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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascal Bellator-Dupont.
00:05Aurélia Souleyne, présidente du collectif du 7 octobre est toujours dans ce studio avec Sarah Salmane,
00:09avec Olivier Dardigolle et vous entendrez dans un instant le témoignage de Nathalie, je vous le disais,
00:13une maman qui ne sait plus quoi faire, son fils ne sort plus de chez lui depuis 8 mois
00:17parce qu'il a été menacé de mort avec un couteau, menace avec un couteau
00:21par un autre adolescent de 15 ans qui le raquette, ça fait plus d'un an que ça dure,
00:25la justice a déjà été saisie une fois, deux fois et les choses traînent,
00:29elle n'en peut plus, son témoignage est édifiant, nous en parlerons tout à l'heure.
00:33Mais d'abord je voudrais qu'on revienne un instant à cette journée de mobilisation
00:37pour les droits des femmes, les droits de certaines femmes semble-t-il,
00:41puisque Aurélia Souleyne, vous étiez dans les rues de Paris où il y avait 120 000 personnes
00:45et malheureusement si on était juif, des femmes juives n'étaient pas les bienvenues.
00:51Est-ce qu'il y avait d'autres femmes qui n'étaient pas les bienvenues
00:53ou c'était juste réservé aux femmes de confession juive ?
00:55Les familles iraniennes ont choisi de manifester avec nous
00:58et je pense qu'elles n'auraient pas été les bienvenues non plus.
01:01L'association Nemesis aussi a été exclue et a passé l'après-midi dans un parc
01:05à attendre qu'elle puisse démarrer leur marquage.
01:07C'est incroyable, Ima Hassan qui a publié sur son compte ce qu'Alice Cordier qualifie
01:12d'appel au meurtre de cette association Nemesis.
01:16C'est quand même incroyable, vous êtes une femme Sarah Salman vous aussi.
01:19A priori oui.
01:21Je ne comprends plus ce qui se passe.
01:23Pour aller manifester, il faut être une femme d'extrême-gauche ?
01:27Il faut demander l'autorisation.
01:29Vous avez des femmes où c'est oui, des femmes où c'est non
01:31et on délivre des brevets à celles qui peuvent rentrer.
01:35Mais finalement c'est ce qu'elles font tout le reste de l'année,
01:37elles apportent leur soutien en fonction de la victime ou en fonction du bourreau.
01:40Parfois c'est oui, parfois c'est non et c'est elles qui décident de façon unilatérale.
01:44Le problème c'est que c'est elles qui représentent le plus grand nombre de pseudo-féministes.
01:50D'ailleurs Aurélia Souline, présidente du collectif du 7 octobre,
01:53pour revenir à cette journée du 7 octobre,
01:55elle y était où les associations féministes ?
01:57Quand on a vu les dépouilles de ces femmes juives qui ont été mutilées,
02:04il n'y a même pas de termes pour certaines de ce qui s'est passé.
02:06Sincèrement, à part Céline Bardet avec son ONG,
02:12le nom m'échappe, mais les viols comme armes de guerre,
02:18à part elles, je n'ai vu personne.
02:21Souvenez-vous de ces micro-trottoirs ?
02:23On allait solliciter des associations féministes qui bottaient en touche en disant
02:26les femmes juives, vous avez vu passer des vidéos comme ça ?
02:29Et les femmes juives qui ont été violées massacrées.
02:31Elles remettent même leurs paroles en cause.
02:32C'est ça, c'est la double peine.
02:33Vous avez des femmes juives qui, parce qu'elles sont juives,
02:35ont été violées, mutilées, massacrées,
02:37et les pseudo-féministes en carton remettent leurs paroles en doute.
02:40Ce n'est même pas qu'elles n'apportent pas leur soutien,
02:42c'est qu'elles disent prouvez-le.
02:43Bien sûr, c'est encore pire.
02:44Et même pire, on a des otages qui sont revenus,
02:47qui commencent à témoigner et qu'on ne croit pas.
02:50Il faut voir les commentaires sur les réseaux sociaux.
02:52Vous avez raison.
02:53Il faut voir ces commentaires.
02:54C'est incroyable.
02:55Raison de plus pour ne pas donner le combat féministe à ces personnes-là.
03:00C'est-à-dire, pour mémoire et respect des générations de femmes précédentes,
03:05de toute sensibilité politique, de droite comme de gauche,
03:07qui ont mené des combats très importants,
03:10il ne faut surtout pas se dire qu'elles représentent le combat féministe.
03:14Elles sont sur un autre combat politique qu'on connaît très bien,
03:17qu'on a ici souvent caractérisé,
03:19mais elles ne représentent pas le mouvement féministe.
03:22Elles s'en servent.
03:23Elles le détournent.
03:24Elles l'instrumentalisent.
03:25Elles ne sont pas très courageuses quand il s'agit de défendre les femmes afghanes
03:28qui n'ont même plus le droit à la parole,
03:29qui sont enfermées chez elles.
03:30Là, il n'y a personne.
03:31Quand il s'agit de défendre l'écriture inclusive dans des tracts,
03:34là, elles sont présentes.
03:35Elles ont des combats qui sont quand même petits et pas un peu lâches.
03:39Ce que dit Sarah Salmane, c'est qu'il n'y a plus d'associations
03:42qui défendent véritablement le droit des femmes.
03:45Tout est idéologique.
03:47Peu importe la nationalité.
03:48Oui, ça a été préempté par cette extrême gauche
03:51qui utilise la cause palestinienne.
03:54Ils utilisent tout ce qu'ils peuvent
03:57pour passer leurs nouvelles idéologies
04:00qu'ils veulent imposer au monde, bien entendu.
04:03Bruno Retailleau vient de tweeter il y a quelques instants.
04:06Merci Laurent Nunez et toutes les forces de l'ordre
04:08pour le bon déroulement de cette journée de mobilisation.
04:11Parce qu'il n'y a pas eu d'affrontement.
04:12Non, ça a été incroyable.
04:13Ils ont fait un travail incroyable.
04:14Sincèrement, les policiers ont fait un travail incroyable.
04:16Mais ce n'est pas normal qu'on ait été reclus de cette manière.
04:20Vous avez été nassés.
04:22Vous n'avez plus avancé.
04:24Vous avez été nassés, vous les femmes.
04:27Oui, c'est-à-dire qu'il y a un cordon qui s'établit.
04:29Vous ne pouvez plus avancer.
04:30Vous êtes stoppés.
04:32C'était réel.
04:33On avait la banderole devant,
04:34un cordon de sécurité sur le côté.
04:35On n'avait pas le droit d'en sortir.
04:36Personne n'avait le droit d'y rentrer.
04:37Qu'est-ce qui se serait passé sans la sécurité ?
04:39On était parqués.
04:40Qu'est-ce qui se serait passé l'année dernière ?
04:42L'année dernière, il y avait des jets de bouteilles.
04:47Ça s'est battu.
04:49On a dû reculer.
04:50L'année dernière, ça a été catastrophique.
04:52D'accord.
04:53C'est incroyable.
04:54Bruno Retailleau, à la suite de son tweet.
04:57Hier soir, les appels à la haine, à l'affrontement et même à l'intifada
05:00sont venus une fois de plus gâcher ces manifestations.
05:03L'extrême-gauche abîme le droit de manifester
05:05et la liberté d'expression par son activisme outrancier et violent.
05:10Voilà.
05:11Je ne sais pas, mais on est tous sur le même constat.
05:16On a l'impression que cette idéologie,
05:18je me tourne vers vous Lévi-Dartigolle.
05:20Qui n'est pas la mienne.
05:21Je le sais, je le précise,
05:22mais vous représentez un peu la gauche sur ce plateau.
05:25On a l'impression que ça s'infiltre partout.
05:27Il n'y a pas que la mobilisation pour les femmes.
05:31Ça s'infiltre partout.
05:32J'ai ce souvenir-là.
05:33La première fois que j'ai été nassé,
05:34et je ne le méritais pas, c'est un 1er mai.
05:36Qu'est-ce que vous avez fait encore, Olivier Dartigolle ?
05:38C'est un 1er mai, mais il y a un moment.
05:39Il faut retrouver la date.
05:40Traditionnellement, on pouvait manifester pour la journée du travail
05:45avec nos enfants sur les épaules, en famille,
05:47comme on l'a toujours fait.
05:48Je viens moi de ces générations-là.
05:50Et pour la première fois, l'arrivée horrible des black box,
05:54très organisée, avec un niveau de violence
05:58que moi je n'avais jamais vu dans ma vie politique et militante.
06:01Depuis ces années-là, on n'a plus aucun 1er mai
06:04où ça peut se passer bien.
06:05J'ai d'ailleurs été nassé à un moment donné.
06:07C'est très désagréable parce qu'on se sent mis de côté,
06:10quasiment ostracisé, ne pouvant pas aller vers des combats
06:13qui nous tiennent à cœur,
06:14qui nous ont construit intellectuellement et humainement.
06:16Des combats vocaux, pas physiques.
06:18Non, oui, des combats...
06:19Oui, vous avez bien raison.
06:21Ou idéologiques.
06:23Et donc c'est horrible.
06:24Ça ne devrait absolument pas se passer comme ça.
06:26Et il est vrai que ce que vous nommez l'extrême gauche,
06:28et c'est ça,
06:30s'est infiltré sur beaucoup de sujets
06:32et ils ne nous permettent plus de les aborder
06:34comme on a pu les aborder pendant les dernières années.
06:38C'est un poison qui coule.
06:40Mais je pense que ce n'est pas irrésistible.
06:43Il faut se remobiliser face à eux.
06:47Il n'y a rien qui permet
06:49qu'ils puissent faire des OPA sur des sujets...
06:51Non, mais c'est incroyable.
06:53Juste, je terminerai par ce petit tweet aussi de Jérôme Guedj,
06:56qui est un homme de gauche,
06:58et qui est très courageux vis-à-vis...
07:00Il s'est désolidarisé entre les deux tours
07:02et il a fait son truc tout seul.
07:04Il a tweeté avec une photo
07:06« Comme chaque année, je suis à la marche féministe.
07:08Et oui, j'ai tenu à rejoindre Nous Vivrons
07:11et Femmes Adies,
07:13tenu à l'écart, hélas,
07:15car certains ne voulaient pas d'elles.
07:16Ceux qui m'ont accueilli par Guedj,
07:18Salsionnistes dégage.
07:20Je vous méprise, je suis là. »
07:22Merci beaucoup Aurélien Asseline.
07:24Bonne soirée.
07:26Oui, bonne soirée.
07:28Bonne soirée.
07:29Bonne soirée.
07:30J'ai plus de voix.
07:31Vous en avez encore pour être sur Europe 1 ce soir ?
07:33Merci, présidente du collectif du 7 octobre,
07:35d'être venue sur ce plateau ce soir,
07:37nous raconter comment s'était passée cette journée
07:39de mobilisation à deux vitesses,
07:42semble-t-il, à deux vitesses.

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