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Pour Dominique Besnehard, "les cours de théâtre, on les fait dans des cours de théâtre, on ne va pas à domicile." Auditionné par la commission d'enquête relative aux violences sexuelles commises dans le cinéma, à l'Assemblée nationale, le producteur a mis en cause le comportement de comédiennes. Il s'est aussi emporté contre Sandrine Rousseau, présidente de la commission, avant de reconnaître l'importance du mouvement #MeToo : "Maintenant, on ne peut plus dire qu'on ne sait pas."

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Transcription
00:00Généralement, les cours de théâtre, on les fait dans des cours de théâtre, on ne va pas à domicile.
00:12Moi, j'ai quand même vu des actrices un peu dépasser les bornes.
00:17On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène, excusez-moi, Weinstein, qui allait à Cannes.
00:27Et toutes les actrices, quand même, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine.
00:35Je l'ai vu, ça. J'ai même des actrices dont je me suis occupé qui sont allées.
00:40Alors, à un moment donné, c'est peut-être, ce n'est pas une histoire de talent, c'est qu'elles veulent réussir.
00:51C'est bon, le procès, je me taille tout de suite.
00:54Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
00:56Je suis désolé, madame.
00:58Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
01:00Est-ce que je peux vous poser une question, monsieur Bessenaire ?
01:07Alors, c'est là où le mouvement MeToo est important.
01:09C'est que maintenant, on ne peut plus dire qu'on ne sait pas.
01:11Vous êtes d'accord ?
01:13Je suis heureuse de vous entendre dire que le mouvement MeToo est important, monsieur Bessenaire.

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