• il y a 7 mois
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 -Mercredi 1er mai 2024, nous sommes là.
00:00:06 Morandi Live numéro 1431, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:10 A la une, une conseillère régionale de Saint-Chamond menacée de mort
00:00:14 avec des tags affirmant "on va t'égorger".
00:00:17 Vous allez voir ces tags sur ces images.
00:00:20 On lui reproche sa lutte contre l'islamisme.
00:00:22 Le président de la région Auvergne,
00:00:25 Ronalp Laurent Wauquiez, a écrit à Gabriel Attal
00:00:28 pour l'alerter sur la situation et lui demander de tout mettre en oeuvre
00:00:32 pour assurer la sécurité d'Isabelle Surply et celle de sa famille.
00:00:36 Écoutez cette élue qui a pris la parole avec force sur les réseaux sociaux.
00:00:40 -Je suis menacée d'égorgement par les extrémistes turcs,
00:00:45 des menaces signées par les loups gris,
00:00:48 parce que j'ai demandé la fermeture administrative de la mosquée gérée
00:00:52 par la CIMG, la Confédération Islamique Miligorus,
00:00:56 bras armés du président Erdogan.
00:00:59 Je suis également et publiquement un soutien inconditionnel
00:01:03 de la communauté arménienne.
00:01:04 Ce week-end et pour la première fois,
00:01:07 ont été tagués des inscriptions dans une école privée catholique,
00:01:12 les Sainte-Marie à Saint-Chamond,
00:01:14 des inscriptions menaçantes, racistes, absolument inqualifiables.
00:01:18 -Voilà, et vous entendrez cette élue dans cette émission.
00:01:22 Ces joueurs de foot musulmans qui refusent désormais
00:01:24 de montrer leurs genoux sur les terrains.
00:01:26 Selon eux, la religion musulmane demande de cacher son corps
00:01:29 et en particulier pour les hommes,
00:01:31 la partie située entre le nombril et les genoux inclus.
00:01:34 Résultat, ils portent des shorts de plus en plus longs,
00:01:37 voire ce que l'on pourrait appeler des pantacourts
00:01:39 ou alors des coulants noirs sous les shorts.
00:01:41 La Fédération Française de Foot s'est fendue hier d'un rappel à l'ordre.
00:01:45 -On voit tes genoux, qu'est-ce que tu fais là ?
00:01:46 -Non mais j'ai pas d'autre solution.
00:01:48 -Mais regarde, regarde ce que j'ai moi là.
00:01:49 -Ah là là !
00:01:50 -C'est pas mieux comme ça ?
00:01:51 -C'est un phénomène de plus en plus fréquent,
00:01:53 la volonté de se vêtir pour cacher les genoux,
00:01:56 des tenues de plus en plus présentes dans les matchs amateurs.
00:01:59 -Il y a eu, c'est vrai, une recrudescence en fin d'année dernière
00:02:04 des signalements de comportement qui n'étaient pas conformes
00:02:09 et le président de la Ligue du football amateur, Vincent Bollorg,
00:02:12 a adressé une lettre, rappelé les grands principes
00:02:17 qui sont aussi des valeurs du football
00:02:20 parce que les valeurs de la République,
00:02:22 dans lesquelles on inclut naturellement la laïcité,
00:02:26 sont aussi des valeurs du football.
00:02:29 -Oui, regardez par exemple cette photo d'un joueur du PSG en pleine action.
00:02:32 L'image a été publiée le 21 juillet dernier
00:02:35 par le compte Paris Galaxy Officiel sur Twitter
00:02:37 qui relaie les actualités du club.
00:02:39 Vous le voyez, ses genoux sont pixelisés,
00:02:41 sont floutés pour les cacher
00:02:43 et cela avait à l'époque provoqué une polémique sur les réseaux sociaux.
00:02:46 Nous allons y revenir dans un instant
00:02:48 sur cette affaire qui part un peu folle,
00:02:50 c'est le moins qu'on puisse dire.
00:02:51 Ce braquage spectaculaire à Rieux-la-Pape,
00:02:53 un camion attaqué par des hommes armés et cagoulés
00:02:55 qui ont même pris en otage le chauffeur.
00:02:57 L'attaque s'est déroulée en moins de 40 secondes
00:02:59 et le butin est de 560 000 euros.
00:03:02 Visiblement, les malfrats savaient parfaitement ce qu'ils visaient.
00:03:05 C'était sur TF1 hier soir.
00:03:07 -Les braqueurs viennent de s'enfuir,
00:03:11 laissant derrière eux des témoins stupéfaits
00:03:14 et des voitures en flamme incendiées pour effacer leurs traces.
00:03:19 Dernier acte d'un braquage éclair.
00:03:22 Il est 8h30 lorsque deux voitures,
00:03:24 à l'arrière une blanche, à l'avant une noire,
00:03:27 prennent en tenaille cette camionnette.
00:03:29 Quatre hommes en sortent armés de fusils d'assaut.
00:03:33 -Autre image spectaculaire à Londres,
00:03:35 cette fois avec un homme armé d'un sabre
00:03:37 qui a attaqué plusieurs personnes dans la rue.
00:03:39 Il a tué un jeune garçon de 13 ans et a fait plusieurs blessés.
00:03:43 Selon les enquêteurs, il ne s'agit pas d'une attaque terroriste.
00:03:46 ...
00:03:49 -Peu avant 7h, ce mardi, dans l'est de Londres,
00:03:52 cet homme, aux pulls jaunes, armé d'un sabre,
00:03:55 agresse plusieurs personnes.
00:03:56 -Cassez-vous !
00:03:58 -Un jeune garçon de 13 ans est décédé de ses blessures à l'hôpital.
00:04:02 Quatre autres individus sont blessés,
00:04:04 dont deux agents de police locale qui répondaient à l'appel.
00:04:07 -Deux de ces personnes sont toujours à l'hôpital.
00:04:10 Heureusement, leurs blessures ne sont pas considérées comme mortelles.
00:04:13 Les deux officiers de police
00:04:14 ont été également transportés à l'hôpital
00:04:17 avec des blessures par arme blanche.
00:04:19 Ils doivent tous deux être opérés et présentent des blessures importantes.
00:04:23 Mais nous pensons à ce stade que leur vie n'est pas en danger.
00:04:26 -L'agresseur, âgé de 36 ans,
00:04:28 avait d'abord foncé avec sa voiture dans une maison
00:04:30 avant d'attaquer les passants.
00:04:32 Il a été arrêté par la police et transporté à l'hôpital,
00:04:35 où il n'a pas encore pu être interrogé compte tenu de ses blessures.
00:04:39 -Face à la violence qui se développe partout en France
00:04:42 et face au home-jacking, de plus en plus de personnalités
00:04:45 font construire ce que l'on appelle des "panic rooms".
00:04:48 L'idée vient des Etats-Unis.
00:04:50 Dans la maison, une pièce inviolable ou sans fermer
00:04:52 en cas d'intrusion chez vous.
00:04:54 Une pièce qui peut être un dressing, par exemple,
00:04:57 mais impossible de forcer l'entrée de l'extérieur.
00:04:59 Exemple sur France 2, hier soir.
00:05:01 -Cette pièce est ultra sécurisée,
00:05:03 quasiment impossible à pénétrer de l'extérieur.
00:05:06 -Pour les murs et le plafond,
00:05:08 nous avons utilisé de la fibre de verre résistante au bal.
00:05:13 Et si vous prenez un marteau, une pioche ou même un bélier,
00:05:19 ça ne traversera pas le mur.
00:05:22 -Plusieurs universités ont continué de se mobiliser en France pour Gaza,
00:05:27 avec à chaque fois quelques dizaines de manifestants
00:05:29 qui tentent de bloquer des établissements.
00:05:31 Hier, le débat s'est invité à l'Assemblée nationale
00:05:33 avec des échanges pour le moins musclés.
00:05:36 -Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.
00:05:40 -Monsieur le député Bonpas,
00:05:43 après le 7 octobre et l'attaque terroriste du Hamas
00:05:47 que vous soutenez, j'ai pris une circulaire
00:05:52 pour que l'on puisse réprimer les propos antisémites.
00:05:58 Vos amis à vous, ce sont les Molas, monsieur Bonpas.
00:06:02 Vous devriez avoir honte.
00:06:04 -A New York, la police s'est intervenue cette nuit
00:06:06 pour libérer l'université de Columbia,
00:06:08 qui était jusque-là occupée par des manifestants pro-palestiniens.
00:06:11 Ce sont des dizaines de policiers qui sont entrés sur le campus.
00:06:14 BFM TV, ce matin.
00:06:16 -Casqués et équipés de tenues anti-émeutes,
00:06:18 les policiers de New York sont arrivés cette nuit par dizaines
00:06:21 pour encercler l'université de Columbia,
00:06:23 évidemment sous les U.A. des manifestants pro-Palestine.
00:06:26 [Cris de la foule]
00:06:33 -Les policiers sont venus déloger les individus
00:06:35 qui occupaient illégalement un bâtiment
00:06:37 de la quatrième plus importante université du pays.
00:06:40 Des bus ont été affrétés spécialement
00:06:42 pour emmener au commissariat les individus arrêtés.
00:06:44 Quelques heures plus tôt, le maire de New York affirmait
00:06:47 qu'une ligne rouge avait été franchie.
00:06:49 -Et puis nous sommes aujourd'hui, vous le savez, le 1er mai,
00:06:51 jour de la fête du travail.
00:06:53 De nombreuses manifestations sont prévues à travers la France
00:06:56 et à Paris en particulier, avec toujours cette crainte désormais
00:06:59 quand il y a des manifestations craintes d'incidents.
00:07:03 -C'est un 1er mai sous le signe de l'apaisement
00:07:05 qui devrait avoir lieu cette année.
00:07:07 120 à 150 000 personnes sont attendues sur tout le territoire.
00:07:12 C'est bien moins que l'an passé où 800 000 manifestants
00:07:14 s'étaient mobilisés en pleine contestation
00:07:16 de la réforme des retraites.
00:07:18 Malgré tout, le dispositif reste conséquent.
00:07:21 -On est sur un dispositif classique mais rigoureux.
00:07:24 Comme vous le savez, à chaque manifestation de rue,
00:07:26 même si elle se passe bien, le risque zéro n'existe pas.
00:07:30 -Une attention particulière sera portée sur 400 à 800 Black Blocs
00:07:34 qui pourraient s'infiltrer dans les cortèges de la capitale.
00:07:37 Des membres de l'extrême gauche et des pro-palestiniens
00:07:39 sont également attendus.
00:07:41 -Les sondages au site des élections européennes
00:07:43 pourraient réveiller une partie de la population
00:07:45 et notamment la partie extrême gauche
00:07:47 qui pourrait venir effectivement perturber les cortèges.
00:07:50 On a des risques qui sont liés aux activistes pro-palestiniens
00:07:54 qui pourraient décider d'intégrer le cortège.
00:07:56 C'est un peu la jurisprudence Sciences Po ou Sorbonne
00:07:59 qu'on a vue cette semaine.
00:08:01 -Des mouvements anti-Jeux olympiques sont aussi surveillés
00:08:04 ainsi que des groupes d'ultra-droite.
00:08:06 Les forces de l'ordre s'attendent à détention à Perpignan
00:08:09 où doit se dérouler un meeting du Rassemblement national.
00:08:13 -Voilà, et nous suivrons tout cela, bien évidemment,
00:08:15 toute la journée en direct sur CNews.
00:08:17 Tout de suite, les tops et les flops de l'auteurs d'hier soir,
00:08:19 c'est avec Miss Audience.
00:08:20 Aïe Aïe Aïe, S.Kévin.
00:08:21 -Bah attends.
00:08:22 -Hier soir en accès, c'est encore une mauvaise soirée pour Nagui
00:08:26 qui, avec à peine 2,5 millions de téléspectateurs,
00:08:29 a une fois de plus été très légèrement battu
00:08:31 par le feuilleton de TF1 "Demain nous appartient".
00:08:33 Le 19 avril de France 3 n'est pas très loin derrière.
00:08:35 Sur M6, encore un coup de chaud pour la meilleure boulangerie de France
00:08:38 qui est suivie de près par 7 à bout sur France 5.
00:08:40 Du côté des talkshows quotidiens sur TMC,
00:08:45 Tantet en frôlant les 2 millions,
00:08:47 mais talonnée par Touche Prends Mon Poste sur C8
00:08:49 qui est juste derrière avec un écart très faible.
00:08:52 La soirée est plus compliquée pour Jeux citoyens sur France 3
00:08:54 et 7 à bout la suite sur France 5 qui ne dépasse toujours pas le million.
00:08:58 En prime time, France 3 arrive en tête avec sa série policière face à face
00:09:03 mais Koh Lanta sur TF1 arrive quasiment à égalité
00:09:06 avec seulement 60 000 téléspectateurs de moins.
00:09:09 Quant à France 2 M6, la soirée est décevante.
00:09:12 Le magazine Planétaire et l'émission de Julien Courbet Arnaque
00:09:15 font moitié moins d'audience à seulement 1,6 million.
00:09:18 Mister Audience vous dit à demain.
00:09:19 Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:09:23 dans ce premier maillot.
00:09:24 Julien Audoul, bonjour.
00:09:25 Merci d'être avec nous, député du Rassemblement National de Lyon.
00:09:28 Maître Sarah Salmane, bonjour.
00:09:29 Merci d'être avec nous, Rachida Kaout.
00:09:32 Merci également d'être là, conseillère municipale Renaissance,
00:09:34 Livry-sur-Seine et puis Rost, bonjour.
00:09:35 Président de Banlieue Active et réalisateur.
00:09:38 On va commencer cette émission en parlant de ces menaces de mort
00:09:41 contre une élue.
00:09:42 Ça se passe à Saint-Chamond.
00:09:44 Cette élue s'appelle Isabelle Surply.
00:09:46 Des menaces ont été taguées, vous les voyez contre elle.
00:09:49 On va t'égorger.
00:09:50 Elles ont été tracées sur un mur d'une école catholique.
00:09:53 Ce n'est pas la première fois que cette élue est menacée de mort.
00:09:56 Mais désormais, elle estime qu'un cap a été franchi.
00:09:59 C'est une élue qui s'est levée contre l'islamisme en particulier
00:10:03 et elle défend également la population arménienne.
00:10:07 On va y revenir en détail dans un instant.
00:10:09 Tout d'abord, cette élue était ce matin sur CNews.
00:10:12 Je vous propose de l'écouter.
00:10:14 Elle explique à quel point aujourd'hui elle vit dans la peur.
00:10:18 Je pense qu'on n'a jamais été aussi clair dans les menaces
00:10:21 que je subis depuis presque huit ans
00:10:24 dans mon combat contre l'islam politique.
00:10:28 Voilà, clairement, moi je vais vous dire aujourd'hui,
00:10:30 on a franchi un cap,
00:10:32 on est à l'intérieur d'une école privée,
00:10:34 catholique, dans l'enceinte même,
00:10:37 où on est censé avoir ce havre de paix,
00:10:40 où les enfants sont censés apprendre sans peine et sans inquiétude.
00:10:45 Et moi, je vous le dis, comme ça m'a fait, comme est fait lundi,
00:10:50 je suis extrêmement inquiète.
00:10:51 Je suis une femme, une élue, une mère de famille.
00:10:54 Je ne connais personne d'autre dans mon cas
00:10:56 et je me sens totalement abandonnée.
00:10:58 En fait, ce qu'on reproche à cette élue,
00:11:00 c'est d'avoir entamé depuis 2016 des démarches
00:11:02 pour faire fermer une structure religieuse
00:11:05 qui prône un islam rigoriste, comme elle l'explique.
00:11:08 Normalement, cette élue, qui vous explique ce qui s'est passé ?
00:11:17 Alors, est-ce qu'on a ou pas l'extrait, si on peut me le dire ?
00:11:21 Bon, alors attendez, on verra ça tout à l'heure.
00:11:23 Julien Audoul, cette élue qui est menacée,
00:11:27 aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire pour l'aider
00:11:29 et comment ça se fait qu'on en arrive là en France ?
00:11:32 – On en arrive là parce que l'État, les derniers gouvernements
00:11:36 ont totalement laissé faire, ont laissé des élus en première ligne
00:11:42 subir des agressions, des intimidations.
00:11:44 Aujourd'hui, dans notre pays, il faut bien noter
00:11:46 que l'islamophobie ne tue pas, en revanche,
00:11:48 les accusations d'islamophobie tuent.
00:11:51 Elles suscitent des agressions, elles suscitent des intimidations
00:11:54 et des pressions pour tous les élus sur tout le territoire
00:11:57 qui osent défier l'islam politique, l'avancée de l'islamisme.
00:12:02 J'aimerais ajouter, parce que c'est passé un petit peu sous silence,
00:12:05 que nous avons une élue au conseil municipal d'Avignon,
00:12:08 Anne-Sophie Rigaud, qui en plein conseil municipal
00:12:11 a été menacée de mort par égorgement.
00:12:14 En plein conseil municipal, une élue RN qui a déposé plainte.
00:12:17 - Par qui ? Elle a été menacée ?
00:12:18 - Par une élue de la majorité de gauche.
00:12:21 Alors on sait qu'Avignon, évidemment, il y a un contexte assez particulier,
00:12:24 que c'est une ville qui est aussi gangrénée par l'islam radical.
00:12:29 Que vous ayez une élue de la République qui, aujourd'hui,
00:12:31 est menacée de mort en pleine séance du conseil municipal,
00:12:34 là, on n'est pas dans une rue, on n'est pas à 3h du matin
00:12:38 ou sur un réseau social, par une autre élue,
00:12:40 c'est totalement inadmissible.
00:12:42 Et je soutiens, évidemment, Anne-Sophie Rigaud dans ses démarches.
00:12:46 Mais on voit bien que l'État est extrêmement passif vis-à-vis de ça.
00:12:50 A laissé, depuis des années, des élus en première ligne
00:12:53 sans assurer leur sécurité, déjà d'une,
00:12:55 parce que ces élus, il y a leur famille, il y a évidemment...
00:12:59 - C'est ce qu'elle dit, d'ailleurs, Isabelle Surply, là, qu'on a entendu,
00:13:01 c'est ce qu'elle dit, c'est qu'elle se retrouve seule face à tout ça.
00:13:04 Et en plus, vous avez vu, les inscriptions qu'on voit à l'antenne depuis tout à l'heure,
00:13:07 c'est en énorme, c'est devant un collège.
00:13:09 On va écouter, justement, Isabelle Surply,
00:13:11 on a retrouvé l'extrait, qui explique aujourd'hui pourquoi on s'attaque à elle.
00:13:16 - Depuis 2016, j'ai entrepris des démarches auprès de la préfecture,
00:13:19 j'ai apporté des signalements, des preuves,
00:13:22 pour, en vue de faire fermer administrativement cette structure religieuse,
00:13:27 puisque oui, ce sont des islamistes qui prônent un discours dangereux
00:13:33 d'un islam rigoriste.
00:13:35 Et je pense que suffisamment de sang a coulé sur le territoire national français
00:13:39 pour continuer à attendre qu'il y ait un drame.
00:13:43 Alors, visiblement, les autorités, je ne sais pas si elles se sentent très concernées par mon cas,
00:13:48 mais moi, je n'ai pas envie qu'on attende un énième drame,
00:13:51 un énième...
00:13:52 Excusez-moi, excusez mon émotion,
00:13:55 mais en fait, avec l'actualité qui nous a précédées ces derniers jours,
00:13:59 qu'il y ait un énième drame, pour qu'on m'explique que j'avais raison, peut-être,
00:14:03 pour qu'on explique que oui, effectivement, c'est un islam rigoriste qui est prôné.
00:14:07 Stop, en fait, stop.
00:14:09 C'est le bras armé d'Erdogan, la Confédération Islamique Miligorus.
00:14:13 C'est le bras armé d'Erdogan, donc sur le sol français, sur des Turcs.
00:14:18 Et c'est l'ennemi historique de la communauté arménienne.
00:14:22 Donc, je ne comprends pas, je suis abasourdie par les derniers événements
00:14:27 et que les autorités publiques et locales ne m'aient pas donné de réponse sur ces sujets-là.
00:14:32 Et qu'aujourd'hui, j'en paye le prix.
00:14:33 – Rachida Kahout, c'est insupportable, quand même, ce qui arrive à cette élue.
00:14:37 – Oui, de nombreux élus, aujourd'hui, Jean-Marc, sont effectivement la cible de menaces,
00:14:44 de morts, mais en même temps aussi d'agressions, vous savez.
00:14:47 Moi-même, j'ai été victime d'agressions à Ivry-sur-Seine
00:14:50 quand j'étais en campagne pour les municipales.
00:14:53 Et effectivement, en fait, après, maintenant, ce n'est pas spécifique,
00:14:57 par exemple, à un islamisme radical, c'est aussi…
00:15:00 – À menacer d'égorgement, c'est assez spécifique, un islamisme radical.
00:15:03 – Dans ce cas-là, oui, bien sûr, il faut dénoncer.
00:15:05 Et dire que le gouvernement ne fait rien, non, ce n'est pas vrai.
00:15:07 – Il fait quoi ?
00:15:08 – Parce que Violette Spilboul, justement, ça vous a peut-être échappé,
00:15:12 travaille sur ce sujet et met en place, en fait,
00:15:14 des dispositions pour pouvoir protéger les élus.
00:15:17 C'est inadmissible aujourd'hui qu'un élu de la République,
00:15:19 quel qu'il soit, ce n'est pas une histoire de bord politique,
00:15:23 il doit, justement, être protégé et ne pas subir, si vous voulez, les menaces.
00:15:28 Et quelles sont les mesures qu'ils poussent, aujourd'hui, leur famille aussi,
00:15:30 à se protéger, à mettre les moyens qu'il faut pour protéger leur famille,
00:15:34 comme moi, je l'ai fait pour protéger ma famille.
00:15:36 – Et quelles sont les mesures concrètement ?
00:15:37 – Concrètement, quelles sont les mesures qui ont été mises en place ?
00:15:40 Parce que vous dites, elle travaille, donc c'est bien de travailler, mais dans le concret.
00:15:42 – Ah, ben, vous avez, en fait, des unités de police qui sont tout de suite prêtes à agir.
00:15:46 – Elle a l'air un peu, cette dame, elle a l'air un peu toute seule.
00:15:49 – Vous avez un dispositif, après, je ne connais pas le cas de cet élu,
00:15:52 mais vous avez des dispositifs qui sont, bien sûr, mis en place, j'en ai bénéficié.
00:15:56 Donc, je peux vous dire que j'avais une voiture de police qui était en bâtiment.
00:15:58 – Il y a quand même de plus en plus d'élus qui sont attaqués,
00:16:00 je pense notamment au maire de Lail-les-Bourses,
00:16:02 malheureusement, de plus en plus.
00:16:04 Ça va dissuader des personnes de se présenter à des postes, disons les choses.
00:16:08 Et il y a une autocensure, parce que quand les gens voient ça, qu'est-ce qu'ils se disent ?
00:16:11 Si je dénonce le réel, voilà ce qui risque de m'arriver.
00:16:14 – C'est ce que vous dites, oui.
00:16:15 – La frontière, en fait, la ligne rouge, nous, on fait le nécessaire.
00:16:18 – Non, manifestement pas.
00:16:20 – La ligne rouge est franchie aujourd'hui.
00:16:23 – Le nécessaire n'a pas été fait, donc on a encore des situations comme ça.
00:16:26 – C'est inadmissible.
00:16:27 On est tous d'accord, mais il y a menacé de mort aujourd'hui, alors que vous représentez…
00:16:31 – Ça, on est tous d'accord, mais dans le concret,
00:16:33 vous représentez en fait la voix de certains Français, donc je suis désolée.
00:16:37 Là-dessus, nous, on met le paquet.
00:16:39 – C'est pas efficace.
00:16:40 – On fait le nécessaire.
00:16:41 C'est efficace, c'est en cours, bien sûr.
00:16:42 – C'est en cours, mais c'est pas efficace.
00:16:44 – Rost, votre regard là-dessus, parce que c'est vrai qu'Isabelle Sirpier,
00:16:48 en plus, on comprend pourquoi elle est menacée.
00:16:50 Elle s'attaque à l'islamisme, elle s'attaque à des gens
00:16:53 qui ont aujourd'hui le pouvoir de faire peur,
00:16:55 parce qu'elle a peur pour elle, elle a peur pour sa famille.
00:16:58 Et quand on voit, on va t'égorger en énorme sur une école catholique,
00:17:01 c'est pas neutre, c'est-à-dire que ça a été écrit,
00:17:03 en plus, sur les murs d'une école catholique.
00:17:04 Donc ça a un sens, ce qu'elle vit, cette élue.
00:17:07 – Non mais je pense que le sujet est éminemment grave
00:17:10 pour rentrer dans des polémiques stupides.
00:17:14 Parfois, il faut savoir…
00:17:16 – C'est quoi la polémique stupide, pardon ?
00:17:17 – Non mais je veux dire, là, on est là à se dire,
00:17:20 "Ah oui, mais vous avez rien fait, vous avez…",
00:17:23 on s'en fout de ça, concrètement, qu'est-ce qu'on fait ?
00:17:25 – Non, on s'en fout pas.
00:17:25 – Non, concrètement, il y a une élue qui est menacée de mort,
00:17:29 que fait-on ? On demande au gouvernement d'agir,
00:17:32 on demande au pouvoir public d'agir.
00:17:34 Après, il y a une chose qu'il ne faut pas oublier,
00:17:38 c'est qu'on est dans une société aujourd'hui
00:17:40 où tout le monde est menacé à chaque fois que vous prenez la parole,
00:17:44 nous-mêmes, vous le savez très bien, combien de fois…
00:17:46 – C'est toujours les mêmes, c'est toujours les mêmes.
00:17:48 – D'ailleurs, la plupart de vos partisans, souvent,
00:17:53 dès qu'on dit quelque chose par rapport à certains sujets ici,
00:17:56 on est menacé de mort, les gens du Front National,
00:17:59 qui nous menacent régulièrement de mort, donc on le sait.
00:18:02 – Roch, on ne peut pas tout dire, n'importe quoi.
00:18:04 – Je ne vous dis pas n'importe quoi, je vous le dis puisqu'on les reçoit
00:18:06 et on l'a déjà dénoncé ici il y a plusieurs retraits.
00:18:08 – Quels sont les membres du Rassemblement National qui vous menacent de mort ?
00:18:11 Donnez des noms, parce que c'est très grave ce que vous dites.
00:18:14 – Les personnes, il y a des sujets, dès que vous parlez…
00:18:16 – Pas de nom, pas d'argument, très bien.
00:18:18 – Ah ben si vous voulez, si vous le prenez comme ça,
00:18:20 vous le savez très bien, vous la connaissez la réalité là-dessus.
00:18:23 – Tout ça c'est du mensonge, c'est de la diffamation.
00:18:25 – Vous la connaissez la réalité.
00:18:26 – Et c'est odieux, je vous le dis c'est odieux,
00:18:28 il n'y a aucun membre du Rassemblement National qui vous menace de mort.
00:18:30 – Monsieur Odoul, parfois même en direct…
00:18:34 – C'est un mensonge.
00:18:35 – Monsieur Odoul, parfois même en direct, ici des fois, sur des sujets,
00:18:40 j'ai déjà montré des této sur le plateau,
00:18:43 j'ai déjà montré des tétos sur le plateau,
00:18:45 j'ai déjà montré des tétos sur le plateau,
00:18:47 ils vous le disent, ils vous le disent, ils vous le disent,
00:18:50 d'un espoir certain, ils vous le disent.
00:18:51 – Vous le voyez, j'ai votre cousin qui m'a menacé de mort aussi.
00:18:54 – Ne me dites pas que les gens d'extrême droite ne menacent pas de mort
00:18:57 ceux qui ne sont pas d'accord avec le Front National
00:19:00 ou qui critiquent le Front National.
00:19:01 – J'ai votre meilleur ami, on m'a dit qu'il y avait le meilleur ami de Rost…
00:19:03 – Et d'ailleurs vous allez le voir, dans quelques minutes,
00:19:05 je vais en recevoir des messages de vos amis,
00:19:08 pas plus tard que la semaine dernière c'était la même chose.
00:19:10 – Rost, je comprends que vous soyez à fleur de peau,
00:19:15 juste vous dites que c'est des gens du Rassemblement National…
00:19:17 – Non mais je n'en savais rien, juste que les menaces de mort,
00:19:19 quand on vous menace de mort, on le sait, c'est vrai,
00:19:21 mais on en reçoit ce poste ici, on ne sait pas qui sont ces gens.
00:19:24 – Les sujets après lesquels je reçois les menaces de mort,
00:19:29 ils sont très clairs.
00:19:31 – Et certains vous le disent.
00:19:33 – Mais vous ne savez pas si c'est vrai.
00:19:35 – D'accord, quelqu'un qui vous dit "vous les noirs et les bougnoules",
00:19:37 on va tous…
00:19:39 – Ça ne veut pas dire qu'il est du Rassemblement National,
00:19:41 c'est ça que je dis.
00:19:43 Ça ne veut pas dire qu'il a sa carte au Rassemblement National, Rost.
00:19:45 – D'accord, j'ai dit "leurs partisans",
00:19:47 je n'ai pas dit les gens de leur parti.
00:19:49 – C'est déjà pas pareil.
00:19:51 – Il y a des membres de la fachosphère qui sont très virulents,
00:19:56 et bien sûr qui préfèrent des menaces très graves,
00:19:59 des rencontres et tout,
00:20:01 – Je peux dire pareil, des tarcs, des extrêmes gauches.
00:20:03 – Des juifs, l'extrême gauche qui est antisémite pas possible,
00:20:07 qui dit "salle juive", des trucs comme ça, vous croyez ?
00:20:10 Moi aussi je pourrais dire la même chose des partisans de LFI,
00:20:12 et je ne le fais pas, parce que je n'en sais rien.
00:20:14 – Mais vous, qu'est-ce que vous en avez à foutre de vos histoires de LFI ?
00:20:16 – Mais vous, qu'est-ce que vous en avez à foutre de vos histoires de RN ?
00:20:18 – Alors arrêtez un peu, je suis à LFI moi ?
00:20:20 – Non, moi je ne suis pas RN.
00:20:22 – Vous êtes au Front National ? – Mais pas du tout.
00:20:24 – Alors, taisez-vous, je ne vois pas où est le problème, alors taisez-vous dans ce cas-là.
00:20:26 – Vous avez commencé à dire que vous êtes en RN, que vous menacez de mort.
00:20:28 – Oui, je vous le dis, je vous dis ce que je vis.
00:20:30 La dernière fois, vous étiez en train de vous plaindre
00:20:32 parce qu'il y a un Uber qui vous a pris et qui vous a dit que je ne sais pas quoi.
00:20:36 Alors arrêtez un peu, vous me plaignez tout le temps,
00:20:38 et si les autres disent ce qu'ils vivent, si les autres vous racontent ce qu'ils vivent,
00:20:42 vous n'en avez rien à faire. – Mais Rost, Rost, Rost, Rost…
00:20:44 – Alors arrêtez un peu, là, non mais moi ça m'énerve.
00:20:46 – Les gens ne peuvent pas aller que dans un centre.
00:20:48 – Mais Rost, écoutez-moi un instant, un instant, du calme.
00:20:50 – C'est pas possible.
00:20:52 – Rost, personne ne nie que vous recevez des menaces, personne ne nie…
00:20:54 – Non mais alors, pourquoi ? – Écoutez-moi, écoutez-moi.
00:20:56 – Franchement, ça suffit. – Personne ne nie que vous recevez des menaces racistes
00:20:58 et personne ne nie que vous recevez des menaces quand vous parlez de certains sujets,
00:21:00 je suis d'accord avec vous.
00:21:02 Juste, le lien qui est fait avec le Rassemblement National, c'est juste ça.
00:21:04 – Je l'ai dit, leur partisan.
00:21:06 – C'est juste ça, mais vous ne semblez pas… – Eh ben si, si, si, si, si.
00:21:08 – Et vous le disez, vous n'en savez rien.
00:21:10 – Ben bien sûr que si.
00:21:12 – Dans un instant, on va vous parler de ce qui se passe dans le monde du foot
00:21:16 avec la Ligue de Foot Amateur qui a publié un communiqué hier,
00:21:20 parce qu'il y a visiblement des joueurs musulmans qui, désormais,
00:21:22 refusent de montrer leurs genoux.
00:21:24 Ça, c'est assez nouveau chez les hommes et la Ligue de Foot Amateur
00:21:28 a décidé de rappeler les règles, on va en parler dans un instant.
00:21:30 Et puis, juste avant de rentrer sur ce plateau, j'ai vu un tweet,
00:21:34 qui m'a fait bondir et je vous le montrerai tout à l'heure,
00:21:36 c'est le tweet d'une journaliste, alors elle travaille à France Inter,
00:21:40 vous le voyez, elle travaille à France Inter,
00:21:42 elle s'appelle Nassira Elmodem, elle est également journaliste à Arrêt sur Images,
00:21:46 et cette lettre de la Ligue de Foot Amateur, elle a commenté en disant
00:21:50 "Pays de racistes dégénérés, il n'y a pas d'autre mot, la honte".
00:21:54 Alors on va en parler dans un instant, "Pays de racistes dégénérés",
00:21:57 elle parle de la France.
00:21:59 L'NCN News Info, Sandra Ciccombo.
00:22:01 Affrontement sur le campus de l'Université de Californie à Los Angeles,
00:22:08 la police fait face à des manifestants pro-palestiniens,
00:22:11 ils s'opposent à la guerre entre Israël et le Hamas,
00:22:13 plusieurs arrestations ont eu lieu.
00:22:15 Depuis deux semaines, la colère étudiante américaine
00:22:17 se propage dans des établissements des côtes Est et Ouest.
00:22:21 Plusieurs mesures vont avoir un impact sur le portefeuille des Français dès aujourd'hui,
00:22:25 parmi elles, l'augmentation du prix du gaz naturel de 1,4%,
00:22:29 le reste à charge pour le patient passe de 1 à 2 euros,
00:22:33 et puis une participation forfaitaire de 100 euros
00:22:35 pour toute formation financée par le compte personnel de formation.
00:22:39 Et puis un jackpot qui tombe à pic,
00:22:41 un joueur a remporté plus de 166 millions d'euros hier en France,
00:22:46 le gagnant doit se manifester dans les 60 jours à la Française des Jeux.
00:22:50 En cas d'oubli, cette somme sera remise en jeu lors d'un prochain tirage.
00:22:53 La France est l'un des trois pays qui remportent le plus souvent la cagnotte.
00:22:57 Voilà, je suis en train de montrer le tweet dont on est en train de parler,
00:23:04 je suis en train de le montrer, vous allez revoir ce tweet
00:23:07 de cette journaliste qui m'a mis hors de moi pour tout vous dire,
00:23:10 elle s'appelle Nassira El Moadem,
00:23:12 elle est présentatrice à Arrêt sur Image,
00:23:14 elle se présente comme ça, elle présente des émissions sur France Inter également,
00:23:17 et elle retweet, alors c'est ce qui est intéressant,
00:23:19 elle retweet, non pas une insulte ou quoi que ce soit,
00:23:22 elle retweet un article de RMC Sport, de nos confrères,
00:23:25 qui dit simplement "un courrier envoyé au président de district et de ligue
00:23:28 a provoqué la stupeur chez plusieurs clubs amateurs
00:23:30 en cause, le rappel de règles strictes pour le port de certains équipements
00:23:34 comme le casque ou les collants".
00:23:36 Et son commentaire c'est "Pays de racistes dégénérés,
00:23:39 il n'y a pas d'autre mot, la honte".
00:23:42 Réaction, Julien Audol ?
00:23:44 - Vous savez ce que je demande ? Je demande à la patronne de Radio France,
00:23:47 Madame Sybille Veil, de la suspendre,
00:23:50 parce que cette dame est payée avec l'argent des Français,
00:23:53 elle est sur le service public de l'audiovisuel,
00:23:56 elle est journaliste sur France Inter,
00:23:58 elle est payée chaque année par l'argent des Français,
00:24:01 c'est intolérable qu'elle traite notre pays, notre peuple, de racistes.
00:24:05 Donc si elle n'est pas contente, elle se casse.
00:24:09 - Je précise juste qu'elle est Française, je cherche un peu sa bio.
00:24:13 - Non, non, c'est important de le dire.
00:24:16 - Si ce pays et ce qu'elle dit,
00:24:19 ce qui est évidemment odieux et insultant,
00:24:22 est totalement faux, et chacun le sait,
00:24:24 mais pourquoi elle y reste et pourquoi elle travaille sur le service public ?
00:24:28 Pourquoi elle travaille et pourquoi elle est financée par l'argent des Français ?
00:24:31 J'ajoute quand même que si on compare...
00:24:34 - Elle est chez elle vous direz aussi.
00:24:37 - Sur le service public, elle n'est plus chez elle.
00:24:42 Et moi je le dis très clairement,
00:24:44 quand vous voyez qu'un journaliste, M. Akili,
00:24:47 a été licencié pour faute grave,
00:24:49 parce qu'il a osé discuter avec Jordan Bardella,
00:24:53 président du 1er parti d'opposition, sur un livre,
00:24:56 il est licencié pour faute grave,
00:24:57 et cette dame continuerait d'exercer sur le service public.
00:25:00 - Elle présente une émission l'été à priori sur France Inter,
00:25:04 elle est en permanence sur Arrêt sur image,
00:25:06 mais venu Arrêt sur image, c'est un peu moins surprenant en même temps.
00:25:08 - J'avais interpellé Sybille Veil aussi sur Maho Drama,
00:25:11 la fameuse humoriste qui appelait la guerre civile dans un forum de Mediapart.
00:25:15 Sybille Veil m'a répondu,
00:25:17 non ça ne nous regarde pas parce qu'elle n'a pas tenu ses propos sur le service public,
00:25:21 donc ça la regarde.
00:25:22 Mais c'est honteux, il y a un deux poids deux mesures, honteux,
00:25:25 et les Français n'ont pas à payer pour ces insultes,
00:25:27 parce que ce sont des insultes vis-à-vis de notre pays et de notre peuple.
00:25:30 - Je précise, elle est née dans le Loiret Cher,
00:25:33 journaliste française, ses parents sont marocains,
00:25:35 ses parents sont originaires du Maroc,
00:25:37 parce que j'ai cherché un peu qui allait t-elle être roste.
00:25:39 Ça vous fait bondir vous aussi j'espère ?
00:25:41 Pays de dégénérés, pays de racistes dégénérés.
00:25:44 - Alors, encore une fois, je combats les généralités,
00:25:48 donc je ne vais pas faire de généralités.
00:25:50 Qu'il y ait des racistes en France, on le sait tous,
00:25:52 on le sait tous, ce n'est pas une découverte.
00:25:54 - Tous les pays.
00:25:55 - Là c'est le pays.
00:25:56 - Ce n'est pas une découverte.
00:25:57 Par contre, effectivement, là,
00:25:59 le vrai sujet de fond sur lequel elle a tweeté,
00:26:04 qui dans le sport, qui est la question du...
00:26:09 - On va parler du sujet dont elle parle sur MC Sport.
00:26:12 - Mais elle dit que c'est le pays dans son entier qui est raciste et dégénéré.
00:26:14 - Mais vous devriez être devant debout, Roste.
00:26:16 Pays de racistes dégénérés, on accepte que la France soit traitée comme ça
00:26:19 par une journaliste française.
00:26:21 - Je vous dis une chose.
00:26:23 - C'est votre pays qui est traite de racisme.
00:26:24 - Je vous dis une chose.
00:26:25 - C'est notre pays.
00:26:26 - Ah, vous avez dit votre pays, donc c'est déjà bien.
00:26:28 - Non mais le mien.
00:26:29 - Oui, le mien.
00:26:30 - Non mais je trouve qu'on évolue.
00:26:31 On évolue, c'est bien.
00:26:32 Non, non, on évolue, c'est très bien.
00:26:33 - Non mais arrêtez.
00:26:34 - Restons sur le fond, Roste.
00:26:35 - Non mais arrêtez.
00:26:36 - Restons sur le fond.
00:26:37 - C'est un petit tac par derrière, ce qu'on appelle au foot.
00:26:40 C'est un carton jaune.
00:26:41 - Restons sur le fond.
00:26:42 - Pays de racistes dégénérés.
00:26:43 - Non mais attendez, on se connaît depuis très longtemps avec nous tous.
00:26:46 - Reste sur le sujet.
00:26:47 - Je pense que, évidemment, encore une fois,
00:26:52 qu'elle le dénonce de cette manière-là,
00:26:54 certainement, sur la sémantique, on sait à quel point c'est important.
00:26:57 - C'est le journaliste qui sait parler français, normalement, non ?
00:26:59 - Bah excusez-moi.
00:27:00 - Ah oui, mais enfin, vous me dites ça à moi.
00:27:01 - Pays de racistes dégénérés, ça veut dire ce que ça veut dire.
00:27:03 - Donc bon, à partir de...
00:27:04 - Dites que c'est honteux, alors.
00:27:05 - Mais moi, je vous dis tout simplement que qui est dénoncé...
00:27:08 - Parce que votre action, c'est de dire oui, il y a des racistes.
00:27:10 - Oui, mais il y a une réalité.
00:27:11 - Mais c'est honteux d'écrire ça.
00:27:12 - Il y a une réalité, c'est tout.
00:27:13 - Mais la réalité, c'est pas pays de racistes dégénérés.
00:27:16 - Mais c'est pas un pays de racistes dégénérés, excusez-moi, c'est pas la réalité, ça.
00:27:19 - Ah, parce qu'il y en a pas.
00:27:20 - On n'est pas un pays de racistes dégénérés, Ros.
00:27:22 - Non, mais parce qu'il y en a pas.
00:27:23 - Arrêtez ! Il y en a, mais on n'est pas un pays de racistes dégénérés.
00:27:26 - Elle vous dit que le pays, dans son entièreté, est raciste.
00:27:28 - Ça va, Salmane ?
00:27:29 - Elle vous dit que le pays, dans son entièreté, est d'une part raciste, d'autre part dégénéré.
00:27:33 Est-ce que vous pourriez juste réagir à cette première partie ?
00:27:35 - Elle vous dit que je n'aime pas les généralités, donc les choses sont claires.
00:27:38 - Donc vous condamnez ce tweet ?
00:27:40 - Mais je suis qui, moi ? Je suis juge, moi ?
00:27:42 - Non, mais il y a des choses où vous êtes capable de le condamner.
00:27:44 - Quand il faut condamner le MNR, je suis faible.
00:27:47 - Quand vous parlez du RN, vous êtes capable de contener ce qu'ils disent.
00:27:50 Quand c'est un tweet de Nassira El Mouadem, vous êtes pas capable de le condamner.
00:27:53 - Mais, monsieur Morandini, est-ce que je suis juge ?
00:27:59 - Alors, attendez, je pose la question à Thomas.
00:28:01 - Est-ce que vous êtes solidaire de ce tweet ?
00:28:03 - Que je ne partage pas.
00:28:05 - Est-ce que vous êtes solidaire de ce tweet ?
00:28:07 - Vous n'allez pas me faire dire oui ou non.
00:28:09 - Parce que les choses ne sont pas toutes noires ou toutes blanches.
00:28:11 - Est-ce que vous validez pays de racisme dégénéré ?
00:28:13 - Moi, je vous dis tout simplement que je n'aurais pas utilisé ces termes-là.
00:28:19 - Est-ce que vous validez ?
00:28:21 - Donc, à partir de ce moment-là, les choses sont claires.
00:28:23 - Est-ce que vous validez ou pas pays de racisme dégénéré ?
00:28:25 - Il y a des racistes en France, si vous n'êtes pas d'accord avec ça, c'est pas grave.
00:28:29 - Je suis d'accord avec ça, mais on n'est pas un pays de racisme dégénéré.
00:28:31 - C'est honteux de ne pas pouvoir condamner ces propos.
00:28:33 - Je vous ai dit que je n'aime pas la généralité.
00:28:35 - C'est honteux de ne pas pouvoir condamner ces propos.
00:28:37 - Allez-lui dire.
00:28:39 - Non, je vous le dis à vous. C'est honteux.
00:28:41 - Et les yeux dans les yeux. C'est honteux de ne pas condamner ces propos.
00:28:43 - Si vous voulez.
00:28:45 - C'est honteux.
00:28:47 - Rachid Akkout.
00:28:49 - C'est moi qui dirige le Parlement de France.
00:28:51 - Juste un instant.
00:28:53 - Non.
00:28:55 - Vous me faites bondir, Rost.
00:28:57 - Si vous voulez. Comme d'habitude.
00:28:59 - Oui, il y a des racistes en France, mais on n'est pas un pays de racisme dégénéré.
00:29:01 - Vous êtes incapable de dire ça ?
00:29:03 - Monsieur Morandini, je vous dis que moi, je n'aurais jamais utilisé ça.
00:29:07 - Est-ce qu'elle a raison ou pas ?
00:29:09 - Elle utilise les mots qu'elle veut.
00:29:11 - Est-ce qu'elle a raison ou pas ?
00:29:13 - Elle utilise les mots qu'elle veut. C'est tout.
00:29:15 - Est-ce qu'elle a raison ou pas ?
00:29:17 - Je ne suis pas en place. Je suis désolé.
00:29:19 - Incroyable. Incroyable, Rost. Incroyable, ce que vous faites.
00:29:21 - Eh oui.
00:29:23 - Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
00:29:25 - Si vous voulez.
00:29:27 - Il suffit de dire que vous n'êtes pas d'accord.
00:29:29 - Encore une fois, je vous dis, vous ne me ferez pas dire oui ou non.
00:29:33 - A borde.
00:29:35 - Je vous dis, moi, je n'aurais jamais utilisé cette langue.
00:29:37 - Si vous n'êtes pas capable de dire oui ou non sur la France est un pays de racisme dégénéré, c'est un démarrage.
00:29:41 - Il y a des racistes en France.
00:29:43 - Oui, mais nous ne sommes pas un pays de racisme dégénéré.
00:29:45 - C'est exponentiel, d'ailleurs.
00:29:47 - Il y a des racistes au Marai, en Chine.
00:29:49 - Rachida Kaut.
00:29:51 - Les pays de racisme dégénéré, c'est un terme, ce sont des mots qui sont très forts.
00:29:55 - Oui.
00:29:57 - Après, quelles sont les motivations de cette journaliste ?
00:29:59 - Je ne parie pas à cette place.
00:30:01 - Je me demande.
00:30:03 - En revanche, je trouve que c'est quand même très injuste de mettre tout le monde dans le même panier.
00:30:07 - Ce n'est pas injuste, c'est une honte.
00:30:09 - Ce n'est pas injuste, c'est une honte.
00:30:11 - C'est une généralité qui blesse.
00:30:13 - C'est ce que j'ai dit.
00:30:15 - Les motivations qui l'ont poussé à faire ce tweet sont en rapport avec la situation.
00:30:19 - Quelle situation ?
00:30:21 - De foot.
00:30:23 - Sur le foot ?
00:30:25 - Parce qu'on rappelle des règles dans le foot, on est un pays de racisme dégénéré.
00:30:29 - On veut respecter la laïcité, on est raciste.
00:30:31 - La laïcité n'a rien à voir avec cette situation.
00:30:33 - C'est le cœur du sujet.
00:30:35 - On va voir le problème dans le foot dont elle parle.
00:30:39 - Et ensuite, on va y revenir.
00:30:41 - Dire qu'on est un pays de racisme dégénéré, Rosse...
00:30:43 - C'est pas moi qui l'ai dit, alors laissez-moi tranquille.
00:30:47 - Julien, on a raison.
00:30:49 - Il a toujours raison.
00:30:51 - Il a toujours raison.
00:30:53 - C'est notre pays.
00:30:55 - C'est le mien, c'est le vôtre.
00:30:57 - Nous, on est en colère.
00:30:59 - Vous acceptez d'être insulté comme ça ?
00:31:01 - Je n'aurais jamais dit ça.
00:31:03 - Vous acceptez d'être insulté comme ça ?
00:31:05 - Je n'aurais jamais dit ça de cette manière.
00:31:07 - Monsieur Morandini...
00:31:09 - Condamnez ses propos.
00:31:11 - Je ne comprends pas ce que vous dites.
00:31:13 - Vous voulez que je vous parle peut-être en togolais ?
00:31:15 - On comprend très bien le français, vous le parlez très bien.
00:31:17 - Merci.
00:31:19 - On comprend très bien.
00:31:21 - Simplement, c'est notre pays.
00:31:23 - Je n'aime pas les généralisations.
00:31:25 - Mais ça, c'est des tartes à la crème que vous balancez.
00:31:27 - Je condamne ses propos.
00:31:29 - Rachida dit la même chose.
00:31:31 - Pas du tout.
00:31:33 - Cette histoire concernant le foot avec ses joueurs,
00:31:37 puisque c'est le point de départ qui sont de plus en plus nombreux
00:31:39 à se cacher les genoux pour respecter certaines règles musulmanes,
00:31:43 parait-il.
00:31:45 Reportage et on en parle après.
00:31:47 - Qu'est-ce que tu fais là ?
00:31:49 - Je n'ai pas d'autre solution.
00:31:51 - Mais regarde ce que j'ai moi.
00:31:53 - C'est un phénomène de plus en plus fréquent,
00:31:55 la volonté de se vêtir pour cacher les genoux,
00:31:57 des tenues de plus en plus présentes dans les matchs amateurs.
00:32:01 - Il y a eu, c'est vrai, une recrudescence en fin d'année dernière
00:32:05 des signalements de comportement qui n'étaient pas conformes.
00:32:11 Le président de la ligue du football amateur, Vincent Bollorg,
00:32:13 a adressé une lettre rappelant les grands principes
00:32:19 qui sont aussi les valeurs du football.
00:32:21 Parce que les valeurs de la République,
00:32:23 dans lesquelles on inclut naturellement la laïcité,
00:32:27 sont aussi les valeurs du football.
00:32:29 - Pour éviter une montée du phénomène,
00:32:32 la Fédération française de football a décidé de rappeler les règles en vigueur.
00:32:36 - Il vous est rappelé que ces équipements ne pouvaient être autorisés
00:32:39 que pour une raison médicale avérée.
00:32:41 Ces équipements, s'ils sont autorisés par la commission médicale fédérale,
00:32:45 ne sauraient être portés avec des signes ostensibles,
00:32:47 visibles d'appartenance, tels qu'interdits par nos statuts.
00:32:51 Le refus d'ôter ou de cacher la tenue
00:32:53 où le signe ostensible doit conduire à une application stricte de la règle,
00:32:57 les sanctions réglementaires et disciplinaires doivent alors être engagées.
00:33:01 - Si un joueur ne respecte pas la tenue du règlement
00:33:03 de la Fédération française de football,
00:33:05 il risque de ne pas participer à la rencontre.
00:33:08 En cas de refus, de quitter le terrain, le match ne pourra se jouer.
00:33:12 - On est en direct avec Malik Bezou, spécialiste de l'islam en France.
00:33:16 Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:33:19 Ça vient d'où cette volonté de certains de cacher les genoux,
00:33:24 y compris quand on joue au foot ?
00:33:26 - Cela s'explique par l'influence et la montée d'un courant particulier de l'islam,
00:33:35 ce que certains appelleront le séléfisme, je préfère parler de "wéhébo-séléfisme".
00:33:41 Et en effet, ce courant-là, discret,
00:33:44 parce que ces missionnaires travaillent de façon discrète,
00:33:49 influence de plus en plus une partie de la jeunesse.
00:33:55 C'est un phénomène global et mondial, ça ne concerne pas que la France,
00:34:00 ça concerne le monde entier.
00:34:02 Et donc cette influence d'une lecture ultra-rigoriste de l'islam a des effets.
00:34:10 Et parmi ces effets, c'est ce que nous voyons sur les terrains de foot,
00:34:14 où certains joueurs considèrent, parce qu'influencés par ces doctrines-là,
00:34:21 ultra-rigoristes, qu'il ne faut pas montrer leurs jambes.
00:34:25 Donc du coup, il faut les cacher, les dissimuler, avec des collants, etc.
00:34:30 Donc voilà comment on peut expliquer le phénomène.
00:34:33 Si j'ai bien compris, Malik Bezou, ça s'appelle "la Hourra",
00:34:36 je ne sais pas si ça se prononce comme ça,
00:34:37 c'est-à-dire qu'il faut cacher du nombril jusqu'au bas des genoux, c'est ça ?
00:34:41 Tout à fait.
00:34:43 Mais ça repose sur un texte précis ?
00:34:45 Honnêtement, moi, je n'avais jamais entendu parler de ça jusque-là,
00:34:47 je ne savais pas, pour les hommes, en tout cas.
00:34:50 C'est une nouvelle lecture du courant ou ça a toujours existé ?
00:34:55 C'est une interprétation, si vous voulez.
00:34:57 Le courant, si vous voulez, est un livre ouvert
00:35:00 et vous avez des interprétations multiples.
00:35:04 Et le problème, je dirais actuellement, c'est que l'interprétation qui domine,
00:35:09 c'est celle émanant des courants ultra-rigoristes
00:35:14 venant d'Arabie Saoudite dans les années 50, 60, 70, 80, 90.
00:35:20 Et cette influence-là du wahhabisme va donner ce qu'on appelle le wahhabo-salafisme
00:35:24 avec une lecture très intransigeante, très stricte.
00:35:27 Mais ce n'est pas l'esprit du courant, c'est vraiment une lecture, une interprétation.
00:35:32 Vous aurez d'autres écoles, d'autres courants de l'islam
00:35:35 qui vont avoir une lecture plus adaptative de l'islam
00:35:43 et considérer que ce n'est pas très important de se voiler les jambes.
00:35:47 Mais dans certains courants très rigoristes, et notamment chez les wahhabo-salafistes,
00:35:52 il y a obligation de...
00:35:55 Et comme depuis des décennies, le wahhabo-salafisme gagne du terrain,
00:35:59 en particulier en France, mais pas seulement,
00:36:02 vous avez ce type d'actualité, si je puis m'exprimer ainsi.
00:36:09 Merci beaucoup Malik Bezou, merci d'avoir été avec nous, spécialiste de l'islam en France.
00:36:12 Et c'est vrai que ça touche de plus en plus les jeunes également
00:36:14 parce qu'en fait il y a les réseaux sociaux et les réseaux TikTok en particulier
00:36:17 sur lesquels ça se développe beaucoup.
00:36:19 Je vous propose de regarder un extrait justement où on est allé sur les réseaux sociaux.
00:36:22 Il suffit de taper ce mot d'arroi et vous allez voir, tout à coup, vous avez des conseils
00:36:28 où on vous explique comment cacher vos genoux, comment cacher votre nombril,
00:36:31 également quand vous faites du sport. Regardez.
00:36:33 Je m'adresse à tous mes refs qui sont musulmans.
00:36:35 Je viens de trouver une technique, enfin moi je ne l'ai pas trouvée, c'est quelqu'un qui me l'a dit,
00:36:38 pour cacher sa holla sans payer des cachas hollas qui coûtent hyper cher là.
00:36:41 Regardez, je vous montre, c'est hyper pratique.
00:36:43 Bref les gars, la technique elle est super simple.
00:36:45 Ce que vous faites, c'est que vous prenez un cycliste et vous le descendez
00:36:47 jusqu'en bas des genoux comme ça, et vous prenez votre short et vous le remontez
00:36:50 au-dessus du nombril. Bon là je le tiens parce qu'il est petit,
00:36:53 mais si vous en avez un grand, ça suffit largement.
00:36:55 C'est grave bien. Pour 5 euros, vous pouvez la cacher facilement.
00:36:58 Voici comment cacher ta holla pour l'entraînement.
00:37:01 Il te faut un short large.
00:37:04 Et un cycliste qui arrive jusqu'au genou que tu peux trouver à l'encapon.
00:37:08 Remonte bien le cycliste jusqu'au nombril.
00:37:11 Et voilà, ta holla est maintenant bien protégée.
00:37:16 - Voilà, et c'est vrai qu'il y en a beaucoup sur les réseaux sociaux
00:37:19 et c'est pour ça que les jeunes aujourd'hui sont influencés par tout ça.
00:37:22 Vous disiez quoi Roussef, il ne faut pas leur faire de la pub ?
00:37:24 - Mais non, parce que je trouve que malheureusement, ça on fait de la pub à des idiots
00:37:29 qui utilisent la religion d'une certaine manière.
00:37:33 J'ai un film que j'ai fait là-dessus d'ailleurs,
00:37:36 qui s'appelle "La promesse", qui a été diffusé il y a quelques jours sur France 2 d'ailleurs.
00:37:40 Les gens peuvent le retrouver en replay s'ils veulent.
00:37:42 Qui met en exergue justement la question de la religion, c'est-à-dire la question de l'interprétation.
00:37:48 Et à un moment vous avez une confrontation entre deux imams
00:37:51 qui utilisent exactement le même texte...
00:37:54 - Avec des lectures différentes.
00:37:55 - Exactement, et qui emmènent des gamins vers soit le côté clair des choses
00:38:00 ou le côté obscur des choses.
00:38:03 Et donc le combat il doit être mené.
00:38:05 Il y avait quelqu'un, c'est Patrick Caram qui est à la région Île-de-France,
00:38:10 qui avait fait un boulot extraordinaire sur ces questions-là dans le sport, dans sa généralité.
00:38:16 Il faudrait effectivement qu'il y ait de plus en plus de gens qui montent au créneau.
00:38:22 Les musulmans, la grande majorité qui pratiquent leur religion avec la plus grande inquiétude,
00:38:28 subissent malheureusement ces gens-là.
00:38:31 Et la République effectivement doit être intransigeante sur la question de la laïcité et ses problématiques.
00:38:39 - Quand hier la Ligue de foot amateur fait un communiqué justement pour rappeler les règles,
00:38:45 vous avez votre copine journaliste qui dit ce qu'elle dit sur la France.
00:38:49 - Bah oui mais enfin...
00:38:51 - C'est compliqué d'avoir deux discours, Julien Roudoul.
00:38:54 - C'est dommage de réduire les choses.
00:38:56 - On va tous en même temps s'il vous plaît.
00:38:59 - Déjà ce qui est choquant c'est qu'on n'entend pas la ministre des sports sur ce sujet.
00:39:02 On n'entend pas la ministre des sports qui se désintéresse de l'antrisme islamiste dans le sport.
00:39:07 J'ajoute qu'on a eu une commission à l'Assemblée nationale sur les dysfonctionnements dans les fédérations sportives.
00:39:12 Avec mes collègues du Rassemblement national nous avons voulu porter ce sujet qui est aujourd'hui une réalité prégnante.
00:39:19 On nous a dit "circuler, y'a rien à voir".
00:39:21 Très clairement il ne faut pas que la Fédération française de football rappelle les règles.
00:39:25 Il faut des sanctions, il faut retirer l'agrément au club qui laisse l'antrisme islamiste se développer.
00:39:31 Il faut les interdire de compétition parce qu'aujourd'hui on a des offensives partout.
00:39:35 On a les hijabeuses avec leurs voiles, on a maintenant cette nouvelle mode pour cacher les genoux.
00:39:42 On a aussi des trafics de certificats médicaux pour justifier une volade.
00:39:47 Non mais c'est totalement dingue.
00:39:49 Donc pour justifier le voilement des femmes sur les terrains de sport on a de faux certificats médicaux.
00:39:56 On en est là.
00:39:57 Je rappelle juste qu'on n'est pas en Arabie Saoudite.
00:39:59 Moi je ne veux pas d'interprétation religieuse de se dire "bah oui ils interprètent mal".
00:40:02 Il y a des règles en France. Il y a la laïcité, la religion, les signes ostensibles religieux et politiques.
00:40:08 Parce que ce sont les signes politiques.
00:40:10 Ils n'ont rien à faire dans le sport.
00:40:12 Donc la règle doit être évidemment ferme.
00:40:14 Et on peut féliciter malgré tout la ligue de foot amateur qui rappelle les règles et qui est très ferme.
00:40:18 Puisqu'elle dit si les joueurs refusent de respecter les règles c'est non participation à la rencontre de la personne concernée.
00:40:26 En cas de refus de se retirer le match ne se jouera pas.
00:40:29 Les sanctions réglementaires et disciplinaires doivent alors être engagées.
00:40:32 Donc la fédération est très ferme.
00:40:34 On est en direct avec Lionel Bélanger qui est consultant pour la formation des entraîneurs professionnels de foot auprès de la Fédération Française de Foot.
00:40:41 Bonjour Lionel Bélanger. Merci d'être en direct avec nous.
00:40:44 C'est vrai qu'on peut remarquer en tout cas sur ce cas la grande fermeté de la Fédération Française de Foot.
00:40:50 Les règles sont très claires et il faut les respecter.
00:40:52 Oui je pense que la fédération en tant qu'institution et dans son rôle,
00:40:58 quand en étant responsable de la pratique d'un sport,
00:41:02 elle rappelle que ce sont des règles qui unissent en fait toute la communauté des footballeurs.
00:41:08 Des règles dans tous les domaines de discipline, de comportement, des règles aussi dans l'habillement, dans l'appartenance.
00:41:16 Et je pense que c'est à saluer parce que ce n'est pas facile aujourd'hui.
00:41:19 Moi je travaille beaucoup sur l'autorité depuis pas mal d'années.
00:41:22 On parle de restaurer l'autorité.
00:41:24 On parle presque de courage de restaurer l'autorité.
00:41:27 C'est vraiment dommage.
00:41:28 C'est dans une démocratie, le rappel de ces règles, c'est simplement ce qui fait sens.
00:41:35 C'est ce qui fait vraiment notre raison d'être en quelque sorte.
00:41:39 Donc oui, la fédération est dans son rôle de le rappeler bien sûr.
00:41:43 Est-ce que vous avez quand même le sentiment qu'il y a une montée en puissance de ce type de mouvement ?
00:41:48 Alors là on parle des hommes.
00:41:50 Honnêtement, moi je le dis, c'est assez nouveau.
00:41:52 Alors je ne suis pas un grand pro du foot, tout le monde le sait.
00:41:54 Mais moi c'est vrai que je n'avais jamais entendu parler de ça jusque-là, des joueurs qui veulent se cacher les genoux.
00:42:01 Et également le nombril, c'est quand même assez nouveau en France.
00:42:05 Oui, on peut dire que c'est peut-être nouveau.
00:42:09 Mais moi je pense que, quelle qu'en soit la raison en fait, je pense que ce que rappelle la fédération,
00:42:15 c'est un sport, le football, sur le rectangle vert, dans les comportements, dans la discipline,
00:42:23 dans les rapports à l'arbitre, à la rapport aux joueurs, etc.
00:42:27 C'est de rappeler en fait ce qui fait société, ce qui fait groupe, ce qui fait appartenance.
00:42:33 C'est le respect des règles, le rapport entre liberté et autorité.
00:42:37 Il faut sans arrêt revenir dessus.
00:42:39 C'est grâce à l'autorité qu'il y a effectivement de la liberté.
00:42:43 Mais comment vous expliquez qu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de joueurs qui ont envie de faire rentrer la religion sur le terrain ?
00:42:49 Parce que c'est rien d'autre que ça finalement.
00:42:51 C'est cette volonté de faire rentrer la religion sur le terrain.
00:42:53 On avait une époque parlé de ce qui se passait dans les vestiaires.
00:42:55 On disait par exemple, il y a beaucoup de clubs dans lesquels, quand on prend une douche, on peut plus se doucher nu,
00:43:00 parce que beaucoup de joueurs s'y opposent, en disant "il ne faut pas montrer son corps".
00:43:05 Ça c'était il y a quelques années, là maintenant ça vient carrément sur le terrain.
00:43:09 Oui c'est vrai, ça s'expose en tout cas, ça se perçoit de façon plus sensible,
00:43:15 parce qu'on retrouve le problème dans l'école de toute façon.
00:43:21 C'est la même chose, on retrouve le problème dans l'école.
00:43:24 Donc on sent qu'il y a effectivement des mouvements, et j'aurais tendance à dire encore,
00:43:29 quelle qu'en soit la raison, les influences religieuses de toute l'histoire de l'humanité, elles ont été présentes.
00:43:35 Donc c'est contre ça que nous nous opposons, une autre manière d'être qui est la laïcité.
00:43:43 Et voilà, moi je ne dirais pas plus que ça.
00:43:47 Et il faut se battre et défendre cette laïcité partout, donc y compris, on en parle beaucoup de l'école,
00:43:53 mais c'est également sur les terrains de foot et c'est également au football.
00:43:57 Oui, alors j'aurais tendance à dire que la Fédération a été doublement dans son rôle,
00:44:02 c'est effectivement d'alerter en rappelant les règles et les principes,
00:44:06 mais également d'anticiper sur les risques de détournement qu'il pourrait y avoir.
00:44:12 Ça c'est moins fréquent.
00:44:14 Effectivement.
00:44:15 On reproche par exemple à l'État parfois de faire passer des décrets,
00:44:20 mais de ne pas avoir imaginé que les décrets pourraient être contournés de telle manière.
00:44:24 Là la Fédération, de façon quand même très claire, a été capable de dire,
00:44:30 oui, nous rappelons les règles, mais en plus nous savons qu'elles peuvent être détournées.
00:44:35 D'où l'idée de ce passage par la référence médicale, l'autorité médicale.
00:44:42 C'est ça, les faux certificats qu'utilisent certains effectivement,
00:44:46 en disant il faut porter des shorts longs, etc.
00:44:48 Merci beaucoup en tout cas pour ces précisions Lionel Bélanger.
00:44:51 Je rappelle que vous avez beaucoup de titre, mais entre autres vous êtes consultant pour la formation
00:44:54 des entraîneurs professionnels de foot auprès de la Fédération française de foot.
00:44:57 Rachida Cahout.
00:44:58 Oui, ce que je voulais dire sur ce cas précis, c'est qu'il y a une très mauvaise interprétation de l'islam.
00:45:06 Malheureusement aujourd'hui l'islam de France est galvaudé.
00:45:09 Les musulmans de France en ont assez également.
00:45:12 Et on ne prend toujours pas la bonne décision.
00:45:16 Et quelle est la bonne décision ?
00:45:18 Et bien faisons comme on l'avait fait à l'époque, sous Napoléon,
00:45:21 le consistoire juif de France, qui a régi, qui a bien sûr donné une direction aux juifs de France,
00:45:27 et en même temps c'est ce qui a fait que la réussite du modèle fait que les juifs de France sont bien perçus.
00:45:34 On n'a jamais réussi avec l'islam de France.
00:45:37 On n'a jamais réussi à organiser ça.
00:45:39 Il faut qu'on y arrive, parce que ça ébauchera justement les influences étrangères.
00:45:43 Moi j'ai toujours dit qu'il faut créer le consistoire musulman de France.
00:45:47 Et on évitera bien sûr, et on arrêtera de parler autour de ce plateau,
00:45:50 de tous les problèmes liés aux musulmans, à l'islam, parce que ce n'est pas la religion en elle-même.
00:45:55 La religion musulmane est une religion de paix, comme le christianisme, comme le judaïsme,
00:46:00 qui prône la paix, le vivre ensemble, et qui respecte les lois de la République.
00:46:04 C'est l'interprétation et la manipulation qui est faite de certains jeunes.
00:46:08 Or aujourd'hui, les imams peuvent faire des prêches, c'est maintenant qu'on s'en occupe.
00:46:12 Bon c'est bien, vous allez me dire, mais en même temps on met le paquet parce qu'on a été alertés.
00:46:16 Les imams font des prêches au sein des mosquées, et suivant, vous l'avez dit tout à l'heure, M. Morandini,
00:46:21 suivant les pulsions, les vécus des uns et des autres, vous aurez des prêches qui sont tournées vers telle ou telle direction.
00:46:28 Et en même temps, est-ce que c'est la réalité de ce qu'il y a réellement dans le Coran ?
00:46:32 Eh bien pas du tout. Je ne suis pas une spécialiste du Coran, mais je peux vous dire qu'il y a beaucoup de détournements.
00:46:37 Et les musulmans de France en ont assez.
00:46:39 Mais vous savez, le gros risque, c'est ce que je vous dis, c'est la manipulation des jeunes en particulier.
00:46:46 Et TikTok, alors TikTok, ça fait des ravages.
00:46:49 On va regarder notre extrait, c'est deux jeunes joueurs de foot sur un terrain, et vous allez voir, ils se donnent des conseils.
00:46:55 Et en fait, les jeunes voient ça, et je pense que les jeunes musulmans, à un moment donné, vont chercher à s'identifier,
00:47:00 ils vont se dire, ça veut dire que pour être un bon musulman, et ils ont raison, s'ils ont la foi, ils ont raison d'essayer d'être des bons musulmans,
00:47:07 mais simplement, on leur donne des mauvais conseils pour être des bons musulmans.
00:47:11 Et ce n'est pas ça qu'il faut faire pour être un bon musulman.
00:47:13 Regardez cet exemple entre ces deux joueurs de foot sur un terrain.
00:47:16 Starferola, mon frère, en plein Ramadan, on voit tes genoux, qu'est-ce que tu fais là ?
00:47:21 Non, mais je n'ai pas d'autre solution.
00:47:23 Mais regarde, regarde ce que j'ai moi, là, regarde, je vais te donner l'assurance, donne-moi ça, donne-moi ça.
00:47:26 Voilà.
00:47:27 Qu'est-ce que c'est ça ?
00:47:28 Ça, c'est un kachawala.
00:47:29 Un kachawala pour qui ?
00:47:30 Pour les sportifs, pardon, musulmans.
00:47:32 Regardez ça, je l'ai ici, je vais te le mettre tout de suite, là.
00:47:34 3, 2, 1, voilà.
00:47:37 Ce n'est pas mieux comme ça ?
00:47:38 Si, franchement, c'est pas si bon.
00:47:39 Si vous faites du sport, sans prendre de péché les amis, tous les sportifs musulmans qui veulent kachawala, c'est disponible.
00:47:43 Non, mais oui.
00:47:44 Vous avez vu ce qui est incroyable, c'est que les genoux, dans les premières images, les genoux sont cachés.
00:47:49 Ce n'est pas nous qui avons rajouté le cache, c'est sur la vidéo.
00:47:51 En gros, le message, vous voyez là, ce rond blanc, ça veut dire que c'est tellement…
00:47:55 Ah, c'est dans la vidéo ?
00:47:56 C'est dans la vidéo.
00:47:57 Ah oui, parce que nous, les genoux, on les montre, il n'y a pas de souci.
00:47:59 Mais ça veut dire que c'est tellement impur, en fait, dans la religion, que même en vidéo, celui qui fait la vidéo…
00:48:04 C'est pas dans la religion, hein.
00:48:05 Dans l'interprétation qui est faite.
00:48:07 Dans l'interprétation qui est faite.
00:48:08 C'est le message qu'ils envoient, c'est Julien Audeuil.
00:48:11 Ce n'est plus seulement religieux, c'est politique.
00:48:13 L'islamisme est une idéologie politico-religieuse qui cherche à imposer la charia.
00:48:20 Et ces manifestations-là, qui peuvent faire sourire certains, et qui peuvent être considérées comme anodines,
00:48:25 sont les débuts de l'implantation de la charia sur notre sol.
00:48:29 Et les premières victimes, et moi j'appelle tous nos compatriotes de confession musulmane,
00:48:33 qui veulent vivre à la française, et qui sont aujourd'hui menacés,
00:48:36 l'actualité récente nous en a montré des exemples dramatiques,
00:48:40 qui veulent pouvoir discuter avec des filles,
00:48:42 qui veulent ne pas fêter et respecter le ramadan,
00:48:46 qui veulent pouvoir manger du porc s'ils le souhaitent,
00:48:49 qui veulent sortir, les filles qui veulent s'habiller comme elles le souhaitent.
00:48:52 Moi je les appelle véritablement à se détourner de ces intégristes, de ces extrémistes
00:48:57 qui cherchent à les renvoyer vers l'âge de pierre.
00:48:59 Et très clairement, il faut que la République fasse bloc autour des valeurs de la nation,
00:49:06 autour des valeurs que sont la laïcité.
00:49:08 La laïcité elle protège, elle protège tout le monde.
00:49:11 Mais il faut que l'État soit intransigeant, il faut qu'il y ait des sanctions, mais implacables.
00:49:14 Parce que ces petites manifestations, où déjà on commence à dire qu'il faut se cacher les genoux,
00:49:19 ensuite il y aura une autre étape où on lynchera un jeune parce qu'il n'a pas fêté le ramadan,
00:49:24 ensuite on cherchera à l'imposer à prier cinq fois par jour, etc.
00:49:27 Tout ça n'a pas sa place en France.
00:49:29 Il faut le dire et il faut le faire respecter.
00:49:31 - Mais c'est le gros problème que nous avons connu justement, et où nous avons vu de nombreux jeunes radicalisés.
00:49:36 Pourquoi ? Parce qu'ils ont été happés par ces réseaux justement,
00:49:40 à qui en fait, ces jeunes-là, on leur a apporté une pseudo-solution,
00:49:45 sous couvert d'un islam, si vous voulez, qui leur dit "eh bien voilà, il faut faire ci comme ça,
00:49:50 vous allez aller au paradis, vous allez..."
00:49:52 Enfin il y a tellement, tellement, tellement de faux prêches.
00:49:55 Et aujourd'hui, ce que je veux dire, c'est qu'il faut protéger notre jeunesse,
00:49:58 il faut protéger les musulmans de France, il faut protéger l'islam,
00:50:02 parce que ça n'est nullement ce que vous venez de décrire,
00:50:05 et aujourd'hui, il faut vraiment se pencher sur le sujet, vous êtes un élu,
00:50:09 et je vous invite justement à porter ce projet qui est de créer le consistoire musulman de France,
00:50:13 pour protéger ces populations et permettre à tout le monde de vivre en France.
00:50:17 - Et ça, vous avez entièrement raison sur le consistoire, parce que dans la religion,
00:50:20 dans le judaïsme, il y a effectivement le consistoire, il y a aussi un mouvement libéral.
00:50:23 Donc l'un n'exclut pas l'autre, on peut être beaucoup plus libéral
00:50:26 que l'interprétation qui fait par le consistoire, qui peut convenir par exemple au plus grand nombre.
00:50:30 Vous avez raison sur ce point. Néanmoins, sur cette vidéo, c'est vraiment des outils de propagande.
00:50:34 Pourquoi, non mais c'est une vraie question, pourquoi TikTok ne censure pas ces vidéos ?
00:50:38 Ces vidéos qui vont être vues des centaines, je ne sais pas combien ça a fait de vues,
00:50:41 mais des centaines de milliers de fois, il y a des jeunes en manque de repères
00:50:44 qui vont se rattacher à ça, qui vont se cacher les genoux sans même savoir
00:50:47 pourquoi ils le font, juste par mimétisme, là on n'est même plus dans la religion,
00:50:51 on voit ça, on le fait, donc TikTok, qui parfois censure des vidéos,
00:50:54 je vais vous dire, moi j'ai fait une vidéo, j'avais un verre, une bouteille d'eau,
00:50:57 ils l'ont censurée, ils savent censurer des choses, parce qu'eux ils ont cru que c'était de l'alcool, j'en sais rien.
00:51:01 Donc ils devraient censurer, c'est qu'il faut vraiment censurer.
00:51:04 Oui, le seul problème c'est que TikTok, c'est des chinois, non non, mais c'est des chinois,
00:51:08 ils font ce qu'ils veulent, non mais on n'a aucun pouvoir, enfin, excusez-moi,
00:51:11 on n'a aucun pouvoir sur les réseaux sociaux, vous voyez bien Twitter,
00:51:14 toutes les saloperies qui sont sur Twitter, et vous le disiez, y compris les menaces de mort,
00:51:18 les grosses, toutes ces saloperies, on ne peut rien faire, on ne peut rien faire.
00:51:21 Mais de toute façon, la commission européenne essaye en tout cas de travailler sur le sujet.
00:51:29 Mais oui, quand ils le veulent, ils le font.
00:51:32 Le conseil de l'Europe fait la promotion du voile.
00:51:35 Non mais, attendez, je vous parle de TikTok, on est en train de parler de...
00:51:42 La régulation des réseaux sociaux.
00:51:43 Exactement, donc ils ont fait plier TikTok, là récemment, sur la question de l'addiction à TikTok.
00:51:52 Donc ils ont la possibilité de le faire.
00:51:53 Après c'est des questions économiques et tout ça qui rentrent en jeu.
00:51:56 Et donc il y a tout ça.
00:51:58 Mais ce qui est, quand vous parcourez un peu la France et que vous rencontrez la plupart des jeunes,
00:52:02 vous voyez que beaucoup, beaucoup, beaucoup sont perdus.
00:52:07 Et ce sont ces gens-là, la plupart du temps, qui les reprennent en main.
00:52:12 Et c'est là où je dis...
00:52:14 C'est là où je dis, lorsque la République est absente ou est faible, les obscurantistes vont l'y faire.
00:52:23 Est-ce que vous disiez tout à l'heure justement qu'ils doivent porter ça, mais c'est pas qu'un seul parti qui doit porter ça.
00:52:28 C'est l'ensemble de la République.
00:52:30 L'ensemble de la République, nous tous, nous, citoyens et les politiques élus, la société dans son entièreté, doit porter ça.
00:52:37 Allez, on va faire une pause. On va se retrouver dans un instant. On parlera de Matisse également dans un instant avec ses amis.
00:52:43 Il y a Matisse qui ont décidé de parler et puis son papa également qui a fait un texte très émouvant.
00:52:47 On fait la pub, le CNews Info et on se retrouve juste après. A tout de suite en direct.
00:52:51 12 000 policiers et gendarmes mobilisés en France pour les manifestations du 1er mai, dont 5 000 policiers à Paris.
00:53:02 C'est le même niveau d'engagement que l'année dernière. Dans la capitale, le cortège doit s'élancer à 14h30 de la place de la République vers la place de la Nation.
00:53:10 120 000 à 150 000 manifestants sont attendus dans l'Hexagone.
00:53:14 Le Premier ministre Gabriel Attal en déplacement à Beaujean-Cy, près d'Orléans. Il passe la journée dans la commune.
00:53:19 Il va constater les changements connus et découvrir les chantiers à venir grâce au programme de revitalisation du territoire.
00:53:26 À l'occasion du 1er mai, il participera également à la foire de la ville.
00:53:29 Et puis les États-Unis sont déterminés à obtenir maintenant un accord.
00:53:33 Israël, Hamas, c'est ce qu'a déclaré Anthony Blinken en visite en Israël.
00:53:37 Le chef de la diplomatie américaine tente de ramener le calme à Gaza.
00:53:40 Il doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aujourd'hui.
00:53:44 11h35 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:53:48 Vous voyez le panneau en bas concernant Raphaël Glucksmann qui a été exfiltré à Saint-Étienne de la manifestation du 1er mai.
00:53:54 On l'apprend en l'instant. La tête de liste du Parti socialiste Place publique, Raphaël Glucksmann, a été la cible de jets de peinture.
00:54:00 Alors qu'il tentait de rejoindre le cortège du 1er mai à Saint-Étienne, le député européen a été exfiltré.
00:54:07 Ce sont nos confrères de France Bleue Saint-Étienne Loire qui l'indiquent.
00:54:10 Ils ont publié cette petite vidéo qui montre ce qui s'est passé. Regardez.
00:54:14 [Cris de la foule]
00:54:38 Voilà, et vous voyez Raphaël Glucksmann qui a été exfiltré sur ces images de France Bleue.
00:54:43 Il est poursuivi également par des étudiants qui ont des drapeaux palestiniens en fait et qui lui disent "Casse-toi, Saint-Étienne n'est pas à toi".
00:54:50 Vous revoyez ces images qui ont été publiées par nos confrères.
00:54:55 Raphaël Glucksmann qui s'est exprimé juste après en disant "C'est leur conception du débat démocratique, ce n'est pas la nôtre".
00:55:01 Soulignant avoir remarqué selon lui des drapeaux également de la France insoumise.
00:55:06 "Nous on est des démocrates de combat, on est excus de toute forme de violence physique" a-t-il dit.
00:55:11 Des gens de la CGT également ont expliqué qu'ils n'étaient pas solidaires de ce qui était en train de se passer.
00:55:17 A Saint-Étienne on parlait des violences, Julien Aoudoul, et de ce qui se passait dans notre pays.
00:55:22 Avec cette tension quand même, quel que soit l'élu qui soit touché, on ne peut que condamner ce qui se passe.
00:55:28 Et surtout on ne voit pas ces gens avec des drapeaux palestiniens qui viennent dire à Raphaël Glucksmann "Casse-toi, Saint-Étienne n'est pas à toi".
00:55:34 Franchement c'est révoltant aussi.
00:55:37 C'est intolérable, aucun élu, quel que soit son parti, quelles que soient ses idées, ne devrait être inquiété, ne devrait être chassé d'une manifestation.
00:55:46 On voit que les éléments les plus extrémistes, les adorateurs du Hamas, tous ceux qui essayent d'instrumentaliser la cause palestinienne,
00:55:55 tous les amis de Jean-Luc Mélenchon, sont en train de foutre le bordel partout.
00:56:00 Dans nos rues, dans nos grandes écoles, dans les amphis, partout.
00:56:04 Ce qu'ils veulent c'est cliver, ce qu'ils veulent c'est la confrontation du tous contre tous, ce qu'ils veulent c'est que notre pays soit un immense chaos.
00:56:13 Et ce qui est assez frappant c'est que M. Glucksmann est un élu de gauche qui est débordé par l'extrême gauche.
00:56:19 Encore une fois, cette extrême gauche qui est anti-sioniste, anti-sémite, anti-démocratique, qui veut faire de la violence un programme politique, c'est intolérable bien évidemment.
00:56:30 Et surtout on ne voit pas le 1er mai ce que vient faire le conflit palestinien.
00:56:34 On voit très bien le drapeau sur la gauche de l'écran.
00:56:36 On voit pas du tout ce que... autant dans les universités et dans les facs, on peut comprendre qu'il y a un débat sans violence et sans blocage, qu'il y a un débat qui s'instaure.
00:56:45 Mais là, le 1er mai, honnêtement, je vois pas ce que le drapeau palestinien vient faire au milieu de Rachid Akkout.
00:56:49 - Ah non, c'est inadmissible ce que subit Raphaël Glucksmann, mais que ce soit effectivement n'importe quel élu de n'importe quel bord politique, c'est inadmissible.
00:56:58 En même temps, ça ne m'étonne pas parce que bon, quand on voit la France insoumise, elle souffre sur les braises.
00:57:04 Et elle exacerbe aussi, bien sûr, toutes les tensions que nous vivons aujourd'hui au sein de notre pays.
00:57:09 Il y a un moment, il faut dire stop. Il y a un moment, disons stop à Jean-Luc Mélenchon, disons stop aussi à la France insoumise qui est en train de foutre le bordel en France.
00:57:19 - C'est leur but. - Oui, c'est leur but.
00:57:21 Mais en même temps, ils sont en train vraiment de foutre le bordel et de monter les populations les unes contre les autres.
00:57:26 - Oui, mais c'est ce qu'ils veulent. - On n'a pas attendu à l'EFI pour ça.
00:57:30 - Et vous êtes des couvards, c'est une chose. - On n'a pas attendu à l'EFI pour fracturer la société française.
00:57:34 - Un peu, un peu. - Mais ça suffit de trouver le coupable bien que nous avons.
00:57:40 - Ils excitent. - Oui, il n'y a pas attendu eux pour faire fracturer la France.
00:57:46 - Il y a une haine en public, il y a une haine, il y a une journaliste de CNews qui a été quand même bien brutalisée.
00:57:50 Et là, on voit que même les élus, s'ils ne pensent... - Verbalement, verbalement.
00:57:52 - Verbalement, mais c'est une agression quand même. - Je suis d'accord, non, mais je précise parce qu'après, qu'on ne nous accuse pas.
00:57:57 - Vous avez raison, monsieur Morandini. Et là, même des élus qui ne pensent pas comme eux, ça veut dire que c'est un déni de démocratie.
00:58:03 - Vous ne pensez pas comme nous, on doit vous abattre politiquement.
00:58:07 - Pas que politique, non, non, mais... - Et les cris, là, c'est Palestine vivra.
00:58:11 - Et là, le conflit serait le Palestine. - Excusez-moi, je ne vois pas ce que ça vient faire au 1er mai.
00:58:15 - Uniquement pour monter les uns contre les autres.
00:58:17 - Alors, regardez ce qui s'est passé hier à l'Assemblée, avec ces tensions à l'Assemblée, justement, autour des événements à Sciences Po et à la Sorbonne.
00:58:24 - C'est Manuel Bompard qui a tiré le premier, dénonçant une dérive autoritaire du gouvernement.
00:58:30 - Dans un pays que vous connaissez bien, on menace et on réprime des étudiants qui s'indignent face à un massacre terrifiant.
00:58:37 - Monsieur le député Bompard, après le 7 octobre et l'attaque terroriste du Hamas que vous soutenez, j'ai pris une circulaire...
00:58:47 [Cris de la foule]
00:58:49 - ... pour que l'on puisse réprimer les propos antisémites.
00:58:54 - Vos amis à vous, ce sont les Molas, monsieur Bompard. Vous devriez avoir honte.
00:59:00 De son côté, le Rassemblement national reproche à l'exécutif un manque d'autorité contre la montée de l'antisémitisme dans les universités.
00:59:08 - Les blocages et les intimidations, c'est non. Et encore moins l'incitation à la haine et l'antisémitisme avec une tolérance zéro, nous le répétons, ou l'appel à l'insurrection.
00:59:21 - La décision de recours à la force publique au sein des établissements relève des chefs d'établissement et nous n'y sommes jamais défavorables lorsque la situation l'exige.
00:59:31 Face à cette situation, Sylvie Retailleau réunira jeudi l'ensemble des présidents d'universités.
00:59:36 - Rost, le garde des soirs, raison ?
00:59:38 - Non mais après, moi je vais vous dire une chose. Vous en parlez tout à l'heure de fracturer la société.
00:59:43 Je vais vous dire, quand il utilise ces mots-là en disant que LFI a soutenu le Hamas, je suis désolé, c'est une honte.
00:59:49 - Madame Bono a dit que c'est un fond de résistance.
00:59:51 - Ça contribue à fracturer justement...
00:59:53 - Rima Hassan a dit que le Hamas menait une action légitime.
00:59:56 - Ça contribue justement à fracturer notre société.
00:59:59 - Mais parce qu'ils n'ont pas soutenu ? Ils n'ont pas refusé de dire ?
01:00:03 - Justement.
01:00:04 - Est-ce que les insoumis n'ont pas refusé de dire que c'était des terroristes ?
01:00:06 - Vous avez une procédure qui est en cours, d'accord ? Ils ont été convoqués parce qu'ils se sont exprimés sur le sujet, d'accord ?
01:00:12 - Certains ont refusé de dire que c'était des terroristes.
01:00:15 - Non mais que certains...
01:00:16 - Certains insoumis ont refusé de dire que c'était des terroristes.
01:00:18 - Donc ça veut dire que, enfin une fois, on est dans la généralisation permanente qui arrange ce qui veut que ça soit ainsi.
01:00:28 - Et là vous fracturez la société.
01:00:30 - Mais vous, vous ne me posez pas ce genre de questions.
01:00:33 - Je suis Sarah Salman.
01:00:35 - Vous n'êtes pas journaliste et vous faites l'émission.
01:00:38 - Je lui demande si le Hamas est un mouvement terroriste.
01:00:41 - Je n'ai pas à vous répondre parce que ce n'est pas vous qui posez les questions ici.
01:00:45 - C'est un sujet dont on a déjà parlé.
01:00:49 - On ne peut pas, Rost, nier que les insoumis de toute façon ont refusé de qualifier le Hamas de mouvement terroriste.
01:00:55 - Ça c'est un fait. Certains ont refusé.
01:00:57 - Certains.
01:00:58 - Il ne faut pas nier non plus que les insoumis excitent les jeunes dans les facs, font des blocages, qu'ils crient "Israël assassin".
01:01:06 - Il ne faut pas nier tout ça.
01:01:08 - Non mais alors attendez, il y a une chose qui est fondamentale, je pense.
01:01:11 - C'est très bien qu'on puisse en parler aujourd'hui parce qu'on n'en parle pratiquement pas.
01:01:16 - Il n'y a que les mêmes voix qu'on entend.
01:01:19 - Il y a une chose, c'est qu'on est en France.
01:01:21 - Vous avez le fait de considérer que la politique de Netanyahou n'est pas...
01:01:28 - Non mais attendez, s'il vous plaît, je vais vous laisser parler, d'accord ?
01:01:32 - Que la politique de Netanyahou n'est pas une bonne politique, je peux vous dire qu'il y a beaucoup de gens de la communauté juive...
01:01:40 - Bien sûr, mais ce n'est pas le sujet.
01:01:44 - Oui mais j'ai le temps de le dire.
01:01:46 - Il n'y a pas de raïeux qui dénoncent la politique de M. Néné.
01:01:48 - Bien sûr, donc vous ne pouvez pas dire qu'on accepte en Israël qu'il y ait des gens qui montent au créneau contre cette politique-là.
01:01:55 - Ce n'est pas le débat.
01:01:56 - En France, des étudiants qui sont dans des écoles en plus de politique, ne montent pas au créneau pour dénoncer la politique de Netanyahou.
01:02:05 - Ce n'est pas ce qu'ils dénoncent.
01:02:06 - Non mais qui est des gens qui instrumentalisent, vous le savez très bien.
01:02:09 - Quand ils veulent rayer Israël de la carte, ce n'est pas ce qu'ils dénoncent.
01:02:12 - Ecoutez, vous savez très bien que moi je fais partie de ceux qui ont toujours milité pour la création des deux États.
01:02:21 - J'ai fait plusieurs chansons.
01:02:23 - Mais on est d'accord.
01:02:24 - Depuis 1992, j'ai fait des chansons à la Chambre.
01:02:27 - Ne défendez pas les insoumis.
01:02:29 - Oui mais ne faites pas d'amalgame avec tout le monde.
01:02:32 - Les insoumis, ce n'est pas tout le monde.
01:02:34 - La généralisation n'est pas une bonne chose.
01:02:37 - Et on a le droit de condamner la politique d'Israël, bien évidemment.
01:02:42 - On a le droit, mais en revanche, quand on dit qu'il faut qu'Israël disparaisse, non.
01:02:47 - Là-dessus, on est tous d'accord.
01:02:49 - Juste, il nous reste cinq minutes, j'aimerais qu'on parle de la mort de Matisse,
01:02:54 parce que c'est un véritable drame qui s'est déroulé.
01:02:56 Hier, son papa a fait une lettre qui est totalement déchirante, une lettre hommage à son père.
01:03:01 Dans un instant, avec Jordan Florentin, qui est allé à Châteauroux justement,
01:03:05 il a publié une longue vidéo avec des témoignages de jeunes,
01:03:09 parce qu'on commence à entendre un peu n'importe quoi sur cette affaire,
01:03:12 comme à chaque fois, d'ailleurs, quand Thomas est mort à Crépole, c'est pareil,
01:03:16 on a attendu que c'était une rixe, là aussi on a commencé à dire que c'était une rixe.
01:03:19 Or, tous ceux qui connaissent Matisse disent que c'est un garçon qui était adorable,
01:03:22 c'est un garçon qui était hyper gentil.
01:03:24 Écoutez donc un extrait du reportage qui a été publié par Jordan Florentin, boulevard Voltaire,
01:03:29 où il est allé à la rencontre des gens qui connaissaient les deux d'ailleurs,
01:03:32 qui connaissaient à la fois l'agresseur afghan et qui connaissaient à la fois Matisse.
01:03:36 Ils se battaient souvent, ils se battaient avec des couteaux et tout.
01:03:39 Or, Matisse, au contraire, il n'a jamais eu de problème comme ça.
01:03:43 Moi, je n'ai jamais vu se battre.
01:03:46 Même quand on m'avait dit qu'il s'est battu contre l'agresseur, moi ça m'a choqué.
01:03:50 - Et cet agresseur, il était déjà connu de services de police ?
01:03:53 - Oui, mais juste la semaine dernière, il était en garde à vue.
01:03:56 Ils nous avaient dit et tout.
01:03:58 - Et vous pensez que ça pouvait dégénérer à ce point,
01:04:00 et vous attendiez à ce qu'il puisse y avoir la mort dans les jeunes du quartier ?
01:04:05 - Sans vous mentir, moi je savais qu'il était capable de ça,
01:04:12 mais je ne pensais pas qu'il allait s'attaquer à Matisse.
01:04:15 - Il y a un antécédent entre vous ? Comment ça a pu dégénérer à ce point ?
01:04:19 - En fait, je pense que pendant la bagarre,
01:04:22 l'agresseur ne pensait pas qu'il allait perdre la bagarre.
01:04:26 Du coup, il s'est senti humilié devant tout le monde.
01:04:30 Je vous ai dit, il a un peu fou dans sa tête.
01:04:33 Je pense qu'il a dû monter chez lui.
01:04:35 - Il a déjà vu avec des armes dans la rue ?
01:04:38 - Quand il devait se battre, il était fou, il ramenait un truc.
01:04:43 - On rappelle que la maman de l'agresseur est mise en examen,
01:04:46 parce qu'elle est accusée d'avoir donné des claques à Matisse
01:04:49 alors qu'il était au sol, alors qu'il lui demandait de l'aide,
01:04:52 alors qu'il venait de recevoir des coups de couteau.
01:04:54 Sa maman est allée lui donner des claques.
01:04:56 On peut peut-être donner un début d'explication
01:04:59 sur le comportement de ce jeune garçon afghan de 15 ans.
01:05:02 Je ne suis pas sûr qu'il ait reçu l'éducation idéale
01:05:05 quand on voit le comportement de sa maman.
01:05:07 On est avec Jordan Florentin de Boulevard Voltaire,
01:05:10 qui était sur place. On vous voit dans cette vidéo.
01:05:12 Merci d'être avec nous.
01:05:13 Vous avez publié une enquête qui fait 12 minutes
01:05:15 à peu près sur les réseaux sociaux hier soir.
01:05:17 Quelle est l'ambiance dans le quartier ?
01:05:20 - L'ambiance est tout à fait monde.
01:05:22 Elle est au recueillement, elle est au deuil.
01:05:24 On a pu aussi interroger une dame qui vit là depuis 46 ans
01:05:26 et qui disait n'avoir jamais vu une telle violence dans son quartier
01:05:29 et qui a peur aujourd'hui.
01:05:31 Elle signale en fait quelle est cette violence.
01:05:33 C'est une violence qui est de plus en plus jeune,
01:05:35 de plus en plus tôt.
01:05:36 Vous l'avez vu, le jeune qu'on a pu interroger,
01:05:38 qui est un ami de Mathis,
01:05:40 nous signifie également que tout le monde savait
01:05:43 ce qui allait se passer dans ce quartier.
01:05:45 Tout le monde le savait. Pourquoi ?
01:05:46 Parce qu'il y a un jeune qui est un migrant mineur afghan
01:05:49 dont la famille est connue,
01:05:50 dont il est connu des services de police
01:05:52 et dont les jeunes du quartier savaient
01:05:54 qu'il avait des excès de violence,
01:05:55 que lorsqu'il se bagarrait, il allait chercher des armes chez lui.
01:05:58 Ce qui veut dire que déjà il possède des armes chez lui,
01:06:01 qu'il manquait d'éducation,
01:06:02 que ses parents n'en avaient finalement rien à faire
01:06:04 de ce qu'il pouvait faire le soir, tard, dans la rue, dans le quartier.
01:06:08 On voyait qu'aujourd'hui des maires proposent des couvre-feux.
01:06:10 Donc il y a cette vraie question qui se pose.
01:06:12 Mais pourquoi on est allé sur place ?
01:06:13 Parce qu'il y a cette petite musique qui commence à se dessiner,
01:06:17 notamment à gauche, de dire finalement
01:06:19 on va encore chercher une excuse,
01:06:20 on va encore essayer d'édoigner l'agresseur.
01:06:22 C'est-à-dire peut-être qu'il avait un profil psychiatrique,
01:06:26 peut-être que finalement il y avait aussi des insultes racistes
01:06:30 de la part de Matisse.
01:06:31 Vous voyez que tous les jeunes qui ont connu Matisse dans le quartier,
01:06:34 et c'est des jeunes d'ailleurs qu'on peut mettre dans des clichés,
01:06:38 dans des stéréotypes de jeunes de quartier,
01:06:40 qui pourtant défendent Matisse en disant que c'était un vrai gentil,
01:06:43 qu'il n'a jamais eu un propos déplacé,
01:06:45 qu'il ne s'est jamais battu.
01:06:46 Vous voyez, ça surprend son ami d'avoir appris cette bagarre.
01:06:49 Et qu'est-ce qui s'est passé en face ?
01:06:51 Ce mineur de nationalité afghane qui monte chez lui,
01:06:55 qui prend un couteau et qui agresse ce jeune,
01:06:59 alors qu'il s'agissait d'une simple bagarre à l'origine,
01:07:02 mais qui termine encore, hélas, malheureusement,
01:07:04 dans un meurtre terrible, avec des armes qui sont utilisées.
01:07:08 Et surtout, c'est le signe d'une ultra-violence
01:07:10 qui arrive de plus en plus tôt et de plus en plus jeune.
01:07:12 Donc la question qui se pose, c'est vraiment là pour le coup,
01:07:14 de l'éducation des parents.
01:07:16 - Effectivement.
01:07:17 Et Jordan, je faisais en lançant le sujet,
01:07:19 je faisais la comparaison tout à l'heure avec Crépole,
01:07:21 où tout à coup, on s'est mis à essayer de trouver des excuses,
01:07:24 en disant "oui, mais peut-être que les jeunes qui sont arrivés
01:07:26 décités avec des couteaux, ils ont peut-être été provoqués".
01:07:28 Enfin, on oublie qu'il y a un couteau,
01:07:30 on oublie qu'il y a des morts à chaque fois.
01:07:32 Et là, quand même, on a, quelle que soit la raison,
01:07:34 mais j'ai envie de dire, même s'ils se sont insultés avant,
01:07:36 j'ai envie de dire, c'est même pas un argument.
01:07:38 Enfin, il y en a un, quand même, qui arrive avec un couteau,
01:07:40 qui plante à cinq reprises le pauvre Matisse.
01:07:43 Voilà, il y a ça qui se passe.
01:07:44 Il y a la maman, quand même, qui arrive, qui descend,
01:07:46 qui met des claques à Matisse,
01:07:47 alors qu'il est au sol en train d'agoniser.
01:07:49 Donc, ne serait-ce que s'il y a eu des insultes avant,
01:07:52 j'ai envie de dire, on s'en fout.
01:07:54 C'est même pas une raison pour tuer ce pauvre Matisse.
01:07:57 – Non, mais vous avez, un, la responsabilité des parents,
01:08:00 et là, on n'est pas seulement, même, sur la responsabilité
01:08:02 de l'éducation des parents,
01:08:03 on est sur une mère qui est complice de cette sauvage agression
01:08:07 qui vient s'immiscer dans cette bagarre,
01:08:11 pour ensuite, également, a priori,
01:08:13 on verra ce que le procureur de la République retiendra,
01:08:15 la justice retiendra, mais qui, a priori,
01:08:17 porte des coups, également, sur une victime qui est au sol.
01:08:20 On a un quartier qui savait, qui connaissait,
01:08:23 et finalement, il n'y a rien qui remonte,
01:08:25 la police connaissait ce jeune, mais finalement,
01:08:27 rien n'est fait concrètement pour l'écarter de ce quartier.
01:08:30 De source policière, a priori, l'enfant et sa mère
01:08:32 étaient en France depuis 2017.
01:08:33 C'est vrai que depuis 2017, on a un Afghan qui est là,
01:08:36 dans ce quartier, en France, à Châteauroux,
01:08:38 qui commet déjà des vols, qui commet des violences,
01:08:40 mais qui n'est pas écarté de ce quartier,
01:08:42 de ce lieu où on savait, comme le dit ce jeune,
01:08:44 ce qui allait se passer, et puis, il y a une question
01:08:47 d'autorité, tout simplement, et de comment on va résoudre
01:08:49 cette ultraviolence.
01:08:50 – Merci beaucoup, Jordan Florentin, reporter à Boulevard Forter.
01:08:53 Merci à tous, il y avait beaucoup d'actu en ce 1er mai,
01:08:55 vous l'avez vu, merci de nous avoir suivis.
01:08:57 Dans un instant, l'actu continue avec Sonia Mabrouk.
01:08:59 A demain, et d'ici là, soyez prudents.
01:09:01 [Musique]