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Le PS et le RN menacent le gouvernement de censure alors que des discussions se déroulent en Commission mixte paritaire pour parvenir à un accord sur le budget de l'État. S'il survenait, le texte serait examiné par l'Assemblée nationale et soumis au vote. Mais en l'absence de majorité, le Premier ministre pourrait devoir avoir recours au 49-3 et s'exposer ainsi à la censure.

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Transcription
00:00Non, on n'est pas versatile, mais tout simplement, il y a un article qui pose problème, l'article 4 en l'occurrence,
00:05et qui se traduirait par une très forte hausse du prix de l'électricité, à la fois pour les ménages,
00:10les entreprises, les TPE, les PME et les entreprises un peu plus importantes.
00:14Le gouvernement se couche devant Bruxelles pour fixer juste les idées.
00:18On pourrait passer de 42 euros le kWh à plus de 70 kWh.
00:23Quand on voit que dans le même temps, M. Trump dit « Venez aux entreprises, venez investir chez nous »,
00:28le prix de l'énergie est trois ou quatre fois moins cher qu'en France et qu'en Europe.
00:32C'est une ligne rouge qui, potentiellement, peut être franchie,
00:37d'autant plus qu'on a appris il y a quelques instants qu'il y avait eu un nouveau coup de rabeau
00:41sur le budget de l'agriculture. Ça fait beaucoup.
00:45Donc, si l'on vous suit, Philippe Ballard, même si vous allez me répondre que,
00:48dans votre parti, c'est Jordan Bardella et Marine Le Pen qui prendront la décision finale,
00:52vous vous dirigez, si ces mesures-là sont confirmées, vers le vote de la censure la semaine prochaine.
00:58On va accomplir le texte final issu de la CMP et puis, effectivement, vous le rappeliez,
01:04Marine Le Pen, après en avoir discuté avec Jordan Bardella, nous livrerons leur point de vue.
01:09C'est comme dans une balance, il y a le pour et le contre,
01:12et puis on en discutera entre députés et nous arrêterons à ce moment-là notre position.
01:17Philippe Ballard et Mathieu Croissando souhaitent vous poser une question ou faire un commentaire.
01:21Non, je dis parce que cette incertitude de la part du RN, d'une certaine façon,
01:24elle sert les socialistes puisqu'elle la remet au centre du jeu,
01:26à partir du moment où il y a un risque que vous votiez avec LFI,
01:30les socialistes, qui étaient la clé de la non-censure, reprennent des couleurs et reprennent de l'importance.
01:36Est-ce que vous validez les gestes obtenus par le parti socialiste ?
01:40Est-ce que vous êtes d'accord avec ce qu'ils ont obtenu ?
01:42Non, mais si vous voulez, nous, on ne raisonne pas comme ça.
01:44Marine Le Pen le rappelait sur une chaîne conférente hier soir,
01:48on n'est pas dans les petites tambouilles.
01:49Alors, c'est sûr que chacun y taille bien avec ses demandes.
01:53C'est normal, c'est la démocratie, en l'occurrence, là, c'est une commission mixte, paritaire,
01:58mais on ne cherche pas à être au centre.
02:00Nous, ce qui compte, c'est l'intérêt de la France et des Français.
02:01Ce n'est pas plus compliqué que ça.
02:02Ça tient tout simplement à une phrase.
02:04Si un texte est bon, on le vote.
02:05Nous, on a voté des textes dans la précédente législature,
02:08qui venaient de la gauche, qui venaient des macronistes, qui venaient des LR.
02:11Par contre, dans l'autre sens, ce n'est jamais vrai.
02:12Donc, on verra à l'arrivée.
02:14Il n'y aura pas de question qu'on vote, bien sûr, à budget,
02:15puisque ce n'est même pas une majorité dans le socle commun.
02:19On va voir. Marine Le Pen examinera avec Jordan Bardella le texte final.
02:23On en discutera entre nous et on verra ce qu'il convient de faire pour la France et les Français.
02:28C'est notre seul bouton.
02:29On n'est pas dans les petites magouilles qui vont du PS au LR.
02:32C'est eux qui ont planté le pays depuis 45 ans, entre parenthèses,
02:35et qui se remettent ensemble.
02:36Ça promet pour la suite.
02:37Heureusement, on arrive.

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