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Transcription
00:00En mai 2022, sur France 5, dans l'émission C'est à vous, il parlait effectivement des élections législatives, entre autres européennes, et voici ce que disait Aymeric Caron à l'époque, donc il y a un peu plus de deux ans.
00:17Le citoyen inculte et irresponsable n'aura plus voix au chapitre. C'est une drôle de démocratie, ça, quand même. Qui décide, qui est assez cultivé et responsable pour avoir le droit de voter ?
00:27La société, exactement comme notre société, aujourd'hui, décide qui peut être médecin, qui peut être avocat, c'est-à-dire que nous avons nous-mêmes créé des instances qui, avec des sages, avec les plus avisés des personnes de chacun de ces domaines, pour ensuite donner des diplômes aux uns et aux autres.
00:43Ah, il est parfait. Aymeric Caron est parfait parce qu'on n'est jamais déçu par Aymeric Caron. Donc, il vaudrait qu'on distribue des diplômes d'électeur, c'est-à-dire qu'on aurait, effectivement, voire les dizaines de millions de Français, on les interroge.
00:57À qui il les interroge, il faudrait savoir. On leur dit, ah, allez, t'es un test de connaissance et de culture, comme avec Miss France. Alors, on a vu, là, tu as ça et ça. Est-ce que tu mérites, effectivement, de voter ou pas ? Formidable, quand même, je veux dire.
01:14Il compare les médecins et les avocats avec le droit de vote. Le droit de vote, que je sache, avait été institué au moment de la Révolution française, avec tout ce que ça comporte et avec, effectivement, le suffrage universel à la suite, suffrage donné aux femmes, etc., etc., etc.
01:33On considérait, jusqu'à présent, que c'étaient les conquêtes de la République. Eh bien, Aymeric Caron, je ne sais pas si c'est l'écologie qui le porte, là, ou la protection des moustiques, dit non, non, non, non, non, non, non, non, non, il faut qu'on voit, hein, la société. On va décider, nous, qui mérite d'aller voter ou pas. Mais il a un peu corrigé, d'ailleurs, sur ce fait de radio, même, il a un peu corrigé le tir, quelques temps après. Écoutez.
02:01— Cette proposition de permis de voter, en réalité, ça n'était jamais que, comment dire, le constat que ce permis de voter, il existe déjà. Vous savez. — C'est-à-dire ? — C'est la majorité. — Oui, bien sûr. Non, mais bien sûr, oui.
02:15— Il est aujourd'hui à l'œuvre. Simplement, il y a un seul critère qui le détermine. C'est l'âge. Ce que je disais, simplement, c'est que le critère était trop limitatif et qu'il faudrait un jour revoir ces critères.
02:26— Bon, il dit n'importe quoi, là, Ébricaron, parce qu'il ne dit pas du tout, du tout ce pourquoi on l'avait accusé à ce moment-là. Pas du tout. Absolument pas. Il dit « Ah, mais permis de voter, eh ben c'est l'âge. Oui, alors quoi ? Faudrait peut-être aller de 18 ans à 16 ans. »
02:45Il dit non. Alors on sent qu'il est très embêté parce qu'il a dit évidemment ça a fait un tollé. Alors il essaie de botter en touche. Enfin c'est quand même intéressant. Tous ces braves gens politiques ou autres, ils pourraient pas réfléchir un peu ? Ils pourraient pas réfléchir un peu avant de parler ? Ils pourraient pas réfléchir un peu avant de dire n'importe quoi pour le prétexte de dire n'importe quoi ? C'est quand même assez fâcheux.
03:09Alors Ébricaron, reprenez-vous, occupez-vous de ce que vous savez faire, c'est-à-dire les moustiques et autres. Ça, vous êtes très bon là-dessus. Pour le reste, franchement, lâchez-nous la grappe. Le droit de voter est un droit imprescriptible. Évidemment, on comprend que ça vous embête, mais c'est comme ça.

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