Eglise universelle : La persécution religieuse au Nicaragua
Depuis plusieurs décennies, le pouvoir sandiniste, inspiré par la théologie de la Libération et dirigé par Daniel Ortega au Nicaragua mène des persécutions contre l'Eglise catholique. Des milliers d'associations ont été interdites, les processions sont prohibées, les agressions se multiplient. Des centaines de milliers de personnes ont quitté le pays ou ont été déchues de leur nationalité. Thibault Vandenbossche, chargé de plaidoyer pour la liberté religieuse à l'ECLJ, nous dresse un tableau de ces persécutions et des résistances à la dictature sandiniste.
Eglise en France : Ecrits de Rome
Louis Furiet est rédacteur en chef d'une nouvelle publication mensuelle : Ecrits de Rome. Il nous présente la ligne éditoriale de cette "revue d'idées civilisationnelle, européenne et chrétienne".
Eglise en Marche : Salon de la Liberté scolaire
Directeur général de la Fondation pour l'école, Michel Valadier nous rappelle les objectifs de ce 5ème salon de la Liberté scolaire (LIBSCO) qui aura lieu le samedi 1 février prochain à Paris. Les écoles libres scolarisent aujourd'hui en France 130 000 élèves dans 2 571 écoles. Grâce à des conférences, des stands d'écoles et d'associations, une librairie, une restauration, ce salon a pour vocation de rassembler tous les acteurs (enseignants et parents) de la liberté scolaire en France.
Depuis plusieurs décennies, le pouvoir sandiniste, inspiré par la théologie de la Libération et dirigé par Daniel Ortega au Nicaragua mène des persécutions contre l'Eglise catholique. Des milliers d'associations ont été interdites, les processions sont prohibées, les agressions se multiplient. Des centaines de milliers de personnes ont quitté le pays ou ont été déchues de leur nationalité. Thibault Vandenbossche, chargé de plaidoyer pour la liberté religieuse à l'ECLJ, nous dresse un tableau de ces persécutions et des résistances à la dictature sandiniste.
Eglise en France : Ecrits de Rome
Louis Furiet est rédacteur en chef d'une nouvelle publication mensuelle : Ecrits de Rome. Il nous présente la ligne éditoriale de cette "revue d'idées civilisationnelle, européenne et chrétienne".
Eglise en Marche : Salon de la Liberté scolaire
Directeur général de la Fondation pour l'école, Michel Valadier nous rappelle les objectifs de ce 5ème salon de la Liberté scolaire (LIBSCO) qui aura lieu le samedi 1 février prochain à Paris. Les écoles libres scolarisent aujourd'hui en France 130 000 élèves dans 2 571 écoles. Grâce à des conférences, des stands d'écoles et d'associations, une librairie, une restauration, ce salon a pour vocation de rassembler tous les acteurs (enseignants et parents) de la liberté scolaire en France.
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00:00La Marseillaise
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00:38Générique
00:40Bienvenue sur Terre de Mission,
00:42l'émission religieuse de TV Liberté,
00:44en ce dimanche 19 janvier,
00:46deuxième dimanche après l'épiphanie.
00:48Trois séquences, tout d'abord une rencontre
00:50avec Thibault Vandenbosch
00:52de l'ECLJ,
00:54l'Institut européen pour le droit et la justice,
00:56à propos des persécutions
00:58anticatholiques menées aujourd'hui
01:00au Nicaragua.
01:02Ensuite, Louis Furrier,
01:04rédacteur en chef d'une nouvelle
01:06publication mensuelle écrite de Rome,
01:08viendra
01:10nous présenter
01:12cette publication.
01:14Et enfin, Michel Valadier,
01:16directeur général
01:18de la Fondation pour l'école,
01:20nous présentera le salon Lipsco,
01:22qui aura lieu
01:24le samedi 1er février prochain.
01:26...
01:38– Bonjour Thibault Vandenbosch.
01:40– Bonjour M. Mojandre.
01:42– Donc vous êtes chargé de plaidoyer
01:44pour la liberté religieuse à l'ECLJ,
01:46le Centre européen pour le droit
01:48et la justice.
01:50Et cette liberté religieuse est
01:52mise en cause de manière radicale
01:54et brutale, en particulier au Nicaragua.
01:56Alors, pouvez-vous d'abord nous présenter
01:58le Nicaragua ?
02:00– Oui. Le Nicaragua, un pays
02:02un peu lointain et méconnu,
02:04peut-être à cause de cela,
02:06un petit pays de la taille de la Grèce,
02:08une population équivalente
02:10à celle de la Bulgarie,
02:12donc c'est vrai que c'est...
02:14– C'est-à-dire ? Parce que tout le monde
02:16ne sait pas combien il y a d'habitants
02:18en Bulgarie ?
02:20– Oui, c'est-à-dire à peu près 7 millions,
02:22un petit pays assez lointain,
02:24mais où la répression des chrétiens
02:26est brutale,
02:28vraiment brutale.
02:30On en discutera un petit peu plus,
02:32bien sûr, on présentera ça,
02:34mais en fait, c'est un pays coincé
02:36entre le Honduras
02:38et le Costa Rica.
02:40Et...
02:42Quelle est la situation politique ?
02:44Actuellement,
02:46c'est un pays dirigé par
02:48Ortega et Murillo,
02:50donc c'est un couple présidentiel
02:52qui est au pouvoir depuis 2006
02:54et qui ne fait que
02:56faire des modifications
02:58de la Constitution pour asseoir
03:00de plus en plus leur pouvoir,
03:02rester de plus en plus de temps
03:04et puis faire une fusion des pouvoirs
03:06et donc contrôler tout ce qui était
03:08encore un petit peu séparé.
03:10Maintenant, c'est 100% contrôlé
03:12par le président ou par les co-présidents,
03:14alors que jusqu'à présent,
03:16Murillo était la vice-présidente.
03:18C'est un pays qui s'enfonce dans la dictature
03:20d'un point de vue politique
03:22et cette dictature s'exerce
03:24également contre les chrétiens
03:26qui est une voie
03:28d'opposition pacifique, morale,
03:30spirituelle, mais comme
03:32Ortega cherche à vraiment
03:36mettre en place un culte de sa personne,
03:38un culte de son régime, le régime
03:40sandiniste qui vient
03:42du général Sandino
03:44dans les années fin 20, début 30,
03:46qui s'était battu
03:48pour l'indépendance du Nicaragua
03:50face à l'impérialisme américain
03:52de l'époque.
03:54Donc il a cette volonté
03:58de mettre le pays sous sa coupe
04:00et chaque opposition,
04:02que ce soit de la part de l'Église,
04:04de la part des médias,
04:06de la part des opposants politiques,
04:08est réduite au silence.
04:10Il n'y a plus le droit de manifester,
04:12ça s'enfonce de plus en plus dans la dictature.
04:14– Alors, n'est-ce pas un peu surprenant
04:16quand on se rappelle que dans les premiers
04:18gouvernements sandinistes, il y avait des prêtres,
04:20en particulier les deux frères cardénals ?
04:22– Oui, c'est très amusant.
04:24– Amusant, est-ce vraiment le terme ?
04:26– Amusant, c'est amusant
04:28de voir
04:30l'histoire
04:32qui fonctionne en boucle,
04:34parce qu'en effet,
04:36le sandinisme,
04:38ce base, enfin pas ce base,
04:40mais a eu des incoïtances
04:42dans la théologie de la libération.
04:44Donc ça qui est né à la fin des années 70,
04:46c'est mettre Dieu
04:48au cœur d'une réflexion
04:50sur la pauvreté,
04:52l'inégalité de richesse.
04:54Donc c'est une théologie
04:56qui est née en Amérique centrale,
04:58en Colombie,
05:00et puis qui a pu se développer,
05:02justement,
05:04avec cette vision du pauvre
05:06et contre l'impérialisme.
05:08Et en fait, ça a été récupéré
05:10ou instrumentalisé par le sandinisme,
05:12par Ortega.
05:14Et donc dans un premier temps,
05:16là on est dans les années 70,
05:18tout du long
05:20de la révolution sandiniste
05:22contre le régime de Somoza,
05:24et donc jusqu'en 79,
05:26l'Église
05:28et les sandinistes
05:30étaient de concert
05:32contre la dictature Somoza.
05:34À partir de 79,
05:36Ortega prend le pouvoir
05:38et il a quelques prêtres
05:40qui deviennent ministres.
05:42Donc ministre à l'éducation,
05:44ministre à la croisade pour l'alphabétisation,
05:46mais c'est surtout des jésuites,
05:48des franciscains,
05:50des prêtres.
05:52Mais au niveau de la hiérarchie,
05:54au niveau des évêques,
05:56là il y avait la peur de la confusion
05:58entre justement le marxisme,
06:00vraiment une utilisation trop politique
06:02de la religion,
06:04et la hiérarchie
06:06a été
06:08très réservée,
06:10jusqu'à même la venue du pape,
06:12du pape Jean-Paul II en 1983,
06:14qui a demandé
06:16à un ministre
06:18cardénal
06:20d'arrêter ses fonctions de ministre,
06:22ce qu'il a refusé.
06:24Et donc le pape
06:26lui-même s'est opposé à ce que
06:28des prêtres puissent être
06:30également ministres.
06:32Alors ça c'était une époque, voilà, 70, 80,
06:34et après il y a eu une lente dérive,
06:36et c'est là où on est maintenant,
06:38alors que le Nicaragua a majoritairement
06:40chrétien, bien sûr.
06:42C'est là où on est maintenant, c'est-à-dire que
06:44à partir du moment où il y a eu
06:46une volonté de réforme
06:48dans le pays, parce que le pays n'avait plus
06:50la manne financière qui lui venait du Venezuela,
06:52qui était lui aussi en crise économique,
06:54là on est dans les années 2017,
06:562018, cette réforme
06:58qui ne passe pas, démobilisation,
07:00l'Église dans un premier temps
07:02est médiatrice, entre le pouvoir
07:04et les manifestants, puis
07:06alors qu'il y a 320 morts
07:08qui sont tuées en 2018,
07:10l'Église dit, ça suffit,
07:12il faut retrouver
07:14la paix, la stabilité
07:16dans le pays, et c'est là
07:18où l'Église rejoint le camp
07:20de l'opposition, l'Église tout entière.
07:22Et donc oui,
07:24en effet, c'est pas amusant,
07:26mais on voit que
07:28sur le papier, et peut-être en principe
07:30le pauvre, au cœur
07:32de la société, au cœur de la théologie,
07:34c'est une bonne chose, mais la dérive
07:36autoritaire, qu'après on a fait
07:38l'Ortega, c'est très
07:40néfaste, et l'Église est la première
07:42à en pâtir, maintenant
07:44c'est la dernière voie d'opposition, en fait.
07:46– Alors comment se concrétisent ces persécutions ?
07:48Qu'est-ce qui se passe ?
07:50– Déjà des agressions
07:52physiques, contre les individus,
07:54contre les prêtres, contre les Églises,
07:56on en dénombre
07:58870 depuis
08:00le début, en fait, depuis 2018
08:02jusqu'à présent. – 870 agressions ?
08:04– 870 agressions,
08:06après c'est sans compter
08:08tout ce qui est d'échange de nationalité,
08:10emprisonnement,
08:12emprisonnement arbitraire,
08:14interdiction des processions,
08:16fermeture
08:18des comptes bancaires,
08:20fermeture des universités,
08:22les comptes bancaires des diocèses,
08:24des paroisses, fermeture des universités,
08:26par exemple l'université jésuite,
08:28prestigieuse,
08:30fermeture des médias également.
08:32En ce qui concerne les associations,
08:34ça représente en fait des milliers d'associations
08:36qui sont
08:38gérées par l'Église
08:40ou par des paroisses.
08:42Alors ça prend vraiment toutes les formes
08:44possibles
08:46et jusqu'à aussi l'expulsion.
08:48Donc il y a Mgr Alvarez
08:50qui a été expulsé au Vatican,
08:52Mgr Guterres, c'est le président
08:54de la conférence des évêques du Nicaragua
08:56qui a été expulsé au Guatemala
08:58et ça passe
09:00parfois par des mois
09:02d'emprisonnement,
09:04la déchéance de nationalité
09:06et le renvoi dans un pays
09:08qui veut bien accepter.
09:10– Alors quelles sont les réactions internationales
09:12d'une part et celles du pape d'autre part ?
09:14– Les réactions internationales,
09:16les États-Unis sont principalement
09:18concernés, je dirais,
09:20mais également
09:22pour la situation des droits de l'homme,
09:24des chrétiens, mais également
09:26pour la situation du trafic des migrants.
09:28Ça c'est aussi
09:30une thématique à ne pas sous-estimer.
09:32Le Nicaragua a mis en place
09:34un trafic de migrants depuis, par exemple,
09:36des aéroports en Libye
09:38qui a des difficultés
09:40de stabilité. Les migrants
09:42arrivent sans visa à Managua,
09:44la capitale du Nicaragua,
09:46puis ils sont pris en charge en bus,
09:48ramenés à la frontière avec l'Honduras
09:50et après ils peuvent
09:52circuler… – Ces migrants sont des Africains ?
09:54– Oui, des Africains, ça peut être aussi des Indiens
09:56qui d'aéroport en aéroport
09:58arrivent jusqu'au Nicaragua
10:00et à la frontière, ils traversent l'Amérique centrale
10:02puis le Mexique et aux États-Unis
10:04ils peuvent être renvoyés
10:06d'où ils viennent. Et donc ça, ça procure
10:08une manne financière pour
10:10le Nicaragua
10:12et ça met du désordre supplémentaire
10:14aux États-Unis. Donc les États-Unis
10:16surveillent la situation de près et
10:18prennent régulièrement des sanctions économiques
10:20ciblées contre le Nicaragua.
10:22Le Nicaragua est aussi sur la liste
10:24des pays de préoccupation
10:26par rapport à l'index de liberté religieuse
10:28que font les États-Unis.
10:30L'Union européenne aussi essaie de prendre
10:32des sanctions économiques
10:34ciblées.
10:36Pour l'instant, ce n'est pas
10:38suffisant, bien sûr.
10:40Et il y a une espèce de
10:42statu quo de toute manière qui est là
10:44à cause de la Chine et de la Russie.
10:46Donc le Nicaragua, dans sa stratégie
10:48internationale, par exemple,
10:50a reconnu Taïwan
10:52comme appartenant à la Chine.
10:54Et puis pareil, le Nicaragua n'a pas
10:56reconnu, par exemple, l'agression de l'Ukraine
10:58pour une alliance avec la Russie.
11:00Alors,
11:02les États
11:04sont mitigés, la communauté internationale
11:06est mitigée encore.
11:08Pour l'instant,
11:10il fait son chemin, malheureusement,
11:12les mains libres.
11:14Même si, par exemple, un juge
11:16argentin, à toute fin du mois
11:18de décembre, a demandé
11:20un mandat d'arrêt à Interpol.
11:22Donc il y a quelques initiatives, parfois
11:24plus
11:26de l'ordre
11:28sous les États.
11:30Et quant au pape,
11:32c'est intéressant, le pape n'a pas
11:34hésité à qualifier le Nicaragua de dictature
11:36grossière, ce qui lui a valu
11:38la fermeture de l'annunciature apostolique
11:40en 2023.
11:42Le pape François a vraiment eu des paroles
11:44fortes contre
11:46Ortega.
11:48Il en a des plus
11:50discrètes, des plus mesurées,
11:52appelant simplement les chrétiens
11:54à l'espérance, ou le pape nicaragouien
11:56de manière générale à l'espérance.
11:58Ça, c'était notamment
12:00lors de la fête de l'Immaculée Conception,
12:02en décembre 2024.
12:04Donc, voilà, il appelle à la prière,
12:06à l'espérance.
12:08S'annonce sature et fermée,
12:10les évêques sont expulsés.
12:12C'est vrai que la situation est difficile pour le pape,
12:14il ne peut qu'appeler à la prière.
12:16Peut-être qu'il y a une diplomatie un peu parallèle
12:18à mettre en place,
12:20mais c'est difficile pour lui.
12:24Il a une condamnation morale,
12:26bien sûr, mais
12:28après,
12:30le dialogue est rompu
12:32totalement entre l'Église
12:34et Ortega.
12:36Voilà, la situation,
12:38c'est...
12:40C'est difficile pour les chrétiens.
12:42– Eh bien, merci beaucoup de ces explications
12:44et de cette intention de prière.
12:46– Oui, merci, merci M. Mojand.
12:48– Merci beaucoup.
13:00– Bonjour, Louis Furrier.
13:02– Bonjour, monsieur.
13:04– Donc, vous êtes rédacteur en chef
13:06de cette publication mensuelle
13:08qui porte le beau nom d'écrit de Rome.
13:10Alors, quel est votre projet éditorial ?
13:14– Notre projet est assez simple, si j'ose dire.
13:16C'est la défense et la promotion
13:18de notre civilisation française et européenne
13:20dans une perspective chrétienne.
13:22Et c'est précisément
13:24ce qui fait, je crois,
13:26l'originalité de cette revue.
13:28C'est de défendre à la fois
13:30notre identité, c'est-à-dire ce que nous sommes,
13:32sans idéologie,
13:34c'est-à-dire des Français
13:36et des Européens,
13:38et défendre en même temps
13:40notre foi, notre foi chrétienne
13:42et plus précisément catholique,
13:44sachant que, pour nous,
13:46les deux sont,
13:48je dirais, historiquement inséparables.
13:50C'est une revue
13:52qui est avant tout une revue d'idées,
13:54une revue d'idées politiques.
13:56Par politique,
13:58j'entends, eh bien,
14:00soucis de la chose commune.
14:02C'est une revue de politique politicienne.
14:04Nous nous intéressons, pardon,
14:06aux idées politiques, à la philosophie politique.
14:08Donc c'est une revue d'idées politiques,
14:10mais, eh bien, avec une perspective
14:12religieuse, avec une perspective
14:14qui se vote intégralement chrétienne.
14:16Alors,
14:18vous nous avez parlé de l'Europe.
14:20Quelle définition donneriez-vous
14:22de l'Europe ? Une ère géographique ?
14:24Une nation ? Une patrie ?
14:26Une civilisation ? Un mythe ?
14:28Alors, c'est une bonne question
14:30puisqu'on n'a jamais autant parlé
14:32d'Europe et que, eh bien,
14:34il semble que cette notion
14:36n'ait jamais été aussi confuse.
14:38Alors, évidemment, nous ne parlons pas
14:40de l'Europe de Bruxelles, si tant est
14:42qu'on puisse parler de l'Europe
14:44pour parler de cette machine
14:46technocratique supranationale.
14:48L'Europe n'est pas
14:50non plus un mythe.
14:52Évidemment, ça correspond
14:54à un espace géographique, mais c'est aussi
14:56et surtout une civilisation.
14:58C'est une civilisation qui,
15:00comme l'ont montré un certain nombre
15:02de penseurs, mais je pense en particulier
15:04à Jean-Marie Vernier
15:06qui a publié il y a quelques années,
15:08deux ans je crois, un très
15:10bel ouvrage qui s'appelle « L'héritage européen ».
15:12Jean-Marie Vernier que nous avions
15:14d'ailleurs interviewé,
15:16avec lequel nous avions eu un entretien.
15:18Eh bien, l'Europe est à la fois
15:20héritière de la Grèce,
15:22de Rome et du christianisme.
15:24L'Europe, c'est à la fois l'héritage
15:26gréco-romain et l'héritage
15:28chrétien. Et les deux sont
15:30inséparables. Nous sommes
15:32chrétiens, mais tout chrétien dans le monde n'est pas
15:34européen. Nous sommes chrétiens
15:36et en même temps héritiers
15:38de la
15:40raison, de la philosophie grecque
15:42et du droit et de la conception de la chose
15:44politique romaine.
15:46Et bien,
15:48notre manière d'être
15:50héritier de
15:52la Grèce et de Rome
15:54est foncièrement chrétienne.
15:56C'est-à-dire que c'est le christianisme
15:58qui nous a
16:00transmis, là encore historiquement,
16:02la philosophie
16:04grecque et puis le droit romain.
16:06Je pense en particulier
16:08à la renaissance
16:10carolingienne des
16:128ème et 9ème siècles
16:14que l'on peut considérer comme
16:16la naissance de l'Europe. Donc, l'Europe
16:18telle que nous l'entendons, c'est l'Europe
16:20civilisation, dont on peut
16:22considérer que Charlemagne est
16:24le père, si vous voulez.
16:26L'Europe,
16:28une Europe qui est essentiellement
16:30romaine, sinon latine,
16:32d'où le nom d'Écrigrome.
16:34Romaine par
16:36sa filiation
16:38par l'héritage romain.
16:40Romaine aussi par
16:42la religion catholique romaine
16:44qui est historiquement la sienne.
16:46Alors, dans le numéro que j'ai
16:48sous les yeux, le numéro 15 de
16:50décembre 2024,
16:52vous dénoncez ce que vous appelez
16:54les nationalismes égoïstes.
16:56Alors, à ce propos, que pensez-vous
16:58de la définition que donnait
17:00Henri Massis, donc le fondateur de la
17:02Revue universelle du nationalisme,
17:04je le cite, « Être nationaliste,
17:06c'est vouloir guérir
17:08la France des maux dont elle
17:10souffre sous un gouvernement
17:12qui lui est étranger, en droit
17:14comme en fait. »
17:16Que pensez-vous de cette définition ?
17:18Cette définition, elle est très
17:20belle et je pense que
17:22nous la faisons
17:24tous nôtres
17:26en tant que défenseurs de notre
17:28identité. Ce que nous dénonçons,
17:30pour être clair, ce sont les nationalismes égoïstes.
17:32C'est un certain
17:34égoïsme, l'égoïsme d'un certain
17:36nationalisme qui considérerait
17:38par exemple que l'Allemagne serait
17:40un ennemi héréditaire ou
17:42qu'il faudrait s'attacher à la France
17:44et à la France seule et que finalement,
17:46ça n'importe ce qu'il se
17:48passe chez nos voisins.
17:50Maintenant,
17:52ça me permet de préciser encore
17:54mon propos. L'Europe telle
17:56que nous la concevons, c'est une Europe des
17:58nations. C'est une Europe qui,
18:00encore une fois, il faut être réaliste,
18:02est multiple
18:04et diverse. C'est aussi ce qui fait
18:06sa richesse.
18:08Et nous croyons que nous pouvons défendre
18:10notre nation,
18:12essayer de la guérir des maux qui la touchent
18:14pour reprendre l'expression
18:16d'Henri Massy, et en même
18:18temps, défendre l'Europe.
18:20C'est ce que fait,
18:22nous semble-t-il, par exemple,
18:24Viktor Orban en Hongrie.
18:26Viktor Orban est probablement
18:28celui qui en Europe aujourd'hui
18:30défend le plus sa nation, la Hongrie,
18:32et qui en même temps, c'est intéressant, parle le plus
18:34d'Europe, mais évidemment pas de l'Union
18:36européenne, de l'Europe-civilisation
18:38qui est composée de l'Italie,
18:40de l'Allemagne, de la Hongrie,
18:42de la France,
18:44évidemment, etc.
18:46Alors, y a-t-il des rubriques
18:48récurrentes dans ces numéros
18:50qui font 38 pages ?
18:52Alors, effectivement,
18:5440 si on compte les couvertures,
18:56donc format classique.
18:58Alors, les rubriques
19:00récurrentes, dans chaque
19:02numéro, on trouve d'abord
19:04un portrait,
19:06d'une quinzaine de pages en général,
19:08consacré à un auteur européen
19:10de droite. Nous sommes ainsi
19:12intéressés, je vais pas tous les citer, mais à
19:14Jean de Fabregue, à Marcel de Corte,
19:16aux Suisses moins connus,
19:18mais très intéressants, à Gonzague de Reynold,
19:20à Ernst Jünger, à Juan Donoso
19:22Cortes, etc. Donc, voilà,
19:24à chaque fois, des auteurs européens
19:26de droite dont on peut
19:28estimer, eh bien,
19:30que leurs propos sont en grande partie
19:32d'actualité. Ensuite,
19:34un dossier, également,
19:36d'une quinzaine de pages, sur une thématique
19:38précise. Par exemple,
19:40nous nous sommes intéressés, eh bien, au rapport
19:42entre christianisme et enracinement.
19:44Évidemment, c'est un sujet qui nous est cher.
19:46Au rapport entre catholicisme et orthodoxie.
19:48Au rapport, eh bien,
19:50entre l'Église
19:52et le libéralisme, etc.
19:54Et puis, enfin, des rubriques,
19:56de petites rubriques, qui reviennent également
19:58à chaque numéro, d'histoire,
20:00de littérature, de mythologie,
20:02etc.
20:04Alors, très concrètement,
20:06le numéro que j'ai sous les yeux,
20:08Décembre, que contient-il,
20:10et comment peut-on prendre contact avec vous ?
20:12Alors, le numéro
20:14de Décembre
20:16contenait, donc, un
20:18portrait de Raymond de Becker,
20:20qui était, donc, un
20:22intellectuel belge,
20:24qu'on peut qualifier
20:26de non-conformiste, non-conformiste
20:28des années 30, et qui s'est, justement,
20:30pas mal intéressé, en tant que
20:32belge, à cette relation entre la
20:34nation et la
20:36civilisation européenne.
20:38Ensuite, il contenait, donc,
20:40un dossier, justement,
20:42sur le nationalisme, sur l'actualité
20:44ou non du nationalisme,
20:46dossier dans lequel il y avait, par ailleurs,
20:48des avis qui pouvaient diverger,
20:50c'est une revue de débat.
20:52Et, enfin,
20:54les rubriques actuelles.
20:56Le numéro contenait, également,
20:58un entretien avec
21:00Nicolas Mirkovic
21:02sur Trump
21:04et, plus généralement, sur
21:06l'Amérique d'aujourd'hui.
21:08Voilà pour
21:10ce numéro. Et, alors, je le dis
21:12en deux secondes,
21:14le numéro de Janvier, puisqu'il m'est
21:16déjà paru, je peux le dire, eh bien, il comporte,
21:18donc, un portrait d'Otmar
21:20Spahn, qui est un intellectuel
21:22autrichien, un théoricien
21:24de l'organicisme, également
21:26des années 20-30,
21:28et puis un dossier sur le corporatisme,
21:30sur les corporations et le corporatisme.
21:32Voilà, eh bien, comment nous contacter ?
21:34C'est assez simple, désormais, puisque,
21:36depuis quelque temps,
21:38depuis la rentrée, depuis septembre,
21:40désormais, nous avons un site,
21:42écritdrom.fr,
21:44sur lequel nous pouvons nous contacter,
21:46sur lequel nous pouvons, vous pouvez,
21:48eh bien, vous abonner, commander d'anciens
21:50numéros,
21:52ou encore lire certains
21:54articles disponibles.
21:56Parfait ! Eh bien,
21:58merci beaucoup de cette présentation,
22:00et j'espère que ça intéressera certains
22:02de nos téléspectateurs.
22:04Merci beaucoup !
22:06...
22:08...
22:10...
22:12...
22:14...
22:16...
22:18Bonjour Michel Valladier. – Bonjour Jean-Pierre Maugerme.
22:20– Donc, vous êtes directeur général de la Fondation
22:22pour l'école, qui organise le samedi 1er
22:24février et prochain, un salon
22:26de la liberté scolaire. Alors,
22:28de quoi s'agit-il ? Quel est l'objectif ?
22:30– Alors, je vous rappelle, et je rappelle
22:32aux téléspectateurs que la Fondation pour l'école
22:34a pour but de soutenir
22:36les écoles libres, dites hors contrat,
22:38et que, à ce titre,
22:40elle organise, depuis
22:42six ans maintenant, c'est donc la cinquième
22:44édition, puisque pendant l'année du Covid,
22:46il n'y a pas eu de salon, cinquième édition
22:48de ce salon de la liberté scolaire.
22:50Pourquoi un salon ? Eh bien,
22:52tout simplement pour permettre
22:54à tous les acteurs de la
22:56liberté scolaire de se retrouver
22:58au même endroit, pour pouvoir
23:00échanger, pour pouvoir partager
23:02leur expérience, et puis
23:04montrer, à travers ce salon,
23:06une dynamique, une réalité
23:08aujourd'hui, puisqu'il y a
23:102 571 écoles
23:12libres hors contrat en France, aujourd'hui,
23:14qui scolarisent 130 000 élèves,
23:16et donc cette réalité
23:18ne peut pas être
23:20occultée, et donc nous invitons
23:22tous ces acteurs, alors quand on parle
23:24d'acteurs, évidemment, on pense aux dirigeants d'école,
23:26aux administrateurs, aux directeurs,
23:28aux professeurs,
23:30aux éducateurs,
23:32et puis aussi aux familles.
23:34Le salon
23:36est ouvert à toutes ces personnes-là, et même
23:38également aux sympathisants
23:40qui n'ont pas ou plus d'enfants, et qui
23:42s'intéressent à ce phénomène, et qui pourraient,
23:44dans le cadre d'une journée à Paris,
23:46venir voir, visiter les stands,
23:48il y a un village des écoles,
23:50il y a différents exposants,
23:52des éditeurs, nous avons
23:54des partenaires, je voudrais citer
23:56le Criterion, les éditions Criterion,
23:58les cours Griffon, Innovation
24:00et Éducation, Alte Academia,
24:02et bien sûr, notre institut
24:04de formation, l'ILFM.
24:06– Alors, quel est le programme ? Qu'est-ce qui va se passer pendant cette journée ?
24:08– Eh bien, pendant cette journée,
24:10je vais vous donner, évidemment,
24:12un aperçu seulement de ce
24:14programme. Le salon
24:16est ainsi fait qu'il y a
24:18des pôles,
24:20par exemple, il y a un pôle pour les écoles primaires,
24:22les personnes qui s'intéressent aux primaires, il y a un pôle pour les écoles secondaires,
24:24il y a un pôle pour les dirigeants,
24:26et un pôle pour les parents et les éducateurs.
24:28Quelques interventions
24:30prises
24:32de ci, de là,
24:34par exemple, en ce qui concerne les dirigeants,
24:36nous avons un pôle sur le recrutement.
24:38Il faut savoir que les écoles
24:40souffrent aujourd'hui d'un problème
24:42de recrutement, il n'y a pas de chômage
24:44au niveau des enseignants, et donc
24:46nous essayons de donner
24:48quelques techniques,
24:50échanger quelques bonnes pratiques
24:52dans le domaine du recrutement pour les dirigeants.
24:54Si je prends un exemple,
24:56dans le secondaire, par exemple,
24:58il y a un atelier
25:00sur la formation
25:02du caractère à travers ce qu'on appelle
25:04les équipes d'interâge, ce que
25:06les anciens pouvaient appeler
25:08les capitaineries, par exemple,
25:10ou les équipes d'animateurs.
25:12Et nous aurons la chance d'avoir à l'occasion de cet atelier
25:14le témoignage d'Henri d'Anselme,
25:16le héros au sac à dos, qui a été animateur
25:18dans une école, on le rencontra
25:20en son temps, et qui nous expliquera
25:22en quoi cette formation humaine a pu l'aider.
25:24Un autre exemple
25:26pour les éducateurs,
25:28nous aurons une conférence de
25:30Bénédicte Bérénice Levé, professeure de philosophie,
25:32sur l'école
25:34au défi de l'intelligence artificielle.
25:36Un autre exemple, dans l'atelier
25:38primaire,
25:40nous aurons une présentation de la méthode
25:42Montessori, dont on parle beaucoup,
25:44mais que tout le monde ne connaît pas.
25:46Et puis, dans l'atelier des parents
25:48et éducateurs, plusieurs sujets
25:50qui sont susceptibles d'intéresser beaucoup de monde,
25:52y compris des grands-parents,
25:54la cohérence éducative entre l'école et la maison,
25:56un autre exemple, comment suivre
25:58les enfants en difficulté, car il y a
26:00dans toutes les écoles, y compris les nôtres,
26:02des élèves qui ont les fameux dyslexie,
26:04dysorthographie, etc.
26:06Il y a également,
26:08il est prévu une intervention sur
26:10la régulation de l'usage des écrans
26:12de nos enfants, et le tout
26:14va être chapeauté par une conférence
26:16magistrale donnée par
26:18Michel Desmurgais,
26:20le célèbre auteur
26:22de La Fabrique du Crétin Digital.
26:24C'est un neuroscientifique
26:26de talent et de renom
26:28qui a montré, démontré
26:30scientifiquement, le côté néfaste
26:32des écrans. Et,
26:34il se trouve que le salon est placé cette année
26:36sous le titre
26:38de la lecture, le thème du salon, c'est la lecture.
26:40Et Michel Desmurgais vient de sortir
26:42un livre qui s'intitule Faites-les lire,
26:44qui est une sorte de réponse
26:46au cri d'alarme
26:48qu'il a lancé dans son livre
26:50La Fabrique du Crétin Digital,
26:52et donc Michel Desmurgais donnera une conférence
26:54en fin d'après-midi, tous les stands
26:56seront à l'arrêt pour aller
26:58l'écouter. Et enfin,
27:00petite particularité également
27:02de notre salon, depuis deux ans
27:04maintenant, nous avons créé un prix
27:06que nous appelons le prix l'étincelle,
27:08le prix étincelle. Le thème du prix,
27:10cette année, est la lecture,
27:12un passeport pour la vie.
27:14Une cinquantaine d'écoles concourent,
27:16il y aura cinq gagnants
27:18et le nom des cinq écoles
27:20qui auront appris sera dévoilé.
27:22– Alors, les preuves, c'est quoi ?
27:24– En fait, chaque école doit présenter
27:26un projet, un dossier, pour montrer
27:28comment ils incitent
27:30les élèves à écrire et comment ils accompagnent
27:32la lecture tout au long
27:34des âges, en fonction des niveaux, évidemment,
27:36le primaire et le secondaire.
27:38Et les initiatives les plus efficaces,
27:40les plus originales,
27:42qui raviront le jury,
27:44recevront une récompense qui se traduira
27:46par un chèque et une subvention versée
27:48à l'école.
27:50– Très bien. Alors, quel bilan avez-vous tiré
27:52des salons précédents ?
27:54Puisque c'est le cinquième,
27:56si vous persistez,
27:58c'est que le bilan doit être positif.
28:00– Oui, oui, de fait, le bilan
28:02est positif. Il est positif
28:04à plusieurs égards. D'abord,
28:06c'est un endroit unique
28:08où les acteurs,
28:10qui sont isolés la plupart du temps,
28:12peuvent se retrouver. Et donc, des directeurs
28:14peuvent se retrouver, retrouver
28:16leurs collègues, leurs confrères
28:18qui vivent peut-être des réalités
28:20qui sont assez proches des leurs.
28:22C'est également un moment important
28:24où les créateurs d'écoles
28:26peuvent venir se retrouver,
28:28échanger avec des personnes qui ont réussi
28:30à construire leurs propres écoles.
28:32C'est un moment également
28:34de nourriture intellectuelle.
28:36Il y a une grande librairie.
28:38Tous les auteurs présents vont dédicacer.
28:40J'ai oublié de signaler la présence
28:42de Valérie Dobini, de Clotilde Noël
28:44qui est auteure de Tomber du Nid
28:46ainsi que d'autres auteurs,
28:48sans compter ceux que j'ai déjà cités.
28:50Le salon est ainsi fait
28:52que l'on peut y rester toute la journée.
28:54– On peut donc se restaurer.
28:56– Il y a une restauration.
28:58Pour les spectateurs qui étaient là l'année dernière,
29:00il y a eu une petite difficulté,
29:02c'est que nous n'avions pas prévu
29:04assez de sandwichs et de repas.
29:06– C'est la rançon du succès.
29:08– C'est un peu cela, oui.
29:10La queue pour se nourrir était un peu longue
29:12et donc les choses seront mieux organisées cette année.
29:14Et puis il y a des exposants.
29:16Il y a des exposants,
29:18différentes maisons d'édition,
29:20différents acteurs.
29:22Je pense à l'Offre scolaire Saint-Nicolas par exemple
29:24ou d'autres associations.
29:26Il y a également des organismes
29:30qui proposent des jeux pédagogiques,
29:32qui travaillent sur certaines innovations
29:34pour proposer aux professeurs
29:36d'allier les méthodes traditionnelles,
29:40les méthodes efficaces
29:42et puis des outils un peu plus adaptés
29:44grâce au progrès de la technique.
29:48Donc ce salon est un rendez-vous
29:50qui devient incontournable
29:52puisque c'est le seul qui est organisé en France
29:54où toutes les personnes intéressées
29:56de près ou de loin à l'école libre
29:58peuvent se retrouver pendant une journée.
30:00– Alors pouvez-vous nous donner
30:02des renseignements concrets,
30:04les horaires, y a-t-il un prix d'entrée,
30:06le lieu, l'accès ?
30:10– Alors le salon est ouvert
30:12moyennant une contribution de 5 euros.
30:14– Symbolique.
30:16– Relativement symbolique.
30:18Il est possible de s'inscrire par internet.
30:20Nous recommandons cette démarche
30:22ne serait-ce que pour prévoir les repas d'ailleurs.
30:26L'espace Charenton nous accueille.
30:28Donc l'espace Charenton est 323 bis rue Charenton
30:30dans le 12ème à Paris.
30:32Il est accessible par les lignes de métro 8 et 6.
30:36Il est assez facile de se garer
30:38si vous venez en voiture.
30:40Il y a même un parking souterrain.
30:42Le salon ouvre ses portes à 9h
30:44et les portes ferment à 18h.
30:46Donc de 9h à 18h,
30:48des ateliers sont prévus,
30:50également pour pouvoir visiter les stands.
30:52Et encore une fois,
30:54une dédicace sera organisée
30:56au fur et à mesure de l'arrivée des auteurs
30:58à la librairie.
31:00– Et bien je vous remercie.
31:02Nous nous y retrouverons avec plaisir.
31:04– Merci beaucoup Jean-Pierre Maugendre
31:06et merci de m'avoir invité.
31:08Et puis donc à très bientôt.
31:10– Je vous en prie. Merci beaucoup.
31:12Cette émission s'achève.
31:14Nous nous retrouverons, en fait,
31:16c'est Guillaume de Tiollois que vous retrouverez
31:18la semaine prochaine. D'ici là, que Dieu,
31:20qui est Père, Fils et Saint-Esprit, nous garde.
31:22Bon dimanche et bonne semaine à tous.
31:24Merci Michel.