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Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Bonsoir, merci d'être avec nous pour le retour du Meilleur de l'Info version 2025.
00:06On est ensemble pour une heure pour revoir les meilleures synchorses de CNews toute cette journée.
00:11Alors, on va commencer par cette question.
00:13Y a-t-il eu une offensive de l'Algérie contre la France ?
00:16Offensive qui passe par les réseaux sociaux.
00:18Trois influenceurs algériens, vous le savez, ont été arrêtés depuis vendredi à Montpellier, Échirol et Brest.
00:24Ils appelaient les uns comme les autres à commettre des violences sur le territoire français,
00:28des attentats et même des viols contre ceux qui s'en prennent à l'Algérie.
00:31Message également antisémite, il faut le noter.
00:34Certains étaient sous le coup d'OQTF.
00:36Bruno Retailleau a demandé qu'ils soient expulsés, fermeté absolue.
00:39Encore une fois, comment la France a-t-elle fait pour laisser se développer ces discours de haine sans rien faire jusque-là ?
00:45Première réaction, celle de Dries Galli, invité ce matin de la matinale de CNews.
00:51En fait, ce sont des gens qui, me semble-t-il, se sentent en territoire conquis.
00:56Ils font comme si la France n'existait pas, comme s'ils étaient en France, à Montpellier, à Brest ou dans la région lyonnaise,
01:03dans une espèce de grande Algérie étendue, comme si c'était chez eux.
01:08Et même chez eux, ils ne feraient pas ça.
01:10Il y a une espèce de sans-gêne, d'espèce de sentiment d'être né avant la honte,
01:16qui est très inquiétant parce que ces gens ont parfois des centaines de milliers de gens qui les suivent.
01:21Vous avez une jeunesse qui est derrière et qui s'inspire de ça.
01:23Alors, sur l'antenne de CNews, un lanceur d'alerte à l'origine de deux des trois arrestations a pris la parole.
01:30Le mailleur, d'ailleurs, très courageuse.
01:32Il fait lui-même l'objet de menaces sur les réseaux.
01:35Et lui, il pointe la campagne de solidarité, une campagne de solidarité, en tout cas en faveur de ses influenceurs.
01:41Il faudrait s'intéresser à la campagne, à la grande, très grande campagne de solidarité avec Zazou Youssef,
01:49qui a appelé à des attentats. Le premier, il y a une grande vague de solidarité.
01:53Bien sûr, solidarité avec lui et des attaques contre moi.
01:57Je vais vous préciser une chose vraiment qui fait froid dans le dos.
02:01L'écrasante majorité de tout ce que je reçois comme menace ne vient pas de l'Algérie.
02:06Ils sont sur le sol français.
02:08Et c'est par milliers d'attaques.
02:11La solidarité aussi, elle s'exprime beaucoup plus depuis la France.
02:15Les plus de 400 000 abonnés de Zazou Youssef, les plus de 70 000 du deuxième individu,
02:22ils sont bien sûr en écrasante majorité sur le sol français aussi.
02:27Donc, il y a bien sûr un grand danger.
02:30Il faudra arrêter avec cet aveuglement de ne pas vouloir affronter la réalité,
02:35de se dire non, c'est limité, c'est quelques individus.
02:38Non, le régime algérien a fait une grande compagnie
02:42qui était orchestrée par des relais médiatiques en France,
02:46par des influenceurs qui sont par milliers.
02:49Il y en a les plus visibles qui sont par centaines.
02:52Mais il y a des milliers aussi de sous-officiers, disons,
02:56dans le marché de l'influence pour le régime algérien.
02:59Alors, pour cet influenceur, vous l'avez entendu, l'Algérie est derrière.
03:04En tout cas, le pouvoir algérien.
03:05Mais Driss Ghali, qu'on va réécouter, estime que les autorités
03:08n'ont même pas besoin d'agir en raison de l'absolue impunité de ces gens-là.
03:14Malheureusement, les services algériens n'ont pas besoin de s'impliquer
03:19pour qu'il y ait des phénomènes comme ça.
03:20Vous avez aujourd'hui une espèce de lumpenproletariat dans les réseaux sociaux,
03:24c'est-à-dire des gens, je vais dire très crûment et j'emporte les conséquences,
03:28qui n'auraient pas dû avoir accès à une audience comme ça.
03:33J'ai entendu le monsieur de Brest, en arabe, c'est glaçant,
03:39le niveau de vulgarité des appels aux viols et autres, de l'antisémitisme,
03:44et puis la vulgarité.
03:46Et malheureusement, nous avons ça aujourd'hui dans beaucoup de diasporas en France.
03:52Il s'agit d'une forme de terrorisme.
03:55Ce sont les mots, et je vais vous les faire écouter, de Rachida Kaout.
03:59Elle était ce matin, toujours sur le même sujet, chez Jean-Marc Mandini.
04:03Et je vous le répète, et on en parlera encore dans quelques mois,
04:06et ça sera avéré, c'est une nouvelle forme de terrorisme.
04:09Avec une question sous-jacente, c'est, effectivement,
04:12est-ce qu'il n'y a pas un État derrière qui manipule ?
04:16C'est la question qu'on pose.
04:17Est-ce qu'il n'y a pas...
04:18Qui l'est-il et qui l'est-il ?
04:19Voilà, donc ça c'est une vraie question.
04:20Aujourd'hui, on est en mesure, si vous voulez, de se poser la bonne question,
04:25à savoir, est-ce que l'État algérien n'est pas en train de manipuler,
04:29suite aux déclarations du président Ebboune,
04:32qui a dit, effectivement, qu'aujourd'hui, nous avons un problème avec la France ?
04:37Alors, selon un sondage pour CNews, le JDD et Europe 1,
04:41que nous publions ce soir,
04:42sachez que 94% des Français pensent qu'il faut avoir la main lourde
04:47et expulser ces influenceurs qui dérangent aussi les Algériens de France.
04:52Selon le député Renaissance, Karl Livre, invité ce soir de 100% politique,
04:57Karl Livre qui demande sur ce sujet une concorde nationale.
05:00Évidemment qu'on doit s'offusquer.
05:02Évidemment qu'il nous faut une concorde nationale,
05:05depuis le Rassemblement National jusqu'à la France insoumise.
05:09Évidemment, dans ces cas-là, c'est comme Bernadotte Nazoro,
05:11on n'a entendu personne.
05:12Mais quand on entend notamment le dénommé Imad Tintin,
05:16qui est loin d'être un reporter,
05:17si vous bougez, on va vous brûler.
05:19Je le jure devant Allah, nous allons tous vous violer
05:21ici en France, on va vous achever.
05:24À un moment donné, il faut savoir de quoi on parle.
05:26Les mots ont un sens.
05:27Et ce qui est terrible, c'est que ça fait terriblement de mal aux Français,
05:31mais je peux vous dire aussi à la communauté franco-algérienne
05:35qui ne cautionne pas ça.
05:37J'ai discuté aujourd'hui avec des amis de Poissy,
05:40dans des quartiers populaires franco-algériens,
05:43ils ne cautionnent évidemment pas ça.
05:45Enfin, dernière réaction politique, celle de Sébastien Chenu pour l'ORN
05:50dans la grande interview Europe 1C News.
05:53On découvre encore sur notre sol, et à mon avis,
05:56ce n'est que le début, des gens qui appellent à violer,
06:00qui appellent à brûler, qui appellent à commettre des crimes,
06:03qui font l'apologie du terrorisme,
06:05qui sont en France en toute liberté,
06:07alors que, j'allais dire, de l'autre côté de la Méditerranée,
06:09notre compatriote, il faut le dire aussi, Boalem Sansal,
06:11lui, est emprisonné.
06:13Eh bien, on a ça sur notre territoire,
06:16des gens qui mériteraient d'être évidemment virés
06:18à coups de pied dans le derrière.
06:22Voilà, M. Chenu qui parlait de Boalem Sansal
06:25et qui ne mâchait pas ses mots.
06:27Boalem Sansal, notre compatriote, franco-algérien, écrivain,
06:31accusé de tous les maux par le régime en Algérie.
06:35Sur cette affaire, vous voyez les images de Boalem Sansal,
06:39les images d'archives, sur cette affaire,
06:41l'Algérie se déshonore.
06:43Et ça, ce sont les mots, aujourd'hui, d'Emmanuel Macron.
06:47J'ai une pensée singulière pour un combattant de la liberté,
06:51écrivain, franco-algérien, qui est Boalem Sansal.
06:55Il est détenu de manière totalement arbitraire
06:58par les responsables algériens.
07:01L'Algérique nous est mon temps
07:03et avec laquelle nous partageons tant d'enfants et tant d'histoires.
07:07Entre dans une histoire qui la déshonore
07:10à empêcher un homme gravement malade de se soigner.
07:15Et ça n'est pas à la hauteur de ce qu'elle est.
07:17Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire,
07:19je demande instamment à son gouvernement
07:21de libérer Boalem Sansal.
07:23Alors, vous avez entendu les mots du chef de l'État.
07:25L'Algérie que nous est mon temps
07:27se déshonore en empêchant un homme gravement malade
07:30de se soigner.
07:31Dans la bouche d'Emmanuel Macron,
07:33il n'est pas question de prisonnier ou de prisonnier politique.
07:36Où est la fermeté de la France ?
07:38Se demander et même se désoler.
07:40Aujourd'hui, le journaliste Arthur de Vatrigan,
07:43qui est intervenu dans le Midi News.
07:45Le problème, c'est qu'on empêche de Boalem Sansal de se soigner.
07:48C'est ce qu'il termine sa phrase comme ça.
07:50Non, le problème, c'est qu'en fait, il y a un Français
07:52qui est en prison pour des raisons politiques.
07:55Il faut arrêter de tortiller et de mettre des pincettes et d'habiller.
07:58Non, il faut être beaucoup plus offensif.
08:01Encore une fois, la diplomatie, la politique, c'est un rapport de force.
08:04Nous, on prend ça comme si on jouait avec des marionnettes.
08:07Non, en fait, il faut être...
08:09Le président, là, il ne se déshonore pas,
08:12mais l'Algérie rigole.
08:14Voilà, autre commentaire sur Emmanuel Macron
08:17de Geoffroy Lejeune, pour qui l'Algérie,
08:20c'est le grand échec du chef de l'État.
08:23C'est quand même son grand échec, la relation avec l'Algérie.
08:27Il est allé en Algérie pendant sa campagne présidentielle,
08:30sa première campagne, et il nourrissait le projet
08:33de réconcilier les mémoires.
08:35C'était vraiment son mantra.
08:37Il est quand même allé il n'y a pas très longtemps,
08:39c'était il y a deux ans, je crois, en Algérie, avec Kamel Daoud,
08:42ou en tout cas, il avait accordé un entretien à Kamel Daoud
08:45dans Le Point, je me souviens, et il avait affirmé comme ça
08:48que grâce à lui, enfin, on allait surmonter ce passé douloureux.
08:52La vérité, c'est qu'il ne s'est rien passé.
08:55Il ne s'est rien passé depuis 51 jours, en tout cas pour Boalem Sansal,
08:58qui est enfermé, qui n'a pas eu le droit
09:01à une seule visite conciliaire, c'est ce que soulignait
09:04ce matin dans l'heure des pros Vincent Herouët.
09:08Le consul n'a pas pu aller lui porter les oranges.
09:10Mais c'est scandaleux.
09:11Mais c'est une honte, ce régime est juste scandaleux, disons-le,
09:15dans les droits de la défense.
09:16La réponse de la France est quand même relativement faible.
09:18Mais elle est inexistante, elle n'est pas faible,
09:20elle est inexistante.
09:21C'est le degré 1 de la réponse climatique.
09:23Mais elle est inexistante.
09:25Nous sommes un petit pays.
09:28Nous ne sommes rien.
09:30Nous sommes incapables de monter au créneau sur ce sujet-là.
09:35Je vous signale, toujours à propos de Boalem Sansal,
09:39que demain, dans la grande interview,
09:41l'un de ses grands amis, l'un des hommes qu'il a vus
09:44une dernière fois avant qu'il parte en Algérie,
09:47sera l'invité de Sonia Mabrouk à 8h10.
09:49Il s'agit de l'ancien ambassadeur Xavier Driancourt.
09:53Les agriculteurs, on va passer aux agriculteurs.
09:56Ceux de la Confédération Paysanne ont marché,
09:59ou en tout cas ont tenté de marcher aujourd'hui sur Paris.
10:02Parfois, très souvent, ils ont été empêchés par les policiers.
10:05Parfois, ils ont réussi à contourner les barrages
10:08des forces de l'ordre.
10:09Parfois, ça a été un peu plus rude.
10:10Comme l'a raconté sur l'antenne de CNews, Régine Delfour.
10:13L'objectif du gouvernement, c'était que ces paysans,
10:16ces exploitants agricoles, n'aillent pas à Paris.
10:19Donc, ils ont tout fait pour les empêcher.
10:21Ils les ont parqués dans un champ ici, à Anvaux.
10:24Vous pouvez voir sur les images d'Olivier Gangloff,
10:26il y a quand même un blindé, il y a un centaure qui est là.
10:28Il y a énormément de véhicules de gendarmerie.
10:30Vous avez les motards.
10:32Alors, il y a eu six...
10:33Alors, il faut savoir qu'il y a à peu près 150 tracteurs.
10:35Il y a six tracteurs qui ont traversé un champ.
10:38Et donc, ça a causé un petit face-à-face.
10:40Il y aurait un tracteur qui serait passé près d'un gendarme.
10:45Donc, il aurait été interpellé.
10:47Alors, Christian Convers, que vous connaissez,
10:50qui est une figure connue de la Confédération paysanne,
10:53était ce matin sur le plateau de l'Ordepro.
10:56Pour lui, les ordres donnés à la police
10:58étaient clairs et concernaient les bonnets jaunes.
11:01D'ailleurs, il a passé plus d'une heure,
11:03une heure et demie en garde à vue.
11:05Pour lui, il a été même placé sous OQTP.
11:09Et il va vous expliquer ce que c'est.
11:11Alors, Christian Convers.
11:13Alors, ils nous ont délivré quelque chose que vous ne connaissez pas.
11:15Vous avez parlé des OQTF.
11:16Moi, je suis sous une OQTP.
11:18C'est quoi ?
11:19Ah, une obligation de quitter le territoire parisien.
11:21Hier soir, c'est ce qu'on m'a dit.
11:23C'est ce qu'on m'a dit à la sortie de la garde à vue.
11:25C'est comme les OQTF, elles ne seront pas respectées.
11:27À la garde à vue, on m'a dit, on vous lâche ce soir.
11:29Mais par contre, c'est l'obligation de quitter le territoire.
11:31J'ai dit, vous me reprendrez demain,
11:33parce que de toute façon, je ne le quitterai pas.
11:34Parce que je devais être responsable des actions.
11:36Donc, j'ai dit, ce n'est pas possible.
11:38Mais c'est quand même ce qui m'a été dit hier soir.
11:40Il y a de quoi être mort de rire.
11:41C'est un peu triste quand même.
11:43Alors, pourquoi ces ordres de bloquer les agriculteurs
11:47qui finalement n'ont jamais fait le blocus de Paris ?
11:51D'ailleurs, comment le faire avec quelques tracteurs ?
11:53La dernière fois, lors de la dernière manifestation,
11:56ils n'avaient pas bloqué la capitale.
11:58Ils laissaient passer tout le monde.
11:59La réponse, en tout cas, était dans les propos
12:01de la ministre de l'Agriculture ce matin.
12:04Ils ont exprimé le souhait de bloquer Paris.
12:06Non, on ne bloque pas.
12:07En plus, un jour de rentrée scolaire,
12:10un jour de rentrée pour les Français.
12:12Donc, ça, vous l'empêcherez.
12:13Donc, pas de blocage qui compromette finalement
12:17l'image des agriculteurs auprès des Français
12:19et pas de violence.
12:20Une mauvaise image des agriculteurs,
12:22disait ce matin la ministre.
12:24C'est faux, le commentaire de Virginie Giraud,
12:26d'Europe 1, sur le plateau de leur dépôt.
12:28Ce qu'elle dit est faux.
12:29Elle dit qu'on va avoir une mauvaise image
12:31des agriculteurs s'ils bloquent Paris.
12:32Mais ce n'est pas vrai.
12:33La majorité des Français sont tout à fait
12:35du côté des agriculteurs.
12:36Et même sur place, les gendarmes ne sont pas heureux
12:38de devoir être face aux agriculteurs.
12:40Ils sont légalistes.
12:41Donc, ils vont faire ce qu'on leur dit.
12:43Mais la mort dans l'âme.
12:44Au contraire, nous sommes tous très reconnaissants
12:46de ces gens qui nous nourrissent,
12:47nos petits citadins,
12:48qui n'avons jamais vu un plant de tomate.
12:51Qui n'avons jamais vu un plant de tomate,
12:53nous petits citadins.
12:54Et sur le terrain,
12:55voilà ce qui s'est passé.
12:56Voilà ce que ça a donné,
12:57vue d'Orvaux, dans l'Essonne.
13:01Dégoûté.
13:02Pas aigri, mais complètement dégoûté.
13:03Quand on voit les moyens,
13:05et ça, je voudrais que les Français le sachent,
13:09il y a quand même 4 blindés comme ça,
13:11c'est 400 torts.
13:12Un 100 torts, ça vaut 700 000 euros.
13:14Il y en a 6 en France.
13:15Et donc, voilà quoi.
13:17400 torts, il y avait à peu près 80-90 hommes
13:20pour à peu près 80 paysans et 50 tracteurs.
13:23C'est une honte.
13:24S'il y avait autant de moyens donnés dans les cités
13:26pour arrêter les dealers,
13:28on n'en serait pas là.
13:29Et surtout, moi je pense aujourd'hui à Mayotte.
13:32S'il y avait eu autant de moyens donnés,
13:34on n'en serait pas là non plus.
13:35On va écouter un deuxième extrait de cet agriculteur
13:38au micro de Régine Delfort
13:40qui a aussi parlé de la détresse absolue
13:42que traversaient sa profession et ses collègues.
13:46Il y en a beaucoup qui sont au fond du trou,
13:48au fond du baquet.
13:49Il y en a, dans une semaine, un mois,
13:51on a discuté courant mars, même pour certains,
13:54ils vont se retrouver en redressement judiciaire.
13:57C'est-à-dire qu'ils risquent de perdre leurs fermes,
13:59leurs tracteurs, leurs matériels.
14:01Et bien sûr, ça joue aussi sur une vie de famille.
14:03Et des fois, c'est ça qui entraîne aussi
14:05les suicides en agriculture.
14:06Le fond des revendications,
14:08d'abord la Confédération paysanne trouve
14:10qu'attendre lundi prochain,
14:12c'est déjà trop loin pour rencontrer
14:14le Premier ministre qui lui a attendu
14:16le dernier moment vendredi
14:18pour proposer de recevoir les syndicats.
14:20Les syndicats dont les revendications
14:22n'ont pas bougé depuis un an.
14:24Rien n'a changé, parfois des demandes
14:25qui ne sont même pas des demandes financières,
14:28mais des mesures de bon sens.
14:30Là, c'est malgré tout quelque chose
14:32de plus fondateur, ce qu'on demande là.
14:34Et c'est assez simple, c'est de dire
14:36tout le monde pareil au niveau européen.
14:38C'est quand même pas compliqué
14:39pour des vrais européens convaincus.
14:40Et il semble que quand on dit ça,
14:41on est plus européens qu'eux.
14:43C'est quand même formidable.
14:44C'est-à-dire les contrôles,
14:45c'est une hypocrisie totale.
14:47Il faut comprendre ça.
14:48On nous demande de produire selon des normes.
14:50Et on vous fait manger aux consommateurs
14:53des produits qui ne correspondent pas à ces normes
14:55et qui ne sont pas contrôlés.
14:56Et quand on sait que plus de 50%
14:58du poulet ukrainien ne correspond pas à ces normes,
15:00ça veut dire qu'on vous laisse consommer
15:02sciemment des produits qu'on interdit chez nous.
15:04Alors les Français, on aime tous,
15:06on le sait, on aime tous nos paysans,
15:08oui, mais il y a une déconnexion absolue
15:10entre ce que vivent les agriculteurs,
15:12les éleveurs, les producteurs,
15:14et ce que Arthur de Vatrigan appelle
15:16l'élite sociale.
15:17Il pointe aussi la responsabilité
15:19de nous tous, les Français.
15:21L'élite sociale et l'élite politique
15:23ne vivent pas les problèmes.
15:25Ils ont leur primeur en bas de chez eux.
15:26Ils consomment dans une boucherie française.
15:28Le problème, c'est qu'en dehors des grandes métropoles,
15:30vous pouvez, même si,
15:32imaginons que vous faites une souveraineté.
15:33Vous supprimez, vous faites
15:34le rétablissement des frontières.
15:36Vous avez un monopole des grandes surfaces.
15:38Le problème, il est là.
15:39C'est que le problème vient aussi des Français,
15:41qui sont des consommateurs hors sol.
15:43La majorité des biens consommés
15:45ne deviennent pas de produits français.
15:47Avec le bon pouvoir des politiques
15:49et des industriels.
15:51Alors, de leur côté, les autorités,
15:53les hommes politiques, aiment-ils
15:55leurs paysans ? Parfois,
15:57il y a de quoi douter.
15:58Emmanuel Macron, vous le savez,
16:00a été désavoué sur la question du Mercosur,
16:02accord de libre-échange
16:04qui a été adopté malgré
16:06nos protestations.
16:07Parait-il, c'est ce qu'il a dit
16:09aujourd'hui. Ce n'est pas terminé.
16:11Il n'y a pas de clause de sauvegarde
16:13si certains marchés sont déstabilisés.
16:15Il n'y a pas de vraie clause miroir.
16:17Et donc, on doit aujourd'hui être
16:19beaucoup plus exigeant.
16:20Ça n'est qu'une signature.
16:21Et je vous rassure là aussi,
16:23pour tous ceux qui pensent que tout serait perdu,
16:24et que c'est un effacement de la France,
16:26que la Commission ait signé l'accord avec le Mercosur.
16:28La longévité me donne un privilège.
16:31C'est d'avoir peut-être un peu de recul.
16:33J'ai déjà signé un accord Mercosur.
16:36Plus exactement, assisté à une signature
16:38au G20 d'Osaka.
16:40Il a ensuite été balayé,
16:42parce que les mêmes qui l'avaient signé
16:43n'ont pas respecté ce qu'ils avaient dit qu'ils feraient.
16:45C'était le début du Brésil de M. Bolsonaro.
16:47Donc, je vous rassure,
16:49la messe n'est pas dite,
16:50dirait Jean Bon, laïque,
16:52dans ce palais républicain.
16:54Donc, la messe n'est pas dite.
16:55Mais c'est Éric Revelle qui, aujourd'hui,
16:57le rappelait.
16:58Éric Revelle, journaliste spécialiste
17:00d'économie.
17:01Les traités de libre-échange
17:03ont, paraît-il, de réelles vertus économiques.
17:05Il y a un exemple au Canada.
17:08Il y a 15-20 ans,
17:10un ministre des Finances courageux, Paul Martin,
17:12un Premier ministre à l'époque courageux,
17:14Jean Chrétien,
17:15ont privatisé une partie de la fonction publique,
17:19notamment le contrôle aérien au Canada.
17:21Ils ont fait des économies.
17:22Ils se sont retrouvés en excédent budgétaire.
17:24C'est-à-dire que, quand on a des hommes politiques courageux,
17:26on peut parfois s'en sortir.
17:27Et que je sache qu'il n'y a pas plus d'accidents d'avions
17:29au Canada, aujourd'hui,
17:30alors que le contrôle aérien est privé,
17:32qu'en France.
17:33Et puis, un mot, quand même, agricole,
17:35sur l'agriculture vue du Canada,
17:37c'est que l'assignature du CETA,
17:39le fameux traité de libre-échange,
17:40il a permis, quand même, de dégager des excédents.
17:42Parce que, ce qu'on oublie de dire, quand même,
17:45c'est qu'évidemment, le traité du Mercosur,
17:47Mme von der Leyen a été signé dans son coin.
17:49Elle a sans doute profité de la fragilité politique
17:51d'Emmanuel Macron.
17:52Mais ce que je veux dire,
17:54c'est qu'au-delà de la question des clos-miroirs,
17:56qui est primordiale,
17:57des produits qu'on va importer,
17:59et on ne veut pas manger n'importe quoi en France,
18:01il faut quand même dire une chose,
18:02c'est que, souvent,
18:03les traités de libre-échange
18:04permettent de dégager des excédents.
18:08L'agriculture française pourra-t-elle se relever
18:11de cette nouvelle crise ?
18:13Marc Twaty, économiste,
18:14remet en perspective les chiffres
18:16qu'il était ce soir dans Punchline.
18:18C'est un vrai drame.
18:19L'agriculture française, c'était un eau fleuron.
18:21Dans les années 80, c'était encore 10% de notre PIB.
18:23Maintenant, si on regarde juste la production agricole,
18:26c'est 1,6% de notre PIB.
18:283,5% si on prend toutes les industries agroalimentaires.
18:30Donc, ce n'est plus grand-chose, malheureusement.
18:32Et, de facto, c'était le secteur
18:34qui boostait un petit peu notre commerce extérieur.
18:36Maintenant, c'est un très léger excédent du commerce extérieur.
18:39Donc, d'où le fait qu'on a un déficit global
18:41de notre commerce extérieur.
18:44Alors, en ce qui concerne la mobilisation,
18:46ce soir, les agriculteurs sont rentrés chez eux
18:49ou dans des fermes qui les accueillaient
18:51pour passer la nuit.
18:52Mais encore une fois, pour comprendre
18:53pourquoi la réponse policière
18:55a peut-être été plus forte qu'attendue ou prévue,
18:59on va écouter Jean-Christophe Couvy,
19:02policier syndicaliste, lui-même petit-fils d'agriculteur
19:05sur le plateau de Punchline.
19:08Aujourd'hui, on sait très bien que,
19:10socialement, ça va très très mal.
19:12Et que si les agriculteurs,
19:14si le mouvement prend de l'ampleur,
19:16on sait très bien qu'il suffit aujourd'hui
19:17que quelqu'un allume la mèche,
19:18et ping, ça explose,
19:19il faudrait un extincteur social.
19:21Je ne suis pas le SAV du gouvernement
19:23ni du ministre, loin de là.
19:25Chacun a sa place.
19:26Mais je pense qu'effectivement,
19:27ils ont quand même peur
19:28qu'il y ait un embrasement social.
19:30Et que justement, ça commence comme ça,
19:32que les gens s'agglomèrent autour.
19:37Cette affaire édifiante, à présent,
19:39dans un immeuble d'ivries-sur-Seine,
19:41une affaire absolument ubuesque.
19:43Un habitant saisit la police et la justice
19:45parce qu'il a un sous-locataire
19:46qui trafique de la drogue.
19:47Les trafiquants vont alors le menacer.
19:49La police a toutes les infos,
19:51il leur donne tout.
19:52La justice aussi, et rien.
19:54En tout cas, pas tout de suite.
19:55Tout le monde a eu toutes les infos,
19:57je le répète.
19:58Les trafiquants, par ailleurs,
19:59lui ont demandé quand même
20:00la somme de 300 000 francs.
20:01Aujourd'hui, il est obligé de se cacher.
20:03De se cacher à l'étranger.
20:05L'avocat de cet homme
20:06était ce matin dans l'ordre.
20:08Mon client est en dehors
20:09du territoire français.
20:10Il a reçu un certain nombre
20:11de menaces de mort,
20:13dans des termes abominables.
20:17Et il a dû quitter la France
20:19pour se protéger.
20:20C'est incroyable.
20:21C'est le monde à l'envers.
20:24Voilà que le 23 décembre,
20:26il appelle un premier commissariat,
20:28celui d'Ivry.
20:29On en a parlé d'Ivry.
20:32Ça ne nous intéresse pas.
20:35On vous rappellera plus tard.
20:38Le 24 décembre,
20:39avec une information
20:40qui confine aux cadeaux de Noël,
20:42j'appelle la brigade des stupéfiants
20:44du Val-de-Marne,
20:47en disant,
20:48ce n'est pas une plaisanterie.
20:50Chez mon client,
20:51il y a du stupéfiant
20:52dans des quantités importantes.
20:55Je vous donne l'adresse,
20:56le numéro de téléphone,
20:57l'étage, le code,
20:59la photo du sous-locataire.
21:04On va voir avec notre hiérarchie.
21:08Deux heures après,
21:09on va faire une perquisition.
21:11Il y a eu une perquisition,
21:13la saisie des 12 kg
21:15de matière stupéfiante,
21:16et aucune interpellation.
21:18Mais au-delà d'aucune interpellation,
21:21aucune interpellation.
21:22Aucune interpellation.
21:25Mais les dealers,
21:26ils sont identifiés.
21:27C'est bien le problème.
21:29Aucune interpellation,
21:31et les dealers sont identifiés.
21:33L'homme est en train
21:34de se cacher à l'étranger.
21:35Que fait la justice ?
21:36Comment protéger un homme
21:38qui a fait son devoir ?
21:39Je vous propose d'écouter
21:40la réaction de Rudi Mana,
21:41du syndicat Allianz.
21:42Il était l'invité de mini-news.
21:45Manifestement,
21:46ce n'est pas toujours évident
21:47de le protéger rapidement.
21:48Maintenant, effectivement,
21:49à partir du moment
21:50où il y a eu un dépôt
21:51de plainte derrière,
21:52le parquet peut décider
21:53de le faire protéger.
21:54Ce n'est pas les policiers
21:55d'initiative qui vont le protéger,
21:56c'est le parquet qui va décider
21:57de le protéger.
21:59Parce qu'effectivement,
22:00s'il dit qu'il a reçu
22:01des menaces de mort
22:02ou des menaces de rançon,
22:04on lui a demandé une rançon
22:05apparemment de 300 000 euros,
22:06il est évident qu'à un moment donné,
22:07il va falloir le protéger,
22:08ou alors qu'il parte
22:09dans une autre ville
22:10parce que ça peut être
22:11compliqué pour lui.
22:12Mais malheureusement,
22:13on est en France en 2025,
22:15ça n'a pas changé de 2024,
22:17et cette même mise des trafiquants,
22:19elle existe.
22:22On va changer de chapitre,
22:24de sujet,
22:25on va parler de l'ouverture
22:26aujourd'hui du procès Nicolas Sarkozy.
22:27L'ancien président est arrivé
22:29au tribunal en début d'après-midi
22:31vers 13h30.
22:32Nicolas Sarkozy sera jugé
22:34pendant quatre mois
22:35pour des soupçons
22:36de financement libyens
22:37de sa campagne présidentielle
22:38de 2007.
22:39Il n'a fait aucune déclaration.
22:41Sont également jugés
22:42les anciens ministres
22:43Claude Guéant,
22:44Brice Hortefeux et Éric Wörth,
22:46jugés pour corruption,
22:47recel de détournement
22:48de fonds publics,
22:49financement illégal de campagne
22:51et association de malfaiteurs
22:53pour avoir obtenu
22:55de l'argent de Kadhafi,
22:57de l'argent un peu mystérieux.
22:58Nicolas Sarkozy en court
22:59dix ans de prison,
23:00375 000 euros d'amende
23:02ainsi qu'une privation
23:03des droits civiques
23:05allant jusqu'à cinq ans.
23:06Voilà donc pour les faits,
23:08mais il y a énormément
23:10de questions et de questions
23:11sans réponse,
23:12comme le soulignait ce matin
23:13Pascal Praud dans son édito.
23:16Que penser d'un procès
23:17où les preuves manquent ?
23:19Que penser d'une accusation
23:20qui, jusqu'à ce jour,
23:21n'a pas apporté
23:22des éléments tangibles
23:23pour une condamnation
23:24et s'appuie sur les déclarations
23:26changeantes d'un homme
23:28qui refuse de comparaître
23:29devant la justice française,
23:31monsieur Taquédine ?
23:32C'est tout l'enjeu
23:33d'un procès qui commence aujourd'hui
23:35et qui montre l'entêtement,
23:36pour ne pas dire l'acharnement,
23:38de la justice française
23:40à désigner Nicolas Sarkozy
23:42comme un coupable
23:43dans de nombreuses affaires.
23:45Alors sur quoi repose
23:46l'accusation des témoins ?
23:48Et vous l'avez entendu,
23:49loin d'être fiable,
23:50et aussi la photocopie
23:51d'un document
23:52qui pose aussi question.
23:54Vincent Herouët.
23:56J'ai raison.
23:57C'est extraordinaire
23:58dans le dossier Sarkozy.
23:59Ce qui est fascinant
24:00dans le dossier Libyen,
24:01c'est que les principaux protagonistes,
24:04donc les témoins de l'accusation,
24:06sont tous des témoins,
24:08mais vraiment sans aucune moralité.
24:10Et ce n'est pas insulter
24:12de dire que monsieur Taquédine
24:15a une vision de la vérité
24:17qui est fluctuante.
24:21Vous avez vu le document
24:22à partir duquel
24:23Mediapart lance la campagne,
24:25et sur lequel se repose
24:27l'accusation au départ,
24:29qui enclenche l'enquête.
24:30Puisqu'il publie un document
24:32qui accable Nicolas Sarkozy.
24:34Vous regardez le document,
24:36c'est une feuille de papier comme ça,
24:38avec le tour,
24:40elle est bordée
24:41aux couleurs de la Jamaria Libyenne.
24:43Donc de la République Libyenne.
24:44En vert, jaune.
24:46Sauf que le tour
24:47est totalement décoloré,
24:49alors que le texte au centre
24:51est parfaitement intègre,
24:54noir sur blanc,
24:55ça se lit très bien.
24:56Donc on comprend
24:57que le papier qui a servi
24:59a été à de multiples reprises photocopiés.
25:02C'est un faux.
25:03Votre fils vous a apporté ça de l'école,
25:06vous savez qu'il est en train
25:07de se foutre de vous,
25:08et vous l'envoyez dans sa chambre.
25:09L'avocat de Nicolas Sarkozy
25:11l'a répété aujourd'hui,
25:12il n'y a rien dans le dossier,
25:14on parle de 50 millions,
25:15il n'y a pas de traces de cet argent,
25:17ni sur ses comptes,
25:18ni sur des virements.
25:19Dernier commentaire
25:20sur cette affaire,
25:21Geoffroy Lejeune.
25:23La thèse du parquet financier,
25:25parquet national financier,
25:26c'est de dire que l'échange,
25:28c'était de faire revenir
25:30au plan international
25:31Monsieur Kadhafi.
25:32Mais il était revenu bien avant,
25:34d'une certaine manière.
25:35Donc la thèse du parquet financier,
25:37en fait, elle est objectivement fausse.
25:39Ce que je dis là,
25:40c'est uniquement des faits.
25:41Il est revenu en 2003.
25:42Donc avant.
25:43Il est revenu avant que...
25:45Avant 2007.
25:46Oui.
25:47L'ONU a fait revenir la Libye
25:49dans le Concert des Nations,
25:50comme on dit.
25:51Il est reçu par Jacques Chirac
25:52à l'Élysée,
25:53que personne n'a accusé
25:54d'avoir bénéficié
25:55des largesses du régime libyen.
25:56Et au-delà de ça,
25:57il a raison,
25:58l'avocat de Nicolas Sarkozy,
25:59tous les témoins,
26:00si je le dis,
26:01de moralité de cette affaire,
26:02sont tous des gens
26:03qui ont intérêt à mentir
26:04ou qui ont intérêt
26:06à salir la France
26:07pour se défendre.
26:08C'est des gens,
26:09c'est l'entourage de Kadhafi.
26:12Ils ont raconté plein de choses.
26:13Et Takyadine,
26:14il a changé 14 fois de version.
26:1514 fois de version.
26:16Et aujourd'hui,
26:17l'accusation dans ce dossier
26:18repose là-dessus.
26:19C'est quand même vertigineux
26:20quand on y pense.
26:23On va vous montrer à présent
26:24des images qui choquent,
26:25qui n'arrêtent pas de choquer.
26:27À Vincennes,
26:28des étoiles de David
26:29qui ont été tagguées.
26:30Alors ça a été taggué
26:31tout près de l'Hypercacher,
26:33porte de Vincennes.
26:35Hypercacher qui avait été attaqué
26:36trois jours après
26:37les assassinats terroristes
26:38de Charlie Hebdo,
26:39il y a dix ans.
26:407 millions de Français
26:41défilaient dans les rues de Paris
26:42à l'époque.
26:43La France était Charlie.
26:44Est-ce qu'il reste quelque chose
26:45de l'esprit Charlie ?
26:46En tout cas,
26:47ces étoiles de David
26:48sont abominables
26:49dans un pays
26:50où, depuis le 7 octobre,
26:51l'antisémitisme est devenu ignoble,
26:53comme le soulignait
26:54cet après-midi
26:55Yohann Usaï.
26:57Il y a une décomplexion
26:58qui est tout à fait ahurissante
27:00des antisémites dans ce pays
27:02qui se sentent pousser des ailes
27:04et qui effectivement
27:05crachent leur haine d'Israël,
27:07leur haine des Juifs même,
27:09en toute décomplexion.
27:10Au sud et au sud,
27:11tout le monde.
27:12L'État a eu une réponse
27:13qui a été ferme,
27:14quand même, me semble-t-il.
27:15La justice aussi prononce
27:16des sanctions qui sont très lourdes
27:18et c'est heureux
27:19contre ceux qui se livrent
27:20à ces actes absolument inadmissibles.
27:22Néanmoins,
27:23la communauté juive
27:24de notre pays,
27:25nos compatriotes juifs,
27:26ont toujours aujourd'hui peur.
27:28Ils ont de nombreuses craintes.
27:29Ça, ça n'a pas changé
27:30depuis le 7 octobre 2023.
27:32L'État n'a pas été en mesure
27:33de les rassurer
27:34de ce point de vue-là
27:35et ils vivent toujours dans la peur.
27:37Le fait de découvrir
27:38effectivement ces tags aujourd'hui,
27:40montre une fois de plus
27:42que nos compatriotes juifs
27:45vivent un calvaire, en réalité,
27:48depuis maintenant un an et deux mois.
27:51Un calvaire, c'est rien de le dire.
27:53C'est aussi beaucoup de peur
27:55et beaucoup d'interrogations.
27:56Je retiens une chose encore,
27:57ce qu'a demandé Aurore Berger,
27:59qui était invitée ce week-end
28:01du grand rendez-vous CNews par Les Echos.
28:04Aurore Berger,
28:05qui demande que l'on comptabilise
28:07les faits d'antisémitisme
28:08dans les universités
28:09qui sont très très nombreuses.
28:11Les faits qui me remontent,
28:13les témoignages qui me remontent
28:14quasiment quotidien
28:15dans des universités
28:16ou dans des grandes écoles
28:17sont absolument intolérables
28:19et insupportables.
28:20J'entends qu'ils puissent être
28:21comptabilisés.
28:22Aujourd'hui, on n'a pas
28:23de remontées systématiques.
28:24Vous pouvez préciser
28:25ces faits qui vous remontent ?
28:26Les faits qui me remontent,
28:27c'est des insultes,
28:28c'est des tentatives d'intimidation,
28:30c'est des étudiants
28:31qui se sont empêchés d'aller en cours,
28:32c'est des étudiants
28:33qui passent un examen
28:34et qui vont entendre
28:35scander juste à côté d'eux
28:36des slogans absolument insupportables.
28:38C'est le sentiment
28:39de solitude absolue,
28:41d'étudiants qui me disent
28:42que quand ils arrivent en amphi,
28:43personne ne se met à côté d'eux
28:45parce qu'ils sont juifs.
28:47Donc c'est un manque de courage aussi.
28:49C'est un manque de courage
28:50de la part des autres étudiants.
28:52Manque de courage,
28:54dit Aurore Berger.
28:55Demain, je le répète,
28:56on commémorera
28:57le triste anniversaire
28:58des attentats de Charlie Hebdo.
29:00On va vous montrer dans un instant
29:01la une et le numéro spécial.
29:03Mais au fond,
29:04dix ans après,
29:05l'antisémitisme,
29:06l'antisémitisme s'est banalisé.
29:08Comme le disait
29:09dans 100% Politique,
29:10ce soir, Philippe Guibert.
29:13On est dans un monde
29:14dix ans après Charlie Hebdo
29:16et l'hypercachère
29:18où l'antisémitisme
29:19tend à se banaliser.
29:21C'est ça la réalité
29:22que l'on vit
29:23et qui pour toutes les générations
29:25et en particulier
29:26les plus âgés
29:27est quand même
29:28totalement vertigineuse.
29:29C'est-à-dire que la France
29:30avait d'une certaine manière
29:32vaincu l'antisémitisme
29:34en son sein.
29:35Et c'était marginal,
29:37en tout cas.
29:38Là, on se retrouve
29:39avec une résurgence.
29:40Pas résiduelle, en tout cas.
29:41Il n'était pas résiduel
29:42mais il était quand même
29:43largement,
29:44il avait largement réduit.
29:46Et là, on se retrouve
29:47dans une situation
29:48où cet antisémitisme
29:50se banalise.
29:51Voilà.
29:52Et pour clore ce chapitre,
29:54la parole
29:55à l'ancien directeur
29:56de la rédaction
29:57de Charlie Hebdo,
29:58Philippe Val.
29:59Philippe Val
30:00qui était ce matin
30:01sur Europe 1.
30:03On va parler
30:04de ce qui n'a pas changé.
30:06Voir de ce qui a empiré.
30:08La bienveillance
30:09d'une partie
30:10du monde intellectuel,
30:11politique et médiatique français
30:13pour les acteurs
30:14d'un phénomène religieux,
30:15l'islam,
30:16dans sa version la plus hostile
30:17à notre civilisation,
30:19la plus puritaine
30:20et la plus dangereuse.
30:21On l'a vu
30:22lors du stupéfiant soutien
30:24au Hamas
30:25par la France insoumise
30:26et par le journal Le Monde
30:27après le 7 octobre 2023
30:29et par les non moins stupéfiants
30:31ralliements et accords électoraux
30:33qui s'en suivirent
30:34de la part de partis
30:35comme le Parti Socialiste
30:36ou de personnalités
30:37comme François Hollande.
30:39Mais une partie
30:40du monde intellectuel
30:41et journalistique
30:42n'a encore rien compris.
30:44La campagne de haine
30:45que subit aujourd'hui
30:46l'humoriste
30:47Sophia Aram
30:48et l'indifférence méprisante
30:50dont Boalem Sansal
30:51fait l'objet
30:52montrent à quel point
30:53leur magistère moral
30:54est une imposture.
30:56Boalem Sansal
30:57et Sophia Aram
30:58ont en commun
30:59une tare majeure
31:00aux yeux
31:01de nos moralistes antiracistes.
31:03Ce sont de mauvais Arabes.
31:05Un bon Arabe
31:06doit être musulman.
31:08Sa femme doit être voilée.
31:10Il doit détester la France
31:11et admirer le Hamas
31:12et le Hezbollah.
31:13Cette assignation
31:14des Arabes
31:15par nos autorités morales
31:16est un racisme réel
31:18drapé dans un antiracisme
31:20autoproclamé.
31:21Un tel déni de réalité
31:23dix ans
31:24après les attentats de 2015
31:26est la promesse
31:27d'autres tragédies.
31:28Très forte ces paroles
31:30de Philippe Val.
31:31Très forte également
31:32la réaction
31:33de Rachel Khan
31:34ce soir
31:35qui a dit
31:36qu'effectivement
31:37lorsque tu avais
31:38une certaine couleur de peau
31:39ou une certaine religion
31:40tu étais obligé
31:41de penser
31:42d'une certaine façon.
31:43Rachel Khan.
31:44Ce n'est pas simplement
31:45la question des Arabes.
31:46C'est la question
31:47de toutes les personnes
31:48qui viennent
31:49en partie d'ailleurs
31:50ou qui sont nées
31:51sur ce territoire français
31:52mais dont les parents
31:53sont immigrés
31:54et leurs fameux racisés
31:55à partir du moment
31:56où vous avez
31:57cette couleur de peau
31:58et ses origines
31:59vous n'avez pas le droit
32:00d'être un citoyen
32:01et vous n'avez pas le droit
32:02à la liberté.
32:03Vous devez être soumis
32:04à une idéologie
32:05et c'est vrai
32:06que depuis dix ans
32:07il y a cette progression
32:08de cette idéologie
32:09et cette colonisation mentale
32:10qui brise notre société.
32:11Très fort
32:12ce qu'a dit
32:13Philippe Val et Rachel Khan.
32:14Très fort.
32:15Vous êtes toujours
32:16sur CNews
32:17il est un peu plus
32:18de minuit
32:19et on est ensemble
32:20pour la suite
32:21du Meilleur de l'Info.
32:22On va s'intéresser
32:23à présent
32:24à Gérald Darmanin
32:25qui tacle
32:26ses prédécesseurs
32:27en matière
32:28de narcotrafiquants
32:29et de loups
32:30contre la drogue.
32:31La justice
32:32n'arrive pas
32:33regrette-t-il
32:34à avoir la main
32:35suffisamment lourde
32:36et dès ce matin
32:37sera-t-elle ?
32:38Nous avons une justice
32:39qui contrairement
32:40à ce qu'on peut penser
32:41parfois
32:42ne manque pas
32:43d'avoir la main lourde
32:44sur les trafiquants
32:45de stupéfiants
32:46mais dont la plupart
32:47des personnes
32:48par manque d'audience
32:49c'est-à-dire par manque
32:50de comparution
32:51et de jugement
32:52mettent beaucoup
32:53de temps
32:54pour être jugés.
32:55Il y a des affaires criminelles
32:56à Paris,
32:57c'est 11 années d'attente
32:58pour être jugés
32:59et deuxièmement
33:00sont libérés
33:01de leur détention provisoire
33:02parce que nous ne sommes pas
33:03capables de faire
33:04de l'audiencement
33:05dans la justice.
33:06Rien ne va
33:07dans le ministère
33:08qui m'appartient
33:09sur cette question
33:10de la drogue.
33:11Rien ne va
33:12dans le ministère
33:13qui m'appartient
33:14sur les questions
33:15de drogue.
33:16Rien ne va.
33:17Quel désaveu
33:18en tout cas
33:19pour ses prédécesseurs ?
33:20On ne parle pas
33:21de Didier Migaud
33:22qui s'est mis
33:23très vite sur scène
33:24au théâtre
33:25pour raconter quoi ?
33:26Que l'insécurité
33:27est un sentiment en France ?
33:28Raconter comment
33:29il a engueulé
33:30les procureurs marseillais
33:31qui disaient
33:32que contre les narcos
33:33la guerre était perdue ?
33:34L'heure des pros.
33:35Non, ce n'est pas
33:36Didier Migaud
33:37parce que je trouve
33:38que ces gens
33:39qui sont ministres
33:40en décembre
33:41et qui font
33:42les gugus sur scène
33:43je trouve que ce n'est pas bien.
33:44Alors je peux vous répondre
33:45quand même.
33:46Vous dites tout le temps
33:47que ce n'est pas bien
33:48que la politique
33:49soit un métier
33:50et deuxièmement
33:51le problème
33:52ce n'est pas
33:53qu'il fasse du théâtre
33:54parce que le théâtre
33:55c'est noble comme la politique
33:56qui est une forme de théâtre
33:57le problème
33:58c'est qu'il soit certainement
33:59Deux mois après ?
34:00Deux mois après ?
34:01Le problème
34:02c'est qu'il soit
34:03deux gugus au gouvernement.
34:04Le problème
34:05c'est qu'il était
34:06un très mauvais ministre
34:07pas qu'il fasse du théâtre.
34:08Peut-être qu'il sera
34:09un meilleur comédien
34:10je n'en sais rien.
34:11Ça j'ai bien compris
34:12je ne lui reproche pas
34:13d'être comédien
34:14au contraire.
34:15Mais qu'il change de...
34:16Sinon vous allez avoir
34:17des politiques...
34:18Ça montre quelque chose
34:19qui au fond
34:20est moral et éthique
34:21un bon choc.
34:22Mais on doit faire pénitence
34:23combien de temps ?
34:24Entre le moment
34:25où on arrête de travailler
34:26dans la politique ?
34:27Vous imaginez
34:28je ne vais pas reprendre
34:29tout le général de Gaulle
34:30faire un one man show
34:31à l'imperfite
34:32un mois après ?
34:33Écoutez...
34:34Nouveau chapitre
34:35Marine Le Pen à Mayotte
34:36on en a beaucoup parlé
34:37aujourd'hui
34:38sur l'antenne
34:39de CNews
34:40Marine Le Pen
34:41pour rencontrer
34:42des maorais
34:43qui manquent encore
34:44et toujours de tout
34:45pour Marine Le Pen
34:46Mayotte
34:47c'est une terre
34:48qu'il a placée
34:49largement en tête
34:50au premier tour
34:51de la présidentielle
34:52et une terre
34:53où aujourd'hui
34:54elle a beaucoup échangé
34:55on a choisi
34:56de vous montrer
34:57cette séquence.
34:58On voit comment
34:59vous avez pris
35:00la question
35:01de Mayotte
35:02à bras le cou.
35:03Déjà je voulais
35:04vous remercier pour ça
35:05et pour vous dire
35:06que ne lâchez rien
35:07Madame Le Pen
35:08ne lâchez rien
35:09parce que
35:10pour beaucoup de maorais
35:11vous êtes notre espoir.
35:12Je souhaitais
35:13faire le tour de l'île
35:14justement
35:15pour avoir
35:16ce type de témoignage
35:17je pense que
35:18c'était intéressant
35:19de sortir un peu
35:20des sentiers battus
35:21de ce que peut dire
35:22la préfecture
35:23de ce que peut dire
35:24le centre d'urgence
35:25etc.
35:26pour aller voir
35:27ce que vit
35:28la population.
35:29Bon la réalité
35:30c'est que
35:31dans tout le tour
35:32de l'île
35:33qu'on a pu faire
35:34on s'est retrouvé
35:35face aux mêmes
35:36difficultés
35:37parfois plus
35:38ou moins
35:39étendues
35:40mais aux mêmes difficultés
35:41c'est à dire
35:42des maorais
35:43qui ont vu quasiment personne
35:44à qui on a distribué
35:45deux bouteilles d'eau
35:46en 18 jours
35:48Regardons-nous
35:49les yeux dans les yeux
35:50est-ce que
35:51Mayotte
35:52est un territoire
35:53encombrant
35:54pour la République ?
35:55Le sentiment
35:56si vous voulez bien
35:57de Vincent Héroët
35:58qui était ce matin
35:59dans l'air d'épreuve.
36:00Je voudrais que
36:01Mme Borne
36:02puisqu'elle est
36:03ministre de l'éducation
36:04se penche sérieusement
36:05sur les questions
36:06de l'instruction
36:07à Mayotte.
36:08On devrait la laisser
36:09pendant quelques semaines
36:10non pas au pain sec
36:11et à l'eau
36:12mais avec de l'eau
36:13polluée à boire
36:14et puis avec
36:15des classes
36:16parce qu'il y a
36:17des bandes d'enfants
36:18non scolarisées
36:19qui terrorisent
36:20et qui caillassent
36:21tous les matins
36:22les bus scolaires.
36:23Mais j'entends
36:24quand j'entends
36:25Mme Le Pen
36:26dire depuis des années
36:27en fait
36:28tu vas en Guyane
36:29c'est effarant
36:30tu vas en Martinique
36:31c'est effarant
36:32donc partout en fait
36:33tu vas à Mayotte
36:34c'est effarant
36:35donc je vous dis
36:36qu'est-ce que
36:37nous allons faire ?
36:38Alors il y a deux choses
36:39il y a d'une part
36:40le lague colonial
36:41effectivement
36:42qui est sans doute
36:43trop lourd
36:44et ça fait partie
36:45de ce qu'on sait
36:46mais le lague colonial
36:47c'est la fois
36:48les Africains
36:49qui nous chassent
36:50aujourd'hui du continent
36:51encore la semaine dernière
36:52c'est la Côte d'Ivoire
36:53qui a renoncé
36:54à avoir une présence
36:55militaire française
36:56la Côte d'Ivoire
36:57imaginez-vous
36:58il y avait
36:5918 000 soldats
37:00il n'y en aura plus
37:01qu'un millier
37:02l'année prochaine
37:03bon quinze cents
37:04et puis
37:05ces territoires
37:06ultramarins
37:07dont on est
37:08quasi encombrés
37:09à Paris
37:10A Mayotte
37:11c'est le grand
37:12remplacement
37:14et c'est
37:15Daniel Cohn-Bendit
37:16qui le dit
37:17Daniel Rouge
37:18qui a choqué son camp
37:19et même
37:20a choqué
37:21la gauche
37:22en tout cas
37:23ça a beaucoup amusé
37:24ce soir
37:25Mathieu Bocoté
37:26dans son édito
37:27Dans Face à l'Info
37:28Non mais c'est assez surprenant
37:29parce qu'il parle de
37:30grand remplacement
37:31je ne comprends pas
37:32J'ai trouvé ça fascinant
37:33il y a peut-être
37:34un lien entre les deux
37:35c'est-à-dire
37:36Daniel Cohn-Bendit
37:37hier soir
37:38sur LCI
37:39il nous dit
37:40à propos de Mayotte
37:41il s'inquiète
37:42de l'immigration
37:43en Mayotte
37:44et là je cite
37:45il faut freiner
37:46et rendre impossible
37:47cette immigration
37:48qui est un grand
37:49remplacement
37:50de la population
37:51ce qu'il nous dit
37:52premièrement
37:53c'est que le concept
37:54de grand remplacement
37:55en lui-même
37:56n'est pas condamnable
37:57il n'est pas condamnable
37:58c'est une question
37:59de circonstance
38:00parce qu'il nous dit
38:01plus loin dans les vidéos
38:02c'est bon pour Mayotte
38:03c'est peut-être pas bon
38:04pour d'autres situations
38:05mais c'est bon pour Mayotte
38:06j'en conclue donc
38:07première chose
38:08que le concept
38:09de grand remplacement
38:10en lui-même
38:11il faut savoir
38:12dans quelles circonstances
38:13il s'applique
38:14j'en conclue aussi
38:16que ce n'est pas
38:17un concept conspirationniste
38:18on dit souvent
38:19pour disqualifier ce concept
38:20oui mais vous laissez croire
38:21qu'il y a une volonté
38:22qui organiserait
38:23secrètement
38:24des grands mouvements
38:25de population
38:26il dit pas ça
38:27il parle simplement
38:28de submersion migratoire
38:29donc Daniel Cohn-Bendit
38:30légitime le concept
38:31de grand remplacement
38:32voilà
38:33on tatoie
38:34Dany
38:35ça ce sont les mots
38:36de Sandrine Rousseau
38:37parce que évidemment
38:38à gauche
38:39on grasse des dents
38:40sur ce sujet
38:41Les impôts
38:42Les impôts vont-ils
38:43augmenter
38:44ou vont-ils baisser
38:45on aurait bien aimé
38:46vous le dire ce soir
38:47mais c'est difficile
38:48de comprendre
38:49à quoi va ressembler
38:50le budget
38:51et donc
38:52à quoi s'attendre
38:53on va d'abord
38:54écouter les ministres
38:55qui sont un peu
38:56contradictoires
38:57On va présenter
38:58des mesures
38:59d'économie
39:00parce que
39:01notre boussole
39:02c'est que la solution
39:03c'est pas
39:04de taper sur
39:05le pouvoir d'achat
39:06des français
39:07la solution
39:08c'est pas
39:09des impôts
39:10sur les classes moyennes
39:11la solution
39:12c'est de faire
39:13des économies
39:14on vise
39:15d'abord à rattraper
39:16l'impôt sur les sociétés
39:17qui n'a pas été payé
39:18par les très grandes entreprises
39:19en 2023-2024
39:20pour des raisons
39:21qui sont complexes
39:22mais il y a
39:23un rattrapage nécessaire
39:24cet impôt exceptionnel
39:25il va avoir lieu
39:26on va le mettre en place
39:27il y avait aussi
39:28des propositions
39:29sur les hauts revenus
39:30ma conviction
39:31c'est que
39:32on veut pas créer
39:33des impôts nouveaux
39:34mais pour les hauts revenus
39:35tout le monde
39:36doit payer sa part
39:37et moi j'ai une conviction
39:38c'est que
39:39pour que le système fonctionne
39:40tout le monde doit payer
39:41l'impôt qui est sur la table
39:42moi je suis pour
39:43la justice fiscale
39:44il y a
39:45dans ce pays
39:46des mécanismes
39:47par exemple
39:48d'optimisation fiscale
39:49qui font que
39:50des personnes
39:51qui ont des revenus
39:52importants
39:53ne payent pas
39:54leur part d'impôt
39:55il ne s'agit pas
39:56de proposer
39:57des impôts nouveaux
39:58il y a déjà
39:59vraiment toute la panoplie
40:00qui convient
40:01il s'agit de vérifier
40:02que chacun paye
40:03sa juste part
40:04de l'impôt
40:05et contribue
40:06à l'action
40:07de l'Etat
40:08à l'action
40:09de la sécurité sociale
40:10et ça c'est un point
40:11par exemple
40:12sur lequel nous pouvons
40:13trouver des convergences
40:14Donc taxer davantage
40:15les très très riches
40:16qui optimisent l'impôt
40:17Pas les taxer davantage
40:18veiller à ce que
40:19le niveau d'impôt
40:20qu'ils payent
40:21soit homogène
40:22à celui que payent
40:23les autres français
40:24Voilà des versions contradictoires
40:25c'est un euphémisme
40:26justice fiscale
40:27contre ne pas taper
40:28sur le pouvoir
40:29d'achat des français
40:30je vous propose
40:31d'écouter le décryptage
40:32d'Éric Revel
40:33C'est très contradictoire
40:34ce qu'elle dit
40:35notamment sur les entreprises
40:36parce qu'il y a
40:37un rattrapage
40:38à mettre en place
40:39donc ils n'ont pas
40:40suffisamment payé l'impôt
40:41Mais moi ce qui m'intéressait
40:42c'est les classes moyennes
40:43Plus un impôt
40:44Non mais attendez
40:45déjà c'est pas très clair
40:46ce qu'elle dit
40:47c'est à dire qu'il y a
40:48le rattrapage
40:49c'est quoi le rattrapage
40:50plus un impôt nouveau
40:51mais ce qu'a dit
40:52très clairement Éric Lombard
40:53pardonnez-moi
40:54je l'ai écouté
40:55c'est qu'il dit en fait
40:56on va faire 50 milliards
40:57d'euros d'économie
40:58et on n'augmentera pas
40:59les impôts
41:00davantage que ce qui avait
41:01été prévu en réalité
41:02Dans le budget de 2025
41:03Si j'ai bien bien su
41:04il acte
41:05il acte
41:06les hausses d'impôts
41:07notamment pour
41:08les classes moyennes
41:09qu'avait mises en place
41:10C'est pas ce qu'elle dit
41:11madame de Montaigne
41:12C'est pas ce qu'elle dit
41:13qu'avait mis en place
41:14le gouvernement Barnier
41:15Ils ne sont d'accord sur rien
41:16Et il propose
41:1750 milliards d'euros d'économie
41:18Bon courage
41:19il n'a pas la majorité
41:20pour les faire
41:21Donc c'est toujours
41:22pas très clair
41:23Retour au point zéro
41:24mais prévient Marc Twati
41:25économiste
41:26attention
41:27plus d'impôts
41:28plus d'impôts
41:29plutôt c'est
41:30casser la croissance
41:31Si vous augmentez
41:32encore les impôts
41:33Et bien à ce moment-là
41:34vous allez casser
41:35l'activité économique
41:36Donc vous allez réduire
41:37ce qu'on appelle
41:38l'assiette fiscale
41:39C'est-à-dire on va
41:40ponctionner plus
41:41mais sur un gâteau plus petit
41:42Donc à la fin
41:43on aura moindre assiette fiscale
41:44Oui c'est du bon sens
41:45Moi je suis quand même
41:46surpris d'entendre
41:47effectivement
41:48des gens a priori
41:49très intelligents
41:50qui nous disent
41:51non on va augmenter
41:52les impôts
41:53et tout va bien se passer
41:54Non parce que déjà
41:55la croissance
41:56est en train de s'effondrer
41:57et ça aussi
41:58personne n'en parle
41:59Il y a deux éléments
42:00très simples sur le budget
42:02Il est caduque
42:03Il est caduque
42:04Pourquoi ?
42:05Parce qu'il tape sur une croissance
42:06de plus de 1%
42:07cette année
42:08on sera à 0,5%
42:09Il pense que les taux d'intérêt
42:10et des obligations d'Etat
42:11vont baisser
42:12elles seront à moins de 3%
42:13On est à 3,3%
42:14et elles vont encore augmenter
42:15Donc ça va faire augmenter
42:16effectivement
42:17la charge d'intérêt de la dette
42:18ça va réduire
42:19les recettes fiscales
42:20Donc là on est en train
42:21de chipoter
42:22pour quelques milliards
42:23mais d'ores et déjà
42:24avec ces deux éléments-là
42:25on va perdre 20 milliards
42:27Et ça c'est pour les impôts
42:29sur les classes moyennes
42:30Mais je vous rappelle
42:31qu'Éric Lombard
42:32le ministre de l'économie
42:33veut rattraper
42:34ceux qui font
42:35de l'optimisation fiscale
42:36et qui ne paieraient pas
42:37le juste impôt
42:38et ça
42:39ça a fait débat
42:40chez Pascal Praud ce soir
42:41C'est vraiment pas le sujet
42:43c'est pour ça
42:44c'est d'une démagogie
42:45c'est évidemment pas le sujet
42:46mais c'est pas ça
42:47qui va faire que la France
42:48d'être obsessionnelle
42:49d'imaginer que les riches
42:50ne payent pas d'impôts
42:51c'est vraiment pas le sujet
42:52Il explique que les riches
42:53ne payent pas d'impôts
42:54en tout cas pas assez d'impôts
42:55par rapport à ce qu'ils gagnent
42:56Il explique qu'il y a
42:58Pas d'impôt sur le revenu
42:59C'est ce que je viens de dire
43:00Pas d'impôt sur le revenu
43:01La première recette fiscale
43:02c'est la TVA dans le pays
43:03Bien sûr mais pas d'impôt sur le revenu
43:04Mais c'est pas le sujet
43:05Sur les 50% qui en payent
43:06enfin c'est
43:07Faut donner le contexte
43:08il essaie de faire atterrir
43:09le parti socialiste
43:10son abstention sur la censure
43:12et donc il veut essayer
43:14d'avoir quelques mesures
43:15identifiées
43:16Mais ça fait 40 ans
43:18Mais c'est juste de la démagogie
43:20de la communication
43:21de l'affichage
43:22et ça fait juste 40 ans
43:23que ça sert à rien
43:24Quand est-ce que vous allez
43:25comprendre ça ?
43:28On va terminer peut-être
43:29par deux sujets
43:30un peu plus légers
43:31Alors le premier a intéressé
43:32Le Monde
43:33Le grand journal Le Monde
43:34ça s'appelle
43:35Les darons monopousseurs
43:37de Poucette
43:38C'est un article
43:40publié aujourd'hui
43:41et c'est un article
43:42qui a surtout beaucoup
43:43attrigué Pascal Praud
43:45C'est juste une petite
43:46parenthèse pour sourire
43:47et je vous assure
43:49j'ai cru que c'était le Gorachi
43:50Il y a un papier dans le journal
43:52Le Monde
43:53Les darons monopousseurs
43:54de Poucette
43:55Si tu mets les deux mains
43:56tu dois te pencher
43:58et c'est le dos qui morfle
43:59c'est comme
44:00quand tu fais la vaisselle
44:01Donc c'est un papier
44:02très sérieux
44:03d'une jeune femme
44:04qui s'appelle Guy Metfort
44:05qui a écrit
44:06Avec désinvolture
44:07de nombreux pères
44:08conduisent ostensiblement
44:09leurs poussettes
44:10d'une seule main
44:11loin d'être anodines
44:12la posture
44:13de ces monopousseurs
44:14semble signaler
44:15une forme
44:16de mise à distance
44:17avec la paternité
44:18Je vous assure
44:19quand j'ai lu ça
44:20je me suis dit
44:21j'ai vraiment cru
44:22que c'était le Gorachi
44:23Quand les anthropologues
44:24du 22e siècle
44:25retrouveront des images
44:26des années 2020
44:27ils essaieront peut-être
44:28de comprendre pourquoi
44:29alors que notre espèce
44:30promenait des bébés
44:31dans des petits engins
44:32montés sur roues
44:33les pères
44:34semblaient n'avoir besoin
44:35que d'une patte
44:36pour pousser le chariot
44:37à l'enfant
44:38là où les mères
44:39en utilisaient
44:40J'ai jamais compris
44:41au cours des derniers années
44:42Je vous assure
44:43Je pense
44:44Le sujet n'était pas traité
44:45à la hauteur
44:46de ce qu'il fallait faire
44:47Votre phrase
44:48que j'utilise très souvent
44:49va tous terminer
44:50dans un hôpital psychiatrique
44:51C'est Le Monde
44:52Mais si on est là
44:53On en est là
44:54Mais on est chez les fous
44:56Voilà
44:57On est chez les fous
44:58Je ne suis pas sûr
44:59d'avoir bien compris
45:00tout le sujet
45:01tout ce débat
45:02En tout cas
45:03il y a une image
45:04que je comprends bien
45:05Vous allez aussi la comprendre
45:06C'est cette méga galette
45:07méga galette de l'Élysée
45:08que l'on n'appelle pas
45:09normalement galette des rois
45:10mais galette de l'Épiphanie
45:11parce que
45:12évidemment
45:13il n'y a pas de roi
45:14à l'Élysée
45:15La tradition de l'Épiphanie
45:16est respectée chaque année
45:17depuis 1975
45:18à l'Élysée
45:19Elle ne l'était pas avant
45:20C'est le président
45:21Valéry Giscard d'Estaing
45:22qui a décidé
45:23de déguster
45:24au palais de l'Élysée
45:25un rituel
45:26que tous ses successeurs
45:27ont respecté
45:28et c'est ce qu'a fait
45:29Emmanuel Macron
45:30qui a convoqué énormément
45:31de boulangers
45:32de pâtissiers
45:33et de pros de la galette
45:34Moi je suis personnellement
45:35plus brioche provençale
45:36mais dans la galette des rois
45:37c'est comme dans tout
45:38il y a ceux qui préfèrent l'un
45:39et ceux qui préfèrent l'autre
45:40c'est comme les Beatles
45:41ou les Rolling Stones
45:42Dans un moment
45:43où beaucoup cèdent au défaitisme
45:44dans un moment
45:45où si on avait
45:46une galette
45:47qui était
45:48une galette
45:49qui était
45:50une galette
45:51qui était
45:53Il y a plusieurs écoles
45:54plusieurs équipes
45:55Il y a le gâteau des rois
45:57dans le sud
45:58et la galette des rois
45:59à la frangipane
46:01Mais dans le sud
46:03on ne mange quasiment
46:04que de la brioche
46:05cette fameuse galette des rois
46:07avec les fruits confits
46:08Et plus on remonte
46:10vers le nord
46:11et plus on retrouve
46:12des galettes à la frangipane
46:14Plus on mange de la frangipane
46:15Donc j'ai un gâteau des rois
46:16à ma droite
46:17et plutôt frangipane
46:18à ma gauche
46:19A la galette des rois
46:20frangipane à la maison
46:21Et c'est tous les ans pareil
46:23Il n'y a pas de débat
46:24Il n'y a pas de débat
46:25En tout cas on reçoit
46:26une joyeuse épiphanie
46:27Je pense que vous avez dégusté
46:28de la galette
46:29Vous pouvez le faire
46:30évidemment jusqu'au
46:31week-end prochain
46:32Voilà
46:33Voilà ce qu'on pouvait dire
46:34ce soir pour vous résumer
46:35l'actualité
46:36dans le meilleur de l'info
46:37qui dure à peu près
46:38une heure désormais
46:39Nouvelle version
46:402025
46:41On est ravis
46:42de vous retrouver
46:43Je remercie
46:44ceux et celles
46:45qui m'ont aidé ce soir
46:46Ils ont été nombreux
46:47Mathilde Couvillière
46:48Fleur Noir
46:49Maude Fournier
46:50Maxime Lavandier
46:51Laurent Capra
46:52David Alavision
46:53Son Guillaume
46:54Et un grand grand merci
46:55à Patrick Urban
46:56pour ce premier numéro
46:57du meilleur de l'info
46:58et on se retrouve
46:59demain soir
47:00Bye bye

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