[#Déclaration] Présidentielle 2025 : Déclaration de candidature de Alain Wilfrid Boucka
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00:00Chers compatriotes, je m'appelle Alain Wilfried Bouka. Je viens aujourd'hui non seulement me
00:07présenter à vous, mais aussi officiellement répondre à la sollicitation qui m'a été faite,
00:13tant par le professeur Daniel Mengara que par le leadership de mon mouvement politique,
00:18le Congrès des Citoyens Libres, en abrégé Congrès des Citoyens, de porter les couleurs
00:24de notre mouvement dans le cadre de l'élection présidentielle annoncée pour le 12 avril de
00:29cette année, en remplacement du professeur Daniel Mengara que le régime du général Oligui a tout
00:36fait pour éliminer de la cause. Chers compatriotes, ma réponse est la suivante. J'accepte, oui,
00:46j'accepte de tout cœur cet honneur, malgré les dangers, malgré les risques, car les enjeux,
00:52lors de cette transition tronquée et mensongère, sont énormes. Ces enjeux dépassent le simple
01:00cadre d'une seule personne. Je salue à ce titre le patriotisme du professeur Daniel Mengara qui
01:08s'est retiré pour permettre au Congrès des Citoyens Libres de pouvoir se donner la garantie
01:14d'avoir un candidat en lice qui n'efface l'objet d'aucune restriction, sachant que cela ne l'empêcherait
01:20en rien de faire campagne à mes côtés et donc de toujours pouvoir parler au peuple gabonais de
01:27notre projet pour le Gabon. L'un des enjeux de cette élection est, par exemple, justement la
01:35question que nous nous posons tous aujourd'hui au Gabon, de savoir comment un régime de transition
01:41survenu suite à un soi-disant coup de libération a pu décider, comme ça, de perdre le temps des
01:49Gabonais de payer des milliards de l'argent public à organiser un faux dialogue national et un
01:55référendum manipulé dans le seul but d'imposer une constitution construite sur mesure pour le
02:02général Brice Clotet-Oliguine-Guémard et, par la même occasion, éliminer de la cause des compatriotes
02:09des grandes valeurs de la diaspore comme le professeur Daniel Mengara. Mais le général Brice Clotet-Oliguine-Guémard
02:17et son comité pour la transition et la restauration des institutions, en abrégé, s'étirent, se sont
02:24trompés. Ils ont cru qu'en insérant dans la nouvelle constitution un article 43 visant à éliminer
02:30le professeur Daniel Mengara de toute la diaspora de la cause, le professeur Daniel Mengara serait
02:36effectivement incapable de se présenter. Ils ont oublié que moi, Alain Wilfried Buka, j'étais là pour
02:45assurer la relève, pour assurer le plan B, pour assurer que le professeur Daniel Mengara, au travers
02:52de moi, serait toujours dans la cause. Pour éliminer le professeur Daniel Mengara, leur adversaire le
03:00plus dangereux, ils ont, dans l'article 43 de la nouvelle constitution, dit que seuls peuvent se
03:06présenter les Gabonais ayant résidé sans discontinuité au Gabon au cours des trois années
03:12précédentes, immédiatement à la date de l'élection présidentielle du 12 avril 2025. Moi, Alain Wilfried Buka,
03:23j'ai résidé toute ma vie au Gabon. Je pourrais même dire que j'ai résidé au Gabon sans discontinuité
03:31depuis que je suis né il y a 38 ans. Ils vont maintenant dire quoi ? Ils ont cru pouvoir éliminer
03:38le professeur Daniel Mengara, mais le congrès des citoyens avait son plan B. Moi, ils ont raté
03:44leur coup. Pour éliminer le professeur Daniel Mengara, leur opposant le plus indocile, ils ont, dans
03:52l'article 43 de la nouvelle constitution, dit que seuls peuvent se présenter les Gabonais ayant
03:58rénoncé à la double nationalité au cours des trois années précédentes, immédiatement à la date de
04:04l'élection. Moi, Alain Wilfried Buka, je n'ai jamais pris une autre nationalité. Ils vont faire
04:12quoi maintenant ? Leur stratégie a raté. Ils ont cru pouvoir éliminer le professeur Daniel Mengara,
04:19mais le congrès des citoyens avait son plan B. Ils ont raté leur coup. Pour éliminer le professeur
04:27Daniel Mengara, l'homme qui a refusé toute compromission avec le régime des bongo depuis
04:33les années 1998, où il a créé le mouvement Bongo Doit Partir, ils ont, dans l'article 43 de la
04:42nouvelle constitution, dit que seuls peuvent se présenter les Gabonais ayant la nationalité
04:47unique. Moi, Alain Wilfried Buka, je suis né à Muanda, de coutume pourvie de par mon père et de
04:56coutume Masango de par ma mère. J'ai grandi à Kulamutu, détenteur d'une licence professionnelle
05:02en gestion de production industrielle. Je réside et travaille actuellement à Libreville. Ils vont
05:07dire quoi contre moi ? Ils vont me poser quelle qualité pour m'empêcher, moi, de me présenter
05:14candidat à cette élection ? Leur stratégie a raté. A cette élection, chers compatriotes,
05:22comme l'ont fait Ousmane Sonko et Basri Diomayfaye au Sénégal, quand Macky Sall a tout fait pour
05:29éliminer Sonko de la course à la présidence de la République sénégalaise, j'ai été choisi par le
05:35congrès des citoyens libres pour assurer le pouvoir d'avoir un candidat à cette élection.
05:42Ainsi, voter pour moi, c'est voter pour le professeur Daniel Mengara. Et voter pour le
05:49professeur Daniel Mengara, c'est voter pour moi. Voter pour moi, c'est aussi voter pour l'Union
05:55Nord-Sud, l'Union Est-Ouest, l'Union de tous les Gabonais, sans distinction d'ethnie, de province
06:02ou de clan. Voter pour moi, c'est voter pour la rupture, pour le progrès. Je suis le candidat
06:09de l'unité nationale et de la dignité de tous. Je suis aussi le candidat des jeunes, les jeunes
06:16qui ont trop souvent été négligés dans le paysage politique national, qui n'ont jamais eu quelqu'un de
06:23mon âge en position de candidaté pour les représenter, pour parler pour eux, pour conduire
06:28leurs aspirations pour un Gabon meilleur, pour un Gabon de l'éducation gratuite, pour un Gabon
06:34des opportunités pour tous, pour un Gabon de l'emploi pour tous, pour un Gabon où, pour avancer,
06:41on n'a pas besoin d'être leur fils, leur cousin ou leur frère du président ou de tel ou tel ministre.
06:49C'est pour ces jeunes aussi que j'accepte. Chers compatriotes, les enjeux de cette élection sont
06:57énormes. On nous a dit que la transition qui a fait suite au coup d'État du 30 août 2023 va
07:04prendre fin avec l'élection présidentielle du 12 avril 2025. Mais la vraie question qui se pose
07:11est la suivante. Avec quel président voulons-nous nous réveiller le 13 avril pour conduire l'avenir
07:17du Gabon ? Le 13 avril, voulons-nous nous réveiller avec un président propre, n'ayant jamais trempé,
07:25ni dans le système Bongo, ni dans le système Oligi, ou voulons-nous nous réveiller le 13 avril avec
07:32un président assoiffé de pouvoir qui, aussitôt arrivé aux commandes par l'effraction d'un coup
07:38d'État le 30 août 2023, avait déjà, en seulement un mois de gouvernance dupliciteuse, montré les
07:47coureurs de la soif du pouvoir en volant deux titres, celui du président de la transition et
07:53celui du président de la République ? Le 13 avril, voulons-nous nous réveiller avec un président qui
08:00mettra les Gabonais en confiance, ou voulons-nous nous réveiller le 13 avril avec un président
08:06diplocité qui, après avoir promis dans son discours d'inversitude du 4 septembre 2023 de laisser le
08:14pouvoir aux civils, a plutôt passé le plus gros de la transition à se construire un régime politique
08:21en bonne et due forme, puis à organiser la confiscation du pouvoir par les militaires en
08:27convoquant un dialogue national de la division dont le seul but était d'imposer une constitution
08:32sous mesure aux Gabonais, constitution qui allait par la suite enteriner le règne déracinable et
08:39dictatorial d'un président roi sur le Gabon ? Le 13 avril, voulons-nous nous réveiller avec un
08:50président honnête et intègre, ou voulons-nous nous réveiller le 13 avril avec un président tricheur
08:56qui, après avoir promis dans son discours de prestation de serment du 4 septembre 2023 des
09:02élections libres et transparentes, a par la suite organisé un référendum frauduleux où les taux
09:08de participation ont été manipulés et où on a fabriqué des scores staliniens de 92% pour le
09:16oui, alors que tout le monde sait que les Gabonais dans leur ensemble avaient, par une abstention
09:22record de près de 65%, rejeté ce projet de constitution. Le 13 avril, voulons-nous nous
09:30réveiller avec un président démocrate et respectueux des libertés citoyennes, ou voulons-nous nous
09:36réveiller le 13 avril avec un président aux tendances tyranniques qui, après avoir fait un
09:42soi-disant coup de libération, a non seulement montré qu'il ne supporte pas la critique,
09:46mais a aussi lui-même fait arrêter des jeunes comme Gaëta Ayami à Mwanda, Sidney Moussa Vukuma
09:54à Port-Gentil et Novelas Ovema à Libreville pour avoir remis en cause la manière de gouverner le
10:01Gabon. Ne parlons même pas du meurtre, du second maître de la marine, Yohann Bounda, qui avait
10:08été torturé à mort par la GR, dont l'assassinat est resté impuni jusqu'à aujourd'hui. Ne parlons
10:15même pas non plus du fait qu'un patriote comme le lieutenant Kelly Ondo soit toujours maintenu
10:21en prison et on nous ment aujourd'hui en disant qu'on ne peut le libérer avant décembre parce
10:27qu'on n'en aurait pas le pouvoir. De qui se moque-t-on ? N'a-t-on pas vu, au cours des 17 mois écoulés,
10:37le même chef de l'État, président de la transition libérée de Malfra, du PDG,
10:42combrise la cruche à Lianga qui, eux, avait meurtri la République pendant des décennies entières en
10:49compagnie des bongos ? Le 13 avril, voulons-nous nous réveiller avec un président qui fera la
10:55promotion de l'inclusivité et de l'unité nationale ? Un président qui servira des traits d'union entre
11:03les provinces et les peuples du Gabon ? Ou voulons-nous nous réveiller le 13 avril avec un président qui
11:09s'enquiquine avec des associations tribales, tribalistes comme Ossiman, qui veulent transformer
11:16notre pays en Rwanda, avec des idéologies de suprématie fin, par lesquelles ils disent que
11:22maintenant, les fins auraient le pouvoir, les fameuses cilures, les fameux gibiers. Ils ne doivent
11:29plus le laisser s'échapper et ils sont prêts à instaurer une dictature fin avec Oligine-Guéman,
11:35pour qu'aucune autre ethnie au Gabon ne puisse plus jamais prendre le pouvoir au Gabon. En quoi
11:43ces extrémistes fins sont-ils différents des extrémistes du Hautogoué qui, hier, disaient
11:49que le pouvoir présidentiel au Gabon appartenait exclusivement au Hautogoué ? Le 13 avril,
11:56chers compatriotes, voulons-nous nous réveiller avec un président compétent, capable de redresser
12:03notre économie ? Ou voulons-nous nous réveiller le 13 avril avec un président qui pratique la
12:08corruption en achetant toute la classe politique et associative, et qui fait même pire qu'Alibongo,
12:14vu que sous le général Oligine-Guéman, le Gabon est passé de la notation souveraine de BBB- à CCC,
12:25ce qui veut dire que notre pays est actuellement en situation de quasi cessation de paiement.
12:32On voit tous les jours des emprunts se faire au nom du peuple gabonais, alors même que,
12:3818 mois après leur arrivée au pouvoir, les militaires n'ont toujours pas trouvé de solution
12:43au problème des coupures d'eau et d'électricité qui gangrenent au pays, ils n'ont rien fait du
12:49problème des retraites et des rappels de salaire toujours pas payés, ils ont empiré le problème
12:55de la dette qui reste toujours galopante, ils n'ont toujours pas de solution au problème de
13:01l'emploi des jeunes dont près de 50% sont aujourd'hui au chômage. Puis encore, la KNAMG
13:08est en faillite et les Gabonais ont de plus en plus de mal à se soigner et on vient même de
13:15nous dire que c'est en Guinée équatoriale qu'on va maintenant aller acheter l'électricité et le
13:21ciment. Quelle honte ! Je vous repose donc la question, chers compatriotes, est-ce avec ce type
13:34de président que nous voulons nous réveiller le 13 avril ? Un président qui veut s'imposer à nous
13:40par la tare de la soif du pouvoir, la tare de la tyrannie du pouvoir militaire, la tare de
13:46l'intolérance politique et de la dictature, la tare de l'incompétence et la tare d'un tribalisme
13:53que nous croyons avoir laissé derrière nous. Chers compatriotes, l'autre enjeu de cette élection
14:02est de savoir avec quel type de candidats de l'opposition les Gabonais doivent aller affronter
14:08la dictature des militaires. Ne nous voilons pas la face, nous savons la réalité des élections au
14:14Gabon. Parfois des candidats apparaissent, mais quand on creuse, on voit que ce soit des anciens
14:21pédégices qui viennent juste faire le jeu en complicité avec le régime en place, soit des
14:27infiltrés que le régime a financé pour venir embrouiller les Gabonais et donner l'illusion
14:32d'une démocratie pluraliste. Cette illusion sera encore plus grande sous le régime Oligi
14:39Ngema vu que lui, il ne cache même pas, vu qu'il n'aime pas l'idée d'avoir des partis
14:46politiques au Gabon. Il rêve du bon vieux temps, du parti unique où se la volonté du dictateur
14:53comptait. En tant que candidat du congrès des citoyens libres, je me veux le candidat non
15:01seulement de la rupture, mais aussi le candidat d'un positionnement politique unique que l'on ne
15:10retrouve chez aucun autre candidat. Nous, au congrès des citoyens libres, pensons que l'élection à elle
15:17seule n'a jamais suffi pour prendre le pouvoir au Gabon. Nous nous sommes prêts à aller jusqu'au
15:22bout et si on nous vole notre victoire, nous défendrons bec et angle le vote sacré des
15:28Gabonais. Pour ceux qui se posent la question de qui suis-je, où d'où je sors et pourquoi je pense
15:37être le seul candidat à pouvoir sortir au Gabon de la prise en otage militaire, je vous dirai
15:43simplement que mon combat n'est pas nouveau. J'ai commencé mon combat pour la liberté et la
15:49démocratie au Gabon depuis près d'une décennie auprès du professeur Daniel Mengara en tant que
15:55membre du mouvement Bongo doit partir, devenu congrès des citoyens libres, qui a remplacé le
16:01mouvement Bongo doit partir lors d'une cérémonie organisée à Paris le 16 mars 2024. C'est à ce
16:10titre que j'ai participé auprès du professeur Daniel Mengara à des activités visant l'établissement
16:16de l'état de droit au Gabon. J'ai par exemple accompagné le professeur Daniel Mengara et sa
16:23délégation composée de madame Alice Adibé et monsieur Henri Anva en août et septembre 2024 lors
16:32du dépôt à la cour constitutionnelle du recours qui nous a permis de remettre en cause la qualité
16:38des présidents des transitions du général Brice Clotet-Ouligin-Guéman. J'ai de nouveau participé
16:44à la pédoirie de septembre 2024 quand il a fallu aller devant la cour constitutionnelle présenter
16:51nos griefs en personne. C'est donc fort de l'héritage à la fois du mouvement Bongo doit partir créé par
16:59le professeur Daniel Mengara en décembre 1998 et du congrès des citoyens libres qu'il a remplacé
17:06en mars 2024 que je vais à cette élection. J'aurai l'occasion dans les jours et semaines qui
17:14viennent de m'étendre sur les détails de mon projet de société mais pour vous donner une idée je
17:21dirai de prime abord que j'ai fait mienne les résolutions des assises patriotiques et citoyennes
17:27que le professeur Daniel Mengara avait convoquées à Paris du 25 mai au 1er juin, assises qui ont
17:35permis à la diaspora patriotique gabonaise de produire un rapport de 99 pages comprenant
17:41plusieurs recommandations devant servir à redresser et à relever le Gabon sur les plans
17:46politique, économique, culturel et social. Ce rapport disponible sur le site du congrès des
17:59citoyens libres congrèscitoyens.org et sur mon site de campagne buka.com que nous lançons
18:07aujourd'hui même constitue le statut principal de mon projet de société qui s'articule autour
18:13de cinq grands volets dont 1 la réforme des institutions. Moi président je m'engage à
18:22défaire une fois élu tout le système institutionnel hyperprésidentialisé que l'agent
18:28militaire est en train de mettre en place au Gabon et le remplacer par un régime parlementaire qui
18:33rendra au gabonais leur souveraineté. Nous visons la démocratisation sans phare du Gabon et
18:40l'inclusion de tous y compris de la diaspora sans restriction aucune dans le débat démocratique
18:46y compris au niveau des candidatures à tous les postes électifs du pays dont la présidence de
18:52la république. 2 infrastructures modernes. Moi président je m'engage à respecter la
19:02lutte idéologique du congrès des citoyens libres visant à la mise en place d'infrastructures
19:06modernes partout dans le pays. Notre slogan à ce niveau est route partout, internet partout,
19:14école partout, hôpitaux partout, haute électricité partout avec comme objectif final de rendre
19:21l'internet, l'école et l'hôpital entièrement gratuit au Gabon. 3 développement durable. Moi
19:30président je m'engage à guider le Gabon vers des politiques économiques à même d'assurer son
19:36développement durable. Ceci passera non seulement par la mise en place urgente d'infrastructures
19:43modernes mais aussi par une modernisation de l'état qui adaptera notre mode de fonctionnement
19:49aux impératifs de la mondialisation avec des institutions qui soient garantes de l'état
19:56de droit et des libertés publiques, civiles et civiques qui favorisent la libre entreprise,
20:03la libre circulation, la libre expression et donc les initiatives citoyennes libres. Il
20:12ne peut y avoir chez personne, dans aucun pays du monde, la qualité de la citoyenneté à côté de
20:18cette qualité. Il n'y a pas de dignité. Sans dignité et sans institution à même de garantir
20:25cette dignité, il n'y a pas de citoyen. Moi président je m'engage à assurer la dignité
20:32des Gabonais, dignité qui passera par l'accès total à l'eau et à l'électricité, l'accès
20:38gratuit à l'école, à l'internet et aux soins de santé, l'accès à la libre entreprise. Dans
20:45ce Gabon nouveau de la dignité, les plus fragiles frappés par la retraite, la vieillesse, les
20:51maladies mentales, les grossesses précoces, l'orphelinat, la discrimination ethno-tribale,
20:57l'exclusion des opportunités socio-économiques seront au centre de notre rétablissement de la
21:03dignité à tous les Gabonais sans distinction de tribu, de clan, d'ethnie, d'origine ou de nom.
21:115. Une Afrique panafricanisée. Moi président je m'engage à cultiver des rapports de coopération
21:20visant à dynamiser l'Afrique et à tirer opportunité d'un continent qui a eu jamais
21:26besoin aujourd'hui de voir ses pays s'allier pour faire face aux défis non seulement de la
21:32mondialisation mais aussi de la multipolarisation actuelle qui avantage les plus forts et brime
21:39les plus faibles. L'Afrique a besoin de se voir aujourd'hui au-delà des frontières coloniales
21:45et de favoriser un continentalisme à même d'en faire un partenaire auto-suffisant,
21:52respecté et incontournable dans les affaires géostratégiques du monde et qui touche à ses
21:58intérêts. Chers compatriotes, le régime militaire de la transition au Gabon a montré tel
22:09tas de gouvernance, tellement de dérives autocratiques que nous devons arriver au
22:14constat suivant. Si on a vu autant de tas d'incompétence, de corruption, de brimades,
22:20d'emprisonnement, d'injustice et d'arbitrage en seulement 17 mois, qu'est-ce que cela va être
22:27si on donne au général Brice Clotet-Oligin-Guémin un mandat de 7 ans qui va encore parler dans son
22:35Gabon, qui va encore respirer dans ce Gabon ? Une autre question qui me taraude l'esprit est la
22:44suivante. Pourquoi n'y a-t-il pas eu rupture avec le PDG s'il est vrai que le coup d'État,
22:50comme l'a dit le CTRI, a été fait pour libérer le Gabon de la malgouvernance du PDG et de ses
22:57fraudes électorales ? Pourquoi le PDG est-il encore partout en train de diriger le Gabon,
23:03comme si en réalité ce coup d'État n'a jamais été fait pour le peuple, mais pour maintenir les
23:08intérêts intacts du système Bongo-PDG, aujourd'hui devenu système Oligi-Bongo-CTRI-PDG ? Pourquoi
23:17personne dans ce système déçu n'a-t-il été poursuivi ou jugé ? Où est la Commission Vérité
23:24et Réconciliation qui aurait permis aux Gabonais de savoir ce qui s'est réellement passé dans
23:29le régime de Bongo pendant 56 ans ? Voulons-nous vraiment continuer avec ce système PDG déguisé
23:38en CTRI au cours des sept prochaines années ? Voulons-nous vraiment d'un président tribaliste
23:44qui favorise le nationalisme sécaire, fin, au détriment de l'unité nationale ? Moi, je dis non.
23:53Voilà pourquoi j'accepte d'être candidat pour la rupture, pour la démocratisation des
24:02institutions, pour les jeunes, pour la fin de la dictature CTRI-PDG au Gabon, pour le retour des
24:09militaires aux casernes, pour une justice impartiale et la fin de l'impunité, pour la fin des tortures,
24:15la fin des arrestations arbitraires et des traitements humiliants des citoyens, pour l'eau
24:21et l'électricité partout et pour tous, pour l'internet, l'école et l'hôpital partout,
24:28pour tous et gratuit, pour le Gabon de la dignité pour tous. Chers compatriotes, j'accepte. Je m'appelle
24:38Alain Wilfried Bouka, je suis Gabonais, je suis né à Muanda, j'ai grandi à Koulamoutou, je travaille
24:46à Libreville, j'ai vécu toute ma vie au Gabon et au nom du Congrès des citoyens libres et au nom
24:53du peuple gabonais, je me déclare aujourd'hui même candidat à l'élection présidentielle
25:00gabonaise du 12 avril 2025. Vive le Gabon, vive la République. Je vous remercie.