• il y a 7 heures
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous, je suis ravi de vous retrouver.
00:04On est ensemble pour un peu plus de 45 minutes pour revenir sur l'essentiel de l'actu,
00:09mais l'actu vue par CNews, nos informations exclusives, nos meilleures séquences, nos meilleurs moments,
00:15parfois nos histoires les plus sombres aussi,
00:19et on va commencer d'ailleurs par une histoire qui est assez terrible,
00:22qui m'a marqué moi, qui était sans doute l'histoire qui m'a le plus marqué,
00:25des toxicos qui se piquent et se droguent devant une halte garderie à Paris.
00:30Un document exclusif ce matin chez Jean-Marc Morandini,
00:33qui a été contacté par des riverains du 19e arrondissement de Paris.
00:38L'un d'entre eux a raconté sur CNews ce qui se passait précisément dans cette garderie.
00:43Je vous remercie de vous contacter parce que depuis de nombreux mois,
00:46nous voyons donc à nouveau des fumants de craquet en masse,
00:49et principalement stockés se dirigent vers la halte garderie,
00:53et le hall de la halte garderie qui est une crèche municipale,
00:56où là les parents amènent les bébés, enfin les très jeunes enfants,
01:00et c'est insupportable de voir ces gens en train de fumer du craquet dans la halte garderie,
01:05alors que toutes les autorités le savent, la police sait ce qui se passe.
01:09Et moi il y a une série de photos en particulier qui m'hallucinent totalement,
01:12c'est-à-dire qu'il y a des fois des gens qui se promènent entièrement nus à côté de la halte garderie.
01:18On voit ces photos, il est là, il se drogue tranquillement, il est quasiment même pas caché,
01:22même pas caché dans un recoin, et il se balade comme ça au milieu de la rue, c'est surréaliste quand même.
01:27Surréaliste et pourtant, vous voyez, c'est la vérité.
01:30Quand on transmet ça au maire du 19ème, puisque je lui ai transmis les photos,
01:34vous n'obtenez aucune réponse.
01:36La dernière fois que j'ai appelé la police, par exemple pour le mois d'août,
01:41parce que c'était l'enfer, la police ne voulait plus se déplacer.
01:44Quand on appelait le 17, la police ne voulait plus se déplacer,
01:47il fallait impérativement aller porter plainte, et après seulement, comment dire, ils intervenaient.
01:54Mais vous voyez avec la peur au vent, parce qu'à tout moment je me dis,
01:57il peut surgir, il m'égorge, et ils en sont capables.
02:01Voilà, des habitants qui ont la peur au vent, peur d'être égorgés,
02:04et qui disent que le maire du 19ème ne dit et ne fait rien,
02:07que la police ne veut pas intervenir, ou alors intervenir que s'il y a des preuves de plainte.
02:12On a des individus qui sont vraiment SDF, mais qui ont des gros troubles psychiatriques,
02:19parce que cette drogue ravage complètement les cerveaux.
02:23On a affaire à des individus extrêmement violents,
02:26quand ils sont en manque de ces produits stupéfiants.
02:29Nous intervenons sur ces individus quand ils commettent des exactions,
02:34mais c'est extrêmement difficile de les interpeller,
02:37parce que ces individus, cette drogue décupe leur force.
02:41– D'accord, ok, je suis d'accord, il faut des structures, mais qu'est-ce qu'on fait ?
02:45Comment on le sort de là ce monsieur qui dit, je suis prisonnier chez moi,
02:49c'est carrément ce qu'il est en train de nous dire.
02:51Qu'est-ce qu'on fait pour lui ?
02:53– Malheureusement, il y a des territoires qui sont perdus dans notre pays,
02:56on le sait très bien, nous policiers on le dénonce depuis de nombreuses années.
03:00– Il y a un arrondissement dans Paris, vous me dites, c'est un territoire perdu ?
03:05– Dans certaines zones, oui, dans certains petits quartiers, dans certaines rues, oui.
03:10– Voilà, territoire perdu, dit ce policier, dit Axel Ronde.
03:13Ce sont des gens, les habitants qui vivent, encore une fois,
03:16comme s'il y avait un couvre-feu à partir de 18h,
03:18ils ne sortent plus à cause de ces consommateurs de crack.
03:20Il y en a compris que la police municipale qui pourrait intervenir n'en a pas l'ordre,
03:25et c'est un ancien policier municipal qui l'expliquait ce matin.
03:29– Il serait temps de carchériser ces endroits.
03:31Le préfet nous a dit lors d'une réunion, monsieur Nunez qui fait un boulot extraordinaire,
03:35nous a dit lors d'une réunion qu'au début de son mandat,
03:37il y avait à peu près 800 craqueurs dans le 19ème,
03:39et qu'on est tombé à à peu près à 100 craqueurs.
03:42Je ne conçois pas que la France ne soit pas capable de prendre 100 personnes,
03:46les mettre dans des endroits médicalisés et les soigner.
03:49On a la chance aujourd'hui d'avoir une police municipale à Paris,
03:52il suffirait de donner des prérogatives à cette police municipale dans le 19ème,
03:56qui n'attend que ça, d'intervenir.
03:58Il y a des articles de loi qui permettent d'intervenir,
04:00l'article 222-32 du code pénal permet d'interpeller quelqu'un en exhibition sexuelle,
04:06et cette police municipale elle est présente sur le terrain,
04:09et elle est aimée de ses concitoyens.
04:11Aujourd'hui on n'a pas les prérogatives liées au craque et à la drogue en général,
04:14il suffirait d'avoir une vraie volonté politique de nous donner ces prérogatives,
04:19il suffirait d'arrêter ces gens-là, de les mettre en garde à vue,
04:22et effectivement après, pour pas que ça sorte…
04:24– Non mais le problème c'est après Richard Lévy,
04:26le problème c'est après, il n'y a pas de place en psychiatrie, qu'est-ce qu'on en fait ?
04:30– Alors il faudrait créer des structures pour ces gens-là adaptées, on n'a pas le choix.
04:40– Autre sujet, on l'a appris en fin d'après-midi,
04:42l'influenceur algérien interpellé à Montpellier après une vidéo TikTok
04:47où il appelait à tuer et à torturer les opposants au régime algérien,
04:52a été mis dans un avion direction Alger.
04:55On va voir son profil, voilà, c'est un homme qui a 59 ans,
05:00en tout cas il est connu sur les réseaux sociaux comme ça.
05:04Surtout ce soir, on a appris que l'Algérie nous le renvoyait,
05:09retour à la case départ, le bras de fer entre Paris et Alger continue,
05:13pourtant on le disait dès 18h, il y avait des moyens considérables
05:16qui avaient été mis en œuvre pour qu'il soit expulsé, l'ouïe de Ragnel.
05:20– Ça a dû demander un effort titanesque à la fois au ministre de l'Intérieur français,
05:24au ministre des Affaires étrangères, il faut se rendre compte de ce que ça représente
05:29et c'est complètement ahurissant pour une seule personne,
05:32je pense qu'il y a eu une mobilisation d'au moins 250 ou 300 fonctionnaires
05:35qui ont dû travailler nuit et jour sur un seul dossier pour trouver le bon avion,
05:40la bonne procédure, les bons services consulaires,
05:43les moyens colossaux, l'influenceur algérien qui a été donc expulsé
05:47et accompagné d'une escorte policière, il y a deux policiers qui l'accompagnent,
05:51j'espère de tout cœur qu'il n'arrivera rien à ces deux policiers également,
05:53parce que c'est une mission périlleuse, bien sûr, ils peuvent tout à fait se faire interpeller,
05:58si Alger décide par exemple de se saisir de…
06:00– Ce serait une escalade inadmissible.
06:03– Voilà, alors ce soir, vous l'avez compris, cette OQTF est rentrée à Paris,
06:08encore une OQTF non exécutée, pourtant le Président de la République,
06:12on le rappelle, avait promis 100% d'exécution,
06:15réaction tout à l'heure dans 100% politique d'Éric Tegner.
06:19– Vous y avez cru quand on a entendu cette information ?
06:22– Moi je n'ai vraiment pas cru que ça puisse arriver,
06:24parce que l'Algérie en fait aujourd'hui, je vais vous dire,
06:27je vais finir par avoir une forme de respect politique,
06:29c'est-à-dire qu'ils mènent une guerre politique et ils vont au bout de cette guerre,
06:32ils sont en désaccord notamment sur la question marocaine,
06:35ils se disent ok, la France c'est un grand pays, mais nous on ne va rien céder,
06:40et qu'est-ce qu'on fait nous ?
06:41On est incapable aujourd'hui de mettre en place des mesures de rétorsion,
06:44on est incapable d'expulser quelqu'un qui menace nos compatriotes justement de les tuer,
06:49et est-ce qu'Emmanuel Macron va se prononcer ?
06:51La réponse on la connaît, c'est non.
06:53Et il va dire quoi ? Il va dire, vous avez vu, ça ne marche pas,
06:56donc ça ne sert à rien, il faut essayer de trouver d'autres solutions,
06:58et c'est ça qui est scandaleux.
07:00Emmanuel Macron n'a cessé pendant des années de se soumettre,
07:03il y allait quand même en campagne électorale en train de dire
07:06les crimes contre l'humanité etc, et aujourd'hui on est tétanisé,
07:09mais parce qu'en fait c'est la population.
07:11– Il avait un ton il y a quelques jours, il était doux comme un agneau
07:13quand il parlait du peuple algérien qui était comme des morts,
07:16on ne sait pas quoi.
07:17– Moi je considère qu'Emmanuel Macron doit comprendre
07:19que les dispositions diplomatiques ont changé aujourd'hui,
07:22Emmanuel Macron doit faire du Donald Trump, pour le dire très simplement.
07:25– Ça ne va pas être naturel chez lui.
07:28– Il faut maintenant qu'il fonce dans le tas.
07:30– En tout cas, semble-t-il qu'on a expulsé cet Algérien
07:32sans laisser passer consulaire, une victoire pour le pouvoir algérien
07:35qui a probablement téléguidé cet influenceur, et d'autres,
07:38d'ailleurs, comme le disait l'essayiste Amil El Khatmi
07:41dans Punchline aujourd'hui.
07:43– C'est une campagne qui est menée par le pouvoir algérien.
07:48– Donc c'est une stratégie.
07:50– Il y a ces ressortissants français, enfin excusez-moi,
07:52tous ces gens qui sont sortis depuis dix jours,
07:54– Non mais ils sont tous Algériens.
07:56– Qui sont tous Algériens, pour la plupart sous le QTF,
08:00et qui se sont mis devant leur webcam dans leur cuisine,
08:05et qui se sont tous mis à appeler, à égorger, à poser des bombes,
08:09à tuer des Français, ils ne sont pas sortis de nulle part.
08:15Donc c'est qu'il y a bien eu, à un moment, quelque part,
08:17depuis Alger, qui dispose de relais puissants en France,
08:22on ne va pas trop citer de noms pour éviter les procès,
08:27j'en ai déjà beaucoup, mais je pense par exemple
08:30au recteur de la grande mosquée de Paris,
08:32dont on sait qu'il a des liens de grande proximité
08:36avec le pouvoir algérien.
08:37– C'est l'ambassadeur de fêtes à Paris.
08:39– C'est l'ambassadeur bis, on l'appelle l'ambassadeur bis d'Algérie à Paris,
08:43donc il n'est pas tout à fait impossible,
08:45et je ne dis pas que c'est le grand recteur qui organise ça,
08:47mais il n'est pas tout à fait impossible que le pouvoir algérien
08:50ait excité un certain nombre de ses ressortissants contre la France.
08:58– Les obsèques de Jean-Marie Le Pen à la Trinité-sur-Mer,
09:02ce sera samedi dans la plus stricte intimité,
09:04il y aura également une messe à Paris.
09:06Je voulais d'abord que l'on écoute la colère de Mathieu Vallée,
09:10député européen RN qui était vraiment hors de lui,
09:13mais hors de lui, que l'on puisse danser sur un cadavre,
09:16comme on l'a vu, place de la République.
09:18– Pour moi c'est des crasseux, comme ma mère le dit,
09:21parce qu'ils salissent la République en salissant l'honneur
09:24et la dignité d'un défunt, d'une personne qui est morte,
09:27on parle d'un mort, et qu'aujourd'hui, moi je dis simplement
09:30que j'ai été choqué de voir des gens qui dansaient
09:32sur le corps du défunt de Jean-Marie Le Pen.
09:35Je suis désolé quand on est éduqué,
09:37on ne danse pas sur la dépouille des gens qui sont décédés,
09:40et on ne danse pas, et on ne s'amuse pas de clichés photographiques
09:43qui prennent la détresse et l'inhumanité de ce comportement
09:46de prendre une photo juste après que Marine ait appris la nouvelle.
09:49Moi je n'aime pas Jean-Luc Mélenchon, ce n'est pas une nouvelle,
09:51je ne sais pas l'encadrer, je ne sais pas le mettre en peinture.
09:53Pareil pour Monsieur Poutou et toute la cline de l'extrême gauche.
09:55Mais j'aurai un respect, parce que ma mère m'a éduqué,
09:57et quand on a été éduqué, on respecte nos morts.
09:59C'est comme ça qu'on vit dans une société latine,
10:01dans une société civilisée.
10:03Franchement, je suis écoeuré, et je trouve que c'est dégueulasse
10:05de voir comment on se comporte vis-à-vis de la famille Le Pen.
10:07Ce n'est pas correct.
10:09Les bonnes manières, la bonne éducation, c'est bien,
10:11mais c'est toujours pour les autres.
10:13Et jamais pour Marine Le Pen.
10:15Je trouve que ce n'est pas correct.
10:17Honnêtement, c'est indigne et c'est indécent.
10:19C'est bon, il faut respecter les gens.
10:21Voilà la colère de Mathieu Vallée.
10:23Je signale que 68% des Français se disent choqués,
10:27vraiment choqués par ce qu'il s'est passé Place de la République.
10:31C'est un sondage exclusif de CNews
10:33qu'on diffuse pour la première fois ce soir.
10:35Place de la République, on l'a appelé,
10:37je rappelle, au lynchage de Jordane Bardella
10:39et de Marine Le Pen.
10:41Julien Audoul, pour l'ORN, a saisi la justice
10:43contre ses appels aux meurtres honteux.
10:47Vous avez entendu Mathieu Vallée,
10:49il a parlé des crasseux.
10:51Ce sont des charognards, pour Robert Ménard,
10:53qui a été l'invité ce matin,
10:55de la grande interview de Sonia Mabrouk.
10:57Sur les gens qui ont manifesté,
10:59mais c'est des charognards.
11:01C'est quoi, madame ?
11:03C'est quoi de se jeter sur un cadavre ?
11:05Il vous arriverait, vous ?
11:07Je suppose qu'il y a des gens que vous détestez.
11:09Il y a des gens que je ne supporte pas.
11:11La détestation, c'est une autre paire de manches.
11:13Mais enfin, vous allez boire du champagne sur leur corps ?
11:17C'est au sens propre une obscénité.
11:19Une obscénité.
11:21Qu'est-ce que ça veut dire, une obscénité ?
11:23C'est des choses qui ne se font pas, madame.
11:25Il y a des choses qui ne se font pas.
11:27On retient encore les propos très forts,
11:29très engagés de Sabrina Medjeber,
11:31qui estime que ceux qui dansaient
11:33en dénonçant l'antisémitisme,
11:35le racisme de Jean-Marie Le Pen,
11:37sont téléguidés par une formation
11:39qui aujourd'hui a en son sein des antisémites.
11:41Oui, c'est évident, Philippe,
11:43que c'est un pas marqué vers la décivilisation.
11:45C'est une forme de rupture anthropologique.
11:47C'est un rapport que nous entretenons avec la mort.
11:49C'est un rapport que nous entretenons
11:51avec le respect même des membres de la famille
11:53dont l'un des membres est décédé.
11:55C'est une évidence.
11:57Ce qui est intéressant de soulever
11:59dans cette séquence,
12:01c'est le contexte politique
12:03qui agite toutes ces passions identitaires.
12:05C'est-à-dire que ce réflexe pavlovien
12:07de danser sur le cadavre de Jean-Marie Le Pen
12:09parce que Jean-Marie Le Pen
12:11incarne une extrême droite fascisante,
12:13les personnes qui se sont déplacées
12:15sont les personnes aujourd'hui
12:17qui soutiennent un terrorisme,
12:19un totalitarisme
12:21qui répond à une autre idéologie
12:23qu'il ne faut pas dénoncer.
12:25C'est ça qui me dérange.
12:27Ces gens-là qui sont allés manifester
12:29cette espèce de convergence des luttes
12:31de la France Insoumise
12:33ou des nervis d'extrême-gauche.
12:35Aujourd'hui, l'extrême-gauche,
12:37qu'est-ce qu'elle fait ?
12:39Qui protège-t-elle ?
12:41Qui encense-t-elle ?
12:43Qui sponsorise-t-elle ?
12:45C'est bien l'antisémitisme
12:47qui est le soubassement idéologique
12:49de l'islamisme.
12:51L'extrême-gauche protège un totalitarisme
12:53dont on doit taire le nom aujourd'hui.
12:57Laurence Ferrari avait réuni
12:59ce soir sur son plateau
13:01deux grandes signatures
13:03du journalisme politique.
13:05Franz-Olivier Gisberg et Catherine Ney.
13:07Premier extrait de leur échange.
13:09Ils parlaient évidemment de Jean-Marie Le Pen.
13:11Jean-Marie Le Pen, c'est vrai
13:13pour ceux qui l'ont connu comme moi,
13:15il jouait avec l'antisémitisme
13:17comme beaucoup d'antisémites d'ailleurs.
13:19J'ai connu ça un peu après la guerre,
13:21tous ces antisémites qui faisaient des blagues antisémites
13:23pour pas tout à fait...
13:25C'est pas l'histoire de tomber sous le coup de la loi
13:27pour être un peu fréquentable,
13:29mais qui en riaient tout le temps
13:31et qui reprenaient sans arrêt des blagues.
13:33Il était un peu comme ça, Jean-Marie Le Pen.
13:35Et puis de temps en temps, il y avait une giclée
13:37et puis il y avait quelque chose d'abominable
13:39qui apparaissait.
13:41Mais quand même, il était le diable,
13:43l'homme que l'on pouvait détester.
13:45Et ça servait beaucoup de monde aussi
13:47sur lequel il n'a jamais voulu s'excuser
13:49alors que ses amis lui avaient demandé.
13:51Parce que c'est une question de tempérament,
13:53c'est des...
13:55Laurent de Saint-Afrique qui était son attaché de presse
13:57disait, Le Pen, c'est un char d'assaut
13:59qui n'a pas de marche arrière.
14:01Donc c'était impossible de le faire reculer
14:03alors qu'il a bien vu qu'il a choqué sa famille,
14:05vraiment nué à sa famille,
14:07à ses amis.
14:09Et le pire, c'est que, moi je ne le savais pas,
14:11mais il était sioniste.
14:13Et il allait être reçu,
14:15c'était Olivier Dormesan
14:17qui avait préparé son voyage en Israël,
14:19pour être reçu par le général Sharon
14:21qui était le vainqueur de la guerre des Six Jours.
14:23Deuxième extrait sur la bête médiatique
14:25qu'il était, chaque émission devenait
14:27un show qui était suivi
14:29par des millions de Français.
14:31Quelque chose de très simple,
14:33dites-leur, aux racistes, parce que c'est vrai
14:35qu'on a l'impression que vous cherchez à utiliser ce courant raciste,
14:37dites-leur qu'ils se trompent en votant pour vous
14:39parce que vous n'êtes pas raciste.
14:41Je vais vous donner un exemple,
14:43je vais vous donner des preuves, tenez.
14:45Au premier rang, notre responsable des Pyrénées-Orientales,
14:47monsieur Mourad Kawa,
14:49ancien député d'Alger.
14:51Au dernier rang, mademoiselle Soraya Djébour,
14:53qui sera, qui est la fille
14:55de mon excellent ami Ahmed Djébour,
14:57qui sera sur ma liste aux élections
14:59régionales de Paris.
15:01Alors est-ce que ce sont là des preuves du racisme ?
15:03Je sais que tant que je ne serai pas,
15:05monsieur Gisbert, à vos yeux,
15:07tant que je ne serai pas peint en noir,
15:09je ne serai pas antiraciste.
15:11Si c'est votre humour, d'accord.
15:13Prenons-le comme tel.
15:15Ce que je vous demande, c'est de l'humour gaulois.
15:17Tout ce qu'il ne faut pas faire,
15:19mais j'étais jeune, c'est tout ce qu'il ne faut pas faire.
15:21Jeune fougueuse.
15:23On l'écoute.
15:25Un coup de téléphone que j'avais reçu le lendemain matin
15:27de Jacques Chirac au Petit Matin,
15:29vers 7h30 ou 7h du matin,
15:31je me souviens, après cette émission qu'il avait regardée,
15:33il m'a dit, attendez, la prochaine fois,
15:35vous savez, quand vous allez affronter Le Pen,
15:37il faut y aller,
15:39comment dire, armé,
15:41ne pas avoir peur d'en prendre plein la gueule
15:43et prendre des sauts d'une matière
15:45que je ne citerai pas.
15:47C'est un capitaine fracasse
15:49et qui aimait provoquer
15:51et qui était une sorte, en politique,
15:53de Depardieu excessif.
15:55D'ailleurs, on attendait de lui des outrants.
15:57Il était dans ce jeu,
15:59il nous en donnait. Il avait beaucoup de talent
16:01et on en redemandait.
16:03Vous avez suivi aujourd'hui
16:05l'hommage aux victimes de l'hypercachère.
16:07C'était il y a dix ans,
16:09il faut les nommer, ces quatre hommes
16:11qui sont tombés sous les balles d'un terroriste.
16:13Johan Cohen, Philippe Brahm,
16:15François-Michel Saada,
16:17Yoav Atab, il y avait,
16:19pour cet hommage, Michel Barnier,
16:21il y avait Manuel Valls
16:23et puis Bruno Rotailleau,
16:25qu'on entendra dans un instant.
16:27Mais d'abord, on va revoir ce moment
16:29où, en direct, sur CNews, Sonia Mabrouk
16:31a commenté en direct cet hommage.
16:37...
16:41Ces images en direct,
16:43disant après la prise d'otage
16:45qui avait causé la mort de quatre personnes
16:47dans l'hypercachère de la Porte de Vincennes à Paris
16:49face à une recrudescence des actes antisémites
16:51aujourd'hui, cet hommage
16:53va beaucoup résonner.
16:55Je le disais tout à l'heure, on retient souvent le nom
16:57des assassins, des terroristes islamistes
16:59et trop rarement celui des victimes.
17:01Il faut les rappeler. Dix années ont passé
17:03depuis le 9 janvier 2015,
17:05depuis la mort de Yohann Cohen,
17:07Philippe Rahim, François-Michel Saada
17:09et de Yoav Atab,
17:11tués par ce terroriste islamiste
17:13alors qu'ils faisaient simplement leur course.
17:15Deux jours après le massacre commis
17:17par les frères Kouachi à Charlie Hebdo,
17:1916 autres personnes ont été retenues en otage.
17:21Ahmedi Koulibaly
17:23a été l'auteur de cette prise d'otage
17:25pendant plus de quatre heures à l'intérieur de la supérette.
17:27Et vous voyez ici le ministre de l'Intérieur,
17:29Bruno Rotailleau,
17:31Valérie Pécresse,
17:33Bernard Cazeneuve, le ministre Manuel Valls,
17:35l'ancien Premier ministre Michel Barnier,
17:37beaucoup aussi de représentants
17:39de la communauté juive.
17:41Les membres
17:43de la famille des défunts et des survivants
17:45auraient espéré que la mémoire collective
17:47se souvienne longtemps, toujours de ce jour
17:49où la communauté juive a été une nouvelle fois prise pour cible.
17:51Ils auraient voulu que la France se souvienne
17:53du nom des leurs,
17:55pas du patronyme de leurs meurtriers,
17:57que la France se souvienne aussi que deux jours après la tragédie,
17:59elle défilait dans les rues de la capitale
18:01pour manifester son soutien,
18:03sa solidarité.
18:07Alors, sur le plateau de Sonia,
18:09il y avait également Jean-Michel Fauverg.
18:11Jean-Michel Fauverg, c'est l'ancien chef du Raid.
18:13Il était en pointe ce 9 janvier 2015.
18:15Ce sont ces hommes qui ont abattu
18:17le terroriste, son témoignage,
18:19dans Mindy News.
18:21La porte s'est ouverte,
18:23le terroriste a été pris sous le feu,
18:25les colonnes sont intervenues, ont pénétré.
18:27Très courageusement,
18:29un des premiers de colonne,
18:31qui était à gauche, s'est déplacé
18:33sur la droite pour attirer le feu
18:35du terroriste et éloigner le feu
18:37des otages
18:39qui étaient eux surmassés.
18:4126 otages, il y avait.
18:43Les otages sont sortis après,
18:45ils ont été récupérés par les équipes judiciaires
18:47et nous avons continué.
18:49Il y avait des explosifs, donc on a gardé les lieux en l'état
18:51jusqu'à ce que les démineurs arrivent.
18:53On a continué à fouiller parce qu'on n'était pas sûr
18:55qu'il n'y ait pas un deuxième terroriste.
18:57Voilà comment se sont passées les choses.
18:59Quand on est rentré là-dedans,
19:01ce n'était pas uniquement pour ceux des otages,
19:03c'est pour démontrer que les valeurs de la République,
19:05les valeurs de notre pays,
19:07les valeurs de la démocratie
19:09ne pouvaient pas fléchir face à ces barbares-là.
19:11Aujourd'hui, dans la foule,
19:13il y avait Brigitte Cohen-Salmon,
19:1550 ans, le 9 janvier 2015,
19:17elle se trouvait à l'intérieur de l'Hypercacher
19:19quand Coulibaly est entrée
19:21avec son arme et a pris en otage
19:23les clients.
19:25Elle vit encore avec ce trauma,
19:27ce jour terrible, son témoignage
19:29au micro de Régine Delfour.
19:31J'étais dans l'Hypercacher,
19:33je venais acheter
19:35un sandwich
19:37et des choses pour Shabbat.
19:39Je devais rester 5 minutes.
19:41J'ai été prise
19:43en otage.
19:45Après avoir vécu l'Hypercacher,
19:47moi j'ai toujours une appréhension
19:49de sortir,
19:51de regarder une personne qui a un sac à dos
19:53qui me semble bizarre,
19:55le bruit d'un pétard, d'une porte
19:57et tout ça est terrifiant.
19:59Il y a des moments très difficiles,
20:01je suis suivie par ma psychiatre
20:03mais toujours avec des médicaments.
20:05Ça fait 10 ans
20:07mais
20:09petit à petit
20:11on va dire qu'on lutte
20:13mais on se doit
20:15d'être là pour les victimes
20:17qui sont restées à l'intérieur
20:19et qui sont mortes.
20:21Un autre témoin de cette prise d'otage
20:23et de toute la séquence Charlie Hebdo Hypercacher
20:25c'est Manuel Valls qui a assisté aux commémorations ce matin.
20:27Il était ministre de l'Intérieur à l'époque.
20:29Pour moi c'est évidemment
20:31un moment toujours à part
20:33parce que j'étais Premier ministre
20:35et nous avons
20:37une relation avec les familles
20:39des victimes
20:41comme des otages.
20:43Le tsunami antisémite
20:45de haine d'Israël et des Juifs
20:47que nous connaissons depuis
20:49octobre 2023
20:51nous rappelle que
20:53ce qui s'est passé il y a 10 ans
20:55est inscrit évidemment
20:57dans la mémoire collective
20:59dans la chaire de notre pays
21:01mais nous oblige pas seulement à commémorer
21:03mais à nous battre
21:05contre cette haine,
21:07contre l'islamisme et contre tous ceux
21:09qui s'en prennent aux valeurs de la République
21:11et de la France.
21:1310 ans après,
21:15les causes qui ont provoqué la mort
21:17de ces 4 hommes, est-ce qu'elles ont été résolues
21:19et est-ce qu'elles ont été analysées ?
21:21Vous allez écouter à présent
21:23le ministre de l'Intérieur
21:25qui était ce matin évidemment au premier rang
21:27de cette commémoration.
21:29Qui aurait dit 10 ans après
21:31qu'il y aurait eu
21:33une telle explosion d'actes
21:35antisémites en France ?
21:37Je voudrais dire que depuis le 7 octobre
21:392023, il y a eu
21:41une multiplication par plus de 3
21:43des actes antisémites. Je voudrais dire aussi
21:45à ceux qui nous écoutent que
21:47nos compatriotes juifs représentent
21:49moins de 1%
21:51de la population française
21:53et pour autant, ils sont les victimes
21:55de 57%
21:57des actes de racisme
21:59antireligieux et antisémites.
22:011% d'un côté,
22:0357% de l'autre.
22:05Donc ce combat, il est engagé.
22:07Il y a malheureusement aujourd'hui
22:09un nouvel antisémitisme.
22:11Il y avait l'ancien porté par l'extrême droite.
22:13Il y a aujourd'hui
22:15un antisémitisme
22:17qui a deux visages.
22:19Le visage d'abord
22:21de l'islamisme,
22:23dont je voudrais rappeler que ce combat-là aussi
22:25est un combat
22:27toujours actuel.
22:29Mais il y a aussi un autre visage
22:31de celles et de ceux, et parfois élus
22:33de la République,
22:35qui instrumentalisent le drame palestinien
22:37à des fins
22:39politiciennes.
22:41Donc nous sommes mobilisés,
22:43je le suis tout particulièrement,
22:45et je veux assurer en cet instant
22:47l'ensemble de nos compatriotes
22:49français et juifs
22:51de notre solidarité
22:53mais aussi de ma plus totale
22:55détermination.
22:57Il y a une question qu'on doit se poser collectivement.
22:59Il y a dix ans, est-ce qu'on a vu,
23:01est-ce qu'on a voulu voir les signes
23:03de l'islamisme radical qui allait frapper la France ?
23:05Paul Melun, essayiste,
23:07estime que non, mais estime en plus
23:09que collectivement, nous avons été d'une grande
23:11candeur, et c'était dans Midi News
23:13et c'est la dernière séquence de ce chapitre.
23:17Ce qui s'est produit en janvier 2015 a agi
23:19comme une forme d'électrochoc.
23:21Nous étions d'une naïveté, d'une candeur
23:23qui est responsable aussi, mais
23:25je ne veux ici stigmatiser personne, c'est collectif,
23:27à part quelques lanceurs d'alerte,
23:29mais il y a eu quand même un consensus
23:31pour ne pas voir ce qui est en train de se passer.
23:33Et là, ce qui s'est produit
23:35en janvier 2015, et qui malheureusement,
23:37ça a été ici rappelé, a donné lieu
23:39à un cycle de dix ans, quand même dix ans,
23:41où l'antisémitisme a progressé,
23:43où l'islam politique a progressé,
23:45où les ennemis de la France progressent
23:47partout, sur notre sol et ailleurs.
23:49Tout ça témoigne
23:51d'un changement de paradigme
23:53et effectivement, les attentats de Charlie Hebdo
23:55et de Lieberkacher ont été la première
23:57pierre à cet édifice de haine
23:59et de mal contre la France.
24:01Et là, nous n'en sommes qu'à la réalisation
24:03de ce qui nous est arrivé, à prendre les premières
24:05actions. Est-ce qu'un Bruno Retailleau
24:07aurait été nommé si nous n'avions
24:09pas eu ces dix ans
24:11terribles avec ces attaques, etc.
24:13Je pense que les choses infusent, la société
24:15évolue, on comprend certaines choses sur le front de l'insécurité.
24:19Restez bien avec nous,
24:21on va juste marquer une petite pause,
24:23mais ensuite, on se retrouvera et on parlera
24:25de Los Angeles, on vous montrera
24:27les images, mais surtout, on saluera le travail exceptionnel
24:29qui a été fait par le correspondant
24:31de CNews sur place, Ramzi Malouki.
24:33Tout de suite.
24:37La suite du meilleur de l'info
24:39et on va parler de Los Angeles
24:41avec des images
24:43d'apocalypse qu'on va voir dans un instant
24:45pour Hollywood,
24:47beaucoup d'inquiétudes et puis surtout
24:49des foyers, il y a cinq foyers
24:51encore, celui-là est le plus important, celui
24:53de Palisades, c'est le quartier
24:55des stars, absolument incontrôlable.
24:57Alors le vent a un peu calé, mais ça a été
24:59incroyablement difficile
25:01pour les habitants
25:03qui ont dû quitter leur maison,
25:05le bilan est toujours de cinq morts.
25:07Et ce soir, je voulais rendre hommage
25:09à Ramzi Malouki, le correspondant de Los Angeles,
25:11correspondant de CNews à Los Angeles
25:13qui a fait un travail formidable pour vous informer
25:15dès ce matin, vous allez voir,
25:17on a compilé
25:19ces interventions.
25:21C'est ici qu'on lance des ordres
25:23à tous ces pompiers, que ce soit les pompiers
25:25de Los Angeles ou des
25:27environs, et il y a également
25:29en renfort plus de 1000 pompiers
25:31qui sont venus de l'Arizona, du Nevada,
25:33de l'Oregon et même de l'état de Washington
25:35tout en haut, près de la frontière du Canada,
25:37tout cela pour essayer de tenter de
25:39circonstruire ces foyers d'incendie.
25:41Nous voulions aller à Hollywood et puis
25:43on a repoussé chemin avec mon camarade Nicolas Rizzo
25:45qui est au cadre, car c'est le
25:47chaos, c'est l'exode
25:49des milliers de voitures qui essayent de
25:51repartir, on ne voulait pas se retrouver coincés
25:53comme il y a 24 heures, les gens
25:55à Pacific Palisades qui ont été obligés de quitter leur
25:57véhicule et partir en courant avant que
25:59les fleux n'arrivent. Et justement
26:01ce Sunset Fire, comme on l'appelle
26:03et qui descend en fait des collines avec des vents
26:05du nord au sud,
26:07des vents qui sont extrêmement dangereux
26:09car ce feu est en train de se
26:11créer un chemin pour
26:13atterrir dans une zone, contrairement
26:15à ici où ce sont des maisons, une zone
26:17extrêmement dense et des lieux emblématiques
26:19Hollywood Boulevard, le trottoir des célébrités,
26:21le Chinese Theater, et pour
26:23l'instant, comme vous le disiez, un bilan
26:25provisoire, malheureusement, 5
26:27victimes, alors que le
26:29foyer de Pacific Palisades, ça y est, ces
26:31images assez effroyables,
26:33ces images horribles, continuent
26:35ce foyer de se propager. Sur les
26:37réseaux sociaux, on parle de certaines stars qui ont
26:39perdu des maisons. Je pense qu'il faut d'abord
26:41avoir la confirmation de ces
26:43célébrités avant de l'annoncer
26:45publiquement. J'ai déjà vu
26:47plusieurs noms apparaître
26:49sur les réseaux sociaux, encore une fois,
26:51il faut vraiment prendre ces informations avec
26:53beaucoup de prudence.
26:55En tout cas, ce soir, les noms
26:57qu'on connaît sont ceux de Paris Hilton,
26:59qui a perdu sa maison, Miley Cyrus,
27:01et puis Laetitia Hallyday,
27:03qui a posté des images
27:05en expliquant qu'elle avait tout perdu
27:07de sa magnifique maison où elle a vécu avec
27:09Johnny Hallyday, et vous le voyez,
27:11tout ce quartier, c'est tout un quartier
27:13qui est parti en fumée.
27:15Trump,
27:23Donald Trump, va-t-il annexer le Canada
27:25avant de s'emparer du canal de Panama, et puis
27:27de s'emparer du Groenland, qui sont des
27:29endroits commerciaux stratégiques, avec
27:31ici, en tout cas pour le Panama,
27:33des droits de passage trop élevés pour les
27:35navires américains, dit Trump, et puis
27:37au Groenland, des richesses de l'or,
27:39des métaux, utiles aussi pour la défense
27:41et la tech. Toujours dans la demi-mesure,
27:43Trump, qui a dit que le Danemark devait
27:45renoncer au Groenland, quant au Canada,
27:47il risque l'annexion. Et comme ici,
27:49à CNews, nous avons un citoyen canadien,
27:51nous sommes inquiets.
27:53Plusieurs amis en ce moment
27:55s'inquiètent pour moi, me demandant si je vais terminer
27:57l'année 2025 en tant qu'Américain.
27:59Je les rassure, ce n'est pas le cas,
28:01mais je note par ailleurs que
28:03Trump, en ce moment, est dans une logique impériale en Amérique du Nord.
28:05Donc il veut, bon,
28:07annexer le Groenland avec les armes s'il le faut,
28:09récupérer le canal de Panama avec les armes
28:11s'il le faut, et transformer le Canada
28:13en 51e État, pas par
28:15les armes, mais par la force économique
28:17s'il le faut. Alors, il y a une grande panique en ce moment.
28:19Je rassure les gens, on est
28:21en ce moment, pour peu qu'on décode un peu,
28:23il y a une renégociation des ententes commerciales
28:25entre le Canada et les États-Unis en 2026,
28:27et Trump décide de faire une pression
28:29immense pour forcer
28:31en fait les élites canadiennes à faire
28:33des concessions autour de cela.
28:35Donc il n'y aura pas d'occupation du Canada
28:37par l'armée américaine. Cela dit, un dernier mot,
28:39je termine sur cela. Trump,
28:41à ce moment-ci, est peut-être en train de perdre sa capacité
28:43d'inspiration pour d'autres pays. Parce que
28:45si on se retrouve devant un chef qui annonce qu'il va
28:47annexer des pays alliés, c'est comme si la France
28:49annonçait qu'elle va occuper le Portugal l'an prochain.
28:51Ça créerait des petites tensions. Donc probablement
28:53que Trump, à ce moment précis,
28:55est en train de perdre sa capacité à inspirer
28:57les alliés lorsqu'il se comporte un peu
28:59dans l'esprit de plusieurs, comme Poutine
29:01avec l'Ukraine, qui verrait dans son coin
29:03du monde, finalement, des territoires annexés pour des raisons
29:05géopolitiques. Il se peut qu'il se tire dans le pied,
29:07comme on dit souvent. Et l'investiture,
29:09c'est le 20 janvier et on suivra cela
29:11avec un dispositif exceptionnel
29:13sur CNews. Pour poursuivre
29:15sur les Etats-Unis, il y a, paraît-il,
29:17un mouvement anti-woke aux Etats-Unis.
29:19On sait que c'est l'un des combats
29:21sérieux de Donald Trump. Mais
29:23même des grandes entreprises
29:25qui ont des grandes chartes éthiques
29:27sur la parité, sur le recrutement,
29:29sur la diversité, semblent revenir en arrière.
29:31Sans doute pour des raisons économiques.
29:33Et ça a beaucoup amusé le plateau de l'heure
29:35entre eux, ce soir.
29:37Le wokisme.
29:39Eh bien, peut-être une sorte de fronde anti-woke.
29:41La chaîne de restauration
29:43McDo va revenir sur ses pratiques en matière
29:45de diversité. Le groupe l'a annoncé
29:47ce lundi dans un communiqué. Cette décision
29:49semble s'inscrire dans un mouvement désigné
29:51anti-woke. La chaîne de restauration
29:53rapide McDonald annonce
29:55revenir sur certaines de ses pratiques
29:57en matière de diversité. Comme,
29:59par exemple, la fin de certaines chartes éthiques
30:01pour leurs fournisseurs.
30:03McDonald suit le mouvement
30:05d'autres entreprises avant elle et s'inscrit
30:07à son tour dans une offensive décrite
30:09par les conservateurs américains
30:11comme anti-woke. Ils sont allés beaucoup trop loin
30:13dans le wokisme. Ils voient les dégâts avec, maintenant,
30:15les rétro-pédales. Ils voient les dégâts économiques.
30:17Ça fait fuir une partie de la cartelle.
30:19Disney a arrêté,
30:21a ramené peut-être les sept nains, je ne sais pas,
30:23dans Blanche-Neige. Mais en tous les cas,
30:25ils ont arrêté. C'est difficile de faire Blanche-Neige
30:27sans les sept nains.
30:29Mais vous vous en doutez ?
30:31Justement, précisément,
30:33c'est ce qu'ils voulaient.
30:35Ou alors ça s'appelle autre chose.
30:37Un charmant a été critiqué pour embrasser
30:39la velle au bois dormant dans son sommeil.
30:41Non consenti.
30:43Le consentement de la velle au bois dormant n'avait pas été demandé
30:45préalablement et qu'il l'avait embrassée
30:47pendant son sommeil.
30:49Ils l'ont vraiment fait, Pascal. C'est pas nous qui délirons.
30:51Ils ont vraiment fait tout ça. Ça ne marche pas.
30:53Donc, il y a un recul.
30:55Vous auriez cité les sept nains
30:57comme ça ?
30:59Ah, c'est marrant.
31:13On va revenir à l'actualité.
31:15Avec ce sondage,
31:17vous le voyez, 66%
31:19des Français pensent qu'il faut
31:21cesser immédiatement toute immigration
31:23en provenance de l'Algérie.
31:25Ça fait suite à l'affaire dont on parlait tout à l'heure.
31:27Celle des influenceurs
31:29qui appellent au viol et au meurtre.
31:31Réponse d'abord de Mathieu Vallée
31:33qui était ce matin dans La Matinale.
31:35Moi, j'aurais été plus long.
31:37Il faut que l'Algérie, elle récupère ses voyous.
31:39Quand on voit, par exemple, ces influenceurs qui sont
31:41à Terre Internationale se mâchainent illégalement
31:43avec des OQTF qui, aujourd'hui, sont devenus des véritables
31:45étendards à défier la nation française.
31:47On leur demande de partir. Ils restent.
31:49En plus, ils se payent le luxe de dire
31:51faites des attentats. Prenez-en vous aux Françaises et aux Français
31:53sur Terre Internationale dans un pays où, aujourd'hui,
31:55il y a des morts. Les attentats de Charlie Hebdo,
31:57de l'hypercacher de la Porte de Vincennes,
31:59avec ses policiers, Franck Brasselarou, Ahmed Merhabet
32:01et Clarissa Jean-Philippe qui sont tombés pour la nation,
32:03qui sont tombés pour qu'on puisse vivre debout.
32:05J'estime que ces gens-là n'ont rien à faire chez nous.
32:07C'est dehors, en fait. On est sadomasochistes en France.
32:09Ce n'est pas possible. On garde des gens illégalement
32:11sur le territoire qui veulent nous faire du mal,
32:13qui veulent s'en prendre aux Françaises et aux Français.
32:15Il faut arrêter le laxisme migratoire.
32:17Il faut arrêter le laxisme administratif.
32:19Il faut arrêter le laxisme sécuritaire avec ces gens-là.
32:21Il ne faut pas attendre qu'ils fassent des infractions,
32:23qu'ils appellent d'autres personnes à commettre des exactions violentes
32:25voire des attentats. Il faut qu'ils partent
32:27lorsque la nation ne veut plus les voir sur son territoire national.
32:29On doit pouvoir décider qui rentre et qui sort.
32:31Effectivement, j'estime qu'aujourd'hui,
32:33il y a un gros défi en la matière.
32:35Les laissés-passer consulaires que l'Algérie ne donne plus
32:37sont des mesures de rétorsion parce que la France,
32:39aujourd'hui, doit tenir son rang.
32:41Elle est défiée par l'Algérie. Je trouve ça bien dommage.
32:43Avec le Maroc et la Tunisie, il y a des relations
32:45extrêmement cordiales. Ils récupèrent leurs ressortissants
32:47comme nous l'ont fait dans le monde entier.
32:49J'estime que c'est du bon sens.
32:51L'immigration algérienne, un échec de l'intégration.
32:53C'est ce que disait ce matin,
32:55donné à la pluie,
32:57le directeur de l'Observatoire de l'immigration
32:59qui était l'invité de Romain Desarbres.
33:01Il y a un ensemble d'indicateurs
33:03qu'on regarde pour toute catégorie d'immigration.
33:05Dans le cas des Algériens, ce qui est assez frappant,
33:07c'est que, quels que soient les indicateurs
33:09économiques et sociaux auxquels on s'intéresse,
33:11on peut voir qu'il y a un certain nombre
33:13de difficultés objectivables.
33:15Le taux de chômage des immigrés originaires d'Algérie
33:17en France est deux fois supérieur
33:19à celui des personnes sans ascendance migratoire.
33:21On a la moitié des immigrés
33:23algériens en France qui habitent
33:25en logement social, ce qui est quatre fois plus
33:27que les personnes sans ascendance migratoire.
33:29Et si on s'intéresse aux indicateurs
33:31sécuritaires de délinquance, d'incarcération,
33:33aujourd'hui, les Algériens
33:35sont la nationalité
33:37étrangère la plus représentée
33:39parmi les individus écroués en France.
33:41Et si on regarde les dernières données dont on dispose
33:43du ministère de la Justice,
33:45ces Algériens écroués sont même,
33:47à eux seuls, plus nombreux que les étrangers
33:49écroués de tous les pays de l'Union Européenne réunie.
33:51Donc on se rend compte qu'il y a un sens de disproportion
33:53qui pose quand même des questions sur
33:55l'état global de l'intégration de cette immigration.
33:57En tout cas, je vous rappelle,
33:59l'information de la soirée qu'on a prise,
34:01cet homme-là, qui avait été renvoyé
34:03par avion, parce qu'il était
34:05à la fois sous OQTF et PQI,
34:07il a appelé au viol,
34:09au meurtre, etc., ça fait partie de ce qu'on appelle
34:11les influenceurs algériens, a été
34:13renvoyé en France. Il est allé en Algérie dans un avion,
34:15sous escorte, il est renvoyé ce soir
34:17en France. C'est une nouvelle
34:19humiliation. Et Yoann Usail
34:21tout à l'heure le disait sur
34:23le plateau de Sénise, il faut arrêter
34:25que l'Algérie humilie la France de cette manière.
34:27Si vous accueillez quelqu'un,
34:29ça se passe bien, tant mieux,
34:31mais ça se passe mal, vous n'avez aucune
34:33possibilité de le renvoyer de là où il vient.
34:35Bon, à partir de ce moment-là, vous ne prenez pas le risque,
34:37parce que nous avons déjà pris beaucoup de risques
34:39et la situation actuelle ne nous permet plus
34:41de prendre ce genre de risques précisément.
34:43Donc vis-à-vis de l'Algérie, il est évident
34:45que tant que le pouvoir algérien
34:47ne délivre pas davantage
34:49de laissés-passés consulaires,
34:51il faut effectivement réduire
34:53drastiquement le nombre de visas
34:55et ça permettra également d'envoyer
34:57un message au pouvoir algérien, parce que si vous
34:59réduisez drastiquement le nombre de visas,
35:01ça voudra dire à un moment que la France
35:03quand même commence à agir
35:05vis-à-vis de l'attitude qui est inacceptable,
35:07l'attitude de l'Algérie vis-à-vis de la France.
35:09Donc ça sera une réponse aussi
35:11à l'attitude de l'Algérie vis-à-vis de notre pays.
35:15Des propos, des propos
35:17qui ont fait parler aujourd'hui, c'est Robert Ménard
35:19qui soutient Bruno Retailleau sur l'interdiction
35:21du voile à l'université pour des accompagnatrices
35:23scolaires. Pour le maire de Béziers,
35:25le voile est une prison.
35:29Elle gauche, elle pense quoi ?
35:31Elle pense quoi ? Que le voile
35:33c'est acceptable ?
35:35Pardon madame, le voile c'est une prison.
35:37C'est une prison le voile.
35:39Et je n'arrive
35:41même pas à comprendre qu'on
35:43s'émeuve de ce qui se passe
35:45en Iran et qu'ici on trouve
35:47des excuses. Si les gens, ils ont
35:49envie de le faire chez eux, dans leur
35:51vie privée, ils font ce qu'ils veulent. Moi je ne vous demande pas
35:53comment vous vous comportez dans votre vie
35:55privée, c'est votre affaire. Mais
35:57l'université dans un lieu, dans un
35:59lieu de savoir, dans
36:01un lieu qui dépend des pouvoirs publics,
36:03dans un lieu où normalement,
36:05c'est ce qu'on m'a expliqué,
36:07ce qu'on a dû vous expliquer, à l'école,
36:09à l'université, on met de côté
36:11un certain nombre de choses et on essaye
36:13d'apprendre, on essaye d'apprendre.
36:15Bien sûr qu'il a raison.
36:17Je vous rappelle que
36:19une grande majorité de Français, selon notre
36:21sondage CENIUD, estiment que
36:23Renaud de Retailleau a raison, 78%
36:25exactement des Français interrogés. Mais dans ce domaine,
36:27l'Europe ne comprend
36:29pas nos positions, ne comprend
36:31rien à la laïcité à la française.
36:33Écoutez Nathalie Goulet, sénatrice de
36:35l'Oise, dans leur dépôt ce matin.
36:37Nous on en a
36:39parlé le matin, mais nous on se fait insulter
36:41parfois quand on parle de ces sujets-là. Bien sûr, oui, mais
36:43simplement, moi j'en ai parlé
36:45au Sénat, Gérald Darmanin
36:47avait fait remonter
36:49à la Commission européenne le fait que
36:51nous étions strictement opposés,
36:53et vous avez là une difficulté, parce que d'autres de nos
36:55collègues européens ne comprennent pas
36:57la laïcité à la française, et que
36:59la question de la diversité, eux
37:01entendent financer, mais
37:03moi j'ai absolument rien contre
37:05les femmes qui portent le voile, j'ai tout
37:07contre le contribuable français européen
37:09qui finance des campagnes
37:11de promotion du voile. Au moment
37:13où les femmes iraniennes sont
37:15violées, massacrées, éborgnées
37:17parce qu'elles veulent s'en affranchir,
37:19et au moment où les femmes afghanes disparaissent
37:21de la... Et les féministes, elles sont où ?
37:23Les féministes françaises ? Non mais elles sont pas là,
37:25elles font mitou pour passer devant la télé
37:27à moitié nues.
37:29C'est ça, franchement...
37:31Mais je vous en prie !
37:33C'est intéressant de vous écouter, madame Goulet.
37:35Vous n'avez pas la langue dans votre poche,
37:37vous dites les choses. Mais heureusement !
37:39Et puis il y en a une autre qui n'a pas sa langue dans sa poche
37:41sur ce sujet, c'est Christine Kelly, qui était ce matin
37:43face aux philosophes et journalistes
37:45Mathias Leveuf chez Jean-Marc Mordini.
37:47...ignorance. D'accord, est-ce que le voile
37:49est un signe de liberté pour la femme ? Non, c'est pas une...
37:51Mais la liberté c'est de s'habiller comme on veut !
37:53Voilà, le voile est une prison quand il est...
37:55Christine Kelly !
37:57Le voile est une prison
37:59quand il est imposé,
38:01quand il est choisi,
38:03c'est pas une prison. Moi j'enseigne dans l'institut supérieur.
38:05J'ai des étudiants supérieurs.
38:07Parmi mes étudiants supérieurs, j'ai des étudiantes
38:09qui sont voilées,
38:11qui ont juste un voile.
38:13Très bien, ça ne me dérange pas !
38:15Et à ces étudiantes,
38:17j'apprends quoi ? J'essaye d'apprendre
38:19justement Nietzsche, la liberté,
38:21un certain nombre de choses. Si vous leur interdisez
38:23de porter le voile, elles ne viendront plus
38:25à l'université et ça sera contre-productif.
38:27Référence de Christine Kelly.
38:29Non mais c'est intéressant ce que vous dites en plus.
38:31Enseignez-leur la France !
38:33Ecoutez ce que vous dites, Christine !
38:35Écoutez ce que vous dites, Christine !
38:37Pas tout ça, enseignez-leur la France.
38:39Simplement, la France
38:41avec ses valeurs. Lorsque
38:43je suis allée à Jeddah, en Arabie
38:45Saoudite, j'ai respecté le pays.
38:47Laissez-moi terminer, Mathias,
38:49s'il vous plaît. J'ai respecté le pays,
38:51j'ai mis ma robe jusqu'aux chevilles
38:53parce que sinon j'allais en prison religieuse.
38:55Mais ce n'est pas un modèle. On va se calquer sur eux.
38:57Je termine. Je sais mon parfum
38:59parce que mon parfum avait de l'alcool
39:01et que c'était interdit. J'ai respecté les lois.
39:03Enseignez-leur à vos universitaires
39:05la France.
39:07Didier Deschamps s'est presque
39:09passé inaperçu sur l'antenne de CNews, mais
39:11Didier Deschamps va quitter l'équipe de France après la prochaine
39:13Coupe du Monde. L'équipe voit
39:15déjà Zidane pour le succéder.
39:17Le changement c'est maintenant, disait Philippe Biglière.
39:19Un Pascal Praud qui n'était pas
39:21très content et ce sera la dernière séquence de la soirée.
39:23Quel était
39:25le titre de l'équipe ?
39:27Qu'il revienne.
39:29Je veux dire, Didier Deschamps
39:31est en place. Il y a un destin commun.
39:33On attend qu'il soit l'entraîneur de l'équipe de France.
39:35Ça n'empêche pas qu'on remerciera et qu'on saluera
39:37le travail de Didier Deschamps. L'un n'est pas
39:39compatible avec l'autre. Et on attend une équipe
39:41de France qui joue bien ?
39:43Non mais...
39:45Il y a un dérapage.
39:47Un dérapage.
39:49Monsieur Perpétuité,
39:51s'il vous plaît.
39:53Vous trouvez que le jeu de l'équipe de France est beau ?
39:55Ce que vous ne saisissez peut-être pas, c'est que
39:57quand t'es entraîneur,
39:59quand t'as Zidane, tu joues différemment
40:01que quand t'as un autre joueur.
40:03C'est bien ce que je dis.
40:05Quand t'as Platini ou quand t'as Zidane, c'est pas la même chose.
40:07C'est bien ce que je dis. Il y a des adeptes du jeu
40:09et du jeu efficace
40:11en même temps et il y a
40:13des entraîneurs...
40:15Il n'y a pas Zidane.
40:17La France, elle a eu Zidane. C'est un génie.
40:19Donc tu jouais différemment.
40:21Génie, c'est peut-être trop...
40:23C'est un génie de football.
40:25C'est un exceptionnel joueur de football.
40:27Aujourd'hui, dans cette génération,
40:29il n'y a pas ça. Il y a des très bons joueurs
40:31mais il n'y a pas ça. Il n'y a pas Platini, il n'y a pas Zidane.
40:33Je suis d'accord.
40:35Forcément, tu ne joues pas de la même manière.
40:37Mais il y a des entraîneurs
40:39qui parviennent à faire d'une équipe qui n'est pas...
40:41Et Mbappé, il était complètement à côté de ses
40:43souliers à Crampon la dernière
40:45Coupe du Monde. C'est la faute de Didier Deschamps ?
40:47Il avait fait toute une saison avec le Paris-Saint-Germain
40:49à côté de ses souliers. C'est de la faute de Didier Deschamps ?
40:51Non, non.
40:53Monsieur Perpétuité.
40:57Monsieur Perpétuité.
40:59C'est l'échange de ce matin
41:01entre Pascal Praud et Philippe Bilger.
41:03Voilà, c'est la fin du Meilleur de la Forme.
41:05Merci à tous. Merci aux équipes techniques en régie.
41:07À Marie Valamy, à Adrien Fonteneau qui m'ont aidé
41:09à préparer cette émission. Surtout à Adrien Fonteneau.
41:11Tout de suite, c'est l'édition de la nuit
41:13présentée par Maureen Vidal. Bonne soirée, bonne nuit
41:15sur CNews.

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