Céline Alonzo vous présente "Génération Innovation", son émission qui donne la parole chaque semaine aux entrepreneurs.
Avec Laurent Benveniste, acteur majeur de l'innovation et Grégory Nédélec, Fondateur et Président de « Le Cockpit ».
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##GENERATION_INNOVATION-2024-12-15##
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00:00Cid, le réseau qui soutient les entreprises innovantes, vous présente Sud Radio, Génération Innovation, Céline Alonso.
00:10Bonjour et bienvenue dans Génération Innovation, l'émission qui donne chaque semaine la parole aux entrepreneurs qui changent le monde.
00:17Et aujourd'hui, nous allons la donner à un jeune entrepreneur qui innove dans le secteur du freelancing numérique.
00:25En France, depuis le Covid, ce marché est en plein essor et il attire de plus en plus de travailleurs indépendants.
00:31Et pour répondre à cette évolution du monde du travail, il a créé une solution qui permet aux entreprises de repérer et de recruter les meilleurs experts de la tech en un temps record.
00:44Cette innovation, vous allez le voir, elle est très prometteuse. On en parle tout de suite sur Sud Radio avec le porteur de ce projet.
00:53Sud Radio, Génération Innovation, Céline Alonso.
00:57Grégory Nedelec, bonjour à vous. Je suis ravie de vous recevoir avec Laurent Bavéniste, acteur majeur de l'innovation en France qui soutient des entreprises à impact, notamment la vôtre.
01:09Vous êtes formateur et consultant en stratégie digitale depuis plus de 15 ans et en 2023, vous avez créé le Cockpit. Qu'est-ce que c'est exactement ?
01:19Donc le Cockpit, c'est avant tout un écosystème global qui permet de créer une grande communauté de freelancers qualifiés.
01:27Et ces freelancers vont proposer leurs services aux entreprises, donc au TPE, PME, puisque souvent ce sont les typologies d'entreprises qui sont oubliées parmi beaucoup d'autres.
01:38Et donc dans notre solution, on a un organisme de formation qui permet d'apporter une vraie crédibilité sur les compétences des freelancers.
01:45Et on a une plateforme qui met en relation ces mêmes freelancers avec ces entreprises qui ont des besoins grandissants en matière de digitalisation.
01:53Et l'école donc propose des formations à des freelancers, mais aussi à ceux qui veulent le devenir, c'est ça ?
02:00Exactement. En fait, nous, on part du postulat, c'est qu'il y a beaucoup de salariés qui hésitent à franchir le pas du freelancing.
02:06Mais pour le franchir, il y a encore des obstacles qui sont importants.
02:10Donc nous, on réduit au maximum ces obstacles pour permettre d'enlever la charge mentale liée au freelancing de ces mêmes personnes.
02:17Et on leur permet de voler par leurs propres ailes en leur donnant le maximum de compétences pour cela.
02:24Alors vos formations, vous les proposez aussi aux entreprises qui souhaitent se digitaliser.
02:30Et elles garantissent, donc ces formations garantissent vraiment la compréhension de l'écosystème digital.
02:35Par exemple, qu'enseignez-vous particulièrement aux freelancers qui souhaitent booster leurs compétences ?
02:41Alors, sur les entreprises, pour nous, c'est très important d'accompagner une digitalisation avec la formation
02:46pour permettre à ces entreprises de rester souveraines sur tous les outils qui sont implémentés dans leurs entreprises.
02:51C'est-à-dire pour garder le contrôle et pour comprendre comment est-ce qu'on a implémenté ces solutions.
02:56Donc, ce qui est important, c'est que bien évidemment, nous, on a une vision outil.
03:01C'est-à-dire qu'on va permettre aux freelancers d'avoir et de développer beaucoup plus de connaissances sur les outils du numérique.
03:07Et à ces entreprises de comprendre comment on met en place ces outils pour créer vraiment un engouement autour de la transformation numérique
03:14et aider à humaniser aussi cette transformation numérique.
03:17Et concrètement, donnez-nous un exemple de formation.
03:20Nous, c'est très simple. En fait, l'idée, c'est d'aller sur tous les derniers outils Google, par exemple,
03:26pour Google Analytics ou pour acheter son espace pub sur Internet.
03:31On a aussi des formations très pratiques sur la data.
03:35On parle beaucoup de données.
03:36Donc, comment est-ce qu'on structure la donnée au sein d'une entreprise
03:39et comment on s'en sert comme un outil de compétition et de compétitivité pour ces mêmes entreprises ?
03:44Alors, vos formations sont, comment dire, proposées,
03:49elles sont dispensées plutôt par des experts reconnus dans leur domaine.
03:54Comment elles se déroulent, où exactement ?
03:57Est-ce que c'est en ligne, c'est en présentiel et sur quelle durée précisément ?
04:00Alors, avec mon passé de formateur, je ne crois qu'à la formation présentielle
04:04parce que c'est là où la magie se fait et c'est là où on arrive réellement à créer des fulgurances en classe.
04:10Par contre, on s'adapte aussi au monde dans lequel on évolue
04:14et il y a bien évidemment énormément de personnes en situation de handicap
04:18qui ne peuvent absolument pas se déplacer ou des freelancers qui ont des missions trop importantes, etc.
04:22Donc nous, on a pris le parti de faire des formations en distanciel mais toujours en live
04:26et des formations en présentiel qui durent aux alentours de 1 à 1 semaine,
04:311 journée, 1 semaine, pour permettre aux freelancers de continuer à travailler
04:34et continuer à avoir une activité en parallèle de la formation.
04:37Et vous les proposez sur le territoire d'Angers, ces formations ?
04:40Alors non, on les propose vraiment partout.
04:42Là, on commence par exemple à faire une formation qui permet de transformer un salarié
04:47ou quelqu'un en fin d'études en freelance.
04:50Et derrière, après, l'objectif pour nous, c'est de le développer dans tous les territoires,
04:53ce genre de formation pour aller à la rencontre des petites et moyennes entreprises de France.
04:58Alors ces formations sont certifiées et certifiantes.
05:01Est-ce qu'on peut bénéficier à travers votre projet d'aide particulière de l'État ?
05:08Oui, ce qu'il faut savoir, c'est que nous, on est un organisme de formation certifié Calliope.
05:13Calliope, pour les auditeurs, c'est une norme qui permet de délivrer des formations
05:19et de se les faire financer par les OPCO.
05:21Les OPCO, c'est les opérateurs de compétences.
05:23Donc les entreprises peuvent se faire financer toutes les formations qu'elles font via le cockpit.
05:31Et ensuite, pour les indépendants, vous avez les FAF, les fonds d'assurance privés, etc.,
05:36qui permettent de financer une partie des formations.
05:39Et sur la reconnaissance, on cherche bien évidemment la certification de nos formations.
05:45Mais l'idée, c'est qu'elles soient délivrées par des professionnels qui ont énormément d'expertise dans les outils
05:49et qui permettent aussi de pouvoir déployer très simplement les solutions à l'issue de la formation.
05:55On axe vraiment tout sur la pratique pour que les outils deviennent un élément compétentiel de plus pour les freelancers.
06:01Alors revenons à votre plateforme qui met en contact les freelancers et les entreprises
06:07et qui facilite les échanges entre eux.
06:10Expliquez-nous concrètement comment ça fonctionne et en quoi elle est innovante.
06:14Parce qu'aujourd'hui, il en existe des plateformes de freelancing.
06:17Alors, il en existe beaucoup, mais je pense que la formation reste le parent pauvre de tout l'écosystème.
06:23Nous, on est convaincus que dans un monde digital qui évolue de façon assez exponentielle,
06:29je pourrais vous faire un exposé d'au moins une heure sur la digitalisation du monde,
06:35mais je crois qu'on n'a pas le temps.
06:37Donc, le monde évolue vite, les outils numériques évoluent vite.
06:41Et pour s'adapter à ces outils numériques qui évoluent vite, il faut des formations agiles
06:46et qui permettent d'ajouter ces compétences à ces mêmes freelancers.
06:49Donc, nous, la formation, c'est au cœur de tout.
06:53Et on pense que pour pouvoir créer une offre et une demande,
06:57il faut que tous les acteurs aient le même niveau d'information.
07:00C'est pour ça qu'on veut embarquer avec nous les TPE, les PME,
07:04parce que la digitalisation est en marche et c'est un atout de compétitivité incroyable.
07:09Il faut impérativement que ces entreprises puissent suivre ce mouvement.
07:13Et quelle est cette technologie à laquelle vous faites appel justement
07:17pour que les entreprises identifient rapidement les profils souhaités ?
07:22Alors ça, c'est une excellente question.
07:24Nous, nous croyons que pour une entreprise,
07:27c'est très compliqué d'aller voir les acteurs aujourd'hui de la digitalisation,
07:30que sont les grosses ESN, les grosses entreprises, les grosses agences de communication, etc.
07:34Donc nous, on veut être le tiers de confiance,
07:37c'est-à-dire qu'on veut aider les entreprises à identifier grâce à un algorithme
07:40de façon très rapide leurs besoins en digitalisation
07:43et mettre en miroir des freelancers qui correspondent à ce besoin
07:46pour aider pas à pas les entreprises à se transformer.
07:50Donc c'est un algorithme de matching, comme on le dit, intelligent, basé sur l'intelligence artificielle ?
07:56Il y aura de l'intelligence artificielle, bien évidemment,
07:58et on va tout faire pour valoriser les compétences des freelancers
08:01qui sont parfois très obscures pour les entreprises.
08:04Parce qu'encore une fois, on parle beaucoup de métiers, mais on parle peu de compétences,
08:08et aujourd'hui, je pense que les compétences ont bien pris le dessus sur une appellation métier,
08:13et donc il faut offrir cette transparence aux entreprises
08:16pour leur permettre d'avoir une vraie lisibilité sur les compétences à implémenter dans leurs entreprises.
08:20Alors revenons en détail sur les problèmes auxquels répond concrètement votre innovation,
08:27autant du côté des entreprises que des freelancers, parce qu'ils sont nombreux.
08:30Bien sûr. Pour les entreprises, bien évidemment, il y a des difficultés à trouver les bons talents,
08:34on l'a dit tout à l'heure. Il y a un manque de visibilité des bons profils de freelance,
08:39c'est-à-dire comment trouver les bons profils au bon moment.
08:42Pour les freelancers, il y a des difficultés à trouver les bonnes missions,
08:45et surtout, il y a aussi des difficultés parce que souvent les missions démarrent sur un brief qui n'est pas clair.
08:51Nous, on veut clarifier ce brief pour aider les freelancers à mieux travailler
08:54et à travailler de façon plus intelligente.
08:57Ensuite, il y a un vrai manque de formation continue chez les freelancers,
09:00donc nous, on répond à ce problème-là.
09:02Il y a aussi un énorme problème, c'est l'isolement professionnel.
09:05Bien évidemment, on l'a vu avec le Covid et toutes les conséquences qu'il y a eues.
09:08L'humain est fait pour travailler de façon collective,
09:11et nous, nous voulons créer le premier collectif humain digitalisé.
09:15C'est assez antinomique d'associer ces deux mots, mais nous, nous y croyons plus que tout.
09:20Alors, votre ambition principale, il faut le dire, c'est de rendre,
09:23donc on l'aura compris, le marché du freelancing plus accessible et surtout plus juste.
09:29Notamment, on en a parlé tout à l'heure, les travailleurs en situation de handicap,
09:34ils sont nombreux les freelancers, ils sont 80 000 aujourd'hui en France.
09:38Pour vous, on ne fait pas assez pour aider ces entrepreneurs ?
09:42Alors, moi-même étant travailleur handicapé, donc je suis RQTH.
09:47Pour les auditeurs, RQTH veut dire reconnaissance qualité de travailleur handicapé.
09:51Je pense bien évidemment que c'est très compliqué.
09:53C'est un parcours du combattant pour essayer justement d'avoir une activité professionnelle.
09:57Et quand je parle d'activité professionnelle, je parle d'une activité qui permet de stimuler l'intellect
10:01et qui permet d'avancer tous les jours, quotidiennement, malgré les difficultés qu'on peut rencontrer.
10:06Donc nous, si on peut aider ces personnes en situation de handicap à trouver des missions
10:14et à trouver et à mettre du sens professionnel dans leur vie,
10:17bien évidemment, nous on va ouvrir notre plateforme pour le plus grand nombre.
10:23Laurent Bavénis, quel est votre regard sur cette innovation ?
10:27C'est une innovation qui correspond à un enjeu qui est un enjeu totalement fondamental.
10:33Aussi bien pour toutes les raisons qui ont été évoquées par Grégory concernant les personnes,
10:38créant les conditions de la montée en puissance de leurs compétences,
10:41que pour l'économie plus généralement.
10:43Il y a un enjeu fondamental en termes de compétitivité de notre économie,
10:46de pouvoir faire face aux défis auxquels on se réfère concernant la digitalisation de l'économie.
10:53Et pour ça, il faut faire émerger les compétences qui existent, de manière éparse.
10:57La manière dont elles sont travaillées dans le projet est essentielle.
11:00Les conditions de la mise en place d'un schéma attractif pour traîner ces compétences est absolument essentielle.
11:06En Suisse, c'est très facile. En France, plus compliqué par exemple.
11:09Donc il faut favoriser ce type de projet.
11:12Grégory Nedelec, il y a un instant sur Sud Radio, vous avez dit que vous étiez en situation de handicap.
11:19C'est ce qui vous a contraint, à l'époque du Covid, à vivre pendant deux ans et demi confinés.
11:25Et c'est ce qui vous a poussé à créer le cockpit.
11:28On vous racontera tout dans un instant sur Sud Radio.
11:31Cyd, le réseau qui soutient les entreprises innovantes, vous présente...
11:35Sud Radio. Génération Innovation. Céline Alonso.
11:40Nous sommes toujours sur Sud Radio avec Laurent Bavenis, qui est un acteur majeur de l'innovation en France.
11:46Et Grégory Nedelec, qui a créé le cockpit.
11:49Une solution innovante qui permet de mettre en relation des freelance, du numérique et des entreprises.
11:55Qu'est-ce qui vous a fait choisir ce nom, Grégory Nedelec, le cockpit ?
11:59Le cockpit, c'est pour moi un nom qui est important,
12:03parce que le cockpit de l'avion, c'est l'endroit où finalement le pilote est responsable de tous ses passagers.
12:11Il est responsable du bon trajet, il est responsable de tout, il est seul à bord.
12:16Et nous, l'idée, c'est par la formation.
12:19On est convaincu qu'on va donner tous les instruments nécessaires pour le meilleur vol possible en tant que freelance.
12:24C'est pour ça qu'on a choisi le cockpit.
12:26Comment cette idée, cette innovation a-t-elle germé en vous ?
12:30Racontez-nous, tout est arrivé pendant le Covid, je crois.
12:33Oui et non. Pendant de nombreuses années, on a travaillé auprès d'entreprises qui avaient des besoins de transformation numérique.
12:40On voyait qu'il y avait un énorme besoin vis-à-vis des entreprises.
12:44Et pendant le Covid, bien évidemment, le lien humain était fondamental.
12:48On a tous eu besoin de ce lien humain et que le digital ne pouvait surtout pas éradiquer cette envie, ce besoin fondamental que nous avions en nous.
12:59Avec Arthur, mon associé, on a décidé de monter une école avec comme seule proposition de valeur originelle qui était l'humain.
13:09Alors ça peut paraître assez utopiste, mais nous, on voulait mettre la formation et l'humain au centre de tout pour permettre à chacun de pouvoir s'émanciper par l'apprentissage de compétences.
13:21Et ça, on en est convaincu, c'est un accélérateur social pour permettre une meilleure navigation dans la vie.
13:31Alors effectivement, vous voulez humaniser, comme vous le dites, la digitalisation, mais comment comptez-vous y parvenir ?
13:38Humaniser la digitalisation, beaucoup de startups veulent absolument développer des fonctionnalités encore plus digitales, etc.
13:46Nous, notre vision, elle est beaucoup plus de se développer au sein des petites et moyennes villes de France, dans les territoires, parce que le maillage territorial est une force.
13:56Et nous sommes convaincus qu'il faut aller là où les TPE, les MIPME ont le plus besoin d'une transformation.
14:02Et pour que cette transformation soit efficace, il faut que les freelancers aillent au contact direct avec ces entreprises.
14:09Donc nous, on veut humaniser par cela, on veut l'humaniser par les formations qu'on va distiller.
14:15On veut l'humaniser aussi par plein de fonctionnalités auxquelles on a pensé, bien évidemment, et qui permettra aux freelancers de ne plus du tout être isolés,
14:22mais d'être vraiment membres d'un collectif de travailleurs et qui permettent de s'entraider mutuellement pour pouvoir piloter leur vie de façon beaucoup plus sereine.
14:31Et oui, et votre ambition, c'est de lancer ce que vous appelez le Freelance Café aussi.
14:35Oui, alors ce Freelance Café, il sera en collaboration avec des enseignes déjà existantes dans les territoires ou en propre.
14:42Enfin, ça, on verra comment les modalités de développement.
14:45Ce qu'on sait, c'est qu'il faut impérativement créer des tiers lieux, des tiers lieux où on pourrait faire des conférences,
14:52où on pourrait faire venir les entreprises de façon beaucoup plus récurrente pour les informer, pour les stimuler à aller vers la digitalisation
15:01et leur permettre surtout de gagner en efficacité vis-à-vis des nouveaux outils numériques.
15:06Oui, alors aujourd'hui en France, il y a plus d'un million de freelancers, ce marché est en pleine explosion.
15:11Nous l'avons dit il y a un instant sur Sud Radio. Quel est précisément le profil de ces freelancers ?
15:17Ces freelancers, au début, c'était des personnes qui avaient travaillé 5 ans en entreprise classique, etc.
15:24et qui avaient un réel besoin de liberté.
15:27Et pour moi, je place la liberté vraiment comme premier critère parce que, comme beaucoup peuvent le voir sur LinkedIn,
15:34on voit des choses comme le SMIC LinkedIn, etc.
15:37Nous, on est plus convaincus du fait que la liberté est le premier moteur de l'indépendance.
15:43Donc, il y a beaucoup d'élèves en fin de cursus qui ont déjà beaucoup d'années d'expérience
15:47parce qu'ils ont fait de l'alternance et avec cette alternance, ils veulent gagner cette autonomie tout de suite après leurs études.
15:53Ça peut être aussi des personnes qui ont des problèmes de santé et qui veulent travailler de chez elles avec plus de flexibilité.
16:00Ça peut être des mamans solo et ça, pour nous, c'est très important de le dire,
16:04c'est-à-dire que le freelancing peut représenter un vrai revenu complémentaire.
16:08Ça peut être des personnes pré-retraitées avec des vraies compétences, des vraies choses à apporter aux entreprises
16:13et qui veulent ajouter un peu de mordant à leur vie professionnelle.
16:19Et ça peut être aussi les jeunes ados de 16 ans qui nous épatent aujourd'hui grâce à leur incroyable faculté d'apprendre
16:27qui, à 16 ans, peuvent se lancer en tant que freelance grâce à l'apprentissage des nouveaux outils numériques.
16:32Alors, vous venez d'évoquer LinkedIn. En quoi votre innovation est-elle totalement différente de LinkedIn,
16:41qui est quand même un réseau où tout le monde est sur LinkedIn aujourd'hui ?
16:44Alors, bien sûr, sauf que LinkedIn n'est pas fait pour les freelance spécifiquement. LinkedIn, c'est pour tout le monde.
16:50Nous, on a des fonctionnalités qui vont permettre aux freelance de trouver des missions plus facilement,
16:56des missions de freelance, qui vont permettre de faire de la cooptation, qui vont faire de l'apport d'affaires,
17:01c'est-à-dire qu'ils vont être rétribués en apporteurs d'affaires.
17:04Et on a aussi tout un tas de fonctionnalités qui permettent aux freelance de s'auto-former et de se former.
17:12Et ça, nous, c'est la base de ce qu'on ne retrouve absolument pas sur LinkedIn. On n'est pas un réseau social.
17:18Oui, c'est ça. Alors, quand vous prévoyez de lancer cette plateforme ?
17:21Alors, on la lancera début février. L'organisme de formation est déjà créé depuis 2023.
17:28On délivre déjà des formations. On est déjà à Calliope. On a déjà passé beaucoup d'étapes administratives.
17:35Et Dieu sait qu'en France, il y en a. Mais on les a passées.
17:39Et aujourd'hui, on peut déjà faire les formations auprès des entreprises et auprès des freelance.
17:43Et dès le lancement de la plateforme, les utilisateurs auront accès à tous les services que vous venez d'exposer ?
17:51Non, en fait, comme toute plateforme digitale, on va y aller vraiment pas à pas.
17:55Alors, c'est un peu technique, mais en gros, on y va de façon itérative, c'est-à-dire étape par étape,
18:01pour permettre à chacun de comprendre toutes les fonctionnalités, pour qu'on ait un usage qui soit optimisé
18:08et que tout le monde trouve le plus simplement du monde l'intégralité des fonctionnalités.
18:13Oui, alors on l'a dit il y a quelques instants, c'est que ce marché est en pleine évolution, en pleine croissance, en pleine mutation.
18:19Vous, comment vous allez répondre à cette croissance ?
18:22Alors, c'est un marché en pleine mutation et c'est un marché qui va se mondialiser de plus en plus.
18:27J'en suis convaincu. Je pense que l'Europe a une carte à jouer qui est énorme vis-à-vis des échanges en termes de freelance.
18:33Je pense notamment sur les compétences.
18:36Pourquoi ne pas aller dans les pays scandinaves sur la partie design ?
18:39Pourquoi ne pas aller en Roumanie sur la partie cybersécurité où on a des experts absolument incroyables ?
18:44Je pense que le freelancing est associé à la notion de voyage, parce qu'être freelance, c'est avant tout être un grand voyageur.
18:51Et j'associe ça aussi avec le voyage et aller à la rencontre d'autres cultures pour pouvoir justement développer d'autres compétences.
19:00Et je pense notamment à l'Afrique qui est pour nous aussi un point central de notre vision d'évolution.
19:06Pourquoi on n'accompagnerait pas justement certains pays africains dans leur digitalisation pour mener vraiment des projets à impact ?
19:14Vous, dans l'avenir, vous comptez donc élargir vraiment votre offre de services ?
19:19Oui. En fait, nous, notre objectif, c'est d'être présent en Europe et en Afrique.
19:24Faire que la compétence n'ait plus de nationalité, parce que j'y crois absolument plus à cette nationalité de la compétence.
19:30Et aller chercher les meilleures compétences là où elles sont.
19:34Et créer une espèce de mouvance pour devenir le meilleur dans son domaine.
19:39Parce que je suis convaincu que dès lors qu'on est le meilleur dans son domaine, on a une vie épanouie.
19:44Votre projet, il est quand même très ambitieux. Comment comptez-vous le financer ?
19:49Aujourd'hui, nous, on a bien évidemment trois grosses parties sur le financement.
19:56Il y a les capitaux propres, il y a la partie non dilutive qui sont les prêts bancaires, des subventions, etc.
20:02On a déjà des accords passés.
20:04Et on a bien évidemment une partie dilutive, c'est-à-dire une partie en échange de parts de capitaux de l'entreprise.
20:11Et là, on recherche actuellement 500 000 euros pour pouvoir clôturer notre tour de table.
20:15Laurent Maveniste, vous allez partir en quête de ces 500 000 euros, c'est ça ?
20:20On a un gros souci, effectivement, qui est un souci de tête.
20:23Mais quand vous comparez les choses, on a un rapport de 1 à 3 entre l'un et l'autre.
20:27Et on a beaucoup de compétences. On a des moyens, effectivement, parce qu'on épargne.
20:32Et on ne porte pas assez d'attention à ces projets qui émergent.
20:36Or, c'est essentiel. Ce qu'a évoqué Grégory, c'est qu'il faut se connecter aujourd'hui au monde.
20:42Donc c'est à ce niveau-là que les choses se jouent.
20:44Mais que l'essentiel, c'est le paradoxe, se joue sur la place du village.
20:47C'est-à-dire que là où on se rencontre, là où on crée effectivement la volonté d'agir, de faire.
20:52Et la force de ce projet, c'est à la fois de permettre ces liens au plus proche du terrain.
20:57Sur quels sont les enjeux ?
20:59Les enjeux, c'est aujourd'hui on voit disparaître des entreprises.
21:01Tout record de défaillance d'entreprises.
21:03C'est de permettre à ces freelance, et quand on interroge y compris les entreprises en place,
21:09l'essentiel du succès des projets d'innovation tiennent à ces freelance.
21:13Donc de s'organiser pour pouvoir créer cette rencontre-là.
21:16Et par ailleurs, de faire de sorte que l'économie qui émerge,
21:20où beaucoup se jouent dans la maîtrise de nos données,
21:22on soit en mesure d'avoir les compétences dédiées là où se posent effectivement les sujets,
21:27c'est-à-dire au plus proche du terrain.
21:28Et oui, et on peut dire que le cockpit aujourd'hui répond vraiment
21:32aux besoins de transformation des territoires français par l'innovation.
21:37Absolument, parce que pour ça on a besoin de compétences,
21:40mais on a besoin aussi d'esprit d'entreprise.
21:42Les lieux dont il part, c'est là où effectivement ces esprits vont naître,
21:46c'est là où les projets peuvent naître, c'est là où les acteurs peuvent se rencontrer.
21:48Et l'intérêt du local, c'est que les acteurs d'horizons différents,
21:51devenant d'horizons différents, peuvent effectivement se relier et développer ensemble des projets.
21:56Merci Grégory Nedelec d'être venu sur Sud Radio.
21:59Avec Laurent Bavenis, nous vous souhaitons beaucoup de succès pour le lancement du cockpit.
22:03En février, chers auditeurs, pour en savoir plus sur cette innovation,
22:07et surtout sur les formations qui sont déjà disponibles, rendez-vous sur lecockpit.com.
22:14On se retrouve la semaine prochaine sur Sud Radio dans Génération Innovation.
22:17Et d'ici là, vous pouvez réécouter cet épisode en replay ou en podcast
22:22sur l'appli Sud Radio ou sur sudradio.fr.
22:24Bon week-end à l'écoute de Sud Radio.