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Député Ensemble pour la République des Yvelines, Karl Olive était l’invité de #LaGrandeInterview de Thomas Bonnet dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00La grande interview en direct sur CNews et sur Europe a mon invité ce matin, Carl-Olive, bonjour, vous êtes député Ensemble pour la République des Yvelines.
00:09On attendait le gouvernement hier, finalement l'annonce a encore été repoussée. On nous parle maintenant d'une annonce possible aujourd'hui.
00:15Est-ce que le Premier ministre doit annoncer son gouvernement alors que nous sommes dans une journée de deuil national pour les victimes de Mayotte ?
00:23Estelle Youssoupha, députée de Mayotte, parle d'indécence voire de mépris ce matin.
00:28Bonjour Thomas Bonnette, merci pour l'invitation. D'abord moi je veux rendre hommage évidemment au peuple maorais, leur faire part du soutien de toute la communauté, évidemment.
00:40Saluer les gendarmes, les policiers, les pompiers. J'étais vendredi à Enedis dans les Yvelines qui envoient des cohortes. Je trouve que l'élan et la solidarité nationale est exceptionnelle.
00:52Je veux aussi rendre hommage, vous l'avez souligné, à Estelle Youssoupha qui est pour moi une des très grandes ambassadrices de notre pays,
00:59qui plus est sur le travail qu'elle mène pour Mayotte, je l'appelle l'étoile d'outre-mer.
01:04Typiquement, je pense que Estelle Youssoupha serait une très bonne première ministre d'outre-mer.
01:10Elle sait de quoi elle parle et c'est important parce que la reconstruction de Mayotte ne se fera pas en un claquement de doigts, évidemment.
01:18Il n'est pas d'usage et je ne vois pas comment aujourd'hui une journée de deuil national pourrait être traduite par une journée de casting gouvernemental.
01:27Je ne vois pas comment aujourd'hui on ne puisse pas respecter à la lettre cette journée de deuil national voulue par le président de la République et François Béroud.
01:36Je serai à 11 heures ce matin pour cette minute de silence qui sera instaurée dans les Yvelines, notamment à Poissy.
01:43Évidemment qu'il faut respecter ça, de la dignité en lettres majuscules.
01:47Parmi les problématiques qui sont soulevées par Estelle Youssoupha dont on parlait à l'instant, il y a la question de l'immigration, le droit du sol à Mayotte.
01:54Comment on peut régler véritablement cette question, ce dossier pour la reconstruction à venir ?
01:59D'abord, vous avez des experts en la matière, vous avez des spécialistes.
02:03Vous parlez à juste titre de ma collègue que j'apprécie beaucoup, on l'aura compris, Estelle Youssoupha.
02:08Mais par exemple, l'ancien préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brault, est un fin connaisseur du terrain, tout comme peut l'être Sébastien Lecornu.
02:16Adossons-nous à celles et ceux qui sont experts en la matière et partageons avec eux le diagnostic de la situation comme avait commencé de le faire Gérald Darmanin.
02:25Mais je vois bien aujourd'hui, il y a un sujet d'eau, il y a un sujet potentiel d'épidémie, comme il y en a eu un au mois de mars dernier, d'épidémie de choléra.
02:32À l'époque, il y avait 230 personnes qui avaient été contaminées, ça avait entraîné 7 décès.
02:37Malheureusement, on va avoir un diagnostic qui va être terrible.
02:40C'est la raison pour laquelle, oui, oui, il nous faut une concorde nationale et certainement pas de la politique politicienne dont les Français exsacrent.
02:49J'y reviens quand même à cette politique politicienne, cette annonce du gouvernement.
02:52Pourquoi est-ce que ça bloque ? Pourquoi est-ce que François Bayrou a autant de peine à annoncer son équipe gouvernementale ?
02:58Monsieur Bonnet, François Bayrou n'a pas plus de peine que de difficulté, que de responsabilité à former ce gouvernement comme l'avait eu Michel Barnier.
03:07Composer un gouvernement avec l'exigence des Français qui nous réclament de pouvoir nous entendre, qui est une première dans la Ve République,
03:16c'est-à-dire qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée mais des minorités qui entraînent une majorité,
03:21fait que définitivement, et je le redis une énième fois, il faut que les partis politiques comprennent que le pays doit passer avant les partis.
03:30Si on ne comprend pas ça, alors on pourra voir M. Barnier, M. Bayrou, une autre première ministre, le cas échéant.
03:37Ça ne fonctionnera pas. Il y a une grande responsabilité de la part des partis politiques.
03:41Et ensuite, le moment venu, il y aura des séquences électorales et les Français choisiront et diront qui ils souhaiteront.
03:49Il faut qu'il y ait des personnalités connues au sein de ce gouvernement.
03:52Les noms de Xavier Bertrand ou encore Gérald Darmanin sont régulièrement cités pour entrer dans cette équipe.
03:56Vous, vous êtes favorable à ce qu'il rentre au gouvernement ?
03:59Moi, je suis toujours favorable à ce que des gens, et qui plus est, qui ont été maires, soient effectivement dans le façonnage de ce qu'on peut imaginer au gouvernement.
04:09Il faut parler de Xavier Bertrand. Il y a bien quelqu'un qui connaît son domaine et son territoire, c'est bien Xavier Bertrand.
04:15Vous parlez de Gérald Darmanin, c'est la même chose.
04:17Je connais également François Rebsamen, qui a été un excellent maire de Dijon.
04:21Et vous voyez, ce n'est pas une question de sensibilité politique.
04:23Oui, on a besoin de celles et ceux qui sont en adéquation avec la réalité du terrain.
04:27Si on s'adosse à celles et ceux qui sont sur la réalité du terrain, lorsqu'ils ont eu des fonctions locales, alors il n'y aura pas de surprise au niveau national.
04:35Et on sera peut-être un petit peu moins déconnecté de la réalité telle que les Français nous le reprochent parfois.
04:40C'est ça qu'il nous faut.
04:41Et ensuite, chacun sera jugé au résultat.
04:44Vous entendez aussi que Xavier Bertrand ne fait pas l'unanimité au sein du RN.
04:48C'est un euphémisme que de le dire. Il pourrait être un problème pour Marine Le Pen.
04:52Ce n'est pas être un problème pour Marine Le Pen ou quiconque. Ce n'est pas ça le sujet.
04:56Est-ce que c'est une solution pour faire avancer le pays ?
05:00J'ai toujours dit que, quel que soit le Premier ministre, et disons-le aujourd'hui, M. Bonnet, dans cette 17e législature,
05:06soutenir le gouvernement, c'est faire avancer la France et c'est ce qu'attendent les Français.
05:11Nous en sommes là aujourd'hui. Et c'est finalement mettre en place un nouveau logiciel.
05:15Comme ont pu le mettre en place les voisins européens. On n'est pas un microclimat.
05:19De la même manière qu'ici en France, on fait un départ en retraite à 64 ans.
05:24On n'est pas un microclimat. C'est 65-67 chez les voisins européens.
05:28Et on souhaiterait la remettre à 62 ou 60 ans. Il faut arrêter.
05:32Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux et d'écouter tout le monde en stéréo.
05:35J'entends ce matin votre appel à l'unité sur CNews et sur Europe 1.
05:39Mais force est de constater que le socle sur lequel va s'appuyer François Bayrou
05:42est finalement le même que Michel Barnier.
05:44Le parti socialiste ne participera pas à cette coalition gouvernementale.
05:47Est-ce que c'est un échec pour le Premier ministre ?
05:49Ce n'est pas un échec pour le Premier ministre. Le parti socialiste prend ses responsabilités.
05:53Le parti socialiste, c'est formidable. Il ne veut pas participer.
05:56Je souhaite qu'il puisse changer d'avis. Ne pas participer à ce gouvernement.
06:00Mais alors, multiplier les exigences. C'est comme au restaurant.
06:03On commande, on commande, on commande, on commande.
06:05Puis on dit, ah, je n'ai pas d'oseille pour payer. Comment on fait ?
06:07Non, il faut arrêter. Je pense qu'il faut que nous soyons responsables.
06:10Et moi, j'appelle les socialistes à un peu plus de responsabilités
06:13parce qu'on voit bien ce qui s'est passé.
06:15La censure, la motion de censure qui a renversé l'ancien gouvernement,
06:19vous voyez où elle mène ?
06:21C'est un mois de latence et c'est un mois de retard pour les Français.
06:24Et c'est un peu d'instabilité qui nous est pointée du doigt par les organes,
06:27notamment européens. Ça, c'est irresponsable.
06:30Encore une fois, chacun sera jugé au résultat.
06:33Et les Français seront les garants de cela.
06:35Puisqu'on parle du casting de cette prochaine équipe gouvernementale,
06:38il y a un homme qui devrait rester, a priori, c'est Bruno Retailleau,
06:41ministre de l'Intérieur démissionnaire.
06:43Dans une interview chez nos confrères du journal du dimanche,
06:46il dit vouloir des mesures fortes sur l'immigration.
06:48Ce sont les garanties qu'il a demandées à François Bayrou.
06:50Est-ce que votre groupe, Ensemble pour la République,
06:53présidé, je le rappelle, par Gabriel Attal, est prêt à s'engager dans cette voie ?
06:57Est-ce que vous pouvez assurer que Bruno Retailleau
06:59aura le soutien total de ce groupe ?
07:01Alors, moi, je ne suis pas Gabriel Attal.
07:03Je ne suis pas porte-parole du groupe.
07:05Je suis moi. Les autres sont déjà pris.
07:07Donc, je vais vous dire ce que je pense, moi.
07:09Je pense que c'est un très bon choix que Bruno Retailleau
07:11soit ministre de l'Intérieur.
07:15Parce que les quelques mois, les quelques grandes semaines
07:18qu'il a pu passer en tant que ministre de l'Intérieur
07:20ont été saluées sur le terrain.
07:22Et moi, j'écoute le terrain.
07:23Et moi, je vois bien qu'on a besoin, effectivement,
07:25de mesures qui mettent en place la réciprocité
07:28entre les droits et les devoirs.
07:30Le sujet de l'immigration, ce n'est pas un sujet, je dirais,
07:32ultra prioritaire.
07:34Mais c'est un sujet qui fait que les lois,
07:36on ne les interprète pas, on les applique.
07:38Et c'est ce que souhaite M. Retailleau.
07:40Je disais en coulisse tout à l'heure
07:42que lorsque j'étais maire de Poissy,
07:44on a baissé la délinquance juvénile de près de 30%.
07:46Avec des outils, avec des opérations
07:48qui faisaient qu'on était dans la réciprocité
07:51entre les droits et les devoirs.
07:53Et on n'a pas oscillé entre laxisme et impunité.
07:56C'est ça, ce qu'attendent les Français.
07:58Donc je pense que Bruno Retailleau,
08:00mais on pourrait parler dans d'autres domaines,
08:02Rachida Dati, on pourrait parler également
08:04dans d'autres domaines de gens comme
08:06Sébastien Lecornu, voilà des personnes
08:08qui savent de quoi ils parlent et voilà des personnes
08:10qui incarnent, je crois, ce qu'attendent également
08:12les Français. Je pourrais citer d'autres collègues,
08:14de gauche par exemple,
08:16Jérôme Guedj serait un très bon ministre.
08:18Karim Bouamram.
08:20Vous l'appelez ce matin, Jérôme Guedj,
08:22à accepter une éventuelle offre de Français payants ?
08:24Encore une fois, on n'est pas sur un truc de casting,
08:26mais typiquement, Karim Bouamram,
08:28le maire de Saint-Ouen, que je connais très bien,
08:30avant même qu'il ait été maire,
08:32voilà des gens qui devraient s'engager.
08:34Pourquoi ? Attention, les trains ne passent pas deux fois.
08:36Et ce n'est pas un sujet de parti politique.
08:38C'est un sujet pour les Français.
08:40Vous parlez des Français, justement. Comment vous expliquez ce décalage ?
08:42Vous avez une large majorité des Français
08:44qui disent vouloir des mesures de fermeté
08:46en matière d'immigration, pourtant politiquement,
08:48on a du mal à voir ces mesures arriver.
08:50Il y a des oppositions.
08:52Je vous parlais tout à l'heure du groupe Ensemble pour la République.
08:54Comment vous expliquez ce décalage entre
08:56les représentants politiques et cette volonté des Français ?
08:58C'est-à-dire qu'il y a des choses qui ne se grèvent pas,
09:00M. Bonnet. C'est ça, le sujet.
09:02Il y a des choses qui ne se grèvent pas.
09:04Et pourtant, quand vous êtes maire, que vous êtes député,
09:06que vous êtes ministre,
09:08on doit être en face de la réalité.
09:10On doit mettre nos actes face à nos mots.
09:12Ce n'est pas toujours le cas.
09:14Et quand on tergiverse, à un moment donné,
09:16on est rattrapé par la patrouille,
09:18et on se retrouve avec une dissolution,
09:20et on se retrouve avec un pays qui est en pleine instabilité.
09:22Moi, j'appelle à de la clarté.
09:24Il nous faut de la clarté, dans ce domaine comme dans d'autres.
09:26Mais je ne brandis pas l'épouvantail de l'immigration.
09:28Les Français, c'est ce qu'ils veulent.
09:30Ils veulent être protégés. Les Français, ils veulent être respectés.
09:32Il nous faut restaurer l'autorité de l'État,
09:34dans toutes les strates de la société.
09:36Que ce soit avec les élus,
09:38que ce soit avec les policiers, avec les pompiers,
09:40avec les enseignants, et je vais même vous dire,
09:42les citoyens entre eux. Parce que la France est un beau pays.
09:44Ce serait bien qu'on puisse lever un tout petit peu la tête,
09:46parfois, par rapport à cela.
09:48Tout n'est pas parfait, mais la France est un beau pays.
09:50Et la France mérite de rester la France.
09:52Face à cette instabilité politique,
09:54il y a deux partis qui semblent se préparer
09:56pour une éventuelle présidentielle anticipée.
09:58Il s'agit de la France Insoumise
10:00et du Rassemblement National.
10:02Comment vous voyez ces deux partis
10:04qui envisagent que l'élection présidentielle
10:06intervienne avant 2027 ?
10:08Écoutez, la France Insoumise comme le Rassemblement National,
10:10s'ils veulent préparer 2027,
10:12c'est leur sujet.
10:14Pardonnez-moi, moi, ce n'est pas le mien.
10:16Moi, notre sujet, notre sujet principal,
10:18c'est déjà de préparer les quelques mois qui viennent.
10:20De faire passer un budget.
10:22Pas pour nous, pour les Français, encore une fois.
10:24C'est ça, notre intérêt premier.
10:26Et puis derrière, être suffisamment clair.
10:28Encore une fois, je vous le dis, M. Bonnet,
10:30être suffisamment clair. Pourquoi ?
10:32Parce que sinon, quand je parle de se faire rattraper par la patrouille,
10:34il se passera ce qui a pu se passer ces derniers mois.
10:36C'est que d'un côté, vous aurez un espèce de communautarisme
10:38exsangue, et de l'autre côté,
10:40vous allez encore avoir un concours lépine
10:42pour savoir pourquoi le Rassemblement National
10:44n'est pas aujourd'hui au pouvoir.
10:46C'est ça, ce sur quoi nous devons nous intéresser.
10:48Et qu'on ait un vrai postulat.
10:50Moi, je suis pour l'intérêt général.
10:52La France Insoumise
10:54et le Rassemblement National veulent préparer
10:562027. C'est leur sujet.
10:58C'est pas le nôtre. C'est pas celui des Français.
11:00Celui des Français, c'est que le frigo se remplisse.
11:02Encore une fois, qu'il soit protégé.
11:04Et finalement, pardonnez-moi,
11:06qu'on arrête un tout petit peu de les emmerder.
11:08C'est ça que les Français souhaitent. Sur le terrain, je vais vous dire,
11:10on n'entend pas parler de la présidentielle.
11:12On n'entend même pas parler, je vais vous dire,
11:14de la politique du gouvernement.
11:16Donc, les Français, si on peut leur lâcher un petit peu les baskets,
11:18c'est bien aussi.
11:20En tout cas, il y a un climat de tension politique qui est palpable.
11:22Vous avez eu, vous, dans le passé, des mots très durs
11:24à l'égard de la France Insoumise.
11:26Vous avez même demandé à ce qu'on interdise
11:28ce parti politique. Et ce climat de tension,
11:30il a des répercussions très concrètes.
11:32Il vous est arrivé des problèmes.
11:34Il y a peu de temps, vous avez été la cible de menaces.
11:36Est-ce que vous pouvez nous raconter, brièvement,
11:38ce qui vous est arrivé par le livre ?
11:40Je ne suis pas plus, je dirais, un homme
11:42qui a été menacé que les femmes de ce pays,
11:44que les élus de ce pays.
11:46Pour la troisième fois, j'ai eu des menaces de mort
11:48trois jours consécutivement.
11:50Et j'ai envie de dire malheureusement,
11:52parce que je suis triste pour ce monsieur qui n'est pas bien.
11:54Il est paru en comparution immédiate.
11:56Il y a eu huit mois,
11:58et quatre mois fermes.
12:00Et je suis triste pour lui, parce que c'est un monsieur
12:02qui doit souffrir.
12:04On a un vrai sujet de la psychiatrie en France.
12:06Oui, je ne devrais pas forcément dire ça,
12:08non pas qu'il y ait un sujet de la psychiatrie,
12:10et je pense qu'on devrait aussi en faire une grande cause nationale.
12:12Maintenant, quand un élu est attaqué,
12:14je le redis, quel qu'il soit,
12:16quand un élu est attaqué, c'est la République qu'on attaque,
12:18c'est la France qu'on blesse.
12:20Et tous les élus devraient se manifester par rapport à cela.
12:22Et permettez-moi de, je le dis,
12:24comme pour les citoyens,
12:26remercier les forces de sécurité,
12:28monsieur le préfet, la justice,
12:30pour la célérité dont ils ont fait preuve cette fois-ci.
12:32Carl Oly, vous êtes un homme de terrain,
12:34on en parlait, on va approcher du réveillon de Noël.
12:36Il va peut-être être question de politique à table.
12:38À votre avis, de quoi les Français vont parler
12:40lors de ce réveillon ?
12:42Est-ce que le lien entre la politique et les Français
12:44est un peu distendu, justement,
12:46à cause de cette instabilité, à votre avis ?
12:48Un bon foie gras, avec un bon chutney,
12:50avec du gros sel,
12:52qu'on peut trouver, avec des coquilles Saint-Jacques,
12:54elles ne sont pas toutes très chères.
12:56Il y a des affaires à faire aujourd'hui,
12:58j'en profite pour dire que consommer français,
13:00c'est aussi une belle chose,
13:02parce que l'art de la table, c'est quelque chose,
13:04et c'est d'abord, je crois,
13:06ce à cela sur lequel il faut penser,
13:08et puis avoir une pensée
13:10pour toutes ces personnes qui, malheureusement,
13:12souffrent dans notre beau pays,
13:14et elles méritent notre attention.
13:16C'est la raison pour laquelle,
13:18samedi, par exemple, j'étais avec les Toits du Cœur,
13:20avec les opérations du Rotary.
13:22C'est ça aussi, s'engager.
13:24J'ai souvent dit qu'aimer les gens, ça ne s'apprend pas dans le dictionnaire.
13:26Les sujets de préoccupation des Français,
13:28qui vont exploser pendant ce réveillon,
13:30à votre avis, c'est quoi ? C'est le pouvoir d'achat ?
13:32C'est la dette de la France, par exemple ?
13:34C'est d'abord le pouvoir d'achat avant la dette de la France.
13:36Quand on a été maire d'une collectivité,
13:38c'était surtout voir comment on pouvait satisfaire
13:40nos administrés.
13:42Le désendettement des collectivités
13:44venait sur l'échelle de la hiérarchie,
13:46mais n'était pas dans le top 3,
13:48si je dois vous dire les choses.
13:50Merci beaucoup, Karl-Oliv, d'avoir répondu en direct à nos questions,
13:52en direct sur CNews et sur Europe 1.
13:54Bonne fête, joyeux Noël à vous, Karl-Oliv.
13:56Merci à vous.

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