Le co-fondateur du Front national, mort ce mardi 7 janvier à 96 ans, a assuré une longévité certaine à l’extrême droite ces 50 dernières années. Sa stratégie bien rodée de dérapages a cependant toujours été une entrave à la conquête du pouvoir avant que Marine Le Pen ne prenne la tête du mouvement.
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00:00Votre chroniqueur, le journaliste, il y a quelques minutes a affirmé qu'il ne restait plus que quelques fidèles à Jean-Marie Le Pen, qu'on les comptait sur les doigts d'une main.
00:10Eh bien moi, je fais partie de cette main. Je suis un doigt de cette main. Mes adversaires devineront lequel. Je ne vais pas être grossi à l'antenne.
00:19Mais moi, je suis un fidèle. Je sais que je suis sénateur aujourd'hui par la volonté des grands électeurs des bougironnes,
00:27que j'ai été maire de secteur, conseiller régional, conseiller municipal par la volonté des électeurs.
00:33Mais c'est au départ grâce à Jean-Marie Le Pen. C'est lui qui m'a convaincu, il y a 35 ans, de sortir de chez moi pour aller coller des affiches,
00:44distribuer des tracts, pour porter le message national, pour alerter les Français sur les dangers de la politique d'immigration,
00:52sur les conséquences de la mondialisation qui tournait au mondialisme, sur les conséquences de l'abandon des valeurs familiales, de l'abandon de l'école.
01:06– Mais Stéphane Ravier, tout de même, Stéphane Ravier, il y a les polémiques, il y a ces phrases.
01:12– C'est un père politique que j'ai perdu. Et c'est donc une immense tristesse qui m'a envahi ce matin.
01:17– Oui, mais Stéphane Ravier, tout de même, il y a ces phrases, il y a ces condamnations qui resteront dans l'histoire et dans l'histoire politique française.
01:26Vous ne pouvez pas passer à côté, vous ne pouvez pas les mettre de côté.
01:30– Écoutez, moi j'ai suivi un homme qui a mis sa vie au service de la France et des Français, qui a eu 40 ans de vie publique,
01:40peut-être même 50, qui s'est battu arme à la main pour défendre son peuple et la souveraineté et l'intégrité de son pays,
01:50notamment pendant la guerre d'Algérie et d'Indochine, des gouvernements de gauche d'ailleurs qui l'ont envoyé au front.
01:57Eh bien il s'est battu pour la France les armes à la main, il s'est battu ensuite en politique, il a annoncé, il a prévu, prédit,
02:05les catastrophes que les Français subissent aujourd'hui et déjà depuis quelques années.
02:09Moi c'est à ça que je m'attache, c'est ce pour quoi je me suis battu à ses côtés et je continuerai à lui rendre hommage.
02:17Moi je n'ai pas le lepénisme contre eux, j'en garde le meilleur et c'est l'essentiel de son combat.