François Bayrou en pleine tourmente. Le Premier Ministre a suscité de vives réactions dans l'ensemble de la classe politique lors de sa prise de parole chez nos confrères de LCI en évoquant une «submersion» migratoire.
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00:00C'est une submersion qui ne passe pas.
00:02Dans l'hémicycle aujourd'hui, Boris Vallaud, président du groupe socialiste,
00:06a interpellé le Premier ministre sur ses termes employés.
00:09Submersion, ce mot est celui de l'extrême droite partout en Europe et dans le monde.
00:14Un mot qui blesse autant qu'il ment.
00:18Monsieur le Premier ministre, je vous demande d'être clair,
00:21maintenez-vous ce mot de submersion.
00:24À se lever de bouclier, François Bayrou a répondu sans faire machine arrière,
00:28mais en précisant toutefois que ses propos concernaient principalement le cas de Mayotte.
00:33Quand on s'est confronté à la situation à Mayotte,
00:36et ce n'est pas le seul endroit de France,
00:40mesure que le mot de submersion est celui qui est le plus adapté.
00:48La présidente de l'Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet,
00:51qui fait partie du camp présidentiel,
00:54avait déjà réagi aux propos de François Bayrou plus tôt dans la journée.
00:58Je n'aurais jamais tenu ses propos et ils me gênent.
01:02On parle d'hommes et de femmes.
01:05On parle de notre pays, la France, qui, de par son histoire,
01:09de par sa géographie, de par sa culture, a toujours accueilli.
01:17Si le Premier ministre a agité l'ensemble de la classe politique,
01:20il a rappelé que la question de l'immigration n'était ni de droite ni de gauche
01:24et concernait l'ensemble des Français,
01:27bien que la possibilité d'un référendum soit pour le récarter.