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Mercredi 29 janvier 2025, SMART IMPACT reçoit Alexandra Coché (Responsable pôle food, L214) , Adrien Charles-Nicolas (Fondateur, Pureva) , Christophe Lime (Président, France Eau Publique) et Nicolas Ziegler (fondateur, Merci Paulo)

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00:00Générique
00:08Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:16Et voici le sommaire. Mon invité, c'est Alexandra Cochet, responsable du pôle food, alimentation et de la campagne Veganuary en France de l'association L214.
00:25On fera le bilan cinq années après le lancement de la première campagne.
00:28Dans notre débat, on va parler de la qualité de l'eau de nos villes alors qu'une nouvelle étude menée par l'UFC Que Choisir et l'ONG Génération Futur
00:36révèle la présence d'un nouveau pelouan éternel dans une majorité de communes testées.
00:40Et puis, dans notre rubrique Startup, vous découvrez Merci Polo qui ambitionne de devenir le Vinted de la pièce automobile d'occasion.
00:48Voilà pour les titres. C'est parti, c'est Smart Impact.
00:52L'invité de Smart Impact, c'est Alexandra Cochet. Bonjour.
01:01Bonjour.
01:02Bienvenue. Vous êtes responsable du pôle food, alimentation et de la campagne Veganuary en France de l'association L214.
01:09C'est la cinquième édition. Quel bilan, quel chiffre vous pouvez nous donner aujourd'hui ?
01:13C'est la cinquième édition. C'est un challenge. Veganuary, c'est la contraction de vegan et January.
01:20Ça nous vient d'Angleterre. Ça existe depuis plus de dix ans là-bas. Et en fait, ça fait cinq ans que L214 le développe en France.
01:26On a commencé petit, il y a cinq ans, puisque même le mot vegan, veganisme, n'était pas encore connu ou en tout cas, on ne savait pas ce que ça voulait dire.
01:34Et aujourd'hui, on voit que cinq ans plus tard, on en parle beaucoup. On entend de plus en plus de gens qui y participent.
01:40Et en fait, nous, on a vu aussi sur le nombre d'inscrits au challenge qui augmente. Et on le voit aussi avec le nombre d'entreprises participantes,
01:48puisque c'est une campagne à la fois individuelle, c'est un challenge qu'on peut relever dans le cadre des bonnes résolutions.
01:54Et nous aussi, on va aller mobiliser des entreprises pour qu'elles facilitent ce challenge et qu'elles développent l'alimentation végétale.
02:00Il y a cinq ans, on a commencé avec 30 entreprises. Et là, on a 235 cette année.
02:05C'est effectivement un bon élément pour évaluer le progrès. Alors justement, rentrons dans le détail.
02:11Puisqu'il y a peut-être pas mal d'entrepreneurs ou de cadres qui se disent « tiens, on pourrait y participer l'année prochaine ».
02:17En quoi ça consiste ? Comment une entreprise peut aider, inciter ? C'est quoi, de la sensibilisation tout simplement ou ça peut aller au-delà ?
02:23Alors c'est un peu plus que ça justement. On va chercher tout type d'entreprise déjà.
02:26Ça va du petit commerce de quartier jusque aux enseignes de grandes distributions, grandes chaînes de restauration.
02:32L'idée, c'est d'avoir une couverture, une offre la plus large possible. Il y a aussi les fabricants, les industriels qui peuvent participer.
02:38Et ils vont participer de plusieurs sortes. Donc évidemment, il y a une partie sensibilisation.
02:43Puisqu'ils vont parler de l'alimentation végétale, ils vont en parler positivement. Mais on va les inciter à aller un petit peu plus loin.
02:48Donc pour les chaînes de restauration, ça va être par exemple proposer un nouveau produit, une nouvelle offre, un nouveau menu.
02:53Pour les supermarchés, ça va être faire des promotions, rendre accessibles financièrement et visibles tous les produits vegan qu'il va y avoir en supermarché.
03:01Et ça va se traduire par une sensibilisation globale à cette alimentation végétale, ce dont on a vraiment besoin aujourd'hui.
03:07L214, c'est une association française. Mais vous nous le disiez, le Veganuary, ça vient d'Angleterre.
03:15Est-ce que c'est plus difficile en France, pays de la bonne chair, de la gastronomie, etc., de convaincre sur ces questions-là ?
03:21En tout cas, on est un petit peu en retard par rapport à nos voisins européens, notamment l'Angleterre et l'Allemagne,
03:26où l'essor est plus dynamique que chez nous, même si on commence vraiment à rattraper notre retard.
03:31Là, je regarde les réseaux sociaux et notamment les réseaux sociaux des entreprises sur le fameux réseau social très connu.
03:38Et on a comptabilisé cette année plus de 400 publications des entreprises qui prennent vraiment part à cette dynamique.
03:48Et du coup, on invite vraiment toutes les entreprises à participer.
03:51Mais ce qui va le corollaire de ma question, je m'attendais à ce que vous répondiez ça.
03:56On peut bien manger, on peut manger bon, on peut manger très bon, on peut manger gastronomique sans forcément manger de viande ?
04:03Il y a des chefs étoilés qui ont un restaurant 100% en vegan, donc oui, évidemment, c'est compatible.
04:08C'est plus un changement de paradigme, on va dire un petit peu, là où on a appris dans notre culture gastronomique
04:15la viande au milieu et les légumes ou légumineuses en accompagnement.
04:18L'idée, c'est de changer ce sens et du coup, de mettre plutôt le végétal au centre de l'assiette.
04:24Et donc, on a des grands chefs qui y arrivent très bien.
04:26Et c'est pour ça aussi qu'on va chercher notamment les chaînes de restauration qui vont jouer sur ça,
04:30qui vont avoir là, cette semaine, il y a une grande chaîne de fast food qui a relancé des burgers végétariens,
04:35qui va enfin les rendre pérennes et ils vont jouer sur le plaisir.
04:39En fait, c'est le même plaisir, c'est la version carnée ou la version végétale.
04:42Effectivement. En quoi le fait de se lancer un défi, c'est un bon moyen de finalement peut-être aller jusqu'au bout
04:50et arrêter de manger de la viande ?
04:52C'est ludique. En plus, on le fait au mois de janvier, donc c'est les bonnes résolutions, c'est un peu le bon moment.
04:57On peut le faire seul.
04:58Il y en a d'autres.
04:59Il y en a d'autres, en effet.
05:00Il y a le dry January aussi.
05:02Je ne regarde personne en disant ça, le dry January.
05:05Il faudrait que je sois à la caméra et en remercie beaucoup.
05:07Je connais des gens qui font le dry January, voilà, c'est ça.
05:11C'est pas facile.
05:12Mais il a été inspiré du dry January.
05:14Le dry January, c'est une déclinaison, en fait, à la base, qui vient aussi d'Angleterre, dry January.
05:18Donc, c'est un bon moyen de se lancer.
05:21Alors, rentrons dans le détail et dans les conséquences.
05:25Le fait de moins manger de viande, en quoi ça peut avoir un impact sur la santé et un impact environnemental.
05:31Je commence par l'impact environnemental.
05:33Pourquoi la consommation de viande et notamment de viande rouge, ça a un impact sur la planète ?
05:37L'élevage est responsable de 14,5% d'émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
05:43Il y a aussi d'autres conséquences sur l'eau, la consommation d'eau et la pollution d'eau.
05:47Un exemple très concret en France, les algues vertes en Bretagne.
05:50Ce n'est pas un hasard si elles sont en Bretagne, une région où il y a vraiment beaucoup d'élevage intensif de cochons, notamment.
05:57On va avoir aussi des conséquences sur la déforestation puisqu'il faut nourrir tous ces animaux d'élevage.
06:03On les nourrit avec quoi la plupart du temps ? Des tourteaux de soja qui sont importés du Brésil et donc déforestation de la forêt amazonienne.
06:10On essaie de faire un petit calcul.
06:13Si on participe pendant un mois à manger vegan, quel est l'impact concret sur l'environnement ?
06:19On va économiser environ 15 bains.
06:22On va aussi économiser en termes de CO2 l'équivalent de 1500 km roulés en voiture.
06:28Et en termes d'animaux, je reviens sur l'éthique, on va épargner environ 30 animaux, un annuel par jour quasi, en mangeant végétal.
06:38C'est le bilan personnel de chacun d'entre nous s'il décide de se priver de viande pendant un mois.
06:44Et sur la santé, est-ce qu'il y a des études suffisamment fiables pour nous dire que le fait de manger moins de viande ou même plus du tout, ça améliore notre santé ?
06:53On a déjà des études fiables qui montrent que la surconsommation de viande a des conséquences néfastes sur la santé, notamment sur certains cancers ou sur certaines maladies cardiovasculaires.
07:02A l'inverse, l'alimentation végétale va pouvoir être plutôt en prévention de ce type de maladies.
07:09On a de plus en plus d'études justement sur le végétal parce que ça a été un petit peu en retard par rapport à...
07:14Mais ça, depuis quelques années, ça explose. Et là, il y en a encore une qui est sortie cette semaine sur 21 000 Américains, où ils montraient justement les bienfaits sur les maladies cardiovasculaires notamment.
07:24Alors on doit vous poser la question 20 fois par jour, mais sur les carences alimentaires, le fait de renoncer à la viande et donc aux protéines liées à la viande, comment on compense ?
07:35Alors le Veganuary, c'est avant tout découvrir l'alimentation végétale. On ne va pas forcément devenir vegan à la fin du Veganuary.
07:40J'ai bien compris, mais il y a quand même cet objectif au loin.
07:42Donc sur un mois, il n'y a pas de question de santé à condition qu'on mange diversifié, équilibré, mais comme n'importe quelle alimentation au final.
07:49Si vraiment on décide de devenir 100% vegan, il y a juste un élément qu'il faut prendre en compte, c'est la vitamine B12.
07:57Mais le reste, en allant chercher dans les légumes, dans les fruits, dans les légumineuses, dans les céréales, dans les oléagineux, en fait, il y a tout ce qu'il faut pour être en bonne santé.
08:05Et quel que soit l'âge de la vie, on peut être enfant ou senior ou adulte classique en étant vegan.
08:10On peut faire ce choix à n'importe quel âge ?
08:11Oui, tout à fait.
08:12Il n'y aura pas de conséquences médicales ?
08:15À condition que l'alimentation soit équilibrée, bien sûr.
08:17Oui, effectivement.
08:18En termes de santé publique, j'imagine que vous allez voir le ministère de la Santé régulièrement.
08:24Il ne me reçoit pas vraiment.
08:26Voilà, j'allais vous poser la question.
08:28Depuis des années, en quoi un État pourrait décider de s'engager dans une démarche comme celle-là ?
08:34Alors évidemment, il y a beaucoup de conséquences.
08:36On a le secteur de l'agriculture et notamment de l'élevage qui va réagir, etc.
08:41Mais qu'est-ce que vous attendez d'un ministère sur ce thème ?
08:45Ce serait bien qu'il y ait une prise de conscience parce que l'empreinte carbone d'un Français, c'est 24% de l'alimentation.
08:51Donc c'est en fait le premier poste, même au-dessus des transports.
08:53On voit qu'il y a beaucoup de politiques qui sont développées sur les transports, sur les achats, sur ces choses-là.
08:57Mais sur l'alimentation végétale, il n'y a quasi rien.
09:00Alors que c'est un levier, comme on l'a expliqué, super efficace pour atteindre les accords de Paris
09:04ou pour la santé publique, comme on en a parlé aussi.
09:07Est-ce que L214 a du mal à se faire recevoir par le ministère ?
09:11Parce qu'à côté de ça, il y a des actions beaucoup plus spectaculaires, parfois jugées violentes, médiatisées,
09:17qui font que l'image de l'association est peut-être un peu corrosive.
09:23Alors on n'a pas l'action violente, en fait.
09:25On montre la violence, ce qui fait que parfois on est assimilé à ça.
09:28Oui, mais vous rentrez par effraction dans des sites, etc.
09:33Vous connaissez les réactions que provoquent les vidéos que vous publiez ?
09:37On informe de la réalité des choses.
09:40Si nous ne le faisions pas, qui le ferait ?
09:43Il faut juste se rappeler d'un chiffre.
09:46C'est 3 millions d'animaux terrestres tués chaque jour en France, juste en France, pour l'alimentation.
09:53Et on a 8 animaux sur 10 qui proviennent d'élevages intensifs,
09:57donc d'animaux qui n'ont jamais vu la lumière du jour.
10:00C'est sur ça qu'on se concentre principalement, d'où informer avec cette réalité
10:06et proposer des solutions avec l'alimentation végétale.
10:09Est-ce que, dernière question, vous avez un peu évoqué ça,
10:12mais l'industrie agroalimentaire commence vraiment à s'en emparer ?
10:16Oui, là, oui.
10:17Nous, c'est ce qu'on a vu au début du Veganuary,
10:19on devait vraiment aller chercher les entreprises.
10:21Et là, elles se sont emparées de la campagne.
10:23Il y en a même des entreprises qui ne nous ont pas contactées
10:27et ont fait le Veganuary, je pense à des grandes enseignes de supermarché.
10:31Et du coup, c'est là où on voit que ça prend vraiment chez elles.
10:35Donc, ça marche en France, ça marche dans pas mal de pays développés,
10:38mais la planète, j'ai vu les chiffres en préparant l'émission,
10:41elle mange de plus en plus de viande.
10:43C'est une progression qui est constante.
10:45C'est lié à quoi ? Au développement ?
10:47Plus un pays se développe, s'enrichit, plus ses habitants consomment de viande ?
10:52On dirait, et c'est bien dommage,
10:54parce que du coup, ça n'a jamais été aussi facile de végétaliser son alimentation.
10:58Il n'y a jamais eu autant d'alternatives,
11:00notamment en France, où on a un pays agricole avec beaucoup de ressources.
11:03On a des merveilles en France en légumineuses, mais qui sont oubliées.
11:08On est passé de dizaines de kilos de légumineuses,
11:13donc lentilles, haricots secs, pois chiches,
11:17consommés en début du XXe siècle,
11:20à aujourd'hui, même pas une dizaine de kilos par habitant.
11:23Il y a vraiment eu un reversement vers la viande,
11:26alors que notre alimentation traditionnelle était plus tournée vers le végétal.
11:31Merci beaucoup Alexandra Cochet.
11:33A bientôt sur Bismarck for Change.
11:35C'est lors de notre débat la pollution de l'eau du robinet au programme.
11:46Quelle eau devons-nous choisir ? L'eau du robinet, l'eau en bouteille ?
11:49À force de scandales, on ne sait plus.
11:51On y voit plus clair avec Christophe Lim.
11:54Bonjour.
11:55Vous êtes le président de France Eau Publique.
11:57Adrien Charles-Nicolas, bonjour.
11:59Bonjour.
12:00Le fondateur de Pure Eva.
12:01On va présenter France Eau Publique en quelques mots.
12:03France Eau Publique, c'est une organisation
12:05qui regroupe les grandes collectivités en gestion publique.
12:08On distribue de l'eau à environ 17 millions de citoyens
12:11et on pèse environ 12 000 salariés.
12:14C'est un maillage important.
12:16Pure Eva, vous l'avez créé il y a 2 ans, c'est ça ?
12:19Exactement, c'est une solution de filtration
12:21qui se place directement au bout du robinet
12:24et qui permet à l'ensemble de nos clients
12:26d'accéder à une eau de qualité au quotidien.
12:28Et on rentrera dans le détail des filtrations que vous proposez
12:31parce qu'effectivement, je le disais en préambule,
12:33on a un peu l'impression d'aller d'un scandale à l'autre
12:36et moi, je me place là comme consommateur,
12:38de ne plus trop savoir quoi boire.
12:40J'ai banni l'eau en bouteille depuis longtemps
12:43parce que pourquoi du plastique
12:45alors que l'eau du robinet est de bonne qualité ?
12:48Régulièrement, je me dis est-ce que j'ai raison ?
12:50Dernière alerte pour l'eau du robinet,
12:52cette enquête de l'UFC Que Choisir
12:54et de l'ONG Générations Futures,
12:56polluants éternels appelés TFA
12:58pour acides trifluoroacétiques,
13:00j'y suis arrivé, qui a été retrouvé
13:02dans 24 des 30 communes
13:04où il a été recherché.
13:06Christophe Lim, vous êtes également vice-président
13:08de Grand Besançon Métropole.
13:10Est-ce qu'il y a des communes concernées ?
13:12Déjà, rentrons dans le détail.
13:14Oui, chez nous, on suit ce type de produit-là
13:16parce que c'est une obligation.
13:18Il faudra aussi discuter de la réglementation.
13:20On a à peu près la moitié de nos eaux
13:22qui sont impactées par l'épiphase.
13:24L'épiphase, c'est large.
13:26Il y en a des milliers.
13:28Donc, il va falloir savoir de quoi on discute,
13:30de quoi on cause, y compris
13:32avoir les risques sur un certain nombre de choses.
13:34Pour l'instant, nous sommes en dessous
13:36des futures réglementations
13:38puisqu'il y a une réglementation européenne
13:40qui va arriver en oeuvre au 1er janvier 2026
13:42traduite en droit français.
13:44Donc, nous sommes en dessous des normes
13:46mais ce qui ne nous empêche pas de réfléchir
13:48sur comment éviter cette pollution.
13:50Ça veut dire que, si je vous comprends bien,
13:52l'épiphase,
13:54ces polluants éternels,
13:56ils sont détectés,
13:58mais vous n'avez pas d'obligation
14:00de tous les détecter, c'est ça ?
14:02Oui.
14:04Déjà, l'épiphase, il y en a partout.
14:06Bien sûr.
14:08Ce que je vous propose, c'est d'inviter aussi
14:10tous ceux qui produisent de l'épiphase.
14:12Parce que vous vous êtes posé la question tout à l'heure
14:14de savoir quelle eau vous alliez boire,
14:16posez-vous aussi la question de ce que vous mangez.
14:18Bien sûr.
14:20Aujourd'hui, l'introduction des polluants
14:22à l'intérieur du corps,
14:24c'est entre 5 et 10 % au niveau de l'eau,
14:26c'est 70 à 80 % de l'alimentation.
14:28Ce qui est un peu bizarre, c'est que depuis quelques temps,
14:30on ne s'occupe que de l'eau.
14:32Moi, en général, quand j'ai un problème,
14:34je prends déjà le plus gros problème.
14:36Il me semble qu'il y a certains qui n'ont pas trop envie
14:38d'aller titiller un certain nombre de chaînes
14:40d'alimentation en ce moment.
14:42Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas qu'on s'en occupe.
14:44Bien sûr.
14:46Tout le monde doit s'en occuper.
14:48Il faut qu'on arrive à déterminer aujourd'hui,
14:50vous avez raison avec les scientifiques,
14:52la dangerosité
14:54en direct de chaque épiphase,
14:56mais aussi si on les a fait cocktail.
14:58On peut avoir de temps en temps aussi des problématiques
15:00par rapport à ça.
15:02Après, de déterminer d'où ils viennent.
15:04Est-ce qu'ils sont récents, plus anciens ?
15:06Et puis surtout, éviter d'en continuer à en mettre.
15:08Oui, on est bien d'accord.
15:10Adrien, Charles-Nicolas, quand on parle de
15:12polluants éternels, double question.
15:14Déjà, c'est quoi ?
15:16Et puis ensuite, les solutions que vous proposez,
15:18est-ce que vous pouvez garantir que vous en récupérez
15:20la totalité ou en tout cas
15:22une grande proportion ?
15:24Une grande majorité, effectivement.
15:26Nous, notre travail, c'est effectivement de proposer
15:28une solution qui se place directement
15:30au bout du robinet, qui permet de
15:32faire une filtration en aval
15:34de l'ensemble des travaux qui sont réalisés
15:36Donc c'est une filtration supplémentaire.
15:38Exactement.
15:40Et en fait, ça permet de réduire
15:42la grande majorité des polluants que l'on retrouve
15:44dans l'eau du robinet,
15:46en particulier les pyphastes.
15:48Et nous, on a travaillé avec
15:50des laboratoires, justement, pour prouver cette efficacité
15:52sur un certain nombre de polluants.
15:54Alors, c'est toujours compliqué
15:56de faire un test sur l'ensemble des polluants
15:58que l'on peut retrouver. On en a parlé.
16:00Déjà, il faudrait avoir une liste
16:02qui est un peu illimitée.
16:04Donc nous, notre travail, effectivement,
16:06c'est au fur et à mesure des actualités
16:08comme on en a eu récemment,
16:10c'est de faire évoluer notre produit,
16:12de faire évoluer nos tests et de garantir cette qualité.
16:14Et ça marche comment ?
16:16Quel type de filtre ?
16:18Alors, c'est un filtre qui est en acide inoxydable
16:20qui se place directement au bout du robinet.
16:22Et à l'intérieur de ce filtre, on a une cartouche
16:24en céramique diatomée
16:26avec une finesse de filtration de 0,1 micron.
16:28Et à l'intérieur de ce dome,
16:30on a un bâton de charbon actif
16:32qui est effectivement une technologie
16:34de filtration qui est reconnue
16:36par les scientifiques
16:38et reconnue aussi pour son efficacité
16:40sur l'épiphase en particulier.
16:42Pour que ça marche, il faut les changer régulièrement ?
16:44C'est ça.
16:46Et c'est ça la difficulté
16:48de la filtration
16:50à domicile.
16:52Il faut penser à changer
16:54sa cartouche régulièrement.
16:56C'est d'ailleurs pour ça qu'on propose
16:58des renouvellements automatiques
17:00qui sont envoyés directement à la maison de nos clients.
17:02Christophe Lim, comment vous pouvez
17:04rassurer le consommateur d'eau du robinet
17:06que je suis sur la qualité de l'eau des villes ?
17:08Parce qu'on est contrôlé.
17:10C'est le produit alimentaire qui est le plus contrôlé
17:12en France.
17:14Je fais le parallèle avec ce que je disais tout à l'heure.
17:16Pour vous donner un ordre d'idées,
17:18durant toute votre vie, vous allez boire
17:20à peu près 50 m3 d'eau.
17:22Aujourd'hui, en termes d'impact,
17:2450 m3 d'eau, c'est à peu près
17:26100 grammes de brocoli quand vous les mangez.
17:28Donc on s'occupe des 100 grammes de brocoli
17:30ou on s'occupe des 50 m3.
17:32Ça veut dire que quelque part, y compris
17:34ce que vous proposez aujourd'hui,
17:36c'est de savoir qui c'est qui va payer.
17:38Pour l'instant, vous faites
17:40à priori payer l'usager.
17:42J'ai regardé un petit peu
17:44votre site.
17:46Vous êtes à peu près à 280 euros par an
17:48pour une famille de 4 ou 5 personnes.
17:50Un peu moins.
17:52Nous, on a une facture
17:54à 400 euros.
17:56Pour un usager moyen, c'est une augmentation
17:58de 70% de la facture d'eau pour pouvoir
18:00consommer de l'eau dite propre.
18:02280 euros par an,
18:04c'est un certain nombre de personnes
18:06qui ne peuvent pas se le payer.
18:08C'est le tiers d'un minimum vieillesse
18:10mensuelle.
18:12Bien entendu, il faut
18:14qu'on travaille, nous, pour pouvoir
18:16rendre en toute sécurité
18:18l'eau sur un certain nombre de points.
18:20Je pense qu'aujourd'hui,
18:22elle est en grande sécurité dans une
18:24partie de nos populations.
18:26C'est ce que je disais tout à l'heure.
18:28Il faut qu'on arrive à déterminer
18:30aujourd'hui ceux qui sont
18:32impactants pour la santé.
18:34On sait que les systèmes de filtration
18:36aujourd'hui, y compris les nôtres,
18:38ne filtrent pas un certain nombre
18:40d'épifaces. Les nôtres industriels.
18:42Les nôtres industriels.
18:44Charbon actif, on a du charbon actif.
18:46Le charbon actif n'arrête pas l'épiface.
18:48Le charbon actif n'arrête pas l'épiface.
18:50Ça veut dire que quelque part,
18:52que ce soit la structure qu'on met aujourd'hui,
18:54c'est pas là qu'il faut aller.
18:56C'est de savoir comment on va éviter d'en avoir.
18:58Et ça, c'est notre gestion.
19:00Ça veut dire qu'en amont,
19:02de ne plus en avoir,
19:04de déterminer qui les a faits
19:06et on va leur demander de le payer.
19:08La dépollution. C'est-à-dire que c'est celui
19:10qui doit la polluer.
19:12Y compris le responsable de la pollution.
19:14Il y a trois responsables. Celui qui a vendu
19:16le produit, celui qui l'a étendu
19:18et celui qui l'a autorisé.
19:20Voilà. Ça veut dire que quelque part,
19:22c'est ceux qui doivent payer.
19:24Ce dont on n'en parle pas,
19:26ici, c'est le coût.
19:28Justement, de ce travail
19:30en amont. On n'a pas parlé
19:32de la vétusté des canalisations
19:34qui est aujourd'hui un réel problème
19:36en France hexagonale et dans les dom-toms.
19:38On a parlé
19:40du charbon actif qui est déjà
19:42un élément reconnu et c'est vrai.
19:44On continue à utiliser une méthode de filtration
19:46qui est justement utilisée
19:48par les industriels.
19:50Vaut mieux ça qu'utiliser
19:52une technologie qui n'a pas encore
19:54été prouvée.
19:56Selon moi, il y a
19:58effectivement ce travail en amont
20:00mais en attendant, il y a toujours des populations
20:02qui continuent à boire de l'eau au quotidien
20:04et c'est nous, c'est sur ce type de population-là
20:06qu'on vient travailler. On ne peut pas juste
20:08leur dire d'attendre. On va faire les travaux.
20:10Ça coûte de l'argent.
20:12Ça prend du temps. Aujourd'hui, on estime
20:14à peu près
20:16à 150 000 euros
20:18les réparations
20:20au kilomètre pour les canalisations.
20:22Au vu du nombre de kilomètres
20:24qu'il y a en France, on n'est pas prêts
20:26de tous les réparer. C'est aussi un sujet.
20:28Proposer des solutions
20:30en amont, on est bien d'accord et ça a
20:32tout son intérêt mais il faut aussi
20:34protéger la population aujourd'hui qui consomme.
20:36Ça pose une question de priorité et d'utilisation
20:38de l'argent public dans une période où la France
20:40travaille sur sa dette et où cette dette
20:42s'élève à 3 300 milliards
20:44si je ne me trompe.
20:46Cet argent public,
20:48il faut le mettre où d'après vous
20:50prioritairement ? Vous allez revenir
20:52sur la source
20:54de la pollution et l'alimentation
20:56plus que l'eau ?
20:58Quelque part, il faut qu'on supprime ces pifasses.
21:00Comment on peut trouver un certain nombre
21:02d'alternatives pour les industriels ?
21:04Comment on peut trouver des alternatives pour les agriculteurs ?
21:06Nous, on travaille par rapport à ces éléments.
21:08On accompagne les agriculteurs pour éviter
21:10parce qu'on en parle des pifasses. Il y a plein d'autres
21:12éléments sur un certain nombre de choses.
21:14Notre eau, pour l'instant,
21:16par rapport aux scientifiques, est buvable.
21:18Est buvable.
21:20Selon les normes...
21:22Je ne suis pas scientifique.
21:24Je ne suis pas l'État.
21:26Je ne suis pas scientifique.
21:28À partir de là, nous distributeurs,
21:30nous devons distribuer une eau de qualité
21:32qui aujourd'hui n'a aucun risque
21:34pour l'ensemble de la population.
21:36Sur la France,
21:3897% de l'eau distribuée
21:40est dans ces normes-là,
21:42sur un certain nombre de choses.
21:44Nous anticipons les futures normes.
21:46Quand tout à l'heure, vous parliez
21:48de l'impact des canalisations,
21:50il n'y a pas de pifasses dans les canalisations.
21:52L'aspect vieil
21:54de nos canalisations,
21:56ça a des fuites,
21:58mais ça n'amène pas de pollution.
22:00On est aussi sur un espèce de phénomène
22:02de faire peur par rapport à l'eau du robinet
22:04sur lequel nous on rassure un certain nombre de choses.
22:06Ce qui ne veut pas dire que nous ne travaillons pas
22:08pour l'avenir.
22:10Vous vouliez intervenir ?
22:12Non, ça me paraît un peu facile
22:14de donner ces réponses-là.
22:16Il n'y a pas plus tard
22:18qu'il y a quelques semaines,
22:20il y a eu encore des preuves
22:22que la vétusté de ces canalisations
22:24pouvait présenter des risques et des contaminations.
22:26Nous, on continue à travailler,
22:28on continue à proposer
22:30notre solution aux particuliers
22:32sans faire peur.
22:34On voit bien que l'actualité
22:36fait souvent le travail.
22:38On ne va pas en parler,
22:40mais il y a aussi eu le scandale
22:42sur les eaux minérales.
22:44Il y a les microplastiques.
22:46Nous, on essaye de proposer cette solution
22:48avec humilité et avec responsabilité.
22:50C'est sûr, tout ça.
22:52Merci beaucoup, merci à tous les deux
22:54et à bientôt sur BeSmart for Change.
22:56On passe tout de suite à notre rubrique Startup.
22:58C'est parti !
23:00Smart Ideas avec Nicolas Ziegler.
23:02Bonjour.
23:04Bonjour.
23:06Vous êtes le cofondateur
23:08de Merci Polo,
23:10l'écrit avec Quentin Joliet et Alexis Smadja.
23:12C'est quoi le principe,
23:14l'idée de Merci Polo ?
23:16L'idée, c'est de rendre accessibles à tous
23:18les pièces détachées d'occasion pour son automobile.
23:20Aujourd'hui, on fait le constat
23:22que c'est un marché qui est réservé
23:24à un public d'initiés.
23:26La plupart du temps, quand on a un problème
23:28d'une pièce sur sa carrosserie ou en mécanique,
23:30le réflexe est d'aller dans son garage
23:32qui, la plupart du temps,
23:34va proposer des pièces neuves.
23:36Pourtant, ce n'est pas forcément
23:38ce qu'on va recommander, notamment d'un point de vue
23:40pouvoir d'achat.
23:42Comment est-ce qu'on fait quand on veut faire baisser la facture ?
23:44Est-ce qu'on va soi-même dans une casse auto ?
23:46Pas tout le monde est suffisamment armé
23:48pour faire ça.
23:50Aller sur les plateformes traditionnelles de seconde main,
23:52ce n'est pas non plus un gage
23:54de sécurité là-dessus.
23:56C'est une appli ? C'est une plateforme ?
23:58C'est un site internet ?
24:00C'est un site, mercipolo.com
24:02et on demande trois informations,
24:04l'intitulé ou la référence,
24:06l'immatriculation et le 06.
24:08Et à partir de là, ça suffit.
24:10Merci Polo, son algo et son équipe
24:12prennent le relais et on s'engage à
24:14revenir vers vous en moins de 24 heures avec
24:16la proposition de la meilleure pièce au meilleur prix.
24:18Et pour ça, on va s'occuper
24:20de sourcer auprès de
24:22Vendeur Pro la meilleure pièce.
24:24En fonction, j'imagine,
24:26de la taille de la pièce,
24:28elle est livrée dans le garage où on va faire la réparation,
24:30par exemple ? Comment ça fonctionne ?
24:32Elle est livrée à l'adresse de votre choix, ça peut être chez vous
24:34si vous avez des aptitudes pour changer un rétroviseur,
24:36par exemple, et évidemment on est en capacité
24:38de les livrer directement
24:40chez son carrossier ou son garagiste.
24:42C'est bon pour le portefeuille ?
24:44On l'a compris, vous nous direz
24:46quelles économies on peut faire.
24:48C'est bon aussi pour la planète, évidemment ?
24:50Bien sûr, nous on est vraiment défenseurs de cette idée
24:52qu'un véhicule qui roule et qui est bien entretenu,
24:54il n'y a aucune raison qu'il parte à la casse.
24:56Encore faut-il donner les moyens
24:58aux Français de pouvoir se sourcer
25:00correctement, facilement et
25:02au meilleur prix.
25:04Quelle différence de prix entre
25:06une pièce neuve
25:08et une pièce d'occasion ?
25:10Effectivement, ça dépend des pièces, ça dépend
25:12de l'ancienneté du véhicule, mais ça peut aller
25:14de 30 à 70% d'économie,
25:16donc c'est quand même non négligeable.
25:18Vous en êtes où aujourd'hui ?
25:20Merci Polo, l'entreprise
25:22a été créée en
25:24octobre 2022, il y a eu
25:26un pivot ?
25:28C'est ça, au départ on était sur la seconde
25:30main avec plusieurs verticales
25:32et on s'est spécialisé sur la pièce
25:34auto parce que c'est là qu'on avait le plus
25:36de demandes et qu'on avait
25:38vu qu'on avait le plus de potentiel.
25:40On a créé Merci Polo
25:42en avril 2024 et au bout
25:44de six mois on a déjà dépassé
25:46les 8000 requêtes
25:48sur la plateforme au point
25:50de développer une plateforme Merci Polo
25:52Point Pro spécifiquement pour les garagistes.
25:54Qu'est-ce qu'ils trouvent sur cette
25:56plateforme ? Ils vont nous demander
25:58comme les particuliers, les pièces
26:00dont ils ont besoin, en carrosserie,
26:02en mécanique ou pour des pièces de l'habitacle
26:04et là pour les pros on s'engage même à avoir
26:06une réponse encore plus rapide avec
26:08un engagement de réponse sous moins de 12 heures ouvrées.
26:10Est-ce qu'il y a
26:12des obligations légales ?
26:14Est-ce qu'un garagiste doit
26:16forcément proposer des pièces
26:18d'occasion ? Dans quelles proportions ?
26:20Il y a un décret depuis
26:222018 qui normalement oblige
26:24tous les acteurs de la réparation automobile
26:26à proposer un devis avec de la
26:28pièce neuve et un devis avec de la pièce
26:30de seconde main. Je ne l'ai pas vu souvent
26:32ce qui s'est passé.
26:34Mais c'est normal parce qu'aujourd'hui les garagistes
26:36rien ne leur garantit
26:38qu'ils ont un stock à proximité
26:40donc dans le meilleur des cas
26:42ils vont pouvoir passer un coup de fil à la case
26:44du coin, ceux qui le connaissent, mais si
26:46la case n'a pas la pièce en stock
26:48c'est là où on va être très vite limité.
26:50Est-ce que vous passez des partenariats
26:52ou est-ce que c'est votre objectif avec
26:54des enseignes spécifiques ? C'est-à-dire
26:56une grande marque automobile pour que tous les garages
26:58fassent cette démarche ou est-ce que c'est
27:00plutôt des, entre guillemets, petits garagistes ?
27:02Aujourd'hui, nous, en fait, notre principe
27:04c'est vraiment de pouvoir scanner l'intégralité
27:06des stocks en France et en Europe
27:08pour pouvoir proposer la meilleure pièce.
27:10Après, de façon opportuniste
27:12on va travailler avec certains partenaires
27:14pour des pièces très pointues
27:16on va privilégier plutôt du reconditionnement
27:18à neuf plutôt que de la seconde main
27:20et là, effectivement, on travaillera avec des partenaires
27:22ciblés. Merci beaucoup
27:24Nicolas Ziegler, bon vent à MerciPolo
27:26et donc cette nouvelle offre MerciPolo
27:28Pro. Voilà, c'est la fin
27:30de ce numéro de Smart Impact
27:32je voudrais remercier celles et ceux
27:34qui m'accompagnent au quotidien, Alexis Mathieu
27:36et Marie Billa pour la programmation
27:38et la production de l'émission
27:40assistée de Juliette Mlierina
27:42Xavier Sanchez
27:44le réalisateur, Héloïse Merlin
27:46au son
27:48et merci à vous, à toutes et à tous
27:50de votre fidélité à
27:52Be Smart For Change, la chaîne des audacieuses
27:54et les audacieux. Salut !

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