Après les propos de François Bayrou sur la "submersion" migratoire, le PS lui demande de revenir sur ses déclarations, menaçant d'une rupture avant le vote du budget. Johanna Rolland, maire de Nantes et première secrétaire déléguée du Parti socialiste, s'exprime sur la situation.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00La balle est dans le coin du gouvernement parce que si on va sur ce terrain-là, ça veut dire que nos valeurs, nos principes sont achetables.
00:08Mais pour un mot utilisé, vous allez balayer le reste ?
00:12Non, votre collègue vient de le redire, pas pour un mot, pour des valeurs, pour quatre sujets majeurs.
00:15Aujourd'hui, concrètement, le mot « submersion » derrière, il n'est pas suivi de propositions concrètes de François Bayrou ?
00:21On va voir. On va voir qu'est-ce qui va se jouer sur l'aide médicale d'État, qu'est-ce qui va se jouer sur les articles du Conseil constitutionnel.
00:28Est-ce que le gouvernement va soutenir la semaine prochaine cette proposition de loi de la droite qui concerne les étrangers malades ?
00:35Mais tout ça arrivera après le vote.
00:36La porte est ouverte.
00:37Tout ça arrivera après le vote et après a priori la censure, donc il va falloir la positionner avant.
00:40Vous avez raison sur un point.
00:43Il n'y a pour nous aucune satisfaction à être dans cette situation.
00:47Nous voulions la stabilité du pays, nous voulons toujours la stabilité du pays.
00:52Mais je le redis, nos valeurs ne sont pas à acheter, nos convictions, on ne va pas les brader.
00:57Jamais.
00:58La censure sur ce sujet précis, sur celui que je viens d'évoquer, sur la question des valeurs liées aux enjeux migratoires est aujourd'hui sur la table.
01:09Sans aucun état d'âme.
01:11Mais écoutez, moi j'attends que le Premier ministre clarifie un certain nombre de questions.
01:16Il y a aujourd'hui le budget en tant que tel et là en fait on a changé de terrain de débat.