À l'Assemblée nationale, les tensions montent autour des propos de François Bayrou sur la "submersion migratoire" à Mayotte, suscitant des applaudissements du RN et des critiques de la gauche. La question d'une motion de censure se pose alors que le vote du budget approche.
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00:00Une phrase de Plateau Télé qui s'invite à l'Assemblée et déstabilise un budget.
00:06Si vous gouvernez avec les préjugés de l'extrême droite, nous finirons gouvernés par l'extrême droite et vous en aurez été le complice.
00:13La phrase parlant de submersion migratoire à Mayotte, François Bayrou la maintient sous les applaudissements du RN et sous les huées d'une gauche qui prend ses distances.
00:24Est-ce que ça peut être un motif de censure ?
00:25Ça fait partie des choses qui rentrent dans la balance très clairement.
00:28Si j'étais député à l'heure où je vous parle, je voterais une motion de censure contre ce gouvernement parce qu'à un moment, ce sont nos valeurs dont on parle.
00:35Des propos à quelques jours seulement du vote du budget dans lequel François Bayrou a fait plusieurs concessions au Parti Socialiste.
00:43Doit-il désormais changer de braquet et s'appuyer sur le RN dont il disait ne plus vouloir dépendre ?
00:51Il faut que le Premier ministre soit conscient qu'il n'est ni psychiatre ni prêtre et que donc sa parole ne guérit pas.
00:58Ce que l'on attend de lui, ce sont des actes qui suivent les constats. Pour l'instant, on a beaucoup de constats et très peu d'actes.
01:05Le vote sur le budget pourrait avoir lieu autour du 3 février.