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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mardi 4 février 2025, Morandini Live n°1587 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, un homme, Maître Gilles-William Gönnedal, invité exceptionnel pendant une heure de Morandini Live ce matin face à nos invités.
00:00:20L'avocat publie un livre à la fois déconcertant et engagé où on retrouve ses combats contre le racisme anti-blanc, l'antisémitisme, le wokisme,
00:00:29les propos anti-mal hétérosexuels de certaines femmes politiques, bref, soyons sûrs, nous allons passer une heure trente bien loin du politiquement correct médiatique.
00:00:38Maître Gilles-William Gönnedal sera avec nous pendant 90 minutes. Avec lui et nos invités, nous allons revenir sur l'actualité.
00:00:45Et Bruno Rotaillot, par exemple, qui reçoit depuis 9h30 ce matin les responsables du culte musulman français afin de préparer le prochain forum de l'islam de France.
00:00:54Cette institution avait été lancée il y a trois ans par Gérald Darmanin, une structure qui doit par exemple régler la question du statut et de la formation des imams.
00:01:02Et sur le terrain en France, la situation reste délicate. Exemple à Cagnes-sur-Mer, l'installation d'une future mosquée fait polémique parmi les habitants, même si le maire LR de Cagnes est lui satisfait.
00:01:14On a les musulmans qui font leur prière dans la rue et il n'en est pas question à Cagnes-sur-Mer. On va avoir non pas une nouvelle mosquée mais un transfert de la salle de prière actuelle sur un autre terrain.
00:01:28On vérifiera l'origine des fonds également.
00:01:31Le député RN de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes, lui, a alerté le ministre de l'Intérieur sur un présumé risque d'influence idéologique.
00:01:40Ce que je veux c'est préserver nos jeunes, préserver nos étudiants du prosélytisme religieux qui est une vraie grande graine.
00:01:45Les franges les plus radicales de la religion et notamment de l'islam radical en profitent pour mettre dans la tête de nos jeunes tout et n'importe quoi.
00:01:53Financièrement, la commune ne contribuera pas à la construction. L'association OMCM a en effet lancé un appel aux dons.
00:01:59Malgré tout, une pétition s'opposant au projet a été mise en ligne par un collectif de riverains.
00:02:04Justement, nous reviendrons également sur ce nouvel humoriste sur France 1 qui fait beaucoup réagir depuis 48 heures.
00:02:09Il s'appelle Merwan Benlazar et ce n'est pas son look qui pose problème, contrairement à ce que disent ses défenseurs,
00:02:14mais plutôt ses tweets contre les femmes ou contre, je cite, les porcs qui regardent Miss France.
00:02:19Nous allons y revenir.
00:02:21On vous dit souvent que le respect des forces de l'ordre a disparu.
00:02:24Le respect et la peur des forces de l'ordre.
00:02:25Nouvelle preuve ce week-end à vos jours en Seine-Saint-Denis où la police est intervenue lors d'un mariage qui a dégénéré.
00:02:31Résultat, les policiers ont été malmenés par les jeunes.
00:02:38Dénuisance et un potentiel accident évités de peu.
00:02:42Assis sur les rebords de leur portière, ces jeunes, euphoriques, traversent la commune de vos jours.
00:02:47Repérés grâce aux caméras de surveillance de la ville, la police municipale intervient.
00:02:51D'abord, la première fraction, c'est qu'ils n'étaient pas porteurs de l'instruction de sécurité.
00:02:55Il pouvait y avoir des risques de chute.
00:02:58À travers la vidéo, on voit bien qu'ils sont vraiment sur le rebord des portières.
00:03:04Chahutés, les forces de l'ordre tentent de photographier les plaques d'immatriculation pour procéder aux verbalisations.
00:03:10Car en effet, ces véhicules de luxe, disponibles à la location sur Internet, ne facilitent pas la tâche pour remonter jusqu'aux contrevenants.
00:03:17Face à cette violence, on le voit, on n'est pas face à un sentiment d'insécurité, mais face à une vraie insécurité.
00:03:23Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'actualité, mais aussi les chiffres.
00:03:27Par exemple, en région parisienne, les rixes entre bandes sont en très nette augmentation.
00:03:32Dans près de 50% des faits enregistrés, l'usage d'armes a été constaté selon la préfecture de police de Paris, qui tient malgré tout à souligner
00:03:40la progression de l'action de la police avec 88 affrontements évités et des interpellations en hausse de 13,9%.
00:03:48Selon le parquet de Paris, il y a eu en 2024 17 rixes impliquant des groupes dans la capitale.
00:03:53Elles ont fait 63 blessés et 2 morts.
00:03:56Et face à cette violence, une des solutions, c'est l'installation de caméras de vidéosurveillance.
00:04:00Les habitants de la ville d'Arbrel, dans le Rhône, étaient invités à se prononcer sur l'installation de la vidéoprotection dans les rues de la ville.
00:04:08Et c'est le oui qu'il a emporté, mais surprise, avec seulement 53,62% des suffrages.
00:04:15Cette petite ville de 6 500 habitants située à une trentaine de kilomètres de Lyon était plutôt tranquille, mais la délinquance s'est développée.
00:04:24Tout comme les incivilités, la population a voté et des caméras vont être installées au lendemain du référendum.
00:04:31Les avis restent partagés.
00:04:32J'ai voté pour la vidéoprotection.
00:04:35Aujourd'hui, ça peut servir à de multiples choses, donc c'est important.
00:04:38Donc voilà, j'ai vu que c'était presque 50-50, mais enfin, le pour l'a quand même emporté, donc c'est bien.
00:04:45J'ai voté contre le projet de caméras parce que je trouve qu'il n'y a pas une sincère utilité pour des caméras sur l'Arbrel.
00:04:53Sincèrement, on est une petite ville relativement calme en termes de délinquance.
00:04:59Près de 54% des habitants se sont prononcés en faveur de l'implantation de caméras de surveillance à l'Arbrel.
00:05:06Cette opticienne a été cambriolée à trois reprises.
00:05:09La vidéosurveillance la rassure.
00:05:11Et certains maires sont allergiques par idéologie à la vidéosurveillance ou à la police municipale armée.
00:05:16C'est le cas, par exemple, dans certaines villes écolo.
00:05:19Mais pourtant, face à la réalité du terrain et à la pression des habitants, ils sont parfois obligés de revenir sur leur position.
00:05:27Tant que c'est des passages, ça ne sert pas à grand chose dans la mesure où ils ont des guetteurs, etc.
00:05:33Ils continuent à faire leur trafic, leur tout.
00:05:35Des cachetons, drogue dure, pas dure, shit, enfin tout.
00:05:40Dans cette rue piétonne, les habitants demandent le retour de l'île otage avec des policiers dans chaque quartier.
00:05:45Alors, ce n'est pas question de se rendre armés ou pas, juste la présence.
00:05:48Dans un certain moment, il y avait des centaines qui passaient ici.
00:05:51Ça a baissé, même s'ils n'utilisent pas leurs armes lourdes.
00:05:55À Bordeaux, de nombreux policiers saluent l'effort consenti par le maire écologiste en matière de répression.
00:06:00Nous, ça fait des années qu'on tire la sauvette d'alarme sur le manque d'effectifs et le manque de moyens.
00:06:04Ils ne font que rétablir une certaine vérité par la force des choses.
00:06:07Il y a un problème d'insécurité global en France et notamment dans les grandes métropoles.
00:06:11Et là, la tendance politique ne peut pas se mettre en avant.
00:06:13Il faut être pragmatique avec une efficacité et un niveau de sécurité plus élevé qu'il n'y est fait actuellement.
00:06:19Enfin, en parallèle du recrutement des policiers municipaux, le volet préventif est mis en avant par le maire de Bordeaux.
00:06:24Le nombre de médiateurs dans les quartiers a augmenté de 45% depuis 2020.
00:06:29Allez, direction Stein cette fois et les images que vous allez voir sont incroyables.
00:06:33Imaginez une belle maison entourée d'un jardin soigné et en quelques mois,
00:06:37l'ensemble est transformé en décharge publique par des squatteurs, des excréments partout, des placards dévastés.
00:06:42Ils étaient jusqu'à 120 squatteurs à vivre dans cette maison.
00:06:46La propriétaire que nous avons rencontrée, bien sûr, est fondée.
00:06:49Voilà la maison familiale.
00:06:52Sa maison d'enfance est devenue une décharge à ciel ouvert après sept mois d'occupation illégale.
00:06:59C'est la mémoire de mes parents qui est saccagée.
00:07:02Avant, tout était vert ici.
00:07:04Voici la magnifique bâtisse.
00:07:07Pascal Dejoie venait de signer une promesse de vente.
00:07:10Dix jours après, la maison est squattée.
00:07:13Alors là, c'était la salle à manger.
00:07:16À l'intérieur, les dégâts sont impressionnants.
00:07:18Les portes des placards sont arrachées.
00:07:21Ça, c'est un lit d'enfants qui remplissait.
00:07:24C'était leur poubelle, je pense.
00:07:28On retrouve des excréments.
00:07:30Les toilettes.
00:07:32Étalées un peu partout dans la maison.
00:07:34Quelle horreur.
00:07:35Bref, l'inquiétude des Parisiens et de tous les habitants d'Ile-de-France ce matin
00:07:39après l'annonce hier de la mise en place dès le 3 mars prochain
00:07:42de la suppression de la troisième voie sur le périphérique
00:07:45qui sera désormais réservée aux transports en commun et au covoiturage
00:07:49à la clé des embouteillages supplémentaires annoncés comme si ça ne suffisait pas.
00:07:54C'est en semaine et aux heures de pointe qu'une voie du périphérique parisien
00:07:58et une petite partie de l'autoroute A1 et A13 sera réservée.
00:08:02Les véhicules qui pourront y accéder sont ceux avec au moins deux passagers,
00:08:06les transports collectifs, les taxis, les véhicules de secours
00:08:10et les personnes à mobilité réduite.
00:08:12Selon la mairie de Paris, l'instauration de cette voie dédiée
00:08:15est destinée à lutter contre la pollution de l'air
00:08:17et le bruit pour les 550 000 riverains du périphérique.
00:08:21Une mesure qui divise les franciliens.
00:08:23Ce n'est pas une bonne nouvelle.
00:08:25Encore le périphérique va être plus engorgé encore.
00:08:28La circulation va encore...
00:08:30On va en pâtir les automobilistes et tout ça.
00:08:33Moi j'en pense que c'est plutôt une bonne chose
00:08:35parce qu'il faut éviter que les gens soient comme moi,
00:08:38c'est-à-dire tout seul dans leur voiture.
00:08:40Donc moi j'y suis plutôt favorable.
00:08:42Déjà le périph' il est à 50.
00:08:44Si vous enlèvez encore une marche, je pense que c'est pas normal.
00:08:47La verbalisation qui commencera après une période pédagogique
00:08:50s'élèvera à hauteur de 135 euros pour les contrevenants.
00:08:55Allez, les tops et les flops d'audience d'hier soir
00:08:57c'est avec Mister Audience.
00:08:58Agnès Kévin, bâton.
00:09:02Hier soir en accès, belle soirée pour Nagui
00:09:04qui est restée très en forme et surtout au plus haut.
00:09:07Avec, n'oubliez pas les paroles sur France 2,
00:09:08l'animateur a rassemblé plus de 3 600 000 téléspectateurs.
00:09:12Loin derrière, avec 1 300 000 personnes de moins
00:09:16et avec des audiences en légère baisse,
00:09:17le feuilleton de TF1 demain nous appartient
00:09:19et le 19 mars de France 3 sont à égalité.
00:09:22Sur M6, la meilleure boulangerie repasse
00:09:24devant ses tableaux sur France 5 à 1,5 million.
00:09:29À 20h, Gilles Boulot est resté largement en tête sur TF1
00:09:32à 5,3 millions.
00:09:33En face, sur France 2, le journal d'Anne-Sophie Lapix
00:09:36a affiché une belle remontée en attirant
00:09:384 300 000 téléspectateurs.
00:09:42À 21h, quotidien sur TMC et TMP sur C8
00:09:45sont dans leur moyenne haute, mais surtout,
00:09:47les deux talk shows sont arrivés à égalité parfaite.
00:09:50Yann Barthez et Cyril Hanouna ont en effet attiré
00:09:53plus de 2 300 000 téléspectateurs chacun.
00:09:57En prime time, très belle soirée pour France 2
00:10:00qui est arrivée largement en tête avec sa série
00:10:02qui est à plus de 4,5 millions.
00:10:05Sur TF1, le film culte « L'étuche » est deuxième
00:10:08et fait 1 400 000 téléspectateurs de moins que France 2.
00:10:11Mais « L'étuche » était bien sûr une rediffusion
00:10:13pour surfer sur la sortie du nouvel opus au cinéma.
00:10:16La 6 diffusait un nouveau numéro de patron incognito,
00:10:19mais le programme a été boudé en attirant
00:10:21seulement 1 700 000 personnes.
00:10:23France 3 n'a pas du tout rassemblé.
00:10:25Le film « Police » avec Omar Sy et Virginie Fira
00:10:28est faible à moins d'1,5 million.
00:10:30Mister Audience vous dit à demain.
00:10:32Allez, je vous présente mes invités
00:10:34qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:35Julien Aoudoul, bonjour.
00:10:36Bonjour.
00:10:37Merci d'être avec nous, député de Lyon
00:10:38et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:40Maître Gilles-William Grenadel, bonjour.
00:10:42Merci, on est heureux de vous recevoir
00:10:43à l'octogone de la sortie de votre livre
00:10:45« Journal d'un prisonnier ».
00:10:47Ça paraît chez FAYA.
00:10:48On va avoir l'occasion d'en parler
00:10:49dans la deuxième partie de cette émission,
00:10:50mais d'ici là, il y a beaucoup de sujets
00:10:51qui vont vous intéresser, je pense.
00:10:54Je veux bien vous croire.
00:10:55Laurent Saillet, bonjour.
00:10:56Bonjour.
00:10:57Merci d'être là également, chroniqueuse politique
00:10:59et puis maître Philippe-Henri Ronegger, bonjour.
00:11:00Je suis là.
00:11:01Avocat, pénaliste, et vous êtes là également.
00:11:03Je voulais débuter cette émission, en revanche,
00:11:04en vous parlant de ce qui s'est passé
00:11:06cette nuit à Livry-Gardan.
00:11:08Vous avez peut-être vu les images
00:11:10de ce véritable massacre à coups de couteau
00:11:12qui s'est produit en pleine rue.
00:11:14Ça s'est passé cette nuit.
00:11:16Il y a une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux
00:11:18qui est une horreur absolue.
00:11:19Alors, on a décidé de ne pas vous la montrer
00:11:21parce que dans cette vidéo, on voit un homme
00:11:24allongé en pleine rue et puis il y a un homme sur lui
00:11:26qui est en train de le massacrer à coups de couteau.
00:11:28Il doit donner 10, 12, 13 coups de couteau
00:11:30non-stop dans une violence absolue.
00:11:32On va juste vous montrer une image
00:11:33pour que vous compreniez dans quel cas on est.
00:11:37Donc ça, c'est la photo.
00:11:38On a flouté, bien évidemment, dessous.
00:11:40Et il y a cet homme qui, pendant de longues secondes,
00:11:43massacre à coups de couteau cet individu
00:11:46qui est en pleine rue.
00:11:47Et ce qui est encore presque plus glaçant
00:11:49que cette horreur, c'est qu'ensuite,
00:11:52cet homme part tranquillement à pied en marchant.
00:11:55On est en direct avec Axel Ronde,
00:11:57porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:11:59Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:12:03D'abord, qu'est-ce qu'on sait sur ce qui s'est passé hier soir ?
00:12:07Écoutez, l'enquête est en cours.
00:12:10Il va y avoir une communication du parquet
00:12:12assez rapidement sur la chronologie des faits.
00:12:15Tout ce qu'on sait, c'est que cet individu
00:12:18serait connu des services de police,
00:12:21aurait déjà eu des comportements violents.
00:12:25Là, il a basculé dans la criminalité.
00:12:28C'est vraiment un crime sauvage, barbare,
00:12:32en plein milieu de la route.
00:12:33Cet individu a porté de nombreux coups de couteau.
00:12:38Et ce qui est très, très frappant,
00:12:39c'est la tranquillité et le calme de cet individu
00:12:43qui était sur sa victime.
00:12:46Franchement, c'est vraiment glaçant.
00:12:48C'est vraiment une barbarie inouïe
00:12:51qui arrive de plus en plus dans nos villes.
00:12:53Ça devient extrêmement inquiétant
00:12:56parce que ce type de profil,
00:12:57il y en a de plus en plus.
00:12:59On nous parle d'une personne
00:13:00qui serait instable psychiatriquement.
00:13:03Il va falloir réellement se pencher
00:13:05sur tous ces individus
00:13:06qui ont des problèmes psychiatriques
00:13:08dans notre pays parce que ça commence
00:13:09à faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de drames,
00:13:11beaucoup de gens qui meurent
00:13:13avec des profils comme celui-ci.
00:13:16Donc, la psychiatrie est certes sinistrée
00:13:18dans notre pays, mais ça devrait être
00:13:20une urgence nationale, en tout cas,
00:13:21pour ces individus.
00:13:23Il va falloir peut-être construire
00:13:24des prisons avec tout un soutien
00:13:28psychiatrique à l'intérieur
00:13:30pour pouvoir les enfermer
00:13:31parce que ces individus,
00:13:32malheureusement, quand ils vont en psychiatrie,
00:13:34souvent sont remis en liberté,
00:13:36faute de place, ou sont suivis,
00:13:38mais pas vraiment suivis,
00:13:39avec des traitements
00:13:41qui ne prendent pas forcément.
00:13:42Et on se retrouve avec ces images
00:13:45et avec des personnes
00:13:46qui se font littéralement massacrer
00:13:48sur la voie publique, gratuitement souvent.
00:13:51Et on est vraiment face à l'horreur,
00:13:54l'horreur absolue dans nos rues.
00:13:56Il va vraiment falloir qu'on ait
00:13:59une réponse pénale à la hauteur
00:14:02de ces individus.
00:14:03Et nous, on réclame aussi, on espère,
00:14:06un budget pour la police nationale
00:14:08en augmentation parce que, vous savez,
00:14:11il y a énormément de défis
00:14:12dans notre pays,
00:14:13énormément de criminalités
00:14:15qu'il faut juguler.
00:14:16Il va falloir qu'on ait
00:14:17des moyens financiers
00:14:19pour pouvoir continuer cette lutte
00:14:22contre toutes les criminalités
00:14:24qu'il y a dans notre pays.
00:14:26Axel Rondeau, on l'a dit,
00:14:27cette vidéo est glaçante
00:14:28et on comprend d'ailleurs
00:14:29pourquoi nous avons décidé
00:14:30de ne pas la diffuser.
00:14:32Mais vous l'avez vue, comme nous,
00:14:34et c'est vrai que c'est une horreur absolue.
00:14:35Vous parlez de barbarie
00:14:37et c'est vraiment le mot employé.
00:14:38À l'instant, vraiment,
00:14:39à la seconde tombée,
00:14:40une des pêches AFP
00:14:41qui explique que l'homme
00:14:42qui a été arrêté était en possession
00:14:44non seulement d'un couteau,
00:14:46mais également d'une machette.
00:14:49Moi, je suis désolé,
00:14:50mais je n'ai jamais entendu
00:14:51autant de fois des gens
00:14:53qui sont arrêtés en possession
00:14:54de couteaux, de machettes dans la rue.
00:14:56Qu'est-ce qui se passe en France ?
00:14:58Honnêtement, j'ai du mal à comprendre.
00:14:59Moi, je veux bien qu'on nous explique
00:15:00qu'à chaque fois, on a des gens
00:15:01qui sont un peu détraqués
00:15:03psychologiquement,
00:15:04mais je n'ai jamais entendu
00:15:05et vu autant de gens
00:15:06qui se baladent avec des couteaux
00:15:07et des machettes dans notre pays.
00:15:10Oui, c'est une explosion.
00:15:11Les gens portent énormément d'armes
00:15:14sur eux, de couteaux,
00:15:16d'armes aussi de guerre,
00:15:18des machettes.
00:15:19On est face à, je vous dis,
00:15:22une criminalité qui explose
00:15:23dans notre pays,
00:15:24une banalisation de la violence.
00:15:27Pour tout et n'importe quoi,
00:15:28on va utiliser la violence,
00:15:30mais même pour un mauvais regard,
00:15:32on va sortir le couteau
00:15:33et on va planter l'autre personne.
00:15:35Et à côté de cela, finalement,
00:15:37on va retirer,
00:15:39on va culpabiliser
00:15:40les fonctionnaires de police
00:15:41quand ils utilisent leurs armes,
00:15:43alors que nous avons
00:15:46la « violence légitime »,
00:15:49puisque nous avons le droit
00:15:50de porter une arme et de l'utiliser
00:15:52dans des cas bien précis.
00:15:54Mais il va falloir
00:15:55qu'on nous soutienne plus,
00:15:57qu'on nous donne plus de moyens.
00:15:59Et c'est pour ça qu'on demande
00:16:00d'ailleurs d'avoir une présomption
00:16:02de légitime défense
00:16:04et que c'est finalement
00:16:06l'autre partie qui devrait montrer
00:16:08qu'elle a été attaquée
00:16:10par les fonctionnaires de police,
00:16:12alors même que nous faisons
00:16:13notre boulot en permanence
00:16:15dans des conditions extrêmement dégradées,
00:16:17avec des individus
00:16:17qui sont extrêmement violents,
00:16:19de plus en plus violents,
00:16:20qui utilisent, je vous dis, des armes
00:16:22et qui n'hésitent pas à les utiliser
00:16:24et à tuer.
00:16:25Et on voit bien dans notre pays,
00:16:26les chiffres de la délinquance,
00:16:27de la violence explosent.
00:16:29En 2024, on n'a jamais été aussi haut,
00:16:32mais aussi il y a des fonctionnaires
00:16:33de police qui sont blessés
00:16:34de plus en plus.
00:16:35Il y en a 40 par jour dans notre pays
00:16:37qui sont blessés en intervention,
00:16:39avec aussi ceux des gendarmes.
00:16:42Ça monte à 70 forces de l'ordre
00:16:44qui sont blessés chaque jour en opération.
00:16:46Donc, il y a un réel problème,
00:16:48un réel enjeu de sécurité dans notre pays.
00:16:50Il va falloir, certes,
00:16:52les constatations sont faites
00:16:54par nos hommes et femmes politiques,
00:16:55mais maintenant, il va falloir passer à l'action
00:16:57parce que c'est des vies qu'on perd
00:16:59et on pourrait les préserver.
00:17:01Et ça, c'est complètement inacceptable
00:17:04que finalement, c'est un échec,
00:17:06un échec pour nous
00:17:07quand vous avez un crime barbare
00:17:10en plein milieu d'un centre-ville.
00:17:12Merci beaucoup, Axel Ronde,
00:17:13porte-parole du syndicat CFTC Poli.
00:17:15Maitre Gilles-William Goldanet,
00:17:16je vous demanderai d'agir,
00:17:17mais auparavant, je voudrais qu'on regarde
00:17:18un extrait de cette vidéo qu'on vous a pris.
00:17:20On vous a pris, bien évidemment, après le crime
00:17:22parce que moi, ce qui m'a intéressé,
00:17:24c'est de voir comment part l'individu
00:17:26qui vient de commettre ce crime.
00:17:27Et vous allez voir avec quelle tranquillité
00:17:29il s'en va.
00:17:30Il vient, je rappelle qu'il vient de planter
00:17:3210, 12, 15 fois la personne qui était au sol.
00:17:35Et vous allez voir, il part
00:17:36avec une tranquillité absolue.
00:17:44...
00:18:00Voilà, c'est tranquillité absolue.
00:18:02La question que j'ai envie de vous poser,
00:18:04maître, est-ce qu'on a basculé chez les barbares ?
00:18:06Moi, je parle déjà depuis pas mal d'années
00:18:09de la barbarie à visage urbain.
00:18:13On est là-dedans, mais ce n'est pas
00:18:15depuis hier matin 9h.
00:18:17Et je vous remercie d'en parler
00:18:18parce que je peux vous dire que j'ai entendu
00:18:20ce matin des informations
00:18:21sur une antenne de service public.
00:18:24Ça s'appelle les autorités d'occultation.
00:18:27Ah oui, non, ils n'en parlent pas.
00:18:29Ils n'en parlent pas, je ne sais pas si ça les gêne
00:18:31ou si ça les indiffère, mais c'est ainsi.
00:18:35On risque aussi de passer dans une sorte
00:18:37de banalisation ou même de résignation.
00:18:42Tout nous guette.
00:18:43Alors, on peut donner beaucoup d'explications.
00:18:45L'explication psychiatrique, elle est peut-être commode.
00:18:48Et puis, à la limite, je m'en fous.
00:18:50Très sincèrement, je m'en fous.
00:18:52Ce que je souhaite, c'est de mettre hors d'état
00:18:55de nuire de tels individus dangereux.
00:18:58Alors, il y a beaucoup de réponses,
00:18:59en ce compris l'immigration.
00:19:00Personne ne m'empêchera d'évoquer,
00:19:04lorsqu'on parle de criminalité
00:19:06et d'augmentation de la criminalité,
00:19:08le lien insécable avec l'immigration.
00:19:10Mais est-ce que les attaques au couteau,
00:19:11c'est dû, par exemple, à...
00:19:13Ça vient d'une culture différente, pour vous ?
00:19:18Je pense que l'arme blanche n'est pas le monopole des Blancs.
00:19:22Voilà, pour le dire de manière négative, d'accord ?
00:19:26Non, mais dites-le de manière positive,
00:19:27parce que je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
00:19:29Maître Néger.
00:19:29Non, non, mais je vais vous laisser parler.
00:19:31Non, non, mais c'est un débat.
00:19:32De toute façon, là, on est dans un débat.
00:19:33Je ne suis pas d'accord sur le fond,
00:19:34mais juste pour ce que vous dites,
00:19:36pour qu'on puisse en discuter.
00:19:37Plutôt que de le dire de manière négative,
00:19:38dites-le de manière positive.
00:19:39Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:19:41Je ne pensais pas être très ésotérique en disant ça.
00:19:43Non, mais dites-le de manière explicite.
00:19:45Non, mais vous savez, on peut me reprocher beaucoup de choses,
00:19:47sauf de ne pas dire ce que je pense.
00:19:49Je pense que l'utilisation des couteaux
00:19:52est largement d'importation orientale.
00:19:55Je pense qu'il y a 50 ans, en France, ou 100 ans, on...
00:20:02Ouh là là !
00:20:03Oui, oui.
00:20:04Vous allez sur des terrains qui sont forcément totalement faux.
00:20:07C'est-à-dire que l'utilisation des couteaux,
00:20:08il y a une histoire, j'allais dire, européenne,
00:20:11qui est aussi importante que dans le reste du monde.
00:20:13Non, mais je n'ai pas besoin de vous pour savoir.
00:20:16Je vous parle des années 60, des années 70,
00:20:18vous savez très bien, les blousons noirs, par exemple,
00:20:20c'était quoi qu'ils utilisaient ?
00:20:21Des couteaux.
00:20:22Vous parlez des apaches, Paris des années 20,
00:20:24c'était quoi qu'ils utilisaient ?
00:20:25Des couteaux.
00:20:26Donc en fait, il y a une histoire couteau en France et en Europe
00:20:29qui n'a aucun rapport.
00:20:30Les vendettas en Corse, qui sont très connues,
00:20:32il y a même une nouvelle qui a été écrite sur le sujet,
00:20:35ça parle de quoi ?
00:20:35De couteaux.
00:20:36Vous venez me dire que c'est n'importe quoi,
00:20:38c'est pas d'où ça sort, si ce n'est d'une sorte d'invention actuelle.
00:20:42J'ai bien compris que le couteau existait déjà en Europe.
00:20:46Tant mieux, ce n'était pas clair.
00:20:47Je n'ai pas besoin de vous pour savoir que le couteau
00:20:50existait déjà en Europe et était utilisé par les voyous.
00:20:53Je dis simplement que l'utilisation massive des couteaux
00:20:57me paraît largement d'importation aujourd'hui.
00:21:00C'est tout ce que je dis.
00:21:01Ce sont vos considérations qui sont en désaccord avec la réalité.
00:21:03Bien entendu.
00:21:04Laurent Saillet.
00:21:05Écoutez, moi ce que je remarque, c'est qu'effectivement,
00:21:07ce que ça a soulevé Maître Golnadel,
00:21:09c'est qu'on est dans un ensauvagement de la société
00:21:12et qu'apparemment, ce qui gêne seulement la gauche bien pensante,
00:21:17qui est à ma gauche, c'est qu'on puisse éventuellement
00:21:21remettre en cause le fait que l'utilisation du couteau
00:21:25serait d'importation orientale.
00:21:26Et quand on dit ça, on a tout compris.
00:21:28Pourquoi, effectivement, de nombreuses chaînes
00:21:31ne diffusent pas ces images ?
00:21:33Parce qu'ils n'ont pas envie de dire
00:21:36ce qui est en train de se passer aujourd'hui dans la société.
00:21:38Oui, il y a plus de violence.
00:21:40Et aujourd'hui, le constat, c'est qu'on n'arrive pas
00:21:43à mettre hors d'état de nuire des individus dangereux,
00:21:47capables de ce type de crime et que...
00:21:50Mais on nous explique que c'est un problème psychiatrique.
00:21:51Oui, mais...
00:21:52C'est là, on nous explique que tout ce problème,
00:21:54il est psychiatrique et que le problème,
00:21:55c'est le niveau de la psychiatrie en France.
00:21:57Je n'en doute pas.
00:21:58Mais comme on dit, et alors ?
00:22:01Que ce soit psychiatrique ou pas,
00:22:02l'obligation pour l'État français de protéger ses concitoyens,
00:22:06c'est de mettre hors d'état de nuire toutes ces personnes.
00:22:10Simplement, maintenant, que ce soit dans certains attentats,
00:22:13que ce soit dans d'autres crimes qu'on a évoqués la semaine dernière,
00:22:17on nous brandit l'excuse psychiatrique.
00:22:18Peu importe.
00:22:19Peu importe.
00:22:20Ce qui frappe déjà dans cette scène de massacre,
00:22:24c'est qu'on a l'impression qu'elle a lieu dans un pays du tiers monde.
00:22:27La tranquillité de l'agresseur, la façon dont il procède,
00:22:32l'indifférence générale, finalement,
00:22:35et effectivement, cette forme de banalisation.
00:22:37Ça arrive, c'est déjà arrivé, ça arrivera demain.
00:22:40On en parle, ça fait partie du quotidien, malheureusement.
00:22:43Ce qui interpelle aussi, c'est qu'une fois de plus,
00:22:46l'auteur est connu des services de police.
00:22:49C'est-à-dire qu'une fois de plus, il a été identifié comme dangereux.
00:22:53Il a été identifié comme posant un risque pour la sécurité publique.
00:22:58Et une fois de plus, il est en liberté.
00:23:01Donc la question, c'est comment la société se défend ?
00:23:03Comment elle se protège ?
00:23:04Et comment elle protège notre peuple ?
00:23:06Et malheureusement, le totem et le paravent du psychiatrisme
00:23:10empêchent toute action judiciaire,
00:23:13toute action pour apporter une réponse de protection.
00:23:17Parce que c'est ça le premier rôle du régalien.
00:23:20Le pouvoir politique et même la justice ont un rôle,
00:23:23et même, j'allais dire, une mission impérieuse,
00:23:25qui est de protéger les Français.
00:23:27Vous savez, il y a un droit qui est supérieur à tous les autres droits,
00:23:30c'est le droit à la sécurité.
00:23:31Or, cette vision, cette déviance,
00:23:35parce que c'est une déviance,
00:23:36de toujours trouver des excuses,
00:23:38de toujours essayer d'expliquer l'inexplicable,
00:23:40de toujours trouver des accommodements pour protéger
00:23:43le délinquant ou le criminel,
00:23:45tout ça met en insécurité permanente les Français,
00:23:48et c'est insupportable.
00:23:50– Et cet homme, je le rappelle,
00:23:51parce qu'on l'a appris il y a quelques instants,
00:23:52il avait quand même sur lui un couteau et une machette.
00:23:54C'est-à-dire que cet homme se promène dans la rue,
00:23:57alors, je ne pense pas qu'il voulait aller couper un morceau de pain avec,
00:24:01donc il se promène dans la rue avec un couteau et une machette.
00:24:04– Mais j'ai remarqué, il y a 120 attaques au couteau par jour en France.
00:24:06– Ça paraît hallucinant.
00:24:07– 120 attaques au couteau par jour.
00:24:09Vous avez des couteaux dans les écoles primaires,
00:24:12vous avez des couteaux au collège, vous avez des couteaux partout.
00:24:14– Attention, l'Amérique de Paris fait une vidéo.
00:24:16– On en a parlé hier.
00:24:18– Le port d'armes blanches n'est plus du tout pénalisé,
00:24:21on a l'impression que c'est banalisé.
00:24:23– Une phrase, Maître Degas, pour faire laisser nos infos.
00:24:25Si on ne comprend pas le problème, on ne trouvera pas la solution.
00:24:28– Mais le problème, ce n'est pas les fous.
00:24:29– Mais le problème, c'est la manière dont on les traite.
00:24:32Depuis 2020, les urgences psychiatriques, c'est 25% d'augmentation.
00:24:37– Donc le problème, c'est les fous ?
00:24:39– Oui, mais…
00:24:39– Le problème, c'est qu'il y a de plus en plus de fous, c'est ça pour vous ?
00:24:42– Le problème, c'est qu'effectivement, il y a de plus en plus de gens
00:24:44qui ont des problèmes psychiatriques,
00:24:45et le problème, c'est qu'on ne donne pas les moyens à la psychiatrie de les gérer.
00:24:48Quand vous dites que c'est un problème de barbarie,
00:24:53ce n'est pas un problème de barbarie, c'est un problème de psychiatrie.
00:24:55Ça veut dire qu'on a de plus en plus…
00:24:57– Et avant, les gens n'étaient pas fous, aujourd'hui, ils le sont.
00:24:58– C'est les jeux vidéo.
00:24:59– 25% de plus depuis 2020, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:25:02– C'est la grande crainte, c'est les marchés.
00:25:03– 25% de plus.
00:25:04– On fait laisser nos infos, on reprend derrière.
00:25:06Je ne voulais pas qu'on reprenne sur ça derrière,
00:25:07mais on va reprendre parce que vous avez tous envie d'en reparler.
00:25:09On fait laisser nos infos avec Samuel Abidi,
00:25:11et on redit un mot là-dessus, derrière.
00:25:17– Emmanuel Macron visite les sites de l'Institut Gustave Roussy
00:25:21et de Paris-Saclay, des sites spécialisés dans la lutte contre le cancer.
00:25:25Le chef de l'État devrait ensuite prendre la parole aux alentours de 11h30.
00:25:29Un déplacement organisé en amont du sommet
00:25:32pour l'action sur l'intelligence artificielle
00:25:34et qui se tiendra les 10 et 11 février prochains.
00:25:38Les habitants de Cagnes-sur-Mer vont debout
00:25:40contre l'installation d'une future mosquée
00:25:43et c'est l'emplacement qui pose problème aux députés RN, Brian Masson.
00:25:47L'édifice doit être construit sur une parcelle privée
00:25:49mais à proximité d'un lycée.
00:25:51L'élu y voit un risque de prosélytisme religieux
00:25:54et un changement de cadre de vie pour la population du quartier.
00:25:58Et puis en Grèce, des milliers d'habitants fuient l'île de Santorin,
00:26:01frappés par des séismes à répétition.
00:26:03Plus de 200 secousses ont été enregistrées depuis dimanche,
00:26:06ce qui fait craindre le pire aux autorités.
00:26:09La plus forte secousse hier, en milieu de journée,
00:26:11a atteint une magnitude de 4,9 sur l'échelle de Richter.
00:26:1511h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:26:20On continue à parler de ce qui s'est passé à Livry-Gargas.
00:26:22On se massacre au couteau qui s'est produit cette nuit.
00:26:25On vous a montré cette image terrible encore une fois.
00:26:27La vidéo qui circule sur les réseaux est une horreur absolue
00:26:30avec cet homme que vous voyez penché sur ce corps
00:26:32et qui donne 10, 15 coups de couteau avec une violence absolue
00:26:36et qui repart ensuite tranquillement.
00:26:37Maître Gilles-William Galanel, vous vouliez dire un mot
00:26:40sur ce qu'a dit Maître Naguère quand lui disait
00:26:42le problème c'est la psychiatrie en France.
00:26:45Non mais ce que je veux dire, il y a une psychiatrisation générale,
00:26:49une tendance à la psychiatrisation de tout.
00:26:52Il est certain par exemple que lorsque vous avez un islamiste
00:26:55qui se rue avec un couteau en criant Allah ou Akbar
00:26:58et qui, dans le cadre d'une mission suicide,
00:27:01c'est pas un modèle effectivement d'équilibre.
00:27:04Dans mon affaire de Sahar Alimi,
00:27:07on a déclaré irresponsable quelqu'un,
00:27:13parce qu'il avait trop fumé.
00:27:16Vous savez que c'est plus compliqué que ça.
00:27:20La vie elle est complexe, j'ai bien compris.
00:27:25Donc vous venez simplifier quelque chose qui a été résolu
00:27:27auprès de plusieurs années de procédures en disant
00:27:29que ce que vous dites est faux, puisque c'est ce qu'a dit la justice.
00:27:32Reposons pas sur l'évaluation.
00:27:34Vous connaissez pas le sujet, je suis désolé.
00:27:37Il y avait un affrontement entre psychiatres, vous connaissez pas le sujet.
00:27:40Je connais très bien cette affaire, je suis juriste comme vous.
00:27:43Évitez de parler de ce que vous ne connaissez pas.
00:27:46On va avancer si vous voulez bien.
00:27:48On a parlé de ce qui s'était passé à Livry-Gargant.
00:27:50On va parler du culte musulman, puisque depuis 9h30 ce matin,
00:27:53Bruno Rotaillot reçoit les responsables du culte musulman français
00:27:56afin de préparer le prochain forum de l'islam de France.
00:27:59On rejoint au ministère de l'Intérieur tout de suite en direct Juliette Sadat
00:28:02avec les images de Laurent Scellarié.
00:28:04Bonjour Juliette.
00:28:05Quel est l'objectif de cette rencontre et que sait-on de ce qui se passe ?
00:28:09C'est une rencontre qui se déroule sans que les journalistes y soient conviés.
00:28:24La teneur des discussions nous est encore inconnue.
00:28:27Les invités de la Place Beauvau sont bien arrivés ce matin aux alentours de 9h.
00:28:32Des responsables du culte musulman en France.
00:28:35Ils étaient une dizaine selon le ministère de l'Intérieur.
00:28:38Il s'agit de représentants de groupes de travail
00:28:41qui planchent habituellement sur des sujets assez précis
00:28:44comme celui de la formation des imams, du financement des mosquées
00:28:47ou encore du respect de l'application de la loi de 2021 contre le séparatisme.
00:28:52Ils ont rencontré le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot
00:28:56à l'initiative de ce dernier.
00:28:58Objectif, faire connaissance, renouer le contact,
00:29:01renouer le dialogue entre l'Etat et le culte musulman
00:29:06Le prochain forum de l'islam de France
00:29:09lancé pour la première fois il y a 3 ans par Gérald Darmanin.
00:29:12Merci beaucoup Juliette Sadan avec les images de Laurent Sélarier.
00:29:15Julien Rodoul, est-ce que c'est possible aujourd'hui
00:29:17de réformer ce culte musulman
00:29:21et surtout d'encadrer la formation des imams
00:29:23parce que c'est l'un des points clés ?
00:29:25On en a assez que le ministre de la Parole ne fasse que parler.
00:29:29Est-ce qu'il y a besoin de faire une nouvelle fois connaissance
00:29:32avec des gens qu'on connaît, avec un culte qu'on connaît ?
00:29:35On a besoin d'action.
00:29:37Moi j'attends monsieur Rotaillot,
00:29:39non pas pour organiser le prochain forum des imams ou autre,
00:29:42j'attends monsieur Rotaillot pour l'interdiction
00:29:44des frères musulmans en France,
00:29:46cette idéologie mortifère qui nous fait la guerre.
00:29:48J'attends monsieur Rotaillot sur l'expulsion de tous les imams radicaux
00:29:52qui aujourd'hui peuvent prêcher la haine de la France,
00:29:55la haine des femmes, la haine des homosexuels,
00:29:57la haine des juifs dans les mosquées françaises.
00:29:59J'attends monsieur Rotaillot également pour toutes les mesures
00:30:04pour expulser mais de manière ferme et immédiate
00:30:08les obligations de quitter le territoire français
00:30:10qui bien souvent sont des risques également pour la tranquillité publique
00:30:15et qui constituent des vecteurs de radicalisation.
00:30:17J'attends monsieur Rotaillot véritablement
00:30:20pour qu'il ferme toutes les mosquées radicales en France.
00:30:23Il y en a près de 700.
00:30:24J'attends monsieur Rotaillot sur des faits,
00:30:26pas pour de la parlotte, pas pour de la concertation,
00:30:28pas pour de la communication.
00:30:29La concertation c'est important aussi.
00:30:31Vous êtes dans la démagogie.
00:30:3230 ans qu'on en a, il nous refait la même chose que Sarkozy.
00:30:36Il nous refait du Sarkozy dans le texte
00:30:39et au final ça se soltionne par les mêmes trahisons.
00:30:41Vous êtes totalement démagogique parce que l'un n'empêche pas l'autre.
00:30:44C'est la lucidité.
00:30:45C'est pas parce que vous devez agir sur les points que vous avez cités
00:30:47et je vous rejoins, que vous n'êtes pas non plus censé
00:30:50voir ce qui se passe dans le culte musulman.
00:30:52Donc on devrait laisser faire, laisser en roue libre.
00:30:55Sur l'expulsion des OQTF,
00:30:56même si vous aviez été au pouvoir,
00:30:58vous n'auriez pas fait beaucoup mieux
00:30:59parce que vous le savez bien.
00:31:00Bien sûr que si.
00:31:02Avec des moyens de pression sur les pays de départ.
00:31:05Vous croyez qu'on va faire la guerre au Maroc
00:31:07pour qu'ils reprennent les OQTF ?
00:31:09C'est pas comme ça.
00:31:10C'est pas avec le Maroc.
00:31:12On a le droit de s'exprimer sur ce qu'on veut monsieur.
00:31:14Même si...
00:31:15Pas tous en même temps.
00:31:17Ce que je veux vous dire par là,
00:31:18c'est qu'au moins soyez censés et honnêtes.
00:31:20Vous savez bien que c'est difficile de les expulser.
00:31:22Non mais là on n'est pas sur les expulsions,
00:31:24on est sur la formation des imams par exemple.
00:31:25Qu'est-ce qu'on fait sur la formation des imams concrètement ?
00:31:27Je pense qu'effectivement,
00:31:29il faut qu'il y ait une rigueur absolue
00:31:31sur les prêches qui ont lieu dans les mosquées.
00:31:34Et heureusement qu'on va y regarder ça.
00:31:36Ça veut dire quoi ?
00:31:37Ça veut dire qu'on les contrôle ?
00:31:38Ça veut dire qu'on contrôle les prêches ?
00:31:40Bien sûr qu'on les contrôle.
00:31:43Déjà il y a un principe,
00:31:45ça s'appelle la liberté du culte en France.
00:31:47Du culte oui.
00:31:48Du culte en général.
00:31:49Quel qu'il soit.
00:31:50C'est la loi, ça s'appelle la loi sur la légitimité.
00:31:52Mais il y a aussi la loi de ne pas laisser prêcher
00:31:54la charia, etc.
00:31:55On peut prêcher la charia,
00:31:56ce n'est pas interdit par la loi.
00:31:57Vous, ça vous arrange,
00:31:58vous avez l'air d'adorer ça en plus.
00:31:59Je précise parce que comme ça,
00:32:01vous n'allez pas me faire des procès qui n'existent pas.
00:32:03On peut prêcher la charia en France,
00:32:05ça n'est pas interdit par la loi.
00:32:07On peut prêcher la Bible en France,
00:32:09ça n'est pas interdit par la loi.
00:32:10La Bible et la charia, c'est pareil.
00:32:12La Bible, c'est la loi des chrétiens.
00:32:14La Torah, c'est la loi des juifs.
00:32:15Et la charia, c'est la loi des musulmans.
00:32:17Donc ne dites pas n'importe quoi.
00:32:19C'est vous qui dites n'importe quoi.
00:32:21La charia, quand on prêche la charia...
00:32:23Est-ce que je peux parler une minute ?
00:32:25Quand on prêche la charia,
00:32:27c'est qu'on considère que les lois de la République
00:32:29sont inférieures et doivent être supplémentaires
00:32:31à la loi religieuse.
00:32:32Là, vous dites autre chose.
00:32:33Vous dites de prêcher que la charia
00:32:35serait supérieure aux lois de la République française.
00:32:37Ce qui est différent de prêcher la charia,
00:32:39si vous êtes chrétien...
00:32:41La charia, c'est des lois.
00:32:43Dans la Bible, il n'y a pas des lois.
00:32:46Il n'y a pas des lois de sanctions, par exemple.
00:32:48Si je vous dis, par exemple,
00:32:50pour la période du carême qui arrive bientôt,
00:32:52vous devez manger moins de gras.
00:32:54Mais ce n'est pas des lois sur la société
00:32:56et sur l'organisation de la société, excusez-moi.
00:32:58Ce n'est pas des lois sur ce qu'on fait
00:33:01quand il y a un voleur, par exemple.
00:33:03Mais non, mais pas dans la religion chrétienne, excusez-moi.
00:33:05Ah oui, tu ne tueras point.
00:33:07Ce n'est pas une loi qui dit
00:33:09si tu tues, il va t'arriver ça.
00:33:10La charia, c'est ça.
00:33:11Mais il y a des règles qui sont prévues.
00:33:13Gilles William Gollanen, vous avez l'air effondré.
00:33:15C'est impossible de parler.
00:33:17Vous n'arrêtez pas de parler, on entend que vous.
00:33:19D'accord, très bien.
00:33:20Et vous vous moquez de nous en plus, je pense.
00:33:22Maître Gollanen.
00:33:23Mais au-delà de cette querelle religieuse,
00:33:26très sincèrement,
00:33:27ça ne me choque pas que M. Retailleau
00:33:29réunisse quelques imams.
00:33:31Il ne faut pas exagérer.
00:33:33Et on ne peut pas reprocher à M. Retailleau
00:33:35d'essayer d'expulser des EQTF.
00:33:37Ce n'est pas de notre faute
00:33:38si l'Algérie ne veut pas les accueillir.
00:33:40Simplement, on a un vrai problème avec l'islam en France.
00:33:43On a un vrai problème.
00:33:44Quand vous voyez ce qu'il y a aujourd'hui...
00:33:47Laisse-le parler.
00:33:48Je sais que ça vous gêne dès l'instant où il y a quelque chose de négatif.
00:33:51Ça me gêne à partir du moment où vous dites des propos
00:33:53qui ne respectent pas ce que dit la loi.
00:33:55Vous savez que vous avez un vrai problème avec la liberté, vous.
00:33:58Je n'avais pas encore commencé le quart de la moitié...
00:34:00Quand vous dites qu'on a un vrai problème avec l'islam,
00:34:02déjà, ça me choque un peu.
00:34:03Vous pouvez dire qu'on a un vrai problème avec l'islam radical.
00:34:06On peut dire qu'on a un vrai problème avec les violences
00:34:08qui sont liées à certains camps d'islam.
00:34:10Il vous échappe que l'islam dépasse le cadre religieux
00:34:13et a une conception totale de la vie.
00:34:15Ça, vous ne le savez pas.
00:34:16Mais je pense que c'est un défaut d'ignorance de votre part.
00:34:18Simplement, quand vous voyez la grande mosquée de Paris
00:34:22être maintenant dans une sorte d'annexe de l'ambassade d'Algérie,
00:34:26alors qu'avant, du temps de M. Boubaker, par exemple,
00:34:29elle était un modèle de modération et d'ouverture,
00:34:32ça fait peur.
00:34:33Mais pardon, ça n'est pas de la faute de M. Rotaillot, ça.
00:34:36Donc, j'essaie d'être juste.
00:34:38Le problème, justement, en essayant d'être juste,
00:34:40c'est qu'aujourd'hui, ça retentit sur la plupart des mosquées,
00:34:42sur beaucoup de mosquées.
00:34:43Il y a des gens qui ont peur désormais
00:34:44quand des mosquées vont se construire.
00:34:45C'est le cas Cagnes-sur-Mer, par exemple,
00:34:47où il y a un projet de mosquée qui fait polémique.
00:34:50Regardez.
00:34:52Son permis de construire n'a pas encore été déposé,
00:34:54que la mosquée irrite déjà certains cagnois.
00:34:57Un terrain de 1500 m2 est devenu leur cheval de bataille.
00:35:00Situé près du lycée Auguste Renoir,
00:35:02il a été vendu à l'OMCM,
00:35:04l'Organisation des musulmans de Cagnes-sur-Mer.
00:35:07Le voisinage pointe une absence de concertation
00:35:09et craint une dévalorisation de son cadre de vie.
00:35:12La question, c'est à des heures où il y aura de l'affluence,
00:35:15quel est le stationnement qui est prévu ?
00:35:16Une salle de prière existe déjà en plein centre-ville,
00:35:19mais manque de place.
00:35:20La future mosquée, elle, ambitionne d'accueillir jusqu'à 2300 fidèles.
00:35:24Une bonne nouvelle pour l'OMRLR,
00:35:26qui lutte contre les prières de rue.
00:35:28On a les musulmans qui font leurs prières dans la rue.
00:35:32Il n'en est pas question à Cagnes-sur-Mer.
00:35:35On va avoir, non pas une nouvelle mosquée,
00:35:38mais un transfert de la salle de prière actuelle
00:35:41sur un autre terrain.
00:35:42On vérifiera l'origine des fonds également.
00:35:45Le député RN de la 6e circonscription des Alpes-Maritimes,
00:35:48lui, a alerté le ministre de l'Intérieur
00:35:50sur un présumé risque d'influence idéologique.
00:35:53Ce que je veux, c'est préserver nos jeunes,
00:35:55préserver nos étudiants du prosélytisme religieux,
00:35:57qui est une vraie gangrène.
00:35:59Les franges les plus radicales de la religion
00:36:01et notamment de l'islam radical,
00:36:03en profitent pour mettre dans la tête de nos jeunes
00:36:05tout et n'importe quoi.
00:36:06Financièrement, la Commune ne contribuera pas à la construction.
00:36:09L'association OMCM a en effet lancé un appel aux dons.
00:36:12Malgré tout, une pétition s'opposant au projet
00:36:15a été mise en ligne par un collectif de riverains.
00:36:18Alors Laurence, ça y est, on a un maire des Républicains,
00:36:21vos anciens amis, je ne sais pas si c'est toujours vos amis,
00:36:23mais en tout cas, vous n'y êtes plus,
00:36:25qui est content de la construction de cette mosquée.
00:36:27Vous aussi, vous trouvez qu'il a raison ?
00:36:28Ou vous êtes très embêtée ?
00:36:29Non, pas du tout embêtée, vous me connaissez.
00:36:31Justement, parfois, c'est un peu langue de bois.
00:36:34Je suis une femme libre, donc chacun dit ce qu'il veut
00:36:36et chacun assume.
00:36:37Qu'on veuille qu'il n'y ait plus de prière de rue, d'accord.
00:36:40Moi, la question que je me pose, c'est pourquoi on est obligé
00:36:42de construire de plus en plus de mosquées ?
00:36:44Est-ce qu'il y a de plus en plus de personnes qui pratiquent
00:36:47le culte musulman ?
00:36:48Vous vous posez la question, je vous donne la réponse, oui.
00:36:50Bien évidemment, c'est une évidence.
00:36:52Moi, quand je vois dans le métro des jeunes filles
00:36:54qui ont 20 ans et qui sont couvertes la tête au pied
00:36:56avec des gants, des grandes...
00:36:58J'ai du mal quand même à me dire que pourquoi, tout à coup...
00:37:02Non, mais oui, ça m'énerve.
00:37:05J'attends sur ce que vous dites.
00:37:07Ce que je ne comprends pas, c'est que vous vous posez la question
00:37:09de savoir s'il y a de plus en plus de musulmans.
00:37:10Ben oui.
00:37:11Ou alors de plus en plus de musulmans qui pratiquent la religion
00:37:13de manière...
00:37:15Et ce n'était pas comme avant.
00:37:16Je sais que c'est dérangeant comme propos, mais il se trouve que...
00:37:18C'est dérangeant d'être islamophobe, comme c'est dérangeant
00:37:20d'être antisémite, comme c'est dérangeant d'être anti-catholique,
00:37:22comme c'est dérangeant d'être anti-bouddhiste.
00:37:24Parce que vous trouvez que Laurent Saillet, ses propos sont islamophobes ?
00:37:26Quand on vous dit que le fait qu'il y ait plus de musulmans,
00:37:28c'est-à-dire plus de personnes qui pratiquent une religion,
00:37:30ça soit un problème,
00:37:32c'est en soi un propos qui est anti cette religion.
00:37:34Elle a pas dit que c'était un problème.
00:37:36La manière dont elle le dit est assez explicite.
00:37:38Mais de toute façon...
00:37:40Laissez répondre Laurent Saillet.
00:37:42Le fait qu'il y ait plus de musulmans en France,
00:37:44est-ce que c'est un problème ou pas ?
00:37:46S'il vous plaît, il y a un peu de respect pour les femmes,
00:37:48même si ce n'est pas votre fondamental au départ.
00:37:50Ce que je veux dire par là, c'est que moi je vous disais
00:37:52l'exemple des jeunes filles. Je suis une femme.
00:37:54Je suis une mère de famille. Et quand je vois toutes ces jeunes filles
00:37:56couvertes de la tête aux pieds, à 20 ans,
00:37:58ou qui font du prosélytisme,
00:38:00si vous voulez, je me demande, est-ce qu'elles l'ont choisi ?
00:38:02Je dévie un peu du sujet,
00:38:04mais c'est ma pensée.
00:38:06Ou est-ce que ce que leur impose, c'est quand même étrange
00:38:08que tout à coup, maintenant, il y ait des combats
00:38:10qui se mènent pour le port de la baïa,
00:38:12qu'il y ait des combats qui se mènent
00:38:14pour porter le voile, etc.
00:38:16Donc il y a quand même des questions à se poser.
00:38:18Ce n'est pas la manière dont je vois,
00:38:20notamment, si vous voulez, l'évolution de la femme dans notre société.
00:38:22C'est mon opinion et j'ai le droit d'en avoir une.
00:38:24– Julien Odoulon, on voit là la différence, par exemple,
00:38:26entre des républicains et des rassemblements nationals,
00:38:30puisque visiblement, le maire LR est totalement ravi de cette salle.
00:38:33Vous avez vu, il a un grand sourire, d'ailleurs, quand il en parle.
00:38:35Il trouve ça génial.
00:38:37Et le responsable du rassemblement national est contre.
00:38:39– Oui, mais c'est normal.
00:38:41– Mais les arguments qui sont donnés,
00:38:43le fait d'éviter les prières de rue, par exemple,
00:38:45ça ne vous sensibilise pas ?
00:38:47– Le maire LR a un grand sourire parce qu'il compte les voix.
00:38:49Il compte les voix à un an des municipales.
00:38:51Vous avez l'islamo-gauchisme,
00:38:53vous avez aussi l'islamo-droitisme,
00:38:55c'est-à-dire des élus qui pactisent,
00:38:57des élus qui, à des fins clientélistes,
00:38:59ont favorisé l'implantation de telle ou telle mosquée,
00:39:02de telle ou telle salle de prière,
00:39:04centre culturel, qui est bien souvent un centre cultuel,
00:39:07avec subventions déguisées.
00:39:09Ça, on le sait, il y en a partout en France.
00:39:11Et d'ailleurs, ce sont souvent des gens de droite
00:39:13qui sont extrêmement zélés dans ce clientélisme.
00:39:15J'ajoute deux choses.
00:39:17Que nos compatriotes de confession musulmane
00:39:19aient des lieux de culte pour prier, c'est tout à fait normal.
00:39:22Voilà.
00:39:24À l'égard de tous nos autres compatriotes
00:39:26et des différents cultes.
00:39:28Ensuite, l'implantation de ce lieu de culte
00:39:30qui pose un problème, effectivement,
00:39:32devant un établissement scolaire,
00:39:34compte tenu aussi du contexte
00:39:36dans lequel nous vivons,
00:39:38des risques d'endoctrinement, de radicalisation,
00:39:40de subversion,
00:39:42je comprends que certains des habitants,
00:39:44des élus, peuvent s'émouvoir de cette situation.
00:39:46Et ce n'est pas être islamophobe,
00:39:48je le dis, maître,
00:39:50on a le droit d'être islamophobe en France, en droit français.
00:39:52L'islamophobie est un concept
00:39:54qui a été construit par les frères musulmans
00:39:56pour interdire toute critique de l'islam.
00:39:58Toute critique du port du voile,
00:40:00toute critique des interdits, tout ça.
00:40:02C'est un concept et en France, on a le droit
00:40:04de critiquer une religion, n'en déplaise aux islamistes.
00:40:06Maître Goldenel.
00:40:08Ecoutez, j'essaie d'être juste.
00:40:10Il y a un progrès
00:40:12de la démographie
00:40:14musulmane en France.
00:40:16Je ne me réjouis pas
00:40:18de l'augmentation pléthorique
00:40:20de l'immigration.
00:40:22Mais la conséquence de ça, c'est qu'il y a de plus
00:40:24de musulmans en France.
00:40:26Il ne me choque pas que, du coup,
00:40:28on soit obligé de construire des mosquées.
00:40:30L'argument du maire
00:40:32ne me paraît pas un argument
00:40:34de défaitiste en constatant
00:40:36qu'il vaut mieux que
00:40:38ce soit dans une mosquée
00:40:40plutôt que dans le cadre de prières de rue.
00:40:42Alors, à part ça,
00:40:44et en dehors même du problème
00:40:46des musulmans, c'est vrai,
00:40:48Laurence, il y a
00:40:50objectivement une radicalisation
00:40:52d'une partie
00:40:54de la jeunesse musulmane
00:40:56dont je ne sais pas si c'est une mesure
00:40:58de réactivité par rapport au problème
00:41:00général ou pas. Je le constate navré,
00:41:02c'est vrai.
00:41:04Et quand Julien Audoul dit que c'est un problème,
00:41:06c'est mosquée ?
00:41:08Alors, très sincèrement, il y a mosquée et mosquée.
00:41:10Je n'ai pas d'a priori
00:41:12défavorable
00:41:14contre la construction d'une mosquée
00:41:16même près d'une école.
00:41:18Moi, très sincèrement, cette séance...
00:41:20C'est mieux que les mosquées clandestines.
00:41:22Parce qu'il y a aussi des mosquées clandestines.
00:41:24Donc, effectivement, là où je rejoins le maire,
00:41:26c'est qu'il vaut mieux avoir...
00:41:28Vous savez, on peut avoir
00:41:30des positions modérées.
00:41:32Il vaut mieux avoir un endroit
00:41:34où, effectivement, on voit où les choses se passent,
00:41:36on sait ce qui s'y passe, notamment pour
00:41:38un service de renseignement aussi, parce que
00:41:40les mosquées clandestines permettent
00:41:42parfois, malheureusement, si vous voulez,
00:41:44des prêches qui sont totalement
00:41:46en dehors de ce qui doit être fait, contrairement
00:41:48à ce que dit maître à ma gauche.
00:41:50On ne peut pas tout dire et tout faire.
00:41:52Voilà aussi, vous l'avez dit tout à l'heure.
00:41:54Donc, je pense que c'est une bonne chose.
00:41:56Maintenant, il y a un constat à faire.
00:41:58Si les habitants ne sont pas contents,
00:42:00pourquoi ?
00:42:02Répondons à la question. C'est quand même qu'il y a une difficulté.
00:42:04Je suis content de voir qu'effectivement,
00:42:06au final, on en vient à respecter
00:42:08la loi sur la laïcité, c'est-à-dire que chacun
00:42:10a le droit d'exercer son culte.
00:42:12Et si on a envie de construire un lieu de culte
00:42:14pour pouvoir le faire, effectivement,
00:42:16c'est normal qu'on puisse le faire.
00:42:18Je suis absolument d'accord sur le fait que,
00:42:20pour cette religion comme pour toute, il faut
00:42:22contrôler le fait qu'on ne dépasse pas ce qui est
00:42:24prévu par la loi et qu'on n'ait pas un exercice du culte
00:42:26qui soit dangereux pour le reste de la société.
00:42:28Mais il faut aussi...
00:42:30Mais il faut aussi être extrêmement
00:42:32vigilant, notamment aux propos qui sont tenus
00:42:34par la personne qui est en face de moi,
00:42:36parce qu'ils relèvent...
00:42:38qui relèvent beaucoup plus
00:42:40d'une sorte de peur
00:42:42totalement sans raison
00:42:44de l'islam en général,
00:42:46et avec ce risque de contamination
00:42:48sur ceux qui pratiquent leur culte
00:42:50de manière tout à fait raisonnable.
00:42:52C'est ça la réponse que j'ai mis en cause.
00:42:54Et quand vous dites, je ne veux pas que ça soit à côté
00:42:56d'une école parce qu'il y a un risque, vous ne diriez pas
00:42:58la même chose si c'était une église,
00:43:00si c'était un centre public.
00:43:02Et pourtant, l'immense majorité
00:43:04de tous les gens qui pratiquent ces religions
00:43:06le pratiquent de manière absolument
00:43:08raisonnable et légale.
00:43:10Donc vous avez une peur qui, vous, n'est pas raisonnable
00:43:12et c'est ça le problème.
00:43:14Vous me connaissez mal parce que j'ai peur de pas...
00:43:16Je commence à vous connaître assez bien.
00:43:18Je vous ai vu une fois sur un plateau de télé, c'est vrai que vous avez été
00:43:20raviés pour l'hiver, mais je peux vous ravier
00:43:22pour l'été si vous le souhaitez.
00:43:24Mais très clairement, vous avez une interprétation de la loi 1905
00:43:26sur la laïcité. Vous, c'est, comme tout
00:43:28gauchiste, c'est liberté totale
00:43:30de culte, liberté, liberté, liberté.
00:43:32Peut-être que vous, vous êtes affilié à un parti d'extrême-droite,
00:43:34mais je ne suis pas d'extrême-droite, cher monsieur.
00:43:36Vous, vous êtes extrêmement gauchiste, en tout cas.
00:43:38Mais très clairement, la loi de 1905,
00:43:40je vais vous apprendre quelque chose.
00:43:42Je peux terminer une phrase.
00:43:44Je peux terminer une phrase.
00:43:46La loi de 1905, c'est
00:43:48effectivement la liberté de culte, séparation
00:43:50des églises d'Etat, mais c'est aussi,
00:43:52et vous l'avez oublié, et tous vos amis l'ont oublié,
00:43:54c'est la neutralité des religions dans l'espace public.
00:43:56On ne veut pas...
00:43:58Vous ne connaissez pas la loi.
00:44:00C'est l'esprit de la loi de 1905.
00:44:02Non, ne dites pas n'importe quoi.
00:44:04S'il vous plaît, ne dites pas n'importe quoi.
00:44:06C'est la neutralité de l'Etat.
00:44:08Ce n'est pas la neutralité dans l'espace public.
00:44:10Et je vais vous dire pourquoi, parce que vous n'y connaissez rien.
00:44:12Il y a même eu un débat en 1905
00:44:14sur le port de la robe
00:44:16par les curés. Et à l'issue
00:44:18de ce débat, on a dit oui, on les autorise.
00:44:20Dans l'espace public.
00:44:22Vous dites n'importe quoi.
00:44:24Je ne vous laisserai pas dire
00:44:26les choses qui sont fausses. Ce n'est pas ce que
00:44:28prévoit la loi de 1905. Allez-la lire.
00:44:30Attendez.
00:44:32Ça ne sert à rien d'hurler.
00:44:34C'est faux, ce que vous dites est faux.
00:44:36Me Odegaard, un instant.
00:44:38Julien Odulle, un instant.
00:44:40Ça ne sert à rien d'hurler, parce que les gens n'entendent plus rien.
00:44:42Vous allez reparler, mais un par un.
00:44:44Julien Odulle, Me Odegaard
00:44:46et Gilles William-Gollet.
00:44:48Neutralité des religions dans l'espace public.
00:44:50Faux.
00:44:52Vous répondez après.
00:44:54Vous pouvez laisser dire, vous répondez après.
00:44:56Vous avez oublié que sauf pour le personnel religieux,
00:44:58sauf pour le personnel religieux,
00:45:00reprenez les débats.
00:45:02D'une, je connais mon histoire,
00:45:04et je connais mon histoire parlementaire.
00:45:06Non, visiblement, vous avez un prisme déformant.
00:45:08Et je le dis, malheureusement,
00:45:10pour une partie
00:45:12des pratiquants
00:45:14de la religion musulmane en France,
00:45:16cette neutralité, une partie,
00:45:18pas toute, cette neutralité dans l'espace public
00:45:20n'existe pas, et il y a une exhibition.
00:45:22Et de voir que ce lieu de culte
00:45:24va se trouver devant un établissement scolaire
00:45:26où on enseigne les principes
00:45:28de la laïcité, où les signes religieux
00:45:30et politiques ostensibles sont interdits,
00:45:32et que juste devant, vous aurez des manifestations
00:45:34religieuses, d'exhibition d'un culte,
00:45:36ça peut poser problème.
00:45:38Maître Nadel et Philippe Henry, vous répondez après.
00:45:40Je constate, navré,
00:45:42qu'il y a une radicalisation
00:45:44d'une partie de la population
00:45:46musulmane. Je crois que ça n'est pas
00:45:48elle la principale responsable.
00:45:50Je crois qu'elle a été chauffée à blanc
00:45:52par l'extrême-gauche
00:45:54qui lui donne
00:45:56de faux prétextes pour se croire
00:45:58victime d'un prétendu
00:46:00racisme français.
00:46:02Et l'un des exemples,
00:46:04c'est justement la grande mosquée de Paris
00:46:06qui s'est radicalisée
00:46:08au détriment
00:46:10de musulmans eux-mêmes
00:46:12qui étaient dans la mosquée. Je ne sais pas ce que pensent
00:46:14par exemple les musulmans
00:46:16d'Afrique noire. L'Afrique noire,
00:46:18c'est souvent un islam extrêmement
00:46:20tolérant de ce qui se passe,
00:46:22de ce qui se passe,
00:46:24compte tenu de la radicalisation de certains
00:46:26dans cette grande mosquée.
00:46:28Allez, un mot Maître Nager, calmement.
00:46:30Simplement, je veux dire très calmement,
00:46:32ce que dit M. Odule est absolument faux
00:46:34et la manifestation de son ignorance. Et je vais vous dire pourquoi.
00:46:36Vous avez fait une affirmation,
00:46:38on va la vérifier ensemble. Vous dites
00:46:40interdiction... Non mais oui,
00:46:42je vais vous apprendre ce que dit la loi.
00:46:44Vous dites interdiction
00:46:46du port de signes religieux
00:46:48sauf pour le personnel religieux.
00:46:50C'est ce que vous avez dit, d'accord ?
00:46:52Et donc, vous allez sortir dans la rue tout à l'heure
00:46:54et puis vous allez vérifier s'il n'y a pas des juifs
00:46:56qui portent la kippa dans la rue. Vous allez vérifier
00:46:58s'il n'y a pas des chrétiens qui portent la croix dans la rue.
00:47:00Vous allez vérifier s'il n'y a pas des gens
00:47:02qui sont bouddhistes et qui veulent porter...
00:47:04C'est des rabbins, des shema, des curés.
00:47:06Vous racontez n'importe quoi en fait.
00:47:08Et donc, vous n'avez pas des juifs qui portent la kippa dans la rue,
00:47:10qui ne sont pas des rabbins. Vous n'avez pas des sikhs qui portent
00:47:12le turban dans la rue, qui ne sont pas des prêtres
00:47:14religieux. Donc en fait, ce que vous dites, c'est faux
00:47:16parce que la réalité, ce n'est pas ce que
00:47:18dit la loi. La loi sur la laïcité, elle dit
00:47:20exactement le contraire. Elle dit, vous faites
00:47:22tout ce que vous voulez. Et l'État vous protégera.
00:47:24Et je le dis à tous les gens qui regardent la télévision.
00:47:26Laissez-moi finir.
00:47:28Laissez-moi finir. Vous faites tout ce que vous voulez
00:47:30dans le cadre religieux et l'État
00:47:32vous protégera dans l'exercice de votre culte
00:47:34tant que vous ne mettez pas en danger
00:47:36la société.
00:47:38Ce n'est pas tout ce que vous voulez,
00:47:40on n'a pas le droit de porter la kippa...
00:47:42Ce n'est pas ma phrase jusqu'à la fin, forcément.
00:47:44Allez, on va avancer.
00:47:46Juste, on va rester dans le même domaine.
00:47:48Je voudrais vous parler d'un chroniqueur
00:47:50qui fait polémique en ce moment, nouveau chroniqueur
00:47:52sur France 5. Dans cet avou,
00:47:54vous allez voir son image, il s'appelle
00:47:56Merwan Ben Lazar.
00:47:58Je voudrais qu'on dise les choses clairement
00:48:00dès le début. Ce n'est pas sa tenue qui pose problème.
00:48:02En fait, tous les arguments qui ont eu lieu
00:48:04pour le défendre, on dit
00:48:06il ne faut pas s'attaquer à sa tenue. Sa tenue, on s'en fiche.
00:48:08Ce n'est pas le problème. Ce qui pose problème, ce sont les
00:48:10tweets qu'il a faits et les tweets
00:48:12qu'il a écrits. C'est un chroniqueur
00:48:14qui est dans l'émission
00:48:16C'est à vous depuis vendredi, chroniqueur humoristique
00:48:18qui a écouté Eric Tegner hier, qui a repris
00:48:20certains des tweets qu'il avait faits auparavant
00:48:22puisque c'est ça le problème, encore une fois, et non pas
00:48:24sa tenue.
00:48:26Merwan Ben Lazar, il est très
00:48:28prolixe sur Twitter pour promouvoir
00:48:30une vision intégriste de l'islam.
00:48:32Il a relayé ouvertement
00:48:34des sites salafistes comme salafislam.fr
00:48:37et il a discuté de la charia
00:48:39comme d'un cadre incontournable de la vie
00:48:41quotidienne. Mais ce n'est pas fini
00:48:43évidemment avec la charia et venue
00:48:45l'infériorisation de la femme.
00:48:47Ainsi, il a tweeté, accrochez-vous bien
00:48:49« La place d'une femme
00:48:51est à la demeure auprès de son père.
00:48:53Crains ton seigneur. » Ou encore il dit
00:48:55« Pas de femme en DM, c'est-à-dire
00:48:57en message privé. Comprendre qu'il ne veut pas
00:48:59que les femmes lui écrivent des messages privés
00:49:01sur le réseau social. Trop impur
00:49:03pour qu'elles lui parlent. » Rajoutant dans
00:49:05un autre tweet que les femmes ne devraient pas
00:49:07se plaindre de faire le ménage. Sinon
00:49:09elles seraient grosses. Sans compter
00:49:11évidemment les classiques. Génocide à Gaza,
00:49:13les porcs qui
00:49:15regardent Miss France, la haine
00:49:17anti-flic et les conseils religieux.
00:49:19Il en vient lui-même à chanter « Je me sens pas
00:49:21français. Après je me sens à 100%
00:49:23chez moi ici. » Mais on n'est pas une
00:49:25contradiction près quand on a vu
00:49:27que Nathalie Loiseau est montée au créneau
00:49:29contre Ben Lazar parce que
00:49:31depuis des années, ces centristes comme elle
00:49:33nous vendent justement un islam cool,
00:49:35fun, progressiste.
00:49:37Et bien en fait c'est ça. Un barbus à la fiste
00:49:39habillé à la mode du prophète qui
00:49:41vient raconter des blagues sur le service
00:49:43public, en plus pas drôle,
00:49:45et payé par nos intérêts.
00:49:47Maître Gilles-Williams, comment vous agissez
00:49:49à cette polémique ?
00:49:51Je ne veux pas être résigné.
00:49:53Je suis affligé.
00:49:55Pas par la polémique.
00:49:57La polémique est normale.
00:49:59Je suis affligé par
00:50:01ce que j'appelle l'odieux visuel de
00:50:03le service public,
00:50:05qui est d'un rigorisme
00:50:07par moment intellectuel total
00:50:09et qui s'autorise
00:50:11justement ce genre
00:50:13d'humoriste obligatoire.
00:50:15Et quand je vois effectivement,
00:50:17parce qu'il est en plus à France Inter,
00:50:19il est d'une part à France Inter,
00:50:21dans une émission
00:50:23extrêmement bien pensante,
00:50:25et de l'autre part sur La 5, et Mme Lemoyne
00:50:27était émerveillée parce qu'il n'était
00:50:29pas drôle. Donc c'est une polémique
00:50:31tout à fait normale, tout à fait logique.
00:50:33On a le droit dans notre
00:50:35pays de s'étonner,
00:50:37par exemple, des
00:50:39messages passés de ce monsieur
00:50:41qui est, en même temps,
00:50:43c'est une radio
00:50:45donneuse de leçons, en plus,
00:50:47si vous voulez. Donc je suis
00:50:49effectivement dans une
00:50:51affliction que
00:50:53je souhaite d'ailleurs faire partager
00:50:55tous les jours. Il est totalement
00:50:57anormal que je subventionne,
00:50:59si c'était une télé privée ou une radio privée,
00:51:01mais je m'en foutrais totalement.
00:51:03Je refuse de donner
00:51:05mon écho à ce genre
00:51:07de gens. C'est parce que,
00:51:09et par une contradiction
00:51:11invraisemblable,
00:51:13la radio-télévision publique
00:51:15est le seul organe
00:51:17d'information ou de
00:51:19distraction qui justement
00:51:21ne fait l'objet d'aucun
00:51:23contrôle véritable et sévère
00:51:25d'une autorité qu'on
00:51:27impose justement aux radios
00:51:29et aux télévisions. L'ARCOM. L'ARCOM.
00:51:31Pour ne pas la nommer. Julien Rodoul.
00:51:33Il faut se rappeler qu'un journaliste
00:51:35de France Info
00:51:37a été viré manu militari
00:51:39pour avoir discuté avec Jordan
00:51:41Barléa sur un livre.
00:51:43Il a été viré du service public.
00:51:45On l'a empêché de travailler.
00:51:47Et là, vous avez un chroniqueur qui est deux fois
00:51:49payé par nos impôts, France Inter
00:51:51et France 5,
00:51:53un chroniqueur qui, visiblement, a des fascinations,
00:51:55ou en tout cas des proximités avec les thèses
00:51:57islamistes, la charia,
00:51:59la misogynie revendiquée,
00:52:01l'antisémitisme et autres.
00:52:03Et ça ne choque personne.
00:52:05Ça ne choque pas ce petit monde de la bien-pensance.
00:52:07Quand vous voyez cette
00:52:09Madame Lemoyne, hilare,
00:52:11fascinée par l'individu qu'elle a
00:52:13à côté, se forçant à rire
00:52:15sur ses blagues...
00:52:17Non mais ce qui est frappant avec ces gens-là
00:52:19qui nous prêchent toujours
00:52:21des bons sentiments, qui nous donnent des leçons
00:52:23de morale en permanence, moi je les appelle
00:52:25les bobos à rame.
00:52:27Ils sont dans la collaboration, dans la
00:52:29collusion, parce que tout ce qui vient de l'extérieur,
00:52:31toutes les cultures extérieures,
00:52:33c'est forcément magnifique. Même si
00:52:35elles viennent contrevenir
00:52:37et même menacer les principes
00:52:39pour lesquels
00:52:41on défend l'égalité entre les hommes
00:52:43et les femmes, la liberté,
00:52:45le pluralisme, ils en ont rien à faire à partir
00:52:47du moment que c'est extérieur, que c'est...
00:52:49C'est une gifle à toutes les femmes.
00:52:51Pardon, je ne vais pas
00:52:53encore me remettre dans ma condition féminine,
00:52:55je l'ai fait trois fois là, mais d'habitude je ne le fais jamais.
00:52:57Mais de savoir que cet homme
00:52:59considère que les femmes sont impures,
00:53:01et de savoir qu'il officie sur
00:53:03le service public effectivement
00:53:05payé par nos impôts, moi je ne
00:53:07le comprends pas. Donc
00:53:09on va voir s'il y reste,
00:53:11mais je pense que maintenant qu'ont été dévoilés
00:53:13tout ce qu'il a dit, tout ce qu'il
00:53:15propage comme
00:53:17propos, je ne comprendrai pas
00:53:19qu'on laisse en place ce personnage
00:53:21ou alors ce n'est plus la peine de nous parler
00:53:23de l'égalité, de la liberté,
00:53:25d'inviter des gauchos
00:53:27comme Sandrine Rousseau qui nous expliquent
00:53:29qu'il faut déconstruire les hommes,
00:53:31parce que c'est ça qu'ils font en fait.
00:53:33D'un côté il faut déconstruire les hommes,
00:53:35et puis d'un autre côté on met des gens
00:53:37qui nous expliquent...
00:53:39On met des gens qui nous expliquent que les femmes sont impures.
00:53:41Donc il y a un moment, si vous voulez, je crois
00:53:43qu'il y a quand même quelque chose d'assez paradoxal.
00:53:45On est presque au centre du livre de Jill Williams dont on parlera tout à l'heure.
00:53:47Maître Omega ?
00:53:49Je pense qu'il faut avoir un raisonnement en deux temps.
00:53:51Le premier temps c'est de dire qu'il y a une liberté de religion,
00:53:53ce monsieur il croit en ce qu'il veut, il peut avoir les valeurs qu'il veut en privé
00:53:55et il peut les exprimer sur Twitter s'il a envie.
00:53:57Première chose. Deuxième chose, moi il se trouve
00:53:59que je ne suis pas religieux, contrairement à ce que vous avez l'air de dire,
00:54:01je ne favorise pas de religion, je suis athée
00:54:03et d'un point de vue purement moral,
00:54:05c'est-à-dire intellectuel, je suis plutôt contre
00:54:07les idées qui sont développées par ces religions-là.
00:54:09Plutôt ou contre ?
00:54:11Je suis contre ces idées-là, et pour tout vous dire
00:54:13je suis tellement contre que quand j'ai lu l'extrait
00:54:15sur la fille qui devrait rester auprès de son père,
00:54:17j'ai cru que c'était un extrait,
00:54:19pour ceux qui s'y connaissent en religion,
00:54:21de Saint-Paul, épître au coratien,
00:54:23sur l'autorité du père sur sa fille,
00:54:25qui dit exactement la même chose dans le christianisme.
00:54:27Donc j'ai la même opposition...
00:54:29Vous lirez l'épître au coratien, vous lirez moi.
00:54:31Donc j'ai la même opposition
00:54:33contre ce genre de conception, qu'elle soit chrétienne,
00:54:35qu'elle soit juive, qu'elle soit bouddhique,
00:54:37ou qu'elle soit celle de l'islam.
00:54:39Je pense, laissez-moi finir,
00:54:41je te dis simplement qu'on pense ce qu'on veut
00:54:43et qu'on l'applique en privé, comme on le veut,
00:54:45tant qu'on respecte la loi.
00:54:47Je pense que quand ce monsieur qui est un humoriste
00:54:49a été mis à l'antenne, il est possible
00:54:51que la chaîne ne savait pas forcément
00:54:53qu'elle était son historique.
00:54:55Peut-être qu'il ne savait pas forcément,
00:54:57c'est quelques mots qu'on a ressortis.
00:54:59Je peux finir, et je pense que ce n'est pas forcément
00:55:01une bonne idée de laisser à quelqu'un
00:55:03l'antenne alors qu'il peut faire la promotion
00:55:05de ses valeurs-là.
00:55:07Je ne dis pas que c'est illégal, je dis que moi
00:55:09je suis contre ces idées-là.
00:55:11C'est très clair. On va faire une pause,
00:55:13on va faire la pub, on va faire le CNews Info.
00:55:15Juste après, on parlera du Rennes qui ne devrait pas
00:55:17voter la censure demain, a priori.
00:55:19Et puis, on parlera du livre de Gilles-William Gennadel,
00:55:21Journal d'un prisonnier, qui est paré chez Fayard.
00:55:23A tout de suite après la pause, en direct sur CNews.
00:55:39L'homme a été déféré hier à l'issue
00:55:41de sa garde à vue prolongée, et le parquet
00:55:43a ouvert une information judiciaire
00:55:45pour tentative d'homicide volontaire.
00:55:49Peu de chance que le RN vote la censure,
00:55:51car, je cite les Français,
00:55:53ne tirerait pas profit d'une nouvelle période d'instabilité.
00:55:55Les mots de Jordan Bardella
00:55:57au micro de Sonia Mabonk ce matin,
00:55:59le président du RN qui précise
00:56:01que le parti se réunira dès demain
00:56:03pour officialiser sa position.
00:56:05Et puis, la Chine contre-attaque
00:56:07annonce des droits de douane de 15%
00:56:09sur les produits américains,
00:56:11réponse de l'Empire du Milieu
00:56:13aux droits de douane de 10% imposés
00:56:15depuis cette nuit par les Etats-Unis.
00:56:17En revanche, du côté du Mexique et du Canada,
00:56:19les discussions ont permis la suspension
00:56:21des taxes durant un mois.
00:56:2711h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:56:29Le débat continuera comme toujours
00:56:31pendant la pub et le CNews Info.
00:56:33Un mot de politique avant de parler
00:56:35du livre de Gilles-William Goldadel,
00:56:37Journal d'un prisonnier qui parait chez Fayard.
00:56:39La politique avec le RN qui ne devrait pas
00:56:41voter la censure demain, c'est ce qu'a expliqué
00:56:43Jordan Bardella ce matin sur CNews.
00:56:45Thomas Bonnet, bonjour, merci d'être avec nous.
00:56:47Finalement, ça semble se dessiner
00:56:49assez clairement désormais
00:56:51le fait que le RN va sauver François Bayrou.
00:56:55Oui, il ne l'a pas dit explicitement,
00:56:57ce matin sur notre antenne, mais on a très bien compris
00:56:59qu'il n'y aura pas de vote de la motion de censure
00:57:01de la part du RN.
00:57:03Il faut bien comprendre que c'était une décision
00:57:05avant tout symbolique, parce que
00:57:07là aussi, il faut le préciser, même si
00:57:09le RN votait cette motion de censure,
00:57:11François Bayrou n'aurait pas été censuré,
00:57:13tout simplement parce que le parti socialiste,
00:57:15lui, avait déjà dit qu'il ne voterait pas cette motion de censure.
00:57:17La question était donc de savoir
00:57:19quel serait le positionnement du RN
00:57:21sur cette question, et on a compris
00:57:23que le parti de Jordan Bardella et de Marine Le Pen
00:57:25ne voulaient pas être celui qui pourrait
00:57:27incarner une forme d'instabilité.
00:57:29Alors, ils ont déjà censuré au mois de décembre,
00:57:31mais la situation est très différente.
00:57:33Pourquoi d'abord le RN a censuré au mois de décembre ?
00:57:35Tout simplement parce qu'il fallait, à un moment,
00:57:37mettre les menaces à exécution.
00:57:39Ce que demande le RN, c'est de la considération.
00:57:41Ils estimaient ne pas être assez considérés,
00:57:43eux, et évidemment les 11 millions d'électeurs
00:57:45qui leur ont fait confiance. D'une certaine manière,
00:57:47Michel Barani a peut-être manqué de taxes,
00:57:49manqué de négociations, de discussions
00:57:51avec les représentants du RN.
00:57:53François Bayrou, à l'inverse, lui, a plutôt
00:57:55fait preuve, justement, de mesures.
00:57:57Il a beaucoup parlé avec les représentants
00:57:59du RN. Il a envoyé aussi
00:58:01des gages dans leur sens.
00:58:03Et donc, finalement, c'est assez logique
00:58:05que le RN ne censure pas, même si,
00:58:07et c'est là où c'est intéressant, évidemment,
00:58:09de décrypter tout cela, l'électorat du RN,
00:58:11lui, est très partagé sur la question.
00:58:13Quand vous interrogez les électeurs du RN,
00:58:15il y en a beaucoup qui aimeraient, finalement,
00:58:17que le gouvernement de François Bayrou soit censuré,
00:58:19parce que, d'une certaine manière, ça serait
00:58:21atteindre, in fine, Emmanuel Macron,
00:58:23affaiblir encore un peu plus
00:58:25le président de la République.
00:58:27C'est une question d'agenda. On a bien compris
00:58:29que ce n'était pas forcément le moment pour le RN
00:58:31de faire tomber un nouveau gouvernement
00:58:33sans vraiment, d'ailleurs, savoir ce qui allait se passer
00:58:35par la suite. En revanche, et d'ailleurs,
00:58:37Jordan Bardalal a encore rappelé ce matin,
00:58:39ça ne veut pas dire qu'il y a
00:58:41un blanc-seing, maintenant, pour François Bayrou.
00:58:43Il pourrait tomber sur d'autres sujets
00:58:45s'il y avait, à l'avenir, d'autres motions
00:58:47de censure. Il y a une échéance, en fait,
00:58:49qui revient. C'est le mois de juin.
00:58:51Ce sera le moment où on pourra, à nouveau, dissoudre
00:58:53l'Assemblée nationale. Alors, pas moi, mais le président de la République
00:58:55pourra le faire. Peut-être qu'à ce moment-là,
00:58:57cette nouvelle possibilité qui s'ouvrira
00:58:59changera la stratégie du RN.
00:59:01Et à ce moment-là, alors, peut-être que
00:59:03la censure sera révisée et peut-être que
00:59:05la position sera révisée.
00:59:06Thomas, n'y a-t-il pas un autre élément, j'ai envie de dire,
00:59:08un peu plus personnel, peut-être ? C'est les rapports
00:59:10entre Marine Le Pen et François Bayrou.
00:59:12C'est vrai que François Bayrou a toujours été,
00:59:14j'ai envie de dire, tolérant.
00:59:16Quand elle a eu son procès, quand il cherchait
00:59:18également des parrainages lors des élections,
00:59:20il a quasiment toujours été là pour elle.
00:59:22Ce qu'elle ne se dit pas, finalement, de façon plus personnelle,
00:59:24que c'est une façon de lui rendre l'appareil.
00:59:28C'est évidemment une clé de lecture très importante
00:59:30de cette décision du RN.
00:59:32Les liens entre François Bayrou
00:59:34et Marine Le Pen sont bons.
00:59:36Il y a effectivement cette histoire de parrainage.
00:59:38Je rappelle qu'il avait accordé son parrainage personnel
00:59:40à Marine Le Pen pour qu'elle puisse
00:59:42concourir à l'élection présidentielle.
00:59:44Il y a aussi les affaires judiciaires.
00:59:46François Bayrou a été poursuivi
00:59:48pour les mêmes faits, ou presque, que ceux
00:59:50qui sont aujourd'hui reprochés à Marine Le Pen.
00:59:52Il lui a apporté son soutien.
00:59:54Encore très récemment, il estimait que le fait
00:59:56que la décision pourrait être suspensive,
00:59:58en tout cas qu'elle ne puisse pas être suspendue
01:00:00par un appel, n'était pas une bonne chose.
01:00:02Là aussi, il a apporté son soutien
01:00:04à Marine Le Pen.
01:00:06Ça compte forcément au moment de prendre ses décisions.
01:00:08D'ailleurs, on peut le dire, la situation politique,
01:00:10le fait que François Bayrou va
01:00:12passer cet obstacle du budget,
01:00:14c'est une victoire pour le Premier ministre.
01:00:16C'est vrai, ses débuts ont été compliqués,
01:00:18il y a eu des erreurs de communication,
01:00:20mais il a pour lui un sens politique
01:00:22très aiguisé. Il s'est
01:00:24composé avec les différents partis politiques.
01:00:26Il a l'expérience pour cela.
01:00:28Le fait que le Parti socialiste s'affranchisse
01:00:30de la France insoumise
01:00:32était déjà un exemple de cette réussite.
01:00:34La non-censure du RN en est
01:00:36un autre. Ça ne veut pas dire que tout est
01:00:38gagné pour autant. Il va rester à Matignon,
01:00:40d'accord. Maintenant, il va falloir
01:00:42voir ce qu'il va en faire, quel sujet
01:00:44il va pouvoir aborder, et surtout ne pas froisser
01:00:46ni le Rassemblement national,
01:00:48ni le Parti socialiste.
01:00:50Merci beaucoup Thomas Bonnet, journaliste politique
01:00:52à CNews. Laurence Sailly, vous comprenez la position
01:00:54du RN ?
01:00:56Quand ils ont censuré la première fois, ils avaient
01:00:58préféré Mme Pannot à M. Retailleau.
01:01:00Je suis contente qu'enfin ils reviennent à la raison
01:01:02et qu'ils arrêtent leur
01:01:04association à l'extrême-gauche.
01:01:06C'est tout à fait bien. Je pense qu'ils ont compris
01:01:08quel était l'impact de cette
01:01:10instabilité, notamment sur l'économie.
01:01:12Mais j'en retiendrai que la meilleure
01:01:14des choses qui est faite à ce stade,
01:01:16le Premier ministre, c'est d'avoir fait exposer
01:01:18le NFP, et ça c'est plutôt
01:01:20une très bonne chose, parce que
01:01:22effectivement, cette association
01:01:24d'une extrême-gauche et d'une gauche
01:01:26plus modérée, qui est éventuellement
01:01:28peut-être récupérable,
01:01:30était un danger pour la France.
01:01:32Julien Audou, on a eu le sentiment d'un certain flottement
01:01:34au RN depuis quelques jours,
01:01:36entre ceux qui voulaient, ceux qui ne voulaient pas.
01:01:38Il n'y a pas de vraie unanimité
01:01:40parmi vous. Non, mais c'est une décision
01:01:42difficile. Pour l'association avec l'extrême-gauche,
01:01:44je vous renvoie à Laurent Wauquiez,
01:01:46qui a bénéficié des lois de l'extrême-gauche
01:01:48pour être réélu. C'est faux ce que vous dites.
01:01:50Grâce à cette alliance des contraires.
01:01:52Vous ne connaissez pas du tout ce texte. Mais vous mentez.
01:01:54C'est faux. Mais ensuite, ce qui fait
01:01:56la caractéristique du RN,
01:01:58c'est qu'on est un grand parti d'opposition
01:02:00et de gouvernement, on n'est pas un parti de
01:02:02bordélisation. Et nous, on regarde
01:02:04chaque décision qu'on prend, et notamment une motion
01:02:06de censure, au prisme des
01:02:08intérêts de la France et des Français.
01:02:10Et effectivement, dans une période d'instabilité,
01:02:12dans une période très difficile,
01:02:14il faut mesurer les effets, les conséquences.
01:02:16C'était pareil la dernière fois.
01:02:18C'était une même période d'instabilité.
01:02:20C'est pas pareil, parce qu'on a obtenu
01:02:22certaines choses. On a quand même eu des victoires
01:02:24politiques ces dernières semaines.
01:02:26Avec François Bayrou, on a pu
01:02:28aussi avoir une négociation,
01:02:30même si ce budget est mauvais. On le dit.
01:02:32Pourquoi il est mauvais ? Il n'y a pas de réduction
01:02:34des déficits publics. Il n'y a pas de réduction
01:02:36de la fiscalité.
01:02:38Il y a un euro d'économie
01:02:40pour 9 euros taxés d'impôts.
01:02:42Ce n'est pas un bon budget.
01:02:44Pour autant,
01:02:46nous déterminerons demain
01:02:48la position à adopter. Est-ce que ce sera
01:02:50la censure ?
01:02:52On en reparlera demain.
01:02:54Maître Gilles-Williams, votre livre,
01:02:56Journal d'un prisonnier, ça paraît chez Faya.
01:02:58C'est assez déconcertant comme livre.
01:03:00Je dois avouer que c'est assez déconcertant.
01:03:02Parce qu'on est dans un espèce de monde
01:03:04parallèle, où on est dans la réalité
01:03:06sans y être vraiment...
01:03:08C'est la trans insoumise
01:03:10qui a pris le pouvoir en France.
01:03:12On retrouve tous les personnages
01:03:14qui sont dans l'actualité.
01:03:16Les hommes et les femmes politiques
01:03:18qui sont dans l'actualité.
01:03:20Qui ont des surnoms.
01:03:22Qu'est-ce que vous vouliez montrer ?
01:03:24Que le pire est devant nous ?
01:03:26Je ne sais pas
01:03:28si je voulais montrer quoi que ce soit.
01:03:30Quand on fait un livre, on a un objectif.
01:03:32Une chose est certaine.
01:03:34J'ai utilisé
01:03:36ce que je crois à l'humour
01:03:38pour apprendre. C'est une ruse littéraire.
01:03:40Je n'avais pas envie de commettre
01:03:42un 25ème livre sur
01:03:44le wokisme, mais j'avais envie
01:03:46d'enseigner à mes lecteurs
01:03:48des choses qu'ils ne connaissent pas
01:03:50sur le wokisme, en les faisant marrer.
01:03:52Mais à partir
01:03:54d'une trame qui n'est pas totalement
01:03:56illusoire.
01:03:58Il y a des problèmes économiques
01:04:00et financiers très graves en France.
01:04:02La trans insoumise
01:04:04prend le pouvoir
01:04:06par la force, se heurte à une
01:04:08résistance assez médiocre
01:04:10de la population française,
01:04:12crée sur une partie de la Seine-Saint-Denis
01:04:14une république
01:04:16islamique soi-disant démocratique.
01:04:18Et dans ce cadre-là,
01:04:20certains opposants,
01:04:22dont effectivement
01:04:24maître Guylain Gros-Nadel,
01:04:26qui n'a strictement
01:04:28rien à voir avec moi,
01:04:30est enfermé avec des
01:04:32Alain Fickelstein
01:04:34ou des Michel Offray dans le
01:04:36camp du bien.
01:04:38En même temps, vous dites des choses
01:04:40dures. Par exemple,
01:04:42quand vous dites que les syndicats de journalistes
01:04:44et un syndicat de magistrats ont fait acte d'allégeance
01:04:46au nouveau pouvoir par respect pour la vie humaine.
01:04:48Vous avez quand même le sentiment
01:04:50qu'il y a des gens qui sont prêts à vendre leur âme ?
01:04:52Ah oui !
01:04:54Le regard que j'ai
01:04:56sur certains de mes contemporains,
01:04:58sur certains
01:05:00syndicats de magistrats,
01:05:02qui, par exemple, affichent
01:05:04sur un mur d'écon
01:05:06le nom de leurs opposants,
01:05:08sur certains
01:05:10syndicats de journalistes
01:05:12qui veulent au contraire
01:05:14brider la liberté publique,
01:05:16ne me poussent pas
01:05:18à leur exaltation.
01:05:20Et donc, je pense effectivement
01:05:22que certains syndicats de journalistes
01:05:24ou de magistrats
01:05:26feraient parfaitement allégeance
01:05:28au nouveau pouvoir.
01:05:30Je pense que ça n'est pas complètement
01:05:32fictif. Dans votre livre
01:05:34« La police a été démantelée », l'ensemble des fonctionnaires racistes
01:05:36et fascisants ont été révoqués
01:05:38sans solde et sans proéjudice des poursuites.
01:05:40C'est ce que vous écrivez également.
01:05:42On est dans la fiction ?
01:05:44Écoutez, c'est
01:05:46une fiction. C'est une fiction
01:05:48mais c'est une fiction qui n'est pas
01:05:50totalement
01:05:52surréaliste.
01:05:54Vous pensez que ça peut arriver, pour être clair ?
01:05:56Je n'exclus pas
01:05:58le grand soir. Je pense
01:06:00qu'il y a un parti d'extrême-gauche
01:06:02qui ne vise pas
01:06:04la prise du pouvoir
01:06:06par les élections
01:06:08mais qui prend, qui espère
01:06:10une union entre
01:06:12cette extrême-gauche-là, qui a une
01:06:14assez bonne maîtrise de la rue
01:06:16et des banlieues
01:06:18islamisées, qui sont assez
01:06:20fortement armées.
01:06:22Et je n'exclus pas cette possibilité.
01:06:24Je pense
01:06:26effectivement qu'il y a un
01:06:28risque de subversion en France.
01:06:30Dans ce livre, à un moment donné,
01:06:32par exemple, il y a un jeune qui est
01:06:34tué par un policier
01:06:36à Saint-Denis.
01:06:38Vous dites après son 24e
01:06:40refus de tempérer.
01:06:42Vous avez bien compris que je faisais allusion
01:06:44à ce qui s'est passé.
01:06:46Dans le cadre,
01:06:48il peut surgir
01:06:50des émeutes.
01:06:52Ce genre de grand renversement...
01:06:54Vous expliquez que le policier est incarcéré
01:06:56à ce moment-là pour éviter
01:06:58qu'il y ait des émeutes.
01:07:00Là, on n'est plus dans la fiction.
01:07:02J'utilise quelques
01:07:04éléments
01:07:06de réalité pour
01:07:08camper quelque chose de crédible.
01:07:10Mais encore une fois,
01:07:12au-delà de cela, ce n'est pas mon
01:07:14principal propos.
01:07:16Ce n'est pas de dire le risque de prise.
01:07:18Mon principal propos,
01:07:20c'est d'expliquer aux gens,
01:07:22par exemple, qu'il y a eu, sur le
01:07:24wokisme, aux Etats-Unis,
01:07:26des affaires de
01:07:28Georges Floyd blanc
01:07:30dont on n'a absolument pas parlé.
01:07:32Dans mon récit,
01:07:34on fait mon procès.
01:07:36Il y a le procureur Édith Pléniel
01:07:38qui fait mon procès.
01:07:40Par exemple, mon procès pour racisme
01:07:42anti-immigrés. Mais du coup,
01:07:44je me transforme
01:07:46en procureur.
01:07:48Et dans le cadre d'un réquisitoire que je pense assez
01:07:50implacable, je fais le procès du racisme
01:07:52anti-blanc.
01:07:54Et qui existe ? Ça fait 30 ans
01:07:56que j'en parle, depuis mes réflexions sur la
01:07:58question blanche.
01:08:00Ça a été nié par beaucoup, d'ailleurs, le fait que ça existe.
01:08:02Là, on commence à y venir petit à petit.
01:08:04Mais jusque-là, on n'avait pas le droit d'en parler.
01:08:06Il y a 20 ans, quand vous parliez de
01:08:08racisme anti-blanc, les
01:08:10organisations antiracistes
01:08:12vous expliquaient que c'était
01:08:14un fantasme d'extrême-droite.
01:08:16Et les gens se signaient dans la rue
01:08:18lorsqu'ils vous croisaient. Maintenant, ça n'est
01:08:20plus le cas. Eh bien, je vous raconte
01:08:22cette histoire de
01:08:24Georges Floyd anti-blanc,
01:08:26Georges Floyd blanc. Je raconte
01:08:28sur le wokeisme,
01:08:30sur la cancel culture,
01:08:32je raconte l'histoire
01:08:34véridique d'un artiste,
01:08:36d'un grand peintre,
01:08:38qu'on a décroché
01:08:40de la British Library,
01:08:42parce qu'il y a 300 ans,
01:08:44il y a 300 ans,
01:08:46paraît-il, ça n'était pas vrai,
01:08:48mais peu importe, il avait eu des
01:08:50ancêtres esclavagistes.
01:08:52A cause de ça, ce pauvre
01:08:54type qui a été tué en héros
01:08:56pendant la guerre a été
01:08:58interdit de la British Library.
01:09:00On est quand même dans un monde
01:09:02largement
01:09:04de fous.
01:09:06Mais est-ce que vous ne voyez pas le verre à moitié vide et pas le verre à moitié plein ?
01:09:08Regardez ce qu'il se passe aux Etats-Unis, par exemple, avec Trump.
01:09:10On est en train de faire marche arrière sur le wokeisme.
01:09:12Alors, attendez, attendez.
01:09:14Avant de vendre la peau du wokeisme,
01:09:16attendez un peu. C'est vrai,
01:09:18et je m'en réjouis, même si je ne suis
01:09:20pas un Trumpiste de la première heure.
01:09:22Je me réjouis que
01:09:24une grande partie du peuple américain,
01:09:26en ce compris les
01:09:28Latinos, les
01:09:30Noirs, etc.,
01:09:32et notamment
01:09:34chez les mâles, ont été
01:09:36totalement
01:09:38outrés par les excès
01:09:40du wokeisme et ont apporté
01:09:42leur voix aux républicains.
01:09:44Mais si vous croyez un seul
01:09:46instant que, pour autant,
01:09:48le wokeisme a capitulé
01:09:50chez
01:09:52certains féministes,
01:09:54dans le milieu
01:09:56artistique hollywoodien,
01:09:58ou dans certaines universités, vous
01:10:00mettez le doigt dans l'œil. C'est
01:10:02un combat culturel
01:10:04permanent où on peut marquer des points
01:10:06ou en perdre.
01:10:08Merci d'avoir été avec nous.
01:10:10C'est un plaisir de vous avoir
01:10:12tout au long de cette émission.
01:10:14Merci à tous. C'est Sonia Mabrouk.
01:10:16On se retrouve demain en direct à partir de
01:10:1810h35. A demain.
01:10:20Et d'ici là, soyez prudents.