserver.
00:08:40 Donc ils ne vont pas se lancer, à mon avis, dans une attaque en Israël même,
00:08:43 qui permettrait aux Israéliens d'aller taper les bases nucléaires iraniennes, qui sont enterrées.
00:08:50 On sait où elles sont, mais elles sont profondément enterrées.
00:08:53 Et quand vous aviez cette explication, on avait...
00:08:55 Parce que les questions sont vertigineuses, mais la cartographie l'est tout autant.
00:08:59 C'est-à-dire que, regardez cette carte, il est presque impossible d'apercevoir Israël.
00:09:05 Et on voit ô combien le défi est existentiel pour Israël,
00:09:10 avec ses ennemis qui sont au sud, au nord.
00:09:13 - Oui, j'avais aussi parlé des Houthis.
00:09:15 - Au combien ? Bien sûr !
00:09:16 - Les Houthis aussi, ils ont envoyé énormément de missiles très précis, antinavires,
00:09:20 qui permettent aux Iraniens de bloquer la circulation de trafic occidental dans le Golfe d'Oman.
00:09:27 Ne passent que les navires chinois et russes aujourd'hui.
00:09:30 - Il est un peu moins de 9h à 10h, je vous le disais en ouverture de cette émission,
00:09:34 puisque une information est tombée juste avant 9h,
00:09:37 avec une attaque au couteau plusieurs personnes qui ont été poignardées dans un centre commercial de Sydney.
00:09:45 Pour l'instant, on n'a pas plus d'informations.
00:09:46 L'agression s'est produite dans le centre commercial de Westfield-Bondi-Junction,
00:09:51 qui a été fermé.
00:09:52 La police australienne a appelé la population à éviter la zone.
00:09:57 On est dans un centre commercial de Sydney.
00:10:00 Je regardais en même temps que vous parliez de l'Iran,
00:10:04 de regarder si l'Australie avait déjà été frappée par le terrorisme.
00:10:10 Il y a déjà eu des attentats qui ont été déjoués.
00:10:13 On se souvient de l'attentat de Chris Scherz,
00:10:14 mais ce n'est pas en Australie, c'est en Nouvelle-Zélande.
00:10:16 Donc ce serait là aussi un bouleversement.
00:10:20 - Ce qu'on sait de l'Australie récemment,
00:10:21 c'est qu'elle a été le théâtre des plus grandes manifestations anti-juives de la période, par ailleurs.
00:10:26 - C'est très intéressant de le rappeler, vous avez entièrement raison.
00:10:29 - Je le rappelle juste, c'est comme ça qu'elle est venue de l'actualité.
00:10:32 - Mais je préfère prendre vraiment des précautions.
00:10:34 Pour l'instant, on n'en a aucune.
00:10:36 - Je me suis arrêté là.
00:10:37 - Vous avez raison, mais je donne juste l'information qui tombe.
00:10:40 - Je rappelle juste cela.
00:10:41 Ce que vous nous dites, c'est que l'aveuglement des Occidentaux
00:10:46 et me semble-t-il peut-être un peu des Français a été terrible.
00:10:49 Parce que, si vous voulez, on n'a pas finalement cet accord, vous vous rappelez, a été complètement...
00:10:54 - La France a beaucoup travaillé sur la non-prolifération en Iran
00:11:01 parce qu'on a surveillé Trump.
00:11:03 Il y a eu 13 années de négociations.
00:11:05 - Si vous voulez, après, on a finalement accepté que les Iraniens s'asseyent un peu sur leur accord.
00:11:10 - Ce qui s'est passé, pour être honnête, on avait un accord qui était imparfait en 2015,
00:11:18 mais qui arrêtait le programme nucléaire iranien en échange de la reprise du commerce.
00:11:22 C'est-à-dire qu'ils pouvaient revendre leur pétrole, lever des sanctions.
00:11:25 D'ailleurs, les entreprises françaises sont revenues en Iran, notamment l'automobile.
00:11:30 Mais Trump est arrivé entre-temps, et trois ans après, en 2018, il s'est retiré de l'accord.
00:11:36 Mais non seulement il s'est retiré de l'accord, mais par le biais des sanctions américaines,
00:11:39 il a interdit aux sociétés occidentales de travailler en Iran.
00:11:43 Donc Total, Renewal...
00:11:45 - Oui, mais avec les... Alors justement...
00:11:47 - Non mais attendez, je termine.
00:11:48 Et du coup, comme ils se sont retirés de l'accord,
00:11:50 les Iraniens ont considéré qu'ils pouvaient redémarrer leur programme nucléaire plein pot.
00:11:54 Et c'est ce qui se passe.
00:11:55 Donc depuis 2018, aujourd'hui, ils ont accumulé de l'uranium enrichi à plus de 60%.
00:12:01 Ils ont viré les inspecteurs de l'agence de...
00:12:04 - D'accord, mais ma question est plutôt, est-ce qu'il n'y a pas...
00:12:06 Ou plus exactement, j'ai quand même le sentiment qu'il y a une grande naïveté, disons, occidentale,
00:12:11 avec l'idée, si vous voulez, qu'on va, avec le commerce, faire entrer l'Iran, si vous voulez, dans un grand concert.
00:12:17 Pourquoi ? Parce que le conflit entre Israël et l'Iran, si on peut dire, n'est qu'idéologique.
00:12:23 Il n'y a aucun contentieux territorial, il n'y a aucun contentieux commercial ou quoi que ce soit.
00:12:27 Ça n'est que de la haine religieuse et fanatique, si vous voulez.
00:12:32 Donc ça pose quand même...
00:12:34 Attendez, pardon.
00:12:36 Donc ça, c'est la première chose, parce que j'ai plusieurs questions.
00:12:38 La deuxième, c'est, on est dans un cas, finalement, où la dissuasion,
00:12:42 ce que vous m'avez appris, vous, quand vous étiez mon professeur à Sciences Po, sur le papier, si vous voulez,
00:12:46 on est dans un cas... - Ça ne me réjouit pas.
00:12:48 - Comment ? - Ça ne me réjouit pas.
00:12:49 - Moi non plus, d'ailleurs.
00:12:51 - Non mais, est-ce qu'on n'est pas dans un cas où la dissuasion...
00:12:54 - Non, l'autre question que les téléspectateurs se posent très certainement ce matin,
00:13:00 c'est que les États-Unis ont promis de soutenir Israël, mais qu'en est-il de la France ?
00:13:07 Imaginons que l'Iran frappe Israël, que va faire la France dans ces cas-là ?
00:13:12 - Vous avez entendu le quai d'Orsay. On rapatrie les gens.
00:13:16 Donc, non seulement on ne s'en mêle pas, mais surtout on dit aux Français de quitter Téhéran, Tél-Aviv, Damas...
00:13:22 - On en reparlera d'autres questions sur cette mission.
00:13:24 - On n'est pas partis... - Bonne question.
00:13:26 - Autant j'ai entendu M. Macron être très "va-t'en-guerre" sur Odessa et sur l'Ukraine,
00:13:31 autant je n'ai pas trop entendu de choses précises sur le Moyen-Orient.
00:13:34 - Je le dis aux téléspectateurs, je regarde également sur les réseaux sociaux ce qui est en train de circuler,
00:13:39 il est un peu plus de 17h à Sydney. Donc on est en fin d'après-midi.
00:13:44 Les images qui sont en train de circuler de cette attaque et des personnes qui ont été poignardées
00:13:51 nous rappellent bien tristement certains autres drames qu'on a pu traiter ces derniers temps.
00:13:58 Donc, je le précise, plusieurs personnes poignardées dans un centre commercial de Sydney.
00:14:03 J'attends évidemment d'avoir plus d'informations.
00:14:06 Je serai très attentif au dépêche de l'agence France Presse qui va nous parvenir.
00:14:11 On va contacter les correspondants, les spécialistes de la question pour avoir de nouvelles informations.
00:14:18 Mais possiblement notre émission va être bousculée par ce drame.
00:14:22 Si nous avons d'ailleurs des images, je le dis en régie, en direct depuis Sydney,
00:14:27 vous n'hésitez pas à me faire signe.
00:14:30 Parlons de l'attaque à Bordeaux.
00:14:32 Revenons en France à présent, puisque le profil de la science dessine.
00:14:36 Cette semaine l'actualité a été marquée par une nouvelle attaque au couteau,
00:14:39 non pas à Sydney mais cette fois-ci en France, faisant un mort et un blessé grave.
00:14:43 Le profil, je le disais, il se dessine puisque c'est un réfugié afghan
00:14:46 qui avait eu le statut de réfugié en 2021 par l'OFPRA.
00:14:50 Il s'avère qu'il avait fait déjà une première demande d'asile en 2019, non pas en France mais en Grèce.
00:14:55 Donc normalement, il aurait été un joueur de Schengen.
00:14:59 Voilà, exactement. Il s'avère qu'on en parlait hier avec Philippe Devilliers de Schengen.
00:15:04 Les deux victimes sont nord-africaines.
00:15:07 Elles ont été attaquées selon les premiers éléments de l'enquête
00:15:10 parce qu'elles buvaient de l'alcool le soir de l'Aïd.
00:15:12 C'est pourquoi cet assaillant a pris ces deux victimes à partie.
00:15:18 Voyons le sujet de Juliette Sadat et on en parle juste après.
00:15:21 Son identité a été confirmée via le fichier EURODAC,
00:15:25 la base de données européennes contenant les empreintes digitales des demandeurs d'asile.
00:15:30 L'homme âgé de 25 ans, né en Afghanistan, avait obtenu le statut de réfugié auprès de l'OFPRA en 2021
00:15:36 après une première demande d'asile effectuée en Grèce en 2019.
00:15:40 Selon le parquet, les analyses toxicologiques n'ont démontré aucune trace d'alcool ou de drogue au moment des faits.
00:15:46 Le domicile de l'assaillant a été perquisitionné.
00:15:49 Son téléphone a été retrouvé. Il sera analysé par les enquêteurs.
00:15:53 Pour rappel, il est un peu plus de 19h30 ce mercredi lorsque deux hommes originaires d'Algérie
00:15:58 consomment de la bière sur la pelouse à proximité du très connu Miroir d'eau à Bordeaux.
00:16:03 Le suspect leur reproche alors de consommer de l'alcool en ce jour de l'Aïd.
00:16:07 Il les frappe avant de les poignarder tour à tour.
00:16:10 L'assaillant est abattu par la police quelques minutes après les faits,
00:16:13 après avoir été sommé de lâcher son arme à plusieurs reprises.
00:16:17 Une enquête a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre.
00:16:20 La piste terroriste est toujours écartée.
00:16:23 Et ce que je vous propose c'est d'écouter Philippe Fontana,
00:16:27 qui est spécialiste justement avocat, spécialiste des questions migratoires,
00:16:30 et qui revient sur ces réfugiés afghans qui représentent le plus grand nombre de réfugiés
00:16:35 ou de demandes d'asile en France. Écoutez.
00:16:38 La première nationalité à solliciter l'asile en France.
00:16:42 Sur 167 000 demandes en 2023, il y en a eu un peu plus de 16 000 présentées par des Afghans.
00:16:50 C'est la première.
00:16:51 Et les Afghans obtiennent la qualité de réfugié ou la protection internationale,
00:16:58 la protection subsidiaire à hauteur de 41 %,
00:17:02 alors que la moyenne pour toutes les autres nationalités s'élève à 33 %.
00:17:07 Et là je me tourne vers vous, évidemment, Axel Ronde.
00:17:10 Vous êtes porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:17:13 Les policiers qui sont intervenus très rapidement, très rapidement, je crois en moins de trois minutes.
00:17:18 À peu près, entre trois et quatre.
00:17:19 Je le disais déjà hier soir, au moment de la conférence de la procureure de la République de Bordeaux,
00:17:24 j'ai été stupéfait de voir que les journalistes, au moment de cette conférence,
00:17:28 ont posé quasiment autant de questions sur le savoir.
00:17:30 Pourquoi ce policier avait une arme lourde, un fusil d'assaut ?
00:17:35 Et pourquoi il n'a intervenu que des questions sur le qu'est-ce qui s'est passé ?
00:17:39 Quel est le profil de l'assaillant ? Et quelles sont ses motivations ?
00:17:42 Oui, alors, pour revenir à pourquoi il avait une arme longue,
00:17:46 c'est parce qu'on est en vigie pirate, alerte attentat.
00:17:49 Notre pays, on le sait très bien, est visé par une menace terroriste importante
00:17:55 et elle va peut-être encore plus l'être s'il y a le conflit iranien dérapé,
00:18:00 parce qu'on sait très bien que tout ce qui se passe à l'international a une résonance dans notre pays.
00:18:05 D'ailleurs, je tiens à souligner qu'il faudrait peut-être voir,
00:18:09 sur l'armement des fonctionnaires de police, faire un audit pour avoir ces armes longues,
00:18:16 c'est G36, le modèle, pour qu'on puisse répondre efficacement à ces attaques terroristes.
00:18:24 Vous avez pu voir à Bordeaux...
00:18:25 Je crois que vous en aviez une maintenant dans la voiture depuis 2015.
00:18:28 On en a, mais pas chaque fonctionnaire de police.
00:18:31 Il va falloir peut-être voir...
00:18:32 Il y en a une dans la voiture depuis les attentats de 2015.
00:18:34 Alors, pas dans tous les véhicules.
00:18:35 Ah ouais ?
00:18:36 Alors, c'est pas le même calibre.
00:18:37 Il y a d'autres en 9 mm, c'est les UMP, qui sont en 9 mm, mais là c'est du 5.56, la cartouche.
00:18:45 C'est répondre à un individu qui sera armé de Kalashnikov.
00:18:50 D'ailleurs, j'imagine que lorsqu'ils sont intervenus,
00:18:53 les policiers sont intervenus dans un contexte, dans un climat,
00:18:58 où ils se sont dit "c'est une attaque terroriste".
00:18:59 Bien évidemment.
00:19:00 C'est un attentat.
00:19:01 Pour eux, bien évidemment.
00:19:02 Vous savez, une tuerie de masse...
00:19:04 Bien sûr, on est sur les quais, on est à Bordeaux,
00:19:06 on a un individu avec un couteau important, un couteau de chasse, disait la procureure de la République,
00:19:13 avec un kéfié, le visage complètement masqué, seuls les yeux pouvaient apparaître.
00:19:19 On est sur ce type d'attaque-là.
00:19:21 On est sur des types d'attaques, oui, qui peuvent correspondre à une attaque religieuse,
00:19:28 puisque cet individu a attaqué des personnes, des musulmans,
00:19:36 qui ne respectaient pas finalement...
00:19:39 Vous êtes en train de boire de l'alcool au moment de l'Aïd, à la fin du Ramadan.
00:19:43 D'ailleurs, c'est très intéressant, c'est le président du CRIF qui a réagi sur Twitter,
00:19:49 je vais vous donner sa réaction parce qu'elle est très intéressante.
00:19:51 Au début, certains médias ont parlé de Rix.
00:19:53 C'est pas ça une Rix.
00:19:54 On ne peut pas évidemment parler de Rix.
00:19:56 Voyons la déclaration de Yonatan Harfi, si vous me le permettez,
00:19:59 puisqu'il disait, il se parlait de Rix, et Rix à ce moment-là est une erreur.
00:20:03 Un homme assassiné au nom de l'islam parce qu'il boit de l'alcool, ce n'est pas une Rix,
00:20:06 c'est de l'islamisme.
00:20:07 La face émergée de l'islamisme, c'est le djihadisme et les passages à l'acte terroriste.
00:20:11 Mais l'islamisme en action, c'est aussi l'islam politique
00:20:14 et sa volonté de régir l'espace public et les choix individuels.
00:20:17 Céder sur ce point, c'est abandonner nos concitoyens de culture musulmane aux islamistes,
00:20:21 c'est reculer sur les libertés de tous.
00:20:24 Oui, exactement, et d'ailleurs, on voit qu'il y a une forme de pression
00:20:27 qui s'exerce de plus en plus sur toute la société,
00:20:30 mais aussi sur les musulmans intégrés, puisque cette affaire fait suite à l'affaire Samara.
00:20:35 C'était déjà une jeune fille tabassée parce qu'elle refusait de porter le voile
00:20:39 et s'habilla à l'européenne.
00:20:41 Ensuite, on a eu l'affaire de Viri Chatillon,
00:20:44 c'est finalement une histoire de séparation des sexes.
00:20:47 Un jeune homme qui converse tout simplement avec une jeune fille,
00:20:50 ça déplaît par rapport à sa culture d'origine, à l'environnement,
00:20:57 et sans doute, il y a un lien avec l'islam.
00:21:00 C'est cette troisième affaire-là.
00:21:04 Effectivement, on voit bien qu'il y a une pression qui s'exerce,
00:21:07 particulièrement pendant le ramadan,
00:21:10 qui devrait être un moment de fête pour les musulmans,
00:21:13 et qui là est un moment de mobilisation identitaire.
00:21:16 La réaction du procureur est pour moi incompréhensible,
00:21:20 parce que non seulement qu'on parle de rix au début, quand on ne sait pas,
00:21:24 mais là, il y a suffisamment d'éléments pour parler d'un attentat.
00:21:28 Pour moi, ça reste un attentat, parce que les attentats,
00:21:30 ce n'est pas seulement des organisations en réseau,
00:21:34 avec forcément une organisation...
00:21:36 - Mais le parquet national antiterroriste, pour l'instant, ne s'est pas saisi.
00:21:39 - Je maintiens que ça m'apparaît problématique.
00:21:42 - C'est une sensation que peuvent avoir aussi les téléspectateurs,
00:21:46 les habitants de Bordeaux également.
00:21:48 - D'autant plus qu'on sait aujourd'hui qu'il y a vraiment deux types de terrorisme,
00:21:51 c'est-à-dire il y a les attentats commandités par telle ou telle organisation,
00:21:55 mais il y a aussi ce qu'on appelle le djihadisme d'atmosphère.
00:21:58 D'ailleurs, Al-Qaïda a dit "frapper les matchs de football",
00:22:02 donc on est dans cette ambiance-là où les musulmans sont incités à frapper.
00:22:08 Donc souvent, on a déjà eu des individus qui agissent seuls,
00:22:13 mais qui agissent quand même au nom du Néo de Gilles et au nom de...
00:22:16 - Ce sera à l'enquête de le déterminer.
00:22:18 Le parquet national antiterroriste peut se saisir des dossiers
00:22:21 dans les jours, les heures à venir.
00:22:23 Il s'avère qu'il y a déjà eu une perquisition au domicile de cet individu, de l'assaillant.
00:22:27 C'est un appartement petit, 22 mètres carrés, sommaire, avec très peu de meubles.
00:22:31 On a retrouvé quelques éléments, un tapis de prière, des corans,
00:22:36 une médaille de bronze de boxe.
00:22:38 Voilà les éléments qui ont été donnés par le procureur hier.
00:22:42 Pierre, rapidement avant la pub.
00:22:44 - Juste un mot. Moi, j'ai passé un an comme responsable de l'Afghanistan,
00:22:47 Pakistan pour la France, donc c'est un pays que je connais un peu.
00:22:50 Ce qui me navre aujourd'hui, je connais les chiffres en effet que vous avez rappelés,
00:22:54 monsieur, sur les demandes d'asile des Afghans, qui sont très importantes,
00:22:58 plusieurs dizaines de milliers par an.
00:23:00 La plupart sont accordés d'ailleurs.
00:23:03 Mais ce qui me gêne, c'est que c'est des mâles et pas des femmes.
00:23:07 Celles qui ont besoin d'asile en France, ce sont les femmes afghanes
00:23:11 qui sont dans les coffres de voiture, qui sont coincées chez elles,
00:23:14 ont fait rentrer des jeunes Afghans hommes...
00:23:18 - Marianne avait publié un reportage dans lequel on voyait qu'il y avait
00:23:21 beaucoup d'ex-talibans qui trouvaient qu'il fallait changer un peu de vie.
00:23:25 - Il y a les trafiquants, il y a les talibans, il y a toutes sortes de gens
00:23:28 qui étendent des groupes armés à l'intérieur de l'Afghanistan et du Pakistan.
00:23:32 Ce n'est pas ceux-là les réfugiés.
00:23:34 Les vrais réfugiés, ce sont ces pauvres femmes qui sont dans l'encontre sur le pays.
00:23:38 C'est là qu'on marque sur la tête.
00:23:40 - Ce qui est dommage parce que finalement, on voit que ces personnes fuient ces pays-là
00:23:44 parce qu'ils sont, soi-disant, persécutés.
00:23:47 Et finalement, ils vont recopier le même modèle qui fuit pour nous le mettre en France
00:23:52 et attaquer les jeunes musulmans qui sont, finalement, occidentalisés.
00:23:56 - 9h23 sur CNews, une petite publicité. On revient dans un instant.
00:24:00 Évidemment, on suit avec une grande attention ce qu'il se passe en Australie
00:24:05 puisque plusieurs personnes ont été poignardées dans un centre commercial de Sydney.
00:24:09 Sur les réseaux sociaux, les premières images nous parviennent.
00:24:12 Elles sont absolument terrifiantes.
00:24:14 Vous voyez un individu avec un couteau dans un centre commercial.
00:24:18 Ce quartier, qui est le quartier de Westfield-Bondi Junction,
00:24:22 serait un... J'utilise du conditionnel parce que je le dis en toute transparence,
00:24:26 je ne connais pas bien la ville, mais selon certaines personnes,
00:24:30 ce serait un quartier juif de Sydney.
00:24:34 On attend d'en savoir un peu plus.
00:24:37 Les services ambulanciers de l'État ont indiqué à l'AFP qu'un homme avait été abattu par la police
00:24:42 et qu'il s'agissait probablement de l'assaillant.
00:24:45 La police n'a pas précisé pour l'instant le motif de l'agression dans les médias.
00:24:49 Cette agression s'est produite dans ce centre commercial qui a été fermé.
00:24:53 Vous avez ces images en direct depuis Sydney avec les forces de l'ordre qui sécurisent la zone.
00:25:00 On y reviendra juste après la pub.
00:25:02 Peut-être contacter Claude Moniquet, notre spécialiste des questions internationales et de terrorisme,
00:25:08 pour savoir si Sydney était une cible privilégiée des terroristes.
00:25:13 Un peu plus de 9h30 sur CNews, le point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
00:25:20 Rebonjour Isabelle.
00:25:22 En Australie, plusieurs personnes ont été poignardées dans un centre commercial de Sydney.
00:25:27 Celui-ci a été fermé. Les forces de l'ordre appelant la population à éviter la zone.
00:25:32 L'assaillant présumé a été abattu par la police, selon les services ambulanciers de l'État de Nouvelle-Galle du Sud.
00:25:37 À ce stade, les policiers n'ont pas précisé le motif de l'agression.
00:25:41 Les craintes d'une attaque de l'Iran sur Israël montent.
00:25:44 Le Hezbollah libanais a lancé des dizaines de roquettes sur des positions israéliennes.
00:25:49 Environ 40 tirs ont été détectés par TSAL.
00:25:52 Certains ont été interceptés. Aucun blessé n'a été signalé.
00:25:56 Les menaces pèsent sur Israël.
00:25:58 L'Iran accuse le pays d'avoir lancé une attaque meurtrière contre son consulat à Damas, en Syrie.
00:26:04 Enfin, en déplacement au Canada, Gabriel Attal a défendu hier les modèles français et québécois de la laïcité,
00:26:10 en précisant qu'il n'en faisait pas une arme politique ou culturelle.
00:26:14 La question de la laïcité est l'un des points de friction entre le Québec et le reste du Canada,
00:26:19 qui considère les lois québécoises comme anti-constitutionnelles, voire racistes.
00:26:25 - Belpiboulot, il est un peu plus de 9h30, voilà une demi-heure que nous apprenions cette attaque au couteau en Australie,
00:26:33 dans la banlieue de Sydney, dans un centre commercial.
00:26:36 Plusieurs personnes ont été poignardées.
00:26:38 L'assaillant a été abattu, aurait été abattu par les forces de l'ordre.
00:26:45 La police est sur place. Le centre commercial a été complètement évacué.
00:26:50 Je le dis également aux téléspectateurs, il est un peu plus de 17h à Sydney ce samedi.
00:26:58 On sera dans quelques minutes avec Claude Moniquet, parce que la question est de savoir,
00:27:02 pour l'instant nous n'avons que très peu d'éléments, c'est pour ça qu'on ne va pas surtraiter cette information-là.
00:27:07 Mais la question que je me pose, c'est est-ce qu'il y a une menace terroriste aujourd'hui qui pèse sur l'Australie ?
00:27:13 Vous parliez des manifestations antisionistes antisémites qui ont eu lieu après le 7 octobre, notamment à Sydney.
00:27:22 Je crois que c'est la seule ville où on a entendu aussi clairement, je parle sous le contrôle de mes camarades,
00:27:27 des slogans qui disaient en gros qu'Hitler n'avait pas terminé le travail.
00:27:31 Vraiment, des choses, si vous voulez, il faut les reconnaître, il y a eu aussi à Londres,
00:27:37 à Paris, on n'a pas eu cette ampleur de haine anti-juive.
00:27:42 Je ne sais pas si vous vouliez y reprendre sur le thème précédent.
00:27:46 Sur le thème précédent, alors pour les téléspectateurs qui nous rejoignent, on parlait de l'attaque au couteau à Bordeaux cette fois-ci,
00:27:51 avec un assaillant dont le profil se dessine, c'est un réfugié afghan.
00:27:57 Je rappelle les faits, mercredi soir, cet homme s'attaque à deux nord-africains,
00:28:03 parce qu'ils sont en train de boire de l'alcool le soir de l'Aïd.
00:28:06 Il fait un mort et un blessé grave.
00:28:09 Et vous voulez dire quoi sur cette attaque ?
00:28:12 Parce qu'on ne parle pas d'attentat sur ce parquet national antiterroriste, ce n'est pas saisi du tout.
00:28:17 C'est tout à fait incroyable.
00:28:19 Mais ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est qu'on voit bien un conflit qui a une dimension non seulement religieuse, mais anthropologique.
00:28:25 Ce qu'on reproche, si vous voulez, dans l'affaire de Véry-Châtillon, d'ailleurs, quelle que soit, là je parle d'anthropologie,
00:28:31 c'est les mœurs.
00:28:33 Ce qu'on reproche à ces gens en l'occurrence, ceux-là, évidemment, on reproche aussi aux Juifs d'être Juifs,
00:28:38 d'être couvards, tout ce que vous voulez,
00:28:40 mais eux, ce qu'on leur reproche, c'est d'être français, d'être acculturés aux mœurs françaises.
00:28:44 Et ce que je voulais dire, c'est qu'entre les femmes afghanes, dont Pierre parlait,
00:28:47 que nous n'accueillons pas, les femmes iraniennes, que nous soutenons avec des grandes proclamations,
00:28:52 une fois, quand on a le temps et quand on y pense,
00:28:55 et les Samaras, les jeunes filles qui sont ici, sur notre territoire,
00:28:59 il y a une continuité de l'abandon.
00:29:02 Ces gens-là, au lieu de se mettre à leur côté, de dire "nous sommes de leur côté",
00:29:07 "nous défendrons tous les Samaras en France"
00:29:10 et "t'es en France, tu touches pas à ta sœur", c'est simple.
00:29:14 Au lieu de dire cela, "nous le voyons", "et oui, c'est peut-être pas religieux, c'est une rique",
00:29:19 c'est à revenir.
00:29:20 - C'est la réseau sociaux, t'as oublié les réseaux sociaux.
00:29:22 - Comment ?
00:29:23 - Mais c'est vrai que cette semaine, on a parlé des réseaux sociaux,
00:29:26 on a parlé de l'ensauvagement de la cité.
00:29:28 - Mais on parle pas de l'éléphant au milieu du couloir.
00:29:30 - Le silence des féministes, c'est scandaleux.
00:29:32 Le silence des féministes, c'est scandaleux,
00:29:34 le silence des autorités musulmanes sur les événements de la semaine en France,
00:29:38 et vu, heureusement, Tarek Oubrou a publié quelque chose ce matin à Le Figaro,
00:29:42 mais tous les autres se sont tus,
00:29:44 alors qu'il y a une vague d'attaques musulmanes en France sans précédent,
00:29:48 complètement surréaliste.
00:29:50 - J'entends. On parlera dans un instant de cette tribune
00:29:54 qui a été signée notamment par l'imam Chalgoumi,
00:29:56 qui a été publiée dans les colonnes du Figaro hier,
00:29:59 contre le terrorisme islamiste,
00:30:02 avec une volonté de créer un front universaliste,
00:30:05 de retrouver un front universaliste.
00:30:07 Les attaques au couteau, justement, parlons de cet omerta,
00:30:10 parce qu'en France, chez certains, le couteau est devenu le prolongement de la main.
00:30:14 On donne parfois ce chiffre, 120 attaques au couteau par jour,
00:30:17 à peu près, mais sauf qu'aujourd'hui, c'est pas recensé.
00:30:20 - Alors, y a pas 120 morts par jour.
00:30:22 - Non, on parle des attaques au couteau.
00:30:24 120 attaques au couteau par jour, c'est ce chiffre qui est parfois donné.
00:30:27 Mais c'est plus recensé depuis 2017 ou 2018.
00:30:30 La Grande-Bretagne, en face, recense, par exemple, les attaques au couteau.
00:30:35 Ils sont à 50 000 attaques au couteau par an.
00:30:38 Ça explose, là-bas.
00:30:39 Donc, ils sont en train de revoir complètement la législation.
00:30:41 Chez nous, c'est le déni. On refuse de recenser ça.
00:30:44 Voyons le sujet, l'omerta autour des attaques au couteau en France,
00:30:47 avec Augustin Donadieu.
00:30:49 - Si le 8 juin 2023, Arras, le 13 octobre,
00:30:53 crépole le 19 novembre,
00:30:55 le point commun de ces affaires sanglantes,
00:30:57 toutes sont des attaques au couteau.
00:30:59 Un phénomène autrefois documenté et chiffré
00:31:01 par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales,
00:31:04 avant sa suppression en 2020 par Edouard Philippe.
00:31:07 Aujourd'hui, plus aucun chiffre.
00:31:09 Cette omerta, Valérie Boyer,
00:31:11 sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône,
00:31:13 la dénonce et demande en vain à ce que le nombre d'attaques au couteau
00:31:16 soit de nouveau rendu public.
00:31:18 - Eh bien, on entend toujours les mêmes mots.
00:31:20 RICS, acte isolé, déséquilibré, etc.
00:31:25 Moi, ce que je voudrais savoir aujourd'hui,
00:31:27 c'est des choses précises.
00:31:28 Qu'on ait des éléments précis pour objectiver ce phénomène,
00:31:32 en connaître son ampleur.
00:31:34 - Les derniers chiffres communiqués remontent à 2020
00:31:37 et concernent les faits recensés entre 2015 et 2017.
00:31:40 A l'époque, 44 000 victimes d'agressions au couteau
00:31:43 avaient été enregistrées, soit 120 par jour.
00:31:46 Mais il ne s'agissait en réalité
00:31:48 que de la partie émergée de l'iceberg.
00:31:51 - Il s'agissait d'ailleurs, en plus,
00:31:53 uniquement de coups de couteau reçus
00:31:56 ou d'attaques au couteau à l'arme blanche
00:31:58 reçues en dehors du domicile.
00:32:00 Donc, ça ne compte pas une part importante
00:32:02 de la violence de manière générale.
00:32:04 En comptant les violences intrafamiliales,
00:32:06 il y en avait certainement à cette période-là
00:32:08 déjà plus que 120 par jour.
00:32:11 - Sans réponse de la part du gouvernement,
00:32:13 Valéry Boyer va saisir le président du Sénat
00:32:15 pour disposer d'une commission d'enquête
00:32:17 ou d'une mission d'information,
00:32:19 dans l'espoir de faire toute la lumière
00:32:21 sur le nombre d'attaques au couteau en France.
00:32:23 - Je le dis au téléspectateur,
00:32:24 on sera dans un instant avec Claude Monique
00:32:26 pour les premiers éléments concernant
00:32:28 cette attaque au couteau,
00:32:30 non pas en France, mais à Sydney,
00:32:32 dans un centre commercial.
00:32:34 Je regardais les médias australiens
00:32:36 qui commencent à diffuser quelques vidéos
00:32:39 de l'assaillant qui intervient à un couteau à la main.
00:32:42 Il est en short, en t-shirt,
00:32:43 court dans le centre commercial,
00:32:45 alors que les gens sont en train de se disperser.
00:32:48 Plusieurs victimes sont recensées.
00:32:50 Pour l'instant, on n'est pas capable
00:32:52 de vous donner un chiffre exact.
00:32:54 Sur ces attaques au couteau en France,
00:32:56 quand est-ce qu'on sortira du déni ?
00:32:58 Quand est-ce qu'on va commencer à recenser
00:33:00 ces attaques-là ?
00:33:01 Quand est-ce qu'on va commencer à recenser
00:33:03 et identifier les personnes qui interviennent
00:33:06 et qui s'en prennent, justement ?
00:33:08 Je le disais, c'est pour certains
00:33:10 le prolongement de la main.
00:33:11 - C'est-à-dire qu'il va quand même falloir
00:33:13 à un moment aussi regarder ce phénomène
00:33:15 qui ne concerne pas que la France,
00:33:16 vous l'avez dit, mais aussi l'Europe,
00:33:18 et l'Europe occidentale de manière générale,
00:33:20 l'Allemagne, le Royaume-Uni,
00:33:22 plein de pays sont touchés par...
00:33:23 La Belgique, évidemment, la Belgique,
00:33:24 sont touchées par ce phénomène,
00:33:25 parce qu'encore une fois, disons-nous,
00:33:27 nous importons, et moi je vais mettre
00:33:29 les pieds dans le plat,
00:33:30 nous importons le tiers-monde
00:33:31 depuis des décennies.
00:33:32 Eh bien, nous importons aussi
00:33:34 les problèmes du tiers-monde.
00:33:36 Je veux dire, à un moment,
00:33:37 il faut regarder la vérité, le réel.
00:33:39 C'est-à-dire, qui se promène,
00:33:40 quels sont les profils des gens
00:33:41 qui se promènent avec un couteau sur eux ?
00:33:43 Vous savez, j'ai en mémoire,
00:33:45 parce qu'effectivement, les chiffres
00:33:46 qu'on nous donne sont des chiffres
00:33:47 qui, malheureusement, sont un peu datés
00:33:48 et qui sont sous-estimés.
00:33:49 J'ai en mémoire, il y a quelques jours,
00:33:51 c'était Pascal Praud qui en parlait,
00:33:53 je crois, sur son plateau,
00:33:54 et qui racontait qu'un videur...
00:33:55 Une boîte de nuit.
00:33:56 Un videur, effectivement,
00:33:57 d'une boîte de nuit, lui racontait
00:33:58 qu'il...
00:33:59 Retenez-vous quand même,
00:34:00 enfin, ce chiffre est impressionnant.
00:34:01 120 couteaux qu'il recensait chaque mois
00:34:06 sur sa boîte de nuit.
00:34:08 Si vous voulez, il y a quelque chose
00:34:10 qui a changé.
00:34:11 Donc, à un moment, il va falloir regarder
00:34:13 la réalité en face.
00:34:14 Nous avons un phénomène migratoire
00:34:16 qui, malheureusement, apporte...
00:34:18 Je ne dis pas que...
00:34:19 Je ne suis pas en train de vous dire
00:34:20 que tous les étrangers ont des couteaux,
00:34:21 mais il est sot de nier le lien
00:34:23 entre le phénomène migratoire...
00:34:24 - Mais parce que nous n'intégrons
00:34:25 ni n'assimilons plus.
00:34:26 - La façon de régler les problèmes
00:34:28 aux couteaux, ça ne correspond pas
00:34:29 typiquement aux mœurs occidentales.
00:34:30 - Oui, mais Pierre, c'est parce que
00:34:31 nous avons renoncé à intégrer et à assimiler,
00:34:33 c'est-à-dire que...
00:34:34 - On intègre des individus
00:34:35 qui ne sont pas des peuples.
00:34:36 - Oui, mais bien sûr,
00:34:37 je ne suis pas en désaccord avec vous.
00:34:38 Je vous dis simplement que,
00:34:40 pendant quand même,
00:34:41 il y a eu une immigration...
00:34:42 Moi, quand j'étais petite,
00:34:43 et puis, née sur Seine,
00:34:44 il y avait beaucoup d'immigrés,
00:34:45 si vous voulez,
00:34:46 mais qui étaient, d'une certaine façon,
00:34:47 il n'y avait pas les réseaux,
00:34:48 il n'y avait pas tout ça.
00:34:49 Ils étaient obligés de devenir français.
00:34:51 Ils voulaient, d'ailleurs,
00:34:52 devenir français.
00:34:53 - Au-delà de la question migratoire,
00:34:55 c'est une question idéologique également
00:34:57 et c'est un déni.
00:34:58 C'est-à-dire que si vous commencez
00:35:00 à recenser les attaques aux couteaux,
00:35:02 si vous commencez à les recenser,
00:35:03 que vous voyez que vous en avez
00:35:04 120 à 130 attaques,
00:35:06 qu'est-ce que va dire Eric Dupond-Moretti,
00:35:09 qui, il y a quelques années,
00:35:10 nous expliquait que la France
00:35:11 n'était pas un coupe-gorge,
00:35:12 qu'il y avait un sentiment d'insécurité.
00:35:14 Donc, c'est toujours la même chose.
00:35:16 C'est-à-dire qu'on évacue ces problèmes.
00:35:17 - Elles sont recensées,
00:35:18 au ministère de l'Intérieur,
00:35:19 puisque nous, la statistique,
00:35:20 on est quand même champion
00:35:22 au niveau de la police nationale.
00:35:23 Donc, j'imagine qu'elles sont,
00:35:25 quelque part, toutes ces attaques,
00:35:27 parce qu'on a les remontées du terrain.
00:35:30 Il faut aussi, quand même,
00:35:32 c'est assez cocasse,
00:35:33 parce que, de plus en plus,
00:35:34 on critique l'action de la police nationale
00:35:36 sur les contrôles d'identité.
00:35:38 On nous dit que ce n'est pas bien
00:35:39 de faire des contrôles d'identité,
00:35:40 il faut peut-être même des récipicés,
00:35:42 alors même que,
00:35:43 pourquoi on fait ces contrôles d'identité ?
00:35:44 C'est parce qu'on fait des palpations de sécurité.
00:35:46 Quand on fait des palpations de sécurité,
00:35:47 c'est pour voir si l'individu est porteur,
00:35:49 justement, de ces armes prohibées.
00:35:51 Et on en trouve énormément
00:35:53 lors de ces contrôles qu'on réalise.
00:35:56 Donc, c'est ça qui pose problème,
00:35:58 c'est qu'on essaye de désarmer
00:35:59 la police nationale.
00:36:00 Certaines personnes,
00:36:01 certains partis politiques,
00:36:03 ne veulent plus que la police,
00:36:04 finalement, dans certaines zones
00:36:06 ou même en France,
00:36:07 continue leur contrôle,
00:36:10 alors même que, nous,
00:36:11 ça nous permet d'éviter des drames,
00:36:14 d'éviter des rixes,
00:36:15 d'éviter des règlements de compte,
00:36:17 puisqu'on le voit très bien
00:36:18 depuis de nombreux mois,
00:36:20 de nombreuses années,
00:36:21 toutes ces rixes et tous ces règlements de compte.
00:36:23 - Je me permets de vous couper,
00:36:24 parce qu'on est en direct avec Claude Bonniquet.
00:36:26 On reviendra sur ce débat-là dans un instant,
00:36:28 mais de toute façon,
00:36:29 c'est intimement lié,
00:36:30 puisqu'on va parler d'une attaque au couteau,
00:36:32 non pas en France,
00:36:33 mais cette fois-ci à Sydney.
00:36:35 Je vous donne la dernière réaction
00:36:38 de la police australienne.
00:36:41 Un incident critique a commencé
00:36:43 à la suite de la fusillade sur un homme
00:36:45 à Bondi Junction,
00:36:46 donc le quartier de Sydney,
00:36:47 dans la banlieue de Sydney,
00:36:48 juste avant 16h ce samedi.
00:36:50 Les services d'urgence ont été appelés
00:36:52 suite à des informations faisant état
00:36:54 de plusieurs personnes poignardées.
00:36:55 Les gens sont invités à éviter la zone.
00:36:57 Les enquêtes se poursuivent
00:36:58 concernant l'incident.
00:37:00 Et il n'y a pour l'instant
00:37:01 pas d'autres détails
00:37:02 Ce tweet a été publié
00:37:04 à 8h59 heure française.
00:37:07 Claude Moniquet, merci d'être avec nous.
00:37:09 On va prendre évidemment
00:37:10 beaucoup de précautions
00:37:11 parce que très peu d'éléments
00:37:13 circulent sur cette attaque au couteau.
00:37:16 Est-ce que vous avez d'autres choses
00:37:18 à nous donner ?
00:37:19 Est-ce que vous y voyez ce matin, peut-être ?
00:37:22 Comme vous aviez pu voir
00:37:23 le soir de la fusillade à Moscou,
00:37:26 on faisait très attention.
00:37:27 Vous étiez l'un des premiers à dire
00:37:28 c'est quand même...
00:37:29 Il y a des faisceaux d'indices
00:37:30 qui nous amènent à la piste terrestre.
00:37:31 C'est-à-dire qu'il y a des faces
00:37:32 qui nous amènent à la piste terroriste islamiste.
00:37:33 Une heure plus tard,
00:37:34 l'État islamique revendiquait cet attentat à Moscou.
00:37:38 J'ai quelques éléments en plus
00:37:40 qu'on a trouvés sur les réseaux sociaux
00:37:43 qui doivent évidemment être vérifiés.
00:37:45 L'incident vient de se produire.
00:37:48 Mais les informations qui courent
00:37:51 font état d'au moins quatre morts,
00:37:54 de blessés multiples,
00:37:56 au moins quatre morts.
00:37:57 L'assaillant neutralisait
00:37:59 très probablement morts
00:38:02 et qui serait d'origine orientale,
00:38:04 enfin orientale,
00:38:05 moyenne orientale ou ouest asiatique.
00:38:09 Donc une fois de plus, malheureusement,
00:38:11 dans le contexte,
00:38:12 et sachant qu'en Australie,
00:38:14 même si de loin l'Australie
00:38:16 nous paraît très éloignée de tous ces problèmes
00:38:19 et un pays calme,
00:38:20 en fait il n'est pas calme du tout.
00:38:21 Il y a eu de multiples incidents
00:38:23 ces dernières années
00:38:24 liés d'une part à l'islam radical,
00:38:26 d'autre part au terrorisme,
00:38:28 des problèmes de ce qu'on appelle
00:38:30 faussement aujourd'hui le vivre ensemble.
00:38:33 Il y a eu au moins une dizaine,
00:38:35 pardon, une dizaine de complots terroristes
00:38:37 qui ont été déjoués en Australie depuis 2005.
00:38:39 Alors c'est beaucoup moins que chez nous,
00:38:41 mais pour ce pays c'est quand même très important.
00:38:43 Et en général,
00:38:45 alors là je ne m'avance pas sur l'identité évidemment
00:38:47 de l'auteur puisqu'on n'a pas d'éléments,
00:38:49 mais pour des raisons géographiques,
00:38:51 beaucoup de ces éléments,
00:38:52 de ces incidents sont liés
00:38:54 à une immigration d'origine pakistanaise
00:38:58 qui est travaillée par l'islam radical.
00:39:01 Ce qui est vrai,
00:39:03 c'est que je pense aux téléspectateurs
00:39:05 qui nous regardent,
00:39:06 Claude Moniquet,
00:39:07 on aurait pu imaginer
00:39:09 que l'Australie était,
00:39:11 vous l'avez dit,
00:39:12 épargnée de ces questions-là,
00:39:14 de ces problématiques-là.
00:39:15 Et notamment l'Australie
00:39:17 est souvent citée en exemple
00:39:19 par nos responsables politiques
00:39:22 sur la question migratoire,
00:39:23 en disant qu'ils ont fait
00:39:25 une politique migratoire extrêmement radicale,
00:39:28 avec des campagnes publicitaires
00:39:30 notamment pour expliquer
00:39:32 que toute immigration illégale
00:39:34 était renvoyée directement.
00:39:36 Donc est-ce que l'Australie
00:39:38 était une cible privilégiée
00:39:41 du terrorisme islamiste aujourd'hui ?
00:39:43 Alors d'abord,
00:39:44 les Australiens ont participé
00:39:46 à plusieurs opérations militaires
00:39:48 depuis toujours,
00:39:49 parce que c'est un peuple qui…
00:39:51 On a même eu des Australiens
00:39:53 pendant la guerre du Vietnam,
00:39:54 je veux dire des volontaires.
00:39:55 Les Australiens sont un côté un peu…
00:39:58 enfin, je le dis effectivement,
00:40:00 mais un peu bagarreurs,
00:40:02 ils aiment bien,
00:40:03 ils ont un attrait pour la chose militaire.
00:40:05 Donc il y a eu aussi
00:40:07 une participation australienne
00:40:08 dans des opérations antiterroristes
00:40:10 internationales ces dernières années.
00:40:12 Mais maintenant,
00:40:14 tout ce que vous venez de dire est vrai,
00:40:16 mais en fait la réalité c'est quoi ?
00:40:18 On voit des pays comme l'Australie
00:40:20 qui ont une politique dure sur l'immigration.
00:40:23 On voit des pays comme le Canada,
00:40:25 les États-Unis,
00:40:26 qui sont des terres d'accueil
00:40:27 très ouvertes à l'immigration
00:40:29 et qui pratiquent le communautarisme,
00:40:31 qui laissent les gens s'exprimer
00:40:32 comme ils veulent.
00:40:33 On voit des pays qui sont totalement neutres
00:40:35 et qui n'ont jamais été en guerre
00:40:37 avec personne, comme la Suède.
00:40:38 Et tous ces pays ont été
00:40:40 ces dernières années,
00:40:41 ces dernières années,
00:40:42 à un moment ou l'autre,
00:40:43 ciblés par le terrorisme islamiste.
00:40:46 Pourquoi ?
00:40:47 Parce que les islamistes visent quelque chose.
00:40:48 Et on l'a vu en France ces derniers jours.
00:40:50 Ils visent notre mode de vie,
00:40:52 ce qu'ils n'aiment pas.
00:40:53 D'une part, ils veulent nous écarter
00:40:54 des zones dans lesquelles ils veulent
00:40:56 s'implanter au Moyen-Orient,
00:40:57 en Afrique du Nord.
00:40:58 D'autre part, les plus extrémistes
00:41:00 veulent imposer la charia dans nos pays
00:41:02 et ils haïssent notre mode de vie,
00:41:04 ils haïssent la démocratie,
00:41:05 ils haïssent la liberté d'expression,
00:41:07 parce que nous mettons à leurs yeux
00:41:09 sur le même pied,
00:41:10 nous mettons la loi civile
00:41:11 au-dessus de la loi religieuse,
00:41:12 ce qui est absolument inacceptable
00:41:14 pour ces gens.
00:41:15 Merci beaucoup Claude Moniquet.
00:41:17 L'émission se termine à 10h30.
00:41:19 Si de nouvelles informations nous parviennent,
00:41:21 ou vous parviennent,
00:41:23 vous êtes évidemment le bienvenu
00:41:25 pour nous apporter un éclairage.
00:41:27 Pour l'instant, on parle d'une attaque
00:41:29 au couteau à Sydney.
00:41:31 Il y a certes des éléments,
00:41:32 des faisceaux d'indices, dirons-nous,
00:41:34 mais les autorités australiennes
00:41:36 ne parlent pas d'attaque terroriste
00:41:38 à cette heure très précise.
00:41:40 Donc on va voir ce qui va se passer
00:41:42 dans les heures à venir, évidemment.
00:41:45 Faisons très attention à ce qu'on dit.
00:41:47 Ce qui est intéressant, c'est que nous,
00:41:49 on fait spontanément le lien,
00:41:51 si vous voulez, les méthodes.
00:41:53 C'est à travers les images
00:41:54 qui se sont diffusées sur les réseaux sociaux,
00:41:56 à travers le mode opératoire,
00:41:58 la manière dont se déplaçait l'assaillant.
00:42:01 L'attaque dans ce centre commercial,
00:42:03 évidemment, nous rappelle des faits.
00:42:06 Et ce n'est pas forcément que sur notre sol.
00:42:08 On a vu ce qui s'est passé à Moscou.
00:42:10 Mais le terrorisme n'a ni limite, ni frontière.
00:42:16 On peut très bien frapper un village au Niger,
00:42:20 comme une salle de concert à Moscou,
00:42:23 des rues à Paris, ou peut-être...
00:42:26 - Une église au Pakistan.
00:42:28 - Une église au Pakistan,
00:42:30 ou peut-être un centre commercial en Australie.
00:42:33 Et on verra cela peut-être dans les prochaines heures.
00:42:36 Revenons à l'actualité française à présent.
00:42:39 Je voudrais qu'on reparle de Strasbourg.
00:42:41 Parce que ce qui s'est passé avec ce gérant
00:42:43 d'une boutique menacée de mort
00:42:45 pour avoir refusé une intérimaire voilée,
00:42:47 c'est un nouveau fait qui s'ajoute
00:42:49 à la longue liste des pressions islamistes
00:42:52 sur les réseaux sociaux.
00:42:53 Notamment, le gérant a décidé de porter plainte.
00:42:55 Il y a deux plaintes qui ont été déposées.
00:42:57 Et notamment une contre cette jeune femme
00:42:59 qui l'a filmée, qui a diffusé sur les réseaux sociaux.
00:43:02 Aujourd'hui, cet homme, je ne suis pas sûr
00:43:04 qu'il pourra reprendre son activité.
00:43:06 - On ne devrait pas le dire, mais malheureusement...
00:43:08 - On voit le sujet de la rédaction de CNews.
00:43:12 On en parle juste après.
00:43:14 - Là, c'est moi qui vous demande de récupérer vos affaires.
00:43:17 - J'attends que vous finissiez.
00:43:18 Après avoir appliqué le règlement intérieur de son magasin
00:43:21 en refusant la mission d'une intérimaire voilée,
00:43:23 ce gérant, filmé à son insu,
00:43:25 est maintenant insulté, intimidé
00:43:27 et même menacé de mort au quotidien.
00:43:30 En dépit du danger, il a décidé de rouvrir son établissement.
00:43:33 Mais sous bonne garde,
00:43:34 deux agents de sécurité privée
00:43:36 surveillent dorénavant l'entrée et l'intérieur du magasin,
00:43:38 selon nos confrères d'RTL.
00:43:40 Les patrouilles policières sont également plus fréquentes
00:43:42 aux abords de l'enseigne.
00:43:44 L'homme qui n'a pas souhaité donner suite à nos sollicitations
00:43:47 a déposé deux plaintes.
00:43:48 L'une contre l'intérimaire pour atteinte à la vie privée
00:43:51 et enregistrement de données à caractère personnel.
00:43:54 Et une seconde contre les personnes qui le harcèlent
00:43:56 pour diffamation, injure raciale et appel malveillant.
00:44:00 La jeune fille qui a filmé le gérant
00:44:02 a supprimé la vidéo de ses réseaux sociaux.
00:44:04 Mais cette dernière, visionnée des millions de fois,
00:44:06 continue d'être massivement partagée sur la toile.
00:44:09 Une enquête a été ouverte.
00:44:11 - Effectivement, il faudra trouver un autre student.
00:44:13 - Pierre Lelouch, vous souhaitiez réagir ?
00:44:15 - Oui, je pense que sur le droit, si vous voulez,
00:44:17 il n'y a aucun doute sur le fait que la loi de 1996
00:44:22 confirme qu'avec un règlement intérieur,
00:44:25 le voile n'est pas permis au contact avec le public
00:44:28 dans les boutiques lorsqu'il y a un règlement intérieur de ce genre.
00:44:32 Il n'y a pas de débat.
00:44:34 - Comme à Rabel ?
00:44:36 - Il y a eu une provocation délibérée de sa part,
00:44:39 probablement manipulée par derrière,
00:44:42 qui se traduit par des conséquences graves pour le gérant.
00:44:46 Le gérant a poursuivi la jeune fille en question
00:44:50 pour atteinte à son image, etc.
00:44:53 Mais moi, j'attends toujours une réaction de l'État.
00:44:56 Parce que le vrai sujet,
00:44:58 c'est quand même un trouble majeur à l'ordre public.
00:45:01 - Évidemment.
00:45:02 - Qui résulte par la mise en danger de la vie d'une personne, d'un citoyen.
00:45:06 - C'est un messeul, aujourd'hui.
00:45:08 - Normalement, le procureur aurait dû saisir.
00:45:10 Je m'étonne qu'il ne se passe encore rien de ce côté-là.
00:45:13 - Vous n'avez pas un ministre qui a réagi pour soutenir ce commerçant ?
00:45:17 - Pardon ?
00:45:18 - Je vais même dire mieux,
00:45:20 la polémique aurait pu être éteinte en quelques heures.
00:45:23 Vous avez Lamarck en question,
00:45:26 qui pont un communiqué en expliquant
00:45:28 que dans son règlement intérieur,
00:45:33 il n'y a pas de couvre-chef,
00:45:35 il n'y a pas de casquette,
00:45:37 il n'y a pas de vêtements religieux pour les employés.
00:45:41 L'histoire, elle est finie.
00:45:43 - Non, vous avez raison, mais elle n'est pas finie.
00:45:47 Je crois qu'au point où nous en sommes,
00:45:49 avec des gens qui nous testent tous les 4 matins,
00:45:52 il y a une chose qui doit être faite.
00:45:54 Il doit y avoir au plus haut sommet de l'État,
00:45:56 c'est-à-dire de la part du président de la République,
00:45:59 un message à tout le monde,
00:46:01 et notamment à nos concitoyens musulmans,
00:46:03 disant "En France, si vous voulez vivre en France,
00:46:06 ça ne peut pas se passer comme ça.
00:46:08 En France, on tolère."
00:46:10 La laïcité ne suppose pas l'affichage dans l'espace public.
00:46:14 La laïcité, c'est que chacun garde un peu de compte à soi.
00:46:17 La laïcité, c'est pas les démissions...
00:46:19 - Le plus drôle, ça va au-delà de la laïcité.
00:46:22 - Pardon, pardon, pardon.
00:46:24 - Le premier ministre de la France, au Québec,
00:46:27 qui est sur ce même sujet...
00:46:29 - Excusez-moi, en tous les cas, c'est simple de mener le combat,
00:46:32 parce qu'il faut qu'au sommet de l'État, on dise
00:46:34 "Voilà nos lignes rouges.
00:46:36 Si vous voulez en kikiner votre sœur,
00:46:38 vous partez et sans votre sœur."
00:46:40 - Mais déjà, c'est un changement.
00:46:42 - Alexandre, en un mot, parce qu'après, c'est la publicité.
00:46:44 - Tu as raison que l'État doit être très clair, moi, je pense,
00:46:46 mais je pense qu'il faut aller au-delà de la laïcité.
00:46:48 - Oui, oui, tu as raison.
00:46:50 - Tout à l'heure, tu as dit que c'était un problème de mœurs.
00:46:52 - Non, ce ne sont pas nos mœurs.
00:46:54 On tolère le voile, mais on le tolère sans grand plaisir,
00:46:56 parce que ce n'est pas comme ça qu'on traite les femmes
00:46:58 dans un pays occidental.
00:47:00 - Je suis d'accord.
00:47:02 - Et voilà, je pense que ce serait même beaucoup plus clair...
00:47:04 - Oui, l'abus du mot laïcité, je suis d'accord avec vous.
00:47:06 - Ce serait même beaucoup plus clair pour les musulmans.
00:47:08 On est dans un pays où ça ne se fait pas de traiter les femmes comme ça.
00:47:12 - La pub, on revient dans un instant.
00:47:14 On sera en direct avec Jean-Marie Villain,
00:47:16 qui est le maire de Viray-Châtillon,
00:47:18 qui sera sur notre plateau, puisqu'il y a eu cette marche blanche,
00:47:21 hier, en hommage à H.M. Cédine.
00:47:23 Vous entendrez aussi Marie-Hélène Thoraval,
00:47:25 la mère de Romain Surizer.
00:47:27 Ça fait cinq mois qu'elle alerte, mais ça fait des années déjà.
00:47:29 Mais les médias l'ont découvert,
00:47:31 très certainement les Français l'ont découvert
00:47:33 après le drame de Crépole,
00:47:35 puisque c'est la seule à dire tout haut
00:47:37 ce que tous les maires vivent au quotidien
00:47:39 et pensent tout bas.
00:47:41 Elle a été menacée de mort.
00:47:43 Sa mairie, il y avait des menaces d'attentats terroristes dans sa mairie.
00:47:47 C'est une femme qui poursuit son chemin,
00:47:49 qui continue de prendre la parole,
00:47:51 qui n'a jamais eu de protection policière.
00:47:53 Jamais.
00:47:55 On reviendra évidemment si des nouvelles informations
00:47:57 arrivent sur Sydney.
00:47:59 Je reçois des messages insupportables
00:48:01 de vous entendre parler de Sydney.
00:48:03 Soyons prudents sur les motivations de l'auteur de l'attaque au couteau, blabla.
00:48:05 Nous on sait, vous êtes complices, les journalistes,
00:48:07 avec ces paroles. Mais non, chère madame,
00:48:09 évidemment qu'il faut faire très attention
00:48:11 lorsqu'il y a ces informations qui sont dramatiques
00:48:13 et qui tombent, parce qu'on ne veut pas s'avancer
00:48:15 sans avoir les moindres informations.
00:48:17 Et vous avez ces images en direct
00:48:19 depuis Sydney,
00:48:21 avec le quartier qui est bouclé,
00:48:23 le centre commercial qui a été évacué
00:48:25 après une attaque au couteau
00:48:27 et des personnes qui ont été tuées
00:48:29 par un assaillant qui a été abattu
00:48:31 par les forces de l'ordre.
00:48:33 Ce sont les seuls éléments que nous avons à disposition pour l'instant.
00:48:35 Les autorités australiennes
00:48:37 à cette heure ne parlent pas d'attaque terroriste.
00:48:39 Donc je ne vais pas m'avancer
00:48:41 avant d'avoir les informations des autorités australiennes.
00:48:43 Publicité, on revient dans un instant.
00:48:45 Un peu plus de 10 heures sur CNews.
00:48:47 L'information avec vous, Isabelle Piboulot.
00:48:49 Attaque au couteau en Australie.
00:48:51 Plusieurs personnes ont été poignardées
00:48:53 dans un centre commercial de Sydney.
00:48:55 Celui-ci a été fermé.
00:48:57 Des centaines de visiteurs ont été évacués.
00:48:59 Les forces de l'ordre appelant la population
00:49:01 ont évité la zone.
00:49:03 L'assaillant présumé a été abattu par la police.
00:49:05 A ce stade, les autorités n'ont pas précisé
00:49:07 le motif de l'agression.
00:49:09 En France, 4 sujets de la police
00:49:11 ont été témoins de la mort de la personne
00:49:13 qui a été arrêtée en prison.
00:49:15 Elle a été placée en détention provisoire
00:49:17 après la mort de Zacharia, 15 ans,
00:49:19 mardi à Romont-sur-Isère.
00:49:21 Il s'agit d'un père de 59 ans
00:49:23 et ses fils de 16 et 26 ans
00:49:25 ainsi qu'un de ses gendres de 27 ans
00:49:27 accusés de les avoir aidés à fuir.
00:49:29 Le fils aîné est soupçonné
00:49:31 d'avoir porté le coup de couteau mortel.
00:49:33 Enfin, le littoral de la région Nouvelle-Aquitaine
00:49:35 est placé en alerte maximale
00:49:37 pour risque de formation de baïne.
00:49:39 Ses courants marins dangereux
00:49:41 lors des baignades,
00:49:43 les plages des Pyrénées-Atlantiques,
00:49:45 des Landes de Gironde et de Charente-Maritime
00:49:47 sont concernés.
00:49:49 Les autorités appellent les baigneurs
00:49:51 à la plus grande vigilance.
00:49:53 - Merci, chère Isabelle Piboulot.
00:49:55 On est toujours avec Alexandre Devecchio,
00:49:57 Elisabeth Lévy, Pierre Gentil et Axel Ronde,
00:49:59 porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:50:01 Pierre Lelouch, merci d'être avec nous.
00:50:03 Jean-Marie Villain, monsieur le maire,
00:50:05 vous êtes maire de Viry-Châtillon.
00:50:07 Vous étiez hier à la Marche Blanche
00:50:09 pour la victoire chez M.Sédine.
00:50:11 Et voilà une semaine que vous vivez
00:50:13 au rythme de ce drame
00:50:15 et que vous réagissez,
00:50:17 notamment vous appelez au calme,
00:50:19 à un sursaut républicain,
00:50:21 à prendre conscience de cet acte
00:50:23 absolument dramatique
00:50:25 et de trouver des solutions
00:50:27 pour que plus jamais cela n'arrive.
00:50:29 On en parlera dans un instant
00:50:31 et je vous remercie d'être sur ce plateau
00:50:33 pour pouvoir évoquer ce sujet.
00:50:35 Malheureusement, l'actualité aussi
00:50:37 ne nous frappe, c'est ce qui se passe à Sydney.
00:50:39 Il y a eu une attaque au couteau
00:50:41 avec plusieurs personnes
00:50:43 qui ont été poignardées dans un centre commercial.
00:50:45 On vous a annoncé cette information
00:50:47 dès 9h ce matin.
00:50:49 On est toujours avec Claude Moniquet
00:50:51 parce que vous avez peut-être de nouvelles informations
00:50:53 à nous donner.
00:50:55 À 10h, il est un peu plus de 18h
00:50:57 à Sydney ce samedi
00:50:59 et ces images en direct
00:51:01 avec le quartier qui est complètement bouclé,
00:51:03 les forces de l'ordre présentes,
00:51:05 le centre commercial qui a été évacué
00:51:07 et les pompiers,
00:51:09 les services de secours
00:51:11 qui sont également sur place.
00:51:13 Oui, ça donne comme toujours
00:51:15 une image de confusion
00:51:17 mais en fait c'est très professionnel.
00:51:19 C'est à la fois de la sécurisation des lieux
00:51:21 et puis bien entendu
00:51:23 les soins apportés aux blessés,
00:51:25 les soins apportés aux témoins,
00:51:27 le recueil des témoignages
00:51:29 et l'enquête qui commence
00:51:31 puisque les faits se sont produits
00:51:33 il y a deux heures.
00:51:35 Ce qu'on a vu, parce que nous sommes en train de rassembler
00:51:37 tout ce qui circule sur les réseaux sociaux
00:51:39 et aussi par un réseau
00:51:41 d'anciens militaires auxquels nous appartenons,
00:51:43 on a accès
00:51:45 à des gens là-bas.
00:51:47 Apparemment, le bilan pour le moment
00:51:49 aurait un peu augmenté
00:51:51 mais à prendre au conditionnel bien sûr
00:51:53 puisque l'enquête ne fait que débuter,
00:51:55 on serait à 6 morts
00:51:57 et 8 personnes transportées à l'hôpital
00:51:59 dont certaines dans un état grave
00:52:01 dont un enfant
00:52:03 dont l'âge n'a pas été précisé.
00:52:05 Et nous dit-on, la police est en train
00:52:07 de... alors la police
00:52:09 ne parle pas encore de terrorisme
00:52:11 mais la police a annoncé
00:52:13 qu'elle était en train
00:52:15 d'évaluer la possibilité
00:52:17 qu'il s'agisse d'une action terroriste.
00:52:19 Est-ce que
00:52:21 on en sait un peu plus sur ce
00:52:23 centre commercial, sur ce
00:52:25 quartier qui a été ciblé
00:52:27 par l'assaillant Claude Moniquet
00:52:29 ou pour l'instant on n'en sait pas plus ?
00:52:31 Est-ce que c'était une cible privilégiée ?
00:52:33 C'était un de
00:52:35 ces grands centres commerciaux, ce qu'on
00:52:37 appelle les mâles dans le monde
00:52:39 anglo-saxon, qu'on trouve beaucoup par
00:52:41 exemple aux Etats-Unis mais qu'on trouve aussi en Australie
00:52:43 donc c'est un ensemble de
00:52:45 galeries, c'est un endroit très moderne
00:52:47 un ensemble de galeries dans laquelle
00:52:49 on trouve à la fois des
00:52:51 magasins de grandes marques, des boutiques
00:52:53 parfois un peu plus confidentielles, des restaurants
00:52:55 des bars, des glaciers
00:52:57 donc c'est un endroit où par définition
00:52:59 le week-end on trouve beaucoup de gens
00:53:01 et beaucoup de familles.
00:53:03 C'est typiquement le genre d'endroit
00:53:05 où les Australiens quand ils font leur course
00:53:07 vont en famille parce qu'ils peuvent acheter
00:53:09 de la nourriture
00:53:11 des vêtements pour les enfants mais ils peuvent aussi passer
00:53:13 chez les glaciers ou boire un verre entre copains
00:53:15 donc c'est vraiment
00:53:17 un lieu de détente assez typique du
00:53:19 monde anglo-saxon, à la fois un lieu de détente
00:53:21 et un lieu de commerce mais surtout un lieu
00:53:23 de concentration importante de foules.
00:53:25 Une dernière question Claude Meuniquet pour les téléspectateurs
00:53:27 qui nous rejoignent, on sait qu'en France
00:53:29 la menace terroriste
00:53:31 est à son niveau le plus élevé
00:53:33 que depuis le 7 octobre
00:53:35 il y a eu une résurgence
00:53:37 de cette mouvance
00:53:39 islamiste, une explosion
00:53:41 des faits antisémites
00:53:43 et des actes antisémites sur notre territoire
00:53:45 est-ce que ce qui s'est passé
00:53:47 en France, ce qui se passe actuellement
00:53:49 en Occident, touche également
00:53:51 l'Australie ou l'Australie est un
00:53:53 territoire épargné par ça ?
00:53:55 Non, comme on le disait tout à l'heure
00:53:57 aucun territoire n'est épargné
00:53:59 et l'Australie n'est certainement pas depuis 2005
00:54:01 depuis vraiment l'émergence d'Al Qaïda
00:54:03 à l'époque, aujourd'hui c'est
00:54:05 évidemment l'État islamique qui l'a remplacé
00:54:07 il y a eu une multitude
00:54:09 de complots terroristes
00:54:11 dont la majorité ont été déjoués
00:54:13 il faut le dire
00:54:15 au moins une dizaine qui ont été déjouées
00:54:17 mais donc non, la menace est très
00:54:19 présente en Australie, l'Australie a d'importantes
00:54:21 communautés d'origine
00:54:23 étrangère qui, comme ça a été
00:54:25 dit déjà sur le plateau
00:54:27 importent les problèmes de
00:54:29 leur pays quand elles arrivent
00:54:31 quelque part, il y a également
00:54:33 une communauté islamiste
00:54:35 des groupes islamistes extrêmement
00:54:37 virulents, des
00:54:39 conflits, rappelez-vous il y a quelques
00:54:41 années il y avait eu des conflits sur des plages
00:54:43 à cause de femmes qui
00:54:45 restaient voilées, de la chasse qui était faite
00:54:47 aux infidèles, enfin la situation
00:54:49 n'est pas probablement pas aussi tendue
00:54:51 qu'elle l'est en Europe, en particulier en France
00:54:53 mais on ne peut pas dire du tout que
00:54:55 l'Australie soit interrétoire, immune
00:54:57 à la fois contre le communautarisme
00:54:59 et sa revendication et malheureusement
00:55:01 contre la menace terroriste.
00:55:03 Merci beaucoup Claude
00:55:05 Moniquet, je regardais parce que j'essayais
00:55:07 de me renseigner en même temps que je vous écoutais
00:55:09 je ne crois pas que le Sydney
00:55:11 ait été frappé ou que l'Australie
00:55:13 ait été frappée par du terrorisme
00:55:15 islamiste ces dernières années, il y a eu
00:55:17 des attentats qui ont été déjoués
00:55:19 mais jamais l'Australie
00:55:21 n'a vécu un attentat
00:55:23 terroriste sur son sol Claude.
00:55:25 Si, il y a eu
00:55:27 je ne sais plus si c'était à Sydney ou à Melbourne
00:55:29 mais je crois que c'était à Sydney, il y a déjà un certain
00:55:31 nombre d'années, il y avait eu une prise d'otage
00:55:33 par un terroriste
00:55:35 dans un lieu public qui je crois
00:55:37 était un café, mais vous avez raison
00:55:39 le dernier complot qui avait été déjoué c'était
00:55:41 sauf erreur de ma part, en 2017.
00:55:43 Merci beaucoup Claude Moniquet, merci vraiment
00:55:45 de nous apporter tout cet éclairage
00:55:47 sur ce sujet ô combien
00:55:49 inquiétant en Australie
00:55:51 et évidemment on continuera d'en
00:55:53 parler dans nos prochaines éditions.
00:55:55 Le maire de Viry-Châtillon, j'allais dire
00:55:57 Romain Surizer est avec nous
00:55:59 merci d'être avec nous
00:56:01 Jean-Marie Villain, pourquoi j'ai
00:56:03 failli parler
00:56:05 de la mairie de Romain Surizer parce que malheureusement
00:56:07 si Shem Sedin
00:56:09 est mort la semaine dernière
00:56:11 dans une situation absolument
00:56:13 dramatique, il s'avère que Romain Surizer
00:56:15 est frappé aussi
00:56:17 par un drame puisque
00:56:19 c'est Zakaria, 15 ans, qui a été
00:56:21 tué à coups de couteau cette semaine
00:56:23 dans une sorte d'expédition punitive
00:56:25 absolument terrifiante. Il s'avère que la maire
00:56:27 de Romain Surizer, Marie-Hélène
00:56:29 Thauraval a pris la parole
00:56:31 depuis le drame de Crépole en disant
00:56:33 ce qui s'est passé n'est pas un fait divers mais un fait de société
00:56:35 il y a dans certains
00:56:37 quartiers de villes en France
00:56:39 des familles qui
00:56:41 nourrissent la vie de milliers de gens
00:56:43 et aujourd'hui on a
00:56:45 une violence
00:56:47 une délinquance, on ne peut plus parler de
00:56:49 quartier populaire mais de quartier
00:56:51 communautaire et c'est ce qu'elle a pu dire
00:56:53 à propos de Romain Surizer
00:56:55 je vous propose de l'écouter
00:56:57 Et je
00:56:59 constate aussi que
00:57:01 l'ensemble des politiques qui sont menées, ce qu'on appelle
00:57:03 généralement les politiques de la ville
00:57:05 généralement sont
00:57:07 axées sur
00:57:09 le caractère populaire de ces quartiers
00:57:11 c'est à dire le caractère populaire
00:57:13 qui était le leur il y a
00:57:15 peut-être 20 ans, 30 ans
00:57:17 40 ans. Aujourd'hui
00:57:19 moi je constate que ce caractère populaire
00:57:21 il n'est plus là, nous n'avons plus des
00:57:23 quartiers populaires mais nous sommes face
00:57:25 à des quartiers communautaires
00:57:27 Quand on constate les zones de non-droit
00:57:29 qui sont mises en oeuvre
00:57:31 cette pratique
00:57:33 et aussi l'influence
00:57:35 qui est celle de la religion
00:57:37 aussi sur ces quartiers
00:57:39 communautaires aussi
00:57:41 de par les origines, il faut se dire les choses
00:57:43 très franchement
00:57:45 et un ensemble de choses qui font que
00:57:47 on voudrait essayer ou tenter
00:57:49 de nous faire réinventer
00:57:51 une ville dans la ville. Moi je dis que
00:57:53 ça n'est pas acceptable. Si on
00:57:55 n'évolue pas sur notre manière
00:57:57 d'intervenir sur les quartiers
00:57:59 ce sera une inquiétude grandissante
00:58:01 et j'ai bien peur qu'on ait une certaine
00:58:03 frange de la population qui terrorise
00:58:05 le reste de la population. Franchement.
00:58:07 Jean-Marie Villain
00:58:09 on parlera de cette marche blanche dans un instant
00:58:11 mais est-ce que quand vous écoutez Marie-Hélène
00:58:13 Thoraval lorsque vous avez pu l'écouter
00:58:15 ces dernières semaines, ces derniers mois
00:58:17 vous partagez un le même constat
00:58:19 et deux le même combat ?
00:58:21 Pas complètement, en partie oui
00:58:23 le problème majeur
00:58:27 on le sait bien, on a fait
00:58:29 Jean-Louis Borloo avait lancé
00:58:31 les plans de rénovation urbaine
00:58:33 qui était quelque chose d'important
00:58:35 puisque l'état de délabrement en particulier
00:58:37 je veux dire matériel
00:58:39 était important
00:58:41 j'avais un quartier
00:58:43 qui est devenu un quartier en veille
00:58:45 qui n'est même plus un quartier en veille
00:58:47 d'ailleurs maintenant, celui où s'est déroulé le drame
00:58:49 qui s'appelle les Coteaux de l'Orge
00:58:51 où le problème, un des problèmes
00:58:53 importants était justement
00:58:55 cette concentration dans certaines
00:58:57 cages d'escalier, dans certains
00:58:59 bâtiments, effectivement
00:59:01 de pauvreté, malgré tout quand même
00:59:03 on ne peut pas écarter
00:59:05 le fait de
00:59:07 les problèmes de pauvreté
00:59:09 et puis des concentrations
00:59:11 de personnes
00:59:13 arrivant de tel ou tel pays
00:59:15 et donc de se retrouver avec effectivement
00:59:17 une vie différente
00:59:19 quand vous vous retrouvez, quand il y a cette
00:59:21 concentration de personnes
00:59:23 au même endroit, ça n'incite
00:59:25 pas du tout justement à vouloir
00:59:27 intégrer le pays, vous restez entre vous
00:59:29 l'entre-soi comme ça
00:59:31 on parle souvent de l'entre-soi
00:59:33 de bobos parisiens, mais l'entre-soi
00:59:35 à l'intérieur d'une
00:59:37 cage d'escalier, il n'est pas meilleur
00:59:39 - Donc vous rejoignez en quelque sorte
00:59:41 ce constat de
00:59:43 quartiers non pas populaires mais de quartiers qui
00:59:45 deviennent des quartiers communautaires
00:59:47 - Ce n'est pas les ensembles des quartiers, c'est là où
00:59:49 je pense que... - Marie-Hélène Thoraval
00:59:51 ne dit pas que tous les habitants par exemple
00:59:53 du quartier de la Monnaie sont des délinquants, des
00:59:55 criminels ou alors des gens qui
00:59:57 détestent la France ou qui n'ont aucun rapport
00:59:59 avec les codes,
01:00:01 les mœurs... - Elle le dit bien d'ailleurs,
01:00:03 ce sont des milliers de personnes qui subissent
01:00:05 la loi
01:00:07 entre guillemets ou qui subissent
01:00:09 les violences, quelles qu'elles soient
01:00:11 d'ailleurs, qu'elles soient
01:00:13 physiques ou qu'elles soient
01:00:15 sur les trafics de drogue qui imposent
01:00:17 cette violence psychologique sur les gens
01:00:19 et ce
01:00:21 qu'ils voulaient... le problème
01:00:23 maintenant, c'est qu'une fois qu'on a
01:00:25 rénové certains quartiers,
01:00:27 le problème de peuplement
01:00:29 rapporte
01:00:31 et ramène à chaque fois, ou peut
01:00:33 ramener à chaque fois, des difficultés
01:00:35 sur ça. On se retrouve dans ce quartier des
01:00:37 Coteaux qui a été entièrement rénové,
01:00:39 où il y a eu de la mixité,
01:00:41 il y a eu de l'accession à la propriété
01:00:43 pour justement... - Là vous parlez du quartier de
01:00:45 Vierichâtillon. - Des Coteaux, des Coteaux de
01:00:47 l'Ange, où s'est déroulé le rave ?
01:00:49 Eh bien, dans certains
01:00:51 nouveaux bâtiments,
01:00:53 le peuplement, parce que vous savez,
01:00:55 la mairie, sur les logements sociaux,
01:00:57 on n'a pas la main sur tous
01:00:59 les logements. Eh bien, lorsqu'on vous
01:01:01 remet dans une cage d'escalier,
01:01:03 soit des d'alos, soit des personnes
01:01:05 d'une même communauté, eh bien on retombe
01:01:07 à chaque fois dans les mêmes travers. - Monsieur le maire,
01:01:09 cette semaine, on a beaucoup parlé de l'ensauvagement
01:01:11 de la société. On a parlé de
01:01:13 décivilisation, on a parlé d'ultra-violence
01:01:15 juvénile et peut-être
01:01:17 qu'on n'a pas suffisamment parlé
01:01:19 d'un quatrième point, et ce n'est pas
01:01:21 généraliser bien au contraire, mais de dire
01:01:23 qu'il y a aussi peut-être une question migratoire.
01:01:25 Et ce n'est pas toute l'immigration
01:01:27 qui est liée, bien évidemment, mais lorsqu'il y a
01:01:29 désormais sur notre sol des crimes
01:01:31 d'honneur qui sont commis,
01:01:33 c'est une autre société, ce sont
01:01:35 des autres mœurs, ce sont
01:01:37 des mœurs qui sont importées.
01:01:39 Et ça, par exemple, Marie-Hélène Thoraval,
01:01:41 mais d'autres élus peuvent le dire,
01:01:43 est-ce que ce constat-là aussi,
01:01:45 avec un peu
01:01:47 plus de hauteur sur la situation,
01:01:49 est-ce que ce constat-là,
01:01:51 vous le faites désormais ?
01:01:53 Non, ce n'est pas une question de constat.
01:01:55 D'abord, encore une fois,
01:01:57 moi je réfute ce terme complètement
01:01:59 de crime d'honneur, il n'y a pas de crime d'honneur quand on tue quelqu'un
01:02:01 à cinq contre un, on est juste un assassin,
01:02:03 on est juste un lâche,
01:02:05 on est juste un pourri, on est tout ce qu'on veut
01:02:07 parce qu'on ne peut pas parler d'honneur
01:02:09 dans ces conditions. C'est quand même important de le dire
01:02:11 parce qu'on n'a pas le droit de
01:02:13 continuer de penser qu'à un moment donné,
01:02:15 quelqu'un a le droit de vie ou de mort sur qui que ce soit.
01:02:17 Donc, clairement,
01:02:19 les frères ont joué
01:02:21 ce rôle de "je suis le frère
01:02:23 aîné,
01:02:25 je ne parle pas de grand frère, j'insiste là-dessus,
01:02:27 je suis le frère aîné,
01:02:29 et donc c'est moi qui détermine
01:02:31 ce que doit vivre ma soeur,
01:02:33 qui elle a le droit de rencontrer.
01:02:35 Ce n'est pas ainsi
01:02:37 que l'on souhaite vivre
01:02:39 en France. On a parlé beaucoup
01:02:41 depuis quelques années,
01:02:43 et à juste titre,
01:02:45 on a pas le droit
01:02:47 de dire que ce sont des meurs étrangères.
01:02:49 Je ne sais pas si ce sont des meurs étrangères,
01:02:51 mais en tout cas, ce sont des meurs
01:02:53 qui n'ont pas place dans notre pays.
01:02:55 Pierre Lelouch,
01:02:57 je me disais que c'était intéressant.
01:02:59 Il nous reste 5 minutes,
01:03:01 et je veux vraiment qu'on écoute après
01:03:03 l'ami de la maman de Shem Sedin
01:03:05 qui a tenu des propos très émouvants.
01:03:07 Monsieur le maire,
01:03:09 vous savez comme moi que plus de 50 milliards d'euros
01:03:11 ont été mis dans la rénovation urbaine
01:03:13 ces dernières décennies,
01:03:15 qui ont permis de rénover, par exemple,
01:03:17 le quartier dont vous faites partie.
01:03:19 En même temps,
01:03:21 l'année dernière, la France a accueilli
01:03:23 500 000 personnes supplémentaires,
01:03:25 300 000 avec des titres de transports
01:03:27 légaux, sans compter
01:03:29 150 000 demandeurs d'asile.
01:03:31 Alors évidemment, on peut
01:03:33 toujours reconstruire des immeubles,
01:03:35 des ensembles, les peindre,
01:03:37 en faire des logements parfaits,
01:03:39 sauf que si
01:03:41 on nourrit en permanence les mêmes
01:03:43 diasporas aux mêmes endroits,
01:03:45 et ces phénomènes ont été parfaitement étudiés,
01:03:47 les diasporas organisent
01:03:49 l'arrivée de gens venant du même village,
01:03:51 que ce soit des Chinois,
01:03:53 des Maliens, des Algériens,
01:03:55 mais c'est ça qui se passe.
01:03:57 Et effectivement, c'est ingérable.
01:03:59 Donc tant qu'on n'aura pas
01:04:01 changé de politique migratoire,
01:04:03 et de façon très très claire,
01:04:05 réprimer
01:04:07 un certain nombre de crimes, qui sont des crimes
01:04:09 pas seulement extérieurs
01:04:11 à la France, mais qui sont
01:04:13 l'importation de
01:04:15 règles différentes.
01:04:17 Tant qu'on n'aura pas marqué ce débat
01:04:19 dans le pays de façon très nette, on aura
01:04:21 ce type de drame. Et on va laisser les maires,
01:04:23 c'est-à-dire vous, c'est-à-dire
01:04:25 Madame Thore-Hamal, en première ligne
01:04:27 dans des situations qui sont ingérables.
01:04:29 Mais vous-même vous disiez tout à l'heure, c'était
01:04:31 très intéressant, et M. Delval,
01:04:33 je vous conseille de creuser ce point.
01:04:35 Le maire n'a pas la main sur les gens
01:04:37 qui arrivent dans les logements sociaux.
01:04:39 Il a la main en partie.
01:04:41 En toute petite partie.
01:04:43 Donc si vous avez la constitution
01:04:45 d'une ghettoïsation ethnique
01:04:47 ou religieuse venant de certains pays,
01:04:49 elle est faite par d'autres que le maire qui lui
01:04:51 gère les conséquences avec les forces
01:04:53 de police locales.
01:04:55 C'est là qu'on est dans
01:04:57 une spirale de fous dans le pays.
01:04:59 - Je vous propose juste d'écouter
01:05:01 Pauline à présent, parce qu'il y a eu
01:05:03 une marche blanche avec 1500 personnes
01:05:05 hier dans votre ville.
01:05:07 Pauline est une amie de la maman de Chemsedine.
01:05:09 La maman n'était pas présente.
01:05:11 Mais donc elle a lu un texte
01:05:13 qui avait été écrit par la maman.
01:05:15 - Si je peux me permettre. - Bien sûr, allez-y.
01:05:17 - Pauline a eu la gentillesse de le faire
01:05:19 parce que la famille avait beaucoup de difficultés.
01:05:21 - Ça s'entend. - Vu les difficultés que j'avais moi,
01:05:23 je peux vous dire que je peux le comprendre.
01:05:25 Mais pour résoudre ça, une chose qui est très importante,
01:05:27 Pauline est une de mes collaboratrices
01:05:29 qui a accepté, à la demande
01:05:31 effectivement de la famille. - Ah, c'est important.
01:05:33 - Je pensais que... - Je ne sais pas si j'avais voulu le dire.
01:05:35 - Vous avez bien fait parce que... - Elle a très bien fait d'ailleurs.
01:05:37 - Bon, je pensais que c'était une...
01:05:39 - Revenez sur cet étude-là. - Elle est fondamentale.
01:05:41 - Écoutons donc Pauline,
01:05:43 qui est donc votre collaboratrice et qui n'est
01:05:45 pas visiblement proche
01:05:47 de la famille.
01:05:49 - Merci aux jeunes qui se sont
01:05:51 mobilisés pour nous soutenir et rendre
01:05:53 hommage à Chemsedine.
01:05:55 Vous avez apporté la contradiction
01:05:57 à l'horreur et prouvé que la jeunesse
01:05:59 est aussi capable d'une erreur.
01:06:01 En ces temps où la paix
01:06:03 semble parfois si fragile, je souhaite
01:06:05 ardemment que personne n'ait à
01:06:07 t'endurer la douleur que nous avons ressentie.
01:06:09 Je prône la paix,
01:06:11 la compréhension mutuelle et l'empathie,
01:06:13 afin que chaque parent soit
01:06:15 épargné de l'indicible souffrance
01:06:17 que nous avons connue.
01:06:19 Merci encore du fond du cœur
01:06:21 pour votre soutien indéfectible.
01:06:23 Que la paix
01:06:25 et la solidarité guident chacun de nos
01:06:27 parts et que Chemsedine,
01:06:29 si bien aimée, repose en paix.
01:06:31 - Et ce sont les mots de la maman
01:06:33 qui ont été lus par votre collaboratrice.
01:06:35 Pendant cette marche blanche,
01:06:37 on retrouvait les mêmes
01:06:39 mots, les mêmes émotions,
01:06:41 la même
01:06:43 marche également,
01:06:45 mais les mêmes faisceaux qu'on avait
01:06:47 pu voir post-drame
01:06:49 de Crépole, avec la marche blanche
01:06:51 pour Thomas. Et j'ai l'impression qu'on peut
01:06:53 tirer un trait d'union entre ce qui s'est passé
01:06:55 à Crépole pour Thomas et ce qui s'est
01:06:57 passé avec Chemsedine.
01:06:59 - Oui, très certainement.
01:07:01 Ce renouvellement est d'ailleurs dramatique
01:07:03 parce que ça veut bien dire que
01:07:05 plutôt que de dire "il va falloir faire quelque chose",
01:07:07 il faudrait faire quelque chose.
01:07:09 On parlait de peuplement, j'insiste,
01:07:11 vraiment.
01:07:13 Les logements sociaux sont indispensables,
01:07:15 mais les logements sociaux
01:07:17 ne doivent pas être que des logements sociaux.
01:07:19 On ne doit pas concentrer au même endroit.
01:07:21 La mixité sociale, ce n'est pas juste un mot comme ça
01:07:23 qu'on doit balancer.
01:07:25 Il faut que les gens apprennent à vivre
01:07:27 ensemble, mais des gens différents,
01:07:29 de cultures différentes.
01:07:31 Ce n'est pas un problème, mais il faut, encore une fois,
01:07:33 respecter cette mixité
01:07:35 en permanence.
01:07:37 - Vous êtes d'accord que c'est quand même difficile
01:07:39 de vivre ensemble avec des gens qui considèrent
01:07:41 que leur honneur se loge entre les cuisses de leur femme,
01:07:43 de leur soeur ou de leur fille.
01:07:45 Et on ne peut pas nier que c'est...
01:07:47 Non mais, monsieur le maire, je comprends votre
01:07:49 souci de maire, mais il faut aussi
01:07:51 dire, comme ça a été dit plusieurs fois,
01:07:53 nous n'avons pas à vivre
01:07:55 ensemble avec des gens qui pensent cela.
01:07:57 - Il faut que leur honneur, franchement,
01:07:59 quand on regarde leur pays grigné...
01:08:01 - Non mais qu'ils considèrent que leur honneur...
01:08:03 - Mais ce n'est pas ce que disait le maire.
01:08:05 - A aucun moment, j'ai indiqué qu'on ne pouvait vivre
01:08:07 de cette façon-là. Ce n'est pas la France,
01:08:09 ce n'est pas comme ça qu'on vit en France,
01:08:11 ce n'est pas notre démocratie, ce n'est pas notre République.
01:08:13 Et lorsque l'on vient vivre en France,
01:08:15 on doit l'accepter.
01:08:17 - Et c'est pour ça que la première question que je vous ai posée,
01:08:19 c'est est-ce que vous partagez, un, le même constat,
01:08:21 le combat que Marie-Hélène Thauraval,
01:08:23 qui depuis cinq mois prend la parole
01:08:25 après le drame de Crépole,
01:08:27 en disant que ce qui s'est passé n'est pas un fait divers,
01:08:29 c'est un fait de société, vous avez des groupes
01:08:31 dans les quartiers qui pourrissent
01:08:33 la vie du quotidien,
01:08:35 c'est la délinquance, c'est la drogue,
01:08:37 c'est des autres morts, c'est des autres codes
01:08:39 et qu'il faut en urgence
01:08:41 réagir parce qu'on est en train
01:08:43 de flancher. En un mot, je vais vraiment me faire
01:08:45 gronder parce que... Allez-y Pierre.
01:08:47 Oui mais c'est fini l'émission, mais allez-y.
01:08:49 En un mot, je dirais que
01:08:51 il faut que les maires soient davantage écoutés à l'Assemblée nationale
01:08:53 et que l'une des façons d'arrêter ça
01:08:55 c'est de remettre en cause le non-cumul
01:08:57 des mentaux. Ah, les députés maires.
01:08:59 Non mais il faut que des voix comme celle-là
01:09:01 se traduisent dans la loi,
01:09:03 et notamment sur le droit des maires de choisir
01:09:05 les habitants des logements sociaux,
01:09:07 sinon on n'en sortira pas.
01:09:09 On avait commencé avec cette actualité dramatique
01:09:11 à Sydney après cette attaque au couteau,
01:09:13 le Premier ministre a annoncé
01:09:15 de nombreuses victimes sans en recenser,
01:09:17 les secours, elles,
01:09:19 parlent de 8 personnes qui ont été hospitalisées,
01:09:21 dont un enfant. Vous découvrez
01:09:23 à l'instant les premières images
01:09:25 qui circulent sur les réseaux sociaux après cette
01:09:27 attaque et un assaillant
01:09:29 armé d'un couteau. J'ai dit tout à l'heure
01:09:31 il semblerait que ça soit dans un quartier
01:09:33 dit quartier juif de Sydney,
01:09:35 ça n'est pas le cas.
01:09:37 C'est pour ça qu'il faut faire attention
01:09:39 à tout ce qu'on dit. On voit cet individu
01:09:41 qui circule dans ce centre commercial
01:09:43 couteau à la main, et ces personnes
01:09:45 qui se dispersent, on en parlera
01:09:47 bien évidemment, pardonnez-moi,
01:09:49 dans les prochaines éditions.
01:09:51 Dans un instant,
01:09:53 c'est Brigitte Millaud, je vous présente mes excuses
01:09:55 car nous sommes très en retard, Brigitte Millaud
01:09:57 qui répondra aux questions de Chacha sur les problèmes
01:09:59 digestifs et vous donnera des conseils
01:10:01 pour les soulager de la question de santé
01:10:03 dans un instant sur ces news.
01:10:05 Merci à tous les six.
01:10:07 ...

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