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00:00« Je ne parle pas français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. »
00:07Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:10« Alors on dit que les français ne travaillent pas assez. Et que même les français, les français, ils cherchent un travail moins possible.
00:17Encore une calomnie donnée par les gens qui veulent tenter à la morale de la nation.
00:25C'est plus compliqué que ça. On en parle tout de suite. »
00:28Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:31Les perles du jour.
00:33« Travailler, c'est trop dur. Et voler, c'est pas vaut. Demander la charité, c'est quelque chose de parfait. »
00:46« Oui, oui, je suis bien clair. Alors si travailler, c'est trop dur. Et voler, c'est pas vaut. Qu'est-ce qu'on fait ?
00:52On demande des arrêts de travail. On demande à son médecin ou à un médecin des arrêts de travail.
00:57Et puis voilà, on se repose, on reste à la maison, c'est parce qu'on est malade, parce que ça ne va pas, etc.
01:04Et dans l'immense majorité des cas, ça se passe comme ça.
01:08Et puis dans d'autres cas, alors on ne sait pas.
01:11Par exemple, on a tous vu sur le réseau social, en tout cas beaucoup d'entre nous, une charmante jeune femme en tenue ski sur la neige.
01:19Je ne sais pas si elle est influenceuse ou pas. Elle est là, elle est en train dans un ciel magnifique, sur une pente neigeuse.
01:28Et voici ce qu'elle nous dit. »
01:30Alors qu'elle est en arrêt maladie, elle se filme tout sourire au ski.
01:33« Les amis, regardez-moi, je suis en arrêt maladie, je suis en train de kiffer ma vie.
01:36Qui va faire quoi ? La CPAM ? Le contrôle du travail ? Venez me chercher, je m'en fous.
01:42Je suis libre, c'est la fête.
01:44Ma RH Stéphanie et mes collègues de travail, j'espère que vous allez tous frapper votre tête au mur quand vous allez me voir aussi heureuse.
01:50Donc vous ne connaissez pas mon histoire, peut-être que je suis en burn-out, peut-être que je vous mens tout simplement et que c'était juste de l'humour.
01:59En tout cas, jusqu'à présent, la CPAM ne m'a pas contactée. »
02:01En France, il est interdit de partir en vacances en étant en arrêt maladie sans un accord de son médecin traitant.
02:05Et pour éviter les fraudes, des contrôles à l'improviste peuvent être faits au domicile des salariés.
02:10Alors voilà, est-ce qu'on peut quitter effectivement le domicile ou pas ?
02:15Est-ce qu'il faut attendre le contrôle ? On ne sait pas si elle raconte des blagues ou si elle dit vrai.
02:21En tout cas, la question est posée.
02:23Et donc, et sur ces mêmes réseaux sociaux, sur ce journalisme citoyen de plus en plus intéressant,
02:29parce qu'il nous donne énormément de cas et de figures,
02:32il y a alors une jeune chef d'entreprise de PME ou TPE.
02:37Et alors, elle a vu cette séquence de cette jeune femme en train de skier et en train de se dire
02:46« Ah, la CPAM, elle peut venir me chercher. »
02:48Rappelez-vous que la dernière personne qui disait ça, c'était Emmanuel Macron.
02:51« Ils peuvent venir me chercher, qu'ils viennent me chercher. »
02:54Je ne sais pas si la CPAM est allée les chercher.
02:57Et toujours est-il que voici ce que dit cette jeune chef d'entreprise.
03:02Écoutez.
03:03« Être en arrêt de travail et aller skier, c'est 100% légal.
03:06Alors, ARNC, ils disent que c'est de la merde, ainsi que sur d'autres chaînes.
03:10Parce que pour en revenir à la vidéo de l'influenceuse qui était au ski
03:14et qui était fière de dire qu'elle était en arrêt de travail,
03:17en fin de compte, elle n'est pas hors-la-loi.
03:19Alors, je vous explique pourquoi.
03:21Parce que moi, je suis à la tête d'une petite TPE.
03:24Et j'ai eu le cas, il y a quelques années, d'un de mes salariés
03:27qui a été en arrêt de travail pendant pratiquement un an.
03:30Je n'ai jamais pu savoir le motif, puisqu'il y a le secret médical.
03:34Mais sauf que pendant un an, il était régulièrement vu à la salle de sport,
03:38au bord de la mer.
03:39Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase,
03:41c'est justement quand j'ai vu ses vidéos Snapchat au ski.
03:44Donc, à ce moment-là, j'ai voulu le licencier.
03:46Et alors là, j'ai appris que je ne pouvais pas le licencier.
03:49Eh bien non.
03:50Parce que figurez-vous que sur son arrêt de travail, les sorties étaient autorisées.
03:55Et on m'a expliqué que ce n'est pas parce qu'il était en arrêt de travail
03:58qu'il n'avait pas le droit d'aller skier.
04:00Je vous explique.
04:01Si, par exemple, vous êtes atteint d'une dépression nerveuse ou d'un cancer,
04:05ça vous empêche d'aller au travail, mais ça ne vous empêche pas d'aller skier,
04:09parce que ce n'est pas un problème physiologique.
04:12Donc, la seule obligation que vous avez, c'est de prévenir la CPAM,
04:17donc votre sécurité sociale, pour les informer que, par exemple,
04:20pendant une semaine, 15 jours ou 3 semaines, vous ne serez pas à votre domicile,
04:23mais vous serez à tel endroit.
04:25Donc, cette influenceuse ne risque rien.
04:28C'est la loi.
04:30Voilà. Cette influenceuse ne risque rien, c'est la loi.
04:33Effectivement, si la mention sortie autorisée sans restriction d'horaire est indiquée
04:39et qu'un motif médical le justifie, alors les sorties sont libres.
04:42En revanche, si vous sortez du département, attention,
04:44vous devez informer votre case primaire d'assurance maladique, donc la fameuse CPAM.
04:50Alors, écoutez, c'est intéressant, c'est controversé.
04:56Ça m'intéresserait 0826 300 300 que vous nous disiez ce que vous en pensez.
05:01Alors, il ne faut pas non plus dire oui, oui, tout ça, voilà, tout le monde triche,
05:06les arrêts de travail.
05:07Il n'empêche que c'est un problème qui est posé, c'est un problème qui se pose.
05:11Je ne sais pas si cette influenceuse racontait n'importe quoi,
05:15parce que sur les réseaux sociaux et les images, on voit sa tête,
05:18elle n'est pas du tout dissimulée, elle n'est pas du tout masquée.
05:21D'ailleurs, la chef d'entreprise non plus.
05:24Donc à savoir.
05:25Mais je pense qu'effectivement, il y aura toujours des gens
05:29qui essaieront de profiter des trous dans la raquette juridique
05:34pour s'offrir quelques petites vacances au soleil.
05:37Et puis pour les autres, effectivement, s'ils sont malades
05:40et qu'ils ont besoin de sortir, attendez, il y a aussi ça.
05:43Il ne faut pas non plus, s'il y a un cancer ou autre chose,
05:46il ne faut pas quand même que si elles n'ont pas à être condamnées
05:50chez elles dans leur chambre, je ne vois pas pourquoi
05:54il n'y aurait pas effectivement pour eux de vraies portes de sortie.
05:59Parce que quand la maladie est assez grave, il faut le savoir.
06:02Donc voilà.
06:03Alors, est-ce qu'il y a resquis ?
06:05Est-ce qu'il y a débrouille ?
06:07Est-ce qu'il y a contournement ?
06:09La question est posée.
06:11On vous la pose et vous vous la posez.
06:20...
06:28Selon que vous serez puissant ou misérable,
06:31les jugements de cour vous rentrent.
06:34Voilà, blanc ou noir, a chanté Michel Sardou,
06:38à la suite de La Fontaine.
06:40Alors, pourquoi on vous raconte ça ?
06:42Parce qu'il y a eu quelque chose d'assez terrifiant quand même,
06:45il y a quelques jours.
06:47À la suite effectivement d'une décision de justice,
06:50je dis justice en guillemets en l'occurrence.
06:53Alors, voilà ce qui s'est passé.
06:55Un agent de sécurité du centre commercial Atlantis,
06:58à Saint-Herblain, près de Nantes,
07:00a été condamné à six mois de prison avec sursis,
07:04plus 500 euros de dommages et intérêts aversés,
07:08à... à qui ?
07:11À un agresseur, Abderrahman Anoush,
07:14algérien sous OQTF,
07:16je rappelle, obligation de quitter le territoire français,
07:20et quand je dis obligation, ne riez pas tous à la fois.
07:23Il a été mis en examen, cet Abderrahman Anoush,
07:27pour viol aggravé.
07:29Qu'est-ce qui s'est passé ?
07:30Eh bien, c'est très simple.
07:31En novembre 2024, il y a deux mois,
07:35effectivement, il y avait la mère d'un jeune handicapé,
07:42un jeune homme de 25 ans,
07:44qui souffre d'un trouble mental important,
07:47et la mère de la victime, donc la mère de ce jeune homme,
07:50l'avait accompagnée aux toilettes du centre commercial Atlantique.
07:54Elle est à côté, elle attend,
07:56quelques minutes se passent, assez longtemps,
07:59elle commence à s'inquiéter,
08:01et elle va et elle ouvre la porte des toilettes,
08:05et elle voit son fils complètement dévêtu,
08:07et sur la vidéosurveillance,
08:09on la voit tenter de retourner de l'agresseur
08:11parce qu'il est en train de se revioler,
08:13de violer par son agresseur.
08:15Donc, elle a tenté de retenir l'agresseur,
08:18elle a hurlé, effectivement,
08:20et quelques secondes auparavant,
08:24sur la vidéosurveillance, sur la caméra,
08:26on aperçoit le mise en cause,
08:28retenir, puis pousser la victime dans un endroit clos
08:30pour abuser d'elle.
08:31Voilà.
08:32D'ailleurs, à son arrestation,
08:34M. Anoush a reconnu la matérialité des faits,
08:38et il a ajouté que la victime était incapable
08:42d'exprimer le moins de consentement handicapé.
08:45Donc, qu'est-ce qui s'est passé, tout simplement ?
08:47Eh bien, c'est que la mère,
08:49les hurlements de la mère ont averti les vigiles
08:51qui sont venus, qui ont arrêté cet agresseur.
08:54Mais après, donc, après,
08:56eh bien, il a été condamné
08:58à un agent de sécurité
09:00parce qu'il a fait fuiter la vidéo.
09:02C'est-à-dire que ce qui était important,
09:04c'est que tout ça se passe
09:06dans le secret le plus absolu.
09:08Cet agent de sécurité, qui était écœuré,
09:10comme on le serait tous,
09:12par ce qu'il a vu,
09:14eh bien, a rendu cette vidéo publique,
09:16donc ce qu'il y avait dans la caméra
09:19de vidéosurveillante,
09:21et il l'a fait fuiter sur les réseaux sociaux.
09:23Eh bien, non, il n'aurait pas dû.
09:25Il n'aurait pas dû, vous voyez.
09:27Six mois de prison avec sursis
09:29et 500 euros parce que vous témoignez
09:31de quelque chose, et ça me rappelle,
09:33et vous savez, on en a suffisamment à parler,
09:35que pendant 10 ans, 15 ans,
09:37en Angleterre,
09:39il y avait cet extraordinaire
09:41réseau sur des villes et des villes
09:43de milliers de jeunes Anglais
09:45de 11, 12 ans, 13 ans,
09:47traqués, violés,
09:49utilisés comme esclaves sexuels
09:51ou comme prostitués,
09:53ou forcés à se prostituer par des gangs
09:55de Pékistanais. Eh bien,
09:57en Angleterre, on a
09:59poursuivi des gens
10:01qui avaient eu le malheur de dénoncer cela
10:03ou, sur les réseaux sociaux,
10:05ils n'avaient même pas fait de manifestation,
10:07ils ont dit c'est dégueulasse, ah non, vous êtes poursuivis.
10:09Et là, même chose,
10:11est-ce que la France est en train de devenir l'Angleterre ?
10:13Est-ce que quand quelqu'un dénonce
10:15quelque chose et dit, voilà ce qui s'est passé,
10:17on a essayé de violer
10:19un handicapé, comme ça, dans les toilettes
10:21d'un centre commercial, eh bien, c'est lui
10:23qui va être condamné ? Oui, l'autre va être condamné
10:25aussi, mais c'est quoi ça ?
10:27J'allais dire,
10:29je n'aime pas cette friction imbécile.
10:31Nous, on ne marche pas sur la tête,
10:33on marche derrière, car le derrière
10:35remplace la tête dans la conscience
10:37d'un certain nombre de gens. Voilà ce qui
10:39se passe dans notre cher et doux pays.
10:41Et j'espère, quand même, qu'on va arrêter
10:43cette plaisanterie morbide.
10:45Sud Radio,
10:47Bercov, dans tous ses états.
10:49Et oui, et oui,
10:59bravo à Thierry Breton, bravo
11:01à ce
11:03résistant, ancien
11:05commissaire européen, ancien président
11:07d'Atos et compagnie.
11:09Non, non, on est tous soulagés, on a peur
11:11qu'il quitte X, vous avez vu.
11:13Vous vous rappelez ses mises en demeure à Elon Musk.
11:15Elon Musk ne respecte
11:17pas les règlements opérains, le Digital
11:19Service Act, il va lui en cuire.
11:21Bon, et bien,
11:23en même temps, alors,
11:25il y a un
11:27employé du CNRS qui a fait
11:29une plateforme,
11:31Hello, je quitte X,
11:33Thierry Breton
11:35était au CNRS,
11:37pour une petite fête
11:39organisée pour aller, Hello,
11:41je quitte X. Mais le même jour,
11:43le même Thierry Breton, donc,
11:45qui proclamait, effectivement,
11:47son encouragement
11:49à ceux qui quittaient X, disait
11:51quelque chose de légèrement différent
11:53sur TF1,
11:55dans la matinale de TF1.
11:57Écoutez.
11:59On participerait ce soir à une soirée d'un mouvement qui s'est
12:01autobaptisé Hello, quitte X.
12:03C'est un mouvement qui appelle à quitter l'ex-Twitter.
12:05Est-ce qu'il faut quitter X ? Non, alors,
12:07je participe pour dire une chose très précise.
12:09Moi, je suis pour la liberté.
12:11Et donc, si jamais vous voulez
12:13acquérir tel réseau ou tel autre,
12:15eh bien, il faut pouvoir le faciliter.
12:17Et pour ça, évidemment, cette association
12:19a créé, avec le CNRS, surtout le CNRS
12:21qui m'a invité, et je trouve que c'est très bien,
12:23la capacité de pouvoir
12:25porter vos données d'un réseau à l'autre.
12:27En ce qui me concerne, je le dis très clairement,
12:29j'ai été le régulateur.
12:31Donc, si nous avons mis des lois, c'est pour qu'elles soient
12:33appliquées. Et donc, moi, je n'ai
12:35absolument pas l'intention de quitter le réseau X,
12:37même si, effectivement, je peux voir ici ou là
12:39des déviances. Eh bien, ces déviances doivent être
12:41exigées par notre loi.
12:43— Alors, ça, c'est magnifique. Bravo, bravo, Thierry Breton.
12:45Le même jour,
12:47il va aller à une soirée où il dit
12:49« Hello, je quitte X ». Mais moi, moi,
12:51Thierry Breton, ah non, non, moi, je ne quitte pas X.
12:53Moi, je suis régulateur, comprenez-moi. Moi, je suis
12:55le... C'est magnifique, ce n'est pas beau, ça.
12:57Voilà l'objectivité.
12:59Allez, je fête à gauche,
13:01mais je continue à bosser
13:03à droite ou vice-versa.
13:05Eh oui, le temps ne fait
13:07rien à l'affaire, comme
13:09l'avait dit actuellement le regretté
13:11Georges Brassens.